Cours Analyse Financière

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Introduction

Chapitre introductif
I. Définitions et objectifs
L'analyse financière est l'ensemble de méthodes d'analyses exploitant des informations
financières et économiques. Elle est destinée à apprécier une entreprise dans sa globalité et à
porter un jugement sur sa performance, sa situation financière, ses risques.
Une performance allie efficacité (atteindre les objectifs) et efficience (consommer le moins
possible de ressources).
Les informations traitées peuvent concerner le passé, le présent ou l'avenir.
Objectifs de l'analyse financière :
Faire un diagnostic financier => aide à la prise de décision. L'analyse financière permet
d'améliorer la gestion de l'entreprise, d'effectuer des comparaisons avec d'autres entreprises et
de répondre aux questions suivantes :

 Quelle est la valeur de l'entreprise ?


 Quelle est la capacité de l'entreprise à créer de la richesse ?
 L'entreprise est-elle rentable ?
 La structure financière de l'entreprise est-elle équilibrée ?
 L'entreprise est-elle est compétitive ?
 Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?

II. Les sources d'information de l'analyse financière


L'analyser financier doit connaître l'ensemble des sources d'information (interne, externe,
comptable, etc).
A. L'information comptable
1. Les comptes annuels
L'analyse financière se fait essentiellement à partir des documents de synthèse ou compte
annuel :
- Le bilan : représente le patrimoine de l'entreprise à une date donnée (Photographie du
patrimoine). Le patrimoine est tout ce qu'on possède (actif) et ce que l'on doit (passif). C'est
un tableau en 2 parties (actif/passif).
Voir tableau.
- Le compte de résultat : synthèse des ressources obtenus (des produits) et des coûts
occasionnés (des charges) par l'activité de l'entreprise pour une période donnée. Il permet de
déterminer le résultat de l'année qui peut être un bénéfice ou une perte.
Voir tableau.
- L'annexe : complément d'informations chiffré et non-chiffré utile à la compréhension du
bilan et du compte de résultat.
Les comptes annuels forment un tout indissociable.
2. Le PCG (plan comptable général) prévoit 3 systèmes de présentation :
- Système abrégé : concerne les entreprises de taille restreinte et permet une représentation
simplifiée.
- Système de base : présentation minimale que doit obtenir les entreprises de moyenne et
grande taille.
- Système développé : prévention facultative qui propose un bilan et un compte de résultat
plus détaillés.
B. Les autres sources d'information
1. Le rapport de gestion
C'est un document obligatoire établie par le dirigeant de la société. L'objet est de fournir des
informations aux associés ainsi qu'aux tiers sur :
- La vie économique de la société des informations sur l'activité écoulée, des évolutions
prévisibles de la société, une description sur les principaux risques ou incertitudes.
- La vie juridique de la société : informations sur la détention du capital, sur la rémunération
des mandataires sociaux.
- Les conséquences sociales et environnementales : concerne les SA : informations dans le
domaine de l'emploi, sur les rémunérations, les formations, les engagements au DD.
2. Le rapport du commissaire aux comptes (CAC)
CAC: expert comptable indépendant de l'entreprise qui contrôle les comptes et certifie que la
comptabilité respecte les règles de la comptabilité française. Il doit rédiger un rapport sur les
comptes annuels et le communique à l'assemblée générale des associés. Dans ce rapport, le
CAC certifie la régularité, la sincérité, et l'image fidèle des comptes annuels.
Lorsque le CAC constate des faits inquiétants, qui risque de compromettre le futur de
l'entreprise, il doit informer les dirigeants et leur demander une explication. En cas d'absence
de réponse, ou en cas de réponse insatisfaisante, le CAC déclenche une procédure d'alerte.
3. L'information à la disposition du public
Les sociétés commerciales (SARL, SA...) doivent, en principe, déposer aux greffes du
tribunal du commerce en format électronique : les comptes annuels, le rapport de gestion et le
rapport du CAC.
4. Les documents d'information financière et prévisionnelle
Dans le cadre de la prévention des difficultés d'entreprise, les entreprises qui ont :
- un effectif supérieur à 300 salariés
- Un chiffre d'affaire supérieur à 18 millions d'€,
Elles ont l'obligation d'établir 4 documents d'information financière et prévisionnelle:
- Le compte de résultat prévisionnel
- Le plan de financement prévisionnel
- Le tableau de financement
- La situation de l'actif réalisable et disponible et situation du passif exigible.
5. Les sources d'informations diverses
L'analyste peut collecter des informations d'ordre financier et économique grâce à la presse
économique et spécialisée, aux données statistiques (INSEE, chambre de commerce, syndicat
professionnel).
III. Le diagnostic financier
Il permet d'établir un état de santé de l'entreprise et d'envisager l'avenir dans les conditions
souhaitées.
A. Objectif
Son objectif est de porter un jugement sur l'activité de l'entreprise, sur sa situation financière
et sur sa rentabilité.
Il s'articule en 3 phases:
- Observation: déterminer le champ d'application et connecter les informations.
- Exploitation: calculer les indicateurs économiques et financiers et suivre l'évolution de ces
indicateurs dans le temps et dans l'espace.
- Analyse: repérer les points faibles et les points forts / détecter les difficultés / conseiller et
proposer un plan d'action / prendre des décisions
B. Les utilisateurs
L'analyse financière d'une entreprise est menée soit en interne (salariés qui la réalise) soit par
des personnes extérieures pour le compte de l'entreprise ou pour un tiers. Les utilisateurs sont
multiples, leur intérêt peut être conjoint ou different voire antagoniste.
Voir tableau.
C. Les méthodes de l'analyse financière
- L'analyse statique : basée sur l'examen des comptes à une date donnée.
- L'analyse dynamique : fondée sur l'étude des flux financiers entre 2 périodes.
L'analyse financière est menée autour de 3 pôles principaux:
Voir schéma.
Un ratio: rapport entre 2 grandeurs significatives. Les ratios sont des outils de mesure et de
contrôle de l'évolution d'un phénomène étudié en analyse financière.
L'analyse financière doit prendre en compte des éléments d'information extra financiers et
qualitatifs pour apprécier de manière pertinente la valeur de l'entreprise et approfondir le
diagnostic.
Plusieurs éléments extra financiers et qualitatifs :
- Cycle de vie de l'entreprise
- Forme juridique (SARL, SA, SAS?)
- Secteur d'activité
- Image/notoriété/réputation
- Évolution du marché
- Appartenir à un groupe
Chapitre 2: le compte de résultat
I. Définition
Le compte de résultat : tableau qui récapitule les charges et les produits de l'exercice (période
de 12 mois consécutifs). Il décrit l'activité de l'entreprise pour une période donnée. Il permet
de connaître :
- L'ensemble des coûts HT (charges) engagé par l'entreprise pour son fonctionnement.
- L'ensemble des revenus HT (produits)
- Le résultat de l'exercice : produits - charges = résultat => si P<C = perte et inversement.
II. La structure du compte de résultat
Tableau en 2 parties: gauche = classe 6 du PCG consacrée au compte de charges par nature /
droite = classe 7 du PCG consacrée au compte de produits par nature
Voici la structure simplifiée du compte de résultat:
Tableau symétrique en 3 parties: exploitation, financier, exceptionnel.
Le tableau doit être équilibré.
- Produits exploitation - charges d'exploitations = résultats d'exploitations
- Produits financiers - charges financières = résultats financiers
- Produits exceptionnels - charges exceptionnelles = résultats exceptionnels
Lorsque le compte de résultat est présenté sous forme de liste, il permet de dégager
successivement 4 résultats (3 au dessus + somme des 3 résultats = résultat global)
III. La définition des postes du compte de résultat
A. Les charges
1. Les charges d'exploitation
Elles comprennent les coûts occasionnés par l'activité normale de l'entreprise.
- Les achats : de marchandise, stockés (matière première e autre approvisionnement), et la
variation des stocks (= SI (stock initial)-SF (stock final)). Ce poste variation de stock vient
corriger positivement ou négativement les achats concernés afin de déterminer le (cout d'achat
= achat marchandise +/- variation stock). coût d'achat
- Autres achats et charges externes: achat non-stocké, charges externes telles que locations,
sous-traitance, frais de personnels intérimaires, honoraires, frais de transport, frais
d'assurance...
- impôts, taxes et versements assimilés: versements obligatoires à l'Etat et aux collectivités
locales.
- Charges de personnel: rémunérations du personnel (salaires bruts, congés payés, primes,
indemnités et avantages divers...) et des charges sociales patronales (cotisations URSSAF...).
- Dotations aux amortissements et dépréciations: charges calculées non-décaissées car l'argent
n'est versé à personne: dotation aux amortissements: consommation du matériel de l'entreprise
(ou immobilisation) / dépréciation constate perte valeur de certains éléments d'actif (stocks,
clients, actions...).

