Correction Bac Maths

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BAC GÉNÉRAL 2024

Correction épreuve de mathématiques

Exercice 1 :

1. Affirmation 1 :
𝑓(𝑥) = 5𝑥𝑒 −𝑥 = −5(−𝑥)𝑒 −𝑥
lim −𝑥𝑒 −𝑥 = lim 𝑋𝑒 𝑋 = 0 par croissance comparée et composition
𝑥→+∞ 𝑋→−∞
Par produit, on a lim − 5( −𝑥)𝑒 −𝑥 = 0.
𝑥→+∞
Comme lim 𝑓(𝑥) = 0 alors au voisinage de +∞, la courbe représentative de la
𝑥→+∞
fonction 𝑓 admet une asymptote horizontale d’équation 𝑦 = 0. Donc l’axe des
abscisses est une asymptote horizontale à la courbe 𝒞𝑓 .
VRAI.

Affirmation 2 :
𝑓 est le produit de deux fonctions dérivables sur ℝ.
𝑓 ′ (𝑥) = 5 × 𝑒 −𝑥 + 5𝑥 × (−𝑒 −𝑥 ) = 5𝑒 −𝑥 − 5𝑥𝑒 −𝑥 = (5 − 5𝑥)𝑒 −𝑥
𝑦 ′ + 𝑦 = 5𝑥𝑒 −𝑥 + 5𝑒 −𝑥 − 5𝑥𝑒 −𝑥 = 5𝑒 −𝑥
La fonction 𝑓 est solution de l’équation différentielle (𝐸).
VRAI.

2. Affirmation 3 :
On utilise un contre-exemple.
On considère la suite 𝑣𝑛 = (−1)𝑛 et 𝑢𝑛 = −1 et 𝑤𝑛 = 1.
On a bien la suite (𝑢𝑛 ) qui converge vers −1, la suite (𝑤𝑛 ) qui converge vers 1 et
pour tout entier naturel 𝑛 on a bien : 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑤𝑛 .
Or la suite (𝑣𝑛 ) est divergente.
FAUX

Affirmation 4 :
Comme la suite (𝑢𝑛 ) est croissante alors 𝑢0 ≤ 𝑢𝑛 pour tout entier naturel 𝑛.
Comme la suite (𝑤𝑛 ) est décroissante alors 𝑤𝑛 ≤ 𝑤0.
Or, on sait que, pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑤𝑛 ainsi :
𝑢0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑤𝑛 ≤ 𝑤0
𝑢0 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑤0
VRAI.
Exercice 2 :

1.

2. 𝑃(𝐼 ∩ 𝑆) = 𝑃(𝐼) × 𝑃𝐼 (𝑆) = 0,6 × 0,75 = 0,45


La probabilité que le client ait réalisé son achat sur internet et soit satisfait du service
clientèle est égale à 0,45.

3. 𝐼, 𝑀 et 𝐺 forment une partition de l’univers. D’après la formule des probabilités


totales, on a :
𝑃(𝑆) = 𝑃(𝐼 ∩ 𝑆) + 𝑃(𝑀 ∩ 𝑆) + 𝑃(𝐺 ∩ 𝑆) = 0,45 + 0,3 × 0,9 + 0,1 × 0,8 = 0,8

𝑃(𝐼∩𝑆) 0,45
4. On calcule 𝑃𝑆 (𝐼) = = ≈ 0,563.
𝑃(𝑆) 0,8
La probabilité qu’il ait effectué son achat sur internet sachant qu’il est satisfait est
environ égale à 0,563.

5. a. On choisit un client, soit il est satisfait avec une probabilité 𝑝 = 0,8 soit il ne l’est
pas. On a une épreuve à deux issues, donc une épreuve de Bernoulli.
On répète 30 fois de manière identique et indépendante cette épreuve. Alors 𝑋, la
variable aléatoire qui compte le nombre de clients satisfaits suit une loi binomiale de
paramètres 𝑛 = 30 et 𝑝 = 0,8.

b. On calcule 𝑃(𝑋 ≥ 25) = 1 − 𝑃(𝑋 < 25) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 24).


