Syllabus DR Lelo 2o12 - Who-1
Syllabus DR Lelo 2o12 - Who-1
Syllabus DR Lelo 2o12 - Who-1
Michel
Professeur Dr NDOMA K. Emmanuel
IMAGERIE MEDICALE
« Les grandes lignes à l’intention des étudiants en Médecine »
Edition 2012
Cours d’imagerie médicale ii
IMAGERIE MEDICALE
« Les grandes lignes à l’intention des étudiants en Médecine »
Edition 2013.
Dr LELO T. Michel
Professeur Agrégé
Service de Radiologie et Imagerie Médicale
Faculté de Médecine et Cliniques Universitaires
Université de Kinshasa
Directeur de l’Institut d’Echographie de Kinshasa, RD Congo
lelocare@yahoo.fr
Dr NDOMA K. Emmanuel
Professeur Agrégé
Service de Radiologie et Imagerie Médicale
Faculté de Médecine et Cliniques Universitaires
Université de Kinshasa,
Enseignant à l’Institut d’Echographie de Kinshasa, RD Congo
ndomaemmanuel@yahoo.fr
Remerciements
Cours d’imagerie médicale iii
Les Auteurs
Les Auteurs
Cours d’imagerie médicale 1
CONTENU
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Mettler F Jr
ESSENTIALS OF RADIOLOGY, 2nd Edition
Elsevier Saunders, Philadelphia, 2005
2. Helms CA
FUNDAMENTALS OF SKELETAL RADIOLOY 3rd
Edition
Elsevier Saunders, Philadelphia, 2005
3. Weissleder R, Wittenberg J, Harisinghani M, Chen
J.W
PRIMER OF DIAGNOSTIC IMAGING, 5th Edition
Mosby, Philadelphia, 2011
4. Allan PL, Dubbins PA, Pozniak MA
CLINICAL DOPPLER ULTRASOUND
Churchill Livingstone Elsevier,
Philadelphia, 2006 5. Verschakelen J,
Marchal G.
RADIOLOGISCHE ATLAS DEEL 1 THORAX
Helicon, KULeuven, 2001
6. Oyen R, Marchal G
RADIOLOGISCHE ATLAS DEEL 2 UROGENITAAL
Helicon, KULeuven, 2001
7. Vanbeckevoort D, Marchal G
RADIOLOGISCHE ATLAS DEEL 3 ABDOMINALE
Helicon, KULeuven, 2002
8. Palmer P., Reeder M
THE IMAGING OF TROPICAL DISEASES
Springer-Verlag, Berlin
Heidelberg, 2001 9. Corr P.
PATTERN RECOGNITION IN DIAGNOSTIC
IMAGING
WHO 2005, Geneva
Cours d’imagerie médicale 3
10. Scarisbrick G
THE WHO LECTURE SERIES ON RADIOLOGY
AND ULTRASOUND
WHO 2002, Geneva
11. Gie Robert
ATLAS DIAGNOSTIC DE LA TUBERCULOSE
INTRATHORACIQUE CHEZ L’ENFANT.
UITMR , 2003, Paris.
B. APPROCHE PRATIQUE
En pratique courante, on écoute d’abord le malade et on
l’examine pour connaître son problème.
Après cette première étape, le médecin décide du type
d’exploration à demander en biologie et en imagerie
médicales. Il existe une panoplie d’examen à prescrire pour
chaque plainte. En IM, le médecin demandeur devra tenir
compte des revenus du malade et de la disponibilité des
équipements dans son milieu.
Quel type d’examen choisir ?
Celui qui est disponible, qui procure le maximum
d’information diagnostique et à frais raisonnable.
Exemple : Pour un cancer du sein, il est mieux de demander
d’abord la radiographie du thorax à la recherche
des métastases pulmonaires éventuelles au lieu
d’un scanner thoracique.
D. LE COMPTE-RENDU OU PROTOCOLE
C’est le rapport de l’analyse des images qui sera
communiqué au médecin demandeur. Il est nécessaire de
décrire la technique utilisée pour l’examen par exemple
l’emploi du produit de contraste ou la fréquence de la sonde
utilisée.
Le radiologue fait une description détaillée des lésions
avec des termes appropriés et donne les limites de la
technique utilisée. Enfin il donne ses impressions finales ou
conclusion.
Cours d’imagerie médicale 8
1.1. APPAREILLAGE
C1.1. LA RADIOGRAPHIE
• la densité hydrique
• la densité graisseuse
• la densité aérique
• la densité calcique
Principales Indications
Crâne
- Traumatisme,
- Processus expansif intracranien
- AVC
- Complications en cas d’ HIV
Cours d’imagerie médicale 20
Thorax
- Exploration du médiastin
- Maladie parenchymateuse diffuse
- Atteinte pleurale
- Detection précoce des métastases
- Aneurysme de l’aorte
Abdomen:
- Exploration des lésions du foie
- Exploration des lésions du pancréas,
- Traumatisme
- Exploration des lésions du retropéritone
- Exploration des masses abdominales
Colonne vertébrale:
- Exploration des fractures
- Exploration des hernies discales
- Infections
- Exploration des tumeurs
A.TYPES DE SCINTIGRAPHIE
ECHOGRAPHIE, ECHOTOMOGRAPHIE ou
SONOGRAPHIE.
Technique relativement nouvelle en imagerie médicale qui
utilise des sons inaudibles de haute fréquence (ultrasons) émis
par une sonde. Ces sons pénètrent le corps du malade et
retournent vers la sonde émettrice après avoir été diffusés par
le parenchyme et réfléchis par l’interface qui a modifié leur
progression entre deux tissus d’impédance différente.
A.ECHOGRAPHIE STANDARD
En échographie standard, l’image représentant les échos
de retour se matérialise par une courbe de déflexion ou par les
points de brillance de différente tonalité ; ces échos de retour
sont vus en pratique selon les modes ci-après :
• Mode A
• Mode B
Cours d’imagerie médicale 24
B.ECHOGRAPHIE DOPPLER
Soit un point d’écoute fixe correspondant au point A et un
bruit quelconque perçu à partir de ce point ; la fréquence de ce
bruit augmente au fur et à mesure que sa source émettrice
s’approche du point d’écoute (par exemple le bruit d’un train qui
s’approche de la gare). Au contraire la fréquence d’un bruit
diminue lorsque sa source émettrice s’éloigne du point d’écoute
A ( par exemple le bruit d’un qui s’éloigne de la gare). Ce
phénomène correspond en pratique à
« l’effet Doppler ».
L’échographie doppler explore les organes mouvants en
occurrence les globules rouges ; dans ce cas la fréquence des
ultrasons de départ est différente de celle des échos ou
ultrasons de retour.
Cette technique permet donc de rapporter cette différence
de fréquence en la rendant perceptible ou audible ; ce qui en
conséquence permet de récolter les informations concernant la
cible qui a induit cette différence de fréquence.