amortissement = répartition de la valeur d'une immobilisation sur la durée d'utilisation.


- Dotations aux provisions: risques ou charges d'exploitation potentiels (ex: entreprise en
procès avec un salarié, l'avocat estime que l'entreprise risque d'être condamnée à 10 000€ de
dommages et intérêts. Provisions pour risque = 10 000€)
- Autres charges: autres charges d'exploitations résiduelles comme les redevances pour brevet,
les pertes sur créances irrécouvrables...
2. Les quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Cela concerne les opérations faites en collaboration avec d'autres entreprises. Il s'agit d'une
perte.
3. Les charges financières.
Elles concernent les coûts liés à la politique financière (cout du financement externe). Cette
rubrique comporte notamment les intérêts des emprunts, les pertes de change, les
amortissements, dépréciations, provisions ayant un caractère financier.
4. Les charges exceptionnelles.
Les charges exceptionnelles sont des coûts qui ne sont pas liés à l'activité normale de
l'entreprise rare, non-reconductible.
Elles concernent les opérations de gestion (pénalité fiscale, amende), les opérations en capital
(valeur nette comptable des immobilisations que l'on a vendu), et les dotations aux
amortissements, dépréciations et provisions ayant un caractère exceptionnel.
5. La participation des salariés
Les salariés, sous certaines conditions, reçoivent une part du bénéfice.
6. L'impôt sur les bénéfices
Cela concerne une taxation des bénéfices (33,33% soit 1/3).
B. Les produits
1. Les produits d'exploitations
Ils correspondent à l'ensemble des ressources générées par l'activité normale de l'entreprise.
- Ventes de marchandises
- Production vendue: vente de produits finis (activité industrielle), prestations de service,
activités annexes (locations, courtage...)
- Le chiffre d'affaire: somme des productions vendues
- Production stockée: produit fabriqué non vendu et mis en stock (stock final - stock initial).
Ce poste vient corriger en +/- la production vendue afin de déterminer la production de
l'exercice.
- Production immobilisée: l'entreprise fabrique pour elle même une immobilisation (=bien
durable). Ex: une entreprise de BTP se construit un hangar pour ses camions.
- Subvention d'exploitation: subvention accordée par l'Etat, collectivité publique, destinée à
compenser l'insuffisance de certains produits d'exploitation ou à faire face à certaines charges
d'exploitation. Ex: la subvention reçue par la RATP
- Reprises sur dépréciations, provisions et amortissement: il s'agit de produits calculés non-
encaissable. Elle représente essentiellement des dépréciations et des provisions qui sont
rapportés au résultat car les raisons qui les ont motive ont cessé d'exister.
- Transfert de charges: charges d'exploitation à transférer soit à un compte de bilan, soit à un
autre compte de charge. Ils sont assimiles à des produits encaissables.
-.Autres produits résiduels: redevance de brevet
2. Les quotes-parts de resultat sur operations faites en commun
Cela concerne les opérations faites en collaboration avec d'autres entreprises. Il s'agit d'un
gain, bénéfice.
3. Les produits financiers
Revenus procurés par des placements.
4. Les produits exceptionnels
Ils concernent les opérations de gestion (subvention d'équilibre destinée à combler un déficit),
les opérations en capital (prix de vente des actifs que l'on a vendu), et les dotations aux
amortissements, dépréciations et provisions ayant un caractère exceptionnel.
IV. Le tableau de correspondance des comptes
Afin de réaliser le compte de résultat, un document permet de passer des numéros de comptes
de la comptabilité financière au tableau de compte de résultat. Ce document (tableau de
correspondance sur moodle) indique pour chaque poste les numérotés de comptes qu'il doit
contenir.
Chapitre 3: l'analyse du compte de résultat
Section 1: les soldes intermédiaires de gestion (SIG)
1. Définition et objectif
L'analyse du compte de résultat va permettre d'analyser l'activité économique de l'entreprise et
donc d'évaluer le risque économique (l'entreprise est-elle profitable 7).
En faisant des comparaisons dans le temps et dans l'espace, l'entreprise évaluera ses forces et
ses faiblesses. Elle pourra donc mieux se positionner par rapport à la concurrence et sur le
marché. On recherche donc une information économique afin de prendre de bonnes décisions
de gestion.
L'analyse quantitative de l'activité et de la performance économique amènent l'analyste
financier à calculer, à partir du compte de résultat, des soldes intermédiaires de gestion (SIG)
représentant chacun une étape dans la formation du résultat.
Le calcul des SIG permet de:
- Comprendre la formation de résultat net en le décomposant.
- Apprécier la création de richesse générée par l'activité de l'entreprise.
- Décrire la répartition de la richesse créée entre les salariés, l'Etat, les apporteurs de capitaux
et l'entreprise elle-même.
- Suivre dans l'espace et dans le temps la performance et la rentabilité.
L'analyse quantitative doit être enrichie par des informations qualitatives comme:
- L'évolution du marché (taux de croissance, son état)
- L'application de nouveaux textes législatifs
- L'intégration de nouvelles normes environnementales
- L'étude de la concurrence
- L'évolution des produits (phase maturité, déclin....)
Les SIG vont donc permettre une analyse détaillée du compte de résultat afin de porter un
jugement sur les performances économiques de l'entreprise. Un premier niveau d'analyse peut
se faire avec les trois résultats intermédiaires : résultat d'exploitation, financier et
exceptionnel. Cette première analyse est complétée par les SIG.
II. La structure et l'interprétation des soldes
Les SIG visent à décomposer la formation du résultat en différents paniers. Chaque panier (ou
solde) nous apporte une information partic particulière. À chaque sole, on va comparer des
charges et des produits de même nature économique. Les calculs se font en cascade.
A. La marge commerciale (1er solde)
Elle concerne les entreprises commerciales ou industrielles exerçant une activité commerciale
en plus de leur activité industrielle.
Elle représente la ressource dégagée par l'activité commerciale de l'entreprise. Elle permet
aussi de suivre l'évolution de la politique commerciale dans le temps et d'effectuer des
comparaisons inter-entreprises.
Son calcul:
Vente de marchandises cout d'achat des marchandises vendues = marge commerciale
Attention! Penser à enlever les rabais remises ristournes sur les ventes et sur le cout d'achat et
ajouter la variation de stock sur le cout d'achat.
Ce solde est souvent exprimé en pourcentage du chiffre d'affaire pour suivre son évolution
dans le temps => Taux de marge commerciale = marge commerciale / CA HT 100. Par
comparaison avec le taux moyen du secteur, l'entreprise peut se situer par rapport à ses
concurrents.
Voir tableau
En pour pourcentage, la A serait à 43% et B à 44% du CA.
B. La production de l'exercice
Elle mesure l'activité industrielle de l'entreprise.
