Protocole EVIC

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juin 2007

Mise en place d’un protocole


d’un
d’évaluation
d’évaluation
Evaluation de la

VItesse de frappe au
Gwenaëlle LEFEVERE
Ergothérapeute
SESSAD Dysphasia / CHU Bicêtre

Clavier

Bonjour, je suis ergothérapeute, je travaille depuis 2 mois à Paris dans un service de


soin spécialisé dans les troubles des apprentissages, le sessad Dysphasia. J’ai travaillé
précédemment dans l’unité de rééducation neuropsychologique Infantile du CHU du
Kremlin Bicêtre.

L’EVIC est un protocole de test de la frappe au clavier destiné à évaluer la progression


de l’enfant qui bénéficie d’un apprentissage clavier.
Il est né d’un partenariat entre le CHU de Bicêtre et les ergothérapeutes libéraux de
ville, face à la nécessité d’évaluer notre travail.
L’EVIC a près de 2 ans, elle est utilisée par une vingtaine d’ergothérapeutes-testeurs
d’ile de France et va maintenant pouvoir être utiliser par tous.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 1


juin 2007

À qui s’adresse cet outil ?


• Enfants dyspraxiques – dysgraphiques (+ extension)

• Scolarisés en primaire (+ extension)

• À qui on propose un apprentissage du clavier


– en parallèle d’une rééducation spécifique de l’écriture

– ou après une rééducation spécifique de l’écriture peu


concluante

Enfants dyspraxiques – dysgraphiques


Et par extension aux enfants présentant d’autres pathologies, chez qui on préconise un
apprentissage du clavier

Scolarité en primaire
Par extension, on peut aussi imaginer l’utiliser aux élèves du secondaire. Le choix
principal des classes primaires réside dans la comparaison avec la production
manuscrite réalisée au Bilan du BHK, qui a une cotation jusqu’au CM2.
Malgré tout, on a très souvent utiliser l’EVIC avec des collégiens, proposant également
la passation du BHK, en se référant simplement à la vitesse en mots par minute.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 2


juin 2007

Processus classique d’apprentissage


FREEMAN A.R., MACKINNON J.R., MILLER L.T. Keyboarding for Students with Handwriting problems :
A Literature Review. Physical & Occupational therapy in paediatrics, 2005.Vol. 25 (1/2), 119-147

• Quand commencer ?
– Cout attentionnel majeur
– Besoin de produire de l’écrit
– 10 / 12 ans

• Quel objectif ?
– Équivalence de vitesse personnelle
– Équivalence de vitesse normative

Étude américaine de 2005 qui établie une revue de la littérature sur le sujet de l’apprentissage
clavier

Quand commencer ?
1- lorsque le fait de produire de l'écrit à la main est tellement couteux que toute l'attention est
dévolue à l'acte graphique au détriment du contenu des idées
2- En dehors de tout âge idéal, il faut commencer l'apprentissage de la frappe-clavier lorsque
l'enfant a besoin de produire des travaux écrits qu'il n'assume plus à la main.
3- Idéalement les études anglophones sont unanimes pour conclure que l’âge optimal pour
commencer un apprentissage du clavier se situe entre 10 et 12 ans.
On constate nous-mêmes cliniquement également qu’il s’agit d’une période ou l’enfant
apprend rapidement, il ressent également le besoin de produire de l’écrit autrement qu’à la
main, le niveau d’exigence scolaire augmentant à ce niveau du cycle 3.

Quel objectif ?
l'objectif principal de l'apprentissage clavier est l'atteinte de "l'équivalence de vitesse".
Cela traduit le fait qu'un apprentissage est considéré comme rentable et efficace lorsque la
vitesse de frappe égale ou dépasse la vitesse d'écriture manuscrite.
Toutefois, on observe nous-mêmes cliniquement que l’atteinte de l’équivalence de vitesse
personnelle n’est souvent pas suffisante. l’équivalence de vitesse « normative » correspond alors
à l’atteinte de la vitesse d’écriture manuscrite de la moyenne des enfants de la même classe
d’âge.

