Fiches Dactivites Universite de Paix Asbl

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COMPRENDRE

COMMUNIQUER
Activités

A
G
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SOMMAIRE
VIVRE ENSEMBLE

Filet – pêcheurs – sardines 4

Les dominos 5

Le Blason 6

L’igloo 8

J’appelle les personnes qui… 9

« Je m’assieds dans l’herbe » 10

Le crocodile 11

Citron Citron 12

Qui suis-je ? 13

Mon passeport 14

COMPRENDRE

La cafétéria 16

Quand je suis en conflit, je suis comme... 19

Cartes animales 20

Laissez-moi entrer 22

Le nic nac 24

Le Petit Poilu : « Chasse au trésor des émotions » 25

Recette du conflit 26

Vous avez dit conflit ? 28


COMMUNIQUER

Et si tu me suivais ? 30

L’abécédaire des sentiments 31

Ce que tu penses, ce que je pense 32

Les Chaudoudoux 34

Laissons le corps parler 37

Le bûcheron 38

Transmission de pensées 39

Le miroir... 40

La météo du jour 41

Le prénom parlé, murmuré, chanté... 42

Pas tous en même temps ! 43

Qui se ressemble s’assemble 44

Saut de l’ange 45

AGIR

À quoi ça sert ? 46

Et si… 47

Fresque créative 48

Silence la violence ! 49
Filet – pêcheurs – F
I
sardines L
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© Pixabay P
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DÉROULEMENT OBJECTIFS C
• Apprendre à s’organiser collectivement H
L’animateur met de la musique et les participants circulent
• Expérimenter la coopération E
librement
U
Lorsque l’animateur arrête la musique, les participants MATÉRIEL R
exécutent rapidement les figures alternativement énoncées S
par l’animateur : • Support musical (ex: Samuel Weirich)
S
Filet : les participants forment un cercle, le plus grand DISPOSITION A
possible, en se donnant la main (c’est le filet qui retient les • Les participants circulent librement dans R
poissons prisonniers). D
un espace délimité
I
Pêcheurs : les participants se regroupent rapidement par N
deux. L’un met un genou à terre et plie une jambe de façon
PISTES DE RÉFLEXION...
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à ce que l’autre puisse s’y asseoir et faire mine de pêcher. L’animateur suscite le débat autour de
Il convient de changer de partenaire chaque fois que cette
S
questions telles que :
figure est demandée.

Sardines : les participants se resserrent prestement les uns


• Comment ont-ils vécu l’activité ?

4 contre les autres et tâchent d’occuper le moins de place


possible. • Se sont-ils sentis à l’aise dans l’exercice
? Pourquoi ?
Une fois la figure exécutée par tous, l’animateur remet la
musique et les participants circulent à nouveau, jusqu’au • Quelles stratégies ont-ils mis en place
nouvel arrêt et à la nouvelle figure annoncée. pour répondre aux consignes ?

L’animateur peut accélérer le tempo afin d’éprouver la


rapidité d’exécution et la cohésion du groupe.

NOTE À L’ANIMATEUR
L’animateur peut faire part de ses observations : il y a eu
des bousculades, un participant est resté seul, certains
participants ne se sont pas donné la main…

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Les dominos S

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DÉROULEMENT OBJECTIFS N
• Faire connaissance. O
Les participants sont tous assis en cercle. L’animateur
• Trouver des points communs avec les S
explique qu’ils ne sont pas placés par hasard, mais comme
des dominos. Ils ont donc un point commun avec leurs autres participants.
voisins. • Ouvrir la voie à la gestion du conflit
«gagnant-gagnant» où tout le monde peut
Dans un premier temps, cela peut être un élément visible être gagnant grâce à la négociation d’une
(par exemple, des vêtements de la même couleur), dans un solution qui convient à tout le monde.
second temps, un élément invisible (par exemple, un goût,
un loisir commun). L’animateur laisse quelques minutes pour MATÉRIEL
que chacun trouve un point commun avec son voisin de
gauche et un autre avec son voisin de droite. -

Quand tout le monde a fini, un volontaire commence le tour DISPOSITION


de cercle en disant : «Avec (le prénom de son voisin de
gauche), nous avons comme point commun…». Les participants sont tous assis en
cercle.
Ensuite, tous les participants changent de place et
recommencent l’exercice. PISTES DE RÉFLEXION...
Nous tenons à préciser que cette activité 5
NOTE À L’ANIMATEUR –dont l’inventeur est Joan Simpson- se
trouve dans le concept «Je m’exprime» du
Variante possible - Le Domino humain (ou la Chaîne livre Jeux coopératifs pour bâtir la paix
humaine)

Il s’agit de réaliser un domino avec les participants comme


pièces de jeu. Un participant se place au centre du cercle.
Il est ensuite demandé aux autres participants de donner la
main au participant seul (ou de se placer à côté de lui) en
précisant sa ressemblance avec lui. Et, ainsi de suite jusqu’à
ce que tous soient placés en domino et se donnent la main.

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Le Blason
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Université de Paix

DÉROULEMENT OBJECTIFS 16
N
Avec les jeunes, il nous paraît intéressant que l’animateur • Découvrir le prénom de chacun.
explique aux participants ce qu’est un blason : sa présenta- • Se présenter autrement.
tion, son utilité, son histoire, etc. • Découvrir en quoi chacun est unique
et quels sont ses points communs avec
Chaque participant reçoit une feuille (avec le contour du bla- d’autres.
son adapté à l’âge des participants). Ce blason sera divisé • Apprendre à écouter et à reformuler.
en plusieurs parties de façon à accueillir différents thèmes de
présentation : mon hobby, un rêve que je souhaite réaliser, MATÉRIEL
mon héros, ma famille, ce qui me rend heureux, quelqu’un
d’important pour moi, mon plus beau souvenir, mes dernières • Feuilles de papier
vacances, etc. • Crayons, marqueurs, peintures
• Magazines
Chaque participant illustre les parties de son blason selon • Paires de ciseaux
une technique qui lui convient : crayon, peinture, collages, • Colle
écriture, etc.
DISPOSITION
Quand il a fini, chaque participant présente son blason au
groupe puis l’affiche. -
6
NOTE À L’ANIMATEUR PISTES DE RÉFLEXION...
-
Plusieurs variantes sont possible :

Pour les enfants de 3 à 6 ans, nous conseillons :


* d’aborder un seul thème par blason ;
* d’inviter chaque enfant à présenter son blason.

Les participants plus âgés, deux par deux, se racontent


leur blason respectif. Ils présentent ensuite le blason
de l’autre au groupe.

Pour les adultes, nous suggérons que les participants


inscrivent dans le ruban du blason la devise qui guide
chacune de leurs actions.
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Dans un groupe qui se connaît déjà et qui se fait I
confiance, le blason d’un participant peut être complété V
par les autres membres du groupe. R
E
A tout moment, l’auteur du blason aura l’occasion de
donner son avis sur ce qui est précisé, ajouté et pourra s’en
E
expliquer.
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ous tenons à préciser que cette activité se trouve dans la partie "J'a
es qualités" de la nouvelle édition du livre "Jeux coopératifs pour
âtir la paix" (cf p.14). Pour cette fiche didactique, nous avons pris le
arti de l'adapter selon l'objectif que nous poursuivions : "Je me
ésente".

Mon Blason

c Université

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L’igloo I
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DÉROULEMENT OBJECTIFS
Tous les participants lèvent la toile de parachute, au-dessus • Améliorer l’apprentissage d’habiletés
de leur tête. Au signal de l’animateur, ils passent la bordure perceptuelles, sociales et physiques :
du parachute derrière eux et s’asseyent par terre. - corporel : la motricité globale (équilibre,
coordination générale, rythme,
Puis, ils avancent vers le centre en tenant la toile sous les enchaînement de gestes),
fesses, pour la faire gonfler et former ainsi un igloo. - spatial : la latéralisation, l’orientation,...
- social : la coopération, le respect d’autrui,
À l’intérieur de cette «bulle», ils se retrouvent amusés, la solidarité,…
étonnés,… c’est l’occasion de raconter une courte histoire,
- créatif : par exemple, rechercher
de pratiquer un exercice d’auto-massage du milieu du
dos, d’entamer un chant,… ou de discuter de la séance
de nouvelles variantes aux activités
d’animation. proposées.
• Favoriser les interactions entre les
participants.
NOTE À L’ANIMATEUR
• Apprendre la collaboration.
• Il est vivement déconseillé aux participants de marcher sur
• S’amuser.
la toile de parachute avec des chaussures et de laisser les
enfants passer la tête par le trou central. MATÉRIEL
8 • Une toile (de parachute) résistante de
• Avant de jouer, il est également vivement conseillé de
forme circulaire, constituée de fuseaux de
donner des explications précises aux participants. Pour
couleurs différentes (bleu, jaune, rouge,
bien réussir à expliquer chaque jeu, l’animateur demande
aux participants d’étendre le parachute par terre et de vert), avec ou sans ouverture centrale et
s’agenouiller autour. poignées.

DISPOSITION

PISTES DE RÉFLEXION...

