Le Système Digestif 2016

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1

LE SYSTÈME DIGESTIF

Réalisé par : Encadré par:


Itto HANNI Dr. IRAQUI
Kamal IJJOU
Layla BOUGHLAF
Said SABRAOUI

Année de formation: 2015-2016


Plan
2

Introduction

La présentation du système digestif

Les organes du système digestif

Les processus de la digestion

La régulation des processus digestifs

Les dysfonctionnements du système digestif


Introduction
3

• Afin de couvrir nos besoins, les aliments que nous mangeons


doivent être décomposés et transformés en lipides, glucides,
protéines, sels minéraux, oligo-éléments et autre substances
utilisables par l'organisme.

• L'appareil digestif est responsable de la transformation de


ces nutriments et de leur passage dans la circulation
sanguine de façon à ce qu'ils puissent être employés par
notre corps.
La présentation du système digestif
4

 L’appareil digestif est l’ensemble anatomique composé par:


 Le tube digestif qui comprend:
• la bouche
• Le pharynx
• L’œsophage
• L’estomac
• L’intestin grêle
• Le gros intestin

 Les organes annexes qui comportent:


• Les glandes salivaires
• Les dents
• La langue
• Le pancréas
• Le foie
• La vésicule biliaire
Schéma du système digestif
5

L’appareil digestif de l’Homme


Les organes du tube digestif
6

 La bouche
 Le pharynx
 L'œsophage
 L’estomac
 l’intestin grêle
 Le gros intestin
La bouche
7

 La bouche est l'organe qui Palais dur


permet à l'homme de se (osseux)
nourrir mais aussi de Palais
s'exprimer. mou
 Aussi appelée cavité
buccale. Amygdale
luette
palatine
 C’est le point de départ du
système digestif.
Langue
 Elle comporte:
• la langue. Gosier
• les dents.
• les glandes salivaires.
Le pharynx et l’œsophage
8

• Le pharynx est un carrefour entre les


voies respiratoires et digestives.

• Il est situé au fond de la cavité buccale.


Le conduit musculo-membraneux du
pharynx intervient dans le système
digestif, le système respiratoire,
l’audition et la phonation.

• L’œsophage est une Partie du tube


digestif qui s'étend du pharynx jusqu’à
l'estomac.
L’estomac
9

 C’est une portion de tube


digestif en forme de poche,
située sous le diaphragme,
entre l’œsophage et le
duodénum.

• Les parties fonctionnelles de


l’estomac sont :
 l’estomac proximal
(fondus et corps).
 l’estomac distal (Antre).
NB
10

L’estomac comporte 2 ouvertures:

 Le cardia: l'ouverture entre l'estomac et l'oesophage


se dilatant à l'arrivée des aliments poussés par
péristaltisme.

 Le pylore: muscle sphincter qui contribue à faire


passer le contenu de l'estomac à l'intestin grêle sous
forme de jets successifs.
L’intestin grêle
11

 L'intestin grêle est la


partie de l'appareil Duodénum
digestif humain située
entre l'estomac et le gros
intestin.
 Il comprend trois Jéjunum
segments:
 le duodénum,
 le jéjunum.
 l'iléon.
Iléon
Le gros intestin
12

 Aussi appelé côlon.


 Il forme de la dernière partie du système digestif.
 Il fait suite à l'intestin grêle et se termine par l'anus.
NB:
13

 Le côlon se termine par le rectum qui sert à


entreposer les déchets avant l’évacuation par l’anus
dont l’ouverture est contrôlée par le sphincter anal.

 Le rectum est l'un des derniers segments du gros


intestin mesurant environ 13 centimètres de long.
Les organes annexes
14

 Les glandes salivaires

 Les dents

 La langue

 Le pancréas

 Le foie

 La vésicule biliaire
Les glandes salivaires
15

 Ce sont des glandes associées à la cavité


buccale sécrètent la salive.
La salive est produite par trois types de
glandes :
• Les parotides, Glande
Parotide
• Les sublinguales,
• Les sous-maxillaires. Glande
Sublinguale
 Les composants de la salive sont eau,
mucine, bicarbonate HCO3, amylase
salivaire , substances antimicrobiennes.

