Extrait Creation Universelle
Extrait Creation Universelle
Extrait Creation Universelle
Création Universelle
Paradigme du champ porteur
Be Light Éditions
ISBN : 979-10-94653-74-6
Titre original en Néerlandais
« De Universele Schepping : het draagveldparadigma »
Publié par Ankh Hermes – Deventer NL – 1990
http://www.bledition.org
belighteditions@ntymail.com
France
© Association B.L.É
ISBN 979-10-94653-74-6
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du
contenu de ce livre.
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INTRODUCTION
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qui ont pu se familiariser avec les nécessités logiques de ce proces-
sus.
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Christian Denaerde a écrit en anglais une interprétation physique
du modèle intitulée : « The co(s)mic unified fieldtheory ». Sur la
dernière page, vous trouverez comment vous le procurer séparé-
ment.
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Vidéo sur YouTube : un astrophysicien démontre que Dieu
existe.
https://youtu.be/1QebJ6dZa3c
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1. L’ORIGINE DE L’UNIVERS
La réalité de la création
Celui qui prend la peine de regarder le ciel étoilé à travers un
simple télescope pendant une nuit claire, aura du mal à réprimer un
sentiment d’admiration. Le nombre d’étoiles est époustouflant, en
quelques minutes à peine nous pouvons en apercevoir des
centaines de milliers. Le nombre total d’étoiles qui éclairent le ciel
nocturne est indénombrable. Notre Voie Lactée est une nébuleuse
de dimensions colossales comprenant plus de cent milliards
d’étoiles. Ce n’est pourtant qu’un petit point dans l’immensité du
cosmos, car il existe des milliards de systèmes stellaires de ce
genre.
Nous contemplons un univers fait de milliards de milliards
d’étoiles dont la taille moyenne est celle de notre propre soleil.
L’espace où tout cela se déroule fait des dizaines de milliards
d’années-lumière de diamètre, et ses limites, si elles devaient
exister, nous sont encore inconnues.
Considérez ensuite que la lumière parcourt 300 000 kms à la
seconde ! L’univers est si gigantesque qu’il nous faudrait rester la
moitié de notre vie dans une fusée super rapide pour atteindre
l’étoile la plus proche de nous. Que devons-nous en penser ? Cette
immensité laisse un sentiment d’inconfort à celui qui la contemple.
Et d’ailleurs, que faisons-nous là ?
La pensée que ce système gigantesque sert à quelque chose,
semble insensée. Cela semble davantage être la fantaisie d’une
expérience d’une force primordiale quelconque ayant dérapé.
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1. Rien ne peut être créé à partir du néant total. La création
est la modification par ou de quelque chose d’existant. Alors
l’univers est une modification de ‘ce qui existait au préalable’.
L’infinité illimitée
Le concept d’infinité a ainsi fait son entrée dans le récit de la
création. Nous connaissons comme règle l’abstraction
mathématique de notre période d’enseignement primaire ou
secondaire. Il s’agit d’une valeur mystérieuse qui représente plus
que la somme de tous les nombres, à laquelle on ne peut rien
ajouter ou soustraire. Cela représente tellement plus que le
maximum possible que même en le divisant par un nombre
extrêmement élevé, cela n’y change rien. Cela est et reste
invariablement infini.
Le problème est que nous sommes tellement habitués à cette
abstraction mathématique, qu’il sera difficile de penser en termes
d’infini existentiel, qui est quelque chose de fondamentalement
différent. Il s’agit de la forme la plus extrême d’infinité de
l’existence, des qualités, des formes d’existence, de l’être et de la
conscience, etc.
L’intemporel
Lorsque quelqu’un ne peut pas concevoir l’illimité, il ou elle
n’est pas déficient dans ses capacités intellectuelles. Car c’est
complètement inconcevable. Il semble cependant possible de
définir un certain nombre de propriétés de cette existence de
manière exacte et compréhensible.
L’hypothèse suivante reflète la logique universelle qui est à
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la base du processus de création.
L’absolu
Cette existence immuable et infinie est à l’origine de tout ce
qui existe, et est par conséquent absolue. C’est le fondement
éternel et inébranlable de la création et il peut donc être nommé
l’absolu. Que pourrait-on trouver à y redire ?
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4. L’absolu est illimité. S’il y existe une possibilité de
transformation, ce sont toutes les possibilités de transformation en
n’importe quel monde possible imaginable qui existent. Alors
l’absolu est au moins infiniment tout-puissant dans cette faculté
créatrice (car tout est illimité).
