128, Vivre Autrement 1
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Consommer autrement
Notre consommation,
un projet de société
Dans l’économie dite traditionnelle ou L’usager est une autre façon de considérer
classique, un client n’a pas d’autres rela- le public. Ainsi, le monde associatif dont
tions à l’entreprise que le fait d’acheter l’activité est la plus proche des services
le bien qu’elle lui propose. Il en va tout publics préfère parler d’« usager » plutôt
autrement dans l’économie sociale et soli- que de client. En effet, ses services sont
daire, où les clients sont souvent conduits parfois gratuits pour la personne qui en
à acquérir une part de propriété de l’en- bénéficie et leur coût est pris en charge
treprise dont ils utilisent les services. Tout par la collectivité. Il est ainsi difficile pour
client d’une mutuelle d’assurances est à un centre d’hébergement d’urgence de
la fois assuré (il cotise pour une couver- considérer que la personne en grande
ture de risque) et assureur (il contrôle la difficulté qu’il héberge est un client.
structure qui couvre les risques, car son Un débat anime néanmoins le secteur de
contrat lui donne automatiquement le l’économie sociale et solidaire entre ceux
droit de vote à l’assemblée générale de qui souhaitent mettre l’accent sur l’ori-
la mutuelle). Cette organisation traduit la ginalité de cette relation, qui dépasse
volonté de démocratiser les choix écono- largement celle de clients à fournisseurs
miques et de ne pas laisser les décisions de services, et ceux qui souhaitent valo-
aux mains de quelques-uns, détenteurs riser davantage la nature économique et
des capitaux. commerciale de leur offre.
◗ Consommer
autrement
P ollution des eaux par les nitrates, assèchement des nappes phréa-
tiques lié à l’irrigation massive en été…, le modèle intensif de
production agricole dégrade sérieusement l’environnement. Dès les
années 60, des agriculteurs ont préféré produire avec des rendements
moins élevés, mais sans pesticides ni engrais chimiques, en respectant
le rythme de vie des animaux, etc. Ils suivent les règles de l’agriculture
paysanne et, notamment, celles de l’agriculture biologique. Celle-ci
représente 2 % des surfaces agricoles cultivées en France et 0,8 % de
celles cultivées en Ile-de-France. La région compte 80 exploitations
bio certifiées, soit 1,2 % de l’ensemble des exploitations franciliennes.
Depuis 1996, la surface agricole cultivée en biologique en Ile-de-France
a été multipliée par 12,5.
Près de la moitié des Français consomment au moins occasionnellement
des produits biologiques, et l’Ile-de-France constitue le plus grand bas-
sin de consommation de ces produits, avec 30 % des volumes.
Grâce à La Courgette solidaire, nous avons projet pour 2008 : garnir les paniers de
découvert le panais, le pâtisson et le topi- pain, d’œufs et de volaille.
nambour, que nous n’aurions jamais ache- La Courgette solidaire est l’Amap pilote
tés en grande surface ! » Emmanuelle d’Ile-de-France sur les questions de soli-
Servière et son mari font partie de l’asso- darité. Deux systèmes sont mis en œuvre
ciation pour le maintien d’une agriculture pour élargir l’accès aux paniers bio :
paysanne (Amap) La Courgette solidaire, l’abonnement solidaire, dont la moitié
créée en 2005 sur la commune des Lilas du prix est payé par une subvention de
(93). L’Amap compte aujourd’hui 90 adhé- la ville, et le panier solidaire intermit-
rents de cette ville et des environs, qui tent, dont 4 euros sont pris en charge par
viennent chercher leur panier de fruits et l’association. Les 8 euros restants sont
légumes bio tous les mercredis soir dans payables avec le chèque service aide ali-
un petit local prêté par la mairie. Pour mentaire d’urgence. Grâce à La Courgette
12 euros, ils reçoivent 5 à 7 kg de fruits et solidaire, le réseau Amap d’Ile-de-France
légumes. Basé à Dourdan, dans l’Essonne, est accrédité pour recevoir ces chèques,
le maraîcher Daniel Evain fournit quatre ce qui fait du panier solidaire un système
Amap en Ile-de-France, ce qui lui assure applicable par toutes les Amap de la
des perspectives stables et lui a permis région. Seul bémol : « Aucun abonne-
d’embaucher deux personnes en CDI. ment solidaire n’a pu être mis en place
« 150 personnes sont sur liste d’attente en 2007, et les trois paniers solidaires
pour faire partie de l’Amap ! Nous avons prévus chaque semaine restaient parfois
créé, toujours sur Les Lilas, La Tomate sans acheteur, faute de communication,
solidaire, qui commencera cette année. déplore Pascale Solignac. Cette année,
Nous manquons de maraîchers en Ile-de- ces systèmes seront développés en étroite
France pour répondre à la demande crois- relation avec les services sociaux de la ville
sante », explique Pascale Solignac, une pour de meilleurs résultats ! »
des fondatrices de l’Amap. Elle souligne Laure Verhaeghe
aussi les avantages du système : « Les
adhérents participent à une économie Contact : La Courgette solidaire, 80bis
parallèle à la grande distribution qui crée rue de Romainville, 93260 Les Lilas,
de l’emploi, développe les terres bio en t é l . : 0 1 4 8 9 7 2 2 9 7 , s i t e : w w w.
Ile-de-France, privilégie la proximité et lacourgettesolidaire.asso.fr, courriel : pierre.
leur procure des produits de qualité. » En stoeber@laposte.net
◗ Consommer
autrement
[1] Pour en savoir maintenir les normes françaises, la Fédération nationale d’agriculture
plus sur cette
réglementation : biologique (Fnab) envisage de créer un label privé plus exigeant que le
www.fnab.org, futur règlement européen [1].
rubrique « La
réglementation ». U Pour en savoir plus :
– Les boutiques. Les produits bio sont présents dans tous les supermarchés.
Mais des réseaux spécialisés offrent une gamme beaucoup plus importante et
sont engagés dans une démarche globale. C’est le cas notamment du principal
réseau de distribution spécialisé, Biocoop, constitué en coopérative. Biocoop
compte 232 magasins en Ile-de-France. Vous pouvez en trouver à Avon (77),
à Saint-Germain-en-Laye (78), à Montgeron (91), etc. Il y en a par ailleurs
cinq à Paris. Ces magasins proposent 8 000 références, parmi lesquelles des
produits alimentaires équitables. Dans un souci de relocalisation de l’écono-
mie et de respect de l’environnement, Biocoop privilégie des produits locaux
et de saison. Citon aussi la coopérative Les nouveaux Robinson qui a ouvert
des magasins à Montreuil (93), Neuilly-sur-Seine (92) et Boulogne (92).
U Contacts :
– La liste des magasins Biocoop est disponible sur www.biocoop.fr, rubrique « Magasins
Biocoop ».
– Les nouveaux Robinson : site : www.nouveauxrobinson.fr
Un pain bio entièrement fabriqué en été servis avec ce pain en 2007, dont
Ile-de-France ? Le Groupement d’agri- la moitié en restauration scolaire. Il
culture biologique (GAB) d’Ile-de- contribue à l’activité économique de la
France a monté une filière régionale région et limite les pollutions liées aux
pour y parvenir. Depuis 2004, 30 agri- transports, sans compter ses apports
culteurs, 2 meuniers et 12 boulangers, nutritionnels. Pour le reconnaître, rien
tous bio, sont associés pour produire de plus simple ! Il se présente sous la
ce pain semi-complet moulu à la meule forme d’une boule de 400 g dans une
de pierre et élaboré selon une méthode barquette en bois octogonale, symbole
de panification traditionnelle. « Cette des huit départements de la région,
méthode assure au pain de grandes marquée du logo « Bio d’Ile-de-France »
qualités nutritionnelles et gustatives, qui garantit son origine 100 % biologi-
explique Bastien Fitoussi, responsa- que et régionale. Son prix varie entre
ble de la filière au GAB. La farine de 5,50 et 6 euros le kilo en boulangerie.
meule procure plus de vitamines et de L. V.
minéraux que la farine blanche. » En
2007, 61 tonnes ont été produites et Contact : GAB-Région Ile-de-France,
distribuées dans des boulangeries et tél. : 01 60 24 71 84, courriel : pain@
des magasins bio, des cantines scolai- bioiledefrance.fr La liste des points de vente
res et des restaurants d’entreprises en est disponible sur www.bioiledefrance.fr/pro,
Ile-de-France. 2 millions de repas ont rubrique « Pain “Bio d’Ile-de-France” ».
