PLAN

INTRODUCTION
I. HISTOIRE ET ÉVOLUTION DU JOURNALISME RADIO
A、LES PRÉCURSEURS
B、LES PIONNIERS
II. ÉVOLUTION DES MODES DE DIFFUSION DE LA RADIO
A、DE LA DIFFUSION CLASSIQUE À LA DIFFUSION 2.0
B、LES NOUVELLES FORMES DE RADIO
III. L’ANTENNE RADIOPHONIQUE
A、L’ESPRIT D’ANTENNE
B、LES ÉLÉMENTS DE RÉGULARITÉ D’UNE ÉMISSION RADIO
IV. LA PRATIQUE DU JOURNALISME RADIO
A、LES TEXTES DE SOUTIEN DU JOURNALISME RADIO AU CAMEROUN
B、LA PLACE DE LA RADIO DANS LE JOURNALISME

①
 INTRODUCTION

Il n'y a pas de mass media sans dispositifs techniques et technologiques.

L'évolution de la pratique journalistique est étroitement liée à l'évolution de la
technologie. De fait, la typologie des médias s'est enrichie du fait de cette évolution
technologique. Ainsi, après l'imprimerie qui a donné vie au journalisme de presse
écrite au XIX ème siècle, une autre modalité de diffusion de l'information va
apparaître au début du XX ème siècle avec l'avènement de la radiodiffusion et de la
télévision. L'audiovisuel a rapidement pris de l'ascendant dans l'environnement global
des médias et en est devenu le marqueur essentiel. Il a l'avantage d'une accessibilité
plus facile, d'un coût moins avenant et est facilement manipulable. La combinaison de
l'image et du son rend les supports audiovisuels plus performants au plan de l'impact
sur le public et de l'opinion publique. Il est ainsi reconnu à la radio et à la télévision
une force de pénétration plus grande et une influence plus conséquente en matière
d'alerte et de monstration des faits d'actualité. Au tournant du troisième millénaire, la
technique offre sa revanche à l'écrit. En même temps qu'elle annonce la fin de
l'hégémonie des mass media. D'un côté, les nouveaux réseaux font circuler les textes,
les images et les graphiques d'un ordinateur à un autre, au sein des collectivités les
plus restreintes et par delà les océans. De l'autre côté, les moyens d'expression et de
communication se multiplient. La radio fait l'objet de notre analyse dans le cadre de
ce devoir. Ainsi définie, la radiodiffusion est l'émission des signaux par l'intermédiaire
des ondes électromagnétiques destinées à être reçues directement par le public. Elle
s'applique à la réception individuelle ou communautaire. Il faut comprendre que les
systèmes de transmission d'information (voix, image, donnée) se servent
exclusivement de signaux qui peuvent être radioélectriques ou optiques. Dans un
émetteur radiophonique, les sons sont transformés en signaux électriques basse
fréquence (signaux de modulation), ils sont ensuite superposés à onde haute fréquence
(onde porteuse) et, envoyés dans une antenne qui les transforment en ondes
électromagnétiques.
Notre devoir est structuré en quatre grands titres . Le premier étudie l'histoire et
l'évolution de la radio dans le monde. Le deuxième, l’évolution des modes de
diffusion radio. Le troisième, l’antenne radiophonique, le quatrième titre s’intéresse à
la pratique du journalisme radiophonique.

②
 I．HISTOIRE ET ÉVOLUTION DE LA RADIO

Le journalisme radiophonique a été rendu possible grâce à la découverte des ondes

électromagnétiques. La transmission sans fil par radiodiffusion est issue elle-même
d’une succession d’avancées technologiques qui a permis d’y parvenir. Deux grands
groupes de personnes ont participé à l’histoire et à l’évolution de la radio. On a d’une
part les précurseurs (A) et les pionniers d’autre part (B).

A、LES PRÉCURSEURS

Les précurseurs sont ceux qui ont annoncé l’activité du journalisme. Leurs
différentes activités ont ouvert la possibilité de transmettre les messages par fils
électriques à travers un système de communication simple et pratique. Pour quelques
grands repères nous pouvons citer :
- Rudolf Hertz : en 1886, l’allemand met en évidence les ondes radios. Il démontre
l’existence des ondes électromagnétiques non visibles capables de se déplacer à la
vitesse de la lumière. Ses travaux seront à l’origine d’autres découvertes qui vont
donner naissance à la radiodiffusion et aux télécommunications.
- Reginald Fessenden: en 1906, le canadien améliore la technique pour transmettre
la première voix Sans fils en développant la transmission par modulation d’amplitude.
Le programme comprenait des versets de l’évangile ainsi que des cantiques religieux
chantés par une voix féminine. C’est à cette date qu’il faut situer la naissance de la
radio dans le monde.