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L’omniscience
Qu’y a-t-il à dire de sensé au sujet d’une conscience
illimitée ?
Se pourrait-il qu’elle pense ?
La réponse que dicte la logique est impitoyable. Si la
réflexion est définie comme l’adjonction de nouvelles pensées à
celles qui existent déjà, il s’agit d’un changement.
De plus, penser est un processus chronologique où il doit
exister un moment avant et après une nouvelle pensée. Il s’ensuit
que la toute-conscience ne pense pas, parce qu’elle est immuable
et intemporelle.
C'est une conclusion impossible en ce qui concerne l'intellect
créatif dont tant de génie semble être inscrit dans la création. Nous
ne sommes certainement pas prêts à accepter cela à la légère. Un
recoupement est-il possible ici ?
Oui, mais cela n’aide pas. L’absolu ne possède pas la
moindre limite. Il comprend toute forme d’existence en soi et il ne
peut y manquer aucune personne, aucun caractère, aucune
conscience de soi, aucune conscience et pas même le moindre fétu
de paille. Il est à l’origine de tout ce qui existe. Littéralement, rien
ne peut jamais exister si cela n’existe pas dans l’être illimité. Alors
l’adjonction de nouvelles pensées à l’absolu illimité est
impossible. Si une pensée existe là, alors toutes les pensées y
existent littéralement jusqu’à l’infini et on ne peut rien y ajouter.
C’est pourquoi l’absolu ne pense pas, mais ‘sait’ tout. Ceci nous
amène sur la bonne voie. C’est le Tout infini, la toute-connaissance
intemporelle, ou bien l’omni-connaissance qui se place au-dessus
de la pensée parce qu’elle possède déjà toutes les pensées en tout
temps.
Elle connaît la réponse à chaque question avant qu'elle ne
soit posée. Elle a une connaissance qui voit à travers tous les
mondes possibles dans toutes leurs conséquences jusqu'à la fin des
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temps. En raison de la vitesse infinie de la mémoire (parce que tout
est infini) elle possède une intelligence infinie. Personne n'a jamais
rien pu lui dire de nouveau.
Avec cette constatation, l'absolu devient un peu plus clair.
C'est le monde de l'immatériel et de l'intemporel, du pouvoir, de la
connaissance et des pensées, et c'est le monde de l'esprit.
Ainsi, l'aspect connaissance de l'infini, avec cette
inimaginable complexité omnipotente de pensées et la
perspicacité, la sagesse et l'expérience qui en résultent, peut être
appelé l’esprit absolu intemporel. Tout provient alors de cet esprit
immatériel et s'avère être une manifestation de l'esprit.
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Un point de départ ambigu
On dirait que la création est sortie de nulle part. Y a-t-il une
erreur quelque part ? Ce n'est pas différent du fait qu'il semble
maintenant que le point de départ ait été mal choisi. L'explication
devrait commencer par le néant qui détermine tout. Par
conséquent, un nouvel argument sera construit qui pourra
fonctionner comme un recoupement.
La première observation est que le néant illimité existe et
existera à jamais, intemporel, immuable et intouchable. Il n'y a
aucune puissance au monde qui puisse changer cela, pas même
l'omnipotence, car c'est l'omnipotence ‘de’ l'infinitude du néant.
Tout sort de rien, tout sera toujours rien. Quelque chose ne peut
pas sortir de rien.
Nous voyons ici l'ambiguïté de notre point de départ, parce que
cette phrase a soudain pris un tout autre sens. Vu sous l'angle de la
toute-conscience intemporelle, le point de départ est :
1b. Quelque chose ne peut pas sortir de nulle part. Le néant est
infini et intouchable à jamais (parce qu'intemporel). Alors ‘quelque
chose’ ne peut jamais être créé et l'univers aussi est pour toujours
le néant (le pas vraiment existant). Par conséquent, il doit posséder
au moins une contradiction absolue, de sorte que l'infinité causale
du néant reste intacte.
Lequel des deux principes est le bon ? Ils sont tous deux justes.
Le premier s'applique à l'être humain limité dans le temps qui
considère à juste titre l'univers et lui-même comme ‘quelque
chose’, parce que ce ‘quelque chose’ englobe le but de la création.
Il n'a pas à se soucier des aspects intemporels de son monde
d'existence. Sa tâche créatrice est dans l'univers.
