Installation Électrique

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 56

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES


TECHNOLOGIQUES DE Siliana

Support de cours

Installation électrique

Préparé par :
Mme Zakraoui Iness
Avant propos

Ce cours correspond aux programmes de l’enseignement supérieur de la

matière Installation électrique du réseau des Instituts Supérieurs des

Etudes Technologiques (ISET) pour lés étudiants de la 2éme année,

Maintenance Industrielle , Génie Mécanique

Objectifs :

 Lire et interpréter les schémas électriques

 Concevoir et modifier des installations électriques simples

 Choisir correctement des appareils de commande et de protection

en fonction de l’application

 Faire des interventions correctives sur des installations

électriques

 Respecter les prescriptions de sécurité lors d’intervention


Sommaire :

Chapitre I : schéma électrique industrielle……………………………………………….…1


I. Définition ………………………………………………...………………………….…1
II Présentation d’une installation électrique……………………………………….…1
III. Classification des schémas ……………………………………………………….…1
III.1. Représentation unifilaire ……………..……………………………………….…1
III.2. Représentation multifilaire …………………………………………………….…2
III.3 Représentation développée…………………….……………………………….…2
IV. Identification des éléments ……………………………………………………….…2
IV.1 Définition…………………………………………………………………….…2
IV.2 Identification de la sorte d'élément ………………………………………….3
IV.3 Identification de la fonction de l'élément………………………………….3
V. Identification des bornes d'appareils ……………………………………………….4
V.1 Principe de marquage pour les bornes ………………………………………...4
V.2 Principe de marquage des contacts …………………………………………..5
Chapitre II .Les fonctions de l'appareillage électrique …………………………………....7
I. Introduction ……………………………………………………………………….…7
II. Les fonctions de base ……………………………………………………………..…7
II.1 La protection électrique ……………………………………………………....7
II.2 La commande des circuits …………………………………………………….8
II.3 Le sectionnement ……………………………………………………………....8
III. Appareillages électriques …………………………………………………………...9
III.1. Appareillages de protection ……………………………………………….…9
III.2. Appareillage de commende …………………………………………………13
III.3 Appareillages de sectionnement……………………………………………..14
Chapitre III : Dimensionnement d’une installation électrique ………………………….16
I. Introduction………………………………………………………………………….16
II. Méthodologie de calcul d’une installation industrielle …………………………..16
II.1. Bilan de puissance ……………………………………………………………16
II.2. Détermination des sections des câbles ………………………………………16
II.3.Détermination des chutes de tension admissibles…………………………...17
II.4. Détermination des courants de court-circuit………………………………..18
II.5.Calibrage des déclencheurs des disjoncteurs ……………………………….19
II.6. Choix des dispositifs de protection ………………………………………….19
III. La sélectivité…………………………………………………………………19
III.1. Sélectivité ampérométrique……………………………………………….20
III.2.Sélectivité chronométrique………………………………………………...20
IV. La filiation…………………………………………………………………………21
IV.1. Conditions de mise en œuvre……………………………………………...21
IV.2. Avantages de la filiation …………………………………………………..21
Chapitre IV : Protection des personnes …………………………………………………...22
1. introduction…………………………………………………………………………..22
2. Principales causes des accidents électriques ……………………………………….22
3. Dommages corporels dus à l’électricité …………………………………………….22
4. Effets du courant électrique sur le corps humain …………………………………23
5. Les paramètres d’évaluation………………………………………………………...23
6. Resistance du corps humain ………………………………………………………...23
7. Contacts directs………………………………………………………………………23
8. Contacts indirects……………………………………………………………………24
9. Mesures de sécurité pour les installations électrique ……………………………..24
9.1. Protection contre les contacts directs……………………………………...24
9.2. Protection contre les contacts indirects …………………………………...25
10. Les schémas de liaison à la terre…………………………………………………...25

10.1 Définition ……………………………………………………………………25

10.2 Les trois régimes de neutre………………………………………………...26

Chapitre V : Les moteurs asynchrones triphasés…………………………………………28


I. Définition …………………………………………………………………………….28
II. Principe de fonctionnement………………………………………………………..28
III. Constitution de moteur asynchrone ……………………………………………...29
III.1. Circuit magnétique ……………………………………………………….29

III.2 Stator ………………………………………………………………………29

III.3 Rotor ………………………………………….……………………………30

IV. symboles …………………………………………………………………………….30

V. caractéristiques électriques ………………………………………………………..31


V.1 détermination du couplage : étoile ou triangle …………………………….31

V.2 Couplages des enroulements ………………………………………………..31


V.3 bilan de puissance…………………………………………………………….32
Chapitre VI : Procédés de démarrage des moteurs asynchrones………………………...33
I. Introduction …………………………………………………………………………..33
II. Démarrage direct………………………………………………………………………...33
II.1 Démarrage semi-automatique à un seul sens de marche ……………………….33
II.2. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche ………………….34
II.3. Application ………………………………………………………………………...35
III. Limitation du courant de démarrage ………………………………………………...36
III.1. Démarrage étoile-triangle……………………………………………………….37
III.1.1. Principe ……………………………………………………………………...37
III.1.2. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un sens de marche ……..37
III.1.3. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche…...39
III.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques ………………………...39
III.2.1.Démarrage par élimination de résistances statoriques à un seul sens de
marche ……………………………………………………………………………………….39
III.2.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques à deux sens de
marche ……………………………………………………………………………………….40
III.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques…………………………..41
III.3.1. Principe………………………………………………………………………..41
III.3.2. Démarrage par élimination de résistances rotoriques à un seul sens de
marche ……………………………………………………………………………………….42
III.3.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques, deux sens ………...44
Chapitre VI : Freinage des moteurs asynchrones ………………………………………...45
I. Introduction ………………………………………………………………………….45
II. Utilisation d’un moteur Frein : Action sur le rotor ………………………………45
II.1 Principe ………………………………………………………………………..45
II.2. Schémas des circuits de puissance et de commande………………………..45
III. Freinage par contre courant: Action sur le stator ………………………………..46
III.1. Principe ………………………………………………………………………46
III.2. Remarques …………………………………………………………………..47
III.3. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur en court-
circuit…………………………………………………………………………………………47
III.4. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur à bagues
………………………………………………………………………………………………...47
IV. Freinage par injection de courant continu………………………………………..48
Bibliographique …………………………………………………………………………..…50
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre I : schéma électrique industrielle

I. Définition

Le schéma électrique est un moyen de représentation des circuits et des installations électriques,
c’est donc un langage qui doit être compris par tous les électriciens. Pour cette raison, il faut
respecter des règles de représentation. Elles sont classifiées dans des normes internationales.