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J’appelle les J

personnes qui… A
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DÉROULEMENT OBJECTIFS E
Le participant qui est au centre (l’animateur pour com- • Découvrir les points communs et les
différences entre moi et les autres. L
mencer) dit « J’appelle les personnes qui… » et poursuit
la phrase en donnant un indice visible : « ont les cheveux • Prendre (conscience de) sa place dans le E
bruns, portent un pantalon, portent du rouge… » groupe. S
• Vivre une activité dynamique en groupe.
Tous ceux qui correspondent à la description donnée se P
lèvent et changent de place. Celui qui est au milieu en profite MATÉRIEL E
pour tenter de s’asseoir. R
- S
Le dernier qui reste au centre relance le jeu. O
DISPOSITION N
Après un temps, des indices non visibles de description N
peuvent être donnés : « J’appelle les personnes qui ont peur • Des chaises en cercle. Une chaise en
moins que le nombre de participants. E
des araignées, aiment nager, ont pris l’avion, adorent les
films d’horreur… »
S
PISTES DE RÉFLEXION...
Q
NOTE À L’ANIMATEUR • L’animateur demande aux participants U
de se souvenir du critère qui a concerné I
Il arrive, chez les jeunes participants, que certains éprouvent le plus grand nombre, du critère qui a 9
un vif plaisir à rester au centre du cercle et s’arrangent, à concerné le plus petit nombre. Il les
plusieurs reprises, pour ne pas gagner une place assise
interroge sur ce qui les a surpris.
alors qu’ils en ont l’occasion. Les autres participants ne man-
queront pas de le faire remarquer. C’est l’occasion d’interro-
ger le participant concerné sur ses motivations et d’amener
les participants à prendre conscience des effets des compor-
tements de chacun sur le groupe.

On peut, si cela se produit trop fréquemment, ajouter une


règle: lorsqu’on se retrouve pour la deuxième fois au milieu,
on désigne un remplaçant qui n’y est pas encore allé.

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« Je m’assieds J
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dans l’herbe » M

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DÉROULEMENT OBJECTIFS I
• Reconnaître l’autre en l’appelant par son E
Le participant qui s’aperçoit le premier qu’il y a une chaise
prénom. D
vide à sa gauche ou à sa droite tape sur celle-ci, s’y assied
en disant : « Je m’assieds… ». Il libère donc sa chaise. • Être attentif à la place de chacun. S

Son voisin suit le mouvement en s’asseyant sur la chaise MATÉRIEL D


nouvellement libérée et dit : « …dans l’herbe … » A
- N
Le suivant fait de même en s’asseyant sur la nouvelle chaise S
libérée et dit : « …et j’appelle… ». Il appelle alors un partici- DISPOSITION
pant du groupe.
• Des chaises en cercle (Il y a une chaise L
en plus que le nombre de participants). ’
Le participant appelé quitte sa chaise pour aller s’asseoir sur
la chaise libre. • L’animateur et les participants sont assis H
sur les chaises. E
Une autre chaise est donc libérée. De nouveau, le participant
R
qui s’aperçoit le premier de la place vide s’y assied en disant PISTES DE RÉFLEXION... B
« Je m’assieds… ». Et ainsi de suite. E
L’animateur suscite le débat autour de
questions telles que :
10 NOTE À L’ANIMATEUR
• Certains participants ont peut-être été
Si deux enfants tapent sur une chaise libre à coté d’eux et
appelés plus souvent que d’autres ?
disent « je m’assieds… » en même temps, il est possible de
construire avec le groupe de nouvelles règles pour les dépar-
Pourquoi ? Comment se sentent-ils ?
tager. Exemple : jouer à « pierre, papier, ciseaux ».
• Comment se sentent les participants qui
L’animateur sera attentif à ce que chaque enfant soit appelé n’ont pas été appelés ?
au moins une fois. Pour aider, les participants déjà appelés
peuvent faire un signe (pouce en l’air, par exemple). • Pourquoi a-t-on tendance à plutôt appeler
ses amis ?
Cette activité est fort appréciée et souvent demandée. C’est
l’occasion d’en complexifier les règles, en tenant compte
des retours précédents. Cette révision est en général pro-
posée spontanément par les participants. En voici quelques
exemples :
V
• Je respecte le rythme amorcé au début du jeu. I
V
• J’essaie d’appeler quelqu’un en face de moi, sans chercher R
mon copain ou ma copine. E

• Les filles appellent les garçons et les garçons appellent les E


filles. N
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Le crocodile C
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DÉROULEMENT OBJECTIFS D
• Améliorer l’apprentissage d’habiletés I
Tout le monde est assis, jambes tendues sous le parachute,
perceptuelles, sociales et physiques : L
et tient les bords du parachute à hauteur de la taille en le
faisant onduler. corporel : la motricité globale (équilibre, E
coordination générale, rythme,
Un participant –un crocodile affamé- se glisse sous la toile de enchaînement de gestes)
parachute et se place au centre. Il «mord» les jambes de ses spatial : la latéralisation, l’orientation
victimes et les tire dans la rivière, c’est-à-dire au centre du social : la coopération, le respect d’autrui,
parachute. Les victimes lancent des cris de terreur, puis se la solidarité,…
transforment en crocodiles et attaquent de la même façon les
créatif : par exemple, rechercher
autres participants du cercle. Cela continue jusqu’à ce qu’il
n’y ait plus personne pour tenir le parachute : à ce moment-
de nouvelles variantes aux activités
là, ils sont tous dans la rivière ! proposées.
• Favoriser les interactions entre les
participants.
NOTE À L’ANIMATEUR
• Apprendre la collaboration.
Il est vivement déconseillé aux participants de marcher sur
• S’amuser.
la toile de parachute avec des chaussures et de laisser les
enfants passer la tête par le trou central. MATÉRIEL
• Une toile (de parachute) résistante de 11
Avant de jouer, il est également vivement conseiller de
forme circulaire, constituée de fuseaux de
donner des explications précises aux participants. Pour bien
couleurs différentes, avec ou sans
réussir à expliquer chaque jeu, l’animateur demande
aux participants d’étendre le parachute par terre et de ouverture centrale et poignées.
s’agenouiller autour
DISPOSITION
-

PISTES DE RÉFLEXION...

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Citron Citron T
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DÉROULEMENT OBJECTIFS I
• Prendre conscience de ma place dans le T
L’animateur et les participants sont assis en cercle sur des
groupe. R
chaises.
• Intégrer le prénom des autres. O
Un participant se trouve au centre. N
MATÉRIEL
Le participant qui est à la gauche de la chaise vide tape de la
main sur celle-ci et appelle quelqu’un par son prénom. Celui -
dont le prénom est cité vient s’asseoir à l’endroit vide.
DISPOSITION
Le but du jeu est de taper sur la chaise et de citer le prénom
• Autant de chaises en cercle qu’il y a de
avant que la personne au centre ait eu le temps de se
rasseoir sur la chaise vacante. Une fois le prénom cité, la
participants.
personne sans chaise se retrouve au centre.
PISTES DE RÉFLEXION...
NOTE À L’ANIMATEUR L’animateur suscite le débat autour de
questions telles que :
Cette activité est particulièrement indiquée pour dynamiser
le groupe, après un long moment d’écoute ou lorsque • Que ressentent les participants s’ils
12 l’animateur remarque que les participants sont fatigués ou restent plusieurs fois de suite au milieu …
déconcentrés. ou s’ils ne sont jamais appelés ?
Cette activité est un excellent moyen de contrecarrer
l’attitude qui consiste à n’appeler que ses amis. La rapidité
• Quelle est leur réaction s’ils voient
exigée empêche de prendre le temps de chercher et de quelqu’un rester souvent au milieu ?
choisir. Les clivages sont dépassés le temps du jeu et une
réelle cohésion peut prendre forme.

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Qui suis-je ? I

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DÉROULEMENT OBJECTIFS
• Prendre conscience de l’image que je J
Chacun écrit sur une étiquette son nom et 2 caractéristiques
le concernant : l’une positive, l’autre négative. renvoie de moi-même. Comment je vois les E
autres ? Comment les autres me voient-ils ?
L’animateur les reprend et les redistribue. Ensuite, les partici- • Donner un peu d’estime de soi et de ?
pants collent l’étiquette reçue sur leur front. Puis les joueurs confiance.
circulent et essaient de deviner qui ils sont en posant au
maximum trois questions fermées (dont la réponse est «oui »
ou «non»). MATÉRIEL

Si à la suite des questions, ils n’ont pas deviné leur nouvelle • Des étiquettes
identité, ils peuvent demander à quelqu’un de lire les 2 ca- • Des bics
ractéristiques. Et de nouveau, ils peuvent poser trois ques-
tions à qui ils veulent.

Quand ils croient avoir deviné, ils se mettent à côté de la per- DISPOSITION
sonne concernée et vérifient. Enfin, par deux, ils cherchent
3 comportements qui confirment l’étiquette positive et/ou -
infirment l’étiquette négative de chacun(e).
PISTES DE RÉFLEXION... 13
Une discussion peut alors s’engager.
• Au lieu de noter leur prénom sur
NOTE À L’ANIMATEUR l’étiquette, les jeunes peuvent choisir un
personnage célèbre auquel ils s’identifient,
Cette activité s’adresse à des adolescents (maximum 20 ainsi qu’une qualité et une limite de ce
jeunes), à l’âge où le regard de l’autre a tellement d’impor- personnage.
tance, où l’identité peu à peu se forme.
• Des mimes peuvent compléter.
Il faut être prudent quant au moment choisi pour cette activité:
il est préférable d’attendre que le degré de confiance dans le
groupe soit suffisant.

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Mon passeport N

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DÉROULEMENT OBJECTIFS E
• Apprendre à mieux se connaître. P
Premier temps
• Découvrir les autres sous différentes O
L’animateur explique aux participants que le passeport est un facettes. R
symbole lié au voyage qui représente l’évolution de chacun • S’exprimer de manière créative. T
sur le chemin de la vie. • Développer l’estime de soi.

