Installation Électrique
Installation Électrique
Installation Électrique
ET DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE
Support de cours
Installation électrique
Préparé par :
Mme Zakraoui Iness
Avant propos
Objectifs :
en fonction de l’application
électriques
I. Définition
Le schéma électrique est un moyen de représentation des circuits et des installations électriques,
c’est donc un langage qui doit être compris par tous les électriciens. Pour cette raison, il faut
respecter des règles de représentation. Elles sont classifiées dans des normes internationales.
Le schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un
réseau, d'une installation ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement. Un
schéma électrique à pour but :
Les installations électriques sont les ensembles techniques destinés à transformer l’énergie
électrique en une autre forme d’énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux..
IV.1 Définition
Principe de l'identification :
Les éléments sont identifiés à l'aide de lettre repère (sur la partie A).
Le repère choisi doit commencer par une lettre (partie B) qui peut être suivie des lettres et/ou
chiffres complémentaires nécessaires (partie C).
Exemple: - la protection par relais thermique F1 pourra être identifiée fonctionnellement par Rth1.
Il est fondé sur une notation alphanumérique employant des lettres majuscules et des chiffres Les
lettres I et O ne doivent pas être utilisées (pour éviter les confusions I 1 et O 0).
Les deux extrémités d'un élément simple sont distinguées par des nombres de référence successifs,
par exemple 1 et 2. S'il existe des points intermédiaires à cet élément, on les distingue par des
nombres supérieurs en ordre normalement croissant à ceux des extrémités.
Pour un groupe d'éléments semblables, les extrémités des éléments seront désignées par des
lettres de référence qui précéderont les nombres de référence indiqué au paragraphe précédente.
Exemple : U, V, W pour les phases d'un système alternatif triphasé.
Pour plusieurs groupes semblables d'éléments ayant les mêmes lettres de référence, on les
distingue par un préfixe numérique devant les lettres de référence.
Contacts principaux
Contacts auxiliaires
Ils sont repérés par un nombre de deux chiffres. Le chiffre des unités indique la fonction du
contact : 1-2, contact à ouverture ; 3-4, contact à fermeture ; 5-6, 7-8, contact à fonctionnement
spécial.
Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact auxiliaire de l'appareil.
Organe de commande
On utilise A1 et A2. Pour deux enroulements (ex : relais bistable) on utilisera A1-A2 et B1- B2.
Marquages particuliers
Ils concernent les bornes raccordées à des conducteurs bien définis : voir tableau suivant.
D'une manière générale, l'appareillage est destiné à assurer la continuité ou la discontinuité des
circuits électriques. De sorte qu'on pourrait dire qu'il est constitué essentiellement de l'appareillage
d'interruption. En fait, il faut voir d'un peu plus prés ce qui entre dans ce terme générique et par
conséquent, en étudier la classification.
Pour éliminer les risques d’électrocution, la protection agit contre les défauts d’isolement : selon
le schéma des liaisons à la terre de l’installation BT (schémas TN, TT ou IT), la protection est
assurée par des fusibles ou des disjoncteurs, des dispositifs différentiels à courant résiduel et/ou
des contrôleurs permanents de la résistance d’isolement de l’installation à la terre.
Les moteurs
Ils doivent être protégés contre :
les défauts thermiques : sur-échauffements, dus, par exemple, à une charge entraînée trop
importante, à un calage de rotor, à un fonctionnement sur deux phases. La protection est
assurée par des relais thermiques spécialement conçus pour les caractéristiques
particulières des moteurs
les courants de court-circuit : la protection est assurée soit par des fusibles type aM
(accompagnement Moteur), soit par des disjoncteurs moteurs (équipés ou non d’une
protection thermique).
On regroupe généralement sous le terme "commande" toutes les fonctions qui permettent à
l'exploitant d'intervenir volontairement à des niveaux différents de l'installation sur des circuits en
charge.
Commande fonctionnelle
Destinée à assurer en service normal la mise "en" et "hors" tension de tout ou partie de
l'installation, elle est située au minimum :
La coupure d'urgence est destinée à mettre hors tension un appareil ou un circuit qu'il serait
dangereux de maintenir sous tension. L'arrêt d'urgence est une coupure d'urgence destinée à arrêter
un mouvement devenu dangereux.