◗ Consommer
autrement
U Contacts :
– Jardins de Cocagne, antenne de Paris : 21 rue du Val-de-Grâce, 75005 Paris,
tél. : 01 43 26 37 84.
– Le jardin maraîcher : 72 rue Désiré-Clément, BP 308, 78703 Conflans-Sainte-Honorine,
tél. : 01 39 72 96 69, courriel : acr.accueil@wanadoo.fr Ce maraîcher exploite un deuxième
site à Cergy-Pontoise.
– Les potagers de Marcoussis : chemin de la Ronce, 91460 Marcoussis, tél. : 01 64 49 52 80,
courriel : les.potagers.de.marcoussis@wanadoo.fr Il possède un point de dépôt à Paris, dans
le 11e arrondissement.
– Plaine de vie, chantier d’insertion de maraîchage dans le Val-d’Oise : 42 rue du Chemin-
Vert, 95460 Ezanville, tél. : 01 39 35 27 36, courriel : plainedevie@wanadoo.fr
– Pour en savoir plus sur les Jardins de Cocagne : www.reseaucocagne.asso.fr et sur les
jardins d’insertion franciliens en général : www.fnarsidf.asso.fr
Nées à la fin du XIXe siècle, les coo- et les fournisseurs. Elle n’est donc pas
pératives agricoles constituent une délocalisable et garantit à ses membres
forme d’organisation très répandue un débouché à leur production. Ces coo-
dans le monde rural. En Ile-de-France, pératives ont été un des éléments de la
elles sont regroupées au sein de la modernisation de l’agriculture française,
Fédération régionale des coopératives mais aussi de la diffusion d’un modèle
agricoles (FRCA) d’Ile-de-France, qui de production intensif dont on recon-
représente 4 000 agriculteurs adhé- naît maintenant les limites en termes
rents et 450 salariés permanents, pour environnementaux. Pour survivre face
un chiffre d’affaires annuel de 460 mil- à la concurrence des grands groupes de
lions d’euros. Leur principe repose sur l’agroalimentaire, elles sont entrées dans
l’association volontaire d’agriculteurs une phase de concentration ; une tren-
qui se regroupent pour commercialiser taine de coopératives géantes assurent
ensemble leur production ou acquérir aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires
ensemble du matériel (dans les coopé- total des coopératives.
ratives d’utilisation de matériel agri-
cole, ou Cuma). Contact : FRCA Ile-de-France, 42 rue du
La coopérative appartient aux agricul- Louvre, 75001 Paris, tél. : 06 07 51 27 63,
teurs qui en sont à la fois les actionnaires courriel : fsfrca@hotmail.fr
◗ Consommer
autrement
Le commerce équitable
L e commerce équitable est né à la fin des années 50. Initié au
Nord par des organisations non gouvernementales, il garantit au
consommateur que les producteurs sont rémunérés selon un prix juste
et stable, fixé en fonction des coûts réels de production et non unique-
ment par les marchés mondiaux. Il assure un partenariat commercial
dans la durée, évite la multiplication des intermédiaires, et permet aux
producteurs, organisés collectivement, de bénéficier de prix rémunéra-
teurs et de développer des projets économiques et sociaux au bénéfice
de la communauté. Enfin, il garantit que l’achat du produit profite à des
producteurs marginalisés et qu’il les aide à acquérir leur indépendance
économique.
◗ Consommer
autrement
Il ne restait plus qu’une pharmacie, un tabac et A part la pharmacie, Terroirs du monde est
une supérette dans le centre commercial des aujourd’hui la boutique la plus ancienne du
Larris de Fontenay-sous-Bois [94] quand nous centre commercial, les autres changeant de
y avons ouvert notre boutique de commerce propriétaires très régulièrement. La clé de
équitable en 2004. Nous avons voulu revitaliser cette longévité ? L’organisation par Terroirs du
cet espace déserté, explique Nathalie Gautrais, monde du collectif Equitess, qui regroupe sept
responsable de l’association Terroirs du monde, associations de Fontenay-sous-Bois et dont
créée en 2003 par des habitants du quartier le but est de les faire connaître, ainsi que de
des Larris. Nous étions les premiers à implanter mutualiser les animations et les savoir-faire. Le
une boutique de commerce équitable dans un collectif compte un grand nombre d’activités
quartier populaire en Ile-de-France ! Et l’associa- qui profitent les unes aux autres : soutien sco-
tion tourne bien, preuve que l’achat équitable laire, restauration, création/mode… « Le res-
n’est pas réservé aux classes aisées. » Terroirs taurant de l’association Montevideo a ouvert
du monde vend des produits alimentaires et le 26 novembre dans le centre commercial. Les
de l’artisanat issus du commerce équitable et spécialités sud-américaines qu’il propose attirent
de trois établissements et services d’aide par le une clientèle qui vient voir ici ce que nous
travail. « Nos produits de la gamme Ethiquable vendons, et inversement », explique Natha-
sont moins chers qu’au magasin Auchan de lie Gautrais. Terroirs du monde, Niaso Event,
Fontenay-sous-Bois, ce qui nous assure une Kaloumbo et Nuevo Concepto Latino, toutes
clientèle fidèle. Nous baissons nos marges sur membres du collectif, ouvriront une deuxième
certains produits de l’artisanat pour les rendre boutique d’artisanat équitable dans le centre
accessibles au plus grand nombre. Notre action commercial au premier trimestre 2008. L. V.
est plus tournée vers le social que vers le pro-
fit. » L’association, qui compte une vingtaine de Contact : Terroirs du monde, Centre commercial
bénévoles et deux salariés en emploi tremplin, des Larris, 94120 Fontenay-sous-Bois, tél. :
est également un lieu d’accueil, où l’on vient 01 49 74 97 81, courriel : terroirsdumonde@
poser des questions et discuter. gmail.com
S’habiller
◗ Consommer
autrement
écologique, mais sans pouvoir apposer le logo « bio » car il n’existe pas de cahier
des charges officiel pour ses matières.
– Vêtement écologique : en plus de la garantie d’une matière première
bio, le vêtement doit se plier à un ensemble de contraintes à chaque étape de
sa fabrication (filage, tissage, teinture, confection, finition), telles que l’usage
de teintures naturelles, l’absence ou la restriction des produits chimiques, ou
encore la limitation de l’impact environnemental lié au transport.
– Vêtement équitable : à partir d’une matière première cultivée par des
petits producteurs, le vêtement est fabriqué par des groupements d’artisans
bénéficiant d’un partenariat durable avec la marque. Les rémunérations à
chaque étape assurent un niveau de vie décent aux producteurs. Il faut noter
que la conversion au coton bio est souvent difficile pour ces derniers, car les
rendements sont plus faibles et leur exploitation n’est reconnue bio qu’au
bout de trois ans. En préfinançant les récoltes, les opérateurs du commerce
équitable permettent aux producteurs de passer le cap.