Production vendue + production stockée + production immobilisée
La production stockée peut être négative (SF-SI). Il peut s'agir d'un stockage ou d'un
déstockage.
Dans l'exercice, il y a 0 production car ce ne sont pas des sociétés industrielles.
C. La valeur ajoutée
Elle exprime la création de richesse réalisée par l'entreprise, c'est-à-dire l'accroissement de
valeurs apportées par l'entreprise aux biens et services en provenance de tiers. Elle mesure le
poids économique de l'entreprise.
Marge commerciale + production de l'exercice - consommation de l'exercice en provenance
de tiers [achats (pas de marchandises)+services extérieurs+autres services extérieurs] = VA
La valeur ajoutée sert à rémunérer le personnel, l'Etat, les apporteurs de capitaux, les banques
et l'entreprise elle-même.
L'étude de l'évolution de la valeur ajoutée permet d'apprécier la croissance de l'entreprise.
Taux d'évolution de la VA
[VA(n)-VA(n-1) /VA (n-1)] x 100
Exemple: si la VA augmente de 10%, cela peut être dû soit à l'augmentation du chiffre
d'affaire, ou soit à une bonne maitrise des consommations externes.
Voir exemple tableau.
Ici, c'est la société B qui dégage le plus de valeur ajoutée.
D. L'excédent brut d'exploitation (EBE)
C'est l'indicateur le plus significatif car il représente le solde généré par l'activité courante de
l'entreprise sans prendre en compte sa politique d'investissement (amortissements) et sa
politique de financement (intérêts).
C'est un indicateur de la rentabilité économique de l'entreprise. C'est un potentiel de liquidité
dégagé par l'exploitation qui aura immédiatement ou à terme une incidence sur la trésorerie.
Valeur ajoutée + subvention d'exploitation impôts et taxes - charges de personnel = EBE
Pour la société B, immédiatement ou à terme, la trésorerie devrait augmenter de 440 000€.
L'EBE peut être négatif => c'est l'IBE (insuffisance brute d'exploitation).
C'est un indicateur privilégié pour la comparaison inter-entreprises dans la mesure où il ne
prend pas en compte le choix des dirigeants en matière de politique d'investissement et de
financement.
E. Le résultat d'exploitation (REX)
C'est le résultat de l'activité normale (principale) après prise en compte de la politique
d'investissement (prise en compte des amortissements). Ce REX conditionne l'existence de
l'entreprise.
EBE + autres produits - autres charges + RAP d'exploitation - DAP d'exploitation + transfert
de charges = REX
Voir exemple tableau
F. Le résultat courant avant impôt (sur les sociétés) (RCAI)
Le RCAI est le REX avec la prise en compte des éléments financiers. Ce résultat prend en
compte la structure financière de l'entreprise (niveau d'endettement).
REX + produits financiers - charges financières + quotes-parts de résultats sur opérations
faites en commun = RCAI
G. Résultat exceptionnel
C'est le résultat lié aux opérations qui n'ont pas un caractère habituel (non reconductible). Ce
solde est indépendant des autres.
Produits exceptionnels - charges exceptionnelles = résultat exceptionnel
Si les cessions d'immobilisations sont significatives (importantes), cela peut refléter une
politique de renouvellement des investissements ou de décapitalisation technique (vendre son
outil productif).
H. Le résultat de l'exercice
C'est le résultat final qui prend en compte l'ensemble des charges et des produits de l'exercice
il représente ce qui reste à la disposition de l'entreprise. En principe, une partie de ce résultat
est distribué aux associés (dividendes) et une autre partie est conservée par l'entreprise
(autofinancement).
RCAI +/- résultat exceptionnel - IS - participations aux salariés = RÉSULTAT de l'exercice
1. Les plus ou moins values sur cessions d'éléments d'actif
C'est le résultat dégagé lors des opérations de cessions. Cela permet de voir si l'entreprise
pratique une politique de cessions d'actif. Il s'agit d'une information complémentaire au
résultat exceptionnel.
Produits de cession des éléments d'actifs (PCEA) - valeur comptable des éléments cédés =
résultat de cession
Soit il est positif/négatif = plus value/moins value
Commentaire (voir page 8).
- La société A semble plus rentable que la société B si l'on se base sur la notion de résultat.
- Mais la marge commerciale est plus importante dans la société B tout comme la VA et
l'EBE.
- Le poste charges financières est très important dans la société B; certainement à cause
d'emprunts contractés pour financer des investisseurs.
- Les amortissements de ces investissements se retrouvent effectivement sur la ligne DAP de
la société B.
- Ces 2 fortes variation expliquent le faible niveau de résultat de la société B mais nous laisse
penser que cette société est en pleine expansion (investissements importants) et donc en bonne
santé.
III. Schéma de la hiérarchie des soldes
Ce schéma fait apparaître les 9 SIG et leurs correspondances avec les comptes du PCG (Voir
doc page 5).
IV. Le tableau des SIG (aucun tableau à l'examen, à apprendre par cœur)
Le PCG a prévu une présentation normalisé du tableau des SIG. c'est l'article 842-1 du PCG
(voir doc page 6).
V. Mesure de l'activité et de la profitabilité de l'entreprise
Les SIG permettront de mettre en lumière des indicateurs qui serviront aux dirigeants à
mesurer l'activité et la profitabilité de l'entreprise.
A. Les indicateurs d'activités et de résultat
1. Indicateurs d'activité
L'activité économique est le processus qui conduit à la fabrication et/ou à la
commercialisation d'un produit. Il est donc nécessaire pour le dirigeant de mesurer cette
activité et pour cela on va utiliser 3 indicateurs essentiels:
- Le chiffre d'affaire:
Par produit
Par zone géographique
Par secteur d'activité
- La production de l'exercice; en dirhams ou en quantité
- La valeur ajoutée: peut augmenter ou diminuer.
2. Indicateurs de résultat
Le résultat est lorsqu'on pratique une soustraction entre un produit et des charges, entre un
produit et les charges qui ont permis de l'obtenir.
EBE
REX
RCAI
Résultat net
Chacun de ces indicateurs est un résultat.
B. Analyse de profitabilité
La profitabilité rapproche une marge d'un niveau d'activité (ce niveau est souvent le chiffre
d'affaire). Si on fait une marge sur le chiffre d'affaire, il y a profitabilité. Les ratios de
profitabilité permettent d'évaluer la performance de l'entreprise. Ils permettent notamment de
comparer des entreprises de tailles différentes puisqu'ils indiquent la profitabilité d'un euro du
chiffre d'affaire.
Voir tableau.
(Ce n'est pas souligné mais divisé)
Quelque soit l'indicateur séléctionné, des comparaisons temporelles et spatiales seront
effectuées.
C. Ratios liés à la valeur ajoutée
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs.
Voir tableau
Conclusion:
L'analyse du compte de résultat permet d'analyser la performance économique de l'entreprise.
Les SIG et les ratios sont les principaux outils.
Section 2: la capacité d'autofinancement (CAF)
1. Définition et objectif
La CAF mesure l'aptitude de l'entreprise à générer des ressources disponibles afin de
rémunérer les associés ou de s'autofinancer.
La CAF permet donc à l'entreprise de financer seule :