Cette fonction est destinée à assurer la mise et le maintien à l'arrêt d'une machine pendant des
interventions sur les parties mécaniques, sans nécessiter sa mise hors tension.
II.3 Le sectionnement
Son but est de séparer et d'isoler un circuit ou un appareil du reste de l'installation électrique afin
de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l'installation électrique pour entretien
ou réparation.
b. Symbole
c. Constitution
1 : Plaque de soudure ; 2 : Disque de centrage
de la lame fusible ; 3 : Silice (permet une
coupure franche) ; 4 : Lame fusible ; 5 : Tube
isolant ; 6 : Embout de contact.
d. Caractéristiques principales
a. Rôle
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les surcharges et les
coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un contact
du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le
courant dans le récepteur.
b. Principe de fonctionnement
Le relais thermique utilise un bilame formé de deux lames minces de métaux ayant des coefficients de
dilatation différents. Le bilame s’incurve lorsque sa température augmente. Pour ce bilame, on utilise
un alliage de Ferronickel et de l’lnvar (un alliage de Fer (64 %) et de Nickel (36 %) avec un peu de
Carbone et de Chrome). Si le moteur est en surcharge, l’intensité I qui traverse le relais thermique
augmente, ce qui a pour effet de déformer davantage les trois bilames. Un système mécanique, lié aux
bilames, assure l’ouverture du contact auxiliaire (NC 95-96).
c. Symbole
a. Rôle
Le relais magnétique, encore appelé relais de protection à maximum de courant, est un relais
unipolaire (un pour chaque phase d’alimentation) dont le rôle est de détecter l’apparition d’un court-
circuit.
b. Principe de fonctionnement
En fonctionnement normal, le bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant du court-
circuit. En cas de forte surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champ magnétique de la
bobine devient supérieure à la force du rappel du ressort et le relais magnétique déclenche.
c. Symbole
C’est un déclencheur ou relais à maximum de courant qui fonctionne à la fois sous l’action d’un
électro-aimant et sous l’effet thermique provoqué par le courant qui le parcourt. C’est l’association
d’un relais magnétique et d’un relais thermique, le premier assurant la protection contre les
surintensités brutales (déclenchement instantané), éventuellement les courts- circuits, le second contre
les surcharges lentes (déclenchement retardé).
b. Principe
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon 2 principes:
Principe thermique
Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est calibré de telle
manière qu'avec un courant nominal In, elle ne subisse aucune déformation. Par contre si des
surcharges sont provoquées par les récepteurs, en fonction du temps, la lame va se déformer et
entraîner l'ouverture du contact
Principe magnétique
En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez d'influence
magnétique (induction magnétique) pour pouvoir attirer l'armature mobile fixée sur le contact
mobile. Le circuit est fermé. Si un défaut apparaît dans le circuit aval du disjoncteur de
canalisation, l'impédance du circuit diminue et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du
courant de court-circuit. Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente
aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit aval du
disjoncteur
c. Symbolisation
a. Rôle
b. Symbole
a.Rôle
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit
lorsque le courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de l’installation en aval du
sectionneur.
b. Principe de fonctionnement
Mettre hors tension une installation électrique ou une partie de cette installation en toute sécurité
électrique. (Pas de pouvoir de coupure, quand le sectionneur est manoeuvré, le courant doit être
nul. Cela permet, par exemple, de condamner un circuit électrique (avec cadenas le cas échéant)
afin de travailler en toute sécurité.
a. Sectionneur porte-fusibles
b. Sectionneurs BT domestique
La fonction sectionneur est obligatoire au départ de chaque circuit est réalisée par des sectionneurs
à fusibles incorporés.
c. Sectionneurs BT industriels
Ces appareils assurent la fonction de sectionnement au départ des équipements. En général des
derniers comportent des fusibles et des contacts auxiliaires.
d. Sectionneurs MT et HT
Sont très employés dans les réseaux de moyenne et haute tension pour garantir l’isolement des
lignes et des installations avec coupure visible.
I. Introduction :
Une installation électrique est un ensemble cohérent d’appareillage, câbles, circuits et récepteurs,
le dimensionnement d’une installation électrique consiste à faire le choix optimal des sections de
câbles et des protections pour garantir un fonctionnement normal des équipements sans
dégradation ou échauffement.