Glande
Sous maxillaire
NB : Les six glandes salivaires sécrètent plus
d’un litre de salive par jour.
Les dents
16

 L'être humain a deux


rangées de dents, fixées
dans les mâchoires grâce
à leurs racines.
La langue
17

 Est un organe situé dans la


cavité buccale, c’ est un
muscle très mobile couvert
de papilles.

 La langue participe à
l’ingestion des aliments.
Le pancréas
18

 C'est une glande, située dans l'abdomen au


dessous de l’estomac.
 Le pancréas est doué d’une double
fonction:
 Endocrine: sécrétion du glucagon et de
l’insuline dans le sang.
 Exocrine: sécrétion du suc
pancréatique (enzymes,
bicarbonates…).

 NB:
 Le glucagon a pour rôle d’augmenter le
taux de glucose dans le sang.
 L’insuline a pour effet inverse
(diminuer ce taux).
 Le taux de glucose dans le sang
représente la glycémie.
Le foie
19

 Le foie est une glande digestive


exocrine par sa sécrétion de
bile.
 Composition de la bile :
• Eau
• Sels biliaires
• Bilirubine
• Cholestérol
• Phospholipide
• Electrolytes ( Na+,K+,Ca2+,HCO3-,Cl-).

 NB: La bile est acheminée par les


canaux biliaires vers le duodénum.
La vésicule biliaire
20

 Est une poche musculeuse


d’environ 10 cm de longueur
logée sur la face inférieure du foie.
Elle est reliée au foie et au
duodénum par des canaux
biliaires.
 Rôles:
1. Elle emmagasine et concentre la bile
entre les repas.
2. Elle évacue la bile dans le duodénum
lors des repas.
NB : - Lorsqu’il y a des aliments dans le duodénum, la vésicule biliaire se contracte et libère la
bile. Il y a production en continu de 0.5 à 1 l/j chez l’Homme
- La bile empêche les lipides de reformer des graisses.
Les processus de la digestion
21

 L’ingestion
 La propulsion
 La dégradation mécanique
 La digestion chimique
 L’absorption
 La défécation
L’ingestion
22

 La nourriture doit être


introduite dans la
bouche avant d’être
transformée.
 C’est un processus
actif et volontaire.
La propulsion
23

Puisqu'elle doit être transformée par plus d’un organe digestif, la nourriture doit
avancer dans le tube digestif.
 Les ondes de contraction régulières et
involontaires des muscles de
l’oesophage permettent la descente
des aliments par péristaltisme sous la
forme d’une pâte, le bol alimentaire
jusqu’à l’estomac.

 La déglutition consiste à pousser le


bol alimentaire de la cavité orale vers
les autres compartiments de tube
digestif.

 La déglutition est un mouvement qui


repose en grande partie sur le
péristaltisme.
La propulsion (Suite)
24

 Le péristaltisme est un
mécanisme de propulsion
involontaire qui consiste
en une succession d’ondes
de contraction et d’ondes
de relâchement des
muscles des parois des
organes de tube digestif.
La dégradation mécanique
25

 La dégradation mécanique prépare la nourriture à


la décomposition par les enzymes.
 Elle comprend :

 La fragmentation par les dents.

 Le malaxage par la langue.

 Le pétrissage de la nourriture dans l’estomac.

 La segmentation dans l’intestin grêle.


La digestion chimique
26

 La digestion chimique des aliments commence dans


la bouche et se poursuit jusqu’à l’intestin grêle.
 Grâce à l’amylase salivaire, la dégradation des
polysaccharides (amidon et glycogène) débute dans
la bouche.
La digestion chimique (Suite)
27

Au niveau de l’estomac:
• Environ 1/2 h après la prise des aliments, il y a un brassage important par
péristaltisme du contenu de l’estomac (aliments, liquides et sécrétions). Les
aliments broyés en petits morceaux sont mélangés avec les sucs gastriques:
Le chyme (Début de la digestion chimique au niveau de l’estomac).