 La rémunération des associés (dividendes)


 Le renouvellement des investissements
 L'acquisition de nouveaux investissements
 D'augmenter sa marge de sécurité
 Le remboursement des emprunts

La CAF mesure la capacité de développement de l'entreprise, son degré d'indépendance


financière (ne pas avoir besoin des banques), et donc son potentiel d'endettement. La CAF
représente la trésorerie potentiellement disponible dégagée par son activité courante pendant
un exercice.
Produits encaissables - charges decaissables
II. Préambule au calcul de la CAF
Distinction entre les charges decaissables et non-decaissables et les produits encaissables et
non-encaissables.
Voir schéma.
III. Le calcul de la CAF à partir du résultat de l'exercice (méthode additive)
À partir du résultat net, on en élève les éléments non-encaissables et non-décaissables:
- On part du résultat et on neutralise (enlève) les charges non-décaissables, donc on va les
ajouter au résultat.
- On part du résultat et on neutralise les produits non-encaissables, donc on va les soustraire
du résultat.
- On va neutraliser les produits et les charges liés aux opérations en capital (vente des produits
de cession, valeur comptable net)
- On va enlever la quote-part des subventions virés au résultat
Voir tableau
IV. Le calcul de la CAF à partir de l'EBE (méthode soustractive)
Voir tableau
A partir de l'EBE, on ne prend en compte que les comptes qui sont encaissables ou
decaissables. Les produits de cessions d'éléments d'actif sont exclus de ce calcul.
On part de l'EBE car c'est le dernier SIG où il n'y a que des charges decaissables et des
produits encaissables.
V. L'autofinancement
L'autofinancement correspond au reste de la CAF après avoir distribué des dividendes aux
associés.
Autofinancement = CAF - dividendes payées en n
VI. L'évolution de la CAF et de l'autofinancement
Plus la CAF est élevée et plus l'entreprise est indépendante financièrement. Toutefois, un
autofinancement excessif peut détourner les associés de l'entreprise par manque de
distribution de dividendes.
Une dégradation régulière de la CAF, ou une CAF négative traduirait une situation critique et
augmenterait le risque financier.
A. La capacité de remboursement
La CAF permet d'apprécier la capacité de remboursement de l'entreprise à l'aide du ratio
suivant :
Capacité de remboursement = dettes financières / CAF
Les dettes financières sont des emprunts auprès des banques, elles se situent au bilan.
Le niveau d'endettement ne doit pas dépasser 3 ou 4 fois la CAF. En d'autres termes, il ne faut
pas consacrer plus de 4 années de CAF pour rembourser toutes les dettes financières.
Chapitre 4: le Bilan et l'Annexe
I. Définition du bilan
Le bilan représente le patrimoine de l'entreprise à une date donnée (Bilan = Photographie du
patrimoine).
Le patrimoine est tout ce qu'on possède et tout ce qu'on doit.
Le bilan permet d'évaluer le risque financier, c'est-à-dire le risque lié au financement de
l'entreprise.
Le résultat de l'exercice est intégré au passif du bilan, dans les capitaux propres. Le montant
est positif ou négatif.
II. La structure du bilan
Le bilan intègre les comptes de la classe 1 à 5 du PCG. Le bilan est scindé en 2 parties: À
gauche l'actif qui correspond à tout ce que possède l'entreprise. Cela correspond aux emplois
de l'argent disponible. L'actif est classé suivant la fonction des emplois et par ordre de
liquidité croissant.
L'actif comporte 4 colonnes :
Brut = valeur d'origine (ou valeur d'entrée).
Amortissements et dépréciations = cumul des amortissements et des dépréciations à la clôture
de l'exercice. C'est une colonne soustractive.
Net = valeur nette comptable. Valeur brute - amortissements et dépréciations
Exercice N-1 = valeur nette de l'exercice précédent.
Voir tableau.
- À droite le passif qui correspond à toutes les ressources ayant permis de financer l'actif. Le
passif est classé par ordre d'exigibilité (= qu'on doit payer) croissante.
Le passif comporte 2 colonnes :
Exercice N
Exercice N-1
III. L'actif en détail
- Le capital souscrit - non appelé [1] sur support de cours: Cette ligne correspond à une partie
du capital qui n'a pas encore été versée par les associés.
- L'actif immobilisé [2] sur support de cours: Il s'agit de biens et de créances destinés à être
utilisés ou à rester de façon durable dans l'entreprise. Il ya:
* L'immobilisation incorporelle: bien durable sans substance physique et autre que financier
(ex: logiciel, brevet, licence...)
* L'immobilisation corporelle : bien durable ayant une réalité physique. Ex: machine,
véhicule, terrain...
* L'immobilisation financière : créance ou titre financier à long terme
- L'actif circulant [3] sur support de cours: biens et créances destinés à disparaître rapidement
lors du fonctionnement de l'entreprise. Il ya:
* Les stocks (= biens en attente d'être vendus ou utilisés)
* Les avances et acomptes versés sur commande: somme versée par avance au fournisseur
lors d'une commande. (Fournisseur ne voit pas cette somme car le contrat n'est pas finalisé,
c'est donc bien une créance).
* Les créances d'exploitation : somme que l'on nous doit lors du cycle d'exploitation (ex:
créance client)
* Les créances diverses: droits sur des partenaires divers. Ex: créance sur l'Etat, créance sur
les associés...
* Le capital souscrit - appelé non versé
* Valeur mobilière de placement (VMP) : titres financiers en vue de réaliser une opération à
court terme (action et obligation)
Instrument de trésorerie :
* Disponibilités: somme d'argent disponible en caisse et sur les comptes bancaires
* Charges constatés d'avance (CCA): charges déjà comptabilisées mais dont la consommation
interviendra lors de l'exercice suivant.
- Les charges à repartir sur plusieurs exercices [4] support de cours: charge d'un montant très
important que l'entreprise décide d'étaler sur plusieurs années. Ex : frais d'émissions
d'emprunts obligataires repartis sur 5 ans
- Les écarts de conversion actif (ECA) [5] support de cours: cela correspond à des pertes
latentes (créance qui diminue ou une dette qui augmente) sur des créances ou des dettes en
devise. À la fin de l'exercice, il est nécessaire de convertir ces créances et ces dettes dans
notre monnaie locale, cela peut entraîner des pertes ou des gains latents. Ex: une entreprise
vend à un client américain. Le contrat est libellé en dollar. La créance est de 1000$. Elle est
enregistrée le jour même dans les comptes de l'entreprise avec un taux de conversion de 1€ =
