Cours1 2
Cours1 2
Cours1 2
Philippe Duchon
2018-2019
Administratif
g(y ) = x
Réciproque d’une bijection
E et F deux ensembles ; on suppose que f est une bijection de E
vers F .
I On peut définir une fonction g : F → E de la manière
suivante : pour tout y ∈ F , il existe un unique x ∈ E tel que
f (x ) = y (puisque f est une bijection) ; on pose
g(y ) = x
g(y ) = x
g(y ) = x
g(y ) = x
g(y ) = x
A∗ =
[
An .
n∈N
Cn = {x ∈ C : t(x ) = n}.
Cn = {x ∈ C : t(x ) = n}.
cn = an + bn
I Principe multiplicatif : si, pour décrire un élément de notre
ensemble, on peut le faire avec une séquence de choix :
I d’abord un choix parmi n choix
I puis, quelque soit le premier choix, on a toujours m choix
alors le nombre d’éléments de notre ensemble est n · · · m (car
la description des “choix” donne une bijection avec
[[1, n]] × [[1, m]]
I (et les généralisations à des sommes de plus de termes, ou
produits de plus de facteurs)
Comptage direct d’une classe combinatoire
c0 = 1, c1 = 1
cn = cn−1 + cn−2 pour n ≥ 2
Exemple classique : permutations
Définition : permutation
Une permutation sur un ensemble A est une bijection de E vers
lui-même.
On note Sn l’ensemble des permutations sur l’ensemble [[1, n]], et
S = ∪n∈N Sn (on prend donc comme “taille” d’une permutation, le
nombre d’éléments de l’ensemble).
La suite de comptage des permutations est connue :
Théorème
Pour tout entier n ≥ 1, le nombre de permutations d’un ensemble
de cardinal n, est n! = n.(n − 1) . . . 2.1 (“factorielle n”).
Preuve : On va donner deux preuves, une preuve directe par
codage, et une preuve par récurrence sur n.
Comptage des permutations