C. ELASTOGRAPHIE ULTRASONORE
L’élastographie est une technique d’imagerie récente,
maintenant reconnue comme une méthode pertinente pour la
Cours d’imagerie médicale 25
D. AVANTAGES DE L’ECHOGRAPHIE
C’est un investissement moins lourd et moins coûteux.
Certains appareils sont portatifs (fig. 3) ; d’autres sont
déplaçables. Le prix d’un examen échographique est
généralement accessible à la majorité de nos populations.
C’est une technique qui n’utilise pas les rayons X d’où
son utilité en obstétrique et en pédiatrie. Les images sont
directement visibles sur l’écran en temps réel ou « In live ».
Les images sont des coupes anatomiques d’organes
comme en scanner ou en IRM. Enfin cette technique a
l’avantage d’étudier le flux sanguin des organes.
Cours d’imagerie médicale 26
ppareil portatif
d’échographie
D. INDICATIONS DE L’ECHOGRAPHIE
Cette technique trouve ses principales indications en
cardiologie, en gynéco-obstétrique. Aussi cette technique est
utilisée dans l’exploration du cerveau du nourrisson, de l’œil,
de la glande thyroïde et des glandes salivaires, des seins, des
organes abdominaux, des vaisseaux et du tissu mou…
• La magnétisation.
Placés à l’intérieur d’un puissant champ magnétique,
tous les petits dipôles magnétiques d’hydrogène s’y
trouvant alignent leurs vecteurs dans le sens ou en
contre sens du champ magnétique prépondérant.
Ce comportement du dipôle magnétique est comparable à
l’aiguille d’une boussole utilisée dans la navigation qui s’aligne
sur le champ magnétique terrestre ; ce phénomène est appelé
la magnétisation.
• La relaxation
A l’arrêt du stimulus RF, les dipôles couchés en
cohérence de phase avec le second champ magnétique vont
Cours d’imagerie médicale 28
Déductions pratiques
Un tissu organique peut produire un hypersignal en T1 et
générer un hyposignal en T2, le parenchyme cérébral par
exemple donne un hypersignal en T1 par rapport au LCR alors
que ce dernier donne un hypersignal en T 2 par rapport au
parenchyme cérébral. On peut donc assister à une inversion de
contraste pour une même structure lorsqu’on passe de la
pondération T1 à la pondération T2.
E.INDICATIONS DE L’IRM
Dans l’exploration des processus dégénératifs,
malformatifs ou tumoraux du système nerveux central et du
canal rachidien. IRM occupe également une place de choix
dans l’exploration des pathologies musculaires et ostéo-
articulaires, dans l’exploration des viscères pleins de
l’abdomen, du poumon, du cœur et des gros vaisseaux.
• Inconvénients :
Appareillage gigantesque et très onéreux entrainant un
prix d’examen très cher. Il existe en effet 2 types d’aimant : le
naturel et le semiconducteur. Le naturel donne un champ
magnétique faible de l’ordre de 0,5 T avec des images de
qualité moindre. Le semiconducteur travaille à l’aide du gaz
hélium (appareil difficile à entretenir), donne un champs
magnétique élevé de l’ordre de 1,5 à 7 T et des images de
qualité irréprochables avec un temps d’acquisition moindre.
• Contre indications :
Le champ magnétique élevé empêche les examens avec
corps étrangers métalliques comme le stimulateur cardiaque,
les prothèses ou clips vasculaires magnétique (en Nickel par
exemple) sont contre indiqués ; à l’exception de l’or qui n’est
pas ferromagnétique.
Le désavantage du PACS :
Craindre désormais le manque de contact physique entre le
clinicien et le radiologue !!!
F. LA TELERADIOLOGIE
La téléradiologie correspond à un transfert d’images
digitalisées d’un centre vers d’autres centres beaucoup plus
expérimentés, pour un complément d’expertise.
Pour accéder à la téléradiologie, les images doivent être
de très bonne qualité afin que ces dernières fournissent le
maximum d’informations diagnostiques ; d’où le grand défi
auquel est désormais confronté le technicien manipulateur des
appareils d’imagerie médicale et le médecin radiologiste.
B. L’ECHOGRAPHIE TRANSFONTANELLAIRE
L’écho permet l’exploration du cerveau du nourrisson à
travers les fontanelles qui demeurent encore ouverts jusqu’à
l’âge de 24 à 30 mois. Elle permet en particulier de déceler les
hémorragies et les infarctus cérébraux chez les prématurés,
ainsi que la mesure de la taille des ventricules.
C. LE SCANNER
Cours d’imagerie médicale 37
• L’accroissement de densité
La densité focale peut être augmentée, par rapport au
tissu cérébral avant même l’usage d’un quelconque produit de
contraste, il s’agit dans ce cas d’une lésion spontanément
hyperdense.
Ce type de lésion se voit dans l’hémorragie cérébrale,
dans certaines tumeurs, dans les granulomes infectieux ou
parasitaires, dans des calcifications, dans des corps étrangers
métalliques. Beaucoup de ces lésions méritent en particulier la
réalisation des coupes avant et après l’injection du produit de
contraste.
Cours d’imagerie médicale 39
A. MOYENS D’INVESTIGATIONS
• Les radiographies du crâne
Les radiographies du crâne sont de moins en moins
demandées actuellement puisqu’elles n’apportent presque pas
d’informations concernant l’encéphale, toutefois cette technique
peut démonter la présence d’une fracture du crâne si elle
existe.
• Le scanner cranioencephalique
Cours d’imagerie médicale 41
B. LES FRACTURES DE LA
VOUTE CRANIENNE.
Une fracture du crâne
peut consister soit à un trait
de fracture simple ou soit à
une embarrure (Fig. 6)
a) HSD Aigue
Lésion hyperdense, biconvexe en forme de croissant de
lune, accolée à la paroi osseuse, ne traversant pas les sutures
et ayant un effet de masse sur la ligne médiane.
Cours d’imagerie médicale 42
b) HSD Chronique
C’est une lésion iso ou hypodense avec effet de masse et
dont le bord interne rehausse de densité après IV de PC. c)
HED Aigu
De forme biconcave, hyperdense avec parfois niveau
associé à un effacement des sillons avec compression des
ventricules et déviation de la ligne médiane d) HED Chronique
Les HED chroniques se présentent sous forme de lésions
iso ou hypodenses, marginale, de forme biconcave et mieux
vue après injection IV du produit de contraste.
B. LES HYPERDENSITES
Les lésions hyperdenses sont communément dues aux contusions
hémorragiques et les hématomes intracérébraux.
C.L’EFFECT DE MASSE
Il se manifeste par la compression sur les ventricules et la
déviation de la ligne médiane. Cette dernière se voit par le
déplacement du septum pellucidum et se calcule en millimètres
comme défini par l’Association Américaine des
Neurochirurgiens.
(cortical).