Le schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un
réseau, d'une installation ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement. Un
schéma électrique à pour but :

- d'expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de tableaux et de


diagramme) ;

- de fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation ;

- de faciliter les essais et la maintenance.

II Présentation d’une installation électrique :

Les installations électriques sont les ensembles techniques destinés à transformer l’énergie
électrique en une autre forme d’énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid, signaux..

Quelle que soit leur complexité, l’installation électrique comporte au minimum :

- Une source de courant ou de tension (réseau électrique, transformateur,..)


- Un organe de protection électrique contre les surintensités. Exemple : disjoncteur,
sectionneur porte fusible, relais magnétothermique…
- Des canalisations qui assurent les liaisons entre les différents appareils. Exemple :
conducteur, les câbles…
- Un appareil d’utilisation. Exemple : lampe, radiateur, moteur….

III. Classification des schémas

III.1. Représentation unifilaire :

Deux ou plus de deux conducteurs


sont représentés par un trait
unique. On indique sur ce trait le
nombre de conducteurs on
parallèle. Cette représentation est
surtout utilisée en triphasé

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


1
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.2. Représentation multifilaire :

Chaque conducteur est représente par


un trait

III.3 Représentation développée

Les symboles des différents éléments sont


séparés et disposés de manière que le tracé de
chaque circuit puisse être facilement suivi.
C'est la tendance actuelle dans tous les schémas
de commandes

IV. Identification des éléments

IV.1 Définition

On désigne par élément un tout indissociable, par exemple un contacteur, un sectionneur ou un


bouton-poussoir.

Principe de l'identification :

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


2
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

IV.2 Identification de la sorte d'élément

Les éléments sont identifiés à l'aide de lettre repère (sur la partie A).

Exemple : une bobine de contacteur ( K) et un bouton poussoir ( S )

Tableau des lettres repères pour l'identification des sortes d'éléments

IV.3 Identification de la fonction de l'élémemt

Le repère choisi doit commencer par une lettre (partie B) qui peut être suivie des lettres et/ou
chiffres complémentaires nécessaires (partie C).

Exemple: - la protection par relais thermique F1 pourra être identifiée fonctionnellement par Rth1.

- KA1 pour un contacteur auxiliaire ; KM2 ...

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


3
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Tableau des repères d'identification fonctionnelle

V. Identification des bornes d'appareils

Il est fondé sur une notation alphanumérique employant des lettres majuscules et des chiffres Les
lettres I et O ne doivent pas être utilisées (pour éviter les confusions I 1 et O 0).

V.1 Principe de marquage pour les bornes

Pour un élément simple

Les deux extrémités d'un élément simple sont distinguées par des nombres de référence successifs,
par exemple 1 et 2. S'il existe des points intermédiaires à cet élément, on les distingue par des
nombres supérieurs en ordre normalement croissant à ceux des extrémités.

Pour un groupe d'élément

Pour un groupe d'éléments semblables, les extrémités des éléments seront désignées par des
lettres de référence qui précéderont les nombres de référence indiqué au paragraphe précédente.
Exemple : U, V, W pour les phases d'un système alternatif triphasé.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


4
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Pour plusieurs groupes semblables

Pour plusieurs groupes semblables d'éléments ayant les mêmes lettres de référence, on les
distingue par un préfixe numérique devant les lettres de référence.

V.2 Principe de marquage des contacts

Contacts principaux

Les bornes sont repérées par un seul chiffre de 1 à 6 (tripolaire), de 1 à 8 (tétrapolaire).

Contacts auxiliaires

Ils sont repérés par un nombre de deux chiffres. Le chiffre des unités indique la fonction du
contact : 1-2, contact à ouverture ; 3-4, contact à fermeture ; 5-6, 7-8, contact à fonctionnement
spécial.

Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact auxiliaire de l'appareil.

Organe de commande

On utilise A1 et A2. Pour deux enroulements (ex : relais bistable) on utilisera A1-A2 et B1- B2.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


5
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Marquages particuliers

Ils concernent les bornes raccordées à des conducteurs bien définis : voir tableau suivant.

Tableau des marquages particuliers des bornes d'appareil

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


6
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre II .Les fonctions de l'appareillage électrique


I. Introduction

D'une manière générale, l'appareillage est destiné à assurer la continuité ou la discontinuité des
circuits électriques. De sorte qu'on pourrait dire qu'il est constitué essentiellement de l'appareillage
d'interruption. En fait, il faut voir d'un peu plus prés ce qui entre dans ce terme générique et par
conséquent, en étudier la classification.

Un premier mode de classification est fondé sur la tension : on distingue couramment :

• l'appareillage pour la basse tension :

- Très basse tension : TBT : 50 V en courant alternatif,


- Basse tension A : BTA : 500 V en courant alternatif,
- Basse tension B : BTB : 1000 V en courant alternatif,

• l’appareillage pour la haute tension :

- Haute tension : HTA : 50000 V en courant alternatif,

Un second mode de classification est relatif à la fonction. On peut distinguer l'appareillage de


manœuvre (sectionnement et commende) et l’appareillage de protection

II. Les fonctions de base

Le rôle de l'appareillage électrique est d'assurer la protection électrique, le sectionnement et la


commande des circuits.