L’animateur peut amener son propre passeport, sa carte MATÉRIEL


d’identité.
• Feuilles de papier et de carton pour
Il distribue le matériel pour constituer le futur passeport. construire le passeport.
• Crayons de couleurs, marqueurs,
Il explique aux participants comment remplir les rubriques : peintures, magazines…
• Ruban adhésif / colle.
• Premier feuillet : le participant se dessine (ou colle sa • Ciseaux.
photo) et décrit ses « caractéristiques physiques ». Les
participants peuvent se prendre en photo selon les moyens DISPOSITION
à disposition. Ils peuvent également écrire un poème pour se
décrire. -
14
• Dans les autres feuillets, le participant représente, par PISTES DE RÉFLEXION...
exemple, « Ce que je sais faire », « Mon dessert préféré », «
Mon jeu préféré », « Mon rêve » …Il est possible de rempla- • L’animateur questionne les participants
cer ces thèmes courants par « Ma devise », « Mes qualités sur la phase de création : y ont-ils pris du
», « Mes compétences », « Mes points forts », « Qu’ai-je plaisir ? Ont-ils rencontré des difficultés ?
envie d’apprendre ? » « Qu’est-ce que j’aimerais améliorer ?
»… • Il demande s’il leur a été facile ou non
de parler d’eux-mêmes en positif ou en
Le participant signe son passeport (ou le tamponne). négatif.
Second temps
• Il invite chaque participant à énoncer
Les participants affichent leur passeport sur le tableau ou à
un aspect qu’il a découvert chez un autre
un endroit précis du local et présentent au grand groupe, à et qui l’a marqué. Il propose de s’en
tour de rôle, un des feuillets. expliquer. Il encourage les participants à
se poser des questions, à chercher à en V
OU savoir plus, de façon à leur permettre de I
se découvrir davantage, de se V
Au moment de la présentation, les participants, deux par comprendre, de se trouver des points R
deux, se racontent un élément de leur passeport. Ils pré- communs. E
sentent ensuite le passeport de l’autre au grand groupe.

OU E
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A la place d’une présentation devant le groupe, les partici- S
pants marchent dans la pièce et présentent un élément de E
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leur passeport aux autres participants qu’ils croisent.

NOTE À L’ANIMATEUR
Si le groupe est suffisamment en confiance, des questions
telles que « Qu’est-ce qui me plaît le moins en moi ? » et
« Qu’est-ce qui me plaît le plus en moi ?» peuvent être
abordées.

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La cafétéria
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DÉROULEMENT OBJECTIFS D
• Développer l’empathie U
L’animateur amorce l’activité en disant :
• Aborder les phénomènes de
discrimination, de rejet et d’exclusion C
« Imaginez-vous à la cafétéria. Vous allez devoir vous
O
promener et choisir 3 élèves avec qui vous partagerez
une table. Il y a 4 places à chaque table. C’est un choix MATÉRIEL N
important, car vous devrez partager cette table avec les F
• Étiquettes (exemples - annexe) L
trois autres élèves pour le reste de l’année scolaire. Vous ne
devez pas choisir vos ami(e)s. Votre décision doit se faire I
DISPOSITION
uniquement en fonction de l’étiquette que les autres ont dans T
le dos et interagir avec eux en fonction de cette étiquette. • Nombre de chaises = nombre de
Vous ne devez pas dire aux autres ce qu’ils portent comme participants
étiquette, c’est très important de garder le secret. Au signal, • Plusieurs ilots de quatre chaises
promenez-vous et regardez ce que les autres ont dans leur
dos, puis décidez si vous voulez partager une table avec PISTES DE RÉFLEXION...
eux ou non. Une fois que votre équipe de 4 personnes est
formée, asseyez-vous autour d’une table.» Pour les équipes « positives » :

Les participants sont mis en cercle et sont tournés vers • Comment vivez-vous le regard des autres
16 le centre. L’animateur colle les étiquettes dans le dos des sur vous ?
participants. Par la suite, les participants sont invités à
interagir selon les instructions qui leur ont été données.
• Comment vous êtes-vous sentis ?
Lorsque tous les participants sont assis, l’activité s’arrête.
• Avez-vous pu choisir vos co-équipiers ?

• Pourquoi, selon vous, les autres vous


NOTE À L’ANIMATEUR sollicitaient ?
• Il peut être judicieux de commencer le tour de parole
Pour les équipes « négatives » :
par les équipes qui se sont formées le plus rapidement,
vraisemblablement donc par les équipes « positives ».
• Comment vivez-vous le regard des autres
• Chaque équipe est invitée à découvrir, à la fin de sur vous ?
son tour de parole, les étiquettes de chacun de ces
membres. • Comment vous êtes-vous sentis ? Ignorés,
rejetés ?
• Il peut être intéressant de relever, durant le retour,
l’apparition d’autres étiquettes évoquées par le groupe • Avez-vous pu choisir vos co-équipiers ?
en référence à l’une ou l’autre des équipes (Ex. : « les
premiers de classe », « les rejets », « les boulets », …). C
• Comment vous êtes-vous sentis ? Avez- O
vous ressenti de l’injustice ? M
• L’idée de cette activité n’est pas de condamner ce
phénomène d’étiquetage mais bien de l’amener à la P
conscience des participants afin qu’ils puissent agir de • Pourquoi pensez-vous que les autres vous R
manière plus consciente. rejetaient ? E
N
D
R
E
• Il se peut que cette activité soit génératrice d’émotions Phénomène d’étiquetage dans votre
et fasse écho chez les participants. Il est donc important, école?
voire indispensable, si des moqueries ou rires émergent, de
rappeler le cadre et les règles de fonctionnement • C’est quoi le problème des étiquettes ?
du groupe afin d’assurer la sécurité du groupe.
Les étiquette amène à une vision réductrice,
une perception limitée à une ou quelques
caractéristiques (positives ou négatives)
des personnes, sans conscience ou
considération pour d’autres aspects de la
personne.

• Quel est le lien entre l’étiquette et l’action ?

• Comment se défaire d’une étiquette ?

• Qui attribue les étiquettes ?

• Dans notre société, quels sont les groupes


et les personnes qui sont victimes de
rejet ou de discrimination à cause des
étiquettes négatives qui leur sont collées ?
Quelle influence cela peut-il avoir sur eux ?
Comment se sentent-ils à votre avis ?

• Dans notre école, notre classe, avez-vous


pu observer des situations analogues ? Sur
quel(s) critère(s) les personnes sont-elles
17
rejetées ?

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Paresseux Naze

Mou Égoiste

Arrogant Agressif

Suiveur Lent

Coincé Radin
18

Chaleureux Original

Généreux Sympa

Comique Cool

Relax Tolérant

Ordonné Fiable
Quand je suis en Q
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conflit, je suis comme... A
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© Freepick J
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DÉROULEMENT OBJECTIFS
Première étape : • Permettre à chacun de s’exprimer S
sur l’attitude qu’il adopte en situation U
Les participants sont assis en cercle. conflictuelle. I
Les différentes représentations imagées ou graphiques des • Découvrir le comportement de chacun en S
animaux sont déposées au centre du cercle. cas de conflit.
Chaque participant choisit une carte représentant son atti- • Prendre conscience des différentes E
tude en cas de conflit. réactions possibles face au conflit. N
Quand tous ont choisi un animal, ceux qui le souhaitent pré-
sentent au groupe l’animal retenu et expliquent les raisons MATÉRIEL C
de leur choix. O
Par exemple : «J’ai choisi la tortue parce que, lorsqu’on • Différentes images représentant un N
m’ennuie, je préfère ne rien dire et je rentre grand nombre d’animaux tels que le tigre,
dans ma carapace.»
F
le requin, la tortue, l’autruche, l’ours, le L
renard,la girafe, etc. I
Deuxième étape :
• Quelques cartes vierges pour permettre T
aux participants de choisir un même
Avec l’aide des participants, l’animateur (l’enseignant, le
formateur, l’éducateur,...) synthétise les réactions de chaque animal.
animal en situation conflictuelle. 19
DISPOSITION
NOTE À L’ANIMATEUR • Les participants sont assis en cercle.

- PISTES DE RÉFLEXION...
Pour prolonger cette activité, nous
proposons quelques pistes de réflexion à
mener avec le groupe :

• Réagissons-nous de la même façon face


au conflit ?

• Comment pouvons-nous réagir lorsque


nous sommes, par exemple, face à un
«tigre» ? Quelles sont les différentes
possibilités ?

• Y a-t-il d’autres attitudes que celle(s)


adoptée(s) habituellement ? C
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Cartes animales
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DÉROULEMENT OBJECTIFS N
L’animateur dispose les différentes cartes représentant des • Découvrir les attitudes possibles en I
animaux au centre du cercle. situation de conflit et prendre conscience M
des siennes. A
Il demande aux participants de réfléchir aux dernières • Se confronter au regard des autres. L
disputes qu’ils ont vécues (à l’école, à la maison, dans leur E
groupe d’amis, etc.) et de choisir un animal qui correspond à MATÉRIEL S
l’attitude qu’ils ont eue.
• Cartes ou photos représentant des
A tour de rôle, les participants présentent l’animal choisi et animaux.
s’en expliquent, soit de façon générale, soit en décrivant une
dispute. DISPOSITION
• Les participants sont assis en cercle.
NOTE À L’ANIMATEUR
PISTES DE RÉFLEXION...
L’animateur reformule la description du participant et l’encou-
rage à s’expliquer sur son choix. • L’animateur peut donner l’occasion aux
participants d’exprimer leurs impressions par
Si les participants n’ont pas d’idée, l’animateur peut donner rapport à l‘activité qu’ils viennent de vivre.
20 quelques exemples : « Tu peux choisir le papillon si, quand
il y a un conflit, tu préfères l’éviter et aller jouer avec d’autres • L’animateur conclut l’activité en rappelant,
plus loin ? » ; « Tu peux choisir le hibou si tu réfléchis beau-
avec des termes adaptés à l’âge du public,
coup à ce qui s’est passé ? » ; « Tu peux choisir le crocodile
si tu t’énerves très vite et que tu te fâches tout de suite ? » ;
que chaque attitude peut être adéquate
» Tu peux choisir la girafe car tu prends de la distance pour dans certaines situations. Celle-ci a toujours
réfléchir ? » ; « Tu peux choisir la tortue si tu n’aimes pas les des conséquences (à court, moyen et long
conflits et que tu te protèges ? » … terme) sur les objectifs poursuivis et sur la
relation avec autrui.
Les attitudes des animaux peuvent être reliées aux quatre
attitudes en situation de conflit : compétition, repli, coopéra-
tion, accommodation.