G.IMAGERIE DE L’HYDROCEPHALIE
L’hydrocéphalie survient à la suite d’une malformation
congénitale (Dandy Walker syndrome, ..), d’une méningo-
encéphalite à l’origine d’une obstruction de l’aqueduc de
Sylvius ou des trous de Magendie et Luschka ou encore à
cause d’une tumeur qui comprime les canaux d’évacuation du
LCR. L’hydrocéphale se manifeste au scanner par un
élargissement des ventricules (ventriculomégalie) avec
effacement des sillons (fig. 11.)
Les types d’hydrocéphalie
Il existe deux types d’hydrocéphalies
Cours d’imagerie médicale 50
La recherche d’hernie
discale est généralement
la cause qui amène le
malade en service
d’imagerie médicale pour
la mise au point des
troubles neurologiques
des membres et des extrémités.
Fig.12 : myélographie basse mettant en évidence la présence
d’une compression du canal médullaire sur hernie discale
postérieure L4L5.
L’hernie discale peut occasionner des troubles neurologiques
soit par compression directe de la moelle, soit par compression
du trou de conjugaison par où passe le fourreau nerveux
rachidien. Le diagnostic d’hernie discale est accessible à la
myélographie (Fig. 12), au scanner simple (fig.12bis), au
myélo-scan ou mieux encore à l’IRM.
3.2. IMAGERIE DE LA
MANDIBULE
4.1.1. LA MAMMOGRAPHIE
La mammographie est la technique de choix dans
l’exploration des seins en imagerie médicale. Elle utilise un
appareil de radiologie
Cours d’imagerie médicale 57
A.REALISATION DE LA MAMMOGRAPHIE
Les radiographies des seins sont pratiquées avec compression
des seins selon 2 incidences principales:
• En incidence oblique médiolatérale
• En incidence craniocaudale
4.1.2. ECHOGRAPHIE
DES SEINS
Les principales
indications de
l’échographie des seins
sont :
• L’exploration
des masses
C chez les
femmes de
moins de 28
ans
• Différenciation entre masse solide et kystique.
Réalisation des biopsies écho guidées.
4.1.3. GALACTOGRAPHIE
Elle consiste à la réalisation des clichés après injection du
produit de contraste dans un canal galactophore. Cette
méthode permet l’exploration des carcinomes des canaux
galactophores et la recherche des lésions profondes.
4.1.4. CT et IRM
Bien que beaucoup plus élaborées et de plus en plus
expérimentées, ces techniques nouvelles ne sont pas encore
arrivées à détrôner la mammographie.
Cours d’imagerie médicale 60
LA GYNECOMASTIE
Elle survient à l’adolescence ou chez les hommes âgés de plus
de 50ans ; elle est souvent asymétrique. Cette pathologie
correspond histologiquement à une prolifération des cellules
épithéliales et du stroma cellulaire, associée à un œdème
tissulaire. La gynécomastie peut également être due à une
fibrose surtout chez les sujets âgés.
• La symétrie du cliché,
• La dose,
• Le temps respiratoire du cliché.
Le thorax est classiquement réalisé en incidence
postéroantérieure (PA) et de préférence en position débout.
Cette incidence fait mieux voir les fenêtres apicales et les
omoplates sont bien dégagées des champs pulmonaires.
Toutefois lorsque le malade ne peut pas se tenir débout, on se
contente des clichés pris au lit du malade en incidence
antéropostérieure (AP).
Ensuite le cliché doit être fait de façon symétrique. Sur le cliché, la
symétrie s’appréciera par l’équidistance des bords internes des 2
clavicules par rapport à la ligne médiane virtuelle passant par les
apophyses épineuses
La dose à laquelle le cliché a été réalisé (à basse tension ou à
haute tension) est également appréciée. En basse tension, par
la visibilité des 3 à 4 premières vertèbres dorsales à travers
desquelles on voit la trachée. Ou encore en haute tension, par
la visibilité de l’hémicoupole diaphragmatique gauche à travers
l’ombre cardiaque et la présence des vaisseaux derrière l’ombre
cardiaque et hépatique.
On jugera aussi le temps respiratoire auquel le cliché a été pris.
De façon conventionnelle, le cliché du thorax est fait en
inspiration profonde et en apnée. Ceci permet de visualiser le
maximum des poumons. On dénombrera 6 à 7 arcs antérieurs
au dessus de l’hémicoupole diaphragmatique droite, ou on
pourra compter 9 à 10 arcs postérieurs.
Parfois, le cliché peut être réalisé malheureusement en expiration,
le nombre d’arc sera moindre. Il est à noter que le cliché peut être
fait volontairement en expiration. Ceci permettra de détecter des
faibles quantités de pneumothorax.
Cours d’imagerie médicale 64
La position debout se
manifestera à coup sûr
lorsqu’on voit le niveau
hydroaérique de la poche à air gastrique (Fig. 19). Le manque
de visibilité n’exclue pas la prise du cliché en position debout.
En débout, il y a une distribution vasculaire normale, le
médiastin n’est pas élargi et le liquide pleural est mieux vu.
ANATOMIE RADIOLOGIQUE
Les poumons constituent les 2 plages noires du thorax (on
parle de la transparence pulmonaire) car ils contiennent de
l’air dans les alvéoles qui ont laissé passé les Rx. Cette
transparence pulmonaire égale à gauche comme à droite, est
traversée par des lignes blanches en division dichotomique,
s’amincissant à partir du hile pour ne plus être visibles en
périphérie et qui constituent la trame vasculaire (Fig 20). Au
niveau du hile, on a des opacités arrondies. Ces opacités ne
sont pas des nodules mais des vaisseaux vus en fuite. A côté
de cette image arrondie se trouve également une autre zone
arrondie mais transparente. Ces 2 images réalisent « l’image
en lunette borgne ». Le cœur et le médiastin sont en blanc (Fig
Cours d’imagerie médicale 65
Fig. 20 Poumon vu en
agrandissement : Notons ici
que le poumon n’est pas
constitué que des alvéolaires
contenants de l’air ; on peut
donc reconnaître sur la plage
pulmonaire ci contre la
présente de la trame
bronchovasculaire sous forme
d’une arborisation opaque qui
diminue de calibre au fur et à
mesure qu’on s’éloigne du hile.
Notons également que dans le
1/3 externe de cette plage
pulmonaire, la trame
pulmonaire cesse d’être vue.
• Le syndrome mixte
• Le syndrome nodulaire
• Le syndrome pleural
• Le syndrome médiastinal
• Le syndrome bronchique Le syndrome vasculaire Le
syndrome pariétal.
B.SIGNES RADIOLOGIQUES
Le syndrome alvéolaire se manifeste radiologiquement par les
signes suivants :
• Opacité homogène systématisée, intéressant un lobe
ou un segment de lobe
• Opacité de forme triangulaire, à base périphérique et à
sommet hilaire.
• Présence d’un bronchogramme aérien négatif visible
en surimpression sur l’opacité.
• Cette opacité présente une évolution rapide avec le
temps.
5.4.2
LE SYNDROME
INTERSTITIEL
A. DEFINITION
Correspond à une atteinte de l’interstitium constitué des
bronches, des vaisseaux sanguins et des vaisseaux
lymphatiques.