II.1 La protection électrique

Le rôle de la protection électrique est d’éviter ou de limiter les conséquences destructives et


dangereuses des surintensités ou des défauts d’isolement, et de séparer le circuit défectueux du
reste de l’installation.
Une distinction est faite entre les protections :
- des éléments de l’installation ou circuits (câbles, câblages, appareillages, etc.),
- des personnes et des animaux,
- des équipements et des appareils alimentés par l’installation.
Les circuits
Ils doivent être protégés contre :
 les courants de surcharge : cela correspond à un courant excessif circulant dans une
installation saine (sans défaut),
 les courants de court-circuit, dus, par exemple, à la rupture d’un isolant entre phases ou
entre phase et neutre, ou (par exemple en schéma TN) entre phase et conducteur PE.
La protection dans ces deux cas est assurée par un disjoncteur ou un appareillage à fusible.
Les personnes

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


7
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Pour éliminer les risques d’électrocution, la protection agit contre les défauts d’isolement : selon
le schéma des liaisons à la terre de l’installation BT (schémas TN, TT ou IT), la protection est
assurée par des fusibles ou des disjoncteurs, des dispositifs différentiels à courant résiduel et/ou
des contrôleurs permanents de la résistance d’isolement de l’installation à la terre.

Les moteurs
Ils doivent être protégés contre :
 les défauts thermiques : sur-échauffements, dus, par exemple, à une charge entraînée trop
importante, à un calage de rotor, à un fonctionnement sur deux phases. La protection est
assurée par des relais thermiques spécialement conçus pour les caractéristiques
particulières des moteurs
 les courants de court-circuit : la protection est assurée soit par des fusibles type aM
(accompagnement Moteur), soit par des disjoncteurs moteurs (équipés ou non d’une
protection thermique).

II.2 La commande des circuits

On regroupe généralement sous le terme "commande" toutes les fonctions qui permettent à
l'exploitant d'intervenir volontairement à des niveaux différents de l'installation sur des circuits en
charge.

Commande fonctionnelle

Destinée à assurer en service normal la mise "en" et "hors" tension de tout ou partie de
l'installation, elle est située au minimum :

- à l'origine de toute installation

- au niveau des récepteurs.

Coupure d'urgence-arrêt d'urgence

La coupure d'urgence est destinée à mettre hors tension un appareil ou un circuit qu'il serait
dangereux de maintenir sous tension. L'arrêt d'urgence est une coupure d'urgence destinée à arrêter
un mouvement devenu dangereux.

Coupure pour entretien mécanique

Cette fonction est destinée à assurer la mise et le maintien à l'arrêt d'une machine pendant des
interventions sur les parties mécaniques, sans nécessiter sa mise hors tension.

II.3 Le sectionnement

Son but est de séparer et d'isoler un circuit ou un appareil du reste de l'installation électrique afin
de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l'installation électrique pour entretien
ou réparation.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


8
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III. Appareillages électriques :

III.1. Appareillages de protection :


III.1.1 Fusible
a. Rôle
La fonction du fusible est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits
et les surcharges par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la
valeur de son calibre. la section et le point de fusion sont prédéterminés par le conducteur. En
général, le fusible est associé à un porte fusible permet d’avoir la fonction sectionneur.

b. Symbole

c. Constitution
1 : Plaque de soudure ; 2 : Disque de centrage
de la lame fusible ; 3 : Silice (permet une
coupure franche) ; 4 : Lame fusible ; 5 : Tube
isolant ; 6 : Embout de contact.

d. Caractéristiques principales

e. Les différents types et formes de fusible


Il existe principalement quatre types de fusibles :

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


9
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Les fusibles gG sont des fusibles dit « protection


Les fusibles gG générale », protègent les circuits contre les faibles et
fortes surcharges ainsi que les courts-circuits.

Les fusibles aM sont des fusibles dit « accompagnement


Les fusibles aM moteur », protègent les circuitscontre les fortes
surcharges ainsi que les couts-circuits.

Les fusibles AD sont des fusibles dits «accompagnement


Les fusibles AD disjoncteur», ce type de fusibles est utilisé par les
distributeurs sur la partie de branchement.

Les fusibles ultra-rapides (UR) assurent la protection des


Les fusibles UR semi- conducteurs de puissance et des circuits sous
tension continue.

g. Avantages et inconvénients d’un fusible


Avantages Inconvénients
• Coût peu élevé ; • Nécessite un remplacement après
• Facilité d’installation ; fonctionnement ;
• Pas d’entretien ; • Pas de réglage possible ;
• Très haut pouvoir de coupure ; • Déséquilibre en cas de fusion d’un seul
• Très bonne fiabilité ; fusible sur une installation triphasée ;
• Possibilité de coupure très rapide (UR). • Surtension lors de la coupure.

III.1.2 Relais thermique

a. Rôle

Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les surcharges et les
coupures de phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un contact
du relais thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le
courant dans le récepteur.

b. Principe de fonctionnement
Le relais thermique utilise un bilame formé de deux lames minces de métaux ayant des coefficients de
dilatation différents. Le bilame s’incurve lorsque sa température augmente. Pour ce bilame, on utilise
un alliage de Ferronickel et de l’lnvar (un alliage de Fer (64 %) et de Nickel (36 %) avec un peu de
Carbone et de Chrome). Si le moteur est en surcharge, l’intensité I qui traverse le relais thermique
augmente, ce qui a pour effet de déformer davantage les trois bilames. Un système mécanique, lié aux
bilames, assure l’ouverture du contact auxiliaire (NC 95-96).

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


10
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

c. Symbole

III.1.3 Relais magnétique (électromagnétique)

a. Rôle
Le relais magnétique, encore appelé relais de protection à maximum de courant, est un relais
unipolaire (un pour chaque phase d’alimentation) dont le rôle est de détecter l’apparition d’un court-
circuit.

b. Principe de fonctionnement
En fonctionnement normal, le bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant du court-
circuit. En cas de forte surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champ magnétique de la
bobine devient supérieure à la force du rappel du ressort et le relais magnétique déclenche.

c. Symbole

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


11
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.1.4 Relais magnéto-thermique

C’est un déclencheur ou relais à maximum de courant qui fonctionne à la fois sous l’action d’un
électro-aimant et sous l’effet thermique provoqué par le courant qui le parcourt. C’est l’association
d’un relais magnétique et d’un relais thermique, le premier assurant la protection contre les
surintensités brutales (déclenchement instantané), éventuellement les courts- circuits, le second contre
les surcharges lentes (déclenchement retardé).