• L’acide chlorhydrique (HCl) secrété agit avec la pepsine dans la digestion


des protéines en peptides.

• Il y a aussi intervention des protéases et d’une petite quantité de lipase et


d'uréase.

• NB: La lipase est une enzyme hydrolysant les lipides qui sont essentiellement
émulsionnés dans l'estomac et seront hydrolysés dans l'intestin.
La digestion chimique (Suite)
28

Au niveau de l’intestin grêle:


C’est une action conjuguée des sucs intestinaux,
pancréatiques et biliaires.
La digestion chimique (Suite)
29

Le suc intestinal est composé essentiellement d’enzymes de type


hydrolases comme la maltase (qui hydrolyse le maltose en
glucose) ou la saccharase (qui hydrolyse le saccharose en glucose
et fructose) ou encore la lactase (qui hydrolyse le lactose en
glucose et galactose) ou amino-peptidases qui scindent
partiellement les polypeptides en acides aminés ou encore les
DNases et RNases qui hydrolysent les acides nucléiques.

Les enzymes pancréatiques: sont de quatre types (protéases,


lipases, nucléases, amylase pancréatique).

La bile facilite la digestion des lipides grâce à l’émulsification (la


formation de micelles).
A retenir:
30

 Une digestion restreinte de l'amidon a lieu dans la


bouche.

 La digestion partielle des protéines (par la pepsine) et


des lipides (par les lipases) se déroule dans l'estomac.

 Toutefois, la majeure partie de la dégradation des


grosses molécules alimentaires se déroule dans
l'intestin grêle.

 L'intestin grêle est le principal organe de la digestion.


NB:
31

 4 types cellulaires sont rencontrées dans l’intestin grêle:


les entérocytes, les cellules caliciformes, les cellules
neuroendocrines et les cellules M (au niveau de l’iléon).
 Les entérocytes sont situés à la surface des replis de la
paroi intestinale, les cryptes et les villosités intestinales.
 Les entérocytes sont des cellules cylindriques, avec, à
leur pôle apical, un plateau strié de microvillosités.
 Leur cytoplasme est riche en réticulum endoplasmique
lisse, qui joue un rôle dans l'absorption des lipides.
L’absorption
32

 Au niveau de l’intestin
grêle.
 L’intestin grêle est responsable de
l'absorption de la plupart des
nutriments et de leur transport vers
le système circulatoire (l’eau, les
monosaccharides, les acides
aminés, les minéraux, les
vitamines hydrosolubles).
 L’absorption s’effectue par:
 Osmose
 Diffusion
 Transport actif
NB:
33

 Une fois les lipides absorbés, ils passent dans


l'appareil de Golgi, dans lequel ils fusionnent avec
des protéines, afin de former des chylomicrons qui sont
ensuite transportés vers la membrane latérobasale de
la cellule pour rejoindre les vaisseaux lymphatiques.
 Les chylomicrons sont des lipoprotéines qui se forment
en période de digestion. Elles sont responsables du
transport des lipides exogènes de l'intestin grêle vers
les tissus adipeux périphériques où ils sont retraités.
Important:
34

 Lors de l'absorption, les divers lipides provenant de


l'alimentation, et transportés par les micelles, pénètrent à
l'intérieur des entérocytes de l'épithélium intestinal par le
plateau strié, par diffusion simple. Une fois à l'intérieur, les
acides gras et le glycérol se regroupent pour former des
triglycérides qui se retrouvent enveloppés par des
protéines de la membrane du réticulum endoplasmique.
Cet ensemble lipides-protéines forme les chylomicrons.
 Les chylomicrons peuvent alors quitter les cellules de la
paroi intestinale. Vue leur taille, ils ne peuvent pas
rejoindre les capillaires sanguins, ils passent alors par la
voie lymphatique.
A savoir:
35