Il est également important de bien expliquer aux participants


qu’ils ne doivent pas choisir leur animal préféré mais celui
qui correspond à leur attitude.

Il arrive qu’ils demandent à choisir plusieurs animaux


parce que leur attitude dans le groupe diffère de celle qu’ils
adoptent en privé.
C
L’animateur demande ensuite aux autres s’ils sont d’accord O
avec l’animal que leur compagnon a choisi. Chacun s’ex-
M
prime et argumente ses nuances en donnant des exemples
P
concrets.
R
En présentant leur carte animale, certains participants sus- E
N
D
R
E
citent des réactions de surprise. Il est alors intéressant que
l’animateur demande de traduire cet étonnement en termes
de faits.

L’animateur rappelle et précise les avantages et les inconvé-


nients de toutes les attitudes, et leur pertinence en fonction
des situations.

Par la suite, lorsque des conflits seront évoqués, tout ce qui


aura été abordé et réalisé durant l’activité pourra servir d’ap-
pui à d’éventuelles gestions. Ainsi, les participants peuvent
choisir en concertation un animal symbolisant chacune des
attitudes en conflit. Lorsqu’un conflit survient, les protago-
nistes peuvent annoncer leur attitude du moment, en mon-
trant l’animal qui traduit le mieux leur position dans le conflit.
Par exemple, l’un montre un requin pour indiquer qu’il ne
cèdera pas sur son objectif. L’autre montre une tortue, pour
dire qu’il préfère réfléchir et peut-être en re

21

C
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M
P
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N
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L

Laissez-moi entrer
A
I
S
S
E
© Freepick Z
-
DÉROULEMENT OBJECTIFS M
Premier temps • Prendre conscience de la manière dont je O
prends ma place dans le groupe. I
L’animateur demande aux participants de citer tous les mots • Découvrir et expérimenter les différentes
qui leur viennent à l’esprit quand on évoque le mot «conflit». attitudes en situation de conflit. E
Il note tous les mots cités de façon lisible, au tableau ou sur N
affiche. MATÉRIEL T
R
L’animateur demande aux participants de relire tous les - E
termes retenus et de noter au maximum deux mots qui leur R
semblent particulièrement significatifs. DISPOSITION

Second temps
Les participants sont debout en cercle.

Les participants se regroupent à quatre ou cinq. PISTES DE RÉFLEXION...


En tenant compte des mots notés par chacun, ils devront L’animateur suscite le débat autour de
définir le conflit sous la forme d’une recette.
questions telles que :
VARIANTES
• Quelles ont été les différentes manières
22 utilisées ?
Si des notions de gestion de conflit apparaissent déjà dans
la première étape de constitution d’un réservoir de mots, les
groupes pourront créer dès le départ une recette pour • Quelles ont été les plus efficaces à court
(di)gérer le conflit. terme et à long terme ?

Pour prolonger l’activité, l’animateur peut proposer de réali- • Comment se sont sentis les volontaires
ser une recette de gestion du conflit. exclus du cercle ?
En lieu et place d’une recette, l’animateur peut proposer la
• Comment se sont sentis les membres du
création d’un poème, d’une chanson, d’un portrait-robot, d’un
mime, d’une danse…
cercle face aux méthodes utilisées par les
volontaires ?
NOTE À L’ANIMATEUR

Cette fiche permet de distinguer les différentes attitudes en conflit.


Sur base des travaux de Thomas et Kilmann, nous proposons aux
enfants de découvrir 4 attitudes :

La compétition : je fais passer mon objectif (ce que je veux) avant


celui de l’autre (par exemple, lorsque j’essaie de séduire, de mani- C
puler, de convaincre, d’argumenter…) O
M
L’accommodation : je fais passer l’objectif de l’autre (ce qu’il ou elle P
veut) avant le mien (par exemple, lorsque je ne donne pas mon avis et R
que je fais ce que l’on me demande même si je ne suis pas d’accord) E
N
D
R
E
Le repli : j’abandonne mon objectif et celui de l’autre, mon attitude
ne poursuit aucun des deux objectifs (par exemple, lorsque je
stoppe une discussion parce que je suis trop dans l’émotion)

La coopération : avec mon partenaire, nous faisons passer nos deux


objectifs sur le même plan. Nous essayons de trouver des solutions
partagées (par exemple, lorsque nous discutons de nos besoins et
ouvrons le champ des solutions)

Sur base des attitudes face au conflit, l’animateur relève les com-
portements observés et leurs conséquences, tant pour le participant
concerné que pour les autres membres du groupe.

Cette activité est également intéressante pour parler des dyna-


miques de groupe, de l’exclusion, etc.

23

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M
P
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Le nic nac
I
C

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DÉROULEMENT OBJECTIFS
• Prendre conscience de l’influence du
L’animateur-trice constitue des équipes de 5 jeunes. Les
groupe, mais aussi d’accepter l’autre
jeunes vont recevoir des instructions qu’il ne faudra pas
dévoiler aux autres. dans son individualité, accepter l’autre
dans ses choix et apprendre à assumer
Dans chaque groupe, 4 jeunes reçoivent une sur laquelle est ses choix et décisions.
écrit : « manges un nicnac et essaie de convaincre ceux qui • Poser un regard sur la dynamique et
n’en mangent pas d’en manger. Trouve de bonnes raisons le fonctionnement des groupes ainsi
pour qu’il en mange. ». Le dernier jeune reçoit un carton où que les normes qui s’y vivent.
il est écrit : « ne manges pas de nicnac et refuse toutes les
offres de ceux qui t’en proposent. » MATÉRIEL
L’animateur-trice nomme plusieurs observateurs chargés de • nicnac – cacahuète – bonbons -…
recueillir ce qu’ils voient et entendent. • cartons avec la consigne

Ensuite, il dispose le plat au centre en précisant que DISPOSITION


chacun-e doit respecter au mieux ce qui est écrit sur son
carton. • Nombre de chaises = nombre de
participants
24 Au bout d’un temps choisi, le jeu est arrêté pour en venir au • Plusieurs ilots de quatre chaises
temps de débriefing
PISTE DE RÉFLEXION...
Le débriefing
-
Le vécu : comment vous-êtes-vous senti-e durant cette
activité ? Avez-vous respecté la consigne ? Comment avez-
vous fonctionné ? Auriez-vous réagi de la même façon si
vous n’aviez pas été en groupe ? Auriez-vous eu envie
de changer de comportement ? L’avez-vous fait ou pas et
pourquoi ?

Le sens : à quoi a servi cette activité ? Quel sens cela fait


pour vous ?

La transposition : quelle conclusion pouvons-nous faire avec


nos vies de tous les jours ? Qu’est-ce que cela nous apprend ?

Il est important d’amener les jeunes à se rendre compte


qu’on peut adhérer ou non à une opinion, une action, mais
qu’il faut laisser chacun-e libre de ses choix. La diversité
C
et la différence sont des richesses et non des moyens
O
d’oppression et de discrimination.
M
P
NOTE À L’ANIMATEUR R
E
-
N
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Le Petit Poilu : « Chasse E

au trésor des émotions » P


E
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I
T
DÉROULEMENT OBJECTIFS
Raconter aux enfants (ou faire raconter par les enfants), • Comprendre la raison d’être d’une P
l’histoire muette de cette BD. émotion. O
• Apprendre aux enfants à exprimer leurs I
Leur demander de reconnaître les émotions par les expres- émotions par des mots. L
sions de visage, par des réactions physiques, par la posture • Apprendre à les reconnaître, à les U
du corps : « À ton avis, que ressent Petit Poilu ? » ; « Que nommer et à les décoder chez les autres.
vois-tu sur son visage qui te fait penser qu’il a peur ? » ; « • S’initier et enrichir son vocabulaire des
Quels gestes fait Pisse-Vinaigre et que signifient-ils émotions.
d’après toi ? » ;…
• Apprendre aux enfants à gérer leurs
émotions d’une manière constructive.
Parler du ressenti des personnages de cette histoire et dis-
cuter des causes possibles de l’émotion : • Faire preuve de créativité.
« D’après toi, pourquoi Petit Poilu ressent-il cela ? » ; « • Prendre conscience qu’une même
Qu’est-ce qui énerve Coconut ? » ; « Que s’estil passé pour situation peut susciter des émotions
que le Petit Poilu pleure ? » ;... semblables ou différentes.

Rechercher des moyens qui permettent d’évacuer leurs MATÉRIEL


tensions : « Comment Petit Poilu pourrait-il se calmer ? » ; «
Qu’est-ce qui pourrait aider Pisse-Vinaigre à se sentir mieux • Livre « Petit Poilu, Le trésor de Coconut »
25
? » ; « Peux-tu montrer avec ton corps comment tu ferais
pour gérer tes émotions ? » ;… DISPOSITION
-
Encourager les enfants à raconter une situation, une anec-
dote, une histoire semblable à celle du scénario de ce Petit
Poilu. Cela reflète souvent des émotions que l’enfant a lui-
PISTES DE RÉFLEXION...
même ressenties et face auxquelles il a trouvé ses propres • Est-ce que c’est important de (re)
solutions. connaître les émotions ?