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juin 2007

Processus classique d’apprentissage


FREEMAN A.R., MACKINNON J.R., MILLER L.T. Keyboarding for Students with Handwriting problems :
A Literature Review. Physical & Occupational therapy in paediatrics, 2005.Vol. 25 (1/2), 119-147

• Quelle méthode de frappe ?


– 10 doigts
– Selon les compétences motrices de base

• Quelles durée et fréquence ?


– Durée totale : entre 5 et 30 heures (M=13)
– Séances : entre 20 et 45 mn (M=30)
– Fréquence : de 2 à 5 fois par semaine (M=4)
2 fois 30mn / semaine  4 mois
En moyenne :
1 fois 30mn / semaine  8 mois

Quelle méthode de frappe ?


1- 10 doigts : Permet l’automatisation de la tâche motrice de production d'écrit,
libérant un maximum d'attention pour la réflexion et la pertinence des idées.
Ce type de frappe met en jeu essentiellement la mémoire kinesthésique : Cela permet
de limiter, voire d’annuler, les allers-retours visuels entre l’écran et clavier

2- selon les compétences motrices de base : car il s’agit avant tout de respecter les
incapacités de l'enfant et ne pas imposer un objectif de frappe à 10 doigts si les
compétences motrices de bases sont médiocres et ne permettront pas d'y accéder.

Quelles durée et fréquence ?


Entre 5h et 30h d'apprentissage spécifique supervisé, avec une moyenne de 13
heures
Des sessions de 20mn à 45 mn (moyenne = 30 mn)
Avec une fréquence de 2 à 5 sessions par semaine (moyenne = 4).

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LE PROTOCOLE evic

Objectifs du protocole
– Évaluer la pertinence de l'apprentissage en
comparant vitesse manuscrite et vitesse clavier

– Évaluer la progression de l'enfant dans le


temps

– Situer l'enfant par rapport à sa classe d'âge

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juin 2007

LE PROTOCOLE evic
• Présentation
– Épreuves manuscrites / épreuves clavier

– Clavier : 3 items / 15 mn

Ce protocole consiste à proposer à l'enfant :


1 - La passation de 2 épreuves manuscrites : le BKH en copie de 5 mn et lenteurs de l’écriture en répétition d’un
même mot pendant 5mn.
2 - La passation de l’EVIC (Évaluation de la Vitesse de frappe au Clavier) sur 15 mn

Clavier : 3 items / 15 mn
Une copie de texte (5mn à partir du texte du BHK)
Une répétition de mots (lames sur 3mn)
Une dictée de texte (5mn à partir du texte du BHK)
Une observation de la façon de taper et d'appréhender le clavier

L’ordre de passation des 3 types de production a été défini très arbitrairement, on est parti du principe que notre but
n’étant pas de tester l’orthographe, il n’était pas indispensable de proposer la dictée en premier. Par ailleurs, l’enfant
est souvent plus à l’aise avec une tâche de copie, semblant requérir moins d’effort intellectuels. On commence donc
par le mettre en confiance en lui proposant une épreuve qu’il peut estimer plus facilement à sa portée.

Par ailleurs, nous avons choisi de faire les évaluations au clavier à partir des textes du BHK. Comme il s’agit d’un test
indispensable au diagnostic de la dysgraphie, il nous a semblé suffisamment connu et utilisé dans les services
d’ergothérapie.
Par ailleurs, le fait de l’utiliser nous permet ensuite de faire un comparatif valide de la vitesse de copie à la main ET
au clavier, le texte étant identique.

Cette évaluation est proposée avant le début de l’apprentissage pour déterminer les vitesses de bases et le
comportement face au clavier. On ré-évalue le mode de frappe à 1 an, lorsque l’on considère que l’apprentissage en
tant que tel est achevé, et à 2 ans, lorsque l’on considère que la frappe clavier est automatisée.

