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Principes comptables français en assurance
a) Principe de permanence des méthodes
En général : Les méthodes d’évaluation ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre si un changement de méthode est inévitable, il doit être justifié et détaillé en annexe aux comptes (par exemple, changement de table de mortalité imposé par le code des assurances) Dans l’assurance : L’utilisation conjointe de plusieurs méthodes pour le calcul des provisions techniques par prudence, la méthode dégageant le résultat le plus élevé doit généralement être retenue (par groupes homogènes de risques) Principe de non compensation En général : Les éléments d’actif et de passif doivent être évalués séparément, sans pouvoir se compenser entre eux on ne peut pas compenser une créance et une dette envers 2 tiers différents par exemple, compensation interdite entre une dette de 15 M€ envers les salariés, et une créance de 10 M€ envers les assurés Dans l’assurance : Pour les provisions techniques, aucune compensation entre les risques aucune compensation entre les provisions techniques brutes et les provisions techniques cédées pour les opérations de réassurance, aucune compensation entre plusieurs traités souscrits auprès de différents réassureurs b) Principe de spécialisation des exercices En général : Rattachement des charges d’un exercice comptable aux produits correspondants Dans l’assurance : à l’inventaire, provisionnement des sinistres survenus dans l’exercice comptable mais non encore réglés, afin de constater la totalité de la charge de l’exercice (estimation plus ou moins juste) la part des primes émises par avance correspondant à des prestations à la charge de l’exercice suivant sont comptabilisées comme des provisions (PPNA). c) Principe de continuité d’exploitation En général : Possibilité de répartir sur plusieurs exercices certains produits ou certaines charges, constatées d’avance. Dans l’assurance, la répartition sur plusieurs exercices (lissage) d’un produit ou d’une charge est réalisée via les comptes de régularisation : frais d’acquisition reportés (FAR) amortissement de la surcote-décote pour les obligations qui ne sont pas achetées au pair (le produit ou la charge correspondant à l’écart entre le prix d’achat et la valeur de remboursement est réparti sur plusieurs exercices jusqu’à l’échéance du titre) intérêts et loyers courus non échus (ICNE) d) Principe du coût historique En général : les actifs et les passifs sont comptabilisés à leur valeur d’achat ou de revient, sans tenir compte de leur valeur de marché établie à l’inventaire. Dans l’assurance : s’applique en normes French GAAP cas particulier des actifs en UC : valorisés en valeur de marché à chaque inventaire cas particulier des actifs et des passifs en devises étrangères, qui ne sont pas convertis en euro à leur date d’entrée dans le patrimoine, mais à chaque date d’inventaire cas particulier des immeubles et terrains devant être expertisés tous les 5 ans et dont la valeur comptable peut être revue à la hausse.