Grâce à la calculatrice, on obtient 𝑃(𝑋 ≥ 25) ≈ 0,428
La probabilité qu’au moins 25 clients soient satisfaits sur les 30 est environ égale à
0,428.
6. On considère que 𝑋 suit désormais une loi binomiale de paramètres 𝑛 et 𝑝 = 0,8.
L’événement « au moins une personne n’est pas satisfaite » est l’événement
contraire à l’événement « tout le monde est satisfait ».
Ainsi, la probabilité qu’au moins une personne ne soit pas satisfaite est égale à :
1 − 𝑃(𝑋 = 𝑛).
𝑛
Or, 𝑃(𝑋 = 𝑛) = ( ) × 0,8𝑛 × 0,20 = 0,8𝑛
𝑛
On résout 1 − 𝑃(𝑋 = 𝑛) ≥ 0,99
⇔ −0,8𝑛 ≥ −0,01
⇔ 0,8𝑛 ≤ 0,01
⇔ ln(0,8𝑛 ) ≤ ln⁡(0,01)
⇔ 𝑛 × ln⁡(0,8) ≤ ln⁡(0,01)
ln⁡(0,01)
⇔𝑛≥
ln⁡(0,8)
ln⁡(0,01)
Or, ln⁡(0,8) ≈ 20,6.
Il faut au moins avoir un échantillon de 21 clients pour que la probabilité qu’au moins
l’un d’entre eux ne soit pas satisfait soit supérieure à 0,99.

7. On considère la variable aléatoire 𝑇 = 𝑇1 + 𝑇2 .


a. Par linéarité de l’espérance, 𝐸(𝑇) = 𝐸(𝑇1 + 𝑇2 ) = 𝐸(𝑇1 ) + 𝐸(𝑇2 ) = 4 + 3 = 7.
Comme les variables 𝑇1 et 𝑇2 sont indépendantes alors 𝑉(𝑇) = 𝑉(𝑇1 + 𝑇2 ) =
𝑉(𝑇1 ) + 𝑉(𝑇2 ) = 2 + 1 = 3.

b. On cherche 𝑃(5 ≤ 𝑇 ≤ 9)
𝑃(5 ≤ 𝑇 ≤ 9) = 𝑃(5 − 7 ≤ 𝑇 − 7 ≤ 9 − 7)
𝑃(5 ≤ 𝑇 ≤ 9) = 𝑃(−2 ≤ 𝑇 − 7 ≤ 2)
𝑃(5 ≤ 𝑇 ≤ 9) = 𝑃(|𝑇 − 7| ≤ 2)
Or 𝑃(|𝑇 − 7| ≤ 2) = 1 − 𝑃(|𝑇 − 7| > 2) = 1 − 𝑃(|𝑇 − 7| ≥ 3).

Or, d’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, on a :


𝑉(𝑇)
𝑃(|𝑇 − 𝐸(𝑇)| ≥ 3) ≤

3
𝑃(|𝑇 − 7| ≥ 3) ≤
9
1
−𝑃(|𝑇 − 7| ≥ 3) ≥ −
3
1
1 − 𝑃(|𝑇 − 7| ≥ 3) ≥ 1 −
3
2
Donc 𝑃(5 ≤ 𝑇 ≤ 9) ≥ 3.
La probabilité qu’il reçoive son téléviseur entre 5 et 9 jours après sa commande
2
est supérieure ou égale à 3.
Exercice 3 :