– Vêtement recyclé : des créateurs réutilisent des matériaux comme le
verre, des emballages en plastique recyclable ou encore de vieux tissus pour
réaliser de nouveaux vêtements ou accessoires de mode. Ils économisent ainsi
des matières premières naturelles.
Les marques
Vêtements « ethniques », streetwear ou plus classiques, la mode équitable
et bio a multiplié son offre ces dernières années. A vous de choisir parmi
un grand nombre de marques dont les points de vente sont mentionnés sur
leur site Internet respectif. Toutes sont présentées avec leur style et leur
plus-value éthique sur le site www.atelier-idf.org Vous pouvez également
les trouver dans les magasins spécialisés en produits équitables et/ou éco-
logiques comme les boutiques du réseau Artisans du monde (voir page 23)
◗ Consommer
autrement
ou les Biocoop (voir page 16). A titre d’exemples, voici quatre marques
créées par des entrepreneurs franciliens :
– Altheane propose de la lingerie de nuit pour les femmes et des vêtements
pour enfants, le tout équitable. Cette marque permet à la fondation Théa,
créée en 1987 à Manille, aux Philippines, d’employer plus de 100 femmes
issues de milieux défavorisés. Site : www.altheane.com
– Bébés en vadrouille est à la fois une marque et une boutique parisienne
qui propose tout l’univers du bébé en équitable et/ou bio. Les vêtements et
accessoires sont réalisés par des artisans du Laos, du Pérou, du Guatemala
et du Togo. Boutique : 47 bd Henri-IV, 75004 Paris, site : www.bbenv.com
– Numanu label of love ! travaille avec huit organisations de producteurs
et des ateliers de confection en Inde et au Cambodge qui utilisent du coton
biologique. Vente exclusive dans la boutique au 8 rue de Turenne, 75004 Paris.
Site : www.numanu.com
– Nu propose une collection streetwear, avec notamment des jeans et des
tee-shirts en coton labellisés Max Havelaar (voir page 21). Site : www.
nu-jeans.com
Se déplacer
Partager sa voiture
Pour partager sa voiture, il existe l’autopartage ou le covoiturage. Deux sys-
tèmes différents et complémentaires.
A bicyclette
La petite reine gagne du terrain en Ile-de-France : + 40 % pour les déplace-
ments à vélo dans Paris depuis 2001, + 50 % de pistes cyclables dans la région
en dix ans… Selon l’association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), le vélo
représente 3 % des déplacements. Entre 300 mètres et 6 kilomètres de trajet,
il est le mode de transport le plus rapide en ville.
Et si vous voulez promouvoir le vélo en ville, rejoignez la Vélorution de
Paris ! Cette association, dont le modèle se développe dans toutes les
grandes villes de France, organise des manifestations mensuelles. Du
militant endurci au cycliste ponctuel mais convaincu, les vélorutionnaires
réclament des mesures concrètes, telles qu’une augmentation du nombre
de pistes cyclables.
Pour acheter ou louer un vélo à Paris, voire réparer le vôtre, l’association Cyclo-
Pouce vous propose ses services. Elle a conçu des remorques à trois roues, trac-
tée par un vélo classique, pour que les personnes à mobilité réduite puissent
également visiter la capitale à vélo, et propose des promenades à thèmes pour
des groupes ou des particuliers.
U Contacts :
– Cyclo-Pouce : 38bis quai de la Marne, 75019 Paris, tél. : 01 42 41 76 98, site : http://
◗ Consommer
autrement
– Toutes les pistes cyclables de la région, avec les parcs à vélos pour se garer, les points de
location et de réparation, sont visualisables sur www.iaurif.org, rubrique « Cartes interactives
de la région ».
– Les itinéraires cyclables de Paris, à télécharger sur le site de la ville de Paris, www.paris.
fr, rubrique « Déplacements », puis « Vélo et circulations douces » et « Pistes cyclables et
aménagements vélo ».
– Carte IGN : 100 circuits en Ile-de-France, avec trois niveaux de difficulté, disponibles dans
les points de vente IGN ou sur www.ign.fr Prix : 7,95 euros.
La santé
◗ Consommer
autrement
Leur rôle est déterminant dans l’accès aux soins, notamment lorsque les
niveaux de remboursement de la Sécurité sociale sont faibles, comme pour
l’optique ou les soins dentaires, voire inexistants, comme dans le domaine
de la chirurgie dentaire. Et même si elles sont critiques vis-à-vis des dépas-
sements d’honoraires des professionnels de santé, les mutuelles les prennent
parfois en compte à la demande de leurs adhérents. En proposant le meilleur
rapport qualité-prix possible et en menant une politique de prévention très
active, elles contribuent aussi à la maîtrise des dépenses de santé.
Elles sont en concurrence avec les assureurs commerciaux, mais s’en distin-
guent notamment par leur volonté de ne pas sélectionner leurs adhérents
uniquement en fonction de leur état de santé. Et la Mutualité française a fait,
à de nombreuses reprises, des propositions afin d’assurer à tous un accès aux
soins équitable.
En pratique, les mutuelles de santé sont spécialisées par métier (par exemple,
la mutuelle nationale des sapeurs-pompiers), par tranche d’âge (comme la
mutuelle des étudiants, dont le siège social est à Ivry-sur-Seine, dans le Val-
de-Marne), par statut (on dénombre une trentaine de mutuelles différentes
pour les agents de la fonction publique) ou sont généralistes, comme Releya.
Leur liste est disponible sur le site www.mutualite.fr, rubrique « Trouver une
mutuelle ». Pour y adhérer, deux voies sont possibles : par voie collective,
en passant par son entreprise (le contrat est parfois obligatoire), ou de façon
individuelle, pour les retraités, les demandeurs d’emploi, les salariés d’une
entreprise sans contrat collectif, etc.
Les mutuelles de santé, ce sont également 2 000 services de soins et d’accompa-
gnement en France, dont plus de 90 en Ile-de-France. Le groupe FMP Mutua-
lité francilienne, créé en 1903, rassemble 230 mutuelles de santé, réparties sur
les huit départements de la région. Il couvre plus de 4 millions de Franciliens et
constitue le premier organisme social du secteur privé de la région.
En Ile-de-France, un grand nombre de ces services de soins sont gérés par
l’union régionale : des cabinets médicaux, des centres d’optique et d’audio-
prothèse, ou de santé dentaire… Ces établissements sont conventionnés
et ne pratiquent donc pas de dépassements d’honoraires. Ouverts à tout le
monde et pas seulement aux adhérents mutualistes, ils ne sélectionnent pas
leurs clients en refusant, par exemple, les bénéficiaires de la couverture mala-
die universelle (CMU). La liste de ces services est disponible directement
Portés par le Mouvement français pour préservatifs. Ces services sont gratuits
le planning familial, les centres de plan- pour les mineurs et personnes non cou-
ning familial régionaux sont des associa- vertes par l’assurance maladie.
tions qui informent sur la contraception,
orientent vers les médecins, pratiquent Contact : retrouvez toutes les coordonnées
des tests de grossesse, assurent un suivi des centres de planning familial sur le
avant et après un avortement, donnent site www.planning-familial.org, tél. :
la pilule du lendemain, distribuent des 01 47 00 18 66.
◗ Consommer
autrement
– Samu social de Paris : 35 av. Courteline, 75012 Paris, tél. : 01 41 74 84 59, site :
www.samusocial-75.fr Pour rejoindre le Samu social : benevolat@samusocial-75.fr
– Pour trouver les antennes du Samu social dans la région Ile-de-France : www.
samusocial-75.fr, rubrique « Qui sommes-nous ? », puis « En France et à l’étranger »
et « Samu social en France ».