L’atteinte de l’interstitium peut-être d’origine infectieuse
spécifique (par exemple la tuberculose pulmonaire ou le
pneumocystis carinii), cardiaque, tumorales (lymphangite
carcinomateuse), professionnelle
(par exemple la pneumoconiose)…
C. DEFINITION ET
CLASSIFICATION DES
NODULES
Les nodules sont des opacités
rondes classées en fonction
de leur taille et de leur
distribution topographique :
• Les miliaires
classiques :
opacités nodulaires
à grains très fins
(grains de sable), à
la limite de la visibilité, toujours distribuées de manière
homogène.
Fig.25 : Image
typique d’un
épanchement pleural
liquidien dans la
grande cavité
pleurale limité en
dedans par la ligne
DAMOISEAU
hes blanches)
Cours d’imagerie médicale 74
•Dans certains
cas,
l’épanchement
pleural peut
devenir tellement
abondant jusqu’à
occasionner
l’opacification
totale de
l’hémithorax
concerné (Fig.
26) et entraîner
un refoulement
des organes du médiastin du côté sain.
Fig.26 :
Epanchement
pleural droit très abondant
occasionnant
l’opacification totale de l’hémithorax concerné avec refoulement
de la trachée, du
médiastin et du
cœur à gauche.
B. LE PNEUMOTHORAX
Etiopathogénie et aspect radiologique
Cours d’imagerie médicale 75
Fig.27 : Pneumothorax
développé au cours d’une
pneumopathie interstitielle
avec coalescence des nodules
à gauche.
On peut noter en particulier la
présence d’une plage
avasculaire décollant le
contour latéral du lobe
supérieur (flèches blanches).
C. L’HYDRO PNEUMOTHORAX
L’épanchement pleural peut-être mixte, constitué d’un liquide
surplombé par le gaz ; ce qui occasionne la formation d’un «
niveau liquide horizontal ».
5.4.5. L’ELARGISSEMENT
DU HILE Le hile peut être élargi par les causes
ci-après :
• Une surcharge ou dilatation des vaisseaux hilaires
• Un élargissement des ganglions communément appelé
« adénopathies » souvent vu dans la TBC, la
sarcoïdose, le lymphome)
• Une tumeur comme « oak cells».
5.5.1. LA PNEUMONIE
La pneumonie correspond à une inflammation pulmonaire non
excavé ; il s’agit d’une atteinte franche du parenchyme
pulmonaire strictement limitée à un segment, à un lobe (voir
Fig. 21 et 22) ou à plusieurs lobes à la fois.
A.ETIOLOGIE D’UNE PNEUMONIE
• Bactérienne (pneumocoque pneumoniae, streptocoque,
staphylocoque, pseudomonas aerosinosa, klebsiella,
nocardia, chlamydia, neisseria meningitis, haemophylus
influenza ou anarobies , mycoplasma pneumoniae, bacille
de Kock…) ;
• Virale (Influenza, Varicella herpes
zoster, Rubéole,
CMV,Coxsackie, parainfluenza, adenovirus…)
• Rarement l’étiologie est mycosique ou parasitaire
B.PHYSIOPATHOLOGIE DE LA PNEUMONIE
Cours d’imagerie médicale 78
5.5.2. LA BRONCHOPNEUMONIE
A. ETIOPATHOGENIE DE LA BRONCHOPNEUMONIE
C’est une infection qui Intéresse initialement les bronches et les
alvéoles qui les entourent. La dissémination bronchique
entraîne des multiples foyers peri-bronchique appelés «
pneumonie en foyer » Les Staphylocoques et les grams
négatifs sont les germes les plus incriminés en cas de
bronchopneumonie.
5.5.6. LA SARCOIDOSE
La sarcoïdose appelée aussi maladie de Besnier- Boeck-
Schaumann ou lymphogranulomatose est une maladie
inflammatoire non contagieuse qui semble être provoquée par
une réaction de l’organisme cherchant à se défendre contre un
agent agresseur (antigène) qui, jusqu’à maintenant, demeure
inconnu. En radiologique, on distingue quatre stades :
• stade 1 : adénopathies médiastinales bilatérales et
symétriques ;
• stade 2 : adénopathies médiastinales et
infiltrat/micronodules
interstitiels ; infiltrat/micronodules interstitiels ;
• stade 3 : infiltrat/micronodules interstitiels sans
adénopathies médiastinales ;
Cours d’imagerie médicale 84
• stade 4 : fibrose.
Le scanner est indiqué pour surveiller les formes sévères et
diagnostiquer des lésions de fibrose. Cet examen permet
d’évaluer plus précisément l’état des poumons et de
visualiser des lésions invisibles en radiographie standard.
Le diagnostic différentiel est à faire avec la tuberculose
pulmonaire et les lymphomes
5.5.7. L’EMBOLIE PULMONAIRE
C’est la migration dans l'arbre artériel pulmonaire d'un embole
responsable d'une oblitération brusque, totale ou partielle, du
tronc, d'une ou de plusieurs branches de l'artère pulmonaire.
L’embole provient des maladies thromboemboliques des
membres, du cœur ou des affections se compliquant des
thromboses veineuses.
L’expression radiologique peut se voir comme :
1. un cliché thoracique normal: il n'élimine pas la maladie,
2. Une distension de l’artère pulmonaire et/ou des cavités
droites,
3. Une hyperclarté côté embolisé hautement
spécifique signant une oligohemie. C’est le
signe de WESTERMARK.
4. Une surélévation d‘une coupole diaphragmatique du côté
embolisé,
5. des atélectasies en bande, opacités linéaires
susdiaphragmatiques hilifuges,
6. un aspect d'opacité infarctus, rarement triangulaires à
sommet hilaire ou opacités arrondies semi-circulaires à
base pleurale ou diaphragmatique : signe de HAMPTON,
7. un épanchement pleural réactionnel.
b) L’infarctus du myocarde
L’infarctus du myocarde est occasionné par une oblitération
complète d’un des vaisseaux nourriciers du cœur, à l’origine
d’une mortification du muscle du cœur.
L’infarctus du myocarde correspond donc à une nécrose du
muscle cardiaque d’origine ischémique, ce qui finit par une
fibrose du tissu cardiaque mortifié.
L’imagerie est marquée par les signes d’akinésie pariétale ou
septale, par des hypokinésies ou par des mouvements
paradoxaux à l’échographie du cœur.
a) La péricardite séreuse
La péricardite séreuse est due à une effusion du liquide qui
s’interpose entre le péricarde et l’épicarde ; cette présence du
liquide peut être d’origine tumorale, infectieuse, inflammatoire,
métabolique, traumatique ou vasculaire.
Sous les tropiques en particulier, les péricardites sont
généralement d’origine tuberculeuse.
La clinique de la maladie est principalement dominée par les
signes de tamponnade cardiaque lorsque la quantité du liquide
augmente inconsidérément.