 Les chylifères sont des vaisseaux faisant partie du réseau


lymphatique, situés au niveau de l'intestin grêle. Ils ont pour
fonction de collecter la plus grande partie des lipides
(phospholipides, esters du cholestérol, cholestérol, vitamines
liposolubles...) absorbés au niveau de cet organe. Tous ces
lipides génèrent les chylomicrons qui forment un liquide
laiteux, le chyle. La lymphe rejoint ensuite la circulation
sanguine via le canal thoracique.
 Le conduit ou canal thoracique est en anatomie une partie
importante du système lymphatique, il est le vaisseau
lymphatique le plus large.
 Le conduit thoracique récupère la majorité de la lymphe du
corps qui l'amène dans le sang au niveau de la veine sous-
clavière gauche, près de la jonction avec la veine jugulaire
gauche.
36

La plus grande partie de l’eau résiduelle et des


électrolytes (surtout le NaCl) sont absorbés, ainsi que
certaines vitamines (K et aussi du complexe B),
élaborées par les bactéries intestinales.
L’absorption (Suite)
37

 Au niveau du gros intestin:


 Son rôle principal est de stocker les déchets, de récupérer l'eau, de
maintenir l'équilibre hydrique et d'absorber certaines vitamines, telles que
la vitamine K.

 Avant que le chyme n'atteigne le côlon, presque tous les nutriments et


environ 90 % de l'eau auront déjà été absorbés par l'organisme. À ce
niveau, certains électrolytes comme le sodium, le magnésium et le chlore,
ainsi que les fibres alimentaires restent en place.

 Alors que le chyme continue son parcours dans le côlon, la majeure partie
de l'eau résiduelle est absorbée, puis le chyme se mélange avec le mucus et
les bactéries que l'on appelle flore intestinale ou microbiote, et devient
alors la matière fécale. Les bactéries cassent certaines fibres pour se
nourrir, produisant ainsi de l'acétate, du propionate et du butyrate comme
déchets, qui sont à leur tour utilisés comme nutriments par les cellules du
côlon.
NB:
38

 L'absorption de l'eau et des électrolytes est sous le


contrôle nerveux et hormonal. Le système endocrinien,
intervient dans la production d'une hormone,
l'aldostérone, qui favorise l'élimination du potassium et
l'absorption du sodium.
La défécation
39

Les aliments dans le rectum

Le réflexe d’évacuation
= contraction du côlon sigmoïde
= contraction du rectum
= relâchement des sphincters anaux

Le réflexe est sous contrôle


volontaire : Nous pouvons décider
de relâcher le sphincter externe de
l’anus ou de le contracter pour
retarder l’évacuation des fèces.
= arrêt des contractions réflexes
= relâchement du rectum
A retenir:
40

 La digestion des aliments se déroule en trois


phases:
• La phase bucco-oesophagiene

• La phase gastrique ou stomacale

• La phase intestinale
La régulation des processus digestifs
41

 Le but de la régulation est de stimuler la sécrétion des sucs


digestifs et déclencher les mouvements de brassage et de
propulsion lorsque c’est nécessaire.
hormonale
S.N
entérique

La régulation
Système
parasympathique
S.N
nerveuse extrinsèque
Système
sympathique

Cellules de
Cajal
La régulation nerveuse
42

 Le contrôle entérique:
• La plupart des influx nerveux provenant du système nerveux
central passent par le système intrinsèque du tube digestif. C’est
un système autonome permettant des réflexes courts internes à
l'appareil digestif, permettant à un organe de répondre à l’arrivée
des aliments à son niveau.

Distension ou présence d’aliments particuliers


dans un organe (Stimulus).

Augmentation de la sécrétion ou du mouvement


de cet organe (Réponse).
La régulation nerveuse (Suite)
43

 Le contrôle extrinsèque:
 L'ensemble du tube digestif est innervé par le nerf vague
(système parasympathique) et le nerf splanchnique (système
sympathique).

 Il est innervé par le système nerveux somatique (volontaire) au


niveau du sphincter anal externe.

 La défécation est essentiellement sous contrôle volontaire.