III.1.5 Le Disjoncteur Magnéto-thermique


a. Rôle
C’est un organe électromécanique, de
protection, dont la fonction est d'interrompre le
courant électrique en cas d'incident sur un
circuit électrique. Il est capable d'interrompre
un courant de surcharge ou un courant de court-
circuit dans une installation.

b. Principe
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon 2 principes:
 Principe thermique
Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est calibré de telle
manière qu'avec un courant nominal In, elle ne subisse aucune déformation. Par contre si des
surcharges sont provoquées par les récepteurs, en fonction du temps, la lame va se déformer et
entraîner l'ouverture du contact

 Principe magnétique

En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez d'influence
magnétique (induction magnétique) pour pouvoir attirer l'armature mobile fixée sur le contact
mobile. Le circuit est fermé. Si un défaut apparaît dans le circuit aval du disjoncteur de
canalisation, l'impédance du circuit diminue et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du
courant de court-circuit. Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente
aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit aval du
disjoncteur

c. Symbolisation

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


12
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

d. Différentes types de disjoncteurs

Disjoncteur divisionnaire La Disjoncteur de distribution Les disjoncteurs sur châssis


tendance est au BT Pour la commande et la métallique de 800A à 6300A
remplacement des fusibles protection des circuits de Ils sont le plus souvent à
sur les tableaux de moteurs et de distribution, il commande motorisée et munis
distribution d'abonnés par existe deux types de de relais de protection
des disjoncteurs construction de disjoncteurs électroniques.
magnétothermiques

III.2. Appareillage de commende :

III.2.1 Les interrupteurs

a. Rôle

Appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants


dans des conditions normales du circuit

b. Symbole

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


13
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.2.2 Les interrupteurs-sectionneurs


Les interrupteurs-sectionneurs satisfont les applications d’interrupteurs par la fermeture et la
coupure en charge de circuits résistifs ou mixtes, résistifs et inductifs, ceci pour des manoeuvres
fréquentes.

III.2.3 Les contacteurs


a. Rôle

Appareil électromagnétique de connexion ayant une seule position de repos, commandé


électriquement et capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions
normales du circuit. C’est essentiellement un appareil de commande et de contrôle capable
d’effectuer un grand nombre de manoeuvres sous des courants de charges normaux.
b. Symbole

III.3 Appareillages de sectionnement

III.3.1 Les sectionneurs

a.Rôle
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit
lorsque le courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de l’installation en aval du
sectionneur.

b. Principe de fonctionnement
Mettre hors tension une installation électrique ou une partie de cette installation en toute sécurité
électrique. (Pas de pouvoir de coupure, quand le sectionneur est manoeuvré, le courant doit être
nul. Cela permet, par exemple, de condamner un circuit électrique (avec cadenas le cas échéant)
afin de travailler en toute sécurité.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


14
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.3.2 Différents types de sectionneurs


Plusieurs types de configurations peuvent être utilisées en fonction du besoin du système. Voici
quelques exemples :

a. Sectionneur porte-fusibles

b. Sectionneurs BT domestique
La fonction sectionneur est obligatoire au départ de chaque circuit est réalisée par des sectionneurs
à fusibles incorporés.
c. Sectionneurs BT industriels
Ces appareils assurent la fonction de sectionnement au départ des équipements. En général des
derniers comportent des fusibles et des contacts auxiliaires.
d. Sectionneurs MT et HT
Sont très employés dans les réseaux de moyenne et haute tension pour garantir l’isolement des
lignes et des installations avec coupure visible.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


15
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre III : Dimensionnement d’une installation électrique

I. Introduction :
Une installation électrique est un ensemble cohérent d’appareillage, câbles, circuits et récepteurs,
le dimensionnement d’une installation électrique consiste à faire le choix optimal des sections de
câbles et des protections pour garantir un fonctionnement normal des équipements sans
dégradation ou échauffement.
II. Méthodologie de calcul d’une installation industrielle :

L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :

1. Recueillement des données et établissement des bilans de puissance

2. Détermination des sections des câbles

3. Détermination des chutes de tension

4. Détermination des courants de court-circuit

5. Détermination des calibres In des déclencheurs des disjoncteurs

6. Choix des dispositifs de protection

7. Sélectivité des protections

8. Mise en œuvre de la technique de filiation

9. Optimisation de la sélectivité des protections

10. Vérification de la protection des personnes

II.1. Bilan de puissance

Pour étudier une installation, la connaissance de la réglementation est un préalable. Le mode de


fonctionnement des récepteurs (régime normal, démarrage, simultanéité, etc.), et la localisation,
sur le plan ou des bâtiments, des puissances utilisées permettent de réaliser un bilan des puissances
installées et utilisées et, ainsi, d'en déduire la puissance et le nombre des sources nécessaires au
fonctionnement de l'installation.

II.2. Détermination des sections des câbles

En conformité avec les recommandations de la norme NF C 15-100, le choix de la section des


canalisations et du dispositif de protection doit satisfaire aux conditions suivantes :

 La section doit supporter, durant le temps de fonctionnement, l’échauffement admissible


qui se produit en régime normal.
 Elle doit supporter, en cas de court-circuit, et durant le temps qui précède la réaction des
protections, l’échauffement imposer par ce régime.
 La chute de tension provoquée par le passage du courant dans les conducteurs doit être
compatible avec la tension existante au départ et celle souhaitée à l’arrivée.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


16
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

II.2.1 La section des conducteurs


La section des conducteurs pour l'alimentation des différents circuits :

II.2.2 Exemple des câbles :

Les couleurs des conducteurs ont une fonction déterminée : Rouge, conducteur actif : phase.
Bleu, conducteur neutre. Vert-jaune, conducteur de protection : la terre. Noir marron violet
orange : sont les couleurs utilisées pour les conducteurs retours et navettes pour les va et
vient.

II.3.Détermination des chutes de tension admissibles

L’impédance d’un câble est faible mais non nulle, lorsqu’elle est traversée par le courant de
service, il y a une chute de tension entre son origine et son extrémité. La bonne marche des

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


17
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

récepteurs étant conditionné par la valeur de la tension à leurs bornes, il est nécessaire de limiter
cette chute de tension.

Chute de tension de différents conducteurs

r : résistance linéique par unité de longueur des câbles (Ω/km) ;

x : réactance linéique par unité de longueur des câbles (Ω/km)

L : longueur du conducteur

Vn : tension simple

Un : tension composé

II.4. Détermination des courants de court-circuit

Les courants de court-circuit dans les réseaux électriques apparaissent lors du vieillissement des
câbles ou des matériels ou alors de fausses manœuvres commis par le personnel et des contacts
accidentels.