1$. Au 31 décembre N, le cours de la devise est le suivant : 0,89€ = 1$. Conversion de la
créance = 890€. Il y a donc une perte latente à l'inventaire de 110€ qui figurera sur la ligne
ECA.
Voir exemple tableaux
IV. Le passif en détail
- Les capitaux propres [6]: ressources durables non-remboursables, propres à l'entreprise.
* Le capital: valeur des apports faits par les associés.
* Les réserves: part de bénéfice non-distribuée et conservée par l'entreprise.
* Le report à nouveau: reliquat (reste) de bénéfice non-distribué en attente d'affectation. Ex: le
résultat est de 20 460€. 10 000€ sont versés sous forme de dividendes, 10 000€ en réserve et
460€ non-distribués sont en attente jusqu'à l'année prochaine.
* Le résultat de l'exercice: bénéfice ou perte.
* Subventions d'investissement : subventions reçues par l'entreprise pour acquérir une
immobilisation.
* Provisions règlementées: provisions constituées du fait d'un texte légal qui les rend
obligatoires.
- Les provisions [7]: destinées à couvrir des risques identifiés ou des charges prévisibles. Ex :
un procès avec un salarié. L'avocat estime que l'entreprise risque d'être condamnée à 10 000€
de dommages et intérêts. Donc il y aura une provision de 10 000€.
- Les dettes [8]: ressources étrangères à l'entreprise qui devront être remboursées.
* Dettes financières : différents emprunts à long terme. (Sur cette ligne figure également les
concours bancaires, c'est-à-dire les découverts bancaires).
* Avances et acomptes reçus sur commandes en cours: somme reçue par avance des clients
lors d'une commande ( l'entreprise doit cette somme aux clients car le contrat n'est pas
finalisé, c'est donc bien une dette).
* Dettes d'exploitations : dettes liées au cycle d'exploitation. Ex: dettes fournisseurs, dettes
envers le personnel, envers les organismes sociaux...)
* Dettes diverses dettes non liées au cycle d'exploitation. Ex: dettes fournisseurs
d'immobilisation, sur I'IS.
* Produits constatés d'avance: produits déjà comptabilisés mais qui concernent l'exercice
suivant. Ex : une entreprise encaisse par avance un contrat de maintenance de 6 mois.
- Les écarts de conversion passif [9]: il s'agit de gain latent (créance qui augmente ou dette qu
diminue) lié à la conversion de créance ou de dette libellé en devise. Ex: reprendre l'exemple
de l'actif mais cette fois ci la parité au 31 décembre N est de 1$=1,1€ donc la créance est de
1100€. L'ECR est donc de 100€. C'est un gain latent.
V. Le tableau de correspondance des comptes
Comme pour le compte de résultat, il existe un tableau permettant de passer des numéros de
comptes de la comptabilité financière au bilan. Ce document indique pur chaque poste les
numéros de compte qu'il doit contenir.
Voir tableau
VI. L'annexe
A. Définition de l'annexe
L'annexe complète et commente l'information donnée par le bilan et le compte de résultat.
Bilan + compte de résultat + annexe =
document de synthèse ou comptes annuels
B. Contenu de l'annexe
Le contenu de l'annexe doit permettre d'éclairer le jugement des destinataires des comptes
annuels et d'influencer les décisions qu'ils sont en mesure de prendre.
Les éléments à fournir dans l'annexe dite normale sont structurés de la manière suivantes :
- Informations sur certains postes du bilan et du compte de résultat
- Informations relatives à la fiscalité (régime fiscal)
- Informations sur les effectifs de l'entreprise
Le PCG prévoit des modèles de tableau destinés à expliquer les postes du bilan et leurs
variations. (Doc A support de cours).
C. La présentation des tableaux de l'annexe (les 5 premiers du doc A)
- Tableau des immobilisations: il permet de connaître les mouvements ayant affectés les
immobilisations durant l'exercice.
- Tableau des amortissements: il permet de connaître les mouvements ayant affectés les
amortissements durant l'exercice.
- Tableau des dépréciations il permet de connaître les mouvements ayant affectés les
dépréciations durant l'exercice.
- Tableau des provisions: il permet de connaître les mouvements ayant affectés les provisions
durant l'exercice.
- État des échéances des créances et des dettes ce tableau permet de connaître la ventilation à
+1 an et à -1 an des dettes et des créances.
Chapitre 5: L'analyse du bilan
Section 1. Le bilan fonctionnel
Présentation du concept
Notion de cycle d'exploitation.
Voir schéma
- Le bilan fonctionnel: il est classé selon les grandes fonctions que m'on va trouver dans
I'E:
- Fonction investissement; le fait d'avoir des immobilisation.
- Fonction financement; financer ces immobilisations.
- Fonction exploitation; cycle d'exploitation
Voir tableau
I. Définition et objectif
L'analyse par le bilan fonctionnel est une analyse statique de la structure financière. Cette
approche fonctionnel repose sur l'étude de la couverture des emploie par les ressources, en
prenant en considération les 3 grandes fonctions.
Le bilan fonctionnel est un bilan comptable avant répartition du résultat, qui est retraité en
masse homogène selon les 3 grandes fonctions. Il est présenté en valeur brut.
Le bilan fonctionnel a pour objectif de permettre:
- D'apprécier la structure financière de l'E (Ex: I'E se finance a hauteur de 40% par emprunt et
60% de capitaux propre = structure financière).
- D'évaluer les besoins financiers stables et circulants (évaluer le besoin d'argent pour
investir..).
- De déterminer l'équilibre financier (arriver à se financer sans avoir trop de dettes et pas
pouvoir les payer)
- De détecter le risque de défaillance (si l'équilibre financier n'est pas respecté).
II. La structure du bilan fonctionnel
A. Les principes
il se présente sous la forme d'un tableau divisé en deux parties (emploie - ressource) et
composé de 4 masses homogènes.
Voir figure
L'actif et le passif circulant sont classés en 3 parties:
- Exploitation => ce sont les ressources et les emploies directement liés a l'activité principale
de l'E.
- Hors exploitation => ce sont les ressources et les emploies non directement liés a l'activité
principale de l'E.
- Trésorerie => se sont les ressources et les emploies de trésorerie.
Le bilan fonctionnel se schématise de la manière suivante:
Voir tableau
B. Les retraitements:
Pour passer du bilan comptable au bilan fonctionnel il est nécessaire de faire plusieurs
retraitements:
1. Le reclassement des postes du bilan comptable certains postes du bilan comptable sont
reclassés selon leur fonction.
- Amortissement et dépréciation => ils sont considérés comme des ressources de financement
