J4 - Article Zexperts Erreur
J4 - Article Zexperts Erreur
J4 - Article Zexperts Erreur
On peut laisser passer l’erreur, sans la signaler. Par exemple pour encourager un
apprenant qui prend peu la parole. Ou dans le cas d’une erreur trop complexe à corriger. Ou
encore parce que l’erreur n’affecte pas le message. Parfois aussi il y a trop d’erreurs, il est
alors contre productif de signaler toutes les erreurs. Il vous faudra hiérarchiser en fonction
de vos objectifs. Donc c’est à nous, profs, de décider si la correction et le travail sur une
erreur peuvent aider notre apprenant ou si ça ne provoquera que la frustration et le
découragement.
Si on corrige une erreur faite lors d’une production orale, on peut la signaler avec une
mimique, un geste, un son, etc. On peut créer notre répertoire personnel des signes
compréhensibles de nos apprenants. On signale que quelque chose ne va pas mais on
laisse l’apprenant s’auto-corriger. Par exemple, s’il oublie la liaison, on peut faire un geste,
sans rien dire, qu’il faut associer deux mots et donner la chance à l’apprenant de prononcer
ces mots de manière correcte.
Si besoin, précisez où est l’erreur, en posant une question « j’AI allé ? Tu es sûr ? » en
soulignant le verbe « avoir » qui n’est pas correct.
Source : leszexpertsfle.com
Vous pouvez également inviter les autres apprenants à proposer une correction ou une
reformulation. Si l’erreur apparaît dans une interaction orale entre apprenants et que vous
pensez que le fait de relever cette erreur sera profitable, vous pouvez les interrompre, voire
interrompre tout le groupe. A vous de voir. Notez la phrase erronée au tableau et
demander à l’ensemble du groupe de proposer une remédiation. Veillez ensuite à remplacer
la phrase initiale par la phrase corrigée.
Si vous ne voulez pas interrompre la discussion, vous pouvez noter sur une feuille
quelques phrases contenant des erreurs et après l’activité, vous pouvez les noter au
tableau, sans dévoiler leurs auteurs, et demander à tout le groupe de les corriger. Pour
mobiliser les apprenants à une réflexion plus profonde, vous pouvez noter aussi quelques
phrases correctes. Ainsi, les apprenants devront d’abord identifier les phrases incorrectes, et
ensuite les corriger.
Source : leszexpertsfle.com
On peut aussi proposer une co-correction c'est-à-dire qu’on fait collaborer les apprenants
pour qu’ils profitent des compétences des autres. On privilégie ainsi l’autonomie des
apprenants dans la correction. C’est une méthode qui peut très bien marcher si on corrige
les productions écrites des apprenants. Vous faites travailler les apprenants par deux et
vous leur distribuez les textes qu’ils avaient rédigés avec les erreurs soulignées. Par deux,
ils essaient de corriger les passages incorrects. Mais ici, attention ! Ne soulignez pas les
erreurs en rouge. Apparemment, cette couleur n’influence pas positivement le moral des
apprenants.
Source : leszexpertsfle.com
Cette fiche de suivi est très simple, ouverte et individuelle : chaque apprenant peut aussi
l’utiliser comme il veut. L’idée est de noter ses erreurs mais aussi de se poser la question «
Pourquoi je l’ai commise ? ». Les réponses des élèves peuvent varier : « parce que je n’ai
pas fait attention », « parce que je ne comprends pas la règle », « parce que j’ai confondu
avec une expression similaire d’une autre langue », « je n’arrive pas à mémoriser la
conjugaison au conditionnel », etc. Ces réponses sont non seulement utiles pour l’élève, qui
devient plus conscient et plus responsable de son apprentissage, mais aussi pour le prof,
qui reçoit des indications précises sur les difficultés de cet apprenant. Mais bien sûr, on doit
accompagner l’apprenant dans ce processus, lui montrer comment ça marche et à quoi ça
sert. Cette fiche est aussi un retour pour le prof : si l’ensemble du groupe souligne une
difficulté, a du mal à comprendre quelque chose, c’est sans doute à nous de changer de
stratégie.
Source : leszexpertsfle.com