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Les explications du protocole La feuille de passation

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juin 2007

LE PROTOCOLE evic
• Présentation
– 3 passations espacées dans le temps
» Pré-apprentissage
» post-apprentissage à +/- 1 an
» post-apprentissage à +/- 2 ans

Ce protocole consiste à proposer à l'enfant :


1 - La passation de 2 épreuves manuscrites : le BKH en copie de 5 mn et lenteurs de l’écriture en répétition d’un
même mot pendant 5mn.
2 - La passation de l’EVIC (Évaluation de la Vitesse de frappe au Clavier) sur 15 mn

Clavier : 3 items / 15 mn
Une copie de texte (5mn à partir du texte du BHK)
Une répétition de mots (lames sur 3mn)
Une dictée de texte (5mn à partir du texte du BHK)
Une observation de la façon de taper et d'appréhender le clavier

L’ordre de passation des 3 types de production a été défini très arbitrairement, on est parti du principe que notre but
n’étant pas de tester l’orthographe, il n’était pas indispensable de proposer la dictée en premier. Par ailleurs, l’enfant
est souvent plus à l’aise avec une tâche de copie, semblant requérir moins d’effort intellectuels. On commence donc
par le mettre en confiance en lui proposant une épreuve qu’il peut estimer plus facilement à sa portée.

Par ailleurs, nous avons choisi de faire les évaluations au clavier à partir des textes du BHK. Comme il s’agit d’un test
indispensable au diagnostic de la dysgraphie, il nous a semblé suffisamment connu et utilisé dans les services
d’ergothérapie.
Par ailleurs, le fait de l’utiliser nous permet ensuite de faire un comparatif valide de la vitesse de copie à la main ET
au clavier, le texte étant identique.

Cette évaluation est proposée avant le début de l’apprentissage pour déterminer les vitesses de bases et le
comportement face au clavier. On ré-évalue le mode de frappe à 1 an, lorsque l’on considère que l’apprentissage en
tant que tel est achevé, et à 2 ans, lorsque l’on considère que la frappe clavier est automatisée.

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Étude sur 1 an 1/2

• ETUDE pré / post apprentissage


– Évolution de la vitesse de frappe

– Atteinte de l’équivalence de vitesse


« personnelle » et « normative »

– Situation par rapport à la moyenne des


enfants ordinaires

Grace à la passation de l’EVIC à 1 an d’intervalle, Nous pouvons déterminer 3 séries de


données :
• L'évolution de la vitesse de frappe
• L'atteinte de "l'équivalence de vitesse"
• La situation par rapport à la moyenne des enfants de son âge, tant à la
main qu'au clavier

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juin 2007

Étude sur 1 an 1/2

• Évolution de la vitesse de frappe


pré / post apprentissage
étude sur 9 enfants du CP au CM2
Diagnostic: dysgraphie-dyspraxique dont 4 présentaient une dyslexie associée

Au clavier, en 9 mois +/- 3 mois, la vitesse est multipliée par…


M (e.t)
En copie 1.9 (0.4)
En répétition 2.2 (0.7)
En dictée 2.4 (1.8)

On constate ainsi que la vitesse de frappe, quelque soit la valeur de départ est en
moyenne multipliée par 2 sur 1 an d’apprentissage.

On observe que l’écart type est faible, révélant la constance de la progression en


fonction des enfants. (l’écart type + important en dictée est seulement le reflet de la
progression d’un seul enfant qui ne produisait rien en dictée au début)

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juin 2007

Étude sur 1 an 1/2

• Équivalence de vitesse post apprentissage


– étude sur 22 enfants du CE1 à la 4ème (âge moyen = 10ans 10 mois)
– diagnostic : dysgraphie-dyspraxie avec/sans dyslexie associée
– RECHERCHE : équivalence de vitesse personnelle en copie de texte, sur
5mn, à partir du modèle du texte du BHK, main / clavier.