interne et stable.
- Charges à répartir sur plusieurs exercices => elles sont assimilées a des immobilisations en
raison de leur présence au bilan pour une durée comprise entre 3-5 ans. Elles ne concernes
que les frais d'émissions d'emprunt.
- Concours bancaires et soldes créditeurs de banques (découvert bancaire) => ils constituent le
passif de trésorerie destiné a financer un besoin du cycle d'exploitation.
- Intérêts courus non échus sur emprunts et sur prêts => ils sont considérés respectivement
comme des dettes ou des créances hors exploitation.
1. Si c'est des internet sur actif (prêts) => on les classe en actif circulant hors exploitation.
2. Si c'est des intérêts sur passif (emprunt) => on les classe en passif circulant hors
exploitation.
- Valeur mobilière de placement => la plupart des analystes les assimiles a une trésorerie
active (donc on le l'a met pas)
- Les charges et produits constatés d'avance => on le met en actif (charges) oυ passif (produit)
circulant hors exploitation, avec affectation selon exploitation ou hors exploitation.
2. L'intégration d'éléments nouveaux qui ne sont pas présent dans le bilan a la base
Certains éléments ne figurant pas dans le bilan comptable doivent être intégrés dans le bilan
fonctionnel pour traduire la réalité économique de ces éléments
- Effets escomptés non échus créances professionnelles cédées (EENE) => sont ajoutés a
l'actif circulant d'exploitation, et a la trésorerie passive car l'E doit rembourser la banque en
cas de défaillance du client a la datte d'échéance
3. La correction des créances et des dettes
- Les écarts de conventions actifs et les écarts de conventions passifs: ils doivent être éliminés
(neutralisés), afin de ramener les créances et les dettes a leur valeur Initiale
Exemple, le 1er octobre, l'E vent a un client USA le contrat est en dollard et la créance est de
1000€ (1000$). Cette créance est enregistrée le jour même dans les comptes de l'E un taux de
conversion: 1€ = 1$. Au 31/12/N le cours est le suivant 0.89€ = 18. Donc la créance ne vaut
plus que 890€ (1000$) Il y a donc une perte de change latente de 110€ si figure sur la ligne
d'écart de conversion d'actif
Voir tableau
Correction dans le bilan fonctionnel: la créance doit être ramenée a sa valeur initial. Il faut
onc neutraliser l'écart de conversion actif. Écart de conversion actif = perte latente; cela veut
dire que la crans a diminuée. Il faut donc l'augmenter de 110€ pour revenir a la valeur initial:
890 + 100 = 1000€. La correction consiste a ajouter 110€ a la valeur de la créance.
Exercice:
1. Il y a un écart de conversion actif de 200 sur une créance, que faire ? Il faut ajouter 200€ a
la créance pour retrouver la valeur d'origine, car ici c'est une perte latente.
2 Il y a un écart de conversion passif de 300 sur une créance, que faire ? Il faut enlever 300€
de la créance pour revenir a la valeur d'origine, car ici c'est un gain latent
3. Il y a un écart de conversion actif de 800 sur une dette fournisseur, que faire ? Il faut
enlever 600€ de la dette pour revenir a la valeur d'origine, car ici c'est une perte latente.
4. Il y a un écart de conversation passif de 450 sur une dette, que faire ? Il faut ajouter 450€ a
la dette pour retrouver la valeur d'origine, car ici c'est un gain latent.
Tableau de synthèse: voir tableau
Les retraitements effectués ne modifie pas l'équilibre Actif Passif du bilan, puisque chaque
retraitements s'effectue soit simultanément a l'actif et au passif, soit a l'intérieur des poste actif
ou passif
Section 2: l'équilibre financier
1. La notion d'équilibre financier
L'évolution, la comparaison des masses du bilan fonctionnel permettent d'apprécier l'équilibre
financier de l'entreprise à une date donnée. L'équilibre financier est analysé à partir de 3
indicateurs de gestion:
- Le Fonds de roulement net global (FRNG)
- Le besoin en fonds de roulement (BFR) d'exploitation et hors exploitation
- La trésorerie nette (TN)
Chacun de ces indicateurs est calculé par différence entre un montant de ressource et un
montant d'emploi correspondant au même cycle.
L'équilibre financier d'une entreprise est respectée si sa structure financière lui permet de
financer sa croissance sans dégrader sa trésorerie de manière inquiétante.
Ressources: gạch qui nous procure de l'argent. Ex: capital, emprunt, résultat exercice, dette
Emploi utilisation des ressources. Ex: stock, créance client.
II. Le fonds de roulement net global (FRNG)
Les ressources durables doivent couvrir les emplois stables. Le FRING représente l'excédent
de ressources durables qui financent une partie des besoins de financement du cycle
d'exploitation (stock, créance.) Il constitue une marge de sécurité financière pour l'entreprise.
Voir schéma page 9.
FRNG= ressources stables - emplois stables
Le FRNG peut également être évalué par le bas du bilan fonctionnel:
FRNG = actif circulant-passif circulant (avec trésorerie)
III. Le besoin en fonds de roulement (BFR)
Le BFR résulte des décalages entre les achats et les ventes, plus précisément entre les
décaissements et les encaissements. Il doit être financé par le FRING.
- BFR d'exploitation (BFRE) ce besoin a un caractère permanent, lié aux conditions
d'exploitations de l'entreprise (durée de stockage, crédit client et crédit fournisseur). C'est la
partie essentiel du BFR
BFRE = actifs circulant d'exploitation - passifs circulant d'exploitation
- BFR hors exploitation (BFRHE): besoin qui n'a pas de lien direct avec l'exploitation. II
présente un caractère instable
BFRHE = actifs circulant hors exploitation - passifs circulant hors exploitation
Cette décomposition permet de mieux cerner les déséquilibres financiers.
BFR = besoins de financement du cycle d'exploitation - ressources de financement du cycle
d'exploitation
BFR = actifs circulant - passifs circulant (hors trésorerie)
Pour réduire le BFR, on peut:
- Réduire le stockage en matière première
- Réduire les crédits clients
- Augmenter les crédits fournisseurs
IV. La trésorière nette (TN)
La TN est le résultat de la comparaison, à une date donnée, entre le FRNG et le BFR. Elle
exprime l'excédent ou l'insuffisance de FRNG après financement du BFR. La relation
fondamentale de l'équilibre financier s'écrit
TN= FRNG - BFR
SI FRNG > BFR => TN positive
SI FRNG<BFR => TN négative
TN = trésorerie active - trésorerie passive
Synthèse
Voir tableau
Voir application page 10 du support de cours.
Section 3: l'analyse du bilan fonctionnel et ses ratios