NOTE À L’ANIMATEUR • Quand je suis joyeux/triste/ peureux/


fâché, je…
L’animateur peut aussi proposer ses propres idées
et solutions pour réguler les tensions émotionnelles dans • Ce qui rend l’enfant joyeux/triste/
telle situation.
peureux/fâché, c’est quand…

C
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M
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Recette du conflit
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© Freepick E
© Freepick

DÉROULEMENT OBJECTIFS D
Premier temps • Prendre conscience de sa représentation U
du conflit et de celle des autres.
L’animateur demande aux participants de citer tous les mots • Négocier une définition du conflit. C
qui leur viennent à l’esprit quand on évoque le mot «conflit». O
Il note tous les mots cités de façon lisible, au tableau ou sur MATÉRIEL N
affiche. F
• Une affiche et des marqueurs par sous- L
L’animateur demande aux participants de relire tous les groupe. I
termes retenus et de noter au maximum deux mots qui leur T
semblent particulièrement significatifs. DISPOSITION

Second temps
• Dans le premier temps, les participants
sont assis face à un tableau ou à une
Les participants se regroupent à quatre ou cinq. affiche.
En tenant compte des mots notés par chacun, ils devront • Dans le second temps, les participants
définir le conflit sous la forme d’une recette. sont rassemblés par groupes de quatre ou
cinq.
VARIANTES
26 PISTES DE RÉFLEXION...
Si des notions de gestion de conflit apparaissent déjà dans
la première étape de constitution d’un réservoir de mots, les • L’animateur interroge les participants sur
groupes pourront créer dès le départ une recette pour le déroulement de l’activité :
(di)gérer le conflit.
• Comment se sont-ils organisés pour
Pour prolonger l’activité, l’animateur peut proposer de réali- créer une recette ? Chacun est-il satisfait
ser une recette de gestion du conflit. de la manière dont cela s’est déroulé et
des résultats ? Pourquoi ?
En lieu et place d’une recette, l’animateur peut proposer la
création d’un poème, d’une chanson, d’un portrait-robot, d’un
mime, d’une danse…
• Quelles sont les ressemblances et les
différences entre les recettes ?
NOTE À L’ANIMATEUR • Qu’ont-ils découvert ?
Cette activité trouve toute sa richesse avec des participants
de plus de 10 ans.

Cette étape de constitution de recette est très riche d’infor-


mation concernant les représentations autour du conflit.
C
Lors de la récolte des mots relatifs au conflit, l’animateur O
veille à faire respecter les règles de la créativité :
M
• Pas de censure des mots proposés P
• Proposer un maximum de mots R
• Des mots plus farfelus sont bienvenus E
N
D
R
E
• Des mots peuvent être cités en lien avec d’autres déjà
notés

Lors de la seconde étape, l’animateur peut stimuler la créa-


tivité culinaire des participants en leur proposant quelques
modèles de recettes.

Il peut également préciser que la définition sera d’autant plus


juste qu’on aura réfléchi aux proportion.

27

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M
P
R
E
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D
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Vous avez dit V
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conflit ? S

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DÉROULEMENT OBJECTIFS Z
• Prendre conscience de sa
Premier temps
représentation du conflit et de celle des D
autres. I
Chaque participant réalise, individuellement, le dessin d’une
dispute imaginée. • Négocier une définition du conflit. T

Second temps MATÉRIEL C


O
• Feuille A4 : une par participant. N
• Les participants sont assis en cercle. Chacun, à tour de
rôle, présente et explique son dessin puis l’expose au mur ou • Crayons ou marqueurs pour chacun. F
au tableau. L
DISPOSITION
I
• Sur base de ce qu’ils ont entendu et des situations mises • Dans le premier temps, les T
en images, les participants se mettent d’accord sur une défi-
participants dessinent.
nition du mot «conflit».
• Dans le second temps, ils sont assis ?
• L’animateur veille à ce que les différentes nuances ame- en cercle.
nées par les participants soient prises en compte dans la
définition. PISTES DE RÉFLEXION...
28 L’animateur veille à compléter la définition
NOTE À L’ANIMATEUR en évoquant des aspects qui n’ont pas été
pris en compte, parmi les « ingrédients »
Demander aux participants de dessiner un conflit imaginé suivants :
permet d’établir une définition plus complexe et plus large du
conflit que s’ils avaient représenté une dispute vécue.
• Un conflit émane à partir d’un désaccord,
qui est neutre. Il y a un conflit quand deux
enfants ne sont pas d’accord à propos de
quelque chose, par exemple.

• Il implique deux personnes (ou plus).

• Il peut se manifester à travers des attitudes


et des comportements : se fâcher, crier,
pleurer, partir, se cacher…

• Il peut être générateur d’émotions,


agréables ou désagréables : joie, peur,
colère, tristesse. C
O
•Il implique des pensées et des besoins. M
P
•… R
E
N
D
R
E
L’animateur demande aux participants de
s’exprimer sur le déroulement de l’activité :

• Comment se sont-ils organisés pour


créer une définition commune ? Chacun
est-il satisfait de la manière dont cela s’est
déroulé et des résultats ? Pourquoi ?

• Quelles sont les ressemblances et les


différences entre les définitions ?

• Qu’ont-ils découvert ?

29

C
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M
P
R
E
N
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T
Et si tu me suivais ? S
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U
DÉROULEMENT OBJECTIFS
• Découvrir une composante du M
L’animateur distribue une latte pour deux participants.
langage non-verbal : la notion d’espace E
Les mains croisées dans le dos, les deux participants font interpersonnel.
tenir la latte entre eux (en l’appuyant sur leur front, leur • Expérimenter les conséquences du (non) S
thorax ou leur abdomen par exemple). respect de cette notion d’espace. U
I
Au signal de l’animateur, les participants circulent dans la MATÉRIEL V
pièce sans que la latte ne tombe. A
• Lattes : une pour deux participants. I
Dans un premier temps, le participant le plus âgé guide la S
progression et fait comprendre par des pressions où il veut DISPOSITION
aller. ?
• Les participants circulent librement dans
Lorsque l’animateur le précise, les rôles s’inversent. Le plus un espace délimité.
jeune guide la marche.
PISTES DE RÉFLEXION...
Si la latte tombe, les participants la ramassent et essayent à
nouveau.
L’animateur permet aux participants
d’exprimer comment ils ont vécu l’activité :
30
NOTE À L’ANIMATEUR • Tous les duos ont-ils réussi à relever le
défi ?
L’animateur peut établir des liens avec des situations de
promiscuité dans la vie réelle qui génèrent des tensions :
• Quelles ont été les difficultés ?
• Y a-t-il des moments (à l’école, en famille, dans la vie de
tous les jours) où ils se sentent également embarrassés, • Était-il facile de se tenir si près de l’autre
voire énervés, d’être aussi proches des autres ? ? Pourquoi cela a-t-il paru gênant à
certains ?
• Comment réagissent-ils quand cela arrive ?

C
O
M
M
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L’abécédaire des A
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sentiments E
C
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© Pixabay A
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DÉROULEMENT OBJECTIFS R
L’animateur inscrit sur le tableau ou sur les affiches les • Enrichir son vocabulaire des sentiments. E
différentes lettres de l’alphabet, en laissant de l’espace pour
écrire entre chacune d’elles. MATÉRIEL D
E
• Tableau ou affiches. S
Il demande ensuite aux participants de citer différents sen-
timents en tâchant d’en trouver au moins un pour chacune
des lettres de l’alphabet. Exemples : A comme « amusé », B
DISPOSITION S
comme « bouleversé », C comme « chagriné »… • Les participants sont assis. E
N
L’animateur écrit les réponses à côté des lettres concernées. PISTES DE RÉFLEXION... T
Il encourage la réflexion suffisamment longtemps pour que I
plusieurs sentiments soient trouvés pour la plupart des • Après cette activité d’enrichissement du M
lettres. vocabulaire, l’animateur peut lancer un E
débat et amener une prise de conscience N
Au terme de l’activité, les participants prennent note de la : quels sont les termes que les participants
liste de vocabulaire constituée. T
utilisent le plus fréquemment ? Sont-ils S
suffisamment précis ? Quels sont les termes
NOTE À L’ANIMATEUR qu’ils ne connaissent pas ? Trouvent-ils
intéressant d’enrichir leur vocabulaire des 31
Derrière chaque terme, les participants peuvent exprimer sentiments ? Pourquoi ?
des choses différentes. Exemple : « Je suis dégoûté » peut
vouloir dire « Je suis déçu », « Je suis triste » ou « Je suis
en colère ».

Les mots du langage familier peuvent être acceptés, quitte à


noter leur traduction plus conventionnelle entre parenthèses.
Exemple : « Ca me saoule » peut vouloir dire « Je suis éner-
vé ».