équivalence atteinte ou dépassée


équivalence non atteinte

1/3 ont atteint ou dépassé leur vitesse d’écriture manuscrite


2/3 n’ont pas encore atteint leur vitesse d’écriture manuscrite

Ceux qui, au clavier, atteignent ou dépassent leur vitesse d’écriture manuscrite sont ceux qui
cumulent une illisibilité et une lenteur d’écriture.

Par contre, ceux qui, au bout d’un an, sont toujours plus lent au clavier qu’à la main sont ceux qui
étaient illisibles mais pas pathologiquement lent. Ils étaient déjà « rapides » à la main, l'équivalence
est donc plus difficile à atteindre.

Aucun d'entre eux n'a atteint "l'équivalence de vitesse normative" c'est à dire la vitesse d'écriture
manuscrite moyenne des enfants de leur classe.

On ne retrouve statistiquement aucune influence de la pathologie, de l’âge ou la classe, du mode


d’apprentissage (clavier caché ou découvert) ou du nombre de doigts utilisés (10 doigts, 2 index…).

En conclusion, on peut penser que l’atteinte de l’équivalence de vitesse « personnelle » main/clavier


est un objectif nécessaire, mais non suffisant pour suivre le rythme de la classe. Un second objectif
pourrait être celui de l’atteinte de la vitesse d’écriture manuscrite de sa classe d’âge, l’« équivalence
de vitesse normative ». Par ailleurs, une seule année n’est sans doute pas suffisante.

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juin 2007

Étude sur 1 an 1/2

• Variation de la vitesse selon la pathologie


pré apprentissage
étude sur 18 enfants de cycle 3 (CE2, CM1, CM2)
Diagnostic : dyspraxiques / dyslexiques / les 2

12
10
dyspraxiques
8
6 dyspraxiques - dyslexiques
4
dyslexiques
2
0
copie Répet. dictée Unité : MPM (Mots Par Minute)

On a ici voulu savoir si le diagnostic faisait varier la vitesse de frappe.

On constate que le type de pathologie n'influence pas beaucoup la moyenne des


vitesses de frappe avant tout apprentissage.

Par contre, les écarts types sont très importants, traduisant la très grande variabilité
inter-individuelle au sein de chaque groupe de pathologie, sans relation significative du
niveau scolaire.
La poursuite de ce travail pourrait s’orienter vers la recherche d’une différence ou non
de l’amélioration de la vitesse de frappe SUR UN AN en fonction des pathologies.

Les chiffres du tableau précédents ont été traduits en graphique pour faciliter la
compréhension.
Vous remarquez que les histogrammes sont sensiblement identiques quelque soit la
pathologie, dans chaque type de tâche.

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juin 2007

Étude sur 1 an 1/2

• Situation moyenne des enfants ordinaires


- Étude sur 130 élèves
de la GSM au CM2
- passation lors du 16
2ème trimestre scolaire 14
(janvier à avril) 12
10
8
6
Unité : MPM (Mots Par Minute)
4
Copie 2
Dictée 0
Répétition
GSM CP CE1 CE2 CM1 CM2

nous avons eu à peine 30 enfants par classe (sauf en CE1 où nous n’avons pas pu faire
le test), il ne s’agit donc pas d’un étalonnage mais simplement d’une façon d’avoir un
ordre d’idée.
Pour information, les moyennes à la main au BHK et en répétition de mot sont
toujours entre 1.5 et 2 fois supérieur à la vitesse de frappe.

