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LES PROCESSEURS
Les architectures
La communication
Définition : Un réseau de communication peut être défini comme l’ensemble des ressources
matériels et logiciels liées à la transmission et l’échange d’information entre différentes entités.
Suivant leur organisation, ou architecture, les distances, les vitesses de transmission et la nature des
informations transmises, les réseaux font l’objet d’un certain nombre de spécifications et de normes.
Les réseaux de communications peuvent donc être classés en fonction du type d’informations
transportées et de la nature des entités impliquées. On distingue ainsi trois principales catégories de
réseaux :
Ce sont les réseaux de communications les plus anciens. Ils ont pour objectif l’acheminement de
communications vocales entre individus. La parole pouvant être envoyée brute sous la forme
d’ondes électromagnétiques, on parle alors de communication vocale analogique, ou sous la forme
d’une suite d’information binaire (‘0’ ou ‘1’) après avoir subis un traitement appelé numérisation
Exemples : Réseau Téléphonique Commuté Public, Numéris, Réseaux mobiles GSM/DCS, ...
Plus récents, ils servent à la diffusion de canaux de télévisions entre les studios TV et les particuliers.
On retrouve les réseaux de distribution terrestre des câblo-opérateurs et les réseaux satellites.
Remarques : Une des particularités des réseaux terrestres, c’est qu’aujourd’hui ils sont exploités en
analogique et non en numérique, tandis que les transmissions via des satellites sont
uniderectionnelles. Exemples : Numéricable (Paris), Vsat ou Eutelsat, ...
Un objet connecté est un objet physique équipé de capteurs ou d’une puce qui lui permettent de transcender son
usage initial pour proposer de nouveaux services. Il s’agit d’un matériel électronique capable de communiquer
avec un ordinateur, un smartphone ou une tablette via un réseau sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, réseaux de téléphonie
mobile, réseau radio à longue portée de type Sigfox ou LoRa, etc.), qui le relie à Internet ou à un réseau local.
les objets destinés à la collecte et l’analyse de données, dont la mission principale est
de collecter et transmettre des informations ;
les objets qui répondent à une logique de contrôle-commande et permettent de
déclencher une action à distance.
Les capteurs installés sur ces objets connectés sont plus ou moins intelligents, selon qu’ils intègrent ou non eux-
mêmes des algorithmes d’analyse de données, et qu’ils soient pour certains auto-adaptatifs.
Sortie en 2003, la lampe DAL connectée en Wi-Fi est le premier objet connecté de l’histoire. Selon ses créateurs,
elle s’est vendue à une cinquantaine d’exemplaires. Grâce à ses 9 LED, elle pouvait s’allumer de différentes
couleurs en fonction de différents événements liés à la météo, la situation boursière, la pollution, les alertes
Google ou encore des « envois de messages de couleurs » par SMS ou courriel.
Il n’existe pas de définition standardisée de l’Internet des objets, ou Internet of Things (IoT) en anglais, puisqu’il
s’agit d’un concept en évolution constante. Néanmoins, on peut considérer que l’Internet des objets désigne
globalement la tendance à l’interconnexion généralisée de tous les objets qui entourent notre quotidien.
L’expression Internet of Things a été imaginée en 1999 par Kevin Foster, un employé de Procter & Gamble,
pour qualifier le lien qui existe entre la technologie RFID (Radio frequency identification, utilisée dans de
nombreux badges comportant des puces d’identification) et Internet. D’un point de vue conceptuel, l’Internet des
objets représente l’extension d’Internet à des objets et/ou des lieux physiques du monde réel. Ces objets
connectés, disposant de leur propre identité numérique, communiquent entre eux et avec les hommes.
Le machine-to-machine, dit M2M
Le machine-to-machine, dit M2M, désigne le processus de télécommunication par lequel des machines
connectés à un réseau sans fil interagissent sans intervention humaine. Une définition plus générale de « la
communication machine à machine » est l’association des technologies de l’information et de la communication
(TIC), avec des objets dits intelligents et communicants, dans le but de fournir à ces derniers les moyens
d’interagir sans intervention humaine avec le système d’information d’une organisation ou d’une entreprise.
Comme l’Internet des objets, le M2M propose des solutions d’accès à distance à des objets ou des capteurs.
Cependant, et à la différence de l’Internet des objets, le machine-to-machine ne concerne que la communication
entre machines ou objets déjà dotés d’une certaine intelligence ou autonomie.
Le profibus
Le bus de terrain PROFIBUS (PROcess FIeld BUS) est un système de communication ouvert acceptant les
appareils de divers constructeurs. C’est le réseau idéal à l’échelle de la cellule et du terrain et permet la
transmission rapide de moyennes quantités de données (environ 200 octets).
Inventé en 1994 par la société suédoise Ericsson, le protocole Bluetooth est un standard de
transfert de données sans fil. Il utilise une faible bande passante, ce qui ne lui permet de transférer
que peu de données à de courtes distances, mais est également très peu énergivore. Inclus à
l’immense majorité des téléphones mobiles, afin de réaliser une communication entre deux
téléphones, ou entre un téléphone et un objet connecté de nature différente, il possède désormais
de nombreuses applications : oreillette de discussion téléphonique sans fil, montre intelligente,
moniteur de fréquence cardiaque, enceinte portative de diffusion de musique, station météo,
thermostat, etc. Ce protocole est également utilisé sur des capteurs statiques appelés beamers
pour mesurer des flux, par exemple des clients dans un magasin.
Cable LNB
Zigbee est un protocole de communication radio développé spécifiquement pour les applications
de domotique. D’une portée moyenne de 10 mètres, il utilise une faible bande passante et est idéal
pour le transfert de données en faible volume. Peu énergivore et conçu pour des échanges de
données à bas débit, le dispositif Zigbee convient aux appareils alimentés par une pile ou une
batterie, et en particulier aux capteurs. Il est conçu pour fonctionner en réseau maillé : chaque
nœud reçoit, envoie et relaie des données. Il est par exemple utilisé par certains détecteurs de
fumée.
Fibre optique
Cable ethernet
•Anneau Les machines sont reliées entre elles de manière à former une boucle. Cela résout le
problème de la topologie en étoile car il faut qu’au moins deux liens soient défectueux pour isoler
certaines machines du réseau. Cependant, les machines doivent communiquer les unes après les
autres.
• la topologie en étoile;
Étoile Toutes les machines sont reliées à un matériel central. L’inconvénient est que si l’élément
central est défectueux alors le réseau complet ne fonctionne plus.
Maillé Les machines peuvent être connectées à plusieurs. Ainsi, il faut que de nombreuses liaisons
soient défaillantes pour isoler des machines du réseau. Cette solution est la plus sûre, c’est pour cela
qu’elle est utilisée par les armées et Internet. En revanche, cela est plus compliqué à mettre en
œuvre.
Les technologies de communication des
objets connectés sans fil
Le protocole NFC
Les protocoles Near Field Communication (NFC) sont fondés sur la technologie d’identification
par radio fréquence RFID (Radio frequency identification). Les objets équipés d’une puce
électronique RFID possèdent une « étiquette » et sont automatiquement identifiés par radio
fréquence lorsqu’ils se trouvent à proximité d’un équipement appelé interrogateur. Le protocole
NFC est un standard de communication radiofréquence sans contact à très courte distance, de
l’ordre de quelques centimètres, permettant une communication simple entre deux équipements
électroniques. Il est par exemple utilisé dans de nombreuses entreprises pour les badges d’accès
aux locaux, ou comme support d’un abonnement à un réseau de transport en commun.
Bluetooth
Inventé en 1994 par la société suédoise Ericsson, le protocole Bluetooth est un standard de
transfert de données sans fil. Il utilise une faible bande passante, ce qui ne lui permet de transférer
que peu de données à de courtes distances, mais est également très peu énergivore. Inclus à
l’immense majorité des téléphones mobiles, afin de réaliser une communication entre deux
téléphones, ou entre un téléphone et un objet connecté de nature différente, il possède désormais
de nombreuses applications : oreillette de discussion téléphonique sans fil, montre intelligente,
moniteur de fréquence cardiaque, enceinte portative de diffusion de musique, station météo,
thermostat, etc. Ce protocole est également utilisé sur des capteurs statiques appelés beamers
pour mesurer des flux, par exemple des clients dans un magasin.