Avant de prendre note de la liste obtenue, l’animateur pro-


pose un classement selon 4 émotions de base : joie, peur,
tristesse, colère. Les termes qui ne se retrouvent dans
aucune de ces émotions peuvent être classés dans une
cinquième catégorie. Cette catégorie reprend les sensations
(ex. fatigué), les émotions « passe-partout » ou impliquant
d’autres spécificité (« dégoûté »…)

Après cette répartition, il demande de classer les termes se- C


lon leur intensité. Exemple : « inquiet » serait une peur moins O
intense que « paniqué » ou « terrifié ». M
M
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N
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Q
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E
R
Ce que tu penses, C
E
ce que je pense Q
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T
DÉROULEMENT OBJECTIFS U
Le groupe liste des sujets « clivants », éventuellement des • Pratiquer la reformulation
• Comprendre le point de vue de l’autre P
croyances ou jugements, sous forme d’affirmations. Par
exemple, « on dit chocolatine et pas pain au chocolat », (décentration) E
« parfois, tricher est une bonne chose », « c’est mieux de • Identifier des avantages à l’écoute N
toujours dire la vérité, même quand c’est blessant », « les S
garçons et les filles ne peuvent pas jouer ensemble », « les MATÉRIEL E
garçons ne doivent pas pleurer », « on devrait mettre un S
uniforme à l’école ». Des sujets plus « sensibles », y compris -
idéologiques, politiques, religieux, peuvent également être
utilisés. DISPOSITION

Ensuite, chacun se positionne « pour » ou « contre » chaque



affirmation, éventuellement physiquement.
PISTES DE RÉFLEXION...
L’animateur constitue ensuite des binômes avec, pour • L’animateur peut préparer des sujets «
chaque binôme, une personne « pour » et une personne «
clivants » à l’avance (sujets qui suscitent
contre » une même affirmation. Par exemple, une personne
« pour » les uniformes à l’école, et une personne « contre ».
des oppositions, des conflits de valeurs…).

32 • L’animateur demande à chaque


Dans les binômes (5-10 minutes) :
Le participant « pour » (A) l’affirmation s’exprime et explique participant comment il s’est senti durant
son opinion. l’activité. Il suscite le débat autour de
Le participant « contre » (B) reformule ce que A a dit, c’est-à- questions telles que :
dire redit avec ses mots l’essentiel du message de A. Il n’y a - Cela a-t-il été facile, difficile pour tous
pas de réaction autorisée. de pratiquer la reformulation de quelqu’un
avec qui ils n’étaient pas d’accord ?
A confirme ou corrige la reformulation en clarifiant. - Etait-ce agréable, désagréable ?
Le participant B s’exprime et explique son opinion
- Cela a-t-il permis de mieux comprendre le
Le participant A reformule ce que B a dit.
B confirme ou corrige la reformulation en clarifiant.
point de vue de l’autre ? Ses émotions, ses
besoins ?
VARIANTE - Lorsqu’un participant a été reformulé,
celui-ci s’est-il senti plus écouté que si
Cette activité peut aller plus loin en demandant aux l’autre avait répondu directement en
participants de pratiquer une écoute active (hypothèse sur donnant son opinion ?
l’émotion de l’interlocuteur et validation par ce dernier) ou
une écoute empathique en CNV (hypothèse sur le besoin ou
la valeur de vie importante de l’interlocuteur et validation par
ce dernier). C
O
M
NOTE À L’ANIMATEUR
M
U
Cette activité nécessite déjà des capacités d’écoute de
l’autre relativement avancées. Elle peut être réalisée avec N
des groupes d’adolescents ou d’adultes, par exemple. I
Q
U
E
R
Cette activité nécessite des capacités de se mettre un mini-
mum à la place de l’autre. Les bases de la reformulation (fait
de redire brièvement avec ses mots ce que l’autre ressent ou
a dit).

Elle peut impliquer des affirmations assez polémiques. De


ce fait, il est prudent de préparer une liste de propositions
adaptées au groupe.

Le cadre est également important : il est demandé aux par-


ticipants de suivre le processus sans « réagir » aux affirma-
tions de l’autre, simplement les reformuler.

Il est possible d’utiliser cette activité après un débat qui au-


rait tendu le groupe.

33

C
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M
M
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Les Chaudoudoux
L
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DÉROULEMENT OBJECTIFS D
• Développer des relations positives entre O
Première étape :
soi et les autres. U
Raconter le conte aux enfants. • Développer la confiance en soi, en D
l’autre. O
Après la description des chaudoudoux, demander aux en- • Amorcer le débat entre les mots «gentils» U
fants s’ils reçoivent parfois un chaudoudou : cadeau, sur- et ceux qui font mal. X
prise, bisou, câlin, etc.
MATÉRIEL
Plus tard, après la description des froids-piquants, leur de-
mander s’ils reçoivent parfois un froid-piquant : réprimande, • Livre «Le conte chaud et doux des
punition, injure, coup, etc. chaudoudoux» de Claude Steiner
• Sac de chaudoudoux (un petit sac en
Seconde étape : tissu dans lequel vous pouvez glisser la
reproduction de la fiche de chaudoudoux
Chaque enfant reçoit un sac de chaudoudoux et y inscrit son
proposée ci-après)
prénom.
• Crayons, marqueurs
Il prend un chaudoudou et note, pour un autre enfant, un
message positif (une phrase, un dessin,...). Pour les aider
DISPOSITION
34
dans cette tâche et pour éviter les banalités du style «parce •
que tu es gentil, sympa, etc.», il peut être suggéré aux en-
fants de décrire un fait ou une action que l’autre a réalisé et
qui leur a fait plaisir : «J’ai bien aimé quand nous avons joué
au ballon ensemble», «Tu m’as fait rire quand tu as raconté
une blague hier», «Merci de m’avoir aidé à ranger les boîtes PISTES DE RÉFLEXION...
de jouets», «Cela m’a fait plaisir quand tu m’as dit

que j’étais ta meilleure copine,...».

Chacun réalise un chaudoudou à l’attention de 5 enfants


différents qu’il choisit. Ensuite, les chaudoudoux sont remis
aux enfants concernés. Pour terminer cette activité, un tour
de parole est suggéré.

Les enfants peuvent à ce moment s’exprimer sur les difficul-


tés rencontrées et sur les bénéfices que leur a apporté le fait
de recevoir et de donner des chaudoudoux.

NOTE À L’ANIMATEUR C
O
Des variantes ont possibles : M
M
Pour les tout-petits, le dessin peut remplacer l’écriture.
U
Pour les plus grands, le chaudoudou peut être un petit mot
N
écrit sur une carte postale.
I
Q
U
E
R
Cette activité peut se prolonger tout au long de l’année et se
réaliser tant à la maison qu’à l’école, au centre de jeunes, à
la garderie, à la plaine de jeux,...

35

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36
Laissons le corps L
A
parler I
S
S
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DÉROULEMENT OBJECTIFS
• Prendre conscience de ses émotions et L
L’animateur montre, l’un après l’autre, différents mouvements
de ses sentiments. Les communiquer au E
et explique quelle est leur signification émotionnelle:
groupe.
• lever les bras en l’air et agiter les mains : « Tout va très • S’initier au vocabulaire des émotions et C
bien, je suis dans une forme excellente ». des sentiments. O
• poser les mains sur la tête et la tapoter doucement : « Je • Découvrir l’intérêt de nommer et de R
vais bien, sans plus». partager ses émotions. P
• poser les mains sur les épaules : « Je vais bien, mais je • Avoir une vision globale de l’humeur et S
suis un peu fatigué(e)». du ressenti du groupe.
• d’une main, se frotter doucement le ventre : « Je ne sais P
pas vraiment dire comment je me sens, j’ai des hauts et des MATÉRIEL A
bas ». R
• se pencher et appuyer ses mains sur ses genoux: « Je ne - L
suis pas en grande forme, ni de très bonne humeur ». E
• se pencher et toucher ses pieds : « Ça ne va pas du tout». DISPOSITION R
Les participants sont assis en cercle ou la
Après cela, l’animateur demande à chacun de fermer les
yeux, de sentir ce qu’il éprouve et de prendre la position qui
disposition tient compte de celle qui sera
y correspond. nécessaire pour les activités suivantes. 37

Il demande ensuite à tous d’ouvrir les yeux et d’observer la PISTES DE RÉFLEXION...


position prise par chacun.
L’animateur peut faire une synthèse de ce
Il propose enfin à chacun de s’expliquer à tour de rôle ou il
qui est apparu :
interroge les participants dont la position a clairement montré
une émotion plus forte que la moyenne. Y a-t-il des tendances générales dans le
groupe ?
NOTE À L’ANIMATEUR Quelles sont les différentes émotions
apparues ?
Lorsque les principes et les objectifs de cette activité ont été Est-ce facile de mettre des mots sur ses
bien intégrés, l’animateur étend son utilisation à d’autres mo- émotions ?
ments de la vie du groupe : en début ou en fin de semaine, Quels sont les avantages et les
avant ou après un congé, lorsque le groupe manifeste inconvénients d’exprimer ses émotions au
consciemment ou inconsciemment de vives émotions, au groupe ?
terme d’un apprentissage particulièrement difficile, au terme
d’une activité (excursion, journée sportive, classe de mer/de
neige…).
C
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Q
U
E
R
Le bûcheron
L
E

B
U
C
© Pixabay H
E
DÉROULEMENT OBJECTIFS R
• Évacuer les tensions. O
Les participants écartent légèrement les jambes, inspirent et
• Modifier l’énergie du groupe. N
expirent.

L’animateur montre les différents temps de la figure aux MATÉRIEL


participants :
-
• Inspirer en levant les bras au-dessus de la tête.
• Expirer en abaissant les bras au sol, et prendre une hache
DISPOSITION
imaginaire dans les mains. • Les participants sont debout.
• Inspirer en levant les bras au-dessus de la tête, avec la
hache. PISTES DE RÉFLEXION...
• Expirer en abattant au sol la hache sur une bûche imagi-
naire, et en criant pour se défouler (« Haaaaaah! »). • L’animateur propose aux participants
qui le souhaitent de dire comment ils
Au signal de l’animateur, les participants réalisent tous se sentent au terme de l’exercice de
ensemble la figure. Le bûcheron peut être exécuté plusieurs respiration : mieux, détendu, encore sous
fois. tension ?

38 NOTE À L’ANIMATEUR
L’animateur peut rechercher avec les participants différents
exercices qui leur permettraient d’évacuer rapidement leurs
tensions. Une liste peut être dressée et affichée dans un
espace réservé à l’évacuation du stress.