1. Le niveau et l'évolution du FRNG
- La taille et le secteur d'activité de l'entreprise sont 2 facteurs déterminants du niveau du
FRNG. Par exemple, l'actif stable d'une entreprise industrielle est beaucoup plus important
que celui d'une entreprise de service.
- Le FRNG est en principe positif dans la plupart des entreprises. Cependant, un FRNG
négatif peut être constaté. Il traduit une situation normale et sans risque pour les entreprises de
distribution (carrefour, Auchan...) ou une situation préoccupante à fort et à fort risque
financier si elle perdure pour les entreprises industrielles.
- Une baisse du FRNG ne traduit pas obligatoirement une situation critique. Elle peut résulter
de la réalisation d'un programme d'investissement destiné à assurer la croissance de
l'entreprise et financé en partie par des ressources stables. Dans ce cas, le FRNG sera
reconstitué par les bénéfices futurs dégagés par les nouveaux investissements.
Pour une analyse pertinente de l'évolution du FRNG, il est indispensable de l'associer à une
analyse du BFR.
II. Le niveau et l'évolution du BFR
A. Le BFR d'exploitation
Plusieurs facteurs influencent directement le niveau du BFRE:
- La durée du cycle d'exploitation: ce cycle varie selon la branche d'activités. Plus il est long,
plus le BFRE est important et inversement.
- Le niveau du chiffre d'affaire: les éléments constitutifs du BFRE (stock, créance client et
dette fournisseur) sont sensiblement proportionnels au chiffre d'affaire. Si le CA augmente, le
BFR augmente. Le ratio BFRE / CA HT permet de mesurer le poids du BFR sur le CA et
d'effectuer des prévisions.
- Les décisions de gestion décisions prises par le dirigeant en matière de durée du crédit
fournisseur, du crédit client et du stockage. Le BFRE peut être exprimé en nombre de jours de
CA => BFRE/CA HT x 360j
Lorsque le BFRE progresse plus rapidement que le FRNG, un déséquilibre peut apparaître.
Le BFRE peut être négatif, il s'agit alors d'une ressource (DFRE ou dégagement en fonds de
roulement d'exploitation). C'est une situation classique pour les entreprises de grandes
distributions car les créances clients sont très faibles voire nulles, les stocks sont peu
important du fait de leur rotation rapide. En revanche, les dettes fournisseurs sont élevées.
L'analyse de l'évolution du BFRE est complétée par l'étude de différents ratios de rotation.
1. Le délai de rotation des stocks
- Entreprise commerciale:
stock moyen de marchandises / cout d'achat des marchandises vendues x 360j = Rotations des
stocks de marchandises
Ex:
stock moyen = 200 000€ Cout Achat = 3 000 000€
200 000/3 000 000 x 360 = 24 jours Une marchandise reste en moyenne 24 jours dans le
stock.
- Entreprise industrielle :
Stock moyen de matières premiers / cout d'achat des MP consommées x 360j = rotations des
stocks de MP
Stock moyen de produits finis / cout d'achat de PF vendus x 360j = rotations des stocks des PF
=> un allongement de cette durée entraine une augmentation du BFRE et inversement.
2. Le délai de rotation du crédit client
Créances clients et comptes rattachés + EENE / CA TTC x 360j - Durée moyenne du credit
client
Ce ratio mesure la durée moyenne de crédit accordé aux clients. Ex: le résultat est 23 => les
clients mettent en moyenne 23 jours à rembourser. Un allongement de la durée a pour effet
d'augmenter le niveau du BFRE.
3. Le délai de rotation du credit fournisseur
Dettes fournisseurs et comptes rattachés / achats TTC en provenance de tiers x 360j = durée
moyenne du crédit fournisseur
Ce ratio est la durée moyenne que les fournisseurs accordent à la société pour les payer. Il est
préférable que ce credit fournisseur soit supérieur au credit client. Un allongement de la durée
crédit fournisseur a pour effet de réduire le BFRE.
B. Le BFRHE
Il n'est pas proportionnel au CA. Les moyens d'actions pour le réduire sont donc limités. Le
BFRHE est très variable d'une année sur l'autre.
III. Le niveau et l'évolution de la trésorerie nette
Le niveau de la trésorerie nette dépend du niveau du FRNG et du BFR.
- FRNG > BFR = trésorerie positive (excédent de FRNG constitue la TN)
- FRNG<BFR = trésorerie négative (credit bancaire)
- FRNG-BFR = trésorerie idéale
IV. Les ratios de structure financière
L'analyse de l'équilibre financier peut être utilement complétée par l'étude de ratio:
1. Le ratio de couverture des capitaux investis
Ressources stables / (actif stable + BFRE) = couverture des capitaux investis
Ce ratio mesure l'équilibre du financement: si la valeur du ratio est proche de 1, l'équilibre
financier est respecté, si sa valeur est sensiblement inférieure à 1, cela signifie qu'une part des
emplois stables est financée par des découverts et cette situation peut être préjudiciable à long
terme.
2. Le ratio d'autonomie financière
Dettes financières (hors concours bancaires) / capitaux propres = autonomie financière
On considère que le montant des dettes financières ne doit pas dépasser celui des capitaux
propres. Ce ratio mesure le degré de dépendance de l'entreprise à l'égard des prêteurs et la
capacité de l'entreprise à résister aux aléas telles que les pertes de marché ou la défaillance de
clients importants.
Sa valeur doit être supérieure à 1. Dans le cas contraire, les prêteurs (banques) supporteraient
la majeure partie du risque ce qui les inciteraient à ne pas rester neutre à l'égard de la gestion
de l'entreprise, cette dernière perdrait donc son autonomie.
3. La capacité théorique d'endettement
Capitaux propres - Dettes financières = capacité théorique d'endettement
Si les capitaux propres sont supérieurs aux dettes financières, l'entreprise dispose alors d'une
marge pour obtenir de nouveaux financement à MT ou à LT.
4. Le ratio de financement courant du BFR
Concours bancaires courants / BFR = financement courant du BFR
Ce ratio mesure la part du BFR financé par des concours bancaires. En règle générale, une
valeur supérieure à 40% traduit une dépendance trop forte à l'égard des banques.
Chapitre 6: l'analyse de la rentabilité
L'analyse du résultat (SIG) permet à l'entreprise de calculer sa profitabilité (= marge exprimée
en fonction d'un niveau d'activité). Mais il est également interessant de comparer le résultat
avec les capitaux investis pour l'obtenir, c'est la rentabilité. S'intéresser à la rentabilité c'est
s'intéresser à la performance.
Voir schéma
2 types de rentabilité:
- Rentabilité financière: celle qui intéresse les actionnaires
- Rentabilité économique: celle qui intéresse les dirigeants