II. Méthodologie de calcul d’une installation industrielle :
L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :
Les couleurs des conducteurs ont une fonction déterminée : Rouge, conducteur actif : phase.
Bleu, conducteur neutre. Vert-jaune, conducteur de protection : la terre. Noir marron violet
orange : sont les couleurs utilisées pour les conducteurs retours et navettes pour les va et
vient.
L’impédance d’un câble est faible mais non nulle, lorsqu’elle est traversée par le courant de
service, il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. La bonne marche des
récepteurs étant conditionné par la valeur de la tension à leurs bornes, il est nécessaire de limiter
cette chute de tension.
L : longueur du conducteur
Vn : tension simple
Un : tension composé
Les courants de court-circuit dans les réseaux électriques apparaissent lors du vieillissement des
câbles ou des matériels ou alors de fausses manœuvres commis par le personnel et des contacts
accidentels.
Le calibre du disjoncteur est normalement choisi en fonction de la section des canalisations qu’il
protège. Ces canalisations sont définies à partir du courant d’emploi des récepteurs. Ce courant
d’emploi est :
La protection des circuits contre les surintensités due aux surcharges ou aux courts circuits et la
protection des personnes contre les contacts indirects nécessite une bonne précision du choix de
l’appareille de protection.
L’étude de l’installation électrique est fondée sur la détermination correcte des canalisations et
leur protection en commençant au bout de l’installation pour aboutir aux circuits terminaux
a) La tension nominale du disjoncteur doit être supérieure ou égale à la tension entre phases du
réseau
b) La fréquence nominale du disjoncteur doit correspondre à la fréquence du réseau.
c) L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur doit être supérieur au
courant permanant véhiculé par l’artère sur laquelle il est installé et doit être inférieur au
courant admissible par cette artère.
d) Un disjoncteur est équipé d’un bloc de protection (ou déclencheur) magnétothermique ou
électrique dont le rôle est de provoquer l’ouverture de l’appareil lorsque le courant dépasse
une certaine valeur.
e) C’est la plus grande intensité de courant de court-circuit (courant présumé) qu’un disjoncteur
peut interrompre sous une tension donnée, il s’exprime.
III. La sélectivité
Sélectivité ampérométrique
III.2.Sélectivité chronométrique
Elle repose sur le décalage temporel des courbes de, déclenchement et se détermine
Graphiquement
Sélectivité totale Le disjoncteur amont A dispose d'un retard intentionnel (par exemple :
Masterpact Compact électronique).
Sélectivité chronométrique
IV. La filiation
La filiation est l’utilisation du pouvoir de limitation des disjoncteurs, qui permet d’installer en
aval des disjoncteurs ayant un pouvoir de coupure très inférieur au courant de court-circuit
présumé.
L’utilisation d’un appareil de protection possédant un pouvoir de coupure moins important que le
courant de court-circuit présumé en son point d’installation est possible si un autre appareil est
installé en amont avec le pouvoir de coupure nécessaire. Dans ce cas les caractéristiques de ces
deux appareils doivent être telles que l’énergie limitée par l’appareil amont ne soit pas plus
importante que celle que peut supporter l’appareil aval et que les câbles protégés par ces appareils
ne subissent aucun dommage.
Grâce à la filiation, des disjoncteurs possédant des pouvoirs de coupeurs inférieurs au courant de
court-circuit présumé de l’installation peuvent être installés en aval de disjoncteurs limiteurs. Il
s’en suit que de substantielles économies peuvent être fait au niveau de l’appareillage et des
tableaux.
Soit deux points de contact avec des pièces sous tension (contact direct),
Soit un point de contact avec une pièce sous tension et un autre avec la terre (contact
indirect).
Le courant suit le chemin le plus court entre le point d’entrée et le point de sortie et peut donc
endommager tous les organes qui se trouvent sur son passage.
7. Contacts directs
Contact d'une personne entre une partie active sous tension et une masse reliée a la terre (ou
directement avec la terre).
La tension de contact est proche de la tension simple.