1. L’espace est muni d’un repère orthonormé.


𝑥𝑐 − 𝑥𝐴 0−5 −5
a. 𝐴𝐶 (𝑦𝑐 − 𝑦𝐴 ) soit ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 ( 0 − 5 ) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 (−5)
𝑧𝑐 − 𝑧𝐴 10 − 0 10
𝑥𝐷 − 𝑥𝐴 0−5 −5
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 (𝑦𝐷 − 𝑦𝐴 ) soit ⃗⃗⃗⃗⃗𝐴𝐷 ( 05− 5 ) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 (−55)
𝑧𝐷 − 𝑧𝐴 −2−0 −2
𝑛1 . ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ + 𝑧𝑧 ′ = 1 × (−5) + (−1) × (−5) + 0 × 10 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ + 𝑧𝑧 ′ = 1 × (−5) + (−1) × (−5) + 0 × (− 5) = 0
𝑛1 . 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗ 2
𝑛1 est orthogonale aux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi, ⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷.
De plus, 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ sont non colinéaires (car leurs coordonnées sont non
proportionnelles). Donc ⃗⃗⃗⃗ 𝑛1 est un vecteur normal au plan (𝐶𝐴𝐷).

⃗⃗⃗⃗1 ⁡est⁡un⁡vecteur⁡normal⁡au⁡plan⁡(𝐶𝐴𝐷) donc 1𝑥 + (−1)𝑦 + 0𝑧 + 𝑑 = 0 est


b. 𝑛
une équation cartésienne du plan (𝐶𝐴𝐷).
De plus, le point 𝐴(5; 5; 0) est un point du plan (𝐶𝐴𝐷) donc on a :
𝑥𝐴 − 𝑦𝐴 + 𝑑 = 0 ⇔ 5 − 5 + 𝑑 = 0 ⇔ 𝑑 = 0
Ainsi 𝑥 − 𝑦 = 0 est une équation cartésienne du plan (𝐶𝐴𝐷).

2. On considère la droite 𝒟.
a. Le point 𝐻 appartient au plan (𝐶𝐴𝐷) donc 𝑥𝐻 − 𝑦𝐻 = 0.
De plus, le point 𝐻 appartient à la droite 𝒟 donc il existe un réel 𝑡 tel que :
5
𝑥𝐻 = 𝑡
2
5
𝑦𝐻 = 5 − 𝑡
2
{ 𝑧𝐻 = 0

5 5 5 5
Ainsi, on a 𝑥𝐻 − 𝑦𝐻 = 0 ⇔ 2 𝑡 − (5 − 2 𝑡) = 0 ⇔ 2 𝑡 − 5 + 2 𝑡 = 0 ⇔ 5𝑡 − 5 =
0 ⇔ 𝑡 = 1.
Donc
5 5
𝑥𝐻 = × 1 =
2 2
5 5
𝑦𝐻 = 5 − × 1 =
2 2
{ 𝑧𝐻 = 0
5 5
On a bien 𝐻(2 ; 2 0).

5 5
−0
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 ( 5 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b. − 5 ) soit 𝐵𝐻 (− )
5
2 2
0−0 0
5
On remarque que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑛1 . Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 = 2 ⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐻 et ⃗⃗⃗⃗
𝑛1 sont colinéaires. Donc ⃗⃗⃗⃗
𝑛1 étant
un vecteur normal au plan (𝐶𝐴𝐵), la droite (𝐵𝐻) est orthogonale au plan (𝐶𝐴𝐵).
Comme le point 𝐻 appartient au plan (𝐶𝐴𝐵) alors 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝐵
sur le plan (𝐶𝐴𝐵).

3. a. Comme 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝐵 sur le plan (𝐶𝐴𝐵) alors le triangle 𝐴𝐵𝐻
est un triangle rectangle en 𝐻.

𝑏𝑎𝑠𝑒×ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝐻𝐴×𝐵𝐻
𝑏.⁡⁡𝒜 = =
2 2
5 2 5 2 5√2
Or 𝐻𝐴 = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧² = √(2) + (2) + 0² = 2
5 2 5 2 50 5√2
et 𝐵𝐻 = √(2) + (− 2) + 0² = √ 4 = 2
5√2 5√2 25
× 2 25
𝒜= 2 = 2 =
2 2 4

4. a. On remarque que 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵 = 𝑧𝐻 = 0. Les points 𝐴, 𝐵 et 𝐻 appartiennent au plan


(𝑂; 𝑖, 𝑗). Or, la droite (𝐶𝑂) est orthogonale à ce plan car le repère est orthonormé et
le point 𝑂 appartient à ce même plan. Donc (𝐶𝑂) est la hauteur de 𝐴𝐵𝐶𝐻 issue de 𝐶.