Le dimensionnement d’une installation électrique et des matériels à mettre en œuvre, la


détermination des protections de personnes et des biens, nécessitent le calcul des courants de
court-circuit en tout point du réseau.

Les différents types de court-circuit :

 Court-circuit entre une phase et la terre (monophasé)


 Court-circuit entre deux phases (biphasé isolé)
 Court-circuit entre deux phases et la terre (biphasé terre)
 Court-circuit triphasé terre
 Court-circuit triphasé

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


18
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

II.5.Calibrage des déclencheurs des disjoncteurs

Le calibre du disjoncteur est normalement choisi en fonction de la section des canalisations qu’il
protège. Ces canalisations sont définies à partir du courant d’emploi des récepteurs. Ce courant
d’emploi est :

 Soit fourni directement par le constructeur


 Soit calculé simplement à partir de la puissance nominale et de la tension d’utilisation.
Souvent celui-ci peut être choisi immédiatement supérieur au courant d’emploi dans la
liste des calibres existants.

II.6. Choix des dispositifs de protection

La protection des circuits contre les surintensités due aux surcharges ou aux courts circuits et la
protection des personnes contre les contacts indirects nécessite une bonne précision du choix de
l’appareille de protection.

II.6.1. Choix des appareils de protections

L’étude de l’installation électrique est fondée sur la détermination correcte des canalisations et
leur protection en commençant au bout de l’installation pour aboutir aux circuits terminaux

Détermination des caractéristiques du disjoncteur

a) La tension nominale du disjoncteur doit être supérieure ou égale à la tension entre phases du
réseau
b) La fréquence nominale du disjoncteur doit correspondre à la fréquence du réseau.
c) L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur doit être supérieur au
courant permanant véhiculé par l’artère sur laquelle il est installé et doit être inférieur au
courant admissible par cette artère.
d) Un disjoncteur est équipé d’un bloc de protection (ou déclencheur) magnétothermique ou
électrique dont le rôle est de provoquer l’ouverture de l’appareil lorsque le courant dépasse
une certaine valeur.
e) C’est la plus grande intensité de courant de court-circuit (courant présumé) qu’un disjoncteur
peut interrompre sous une tension donnée, il s’exprime.

III. La sélectivité

Il y a sélectivité des protections si un défaut, survenant en un point quelconque du réseau, est


éliminé par l'appareil de protection placé immédiatement en amont du défaut et lui seul. La
sélectivité entre deux disjoncteurs A et B est total si B fonctionne pour toute valeur de court-
circuit jusqu'au courant de court-circuit franc triphasé au point où il est placé. La sélectivité est
partielle si B fonctionne seul jusqu'à un courant de court-circuit présumé Ic inférieur à Icc B. Au
delà de cette valeur, A et B fonctionnent simultanément

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


19
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.1. Sélectivité ampèremétrique :


Elle repose sur le décalage en intensité des courbes de protection. Elle est totale si le courant de
court-circuit en aval de B IccB est inférieur au seuil de déclenchement magnétique IrmA.
Sinon elle est partielle. La sélectivité ampèremètrique est d'autant plus étendue que les calibres des
disjoncteurs amont et aval sont différents. Réalisée avec des disjoncteurs rapides elle est souvent
partielle et son niveau est seulement IrmA (fig.6).

Sélectivité ampérométrique

III.2.Sélectivité chronométrique

Elle repose sur le décalage temporel des courbes de, déclenchement et se détermine
Graphiquement
Sélectivité totale Le disjoncteur amont A dispose d'un retard intentionnel (par exemple :
Masterpact Compact électronique).

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


20
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Sélectivité chronométrique

IV. La filiation

La filiation est l’utilisation du pouvoir de limitation des disjoncteurs, qui permet d’installer en
aval des disjoncteurs ayant un pouvoir de coupure très inférieur au courant de court-circuit
présumé.

IV.1. Conditions de mise en œuvre

L’utilisation d’un appareil de protection possédant un pouvoir de coupure moins important que le
courant de court-circuit présumé en son point d’installation est possible si un autre appareil est
installé en amont avec le pouvoir de coupure nécessaire. Dans ce cas les caractéristiques de ces
deux appareils doivent être telles que l’énergie limitée par l’appareil amont ne soit pas plus
importante que celle que peut supporter l’appareil aval et que les câbles protégés par ces appareils
ne subissent aucun dommage.

IV.2. Avantages de la filiation

Grâce à la filiation, des disjoncteurs possédant des pouvoirs de coupeurs inférieurs au courant de
court-circuit présumé de l’installation peuvent être installés en aval de disjoncteurs limiteurs. Il
s’en suit que de substantielles économies peuvent être fait au niveau de l’appareillage et des
tableaux.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


21
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre IV : Protection des personnes


1. Introduction :
Le corps humain est très sensible au courant électrique. Des études internationales sur les
effets du courant électrique sur le corps humain sont effectuées depuis de nombreuses annees.
Le corps humain sera traverse par un courant électrique des lors qu'il sera soumis a une
différence de potentiel (tension de contact). Cette tension de contact peut être liée a deux
causes principales :
 Contact direct (avec une partie active)
 Contact indirect (avec une masse mise accidentellement SOLS tension).

Le courant ne passe que si le circuit est fermé c’est à dire s’il y a :

 Soit deux points de contact avec des pièces sous tension (contact direct),
 Soit un point de contact avec une pièce sous tension et un autre avec la terre (contact
indirect).

2. Principales causes des accidents électriques :


- mauvais état des isolants : dégât mécanique, désagrégation ou usure (60% des cas);
- modifications sans contrôle : modification ou extension d’une installation électrique par une
personne non compétente;
- recherche du prix le plus bas sans souci de conformité : le choix d’un prix compétitif se fait
parfois au détriment de la qualité;
- non-respect des distances de garde par rapport aux ouvrages électriques;
- inadaptation aux usages: il faut surtout éviter d’utiliser une installation pour une destination
non prévue à l’origine.