Le diagnostic de l’épanchement péricardite même de fiable
quantité est facilement accessible à l’échographie du cœur
Cependant un minimum d’au moins 250cc de collection liquidienne
est nécessaire pour que l’épanchement liquidien du péricarde soit
radiologiquement visible sur un cliché de Thorax de face.
L’image
radiologique d’une
péricardite
séreuse sur un
cliché de thorax
de face
correspond à une
silhouette
cardiaque élargie
symétriquement et
disposant d’un collet très court. Cette forme particulière de la
silhouette cardiaque est appelée « Cœur en calebasse »
(Fig.34).
b) La péricardite constrictive
La péricardite constrictive est communément secondaire à une
péricardite séreuse.
L’image radiologique est marquée par la présence des
calcifications en « coque d’œuf » autours de la silhouette
cardiaque, visibles sur cliché du thorax de face et de profil ;
alors que le volume cardiaque paraît plutôt réduit.
6.3.2. LA THROMBOLYSE
La thrombolyse c’est le procédé inverse à l’embolisation qui
consiste à dissoudre le thrombus se trouvant dans un vaisseau
de manière à rétablir sa perméabilité. On procède en pratique à
l’injection intraveineuse des agents qui provoquent la lyse du
thrombus (streptokinase, urokinase), sans occasionner des
effets indésirables dans l’organisme en général.
6.3.3. L’ANGIOPLASTIE
Cette méthode interventionnelle procédée par la pause dans le
vaisseau malade d’un ballon gonflable ou d’un « stent »
métallique, dans le but de dilater sa lumière et assurer à
nouveau sa perméabilité. Cette méthode porte le nom «
d’Angioplastie Transluminale
Cours d’imagerie médicale 97
Percutanée ou PTA »
Fig. 36 : Radiographie
de l’abdomen à blanc
montrant les coupoles
diaphragmatiques et la
symphyse pubienne.
Cours d’imagerie médicale 99
Fig. 37 : Radiographie de
l’AAB en position debout
niveaux hydroaériques étagés.
7.3.5. L’ACHALASIE
Encore appelée « cardiospasme », correspond à une
dégénérescence du plexus nerveux au niveau du cardia, à
l’origine d’une dilatation de l’œsophage (mégaoesophage),
causée par un manque de relâchement du cardia.
L’image radiologique est marquée par la présence des niveaux
hydroaériques se projetant sur le médiastin sur cliché du thorax
en debout. L’œsophage baryte confirme ainsi le diagnostic
cardiospasme en apportant la preuve d’une dilatation
œsophagienne dépourvu de péristaltisme qui se vide très
Cours d’imagerie médicale 102
7.4.1. LA GASTRITE
C’est l’inflammation de la muqueuse gastrique due par
l’ingestion des agents agressifs comme l’alcool, le tabac, les
AINS. L’Helicobacter pyroli est le principal agent incriminé dans
cette pathologie.
Les lésions sont superficielles au niveau de la muqueuse et la
radiologie est dans ce cas peu contributive par rapport à
l’endoscopie.
Ulcère de
petite
la
courbure
D. L’APPENDICITE AIGUE
C’est l’inflammation de l’appendice accompagnée dans la plupart
des cas d’une obstruction de la lumière du viscère.
Il est à noter qu’environ 65% des cas les appendices sont de
topographie rétrocaecale ; ce qui rend parfois difficile le
diagnostic échographique de l’appendicite.
Le diagnostic de l’appendicite est d’abord clinique.
L’échographie est certes d’un apport appréciable dans la mise
au point de l’appendice, cependant ce diagnostic n’est possible
que si l’appendice est accessible à l’échographie.
Le diagnostic échographique de l’appendicite repose sur les
critères suivants :
E. LE CANCER DU COLON
C’est un cancer relativement fréquent retrouvé au niveau du
rectum (35% des cas) et au niveau du sigmoïde (25% des cas).
Cours d’imagerie médicale 107
b) Le pancréas
Le pancréas est étudié à l’échographie. Parfois, il est mieux
exploré au scanner puisque l’air contenu dans les viscères
creux voisins gêne assez souvent l’exploration de cette glande
par l’échographie. Les pancréatites aigues, les pseudokystes
et les tumeurs sont bien vus aux ulrasons.
c) La rate
L’exploration de rate est assez facile à l’échographie, on peut
facilement prendre ses dimensions et faire le diagnostic de
splénomégalie, d’abcès splénique ou de déceler par exemple
l’existence d’une « rate en passoire » qu’on rencontre
communément en cas de tuberculose digestive.
LA REACTION PERIOSTEE
La réaction périostée correspond à un soulèvement du périoste
quelque soit la cause, occasionnée par une interposition d’un
tissu cellulaire ou liquidien entre l’os proprement dit et son
enveloppe fibreuse appelée périoste.
Cette réaction se manifeste radiologiquement sous forme d’une
fine opacité linéaire apposée sur le contour externe de l’os. Elle
peut avoir aussi une forme simple, une forme lamellaire en
bulle d’oignon, spiculée et perpendiculaire à l’os
• La réaction périostée se voit communément dans
l’ostéomyélite ou en cas de fracture en période de
consolidation ; rarement en cas d’affection bénigne ou en
cas de sarcome.
• Cette réaction peut-être très violente et stratifiée « en
forme de bulbe d’oignon », formée de plusieurs couches
superposées est visible dans le sarcome d’EWING.
• La réaction périostée peut-être violente et chronique, au
point d’engainer la totalité de l’os concerné qui devient
ainsi prisonnier de l’os néoformé ; on parle dans ce cas de
« séquestration de l’os dans l’os » ou de « syndrome de
cercueil », communément rencontré dans l’ostéomyélite
chronique développée sur terrain drépanocytaire.
Cours d’imagerie médicale 112
A. L’INTERLIGNE ARTICULAIRE
L’interligne articulaire est pincée au cours d’un processus
infectieux ou inflammatoire intéressant l’articulation et se voit
mieux lorsque cette articulation est soumise à une contrainte
(notamment à charge lorsque le cliché est réalisé en debout).
L’interligne articulaire est élargie en cas de présence du
liquide et s’amincie en cas de destruction du cartilage
articulaire. La confirmation de ces lésions nécessitent parfois
des cliches comparatifs (côté malade contre le côté opposé)
Dans certains cas, l’articulation peut-être totalement
détruite, ce qui dans des nombreux cas aboutit à une soudure
des épiphyses articulaires appelée « l’arthrodèse ».
Notons en particulier que l’ostéo-arthrite tuberculeuse
évolue classiquement vers l’arthrodèse.
Fig. 43 : Clichés de
l’articulation de la cheville de face et de profil
Cours d’imagerie médicale 114
8.3.3. L’ARTHROGRAPHIE
L’arthrographie se fait moyennant l’injection intra articulaire du
produit de contraste, cet examen trouve son indication dans
l’étude des lésions ligamentaires, méniscales et tendineuses,
cartilagineuses. L’arthrographie est communément pratiquée
dans les pathologies de l’épaule et du genou.