1 1 25 1 25 125
b. On a 𝒱 = 3 × 𝒜 × ℎ = 3 × 4 × 𝐶𝑂 = 3 × 4 × 10 = 6
0
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 0 ) donc 𝑂𝐶 = √02 + 02 + 10² = 10
avec 𝑂𝐶
10
1
5. On a également 𝒱 = 3 × 𝒜𝐴𝐵𝐶 × 𝐵𝐻
−5 0
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 0 ) et 𝐵𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (−5)
0 10
𝐴𝐵 × 𝐵𝐶 5 × √125 5√125
𝒜𝐴𝐵𝐶 = = =
2 2 2
Ainsi
1 125 1 5√125
𝒱 = × 𝒜𝐴𝐵𝐶 × 𝐵𝐻 ⇔ = × × 𝐵𝐻
3 6 3 2
125 6 √125
⇔ 𝐵𝐻 = × = = √5
6 5√125 5

La distance du point 𝐻 au plan (𝐴𝐵𝐶) est égale à √5.


Exercice 4 :

Partie A : étude de la fonction 𝒇

1
1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 + 2 ln⁡(𝑥) sur ]0; +∞[
a. Limite en 0 :
lim 𝑥 − 2 = −2
𝑥→0
1 } par somme on a lim 𝑓(𝑥) = −∞
lim 2 ln(𝑥) = −∞ 𝑥→0
𝑥→0
Limite en +∞ :
lim 𝑥 − 2 = +∞
𝑥→+∞
1 } par somme on a lim 𝑓(𝑥) = +∞
lim ln(𝑥) = ∓∞ 𝑥→0
𝑥→+∞ 2

b. 𝑓 est une somme de fonctions dérivables sur ]0; +∞[.


1 1 2𝑥 1 2𝑥 + 1
𝑓 ′ (𝑥) = 1 − 0 + × = + =
2 𝑥 2𝑥 2𝑥 2𝑥

c. Sur ]0; +∞[, on a 2𝑥 > 0 et 2𝑥 + 1 > 0. Donc 𝑓′ est strictement positive sur
]0; +∞[ alors 𝑓 est strictement croissante sur ]0; +∞[.

d. 𝑓′ est le quotient de deux fonctions dérivables sur ]0; +∞[.


2 × 2𝑥 − (2𝑥 + 1) × 2 4𝑥 − 4𝑥 − 2 −2
𝑓′′(𝑥) = = =
(2𝑥)² 4𝑥² 4𝑥²
2
Sur ]0; +∞[, on sait que −2 < 0 et 4𝑥 > 0.
Donc 𝑓′′ est strictement négative sur ]0; +∞[ donc 𝑓 est concave sur ]0; +∞[.

2. a. Sur ]0; +∞[, on sait que 𝑓 est continue (car somme de fonctions continues),
strictement croissante et 0 ∈] − ∞; +∞[, donc d’après le corollaire du théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼
appartenant à ]0; +∞[.
1 1 1
De plus, 𝑓(1) = 1 − 2 + 2 ln(1) = −1 < 0 et 𝑓(2) = 2 − 2 + 2 ln(2) = 2 ln(2) > 0
Donc 𝛼 ∈ [1; 2].

b. Comme 𝑓 est strictement croissante sur ]0; +∞[ alors 𝑓 est négative sur ]0; 𝛼] et
positive sur [𝛼; +∞[.