– SOS Habitat et soins : 379 av. du Président-Wilson, 93210 La Plaine-Saint-Denis,
tél. : 01 55 87 55 55, site : www.groupe-sos.org, courriel : soshets@groupe-sos.org
Retrouvez le guide en téléchargement dans la rubrique « Guide cancer/Précarité »
pour avoir toutes les coordonnées des structures.
Le logement
C onstruction de HLM, réhabilitation d’habitations, accueil en loge-
ment d’insertion… L’économie sociale et solidaire offre de nombreux
services aux personnes à faibles revenus pour mieux se loger.
Les associations
– Emmaüs France est un vaste réseau de structures actives en matière
d’insertion, d’action sociale et de logement. En Ile-de-France, SOS Familles
soutient des familles en difficulté, souvent surendettées, notamment en faci-
litant les négociations avec les propriétaires. L’association Emmaüs propose
un accompagnement social lié au logement, mais aussi de l’hébergement dans
des logements d’insertion (en attente d’un logement définitif), des résidences
sociales (pour personnes non autonomes) et des centres d’hébergement et de
réinsertion sociale (avec un suivi social rapproché).
U Contacts :
– Fédération SOS Familles : 1 passage Saint-Sébastien, 75011 Paris, tél. : 01 43 38 67 92,
◗ Consommer
autrement
◗ Consommer
autrement
est gratuit, même si une participation symbolique peut être demandée pour
les services supplémentaires (laverie, etc.). Ces structures ont vocation à
orienter les personnes qu’elles accueillent vers des solutions d’hébergement
de plus long terme, mais remplissent difficilement cette fonction en raison de
la crise du logement en Ile-de-France.
Entre 1999 et 2006, 3 300 places en hébergement d’urgence ont été créées
dans la région pour les sans-abri, et plus de 1 000 pour les femmes en dif-
ficulté. Le Samu social de Paris (voir page 32) et la Croix-Rouge assurent
dans la région la gestion d’une grande partie des centres d’hébergement
d’urgence existants.
Des structures de l’économie sociale et solidaire regroupées au sein
de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion
sociale (Fnars) gèrent par ailleurs des centres d’hébergement et de réin-
sertion sociale (CHRS) financés par l’aide sociale de l’Etat. Au nombre
de 140 en Ile-de-France, ils ont vocation à accueillir les personnes et les
familles qui connaissent de graves difficultés (économiques, familiales,
de logement, de santé…) dans une optique de réinsertion. Cette mission
passe d’abord par un hébergement d’une durée plus longue que dans les
centres d’hébergement d’urgence, ainsi que par un suivi social, par un
accompagnement vers un logement autonome, par des actions concernant
la formation professionnelle et l’emploi, ce que ne proposent pas les centres
d’hébergement d’urgence.
U Contacts :
– Les coordonnées des centres de la Croix-Rouge sont sur le site www.croix-rouge.fr,
rubrique « Annuaire et contacts », recherche par département.
– Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) Ile-
de-France, pour connaître les centres sociaux, les lieux d’hébergement, etc., sur la région :
Maison des associations de solidarités, 10-18 rue des Terres-au-Curé, 75013 Paris, tél. :
01 43 15 80 10, site : www.fnarsidf.asso.fr, courriel : fnarsidf@wanadoo.fr
Pour équiper une maison avec du maté- viduel, d’un système solaire combiné ou
riel écologique, une aide de l’Etat est dis- d’une pompe à chaleur géothermale sont
ponible sous la forme, pour les personnes également aidés par le Conseil Régio-
imposables, d’un crédit d’impôt sur le nal. Par ailleurs, toutes les banques ont
revenu, ou, pour les personnes non impo- aujourd’hui l’obligation de proposer des
sables, de remboursement. Ces aides prêts finançant des travaux d’économie
vont de 15 % à 50 % du prix du maté- d’énergie, tels que l’isolation des combles
riel installé. Pour les équipements solai- ou l’acquisition d’une pompe à chaleur.
res, le conseil régional subventionne en L’Ademe a établi un classement de ces
complément le coût de la main-d’œuvre écoprêts sur le site www.testepourvous.
des installations de particuliers à hau- com (rubrique « Crédit »).
teur de 50 % du montant hors taxes,
avec un plafond de 900 euros pour les Pour en savoir plus : pour les aides
capteurs thermiques et de 1 500 euros régionales, voir sur le site de la région : www.
pour les capteurs photovoltaïques. Les iledefrance.fr, rubrique « Environnement »
installations de chauffe-eau solaire indi- puis « Développer les énergies nouvelles ».
◗ Consommer
autrement
Un écoproduit est un bien dont la fabrication second label qui distingue les produits issus de
a un impact moindre sur l’environnement que forêts gérées durablement est le PEFC (acro-
celui de ses concurrents traditionnels grâce aux nyme anglais pour Conseil paneuropéen de
matières premières utilisées (absence de produits certification forestière). 85 400 hectares sont
dérivés du pétrole, par exemple), au processus labellisés PEFC en Ile-de-France, soit plus de
de production plus économe en ressources ou à 34 % de la forêt régionale.
la plus grande capacité du produit à être recyclé Les entreprises et associations de l’économie
ou biodégradé dans l’environnement. Pour les sociale et solidaire sont également impliquées
reconnaître, il existe de nombreux écolabels, dans le développement des écoproduits au
dont les plus répandus sont le label NF-Envi- travers des magasins qui les distribuent comme
ronnement et l’Ecolabel européen. On retrouve le réseau Biocoop (voir page 16).
ces certifications officielles sur des produits
aussi variés que les enveloppes postales, les sacs Pour en savoir plus :
plastique, les composteurs de jardin, les filtres à – www.ecologie.gouv.fr/ecolabels : pour la liste
café ou les peintures murales. des produits et des fabricants qui bénéficient des
D’autres labels privés, souvent initiés par des deux écolabels officiels.
ONG, comme le label Haute qualité environne- – « Acheter et consommer mieux » : guide
mentale (HQE) pour le bâtiment (voir page 75) pratique de l’Ademe accessible sur www.ademe.
ou le label Forest Stewardship Council (FSC) fr/particuliers, rubrique « Agir », puis « Je
pour le bois, apportent des garanties sur des consomme ».
filières spécifiques. Le label FSC a été créé en – www.greenpeace.fr/foretsanciennes/bois.
1993 par des entreprises forestières et des php3 : pour trouver tous les points de vente de bois
ONG environnementales. Il certifie les forêts FSC en France (sélection par départements).
gérées de manière durable (respect de l’envi- – www.pefc-france.org : vous y trouverez des
ronnement, de la biodiversité, des droits des informations sur la forêt en Ile-de-France dans
populations locales…) et des entreprises de l’espace destiné aux professionnels, rubrique « En
transformation qui utilisent du bois FSC. Le direct des régions », puis « Ile-de-France ».
◗ Consommer
autrement
La musique
Les festivals
L’Ile-de-France offre toute l’année une vaste palette de festivals. La fédération
France festivals en dénombre 13 dans la région, pour 88 sur tout le territoire.
Elle en donne la liste sur son site. Parmi eux, le Festival de Saint-Denis (93),
du 29 mai au 27 juin 2008, celui du Vexin, entre mai et juillet 2008, ou encore
celui d’Ile-de-France dont l’association est portée depuis trente ans par le conseil
régional. Le festival d’Ile-de-France se déroule chaque année aux mois de sep-
tembre et d’octobre et propose une grande variété de concerts dans des lieux du
patrimoine francilien, souvent inaccessibles en dehors de cet événement.
Solidays, organisé par l’association Solidarité sida, a lieu tous les ans sur
l’hippodrome de Longchamp. Il a trois vocations : sensibiliser les jeunes sur
les risques du sida, aider les malades du sida et leur famille et dénoncer les
injustices dans l’accès aux traitements. Le festival soutient plus de 120 asso-
ciations à travers le monde.