8.4.2. LE TRAUMATISME
Les fractures peuvent avoir lieu au niveau de la face, de la
colonne vertébrale, des extrémités supérieures, du pelvis et des
extrémités inférieures. Leur réparation passe par 3 étapes :
• La phase inflammatoire, faite du caillot sanguin et d’une
réaction inflammatoire
• La phase réparatrice avec le remplacement du caillot par
du tissu granuleux, formation du cal et du périoste
immatures,
• La phase de remodelage avec la présence du cal calcifié
et compact.
8.4.4. LE SARCOME
D’EWING
a) Profil clinique
Maladie difficile à
classifier qui atteint
préférentiellement les
sujets de 4 à 25 ans. La
lésion siège
préférentiellement au
niveau des médullaires
diaphysaire et métaphysaire. Le tableau clinique est similaire à
celle d’une ostéomyélite classique avec tuméfaction, douleur,
rougeur et impotence fonctionnelle. Ce tableau clinique cède
facilement à l’aspirine.
b) Profil radiologique
L’image radiologique du sarcome d’EWING est caractérisée par :
• La présence d’une image lacunaire d’environ 5cm, sans
sclérose périphérique.
• Présence d’une violente réaction périostée, stratifiée en
plusieurs couches concentriques, appelée « image en
bulbe d’oignon ».
• Absence des calcifications dans le tissu mou environnant.
occasionnant une
soufflure de l’os avec
destruction de son
cortex.
A.LE SARCOME
OSTEOGENIQUE
Atteint le jeune de 10 à
Masse 25 ans et évolue à bas
bruit. Cette maladie est
rarement diagnostiquée
précocement autrement dit lorsque la lésion est encore de
petite taille.
Son image en très variable, toutefois l’ostéosarcome comporte
absolument les détails radiologiques suivants :
• Rupture du cortex osseux
• Envahissement du tissu mou donnant l’image en « feu de
paille »
• Présence d’une importante réaction périostée, spiculaire ou
lamellaire.
B.LE CHONDROSARCOME
C’est un cancer d’un adulte de 40 à 60 ans, de taille
généralement supérieure à 50mm, siégeant souvent au niveau
des métaphyses des os longs.
Cours d’imagerie médicale 123
8.5.6. LA GOUTTE
C’est une pathologie métabolique occasionnée par un dépôt
des cristaux d’urates de sodium au niveau des cortex sous-
articulaires et dans le tissu mou péri-articulaire.
La crise d’attaque de la goutte survient surtout chez l’homme et
intéresse préférentiellement l’articulation métatarso-
phalangienne du gros orteil.
Ces dépôts des cristaux donnent radiologiquement :
• Présence d’érosions marginales sur les contours
sclérosés,
• Présence des géodes sous corticaux,
• Présence des «tophus goutteux» dans le tissu mou (fines
calcifications de faible tonalité)
Ces signes radiologiques de la goutte sont malheureusement
tardifs, et peuvent prendre 4 à 6 ans ; autrement dit l’absence
de ces signes ne signifie pas forcement que le sujet est
Cours d’imagerie médicale 131
Fig. 53 : Ostéonécrose de la
tête fémorale gauche au stade
IV ; il existe certes une
recalcification des fragments
osseux de la tête fémorale,
toutefois l’épiphyse proximale
de ce fémur a désormais
irrémédiablement perdue sa
forme ovoïde normale.
EPANCHEMENT INTRA-ARTICULAIRE
La présence d’une éffusion intra-articulaire peut-être difficile à
voir en radiologie. Elle est de diagnostic aisé en échographie.
Le diagnostic radiologique est facile au niveau du coude où le
déplacement de la graisse devant ou derrière la portion
osseuse humérale dans la fracture supracondylienne reste un
signe non équivoque de la présence de l’hématome. La
mesure de la distance entre la graisse suprapatellaire et la
graisse devant le fémur dépassant 10 mm signe la présence
de l’éffusion.
L’ECHOGRAPHIE MUSCULOSQUELETTALE
L’échographie est en train d’avoir sa place dans l’exploration
des muscles, des ménisques, des ligaments. L’utilisation de la
sonde linéaire de haute fréquence a beaucoup contribué dans
la détection des pathologies non visibles à la radiographie
simple. L’échographie est un examen complémentaire
important à la radiographie surtout dans la médecine sportive et
l’exploration de l’épaule.
Cours d’imagerie médicale 134
9.2.1. GENERALITES
A. DEFINITION
L’UIV est un examen radiologique qui étude la forme et le
fonctionnement des reins et des voies excrétrices après injection
I.V.
d’un produit de contraste excrété préférentiellement par les reins.
B. LES DIFFERENTS PRODUITS DE CONTRASTE UTILISEES
Les produits de contraste utilisés en UIV contiennent de l’iode ; ils
sont catégorisés en 2 grands groupes :
• Les tri-iodés hydrosolubles ioniques (Urographin,
Télébrix®)
• Les tri-iodés hydrosolubles non ioniques (Omnipaque®)
C. CONTRE-INDICATIONS DE L’UIV
Cours d’imagerie médicale 135
* Précautions
Avant de réaliser l’examen, on doit absolument connaître
le taux d’urée et de la créatinine, parce que l’injection du
produit de contraste iodé est contre-indiquée au-delà d’un taux
d’urée supérieur à 80mg par ml, parce que les reins ne vont
pas éliminer ce produit et surtout à cause du risque
d’aggravation de l’insuffisance rénale que le produit peut
occasionner.
Par ailleurs à propos des antécédents d’allergie au produit de
contraste iodé, en cas d’allergie connue à l’iode, mieux vaut
ne point chercher à tirer la queue d’un vieux lion qui dort pour
voir s’il va mordre…, autrement dit même si on dispose des
grandes quantités de corticoïdes à porté de la main, il faut
jamais oser injecter le produit de contraste iodé à un patient
dont le passé d’allergie vis-à vis de l’iode est d’avance connu.
D. TECHNIQUE DE L’EXAMEN
Ensuite, on procède à
l’injection intraveineuse du
produit de contraste.
Immédiatement après la fin de
l’injection, une série des clichés
seront réalisée respectivement à
1, 2, 5, 10 et 20 minutes
(Fig. 55). L’examen se termine généralement par les clichés
mictionnels pour l’étude des voies urinaires basses et par un
cliché post-mictionnel qui permet d’apprécier la quantité du
résidu post mictionnel de la vessie.
B. EXPLORATION ECHOGRAPHIQUE DE
L’HYDRONEPHROSE
L’hydronéphrose est également accessible à l’échographie et
permet en particulier d’éclairer d’avantage les circonstances
d’apparition de l’hydronéphrose (causes) et de mesurer
l’épaisseur du cortex rénal avec précision.
La catégorisation de l’hydronéphrose par l’échographie se fait de
la manière suivante :
• Hydronéphrose de type I : Discrète dilatation des
cavités intéressant seulement le sinus ; ce stade est
d’ailleurs difficilement décelable à l’échographie.