c. On sait que 𝑓(𝛼) = 0 donc


1 1
𝛼 − 2 + ln(𝛼) = 0 ⇔ ln(𝛼) = 2 − 𝛼 ⇔ ln(𝛼) = 2(2 − 𝛼)
2 2

Partie B : étude de la fonction 𝒈

7 1 1 1 7 1 1
1. 𝑔′ (𝑥) = − 8 × 2𝑥 + 1 − (4 × 2𝑥 × ln(𝑥) + 4 𝑥 2 × 𝑥) = − 4 𝑥 + 1 − 2 𝑥𝑙𝑛(𝑥) − 4 𝑥
1
𝑔′ (𝑥) = −2𝑥 + 1 − 2 𝑥𝑙𝑛(𝑥)
D’autre part :
1 1 1 1 1 1 1
𝑥𝑓 ( ) = 𝑥 ( − 2 + ln ( )) = 1 − 2𝑥 + 𝑥𝑙𝑛 ( ) = −2𝑥 + 1 − ln⁡(𝑥)
𝑥 𝑥 2 𝑥 2 𝑥 2
1
On constate que 𝑔′ (𝑥) = 𝑥𝑓 (𝑥).

2. a. Soit 𝑥 > 𝛼, on a 𝑓(𝑥) > 0.


1 1 1
Ainsi, 𝑥 < 𝛼, on a 𝑓 (𝑥) > 0.

1
b. Sur ]0; 1], 𝑥 est donc strictement positif. Donc 𝑔′ est du signe de 𝑓 (𝑥).

Partie C : un calcul d’aire

1. a. Sur ]0; 1], on sait que ln⁡(𝑥) ≤ 0 donc


1
− 𝑥² ln(𝑥) ≥ 0
4
7 2 1 7
⇔ − 𝑥 + 𝑥 − 𝑥 2 ln⁡(𝑥) ≥ − 𝑥 2 + 𝑥
8 4 8

Ainsi la courbe 𝒞𝑔 est au-dessus de la parabole 𝒫 sur ]0; 1].

b. On utilise une intégration par parties.


On pose 𝑢(𝑥) = ln⁡(𝑥) 𝑣 ′ (𝑥) = 𝑥²
1 𝑥3
𝑢′ (𝑥) = 𝑥 𝑣(𝑥) = 3
1
𝐼 = ∫ 𝑥 2 ln(𝑥) 𝑑𝑥
1
𝛼
1 1
𝑥3 1 𝑥3
𝐼 = [ln⁡(𝑥) × ] − ∫ × 𝑑𝑥
3 1 1 𝑥 3
𝛼 𝛼
1 3
13 1 ( ) 1
𝑥²
𝐼 = (ln(1) × − ln ( ) × 𝛼 )−∫ 𝑑𝑥
3 𝛼 3 1 3
𝛼
3 1
1 𝑥
𝐼 = ln(𝛼) × 3
−[ ]
3𝛼 9 1
𝛼
1 3
1 1 ( ) 2
𝐼 = 2(2 − 𝛼) × 3 − ( − 𝛼 )
3𝛼 9 9
2(2 − 𝛼) 1 1
𝐼= 3
− + 3
3𝛼 9 9𝛼

6(2 − 𝛼) 𝛼 3 1 12 − 6𝛼 − 𝛼 3 + 1 −𝛼 3 − 6𝛼 + 13
𝐼= − 3+ 3= =
9𝛼 3 9𝛼 9𝛼 9𝛼 3 9𝛼 3

2. On en déduit que l’aire 𝒜 est égale à


1 1
7 1 7
𝒜 = ∫ − 𝑥 2 + 𝑥 − 𝑥 2 ln⁡(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ − 𝑥 2 + 𝑥𝑑𝑥
1 8 4 1 8
𝛼 𝛼

Par linéarité de l’intégrale, on a :


1
7 1 7
𝒜 = ∫ − 𝑥 2 + 𝑥 − 𝑥 2 ln(𝑥) + 𝑥 2 − 𝑥𝑑𝑥
1 8 4 8
𝛼
1
1
𝒜 = ∫ − 𝑥 2 ln(𝑥) 𝑑𝑥
1 4
𝛼
1 1 2
𝒜 = − ∫ 𝑥 ln(𝑥) 𝑑𝑥
4 1
𝛼
1 −𝛼 3 − 6𝛼 + 13
𝒜=− ×
4 9𝛼 3
3
𝛼 + 6𝛼 − 13
𝒜=
36𝛼 3

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