De nombreux festivals sont portés par des associations. A titre d’exemple, le
festival Ta parole, de Montreuil, organisé par l’association Bolondokhaza, a lieu
tous les ans et réunit des artistes de la scène indépendante. L’association diffuse
des chansons produites par ces artistes et elle organise des repas-chansons une
fois par mois.
U Contacts :
– Fédération France festivals : Hôtel de Massa, 38 rue du Faubourg Saint-Jacques,
75014 Paris, tél. : 01 56 81 01 05, site : www.francefestivals.com, courriel : contact@
francefestivals.com
– Festival d’Ile-de-France : www.festival-ile-de-france.com
– Solidays : Solidarité sida, 16bis av. Parmentier, 75011 Paris, tél. : 01 53 10 22 22, site :
www.solidays.org, courriel : info@solidarité-sida.org
– Association Bolondokhaza : 56 rue de la Réunion, 75020 Paris, tél. : 01 40 09 28 45,
site : www.festivaltaparole.org, courriel : taparole@free.fr
Les équipements
Voici une liste des acteurs de l’économie sociale et solidaire qui développent
et promeuvent une autre économie de la musique.
◗ Consommer
autrement
nents. Elle imagine des critères de commerce équitable pour la filière musicale
comme des pochettes de CD en matériaux recyclés et recyclables, une juste
rémunération des artistes… Musique, équité et écologie se retrouvent dans sa
première compilation, Le son de Ménilmontant.
U Contact : FairPlayList, 17 rue Moret, 75011 Paris, tél. : 01 43 38 72 52, site : www.
fairplaylist.org
site : http://atelierencommun.free.fr
Le cinéma
◗ Consommer
autrement
U Contacts :
– Accès culture : association qui œuvre depuis 1990 pour une culture
accessible aux personnes handicapées. Par différentes méthodes, dont le
surtitrage individuel, l’audiodescription, le langage des signes, elle permet aux
non-voyants et aux malentendants d’accéder aux pièces et opéras joués dans
huit établissements parisiens partenaires.
UContact : Accès culture, 16 rue Beautreillis, 75004 Paris, tél. : 01 53 65 30 74, site :
www.accesculture.org
◗ Consommer
autrement
– Le Plus petit cirque du monde est une école des arts du cirque située
dans le quartier des Blagis, à Bagneux (92), depuis 1992. Association ouverte
à tous, elle intervient plus spécifiquement auprès de jeunes issus de familles
défavorisées pour retrouver et développer un esprit de collaboration, de créa-
tion, de respect autour des nombreux ateliers proposés.
U Contact : Le Plus petit cirque du monde, Centre régional des arts du cirque, 7 rue
U Contacts :
– Télé bocal : 12 villa Riberolle, 75020 Paris, tél. : 01 43 48 02 08, site : www.telebocal.org,
courriel : contact@telebocal.com
– Métazone TV : site : www.metazonetv.org
– Riv’Nord : site : http://rivnord.viabloga.com
– Vidéo sur Marne : site : http://videosurmarne.automasites.net
– Vidéon : site : www.videontv.org
L’accès au numérique
Avec le développement d’Internet et des nouvelles technologies, une nouvelle
fracture sociale a vu le jour : celle du numérique. De nombreux publics n’ont
pas accès à une connexion Internet, ce qui les éloigne de tout un éventail de
services et d’informations proposés en ligne et introduit une nouvelle inégalité
dans le savoir.
De nombreuses associations proposent grâce à des animateurs bénévoles
un accès libre à Internet, des cours d’initiation et/ou de perfectionnement
au traitement de texte, à la navigation sur le Web, à la création de sites.
C’est le cas, par exemple, de l’association Rencontres informatiques
d’Orgerus (78) ou du Club informatique et multimédia d’Epinay-sur-
Orge (91). Certaines associations sont également des relais de politiques
publiques destinées à lutter contre la fracture numérique. Elles sont alors
labellisées Cyberbases (par la Caisse des dépôts et consignations) ou
Espaces culture multimédia (par le ministère de la Culture et de la Com-
munication). Il existe 45 cyberbases et 10 espaces culture multimédia en
Ile-de-France, comme Le Cube, porté par l’association ART3000 (92).
Cet espace de 700 m2 entièrement dédié au numérique est ouvert à tous
les publics. Vous y trouverez, entre autres, un espace de huit ordinateurs
en accès libre (gratuit avec l’adhésion ou forfait journée de 3 euros). Ini-
tiation, rendez-vous personnalisés, conseils y sont également proposés.
U Pour retrouver l’ensemble des 433 espaces publics numériques dans la région :
– L’Agence régionale des technologies et de la société de l’information (Artesi) Ile-de-
France est l’association qui promeut le développement des technologies de l’information et
de la communication (TIC) sur le territoire francilien. Elle a réalisé une carte interactive qui
recense tous les espaces publics numériques (EPN) de la région, avec leurs coordonnées.
Vous pouvez la retrouver sur le site www.artesi.artesi-idf.com, rubrique « Observatoire »,
puis « Cartographie des espaces publics numériques en Ile-de-France ». Coordonnées : Artesi
Ile-de-France, 55 rue Brillat-Savarin, 75013 Paris, tél. : 01 53 85 92 20.
– Rencontres informatiques d’Orgerus : place des Halles, 78910 Orgerus,
tél. : 01 34 87 20 31, site : http://rio.orgerus.org
– Club informatique et multimédia : rue de Bellevue, 91360 Epinay-sur-Orge, site : www.
cime91.asso.fr
– Le Cube : 20 cours Saint-Vincent, 92130 Issy-les-Moulineaux, tél. : 01 58 88 30 00, site :
www.lesiteducube.com, courriel : contact@art3000.com
– Bellinux : www.bellinux.org, une association qui promeut notamment les logiciels libres.
◗ Consommer
autrement
L’éducation populaire
◗ Consommer
autrement
Pasteur, 77370 Nangis, tél. : 01 64 08 03 34, courriel : fdfr77@free.fr, site national : www.
mouvement-rural.org, rubrique « Sur le terrain ».
Commerce équitable, solidarité internationale, regroupe dans la région six centres de docu-
développement durable, droits de l’homme… mentation et dix relais qui vous proposent des
Si ces mots restent pour vous des concepts informations, des animations et des formations
flous, l’éducation au développement et à la sur ces thèmes.
solidarité internationale est là pour les clari-
fier ! Inscrite au programme de l’enseignement Contact : Ritimo, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris,
scolaire depuis 1981, elle vise à mieux faire courriel : contact@ritimo.org, site : www.ritimo.
connaître les mécanismes qui génèrent les org Pour retrouver les coordonnées des centres de
inégalités dans le monde et les alternatives documentation et des relais régionaux, voir rubrique
pour y remédier. Le réseau associatif Ritimo « Ritimo dans votre région ».
– Les Scouts et guides de France veulent développer chez les jeunes le sens
de l’initiative et du partage, à travers des activités de groupes pour les 6-21 ans,
dans le respect des valeurs chrétiennes.
UContact : pour retrouver les coordonnées de l’équipe la plus proche de chez vous sur le site
national, www.scoutsetguides.fr, rubrique « Contacts ».
– Les Scouts musulmans de France s’adressent à des jeunes musulmans de
8 à 21 ans pour des activités de plein air et l’apprentissage de la vie en groupe.