La régulation nerveuse (Suite)
44

Les cellules de Cajal:

 Elles sont les intermédiaires entre les neurones et les


cellules musculaires.
 Ce sont des cellules musculaires à dépolarisations
spontanées et rythmiques.
 Elles imposent un rythme de base à toutes les cellules
musculaires du tube digestif.
 Elles assurent une liaison synaptique en passage.
 Elles peuvent se rencontrer regroupées en pacemakers
locaux ; ou plus dispersées.
 Elles assurent le contrôle intrinsèque du tube digestif.
La régulation nerveuse (Suite)
45

Varicosités axonales
Innervation
extrinsèque

Cellules de Cajal

Muscle lisse

Les neurotransmetteurs diffusent à partir des varicosités axonales vers les


cellules interstitielles de Cajal (organisation synaptique dite en passage).
La régulation nerveuse –Résumé-
46

La régulation nerveuse de la fonction digestive


La régulation hormonale
47

 Les hormones de la phase gastrique: La gastrine est sécrétée par


les cellules de l’estomac. Sa sécrétion est stimulée par la présence
de peptides ou d'acides aminés dans l'estomac ou par une
stimulation du système parasympathique. La gastrine stimule la
sécrétion d’acide gastrique au niveau des cellules pariétales de
l’intestin.
 Les hormones de la phase intestinale:
 La sécrétine (c’est un antagoniste de la gastrine): sécrétée par les
cellules S du duodénum et du jéjunum.
 La cholécystokinine (CCK): produite par les cellules I du duodénum et
du jéjunum.
 La Vasoactive Intestinal Polypeptide (VIP): produite par les cellules D1
du pancréas, de l’intestin et du rectum.
 La motiline: produite par les cellules E et C2 de l’intestin.
 Ces 2 dernières enzymes (la VIP et la motiline) sont des
agonistes de la gastrine.
Influence des hormones intestinales sur
48
l’estomac: La sécrétine

Puissance des
contractions

Sécrétine Gastrine

Fréquence des
contractions

La sécrétine est un antagoniste de la gastrine.


Dr. W. IRAQI
Influence des hormones intestinales sur
49
l’estomac: La motiline

Puissance des
contractions

Motiline Gastrine

Fréquence des
contractions

La motiline est un agoniste de la gastrine.


Dr. W. IRAQI
Influence des hormones intestinales sur
50
l’estomac: La CCK

Puissance des
contractions

CCK Gastrine

Fréquence des
contractions

La CCK intervient également au niveau du SNC où elle


diminue la sensation de faim.
Dr. W. IRAQI
Influence des hormones intestinales sur
51
l’estomac: La VIP

Puissance des
contractions

VIP Gastrine

Fréquence des
contractions

La VIP est un antagoniste de la gastrine.

Dr. W. IRAQI
La régulation hormonale –Résumé-
52
NB:
53

 La régulation hormonale de la digestion passe par


la sécrétion de plusieurs hormones comme la
gastrine qui intervient avec le système nerveux
notamment pour réguler les sécrétions acides et
enzymatiques de l’estomac, mais aussi le passage
du contenu de l’estomac dans l'intestin.
Les dysfonctionnements du système
54
digestif

Suite à un mauvais fonctionnement ou attaque par


des microorganismes, certaines maladies de système
digestif peuvent se développer. En effet, la
constipation et la diarrhée, les ulcères et le reflux
gastro-oesophagien (OGO), constituent les maladies
les plus fréquentes.
La diarrhée
55

La diarrhée est l’évacuation fréquente des selles liquides


parce que l’intestin grêle n’absorbe pas autant de liquide
que normalement.
La cause la plus fréquente est la motilité excessive de
l’intestin grêle.
L’irritation de sa paroi peut survenir suite à une attaque
microbienne (ex: Vibrio cholerae).
56

Mécanisme explicatif de la diarrhée (modèle choléra et E. coli)


La constipation
57

 La baisse de la motilité du gros


intestin due à l'âge du sujet, à des
atteintes du système nerveux colique ou
à des stress.
 L’espacement excessif des selles peut
être aussi la cause d’une absorption
excessif d’eau au niveau de colon ce
qui provoque le desséchement des fèces
donc la constipation.
 Les laxatifs augmentent la fréquence
des défécations et les facilitent. Il existe
différents type (l'huile de paraffine, les
fibres et sels d'Aluminium et de
Magnésium).
58

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