3. Dommages corporels dus à l’électricité :

La gravité d’une électrisation dépend de plusieurs facteurs :

- L’intensité du courant (danger à partir de 5 mA),


- la durée du passage du courant,
- La surface de la zone de contact,
- La trajectoire du courant,
- L’état de la peau (sèche, humide, mouillée),
- La nature du sol,
- La capacité d’isolation des chaussures portées.

Le courant suit le chemin le plus court entre le point d’entrée et le point de sortie et peut donc
endommager tous les organes qui se trouvent sur son passage.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


22
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

4. Effets du courant électrique sur le corps humain :

5. Les paramètres d’évaluation :


Deux paramètres majeurs :
 Ic : le courant dans le corps humain
Ic =
Avec Uc : la tension appliquée au corps et R : la résistance de corps
 t : temps de passage du courant dans le corps humain
(Voir annexe)
6. Resistance du corps humain :
R = 650 +
Avec k = 87500
Exemple :

Tension (V) R (Ω) I (mA)


25 4150 6
50 2400 20
250 1000 250

7. Contacts directs
Contact d'une personne entre une partie active sous tension et une masse reliée a la terre (ou
directement avec la terre).
La tension de contact est proche de la tension simple.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


23
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Le courant corporel peut alors atteindre une valeur dangereuse, par exemple : sous une tension
simple de 230 Volts, la tension de contact direct peut atteindre 200 Volts. Si la résistance du corps
humain (R) est de 2000 Ω, le courant corporel (Ic ) sera de 100 mA.

8. Contacts indirects
Contact d'une personne entre une masse mise accidentellement sous tension et une autre masse
reliée a la terre (ou directement avec la terre).
La tension de contact (Uc) engendre un courant de défaut (Ic) dont la valeur est inversement
proportionnelle a l'impédance des prises de terre, par exemple : sous 230 Volts, avec des
résistances de prise de terre Ru et Ri de 20 et 30 Ω et une résistance corporelle de 2000 Ω, le
courant corporel (Ic) est de 46 mA.

9. Mesures de sécurité pour les installations électrique :

9.1. Protection contre les contacts directs

Il existe plusieurs moyens de prévenir les contacts directs de l’homme avec des parties actives
(pièces normalement sous tension) des installations électriques :

Par isolation des parties actives : celles-ci doivent être totalement recouvertes d’un isolant qui
ne peut être enlevé que par destruction

Par des enveloppes (boîtiers, armoires...) ne pouvant être ouvertes qu’à l’aide d’une clé ou d’un
outil après mise hors tension ;

Par éloignement : la distance éloignement doit être de 2,5 m augmentée de la longueur des objets
conducteurs (outils, échelles) pouvant être manipulés dans les locaux ;

Par la mise en place d’obstacles : panneaux grillagés fixes distant d’au moins 10 cm pour U <
500 V ou 20 cm pour U > 500 V.

L’existence au sein du circuit d’un disjoncteur, d’un relais ou d’un fusible permet de réduire le
danger en ouvrant le circuit lorsque le courant dépasse une valeur donnée pendant un temps
déterminé (en cas de court-circuit ou de surcharge).

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


24
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

9.2. Protection contre les contacts indirects

Il existe plusieurs moyens de prévenir les contacts dits “indirects” c’est a dire ceux qui
impliquent des masses métalliques mises accidentellement sous tension :

 par mise en terre des masses avec coupure automatique de l’alimentation : les schémas de
liaison à la terre sont aussi appelés “régimes du neutre”. Ils sont notamment définis par la
norme NF C 15- 100.
 par l’emploi d’une très basse tension de sécurité (TBTS) ou de protection (TBTP) Valeurs
maximales de la tension en TBTS (courant alternatif, à l’intérieur des locaux) :
- Milieu sec: U < 50V
-Milieu humide : U < 25V
-Milieu mouillée : U < 12 V
 par une double isolation ou une isolation renforcée.

10. Les schémas de liaison à la terre


10.1 Définition :
La norme NF C 15.100 définit trois régimes de neutre qui sont caractérises par deux lettres :
 1ere Lettre : Situation de l’alimentation par rapport a la terre.
T : liaison d’un point avec la terre ;
I : isolation de toutes les parties actives par rapport a la terre ou liaison d’un point avec la terre
a travers une impédance ;
 2eme Lettre : Situation des masses de l’installation par rapport a la terre :
T : masses reliées directement a la terre ;
N : masses reliées au neutre de l’installation, lui-même relie a la terre.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


25
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

10.2 Les trois régimes de neutre


10.2.1 Le régime de neutre TT
Principe
- La norme NFC 15 100 définit, pour les installations basse tension, le standard suivant :
Tension domestique : 230 V monophasé – 400 V entre phases.
Régime du neutre TT (neutre a la terre, masses reliées entre elles et mises à la terre).
La protection contre les chocs indirects est assurée par coupure de l'alimentation lors de
l'apparition du premier défaut d'isolement. Selon le principe développe ci-dessous
Lors de l'apparition du défaut d'isolement, un courant s'écoule au travers du sol. Ce
courant de fuite est détecte par le dispositif différentiel qui entraine la coupure de
l'alimentation.

10.2.2 Régime TN
Principe
Le neutre de l’alimentation est mis a la terre et les masses sont reliées au neutre ; Ainsi,
tout défaut d’isolement est transforme en un défaut entre phase et neutre soit un court circuit dont
la valeur est limitée par l’impédance des câbles.

On distingue deux types de régime TN :


- Schéma TN-C : Le conducteur neutre et de protection électrique sont en communs.
- Schéma TN-S : Le conducteur neutre est sépare du conducteur de protection électrique.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


26
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

10.2.3 Régime IT
Principe de la protection
Dans le régime de neutre isole :
- Le neutre est isole de la terre ou relie a la terre par une impédance élevée ;
- Les masses sont reliées a une prise de terre.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


27
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre V : Les moteurs asynchrones triphasés

I. Définition :

On appelle « machines électrique » les convertisseurs d’énergie électrique bases sur les lois de
l’électromagnétisme.

On distingue deux types de machines :

 Les machines tournantes (Exemple : moteur, génératrice, alternateur)


 Les machine statiques (Exemple : transformateur)

Dans les machines tournantes, on distingue :

 Les moteurs : Convertissent l’énergie électrique en énergie mécanique


 Les générateurs : convertissent l’énergie mécanique en énergie électrique.