U Contact : Scouts musulmans de France, 12 place Georges-Pompidou, 93160 Noisy-
le-Grand, tél. : 01 45 92 95 86, site : www.scouts-mf.org, courriel : smf.cn@wanadoo.fr
◗ Consommer
autrement
Le sport
Q ue serait le sport sans l’économie sociale et solidaire ? Derrière la
vitrine du sport professionnel, qui a quitté ces dernières années
le statut associatif, l’intégralité du sport amateur relève de l’économie
sociale et solidaire. En Ile-de-France, il représente plus de 7 000 asso-
ciations, soit 11 % des associations. 2,2 millions de Franciliens sont
licenciés dans une association ou un club sportif, soit près de 20 % de
la population d’Ile-de-France. La région compte 85 ligues sportives,
avec une offre aussi variée qu’originale : la course d’orientation, le
parachutisme et le football américain côtoient le tennis, la natation, le
basket-ball… Ces ligues fédèrent plus de 1 000 clubs régionaux orga-
nisés sous forme associative.
U Contact : Comité régional olympique et sportif (Cros) Ile-de-France, 86 av. Lénine,
94250 Gentilly, tél. : 01 49 85 84 90, site : www.infosports.org, courriel : crosif@infosports.
org La rubrique « Ligues » du site Internet offre une vue d’ensemble de toutes les activités
sportives en Ile-de-France.
◗ Consommer
autrement
U Contacts : retrouver les contacts départementaux sur le site national de l’Usep, www.usep.
Sport et citoyenneté
L’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (Ufolep) considère
le sport comme un acte citoyen et éducatif qui favorise l’insertion et recrée du
lien social. En Ile-de-France, l’Ufolep regroupe une centaine d’associations pour
35 000 licenciés, propose des formations professionnelles et met en place des
actions en direction d’un public défavorisé. Par exemple, une formation aux
premiers secours a été dispensée à des femmes en situation de grande précarité
dans les Yvelines dans le cadre d’un programme pour le retour à l’emploi.
U Contact : Ufolep Ile-de-France, 3 rue Récamier, 75341 Paris Cedex 07,
tél. : 01 43 58 97 71, site national : www.ufolep.org Pour trouver votre délégué
départemental, voir sur le site, rubrique « Espace délégations », puis « Départements ».
Sport et handicap
Pour les personnes handicapées, 120 associations et clubs de sport accueillent
3 000 licenciés en Ile-de-France.
Les parcs naturels régionaux
La France compte 45 parcs naturels pour développer sur leur territoire des
régionaux (PNR), soit initiatives de l’économie sociale et
12 % de la superficie du solidaire.
pays, dont 4 se trouvent Les parcs délivrent également leur
en Ile-de-France. Créés à marque à des produits locaux fabriqués
l’initiative de la région, dans le respect de l’environnement.
les parcs naturels régionaux du Vexin La liste des produits et des services se
(Val-d’Oise et Yvelines), du Gâtinais trouve sur le site de chaque parc et sur
français (Essonne et Seine-et-Marne), celui de la Fédération nationale des
d’Oise-Pays de France (Val-d’Oise et PNR, www.parcs-naturels-regionaux.
Oise) et de la Haute vallée de Che- tm.fr, rubrique « Découvrir les produits
vreuse (Yvelines) seront vraisemblable- du terroir ».
ment rejoints par un cinquième parc,
celui de la Brie et des deux Morins, Contacts :
aujourd’hui à l’étude. Les parcs ont – PNR du Gâtinais français : tél. :
pour objectifs de protéger leur patri- 01 64 98 73 93, site : www.parc-gatinais-
moine naturel et culturel, de veiller francais.fr
à la cohérence de l’aménagement du – PNR d’Oise-Pays de France : tél. :
territoire qui les compose, de contri- 03 44 63 65 65, site : www.parc-oise-
buer à son développement social, éco- paysdefrance.fr
nomique et culturel, et d’accueillir – PNR du Vexin : tél. : 01 34 48 66 10,
et d’informer le public. A ce titre, ils site : www.pnr-vexin-francais.fr
accueillent régulièrement des clas- – PNR de la Haute vallée de Chevreuse :
ses vertes organisées par des réseaux tél. : 01 30 52 09 09, site : www.parc-
d’éducation populaire (voir page 48) naturel-chevreuse.fr
et la Fédération nationale des PNR tra- – Fédération française des parcs naturels
vaille en partenariat avec des réseaux régionaux : tél. : 01 44 90 86 20, site :
comme celui des Scop (voir page 85) www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr
Le tourisme
L ’Ile-de-France est la première destination touristique du pays et le
tourisme représente 10 % du produit intérieur brut (PIB) régional.
Les réseaux de l’économie sociale et solidaire sont présents sur ce sec-
teur, avec une offre touristique large et originale : auberges de jeunesse,
fermes bio, campings adaptés aux personnes handicapées…
En ville
L’Ile-de-France possède 16 des 25 sites culturels les plus fréquentés en France,
dont 15 à Paris. Tour Eiffel, Notre-Dame, musée du Louvre… Vous voulez voir
autre chose ? Des associations d’habitants vous proposent de découvrir leur
ville, leur quartier, leurs bonnes adresses autrement, à pied, à vélo, en roller.
U Contacts :
– Ça se visite : pour découvrir à pied Belleville, Ménilmontant, le canal Saint-Martin, etc.
1 rue Robert-Houdin, 75011 Paris, tél. : 01 48 06 27 41, site : www.ca-se-visite.fr, courriel :
info@ca-se-visite.fr
– Paris rando vélo : pour des balades à vélo le vendredi soir. Site : www.parisrandovelo.com,
courriel : contact@parisrandovelo.com
– Paris Go : pour des visites de Paris en groupe et à pied, chaleureuses et conviviales.
Tél. : 01 53 30 74 40, site : www.parisgo.fr, courriel : contact@parisgo.fr
– Rando Paris : visites de Paris à pied organisées par le comité départemental de la Fédération
française de randonnée. 35 rue Piat, 75020 Paris, tél. : 01 46 36 95 70, site : www.rando-
paris.org, courriel : randopaname@wanadoo.fr
– Parisien d’un jour, parisien toujours : propose la découverte d’un quartier, d’une
bonne adresse avec des bénévoles… 37 rue Robert-et-Sonia-Delaunay, 75011 Paris,
tél. : 06 80 53 91 69, site : www.parisgreeter.org
– Escapade nature : pour des balades originales à vélo, à Paris et en Ile-de-France.
Site : http://escapadenature.free.fr, courriel : balade@escapade-nature.org
– La Fédération régionale des randonnées pédestres regroupe 320 associations
franciliennes et huit délégations départementales qui proposent de nombreuses
randonnées pour découvrir la région. 67 rue Vergniaud, Boîte n° 2, Hall I, 75013 Paris, tél. :
01 48 01 81 51, site : http://ffrandonnee-idf.fr (vous y retrouverez les coordonnées des
délégations départementales), courriel : contact@ffrandonnee-idf.fr
A la campagne
Séjourner à la campagne avec le souci de réduire son impact sur l’envi-
◗ Consommer
autrement
◗ Consommer
autrement
◗ Consommer
autrement
– La Maif : au début des années 30, une poignée d’instituteurs de Niort qui
accèdent à l’automobile jugent exorbitants les tarifs pratiqués par les assureurs.
Ils lancent un appel à leurs collègues et, trois ans plus tard, en 1934, créent
la Maaif, qui devient Maif en 1969. L’histoire de cette mutuelle reflète la
capacité des membres d’un groupe social à s’organiser pour produire le service
dont ils ont besoin, en l’occurrence l’assurance des risques liés à l’automobile.