B、LES PIONNIERS

Les pionniers désignent ceux chez qui la pratique du journalisme radiophonique a

véritablement commencé.
- En France : le 03 novembre 1925, Maurice Privat diffuse le tout premier journal
radio en France. Au début, le journal parlé est fait sans écrits. C’est un journal sans
papiers. Pour ce qui de sa structuration, il n’y avait pas encore de reportages. Le
contenu rédactionnel est fait de chroniques. Les chroniqueurs venaient alors conter
l’actualité de leurs domaines à l’antenne.
- En Belgique : Théo Fleischmann lance en 1926 le premier journal parlé en
Belgique. Sa formule est inédite « toutes les nouvelles du monde et de la journée en
30 minutes ». Les nouvelles de ce journal sont rédigées dans un style clair, direct et
propice à la lecture à haute voix. Le journal était bien organisé. Ici, les journalistes
avaient l’interdiction d’émettre les textes qui ne sont pas rédigés et contrôlés
préalablement.

 Au Cameroun, la radio est introduite à Douala en 1941 pour diffuser les

communiqués de la France Libre. Son but était de faciliter le combat aux mués contre
les Allemands. Sa mise en place était la manifestation de l’ambition de la France

③
d’asseoir sa domination sur le pays et d’en faire une chasse-gardée, d’autant plus que
le contexte international, caractérisé par la deuxième guerre mondiale s’y prêtait.
Mais suite à l’indépendance du Cameroun francophone en 1960 et sa réunification
avec la partie anglophone en 1961, la radio, jadis gérée par la métropole, devint une
structure nationale. Son rôle était alors d’informer les populations de l’actualité
nationale et internationale. La France, ancienne puissance colonisatrice du Cameroun
avait décidé d’assurer la formation du personnel de la radio nationale. L’année 1990
marquée par la libéralisation du secteur de communication, sonnera le glas du
monopole radiophonique au profit de la multiplication des radios privées.

II. ÉVOLUTION DES MODES DE DIFFUSION DE LA RADIO

Les modes de diffusion de la radio ont évolué avec le temps. On est passé de la
diffusion classique à la diffusion 2.0.

A、DE LA DIFFUSION CLASSIQUE À LA DIFFUSION 2.0

L’évolution de la radio se poursuit dans les années 80 et 90 avec des avancées

comme la mémorisation des stations, l’affichage digital des stations, l’évolution des
modes de diffusion. Elles sont complétées par la radio numérique DAB ou par
satellite, pour en arriver aujourd’hui aux podcasts et aux radios internets. Le passage
de la diffusion classique à la diffusion numérique implique :

- La diffusion hertzienne : elle regroupe la modulation d’amplitude et la modulation

de fréquence. La modulation d’amplitude avait l’avantage de transporter les
fréquences au delà des frontières nationales ou continentales. Parmi ces ondes on peut
citer : les ondes longues (LW), les ondes moyennes (MW) et les ondes courtes (CW).
Pour la modulation d'amplitude, il s'agit donc de faire varier l'amplitude de la porteuse
en fonction du signal modulant, sans que cette variation dépasse l'amplitude de la
porteuse avant modulation. En modulation de fréquence, l'information est portée par
une modification de la fréquence de la porteuse, et non par une variation d'amplitude.
La modulation de fréquence est plus robuste que la modulation d'amplitude pour
transmettre un message dans des conditions difficiles (atténuation et bruit importants).

- La diffusion par câble : c’est la possibilité d’écouter la radio ou la télévision par

câble ou par satellite. Plus explicitement, la diffusion par câble désigne un mode de
distribution de programmes de télévision et accessoirement de radio, véhiculé par
l’intermédiaire d’un câble, par liaison de type coaxiale ou par fibre optique.