Le second s'applique à la toute-conscience intemporelle qui
existe dans l'autre monde d'existence de l'infini illimité. Il voit à
travers le système universel en tout temps, et alors la création n'est
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pas une modification du néant. Avec une intelligence infinie, le
plan de création a été conçu et mis en mouvement pour que tous
les objectifs soient réalisés sous la loi cosmique du maintien de
l'opposition.
La conclusion que tout ce qui sort de l'absolu est constitué de
contradictions a aussi des conséquences sur la structure de la
conscience. Quand il y a un Dieu avec un certain tempérament et
un certain but, il y a tout aussi sûrement un anti-dieu avec un
tempérament et un but diamétralement opposés pour que le néant
reste intact. Le défi consiste à porter un regard critique sur ces
conclusions.
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maintenant être prouvé. Comme nous l'avons déjà dit, nous avons
mis le casse-tête dans le mauvais ordre. En commençant par le
début, l’infinitude causale du néant et toutes les pièces se mettent
logiquement en place.
Conclusions
Les trois premiers chapitres peuvent causer des difficultés
à ceux qui n'ont pas l'habitude de penser en termes abstraits. Pour
répondre à cette préoccupation, ces chapitres se termineront par
des conclusions concrètes et résumées qui sont suffisantes pour la
suite de l'histoire de la création.
Du vide infini de l'obscurité avant le ‘big-bang’ surgit une
existence inimaginable. C'est la toute-conscience unique, infinie et
omnipotente avec une taille de conscience complètement
incompréhensible, et pour nous, aliénante. Après tout, l'univers
gigantesque que nous voyons ne peut être qu'une modification de
ce dernier. Ceci d'autant plus qu'il apparaîtra que, dans les
profondeurs imperceptibles du temps tridimensionnel, il existe
onze autres univers miroirs équivalents.
La preuve de Dieu devrait commencer par la proposition
que l'univers est une modification du tout/rien infini existant. Bien
qu'il s'agisse apparemment d'une abstraction immatérielle et
imperceptible, il s'avère que l’être sans limites est si essentiel que
l'univers entier pourrait en sortir. Il englobe littéralement tout (à
l'infini) en lui-même et ne peut jamais englober un atome ou une
pensée de moins que tout. Et il ne pourra jamais y en avoir un de
plus.
Cet être illimité englobe toutes les capacités et possibilités
créatives en soi, y compris la pleine conscience de la connaissance.
Cela inclut toutes les pensées, les connaissances, l'expérience et la
sagesse de tous les mondes possibles, exactement dans la même
mesure que si ces mondes existaient réellement comme celui-ci. Il
est intemporel et ne bouge pas, donc il ne peut y avoir aucun
moment avant ou après quoi que ce soit. Toute connaissance existe
constamment et est indestructible parce que l'infini est immuable.
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Il est important de comprendre que cet être illimité est
capable de tout dans les possibilités du néant, et sait tout à ce sujet
jusque dans les moindres détails. Après tout, chaque détail, par
exemple le nombre de cheveux sur la tête de chaque personne, ne
peut exister ici que lorsque ce détail existe dans le Tout. Par
définition, l'être illimité englobe tout.
Tout sort du néant et restera toujours le néant. Par
conséquent, la toute-conscience n'est constituée que de
contradictions ou de polarisations, parce que l'infinitude du néant
doit rester intacte. Ces polarisations peuvent être comparées aux
pôles positif et négatif d'une charge électrique, ou aux pôles nord
et sud d'un champ magnétique.
Bien qu'omnipotente, la toute-conscience existe et n'existe
pas en même temps. Ce n'est donc pas encore une réalité, mais elle
a la possibilité de le devenir.
Ce qui est incompréhensible dans cette forme d'existence,
c'est que cette connaissance et cette expérience n'ont pas vu le jour,
mais qu'elles « sont » là pour toujours comme conséquence de
l'absence de limites de l'être.
Cette forme d’existence ne sait pas seulement ce qu'elle
« veut » savoir, car elle est intemporelle et crée le temps, et avec
lui l'avenir. Elle détermine le cours de tous les événements, et donc
aussi de ce monde ! Une conclusion effrayante, parce qu'alors
chaque être humain serait connu à l'avance, et probablement
chaque pas serait déjà fixé. Si oui, que diable faisons-nous tous
ici ? Quel est l'intérêt de jouer une pièce de théâtre imposée ?
D'un autre côté, l'idée est rassurante. Une conscience
intemporelle ne peut jamais initier un processus incertain qui
pourrait mener à une catastrophe, par exemple. Elle connaît le
résultat et le résultat est exactement ce qu'elle voulait.
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