E3-M4 Oscillateurs Amortis
E3-M4 Oscillateurs Amortis
E3-M4 Oscillateurs Amortis
Objectifs du chapitre
• Étudier des oscillateurs harmoniques amortis : circuit RLC série, oscillateur à ressort avec frottements.
• Mettre une équation différentielle du second sous forme canonique, identifier la pulsation caractéristique ω0 et le
facteur de qualité Q.
• Caractériser le régime transitoire en fonction de la valeur du facteur de qualité Q.
• Reconnaitre et utiliser l’analogie formelle entre équations de l’électricité et de la mécanique.
(SGH) : La solution générale de l’équation homogène est une combinaison de deux exponentielles uC,h (t) =
ω0
λer1 t + µer2 t où r1,2 sont les racines du polynôme caractéristique de l’équation différentielle, r2 + r + ω02 = 0.
Q
ω02 1
On calcule le discriminant du polynôme ∆ = 2
− 4ω02 = 4ω02 −1 .
Q 4Q2
Méthode – Solution générale de l’équation homogène – régime apériodique
√
− ωQ0 ± ∆
s
1 ω0 1
i) Si ∆ > 0, c-à-d pour Q < , les racines sont réelles : r1,2 = =− ± ω0 − 1 < 0.
2 2 2Q 4Q2
Ces racines sont homogènes à l’inverse d’un temps : on identifie deux temps caractéristiques τ1,2 = −1/r1,2 .
La solution uC,h (t) = Ae−t/τ1 + Be−t/τ2 est la somme de deux exponentielles réelles décroissantes qui
tendent vers zéro (que l’on peut également ré-écrire comme une somme de cosh et sinh). On parle de régime
apériodique.
Remarque : Dans tous les cas, la SGH tend vers zéro avec une durée caractéristique τ qui définit le régime
transitoire. Au delà, le régime permanent, qui correspond à la SP, s’établit.
— On observe que la pseudo-période varie légèrement avec Q : les oscillations se décalent légèrement vers la gauche.
— Si l’on change ω0 à Q fixé, on change la valeur de τ ainsi que la valeur de ωp (donc T ). Le système évoluera
plus lentement (si on diminue ωp ) ou plus vite (si on augmente ωp ) mais le nombre d’oscillations visibles restera
le même !
• Pour analyser le tracé dans le cas pseudo-périodique, on s’appuie généralement de l’enveloppe exponentielle.
Il s’agit des deux fonctions que l’on obtient lorsque la partie oscillante est maximale (=+1) ou minimale (=1) :
env± (t) = ±U0 e−t/τ ).
uC uC
U0 U0
Q=1 Q = 0, 1
Q=3 Q = 0, 2
Q=6 Q = 0, 3
t
0
t
0
On ne peut pas calculer directement sa valeur car les oscillations créent des “sauts”. On utilise un abaque calibré
pour l’obtenir en fonction de Q.
6Q 3
— Pour Q 1, on a tr ' 3τ = . — Pour Q 1, on a tr ' 3τ2 ' .
ω0 ω0 Q
De nombreux système, en physique comme en SII, sont régis par des équations différentielles du second ordre, au
moins dans une première approximation : on parle de systèmes du second ordre. Par ex. : Ressort avec masselotte
dans un fluide, amortisseur automobile, règle qui vibre au coin d’une table. . .
di
uR = Ri uL = L dt
R `(t) λ
i
L
C uC ⇔ x
`0 x(t)