• Hydronéphrose de type II : Dilatation modérée des
cavités pyélo-calicielles pendant que l’épaisseur du
cortex rénal demeure encore conservé.
• Hydronéphrose de type III : Dilatation franches des
cavités pyélo-calicielles avec amincissement du cortex
rénal.
Cours d’imagerie médicale 140
B. LE CANCER DE LA PROSTATE
Cours d’imagerie médicale 142
B. ANATOMIE ECHOGRAPHIQUE
Le testicule se présente échographiquement comme une
structure solide ovoïde, d’échostructure strictement homogène,
comportant des échos de réflexion moyenne.
L’épididyme est de situation postéro latérale émergeant du hile
testiculaire, elle mesure 1cm au niveau de la tête, 0,3 à 0,5cm
au niveau du corps et 0,5 à 1cm au niveau de la queue.
La tête de l’épididyme est moins échogène que le tissu testiculaire
normal.
A l’état normal, on peut retrouver une mince lame d’hydrocèle
entourant le testicule.
Le scrotum est composé de plusieurs enveloppes, il s’agit du
dedans en dehors de par :
• La tunique fibreuse profonde
• Le muscle crémaster
• La tunique fibreuse superficielle
Cours d’imagerie médicale 144
A.LES SEMINOMES
B.LES TERATOMES
Cours d’imagerie médicale 145
B. L’HYSTERO-SALPINGOGRAPHIE
C’est l’examen radiologique destiné à l’étude de la cavité
utérine et de la
perméabilité des
trompes, grâce à
l’injection intra-
utérine du produit de
contraste à partir du
col (Fig.60).
Indications : surtout en
cas de stérilité,
synéchies.
C. L’HYSTEROSONOGRAPHIE (HSSG)
C’est l’examen échographique génital permettant de visualiser
la cavité utérine et d’apprécier la perméabilité des trompes. Cet
examen se fait pratiquement de la même manière que l’HSG ;
sauf qu’on procède ici à l’injection du sérum physiologique ou
de l’eau distillé, en lieu et place du produit de contraste iodé.
Dans ce cas, l’examen échographique est réalisé
simultanément au moment où s’effectue la réplétion hydrique
de la cavité utérine. Ce procédé qui n’utilise pas des rayons X
est très performant dans la détection des petits polypes et
myomes endocavitaires.
A. L’UTERUS
L’échographie est l’examen de première intention fréquemment
demandé en pathologie utérine.
Pour mieux réaliser l’échographie, il faut obligatoirement
connaître l’anatomie, la physiologie, la pathologie
gynécologique et s’enquérir de la DDR. Une échographie bien
réalisée doit pouvoir apporter des précisions concernant :
• Les malformations utérines
• Le bilan des myomes, synéchies, polypes
• La recherche des DIU
• L’étude de l’endomètre et des maladies dysplasiques…
B. LES TROMPES
Les troupes ne sont pas visibles à l’échographie sauf
lorsqu’elles sont dilatées par exemple en cas d’hydrosalpinx ;
autrement dit l’échographie est faiblement performante dans le
bilan des trompes. C’est plutôt l’HSG qui apporte le maximum
d’informations en rapport avec la perméabilité tubaire.
C. LES OVAIRES
L’échographie permet l’exploration satisfaisante des ovaires
surtout par abord endo-vaginale ; cet examen parvient
généralement à fournir des précisions sur les pathologies de
l’ovaire ci-après :
b) Le chorion
L’épaisseur du halo chorionique de la grossesse mesure
normalement 5mm ou plus lorsque le sac gestationnel est viable.
Cours d’imagerie médicale 154
e) La datation de la grossesse au
1è trimestre
La datation de la grossesse se fait à
ce stade se fait partant des critères
suivants :
11.4. LA RADIOPELVIMETRIE
A.TECHNIQUES D’EXAMEN
La radiopelvimétrie conventionnelle permet de mesurer tous
les diamètres du bassin obstétrical. Ce procédé est
abandonné en occident à cause du risque d’irradiation pour le
fœtus et la mère ; à signaler toutefois que cette technique
demeure encore largement utilisée chez nous. Le pelvi-
scanner et le pelvi-IRM sont des nouvelles techniques qui
délivrent peu ou pas d’irradiations au fœtus et la mère ; elles
sont par conséquent les seules utilisées en occident.
Malheureusement les coûts de ces techniques nouvelles ne
sont pas à la porté des nos populations Africaines.
B.INDICATIONS DE RADIOPELVIMETRIE
Cours d’imagerie médicale 164
Le squelette du
drépanocytaire
L’os du drépanocytaire a
également ses particularités
radiologiques concernant
notamment sa morphologie et sa
structure intime.
Ces particularités radiologiques
sont :
- Médullaire très large (à
cause d’une intense activité
hématopoïétique) avec mince corticale,
- Présence des stries opaques endo-médullaires
correspondants aux lésions d’infarctus osseux.
- Fragilité de l’os vis-à-vis de certains germes
(l’ostéomyélite à salmonelle)
- Tendance prononcée vers la nécrose aseptique
(surtout au niveau de la hanche).
Le cavum ou RX
rhinopharynx est également
demandé en pédiatrie à la
recherche des végétations
adénoïdes.
Fig. 67 : Radiographie du
cavum d’un enfant de 18
mois ; l’air se trouvant dans
le rhinopharynx se
présente sous forme d’une bande noire (radio transparente),
qui se trouve comprimée sur ce cliché par un tissu mou du
rhinopharynx
épaissit ; traduisant ainsi la présence d’une hypertrophie des
végétations adénoïdes du rhinopharynx (flèche noire).
00000000000000000000000000000000000000000
CONVENTIONNELLE
--------------------------------------------------------------- 31 D. LE
PRODUIT DE CONTRASTE UTILISÉ EN IRM.
------------------------------- 33
E. PICTURE ARCHIVING AND COMMUNICATION
SYSTEM (PACS.) ---------- 34
CHAPITRE II. IMAGERIE NEUROLOGIQUE, TETE ET COU
----------------------------- 35 2.1. APPROCHE PRATIQUE DE
LA NEUROIMAGERIE ------------------------------------------ 35
2.1.1. PROBLEME DE CEPHALEES
------------------------------------------------ 35
2.1.2. LES MOYENS D’EXPLORATIONS DES
CEPHALEES ---------------------- 35
A. LES RADIOGRAPHIES DU CRANE
---------------------------------------------- 36
B. L’ECHOGRAPHIE TRANSFONTANELLAIRE
------------------------------------ 36
C. LE SCANNER
-------------------------------------------------------------------- 36
D. LECTURE D’UN SCANNER CEREBRAL
----------------------------------------- 37 2.2. IMAGERIE DE
QUELQUE PATHOLOGIE CRANIO-ENCEPHALIQUE
------------------ 40
2.2.1. IMAGERIE DU TRAUMATISME
CRANIOENCEPHALIQUE ------------------ 40
A. MOYENS D’INVESTIGATIONS
--------------------------------------------------- 40 B. LES
FRACTURES DE LA VOUTE CRANIENNE.