Les moteurs électriques a usage industriel peuvent se classer en cinq familles :


- Asynchrone triphasé :
 Moteur triphasé a rotor en court-circuit,
 Moteur triphasé a bagues (de moins en moins utilise).
- Asynchrone monophasé a cage.
- Moteur universel.
- Synchrone à aimants permanents.
- A courant continu (de moins en moins utilise).
Remarque : moteur triphasé a rotor en court-circuit est le moteur le plus utilise. Il ne
demande que très peu d'entretien tout en restant fiable au niveau du fonctionnement.

II. Principe de fonctionnement :


Les trois bobines sont disposées dans le stator a 120° les unes des autres, trois champs
magnétiques sont ainsi crées.

Les courants qui circulent dans les bobinages du stator d'un moteur asynchrone créent un
champ magnétique tournant a la même fréquence que le courant. La vitesse de rotation de ce
champ est appelée vitesse synchrone ; elle est proportionnelle à la fréquence de
l'alimentation électrique du moteur, comme pour les moteurs synchrones.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


28
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Le rotor tourne à une vitesse généralement différente de celle du champ tournant. Du fait
de cette différence de vitesse, le flux magnétique intercepté par le rotor varie, produisant une
tension induite dans les conducteurs des circuits rotoriques (cage ou enroulements). Ces
circuits étant en court-circuit, il y circule des courants qui tendent à s'opposer à la variation
de flux (loi de Lenz), donc à réduire la différence de vitesse.
L'interaction de ces courants et du champ magnétique crée un couple électromécanique T em
entrainant la rotation du moteur.

Principe de fonctionnement du moteur asynchrone

III. Constitution de moteur asynchrone :


Le moteur asynchrone est constitué par trois composants principaux : le circuit magnétique, le
stator et le rotor, comme indique la figure suivante

III.1. Circuit magnétique :


Le circuit magnétique est Composé de deux armatures cylindriques concentriques (l’une creuse,
l’autre pleine) séparées par un entrefer étroit.
III.2 Stator :
Stator (Armature immobile) est formé d’une carcasse ferromagnétique qui contient trois
enroulements électriques. Le passage d’un courant dans les enroulements crée un champ
magnétique B à l’intérieur du stator tournant à la pulsation de synchronisme :
Ωs =
Avec : Ωs : vitesse angulaire en rad.s-1

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


29
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

w= 2 π f : pulsation des courants alternatifs en rad.s-1


P : nombre de paires de pôles.
La vitesse de rotation synchrone ns du champ magnétique tournant est :
ns = =
avec f en (Hz) et ns en (tr/s)
Exemple :
P ns en (tr/s) ns en (tr/min)
1 50 3000
2 25 1500

III.3 Rotor :
Le rotor du moteur asynchrone triphasé peut être « à cage d’écureuil » ou bobiné.

Rotr à cage d’écureuil

Le rotor ne posséde aucune liaison électrique avec le stator. Le rotor constitue un circuit électrique
fermé ou se crée des courants induits qui entrainent la mise en rotation du rotor. Le rotor tourne à
la vitesse de rotation n qui est inférieure à la vitesse synchrone.
On dit que le rotor glisse par rapport au champ magnétique tournant, on parle alors de glissement
qui dépend de la charge.
On définit le glissement par :
g = ( ns - n ) / ns = (Ωs - Ω) / Ωs ( sans unité ou en %)
IV. symboles :

Moyeur à rotor bibiné Moteur à cage d’écureuil

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


30
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

V. caractéristiques électriques :
V.1 détermination du couplage : étoile ou triangle
A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau d’alimentation
l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit en triangle soit en étoile.

Plaque signalétique

- Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre


phases du réseau on adopte le couplage.
- Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre
phase du réseau on adopte le couplage Y.

Exemple :

V.2 Couplages des enroulements


Sur plaque à bornes On utilise des barrettes pour assurer le couplage choisi des enroulements sur
la plaque à bornes du moteur.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


31
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

V.3 bilan de puissance

Puissance active :
-Le moteur absorbe une puissance active donnée par :

Avec Vs est la tension simple , Is est le courant de ligne et φs est le déphasage entre courant et
tension

-Une partie de cette puissance est dissipée en pertes Joule au stator (pjs ) et en pertes fer dans le
stator ( pfs ) , le reste traverse l’entrefer ; c’est la puissance électromagnétique (ou la puissance
transmise).

Une partie de puissance transmise de rotor est dissipée en pertes joules au rotor dans
l’enroulement rotorique, le reste est transformé en puissance mécanique.

De la puissance mécanique, on soustrait les pertes mécaniques pour arriver à la puissance utile

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


32
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre VI : Procédés de démarrage des moteurs asynchrones

I. Introduction :
Le branchement du moteur au réseau électrique peut se réaliser par :

 Démarrage direct : Si le courant de démarrage n’entraîne pas la détérioration des


enroulements du moteur ou l’installation accompagnant.
Utilisé pour les moteurs faibles puissances.
 Utilisation d’un procédé de démarrage :
Problème : si le moteur asynchrone est branché directement au réseau d’alimentation. Le
courant de démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le courant nominal du moteur. Le couple de
décollage est important, peut atteindre 1,5 fois le couple nominale. Donc il y a risque de
détérioration des enroulements du moteur ou l’installation accompagnant.
Solution Pour limiter le courant de démarrage on utilise des procédés de démarrage

II. Démarrage direct


C’est le démarrage le plus simple qui consiste à alimenter le moteur directement sous sa tension
nominale

II.1 Démarrage semi-automatique à un seul sens de marche

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de marche avec un bouton poussoir
S1 et l’arrêter avec un bouton poussoir S0.

II.1. 1 Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


33
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

II.1.2. Circuit de commande

II.2. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton
poussoir S1 pour le sens 1, par un bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un bouton poussoir S0 pour
l’arrêt.

II.2.1. Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


34
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

II.2.2. Circuit de commande

II.3. Application :

II.3.1. Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de
course

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par l’action de deux
boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque sens est arrêté par une butée de fin
de course, respectivement S3 pour le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le
moteur à n’importe quel instant.

Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.2.1)

Circuit de commande

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


35
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

II.3. 2 Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de
course et inversion de sens de rotation

Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois actionnée, elle change le sens de marche du
moteur.

Circuit de puissance : Même circuit de puissance qu’en (II.2.1)

Circuit de commande

III. Limitation du courant de démarrage


Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs moyennes et fortes puissances
nécessite l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage. Il existe deux types
d’actions :

- Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements statoriques.
On peut réaliser le démarrage par:

 Couplage étoile-triangle,

 Elimination des résistances statoriques,

- Action sur le rotor : Consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage. On peut


réaliser le démarrage par:

 Elimination des résistances rotoriques,

 Utilisation des moteurs à cages multiples …

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


36
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.1. Démarrage étoile-triangle

III.1.1. Principe
Le démarrage s’effectue en deux temps :

 1re temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en utilisant le
couplage Y. Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur atteigne environ 80% de sa
vitesse nominale.

 2éme temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale changeant le
couplage au triangle.

Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage  lors de leur fonctionnement
normal.

Exemple : Un moteur 400V/690V sur un réseau 230V/400V

III.1.2. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un sens de marche


On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un sens de rotation par un
bouton poussoir S1 et arrêter par un bouton poussoir S0.

III.1.2.1 Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


37
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.1.2.2. Circuit de commande

Solution1 :

Solution2: En utilisant un contacteur auxiliaire (KA1)

KA1: contacteur auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l’ouverture.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


38
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.1.3. Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche

III.1. 3.1. Circuit de puissance

III.1.3.2. Circuit de commande

III.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques

III.2.1. Démarrage par élimination de résistances statoriques à un seul sens de marche

III.2.1.1. Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


39
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.2.1.2. Circuit de commande

III.2.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques à deux sens de marche

III.2.2.1. Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


40
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.2.2.2. Circuit de commande

III.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques

III.3.1. Principe

Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont
couplés en Y, et les trois sorties sont soudés à des bagues fixées sur l’arbre du moteur auxquels on
peut insérer des résistances à l’aide de balais frotteurs. Ce démarrage consiste à alimenter le stator
du moteur par la tension nominale et éliminer les résistances rotoriques en plusieurs temps (3
temps au minimum).

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


41
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

1 er temps : On insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.

2 ème temps : On diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des résistances
insérées.

3 ème temps : On élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les enroulements du
rotor.

III.3.2. Démarrage par élimination de résistances rotoriques à un seul sens de marche

III.3.2..1. Circuit de puissance

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


42
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.3.2..2. Circuit de commande

Solution 1 :

Solution 2 :

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


43
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.3.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques, deux sens de marche


(démarrage en deux temps)

III.3.3.1. Circuit de puissance

III.3.3.2. Circuit de commande

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


44
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Chapitre VI : Freinage des moteurs asynchrones

I. Introduction

Il existe plusieurs procédés de freinage pour moteurs asynchrones; il faut distinguer :

 Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l'aide de moteurs spéciaux (moteur frein),

 Le freinage par ralentissement applicable à tous les types de moteurs asynchrones.

II. Utilisation d’un moteur Frein : Action sur le rotor

II.1 Principe

Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoires, disques, etc.)
commandé par un électro-aimant. Il en existe deux types :

A appel de courant : nécessite une alimentation électrique indépendante de celle du moteur.

A manque de courant : le frein est actionné mécaniquement (système de ressorts au repos), il est
souvent utilisé pour des raisons de sécurité : lorsque le moteur n’est pas alimenté ( arrêt normal ou
arrêt d’urgence) le freinage est réalisé. L’électroaimant est alimenté en triphasé, branché en
parallèle sur les enroulements statoriques.

Remarque : On obtient avec ce dispositif un freinage brutal avec un maintien en position


(blocage). Il existe des moteurs freins avec un électroaimant alimenté en courant redressé par
l’intermédiaire d’un pont de diodes.

II.2. Schémas des circuits de puissance et de commande

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


45
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III. Freinage par contre courant: Action sur le stator

III.1. Principe

Après avoir coupé l’alimentation, pour arrêter plus rapidement le rotor, on inverse 2 phases pour
l’inversion du champ tournant donc ralentissement du rotor.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


46
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.2. Remarques

- C’est un mode de freinage très efficace. Le ralentissement est violent.

– Ce freinage doit être interrompu dès l’arrêt du rotor sinon risque de redémarrer dans le sens
inverse.

- Il n’y a pas de blocage.

III.3. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur en court-circuit

III.4. Schémas de puissance et de commande dans le cas d’un moteur à bagues

Tout comme pour le démarrage, les résistances rotoriques sont mises en service, durant le
freinage, afin de limiter le courant absorbé par le moteur.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


47
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

III.4.1. Schéma de principe

III.4.2. Schémas des circuits de puissance et de commande

IV. Freinage par injection de courant continu

IV.1. Principe

On déconnecte les enroulements du stator, puis on les alimente avec une source de tension
redressée. Le champ tournant est remplacé ainsi par un champ fixe (créé par la source de tension
redressée) qui provoque le ralentissement du rotor.

IV.2. Remarque

- Il n’ya toujours pas de blocage.

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


48
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

- Le courant de freinage est de l’ordre de 1,3 In. La valeur moyenne de la tension redressée
dépasse rarement 20V pour ne pas provoquer d’échauffement excessif.

- Les résistances rotoriques sont remises en service.

IV.3. Critique

Avantage : pas de risque de démarrage dans l’autre sens.

Inconvénient : il faut couper le courant dans le stator pour éviter l’échauffement.

IV.4. Schémas des circuits de puissance et de commande

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


49
Cours Installation électrique ISET de SILIANA

Bibliographique :

[1] : equipement et installations électriques – Educative 2002 – R. Bourgoies, D. Cognel, B.


Lehalle,
[2] : le schéma électrique, 3ème édition – Eyrolles 1993
[3] : Motorisation et Commande des Machines - Bernard Schneider
[4] : Electricité professionnelle, collection ETAPES-Nathan – A.Bory – J.Lafargue
[5] : équipement et installation électrique – Ed Deeline 2002

__________________________________________________Mme Zakraoui Iness


50

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy