Syndromes Canalaires Pelviens
Syndromes Canalaires Pelviens
Syndromes Canalaires Pelviens
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Anatomie
Les étiologies
Le diagnostic
Le traitement
Anatomie
L’expression clinique
L’examen clinique
L’imagerie
L’électromyogramme
Le diagnostic différentiel
Le traitement
- Traitement médical
Il est bien difficile de préciser la part du traitement médical
et les quelques séries publiées n’en font état que pour en dire
l’inefficacité fréquente. Comme souvent, les chances de guérison
médicale (plutôt définie par l’absence de chirurgie…) sont plus
importantes en cas de forme récente ou à début brutal. Aucun
traitement rééducatif ou physiothérapique n’a fait la preuve d’une
efficacité formelle, de même que l’électrocoagulation des branches
nerveuses. L’infiltration de corticoïdes après repérage au neuro-
stimulateur par voie antérieure peut donner un effet bénéfique
mais transitoire.
- Traitement chirurgical
La libération du nerf ou neurolyse, nécessite d’avoir
exactement repéré la zone de souffrance, ce qui souligne l’utilité
du test préalable par injection anesthésique.
- Le test par voie d’injection antérieure est positif, c’est le cas
le plus fréquent chez les sportifs. La libération se fait par abord
direct antérieur à travers une incision cutanée de 3cm environ
dans le pli inguinal, à 1 cm du pubis. Après isolement de la veine
saphène, la dissection s’effectue par les fascias du long adducteur
et du pectiné. Elle fait apparaître ainsi la branche antérieure du
nerf obturateur engainée dans l’épais fascia antérieur du court
adducteur. Ce fascia est ouvert et la libération remonte ensuite le
long du trajet du nerf jusqu’au foramen obturé qui est élargi au
doigt pour éviter de léser les vaisseaux. Pour Bradshaw les
complications sont rares et bénignes : hématomes et paresthésies
obturatrices transitoires. Il n’y a pas de rééducation spécifique et
le retour au sport est effectif pour tous les opérés entre 3 et 6
semaines.
- Si le test par voie antérieur est négatif, on peut envisager
une zone de compression située en amont du site injecté, c’est à
dire dans le canal obturateur au niveau du muscle obturateur
interne. C’est pourquoi Rigaud propose d’utiliser l’injection
scannoguidée par voie postérieure et d’effectuer une neurolyse
laparoscopique : après refoulement de l'intestin grêle, le péritoine
est incisé dans l'axe des vaisseaux iliaques et expose le pédicule
obturateur. Le nerf peut être suivi de sa portion pelvienne
jusqu'au passage dans le foramen obturé. Sur 3 cas (sur une
série de 8 neuropathies) de névralgies idiopathiques il retrouve
deux fois un aspect de compression au niveau du muscle
obturateur interne qui est alors incisé sur 2 à 3 cm le long de la
branche ilio-pubienne pour élargir le foramen ; 2 patients ont été
guéris. Dans le 3ème cas, aucune anomalie n’a été retrouvée et le
bénéfice de la neurolyse s’est révélé médiocre.
LE SYNDROME PUDENDAL
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