1. La performance
S'intéresser à la performance d'une entreprise revient à porter un jugement sur ses résultats et
sur la façon dont elle les obtient. La performance peut être apprécié dans différents domaines:
- performance organisationnelle
- Commerciale
- Sociale
- Sociétale
- Environnementale
- Économique/financière
Si on traite tous ces domaines, on parle de performance globale qui renvoie à la notion de
RSE (responsabilité sociale des entreprises). La performance n'est pas perçue de la même
manière selon le secteur d'activité, la taille, la stratégie mise en oeuvre...
La notion de performance regroupe les notions d'efficacité (atteindre objectifs fixés) et
d'efficience (atteindre objectifs fixés avec le minimum de moyens). Afin de les mesurer, il est
nécessaire de mettre en place des indicateurs.
La rentabilité mesure toujours un résultat par rapport aux moyens investis.
II. la rentabilité économique
Cet indicateur exprime la performance de l'exploitation et va donc intéresser le dirigeant.
Cette rentabilité économique consiste à comparer un résultat de type économique (sans charge
financière) et les capitaux investis (actif économique).
Résultat de type économique (ex: résultat d'exploitation) / capitaux investis (immos brutes
d'exploitation + BFRE) = rentabilité économique
Cette rentabilité économique est indépendante de la structure de financement (fonds propres
et emprunts). Elle est calculée avant impôts sur les sociétés (IS). Elle mesure donc bien la
performance de l'exploitation.
III. La rentabilité financière
Elle intéresse les actionnaires/associés puisqu'elle mesure la capacité de l'entreprise à
rémunérer ces derniers. C'est en fonction de cet indicateur que les investisseurs vont choisir
d'investir dans cette entreprise ou de placer des ressources ailleurs.
L'entreprise devra afficher une rentabilité financière élevée pour espérer attirer des
investisseurs et ainsi assurer la croissance de l'entreprise.
la rentabilité financière consiste à comparer le résultat final après impôt et les ressources
investies par les associés.
Résultat qui revient aux associés (R net exo) / moyens investis par les associés (K propres) =
rentabilité financière
Pour améliorer la rentabilité financière, on peut:
- Améliorer le résultat de l'exercice (donc améliorer la rentabilité économique)
- Modifier la composition du financement de l'entreprise (baisser les capitaux propres et
augmenter les emprunts)
Cet indicateur dépend du niveau d'endettement, le niveau d'endettement de l'entreprise
Influence la rentabilité financière.
IV. Endettement et rentabilité (effet de levier)
L'endettement peut permettre d'améliorer la rentabilité financière de l'entreprise. Si le taux
d'endettement (taux d'intérêt) est plus faible que la rentabilité économique. l'entreprise aura
intérêt à s'endetter pour améliorer la rentabilité des associés.
Ex: le taux d'intérêt - 6,5%; rentabilité économique. 9,2%
=> l'endettement permet à l'entreprise d'emprunter à 6,5% et de placer cet argent dans
l'activité de l'entreprise, ce qui lui rapporte 9,2%,
Le différentiel de taux appartient aux associés: c'est l'effet de levier.
Chapitre 7: les modes de financement de l'entreprise
Pour financer leur activité, les entreprises peuvent faire appel à différentes sources de
financement.
I. Les fonds propres
A. L'autofinancement
L'entreprise dégage des liquidités grâce à son activité courante.
Autofinancement : partie de la CAF non-distribuée et restant à la disposition de l'entreprise.
CAF-dividendes distribuées = autofinancement
L'entreprise doit définir une politique de distribution de dividendes suffisamment généreuse
pour satisfaire les actionnaires mais lui permettant également de disposer de fonds nécessaires
à son développement.
L'autofinancement conforte l'Indépendance financière de l'entreprise.
B. Les cessions (ventes)
Les cessions d'immobilisation (vendre un immeuble, un véhicule) peuvent résulter:
- Du renouvellement normal des immobilisations.
- De la nécessité d'utiliser ce procédé pour obtenir des capitaux. L'entreprise est alors amenée
à vendre sous la contrainte certaines Immobilisations qui ne sont pas nécessaires à son
activité.
- De la mise en oeuvre d'une stratégie de recentrage: l'entreprise vend des usines, des
participations qui ne sont pas en rapport direct avec son cœur de métier.
- De la commission européenne qui pour éviter des positions dominantes oblige les entreprise
à céder une partie de leur actif.
C. L'augmentation du capital
Des actionnaires (anciens ou nouveaux) apportent des fonds en contrepartie d'actions. Cette
augmentation est décidée par l'AGE (assemblée générale extraordinaire) des actionnaires
Conséquences:
- Augmentation des ressources financières les capitaux propres augmentent permettant de
financer le développement de l'entreprise ou de rembourser des dettes.
- Dilution du pouvoir de contrôle anciens actionnaires qui n'ont pas participé à l'augmentation
de capital voient leurs parts dans le capital diminuer.
- Dilution des bénéfices: après une augmentation de capital, le bénéfice est repartie sur un
nombre plus élevé d'actions. En général, le dividende par action diminue à CT.
Action: droit de propriété, drolt de gestion (assister et voter aux assemblées) et droit sur les
résultats (dividende).
Obligation: droit de créances, le détenteur de l'obligation prête de l'argent à l'entreprise et en
contrepartie il reçoit une obligation. 2 droits à un intérêt annuel (coupon) et au
remboursement.
D. Les subventions
De nombreuses aides et subventions provenant de divers organismes peuvent aider à financer
des investissements sous certaines conditions.
Origine des aides :
- Collectivités locales: département, région...
- État ou organisme public et nationaux
- Europe avec le fonds de développement européen
Conditions:
- Création d'emplois
- Développer l'investissement dans certaines régions
Intérêts:
- Sommes appartiennent définitivement à l'entreprise.
- Subventions font parties des fonds propres
II. Les quasi-fonds propres
Ressources financières stables qui ne sont pas des capitaux propres ou qui ne le sont pas
encore.
Dans le bilan, ils sont classés dans autres fonds propres ou soit en capitaux propres ou en
dettes financières.
A. Obligations remboursables en actions
Obligations qui seront à l'échéance remboursées automatiquement contre des actions selon
une parité définie à l'avance. Il s'agit d'une augmentation de capital décalée dans le temps.
B. Obligations convertibles en actions
Obligations dont la conversion en actions est optionnelle. Le souscripteur a donc le choix
entre un remboursement en numéraire ou en action.
C. Les comptes courants d'associés bloqués
Fonds laissés temporairement à la disposition de l'entreprise par les associés. En contrepartie,
ils reçoivent des intérêts.
III. L'endettement
Afin de compléter les fonds propres, les entreprises ont régulièrement recours à l'emprunt ou
au credit-ball.
A. Le financement par emprunt Indivis
Emprunt contracté auprès d'une seule personne ou un seul organisme. C'est un emprunt non-
fractionnable pouvant être obtenu auprès d'une banque ou d'une autre société.
Modalités d'emprunt:
- Taux nominal: fixe/variable/révisable
- Modalités de remboursement: close de remboursement anticipé ou close de différé de
remboursement
- Garanties prises par le traiteur: hypothèque, cautionnement
Annuité (paiement) = intérêts + amortissement
B. Par emprunt obligataire
Emprunt divisé en fractions égales appelées obligations souscrites par un grand nombre de
prêteurs appelés obligataires. Les obligations sont des titres négociables, elles sont cotées ou
non et qui confèrent à leurs propriétaires un droit de créance.
C. Par credit-bail
Contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d'une option d'achat à un
prix fixé à l'avance.
2 types:
- Crédit-bail mobilier
- Immobilier
3 options possibles en fin de contrat:
- Lever l'option d'achat et donc devenir propriétaire du bien.
- Restituer le bien et mettre fin au contrat.
- Prolonger le contrat en négociant une nouvelle durée, un nouveau montant de redevance et
une nouvelle option d'achat.

Partiel: application + questions de cours

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