Le courant corporel peut alors atteindre une valeur dangereuse, par exemple : sous une tension
simple de 230 Volts, la tension de contact direct peut atteindre 200 Volts. Si la résistance du corps
humain (R) est de 2000 Ω, le courant corporel (Ic ) sera de 100 mA.
8. Contacts indirects
Contact d'une personne entre une masse mise accidentellement sous tension et une autre masse
reliée a la terre (ou directement avec la terre).
La tension de contact (Uc) engendre un courant de défaut (Ic) dont la valeur est inversement
proportionnelle a l'impédance des prises de terre, par exemple : sous 230 Volts, avec des
résistances de prise de terre Ru et Ri de 20 et 30 Ω et une résistance corporelle de 2000 Ω, le
courant corporel (Ic) est de 46 mA.
Il existe plusieurs moyens de prévenir les contacts directs de l’homme avec des parties actives
(pièces normalement sous tension) des installations électriques :
Par isolation des parties actives : celles-ci doivent être totalement recouvertes d’un isolant qui
ne peut être enlevé que par destruction
Par des enveloppes (boîtiers, armoires...) ne pouvant être ouvertes qu’à l’aide d’une clé ou d’un
outil après mise hors tension ;
Par éloignement : la distance éloignement doit être de 2,5 m augmentée de la longueur des objets
conducteurs (outils, échelles) pouvant être manipulés dans les locaux ;
Par la mise en place d’obstacles : panneaux grillagés fixes distant d’au moins 10 cm pour U <
500 V ou 20 cm pour U > 500 V.
L’existence au sein du circuit d’un disjoncteur, d’un relais ou d’un fusible permet de réduire le
danger en ouvrant le circuit lorsque le courant dépasse une valeur donnée pendant un temps
déterminé (en cas de court-circuit ou de surcharge).
Il existe plusieurs moyens de prévenir les contacts dits “indirects” c’est a dire ceux qui
impliquent des masses métalliques mises accidentellement sous tension :
par mise en terre des masses avec coupure automatique de l’alimentation : les schémas de
liaison à la terre sont aussi appelés “régimes du neutre”. Ils sont notamment définis par la
norme NF C 15- 100.
par l’emploi d’une très basse tension de sécurité (TBTS) ou de protection (TBTP) Valeurs
maximales de la tension en TBTS (courant alternatif, à l’intérieur des locaux) :
- Milieu sec: U < 50V
-Milieu humide : U < 25V
-Milieu mouillée : U < 12 V
par une double isolation ou une isolation renforcée.
10.2.2 Régime TN
Principe
Le neutre de l’alimentation est mis a la terre et les masses sont reliées au neutre ; Ainsi,
tout défaut d’isolement est transforme en un défaut entre phase et neutre soit un court circuit dont
la valeur est limitée par l’impédance des câbles.
10.2.3 Régime IT
Principe de la protection
Dans le régime de neutre isole :
- Le neutre est isole de la terre ou relie a la terre par une impédance élevée ;
- Les masses sont reliées a une prise de terre.
I. Définition :
On appelle « machines électrique » les convertisseurs d’énergie électrique bases sur les lois de
l’électromagnétisme.
Les courants qui circulent dans les bobinages du stator d'un moteur asynchrone créent un
champ magnétique tournant a la même fréquence que le courant. La vitesse de rotation de ce
champ est appelée vitesse synchrone ; elle est proportionnelle à la fréquence de
l'alimentation électrique du moteur, comme pour les moteurs synchrones.
Le rotor tourne à une vitesse généralement différente de celle du champ tournant. Du fait
de cette différence de vitesse, le flux magnétique intercepté par le rotor varie, produisant une
tension induite dans les conducteurs des circuits rotoriques (cage ou enroulements). Ces
circuits étant en court-circuit, il y circule des courants qui tendent à s'opposer à la variation
de flux (loi de Lenz), donc à réduire la différence de vitesse.
L'interaction de ces courants et du champ magnétique crée un couple électromécanique T em
entrainant la rotation du moteur.
III.3 Rotor :
Le rotor du moteur asynchrone triphasé peut être « à cage d’écureuil » ou bobiné.
Le rotor ne posséde aucune liaison électrique avec le stator. Le rotor constitue un circuit électrique
fermé ou se crée des courants induits qui entrainent la mise en rotation du rotor. Le rotor tourne à
la vitesse de rotation n qui est inférieure à la vitesse synchrone.
On dit que le rotor glisse par rapport au champ magnétique tournant, on parle alors de glissement
qui dépend de la charge.
On définit le glissement par :
g = ( ns - n ) / ns = (Ωs - Ω) / Ωs ( sans unité ou en %)
IV. symboles :
V. caractéristiques électriques :
V.1 détermination du couplage : étoile ou triangle
A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau d’alimentation
l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit en triangle soit en étoile.
Plaque signalétique
Exemple :
Puissance active :
-Le moteur absorbe une puissance active donnée par :
Avec Vs est la tension simple , Is est le courant de ligne et φs est le déphasage entre courant et
tension
-Une partie de cette puissance est dissipée en pertes Joule au stator (pjs ) et en pertes fer dans le
stator ( pfs ) , le reste traverse l’entrefer ; c’est la puissance électromagnétique (ou la puissance
transmise).
Une partie de puissance transmise de rotor est dissipée en pertes joules au rotor dans
l’enroulement rotorique, le reste est transformé en puissance mécanique.
De la puissance mécanique, on soustrait les pertes mécaniques pour arriver à la puissance utile
I. Introduction :
Le branchement du moteur au réseau électrique peut se réaliser par :
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de marche avec un bouton poussoir
S1 et l’arrêter avec un bouton poussoir S0.
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton
poussoir S1 pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un bouton poussoir S0 pour
l’arrêt.
II.3. Application :
II.3.1. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de
course
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par l’action de deux
boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque sens est arrêté par une butée de fin
de course, respectivement S3 pour le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le
moteur à n’importe quel instant.
Circuit de commande
II.3. 2 Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de
course et inversion de sens de rotation
Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois actionnée, elle change le sens de marche du
moteur.
Circuit de commande
- Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements statoriques.
On peut réaliser le démarrage par:
Couplage étoile-triangle,
III.1.1. Principe
Le démarrage s’effectue en deux temps :
1re temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en utilisant le
couplage Y. Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur atteigne environ 80% de sa
vitesse nominale.
2éme temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale changeant le
couplage au triangle.
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage lors de leur fonctionnement
normal.
Solution1 :
III.3.1. Principe
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont
couplés en Y, et les trois sorties sont soudés à des bagues fixées sur l’arbre du moteur auxquels on
peut insérer des résistances à l’aide de balais frotteurs. Ce démarrage consiste à alimenter le stator
du moteur par la tension nominale et éliminer les résistances rotoriques en plusieurs temps (3
temps au minimum).
2 ème temps : On diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances
insérées.
3 ème temps : On élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les enroulements du
rotor.
Solution 1 :
Solution 2 :
I. Introduction
Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l'aide de moteurs spéciaux (moteur frein),
II.1 Principe
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoires, disques, etc.)
commandé par un électro-aimant. Il en existe deux types :
A manque de courant : le frein est actionné mécaniquement (système de ressorts au repos), il est
souvent utilisé pour des raisons de sécurité : lorsque le moteur n’est pas alimenté ( arrêt normal ou
arrêt d’urgence) le freinage est réalisé. L’électroaimant est alimenté en triphasé, branché en
parallèle sur les enroulements statoriques.
III.1. Principe
Après avoir coupé l’alimentation, pour arrêter plus rapidement le rotor, on inverse 2 phases pour
l’inversion du champ tournant donc ralentissement du rotor.
III.2. Remarques
– Ce freinage doit être interrompu dès l’arrêt du rotor sinon risque de redémarrer dans le sens
inverse.
Tout comme pour le démarrage, les résistances rotoriques sont mises en service, durant le
freinage, afin de limiter le courant absorbé par le moteur.
IV.1. Principe
On déconnecte les enroulements du stator, puis on les alimente avec une source de tension
redressée. Le champ tournant est remplacé ainsi par un champ fixe (créé par la source de tension
redressée) qui provoque le ralentissement du rotor.
IV.2. Remarque
- Le courant de freinage est de l’ordre de 1,3 In. La valeur moyenne de la tension redressée
dépasse rarement 20V pour ne pas provoquer d’échauffement excessif.
IV.3. Critique
Bibliographique :