Aujourd’hui, la Maif est ouverte à tout le monde. Elle compte environ 2,6 mil-
lions de sociétaires, dont près de 700 000 non liés à l’Education nationale via
sa filiale Filia Maif. Elle a diversifié ses produits et propose de l’assurance-vie,
de l’assurance-décès, des crédits pour acquérir une automobile… Originalité
pour le client, des entretiens individuels sont menés avec les nouveaux adhé-
rents qui le désirent afin de souligner les valeurs de solidarité et de respect de
la personne. Malgré sa taille, la Maif a conservé un fonctionnement mutualiste
Le microcrédit social
Jusqu’à récemment, le microcrédit était réservé durée maximale de 36 mois et d’un montant
au financement de projets professionnels, et variant de 300 euros à 3 000 euros. Ils béné-
notamment à la création de très petites entre- ficient d’une garantie publique à 50 % assurée
prises. Depuis 2005, le microcrédit social per- par le Fonds de cohésion sociale.
met à des personnes exclues de l’accès au crédit Si le microcrédit social peut rendre service à
bancaire d’emprunter pour acquérir un appareil court terme, il ne peut être une solution suf-
électroménager, acheter un véhicule afin de fisante pour les 5 millions de personnes qui
se rendre sur son lieu de travail, suivre une souffrent de l’exclusion bancaire. Cette exclu-
formation, etc. sion doit être limitée par la reconnaissance
Une personne qui souhaite avoir accès à un effective d’un droit à ouvrir un compte, comme
microcrédit social doit impérativement s’adres- le demandent notamment les organisations
ser à une association qui va l’aider à monter un de consommateurs et les ONG qui suivent ces
dossier et veillera à prévenir les situations de personnes au quotidien.
surendettement. Les prêts sont ensuite attri-
bués par les banques partenaires du Fonds de Pour tout savoir sur le Fonds de cohésion sociale et
cohésion sociale, fonds d’Etat géré par la Caisse connaître les réseaux d’accompagnement : numéro
des dépôts et consignations. Ils sont d’une national d’information : 02 38 79 97 37.
◗ Consommer
autrement
◗ Consommer
autrement
L’épargne solidaire
Les produits financiers solidaires se distinguent des produits bancaires
classiques par la destination finale de l’argent placé : l’épargne sert à sou-
tenir des projets d’entreprises à forte plus-value sociale ou environnemen-
tale, comme dans l’insertion des personnes en difficulté ou le commerce
équitable. Par exemple, si vous souhaitez permettre aux plus démunis de
créer leur entreprise grâce à votre épargne, vous pouvez soutenir finan-
cièrement l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie, voir
page 111) en ouvrant notamment un livret bancaire Cod’Adie, géré par le
Crédit coopératif. Avec ce livret, vous choisissez le pourcentage du don,
de 50 % à 100 % de vos intérêts annuels.
Il existe deux grands types de produits financiers solidaires : les produits de
partage, où l’épargnant donne au moins 25 % des intérêts perçus, et les pro-
duits d’investissements solidaires, où une partie du capital de l’épargnant
est mise à disposition de réseaux qui aident les entreprises solidaires. Fin
2006, plus de 270 000 personnes ont choisi d’épargner de façon solidaire
en France, pour 1,27 milliard d’euros au total.
114 bd du 11-Novembre-1918, 69626 Villeurbanne Cedex, tél. : 0811 90 11 90, site : www.
lanef.com, courriel : lanef@lanef.com
◗ Consommer
autrement
93500 Pantin, tél. : 01 41 71 00 92, site : www.cigales-idf.asso.fr (liste de toutes les Cigales
de la région disponible sur le site).
U Fourmi verte (Familles rurales, MSA, rural [ADMR], AG2R, Crédit mutuel) :
Groupama) : tél. : 0811 88 66 44, site tél. : 0810 20 50 08.
national : www.fourmi-verte.fr U Séréna (Groupe Caisse d’épargne, Maif,
◗ Consommer
autrement
Pas le temps de jardiner, de bricoler aux demandes de ses 400 clients. Après
ni de faire le ménage ? Besoin d’une avoir rencontré l’intervenant pour faire
initiation à l’informatique ou de soutien connaissance, fixer le détail et le volume
scolaire pour vos enfants ? Services à horaire des travaux, le client remplit une
domicile propose une large gamme de fiche qualité à chaque passage pour éva-
services à la personne pour 20 euros de luer le travail fourni et permettre un suivi
l’heure environ, déductibles à 50 % des des prestations. « Notre indice de satis-
impôts et payables en chèque emploi faction pour 2007 s’élève à 18/20, ce qui
service universel. Cette société coo- récompense et valide notre démarche »,
pérative d’intérêt collectif (Scic, voir se félicite Jean-Paul Penel qui, avant de
page 89) couvre le secteur compris monter Services à domicile, était au chô-
entre les vallées de la Seine et de mage et cherchait une bonne idée pour
l’Yerres, dans l’Essonne. rebondir. La continuité du service est
Née en 2004, Services à domicile assurée : si l’intervenant habituel d’un
compte aujourd’hui 40 intervenants client ne peut pas venir, il sera remplacé
qualifiés dans un des services pro- par un autre salarié de la Scic. Malgré
posés, contribuant ainsi à développer une concurrence grandissante, Services
l’emploi local. Elle accorde beaucoup à domicile enregistre une croissance de
d’importance à améliorer les qualifi- plus de 10 % de son chiffre d’affaires
cations de ses salariés via l’accès à la grâce au bouche à oreille, à la publi-
formation continue : « Nous faisons cité locale et à son ancienneté. « Nous
passer le permis de conduire et un CAP sommes sur un secteur porteur, non
hygiène et entretien des locaux à nos délocalisable et appuyé par les pouvoirs
intervenants qui en ont besoin. Nous publics. Nos gages de compétence, de
voulons qu’ils se sentent bien dans leur confiance et de proximité plaisent et
travail et qu’ils apportent satisfaction nous permettent d’avancer », conclut le
aux clients », explique Jean-Paul Penel, directeur de la Scic.
directeur de la Scic. L. V.
Satisfaire est le leitmotiv de Services
à domicile, qui a investi à hauteur de Contact : Scic Val d’Yerres Val de
100 000 euros dans le matériel néces- Seine Services à domicile, 3 résidence
saire (tondeuse, taille-haie, matériel d’en- Le Vieillet, 91480 Quincy-sous-Sénart,
tretien domestique…) pour répondre tél. : 01 69 39 26 53, site : www.vysc.net
– Agence nationale des services à la personne (ANSP) : 3 square Desaix, 75015 Paris,
tél. : 01 44 49 84 60, site : www.servicesalapersonne.gouv.fr L’ANSP a par ailleurs lancé en
mars 2007 le « 32 11 », numéro de renseignement sur les services à la personne (0,12 euro
la minute).
– La charte des entreprises de l’économie sociale et solidaire de services à la personne
est consultable sur le site du Ceges, www.ceges.org, rubrique « Ceges », puis « Documents »,
◗ Consommer
autrement
Barbaniers, 92230 Gennevilliers, tél. : 0811 915 915, site national : www.domicours.fr
– SOS amitié (siège) : 11 rue des Immeubles-Industriels, 75011 Paris, tél. : 01 40 09 15 22,
site : www.sos-amitie.com
Il existe cinq postes d’écoute dans la région :
Paris Boulogne, BP 100, 92105 Boulogne-Billancourt Cedex, tél. : 01 46 21 31 31.
Paris Concorde, tél. : 01 42 96 26 26.
Paris Est, BP 111, 93172 Bagnolet Cedex, tél. : 01 43 60 31 31.
Paris Evry, BP 809, 91001 Evry Cedex, tél. : 01 60 78 16 16.
Paris anglophone, BP 43, 92101 Boulogne Cedex, tél. : 01 46 21 46 46.
◗ Consommer
autrement
La très grande majorité des places d’accueil pour les enfants et les adultes
handicapés est proposée par trois types de structures membres de l’économie
sociale et solidaire : les associations constituées par les familles des personnes
en situation de handicap (comme les UDAPEI) ; les centres d’accueil gérés
par les sociétés mutalistes (comme la Mutualité française).