Zigbee
Zigbee est un protocole de communication radio développé spécifiquement pour les applications
de domotique. D’une portée moyenne de 10 mètres, il utilise une faible bande passante et est idéal
pour le transfert de données en faible volume. Peu énergivore et conçu pour des échanges de
données à bas débit, le dispositif Zigbee convient aux appareils alimentés par une pile ou une
batterie, et en particulier aux capteurs. Il est conçu pour fonctionner en réseau maillé : chaque
nœud reçoit, envoie et relaie des données. Il est par exemple utilisé par certains détecteurs de
fumée.
Z-Wave
Wi-Fi
Aussi connue sous l’appellation Wibree, la technologie Bluetooth Low Energy (BLE) est un
protocole de réseau personnel sans fil à très basse consommation. Comme la technologie Bluetooth
originelle, le BLE ne permet de transférer qu’une quantité limitée de donnée à une distance
moyenne de 60 mètres. La différence entre les dispositifs Bluetooth et BLE se situe au niveau de la
consommation électrique nécessaire à la communication, qui est dix fois moindre pour BLE.
Fournis par les opérateurs de télécommunication, les réseaux cellulaires mobiles, basés sur la
technologie GSM, permettent de transférer une quantité importante de données à une longue
portée. Ils nécessitent l’installation d’une carte SIM dans l’appareil à connecter, afin d’identifier
celui-ci sur le réseau de communication. Succédant aux premières générations des standards pour
la téléphonie mobile, qui ont progressivement permis d’accroître le débit de communication, la
quatrième génération (4G) permet une communication mobile à très haut débit.
Sigfox est un réseau de communication radio sans fil à bas débit et à basse fréquence, d’une
portée moyenne de 10 kilomètres en milieu urbain et de 30 à 50 kilomètres en milieu rural. Il est
également une technologie créée par l’entreprise du même nom. Ce réseau convient à des
appareils à basse consommation, dotés ainsi d’une grande autonomie, qui transfèrent une faible
quantité de données.
LoRa est un protocole de communication radio à très basse consommation, qui permet de
transmettre des données en petite quantité, à des distances de 2 à 5 kilomètres en ville et jusqu’à
45 kilomètres en milieu urbain. À l’instar de Sigfox, il s’agit d’un dispositif qui convient
particulièrement aux équipements peu énergivores n’émettant que périodiquement, notamment les
capteurs.
Réseaux propriétaires
Certains grands groupes industriels, dotés de moyens financiers conséquents, préfèrent installer
leur propre réseau de communication. Le déploiement de ces réseaux dits privés ou propriétaires
est particulièrement intéressants en cas de déploiement à très grande échelle d’appareils
communicants. C’est ainsi que m2ocity, filiale de Veolia Eau et d’Orange, a choisi d’installer son
propre réseau de communication pour connecter les compteurs d’eau intelligents et réaliser des
opérations de télé-relevé, de même que Suez.
Le système de comptage évolué à destination des clients résidentiels de gaz naturel de GRDF se
fonde également sur un protocole radio à longue portée spécifique et propriétaire : une bande de
fréquence radio réservée (169 MHz) est utilisée pour assurer la communication des données entre
les compteurs et les concentrateurs de données, eux-mêmes chargés de transmettre au système
d’information central les informations qu’ils ont collectées.
Source : CRE
Les entreprises choisissent la technologie de télécommunication qui connectera leur parc d’objets
communicants en fonction d’un certain nombre de critères, notamment techniques, tels que la
portée, le débit et l’autonomie, c’est-à-dire la consommation électrique des objets connectés.
Source : CRE
Les besoins en termes de réseaux de communication évoluent sans cesse, au rythme de
l’apparition de nouveaux besoins. Ainsi, si l’accent a longtemps été mis sur l’augmentation du
débit, peut-être parfois au détriment de la portée, de nouvelles technologies de
radiocommunication mettent en avant leur caractéristique longue portée et bas débit. Les réseaux
de type SigFox ou LoRa ont su identifier un nouveau marché pour les opérateurs de réseaux
appelés à gérer un réseau de capteurs très étendus et peu énergivores.
La multiplicité des réseaux de communication pose la question de leur compatibilité avec les objets
connectés et plus généralement de l’interopérabilité entre les objets connectés n’utilisant pas les
mêmes protocoles de communication.