C
O
M
M
U
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I
Q
U
E
R
Transmission de T
R
pensées A
N
S
M
© Freepik I
S
DÉROULEMENT OBJECTIFS S
• Ecouter l’autre dans son expression I
Les participants se placent deux par deux. L’un pense à
verbale, non verbale. O
quatre souvenirs : une expérience merveilleuse, une triste,
une terrifiante, une apaisante (ou une colérique). On les • Mettre des mots sur les sentiments. N
appelle A, B, C, D. • S’initier à l’écoute active.
D
Puis, il se concentre d’abord sur A, puis il annonce qu’il MATÉRIEL E
passe à B, C, puis D pendant que son partenaire regarde
son visage. - P
E
Ensuite, il pense à nouveau aux quatre moments, mais dans DISPOSITION N
le désordre. L’autre doit deviner à quel événement songe son S
partenaire.
-
E
PISTES DE RÉFLEXION... E
NOTE À L’ANIMATEUR S
Nous tenons à préciser que cette activité
Si l’animateur voit, sent qu’exprimer ses sentiments est très se trouve dans le concept «J’écoute» du
difficile pour certains, il peut proposer cet exercice : une per- livre «Jeux coopératifs pour bâtir la paix»
sonne est assise et 4 autres sont debout autour d’elle. de l’Université de Paix paru aux éditions
Chronique sociale. 39
La 1ère pose une question, la seconde tape dans les mains,
la 3ème donne un calcul, et la dernière mime un geste de la
vie courante.

Alors seulement la personne assise répond à la question,


tape des mains, résout le calcul et reproduit le geste mimé.

C
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Le miroir...
L
E

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© Freepik O
I
DÉROULEMENT OBJECTIFS R
Les participants se placent deux par deux, en se faisant • Etre à l’écoute de l’autre de manière
face. Ils rapprochent leurs paumes, sans que les mains se non-verbale.
touchent, comme si un miroir les séparait. • S’approcher de l’autre.

Un des participants commence lentement, au rythme de la MATÉRIEL


musique, un mouvement des mains. L’autre imite ce mouve-
ment, de façon à ce que leurs déplacements soient synchro- • Musique lente
nisés. C’est ensuite au tour de l’autre participant de diriger
la danse des mains. DISPOSITION

NOTE À L’ANIMATEUR
PISTES DE RÉFLEXION...
Variante possible :
Quelques pistes de réflexion à poser après
Chaque couple de participants reçoit deux baguettes l’activité :
chinoises. Les participants, face à face, placent l’extrémité • A-t-il été facile de suivre le rythme du
d’une baguette entre l’index de la main gauche de l’un et partenaire ? Pourquoi ?
l’index de la main droite de l’autre. Ils font de même pour • Comment vous êtes-vous senti durant
40 positionner l’autre baguette entre les index restés libres. L’un cette activité ?
des participants débute un mouvement, suivi par l’autre, en • Quelle(s) ressemblance(s) ou
restant attentifs de ne pas laisser tomber les baguettes.
différence(s) y a-t-il entre cette danse
face à face et une conversation entre deux
personnes ?

C
O
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U
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La météo du jour
M
E
T
E
O

© Pixabay D
U
DÉROULEMENT OBJECTIFS
• Exprimer mon ressenti. J
Le chemin des sentiments consiste en six rectangles rangés
• Être informé de celui des autres. O
verticalement. Les rectangles sont de couleurs différentes et
les visages représentent chacun un sentiment. • Apprendre à les reconnaître et à les U
partager. R
Chacun à leur tour, les participants accrochent leur pince à
linge sur le carton qui correspond au sentiment du moment. MATÉRIEL
Le chemin des sentiments, présenté ci-dessus, est un sup-
port favorisant les échanges au sein du groupe. Chaque • des pictogrammes, bonhommes de
participant peut se situer quant à son vécu et à son ressenti, sentiments pour les grands
qui peuvent se révéler différents en fonction de chacun(e). des symboles de météo (soleil, pluie,
Les participants peuvent ainsi partager, être solidaire les uns orage, nuage) pour les petits ;
des autres, proposer un accompagnement dans la traversée • des rectangles de couleur différentes
des différents sentiments. (rouge, vert, bleu, jaune)
• une pince à linge sur laquelle est collée
Pour le groupe d’enfants, d’adolescents, d’adultes, ce par-
la photo du participant
tage peut se révéler très riche. En effet, cette activité place
tout de suite la journée dans une bonne qualité relationnelle.
Elle facilite aussi souvent l’attention des participants à ce qui
DISPOSITION
se passe pour chacun(e) dans le groupe. - 41

NOTE À L’ANIMATEUR PISTES DE RÉFLEXION...

-
-

C
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Q
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R
Le prénom parlé, L
E
murmuré, chanté... P
R
E
© Freepik N
O
DÉROULEMENT OBJECTIFS M
Tous les participants sont assis en cercle. • Développer l’écoute.
• Etre attentif aux autres. P
L’animateur désigne un participant. Celui-ci appelle • Dynamiser le groupe de manière ludique. A
par son prénom un autre membre du groupe. Tous R
deux se lèvent et échangent leur place. Dès qu’il est MATÉRIEL L
assis, celui qui a été nommé cite à son tour le prénom E
d’un autre participant. Ceux-ci échangent leur place et ainsi -
de suite. M
DISPOSITION U
Une première chaîne «parlée» est créée. R
• Tous les participants sont
assis en cercle M
En parallèle, une deuxième chaîne «murmurée» peut alors U
démarrer.
PISTES DE RÉFLEXION... R
La personne qui appelle murmure le prénom d’un autre.
E

Une troisième chaîne «chantée» peut être lancée. C
H
NOTE À L’ANIMATEUR A
42
N
Si les participants ne se connaissent pas, chacun rappelle T
son prénom avant de débuter l’activité. E

Pour plus d’interactivité, les lieux de démarrage des chaînes


ne doivent pas être côte à côte.

C
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M
M
U
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I
Q
U
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Pas tous en même P
A
temps ! S

T
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S
DÉROULEMENT OBJECTIFS
Dans chaque groupe, les participants se répartissent cinq • S’entraîner à l’écoute du langage verbal E
et non verbal. N
rôles différents. Un participant se tient face aux quatre autres
et écoute leurs quatre messages : • Découvrir ses propres freins à l’écoute,
et être conscient de ceux des autres M
– un participant pose une question ouverte (qui demande une Ê
réponse) ; M
MATÉRIEL E
– un participant tape dans les mains selon un certain rythme ;
- T
– un participant donne un calcul simple à effectuer ; E
DISPOSITION M
– Un participant mime brièvement un geste de la vie courante. P
Les participants se répartissent en sous-
groupes de 5 dans un espace délimité. S
– Lorsque les quatre consignes ont été réalisées, le parti-
cipant du centre répond à la question, reproduit le rythme
proposé, résout le calcul et imite le geste mimé. Les autres PISTES DE RÉFLEXION... !
participants rectifient ensuite les éventuelles erreurs.
L’animateur encourage les participants à
– L’activité se répète de façon à ce que chacun ait l’occasion évoquer les difficultés qu’ils ont rencontrées :
43
d’effectuer l’exercice d’écoute.
– Y avait-il trop d’informations à retenir ?
NOTE À L’ANIMATEUR
– Les consignes ont-elles été données trop
Il peut être intéressant que le groupe propose des solutions rapidement, n’ont-elles pas été comprises ou
pour améliorer la qualité de l’écoute, comme : veiller à être étaient-elles inaudibles ?
dans de bonnes conditions physiques et mentales, poser des
questions si je n’ai pas compris, reformuler pour vérifier ma – Les consignes se sont-elles succédées trop
compréhension, ne pas parler tous en même temps, parler rapidement ?
lentement et à voix haute…
– Les dialogues des autres groupes ont-ils
interféré ?

– Le stress généré par l’exercice a-t-il


empêché de se concentrer et de mémoriser ?

– La question posée était-elle embarrassante,


le calcul était-il trop difficile, le geste à C
reproduire gênant, … ? O
M
L’animateur peut également demander aux M
participants d’évoquer des situations réelles U
dans lesquelles ils rencontrent les mêmes N
types de difficultés. I
Q
U
E
R
Qui se ressemble Q
U
s’assemble I

S
E
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R
DÉROULEMENT OBJECTIFS E
• Découvrir le langage non verbal propre S
Sur chaque fiche, une des émotions de base est indiquée.
aux émotions et aux sentiments. S
L’animateur distribue une fiche à chaque participant. • Prendre conscience que les émotions E
peuvent s’exprimer de différentes M
Il demande aux participants d’exécuter l’attitude corporelle manières. B
(mimique, posture, gestes, voix…) qui, selon eux, corres- L
pond à l’émotion qui leur a été attribuée. MATÉRIEL E

Tout en conservant sa mimique, chaque participant circule - S


et recherche ceux qui, à son avis, représentent la même ’
émotion que lui. Dès qu’il pense avoir trouvé, il se relie à son DISPOSITION A
homologue en lui prenant le bras. Des chaînes d’émotions S
identiques sont ainsi formées. •
S
L’animateur vérifie que les associations sont correctes. PISTES DE RÉFLEXION... E
M
L’animateur demande aux participants s’il B
NOTE À L’ANIMATEUR a été facile ou non de trouver ceux qui L
avaient la même émotion qu’eux. E
44 Il arrive, chez les jeu
Comment ont-ils faits ? Quels sont les
indices qui les ont guidés ?

L’animateur propose éventuellement


d’exécuter à nouveau les chaînes de
mimiques et d’observer les visages. Les
mimiques sont-elles vraiment identiques ?
En quoi ? Y a-t-il des nuances ? Pourquoi ?