Vous constater une progression linéaire avec la montée en classe

ainsi que des vitesses toujours plus lente en copie et plus rapide en répétition de mot.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 13


juin 2007

Exemple (1)
• Augustin – 9ans 6 mois – CM1 (début)
• Dyspraxie mixte + Dysgraphie + dysorthographie
Copie Copie main Répét. Répét. main Dictée
Augustin 3 4.4 8.3 7 4.5
Moyenne CM1 4.4 9 12.5 18.7 6.1

Unité : MPM (Mots Par Minute)


• Frappe spontanée : 2 mains, quelques doigts
• Apprentissage
– 2 x 15 mn / sem pendant 9 mois (≈ 18 h).
– 10 doigts, clavier découvert

Augustin est plus lent que la moyenne des CM1 ordinaire


Par rapport à lui-même, Il est plus lent en copie au clavier mais par contre déjà plus
rapide en répétition de mot.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 14


juin 2007

Exemple (2)
• Augustin – 10 ans 3 – CM1 (fin)
• 9 mois après (18h d’apprentissage)

Copie Copie main Répét. Répét. main Dictée


A0 Augustin 3 4.4 8.3 7 4.5
x 1.6 x 1.3 x 1.4
A1 Augustin 5 4.8 10.6 8.6 6.5

Moyenne CM1 4.4 9 12.5 18.7 6.1


Unité : MPM (Mots Par Minute)
• Frappe spontanée : 2 mains, quelques doigts

Après 18h d’apprentissage, il multiplie en moyenne par 1.4 ses vitesses de frappe.
Il a atteint son équivalence de vitesse personnelle mais est loin d’avoir atteint
l’équivalence de vitesse normative.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 15


juin 2007

Exemple (3) - en copie (main et clavier)


10

copie clavier
6
copie main

4 moyenne copie clavier

moyenne copie main

2
A0 A1 Unité : MPM (Mots Par Minute)

Voici l’illustration par un graphique d’une partie des données précédentes, par exemple
pour la tâche de copie
Au clavier en orange
À la main en marron
la vitesse de frappe est multipliée par 1.6.
Il augmente aussi légèrement sa vitesse d’écriture manuscrite (x1.1), il peut s’agir d’une
évolution naturelle ou bien des effets de la rééducation spécifique de l’écriture qui a été
effectuée en parallèle de l’apprentissage clavier.
il atteint et dépasse sa propre vitesse manuscrite, on peut dire que l’équivalence de
vitesse personnelle est obtenue. Il dépasse même la vitesse de frappe moyenne des CM1.
Par contre, il est loin d’atteindre l’équivalence de vitesse normative (quasiment le
double de sa vitesse), c’est-à-dire qu’on ne peut pas encore attendre de lui qu’il suive le
rythme d’écriture de la classe.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 16


juin 2007

Eléments de conclusion
• Face à une dysgraphie, plusieurs stratégies de
rééducation

• En cas de choix d’un apprentissage clavier, nécessité


d’une évaluation de la progression

• Répondre à la question : Arrivera-t-il à produire au


clavier aussi vite que ses camarades à la main ?

• Constat de progression pour les dysgraphiques

Pour conclure, on peux dans un premier temps rappeler que face à une dysgraphie, il
existe plusieurs stratégies de rééducation :
•rééducation spécifique de la calligraphie et du geste graphique
•Apprentissage d’un moyen alternatif à l’écriture manuscrite, le clavier
•Les 2 simultanément

En cas de choix d’un apprentissage clavier, nous avons besoin d’une évaluation de la
progression. L’EVIC en est une.

Nous constatons qu’une année scolaire (considérons entre 15 et 40 heures


d’apprentissage) n’est pas toujours suffisante à l’atteinte de l’équivalence personnelle
de vitesse, encore moins à l’équivalence normative de vitesse. Pour autant, en 1 an, la
majorité des enfants double leur vitesse de frappe.

Pour conclure, on souligne le fait que la mise en place du clavier se justifie


prioritairement pour les enfants illisibles, beaucoup moins pour ceux qui sont
« seulement » lents… la vitesse ne semblant pas être un facteur qui soit grandement
améliorée par l’utilisation du clavier.

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 17


juin 2007

Merci de votre attention

Gwenaëlle LEFEVERE
Ergothérapeute
SESSAD Dysphasia / CHU Bicêtre

L’EVIC et ce diaporama seront en téléchargement gratuit sur le site


http://www.geppe.free.fr

Gwenaëlle LEFEVERE - ergothérapeute 18

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