- La diffusion numérique terrestre : Elle a l’avantage d’un meilleur confort

d’écoute. Avec un son de meilleur qualité, sans parasites ni grésillement. On peut
parcourir de longues distances sans que le programme de radio ne s’interrompe.

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 - La diffusion en ligne : elle utilise des terminaux différents. Ici, on ne parle plus
d’ondes électromagnétiques. La diffusion en ligne fonctionne avec des serveurs reliés
aux ordinateurs. Via leur site internet, les radios peuvent désormais atteindre leurs
auditeurs. Cette option permet à la radio de se créer une identité visuelle ( infographe,
photographe). Il existe deux modalités à ce niveau : l’écoute en streaming live et la
création des podcasts ( téléchargement des programmes gratuitement, possibilité de
retrouver la grille de programmations musicales, des articles divers et variés sur
l’actualité générale ou propre à la radio, des photos et des vidéos entre autres, des
émissions, de nombreux concours, fil Twitter, lien de téléchargement, des applications
et widget.

- La diffusion mobile : elle a les mêmes caractéristiques que la diffusion en ligne

puisque les smartphones et tablettes offrent la possibilité d’aller sur internet. Mais
plus particulièrement les applications mobiles permettent d’écouter la radio live
n’importe où, les podcasts peuvent être téléchargés directement.

B. LES NOUVELLES FORMES DE RADIO

Quand on parle de modernité de la radio, il faut aujourd’hui évoquer les

nouvelles formes de radio : webradios, podcasts et la radio de augmentée.

- Les webradios : comme leur nom l’indique s’écoutent uniquement par internet
sur un smartphone, un ordinateur, une tablette voire un récepteur hybride qui
permet aussi l’écoute de la FM et du DAB+. Ces webradios sont souvent des
déclinaisons des programmes d’une radio donnée.
Pour ce qui est des podcasts : il en existe de deux sortes :
- Les replays pour écouter nos émissions de radio préférées au moment qui
nous convient le mieux ;
- Les podcasts natifs, des émissions jamais diffusées en radio, qui abordent
souvent des sujets particuliers sur une thématique spécifique.

- La radio augmentée : c’est une nouvelle forme de radio actuelle enrichie

par les dispositifs techniques et technologiques. Elle intègre le son, l’image et le
numérique c’est à dire les plates formes digitales. L’objectif de la radio
augmentée est de voir l’environnement de la radio (acteurs, présentateurs,
invités, reportage en images, en texte ou en petite vidéo). L’idée est de filmer
une émission radiophonique et la mettre en ligne. La radio augmentée améliore
l’interactivité et rend plus vivantes les émissions de la radio. Pour ce faire, elle
presse les caméras auto dirigeables. Le micro identifie la source du son et
améliore la prestation du son. Ici, la régie radio n’existe plus. La radio
augmentée commence au niveau de l’outil de réception. En 1933, Armstrong met
en place la procédure de modulation de fréquence. En 1990, on passe ensuite à la
norme DAB ( Digital radio Broadcasting) à laquelle on ajoute l’image au texte.
C’est le début de la radio augmentée. Au début des années 2002, on passe à la

⑤
diffusion multimédia numérique matérialisée par le DAB+. La radio augmentée
existe par deux modes à savoir : le streaming et le podcasting. Dans le podcast,
on a la possibilité de télécharger une émission et l’écouter après. D’où la
principale différence avec le streaming. Ici, on peut voir l’émission en différé
mais on a pas la possibilité de télécharger le programme.

III. L’ANTENNE RADIOPHONIQUE

L’antenne est un espace physique et virtuel dans lequel se déploient les

productions radiophoniques chaudes et froides. Elle est là raison d’être de la
radio. Sa sensibilité est à la fois politique et socioculturelle. Tout doit alors
concourir à préserver sa spécificité de média par excellence de l’oralité,
d’instrument de cohésion et de reliance sociale. La vie de la radio appelle des
aptitudes et des attitudes particulières vouées à préserver à ce média sa
spontanéité et sa sacralité. L’animation d’une antenne va donc bien au delà de la
simple occupation de l’espace temps. Elle comporte des éléments stratégiques de
conservation et de conquête de l’attention des auditeurs.

A、L’ESPRIT D’ANTENNE

Animer une antenne c’est lui conférer une âme, une vie et une personnalité à
travers une tonalité, un rythme et un contenu.
- la tonalité : a trait au contexte de la prise d’antenne. Elle est tantôt gaie,
tantôt triste, enthousiaste, désabusé, insouciante ou indignée. Ainsi, une antenne
de jour de grande victoire sportive n’est pas celle d’un jour de deuil national.
Elle concerne le ton de l’animateur et les éléments de contenu de l’ensemble de
la dite antenne.
- Le rythme : une bonne antenne est graduelle et promet à l’auditeur un
accompagnement logique, cohérent et traçable. L’auditeur est alors loisible de
trier dans le programme prévu la partie la plus intéressante et d’organiser son
temps d’écoute en conséquence.
- Le contenu : il est essentiellement lié aux deux précédents repères ( tonalité
et rythme). L’antenne doit éviter toute impression d’errance ou de divagation.
C’est par le contenu que l’auditeur fonde son écoute et sa fidélité. En clair, une
antenne sans contenu ne peut avoir aucun intérêt pour l’auditeur. L’antenne est
donc pensée avant d’être réalisée. On a deux catégories d’antenne radio :
l’antenne normale et l’antenne spéciale. L’antenne normale obéit à une
programmation régulière. L’antenne spéciale épouse les contraintes d’une
actualité émergente suffisamment forte pour bousculer l’ordre de
programmation.

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 B. LES ÉLÉMENTS DE RÉGULARITÉ DES ÉMISSIONS RADIO

Une émission radio est production de plus ou moins longue durée permettant
de cerner plus profondément un ou plusieurs aspects d’un sujet d’information ou
de culture générale abordé dans le cadre des émissions chaudes ou froides et
imposées par le contexte économique, politique ou socioculturel ambiant. Une
émission est une production radiophonique régulière, cohérente et fluide sur un
thème bien défini et un ou des angles de traitement précis. Elles sont bâties sur
un fil conducteur logique afin de répondre progressivement aux interrogations de
l’auditeur. Une émission est un ensemble organisé dont l’attrait et l’intérêt
résident précisément dans la capacité de fusion de ses éléments en un produit
unique aussi bien dans la tonalité que dans la cohésion d’ensemble. Les éléments
de régularités du magazine sont nombreux. Nous citons par exemple ;
- La périodicité : elle est fixe et non modulable.
- horaires de diffusion : c’est un rendez-vous avec les auditeurs.
- Le format : il est identique d’une édition à une autre.
- Les modalités de présentation : le présentateur est généralement le même
pour les questions de fidélités avec le public.
- La formule de narration : concerne l’approche technico artistique.
- La progressivité de l’émission : elle découle de la cohérence de l’émission.
Pour cela, l’émission porte sur une trame ou un intérêt dramatique non
équivoque. L’émission informe le public selon la logique de la pyramide
inversée.
- Identification des intervenants
- Les habillages : le générique est la carte d’identité d’une émission. On a
aussi les jingles, les virgules.
Les émissions d’information mettent à la disposition du public des faits
observables, incontestables et non alternés par des partis pris ou l’émotion du
narrateur. Autant que possible, le narrateur s’efface devant les témoins directs ou
indirects ou devant les experts reconnus sur la situation en question.

IV. LA PRATIQUE DU JOURNALISME RADIO

Dans cette partie, nous parlerons des textes de soutien du journalisme radio au
Cameroun et la place de la radio dans le journalisme.

A、LES TEXTES DE SOUTIEN DU JOURNALISME AU CAMEROUN

Chaque métier a des règles de pratiques et des règles de déontologie. Le

journalisme est une profession universellement reconnue et régulée, c’est à dire
qui a des règles. Les textes qui norment le journalisme sont à la fois des textes de
législation nationale et ceux de déontologie qui désignent les règles d’éthique
appliquées à la pratique du journalisme. S’agissant des textes de soutien du

⑦
journalisme au Cameroun, nous allons étudier la loi 90/052 du 19 décembre 1990
relative à la liberté de communication sociale au Cameroun. Et, le décret
2000/158 du 03 avril 2000 fixant les conditions et modalités de création et
d’exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle.
- La loi 90/052 du 19 décembre 1990 : elle est relative à la liberté de
communication sociale au Cameroun. Son titre III porte sur la communication
audiovisuelle. Le chapitre IV de ce titre relatif au secteur public de la
communication audiovisuelle indique qu’un établissement public national, créé
et organisé par décret peut être chargé de l’exploitation publique de la
communication audiovisuelle. Si besoin se fait ressentir, il peut être institué des
redevances en vue de son financement. Toutefois, un temps d’antenne est
accordé aux partis politiques au regard du droit de la République et de
l’expression des partis politiques.
- Le décret de 2000/158 du 03 avril 2000 : ce décret fixe les conditions et
modalités de création et d’exploitation des entreprises privées de communication
audiovisuelle. L’article 4 chapitre 1 définit la création et l’exploitation d’une
entreprise privée de communication audiovisuelle comme étant la mise en place
par une personne physique ou morale, d’installations techniques de production,
de transport ou de diffusion en vue de la mise à la disposition du public, en clair
ou crypté, des programmes de radiodiffusion sonore ou de télévision, à des fins
commerciales ou non. Au regard de la suite des dispositions dudit décret, pour
créer une entreprise privée de communication audiovisuelle au Cameroun, il faut
obtenir une licence délivrée par arrêté du ministre en charge de la
Communication après avis du Conseil national de la communication. En ce qui
concerne la radiodiffusion, la licence a une durée de 5 ans renouvelables. Cette
licence est individuelle et incessible. Elle est délivrée grâce à un dossier déposé
en double exemplaire contre récépissé auprès du ministère en charge de la
Communication. Si le dossier fait l’objet d’un avis favorable, le postulant signe
avec le ministère un cahier de charge pour l’exécution des travaux. Le ministre
va ensuite lui délivrer une autorisation d’installation d’une quittance établie dont
le montant est fixé par le trésor public en fonction de la demande du postulant. À
la fin des travaux, un contrôle technique est alors effectué par les services
techniques du ministère chargé de la Communication et du ministère chargé des
Télécommunications.

B. LA PLACE DE LA RADIO DANS LE JOURNALISME

La radio est un support de communication puissant, polyvalent et économique

permettant d’être toujours un axe essentiel dans la stratégie de communication des
annonceurs. La radio a plusieurs avantages :
- Un média accessible : la couverture quotidienne aussi forte de la radio est
notamment le fait de pouvoir être captée quel que soit l'endroit où vous vous trouvez,
que cela soit dans une métropole animée ou au cœur d'une zone rurale isolée.

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 - Un média économique : Un spot radio est facile à produire et donc peu onéreux.
L’achat d’espace en radio est aussi considéré comme peu onéreux en comparaison au
GRP qu’elle génère sur cible. Dans un plan pluri-média, la radio permet aux
annonceurs de réduire le coût de leur campagne de communication.
- Un média interactif et d’attention : La radio offre une expérience intime et
personnelle pour les auditeurs. En écoutant la radio, les individus peuvent se sentir
connectés à leurs animateurs préférés, se familiariser avec les voix et développer un
sentiment d'appartenance à un contexte ou une communauté radiophonique. De plus,
la radio est un média d’attention. Elle a la particularité de ne pas être un média visuel,
ce qui signifie que l'attention des auditeurs est principalement focalisée sur l'écoute.

⑨
 CONCLUSION

Le journalisme s’inscrit dans la civilisation de l’écriture et non pas dans celle de

l’oralité. La radio, la télévision, internet, comme la presse écrite relève bien de la
logique de l’écriture. Car tous ces médias sont basés sur un dispositif technique et
technologique. La typologie des médias s’est enrichie du fait de cette évolution
technologique. Cette dernière a par ailleurs contribué à la diversification des activités
participant à la production des contenus médiatiques. La pluralité des médias leur a
conféré une place capitale dans la société. De fait, le journalisme radiophonique, nen
dehors de tracer et de ressortir la vérité est la preuve de l’existence de la démocratie
dans un pays. Notre devoir portait sur la radio pour laquelle il faut situer les prémices
au début du vingtième siècle . Grâce aux innovations technologiques ayant contribué
à changer le journalisme. Nous sommes passés du mode de diffusion classique à une
nouvelle forme de radio actuelle permettant de voir l’environnement de l’antenne
radiophonique: c’est la radio augmentée ou la radio filmée. Il faut tout de même noter
que la radio augmentée ne pourra pas provoquer la fin de la radio. Son principal but
est de rendre plus vivante les émissions radiophoniques.