C
O
M
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N
I
Q
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Saut de l’ange
S
A
U
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D
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DÉROULEMENT OBJECTIFS L
• Se détendre. ’
L’animateur montre les différents temps de la figure aux
• Evacuer les tensions. A
participants :
N
• se tenir debout, bien droit, les pieds serrés ; MATÉRIEL G
• inspirer profondément et lentement en bombant le torse, en E
-
tirant les épaules vers l’arrière, les bras légèrement écartés
du corps ;
DISPOSITION
• bloquer un court instant la respiration ;
• expirer lentement en inclinant le buste au maximum vers le Les participants sont debout.
bas, les bras tendus vers le sol ;
• lorsque le buste est au plus bas, expirer deux fois rapide- PISTES DE RÉFLEXION...
ment pour expulser tout l’air des poumons ;
• se redresser en inspirant profondément, arquer le dos et les L’animateur propose aux participants
épaules vers l’arrière et lever les bras en croix en les tendant qui le souhaitent de dire comment ils
vers l’arrière également ; se sentent au terme de l’exercice de
• expirer rapidement par la bouche, en inclinant le torse vers respiration : mieux ? Détendu ? Encore
l’avant. Les jambes sont droites et les bras se tendent vers sous tension ?
les pieds en se rejoignant, comme pour un plongeon.
45
Au signal de l’animateur, les participants réalisent tous en-
semble la figure.

Le saut de l’ange peut être exécuté plusieurs fois.

NOTE À L’ANIMATEUR
L’animateur peut rechercher avec les participants différents
exercices qui leur permettraient d’évacuer rapidement leurs
tensions. Une liste peut être dressée et affichée dans un
espace réservé à l’évacuation du stress.

C
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M
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R
À quoi ça sert ?
A

Q
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I
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C
DÉROULEMENT OBJECTIFS A
L’animateur prend un des objets, le montre et explique à quoi • Exercer sa créativité.
• Découvrir et intégrer les règles de la S
il pourrait servir si on l’utilisait hors de son contexte habituel.
créativité. E
Par exemple : « Avec l’écharpe je ferais un garrot si j’étais R
blessé », « j’utiliserais la chaussure pour creuser un trou ». Il MATÉRIEL T
mime avec l’objet l’utilisation qu’il propose.
• Différents objets tels que : un foulard ou ?
L’animateur précise que l’activité va permettre d’exercer leur une écharpe, une chaussure, un boîtier
créativité et il en explique les conditions : de DVD, un manuel scolaire, une paire de
lunettes…
• Toutes les idées sont les bienvenues !
• Il est important de trouver un maximum d’idées. DISPOSITION
• Les propositions les plus loufoques, les plus originales sont
• Les participants sont debout en cercle.
admises.
• Une idée peut en amener une autre.
PISTES DE RÉFLEXION...
L’animateur tend ensuite l’objet au participant qui est à sa • L’animateur suscite le débat autour de
droite. Celui-ci doit trouver une nouvelle façon d’utiliser l’ob- questions telles que :
46 jet et la mimer. Le participant tend alors l’objet à son voisin,
qui invente et mime à son tour une nouvelle utilisation.
Etait-ce facile, difficile d’envisager des
Lorsque les suggestions semblent être épuisées, l’anima-
utilisations loufoques des objets ?
teur propose un nouvel objet au participant qui n’a pas su
répondre et l’activité se poursuit jusqu’à nouvel épuisement Les participants peuvent-ils citer des
des idées. L’animateur relance plusieurs fois la réflexion situations vécues pour lesquelles
jusqu’à ce que tous les participants aient eu l’occasion de l’imagination et le non conformisme ont
s’exprimer. été utiles ?

NOTE À L’ANIMATEUR
Pour stimuler davantage encore la créativité, l’animateur
peut proposer au groupe de relever le défi de trouver succes-
sivement des réponses durant deux tours complets.

L’animateur peut souligner que le fait de quitter les représen-


tations courantes a permis d’innover et de trouver des utilisa-
tions intéressantes. Il peut en citer quelques exemples.

A
G
I
R
Et si…
E
T

S
I

©Pixabay .
.
DÉROULEMENT OBJECTIFS .
L’animateur précise aux participants que l’activité va leur • Exercer sa créativité.
permettre d’exercer leur créativité. Il leur explique ou leur • Découvrir et intégrer les règles de la
rappelle les règles : créativité.
• S’entraîner à la recherche de solutions
• Toutes les idées sont les bienvenues ! innovantes.
• Il est important de trouver un maximum d’idées.
• Les propositions les plus loufoques, les plus originales sont MATÉRIEL
admises.
• Une idée peut en amener une autre. -
• Il débute l’exercice en posant une question : « Que se
passerait-il si le soleil s’éloignait de la terre ? » Il donne une
DISPOSITION
réponse (exemple : « Tout le monde aurait froid »), puis il • Les participants sont assis en cercle
demande au groupe d’émettre des suggestions.
• Lorsque les participants n’émettent plus d’idées, l’animateur
pose une nouvelle question, comme : « Que se passerait-il PISTES DE RÉFLEXION...
s’il ne pleuvait plus ? S’il n’y avait plus de couleur ? S’il n’y
avait plus de fleurs ? S’il n’existait qu’une seule langue ? » L’animateur incite les participants à
• L’exercice se poursuit jusqu’à nouvel épuisement des s’exprimer sur les difficultés qu’ils ont
idées. rencontrées : 47
• L’animateur relance plusieurs fois la réflexion jusqu’à ce
que tous les participants aient eu l’occasion de s’exprimer. Etait-ce facile ou difficile d’imaginer des
conséquences à des situations fictives ?
NOTE À L’ANIMATEUR Les participants peuvent-ils citer des
situations vécues pour lesquelles
L’animateur est vigilant aux critiques émises face aux propositions. l’imagination a été utile dans la résolution
Il rappelle les règles de la créativité : « Toutes les idées sont les de problèmes ou de conflits ?
bienvenues ! » ; « Les propositions les plus loufoques, les plus
originales sont admises ». En effet, les participants sont d’autant
plus créatifs que leurs idées ne sont pas censurées.

Pour stimuler davantage la créativité, l’animateur peut lancer au


groupe le défi de proposer un nombre minimum d’idées dans un
temps limité (ex. 15 idées minimum en une minute).

A
G
I
R
Fresque créative
F
R
E
S
Q
U
E

DÉROULEMENT OBJECTIFS C
Les participants sont répartis de part et d’autre de la fresque • Réaliser une œuvre collective en prenant R
conscience des apports des uns E
de papier, en deux rangées qui se font face. Chacun a en
main son pot de peinture et son pinceau. et des autres et du fait qu’à plusieurs on A
fait «mieux». T
L’animateur donne un thème de peinture. L’activité peut faire • S’ouvrir au potentiel créatif de la I
suite à un conte, une histoire et les thèmes de peinture don- coopération. V
nés sont en rapport avec ceux-ci. E
MATÉRIEL
Chacun peint devant lui en respectant le thème.
• Une longue et large bande de papier
L’animateur demande aux participants de changer de place (papier à tapisser, par exemple),
en se déplaçant vers la droite tout en gardant leur pot de suffisamment épaisse que pour supporter
peinture et leur pinceau. l’humidité de la peinture.
• Des petits pots pour contenir de la
Un nouveau thème est donné et chacun peint en le respec-
peinture (autant qu’il y a de participants).
tant. On poursuit les déplacements des participants et les
• Des peintures de différentes couleurs (6
changements de thème. Quand la fresque est suffisamment
remplie de dessins, il s’agit alors de remplir les blancs. À couleurs différentes).
nouveau les participants se déplacent plusieurs fois avec • Des pinceaux (autant qu’il y a de
48 participants).
leurs peintures et remplissent à chaque fois les parties
blanches, en veillant à respecter ce qui a déjà été peint. • Des sacs poubelles découpés de façon à
ce qu’ils servent de tabliers.
NOTE À L’ANIMATEUR • Disposer les bancs ou les tables en
enfilade de façon à ce que les participants
• les encadrent en constituant deux rangées
qui se font face. La bande de papier est
étalée sur les bancs ou les tables en
enfilade.

DISPOSITION

PISTES DE RÉFLEXION...

A
G
I
R
S
I
Silence la violence ! L
E
N
C
E

DÉROULEMENT OBJECTIFS L
• Apprendre à trouver des solutions A
Sur base du dessin et de l’histoire du conflit entre les ani-
maux, chaque participant imagine toutes les solutions pos- gagnant/gagnant lors de situation
sibles pour sortir du conflit. Les solutions les plus folles sont conflictuelle. V
permises. • Faire preuve de créativité. I
• Sensibiliser les participants aux O
Ensuite, en sous-groupes, les participants synthétisent les bénéfices des méthodes de résolution non- L
solutions proposées par leurs 4 ou 5 membres. Ensuite, ils violente de conflit. E
cherchent une ou deux solutions gagnant/gagnant. N
MATÉRIEL C
Enfin, en grand groupe, ils expliquent la solution, ou alors ils E
la jouent. • 6 histoires du livre « Silence la Violence
! » ou n’importe quel conflit inventé entre 2
NOTE À L’ANIMATEUR animaux

• DISPOSITION

PISTES DE RÉFLEXION... 49
Quelques thèmes de discussion pour
guider la réflexion et le débriefing de
l’activité :

Les participants ont-ils eu des difficultés à


trouver une voire des solutions gagnant/
gagnant ? Pourquoi ?

Comment les participants ont-ils trouvé une


voire des solutions gagnant/gagnant ?

A
G
I
R
www.universitedepaix.org/fiches-outils/

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