--------------------------------- 40
C. LESIONS HEMORRAGIQUES DES MENINGES
--------------------------------- 41
2.2.2. IMAGERIE DE QUELQUES ENTITES
PATHOLOGIQUES DU CERVEAU-- 42
A. LES AVC ISCHEMIQUES
-------------------------------------------------------- 43 B. LES
Cours d’imagerie médicale 177
ACCIDENTS HEMORRAGIQUES
------------------------------------------- 45 C. IMAGERIE DES
TUMEURS CEREBRALES PRIMITIVES
------------------------ 47 D. LES TUMEURS SECONDAIRES
OU METASTASIQUES ------------------------ 48
E. LES PROCESSUS EXPENSIFS D’ORIGINE
INFECTIEUSE --------------------- 48
F. LES PATHOLOGIES DEGENERATIVES DE
L’ENCEPHALE -------------------- 49
G. IMAGERIE DE L’HYDROCEPHALIE
--------------------------------------------- 50
2.3. L’IMAGERIE DU RACHIS
------------------------------------------------------------------------------
50
2.3.1. QUELQUES ENTITES CONGENITALES
------------------------------------- 51
A. LE SPINA BIFIDA
----------------------------------------------------------------- 51
B. LE CANAL RACHIDIEN ETROIT CONGENITAL
--------------------------------- 52
C. LES HEMI VERTEBRES
---------------------------------------------------------- 52
2.3.1. QUELQUES PATHOLOGIES DU RACHIS
NEUROLOGIQUE ---------------- 52
CHAPITRE III. IMAGERIE DES OS DE LA FACE, DE L’OS
TEMPORAL, DES YEUX
ET DE LA THYROIDE
---------------------------------------------------------------------------- 54
A. DEFINITION
---------------------------------------------------------------------- 71
B. DIFFERENTS STADES DE ATTEINTE DE
L’INTERSTITIUM -------------------- 71
C. DEFINITION ET CLASSIFICATION DES NODULES
----------------------------- 72
D. CORRELATION ENTRE L’ETIOLOGIE ET LA TAILLE
DES NODULES --------- 73
5.4.3. LE SYNDROME PLEURAL
--------------------------------------------------- 74 A.
L’EPANCHEMENT PLEURAL LIQUIDIEN
---------------------------------------- 74
B. LE PNEUMOTHORAX
------------------------------------------------------------ 76 C.
L’HYDRO PNEUMOTHORAX
---------------------------------------------------- 76 5.4.4. LE
SYNDROME MEDIASTINAL
---------------------------------------------- 77 5.4.5.
L’ELARGISSEMENT DU HILE
------------------------------------------------ 77 5.5. QUELQUES
ENTITES DE LA PATHOLOGIE PLEUROPULMONAIRE
----------------- 78
5.5.1. LA PNEUMONIE
-------------------------------------------------------------- 78
A. ETIOLOGIE D’UNE PNEUMONIE
------------------------------------------------ 79 B.
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA PNEUMONIE
------------------------------------- 79
C. ASPECT RADIOLOGIQUE ET EVOLUTION D’UNE
PNEUMONIE -------------- 79
5.5.2. LA BRONCHOPNEUMONIE
-------------------------------------------------- 80 A.
ETIOPATHOGENIE DE LA BRONCHOPNEUMONIE
---------------------------- 80
B. IMAGE RADIOLOGIQUE D’UNE
BRONCHOPNEUMONIE ---------------------- 80
Cours d’imagerie médicale 181
8.3.3. L’ARTHROGRAPHIE
--------------------------------------------------------- 118 8.4.
QUELQUES ENTITES DE LA PATHOLOGIE OSSEUSE
---------------------------------- 119
8.4.1. L’OSTEOMYELITE
----------------------------------------------------------- 119
8.4.2. LA MALADIE DE KALHER (MYELOME MULTIPLE
OU PLASMOCYTOME) 121
8.5.3. LES TUMEURS SECONDAIRES
-------------------------------------------- 122
8.4.4. LE SARCOME D’EWING
---------------------------------------------------- 124
8.4.5. LES TUMEURS OSSEUSES
------------------------------------------------ 125 A. LE SARCOME
OSTEOGENIQUE ----------------------------------------------- 126
B. LE CHONDROSARCOME
------------------------------------------------------- 126 8.5.
Cours d’imagerie médicale 186
--------------------------------------------------------------- 149 C.
LES AUTRES TUMEURS
-------------------------------------------------------- 149
9.5.5. L’ORCHITE ET L’ORCHI-EPIDIDYMITE
------------------------------------- 149
9.5.6. LA TORSION TESTICULAIRE
----------------------------------------------- 150 9.5.7.
L’HYDROCELE VAGINALE
-------------------------------------------------- 150 9.5.8. LE
KYSTE DE L’EPIDIDYME
------------------------------------------------ 150
9.5.9. LES SPERMATOCELES
----------------------------------------------------- 150
9.5.10. LES MALADIES DU PENIS
------------------------------------------------- 151 CHAPITRE X.
IMAGERIE GYNECOLOGIQUE
-------------------------------------------- 152
10.1. L’IMAGERIE GYNECOLOGIQUE
---------------------------------------------------------------- 153
10.1.1. DIFFERENTES TECHNIQUES D’EXPLORATION
------------------------- 153
A. L’ECHOGRAPHIE GYNECOLOGIQUE
------------------------------------------ 153
B. L’HYSTERO-SALPINGOGRAPHIE
---------------------------------------------- 153
C. L’HYSTEROSONOGRAPHIE (HSSG)
------------------------------------------- 155 10.2. L’IMAGERIE
SELON LES ORGANES VISES
------------------------------------------------ 155
10.2.1. L’UTERUS
------------------------------------------------------------------ 155
10.2.2. LES TROMPES
------------------------------------------------------------- 155 10.2.3. LES
OVAIRES -------------------------------------------------------------- 156
10.3. LE BILAN DE LA STERILITE DU COUPLE EN
Cours d’imagerie médicale 189
------------------------------------------------- 168
11.4.2. INDICATIONS DE RADIOPELVIMETRIE
----------------------------------- 169 CHAPITRE XII.
IMAGERIE PEDIATRIQUE
------------------------------------------------ 170
12.1. QUELQUES PATHOLOGIES DU NOUVEAU-NE
------------------------------------------ 170
12.2. PARTICULARITES SQUELETTIQUES D’UN ENFANT
----------------------------------- 171
12.3 PARTICULARITES DE LA TUBERCULOSE
PULMONAIRE 5
12.4. PARTICULARITES DIGESTIVES
---------------------------------------------------------------- 177
12.5. LES CARDIOPATHIES
CONGENITALES-----------------------------------------------------
177
12.6. LES MALFORMATIONS CONGENITALES
--------------------------------------------------- 178
TABLE
DESMATIERES……………………………………………………
………………..179