Pour avoir accès à l’ensemble des contacts régionaux concernant le handicap,
la porte d’entrée est le Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadap-
tée d’Ile-de-France (Creai). Son site Internet dispose d’une base de données
qui permet de trouver tous les établissements spécialisés pour les enfants,
les adolescents et les adultes handicapés. On y trouve également la liste des
équipes de prévention ou des foyers d’accueil pour les mères enfants et pour
les adolescents en difficulté. L’ORS (observatoire régionale de la santé d’Ile-
de-France) a également édité un guide recensant toutes les structures.
U Contacts :
– Délégation Ancreai d’Ile-de-France : 5 rue Las-Cases, 75007 Paris, tél. : 01 45 51 66 10,
site : www.creai-idf.org, courriel : creai@creai-idf.org
– L’Union régionale interfédérale des organismes privés sanitaires et sociaux (Uriopss)
Ile-de-France propose, plus largement, des informations sur l’ensemble des associations
et des établissements du secteur sanitaire, social et médicosocial de la région : Maison des
associations de solidarité, 16 rue des Terres-au-Curé, 75013 Paris, tél. : 01 44 93 27 00, site :
www.uriopss-idf.asso.fr, courriel : accueil@uriopss-idf.asso.fr
– L’ORS 21/23 rue Miollis, 75015 Paris, tél. : 01 44 42 64 70
◗ Consommer
autrement
les constructions ou rénovations de ces 94bis av. de Suffren, 75015 Paris, tél. :
établissements soient réalisées en HQE. 01 53 85 61 75, site : www.areneidf.org
◗ Consommer
autrement
La construction
Les collectivités construisent beaucoup : des établissements scolaires, des
crèches, des bibliothèques…, et bien sûr des logements par l’intermédiaire
de bailleurs sociaux tels que les offices HML. C’est le secteur d’activité où
l’on trouve le plus grand nombre de coopératives et où les collectivités font
le plus appel aux entreprises d’insertion via l’introduction de clauses d’inser-
tion dans les marchés publics. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, le département,
l’ANPE et l’Etat ont mis en place en février 2008 le dispositif « Réussir
l’emploi dans les projets de renouvellement urbain ». Il doit faciliter le res-
pect des clauses d’insertion par les collectivités dans le cadre de leurs plans
de rénovation urbaine. Les collectivités sont invitées à créer des postes de
chargés de mission, financés à hauteur de 15 000 euros par le conseil général.
Ceux-ci servent d’interfaces entre les entreprises qui réalisent les marchés
publics et les structures d’insertion par l’activité économique (voir page 90).
Quatre collectivités, dont Plaine Commune et Sevran, ont embauché des
chargés de mission dont les postes seront prochainement cofinancés par
le conseil général. Le département attend de ce dispositif la création de
2 200 emplois.
Dès janvier 2009, la Région Ile-de-France renforcera, en partenariat avec les
PLIE (Plans locaux pour l’insertion et l’emploi), l’insertion des clauses socia-
La restauration collective
Les collectivités utilisent les services de traiteurs pour leurs réceptions,
buffets… Plaine Commune a ainsi choisi les entreprises d’insertion Té-
Traiteur éthique (voir encadré page 73) et Femmes actives pour répondre
à ses besoins. Les collectivités passent également des appels d’offre pour
alimenter les cantines scolaires. Des producteurs bio d’Ile-de-France
peuvent y répondre, même si la plupart des marchés sont monopolisés
par quelques très grandes entreprises privées. Ainsi, le pain « Bio d’Ile-de-
France » (voir page 17) a été distribué en 2006 dans cinq lycées et deux
collèges de Seine-et-Marne.
◗ Consommer
autrement
U Contacts :
– Femmes actives : 59 bd Jules-Guesde, 93200 Saint-Denis, tél. : 01 42 43 29 99,
site : www.femmes-actives.org, courriel : femmes-actives@wanadoo.fr
– Té-traiteur éthique : 379 av. du Président-Wilson, 93210 La Plaine-Saint-Denis, tél. :
01 55 87 55 25, site : www.groupe-sos.org (rubrique « Nos entreprises d’insertion), courriel :
info@traiteur-ethique.com
– Pain « Bio d’Ile-de-France » : GAB, tél. : 01 60 24 71 84, courriel : pain@bioiledefrance.fr
La communication
Une dizaine de sociétés coopératives (voir page 85) proposent des services
d’imprimerie et d’édition en Ile-de-France, comme Expressions 2 à Paris,
coopérative née en 1994 du regroupement de trois petites imprimeries.
L’offre de ces Scop est large, de la carte de visite à l’édition, en passant
par le calendrier et la brochure. Un certain nombre d’entre elles ont reçu
le label Imprim’vert, décerné aux imprimeries qui respectent trois critères
de protection de l’environnement : bonne gestion des déchets dangereux,
exclusion des produits toxiques et stockage sûr des liquides dangereux. A
noter également, trois entreprises d’insertion (voir page 92) assurent des
services d’imprimerie, de presse et d’édition dans la région.
Communiquer éthique
Alternacom et Presscode sont deux de services : publication de périodiques,
entreprises d’insertion dans le secteur réalisation de sites Internet, création de
de la communication au service des pro- supports commerciaux… Elle favorise
fessionnels et des collectivités. Alterna- les imprimeurs labellisés Imprim’vert
com est spécialisée dans l’organisation (voir page 77). Ces deux structures
d’événements (congrès, séminaires, sont membres du Groupe SOS, leur
relations publiques…), qu’elle imagine, actionnariat est entièrement associa-
crée et gère. Forte de sa connaissance tif et leurs bénéfices sont réinvestis
des secteurs de l’économie sociale et dans le développement de nouvelles
solidaire et du développement durable, activités créatrices d’emplois au sein
cette agence peut vous conseiller dans du groupe.
votre « stratégie de communication L. V.
éthique ». Elle propose une offre inté-
grée pour vos manifestations événe- Contacts :
mentielles de la salle de réception à – Alternacom : 379 av. du Président-
l’offre de restauration (l’Usine et Té- Wilson, 93210 La Plaine-Saint-Denis,
Traiteur éthique, voir page 73), en pas- tél. : 01 55 87 55 43, site : www.alterna-
sant par la création graphique, l’édition, com, courriel : info@alterna-com.com
le multimédia et les relations presse. – Presscode : 70 bd Anatole-France, 93200
Pour ces prestations, elle fait appel à La Plaine-Saint-Denis, tél. : 04 96 11 05 80,
une structure spécialisée : Presscode. s i t e : w w w. p r e s s c o d e . f r, c o u r r i e l :
Cette agence propose une vaste gamme administration@presscode.fr
INTÉRÊTS
PARTAGÉS
(1) Option possible pour le prélèvement libératoire. Nouveauté 2008 : les intérêts reversés à une association bénéficient d’un prélè-
vement libératoire au taux de 16 % au lieu de 29 % AVEC LES
Annonceur : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre Est Europe SA, 34 rue du Wacken, Strasbourg - RCS Strasbourg B 588 505
354 pour compte des Caisses de Crédit Mutuel de son ressort (Alsace, Lorraine, Franche-Comté, Bourgogne, Champagne, Ile-de- ASSOCIATIONS
France, Rhône-Alpes)..
Plaine Commune
soutient le développement Plus de
de l’Économie
Sociale et Solidaire 300 emplois
dans l’insertion par l’activité
économique, le commerce
équitable, les services
à la personne,
Conception : www.gayacom.fr - © Getty
Un territoire de développement
de l’Économie Sociale et Solidaire
en Ile-de-France
Contacts : J.Hardy, M.Villain,
Tél. : 01 55 93 63 21 / 63 32
marianne.villain@plainecommune.com.fr
jacques.hardy@plainecommune.com.fr
www.plainecommune.fr