Cours 1

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I- GENERALITE SUR L’INFORMATIQUE

1- DEFINITION :

L’informatique, contraction d’information et automatique est la science


qui permet le traitement de l’information de façon rationnelle et
automatique.
L’ordinateur est un appareil qui permet de traiter et stocker les
informations avec rapidité (de l’ordre du milliardième de seconde) et
précision.
C’est un appareil qui est principalement constitué de deux éléments
essentiels que sont : la partie matérielle (hardware) et la partie
logiciel (software).

Un ‘’ Personal Computer ’’ (PC) vu de l'extérieur ne ressemble à rien


d’autre que ceci : Un écran, un clavier, une souris, et surtout, une unité
centrale sous le boîtier PC.

Les trois premiers éléments cités font partie de l'interface homme-


machine :

L'unité centrale quant à elle possède tout le matériel électronique


indispensable au fonctionnement de l'ordinateur :

2- HISTORIQUE

Fondamentalement parlant l’histoire de l’informatique remonte aux


alentours du VIIème siècle avec l’un des premiers systèmes de codage
inventé par l’empereur chinois de l’époque qui utilisait des zéro (0) et des
un (1).
Ici nous ne noterons que les grandes dates :
1946 ; Un calculateur nommé Eniac est fabriqué aux USA, il pèse 30
tonnes et occupe plus de 70 m2
1951 ; Mis en vente du premier ordinateur, l’Univac
1
1952 ; IBM, commercialise son premier ordinateur
1956 ; Invention du circuit intégré
1968 ; Invention de la souris
1969 ; Mis en place du réseau Arpnet, l’ancêtre de l’internet, qui s’est
vulgarisé vers la fin des année 1990.
1971 ; Invention du microprocesseur par Ted Hoff de la société
INTEL
1976 ; Steve Wozniac et Steve Jobs fabriquent le premier micro
ordinateur personnel, l’Apple I
1981 ; IBM sort le premier PC fonctionnant avec le système
d’exploitation Microsoft MS-DOS

3- NOTION ELEMENTAIRES

7 notions de base en informatique

• Device : ce terme regroupe tous les appareils et les équipements


de communication digitale : smartphone, ordinateur, tablette,
télévision, objets connectés…

• Interface : correspond à l’ensemble des moyens de


communication entre un utilisateur et un équipement ou un
programme informatique. L’écran est par exemple l’interface entre
l’utilisateur et l’ordinateur. De la même façon, l’interface d’un
programme correspond à ce que l’utilisateur voit sur l’écran.

• Périphérique : il s’agit de l’une des principales notions de base en


informatique. Il désigne un équipement branché sur l’ordinateur
comme un clavier, une souris, une imprimante, ou un modem.

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• Pilote (driver en anglais) : programme informatique permettant
l’identification et l’utilisation des périphériques connectés à un
ordinateur. Pour pouvoir utiliser un périphérique sur un ordinateur,
un simple branchement ne suffit pas. Il faut en plus installer sur
l’ordinateur le pilote qui correspond au périphérique et qui est
adapté au système utilisé par l’ordinateur.

• Ports : il s’agit des prises équipant les appareils informatiques et


servant à les relier entre eux. Il existe différents types de ports :
USB, Ethernet, HDMI…

• Processeur : c’est un élément essentiel pour le fonctionnement du


matériel informatique. Le processeur organise, interprète et
exécute les instructions des programmes. Véritable « cerveau » de
l’ordinateur, sa puissance est exprimée en gigahertz (GHz).

• Serveur : il participe au bon fonctionnement correct des services


informatiques en réseaux, qu’il s’agisse du réseau Internet ou d’un
intranet. Il peut notamment contribuer à la mise en commun des
imprimantes, au stockage et au partage de banques de données,
au contrôle des accès des utilisateurs, à l’hébergement de sites
web…

4- FONCTIONEMENT D’UN ORDINATEUR

Un ordinateur sert à calculer. L'utilisateur lui fait faire des calculs et


interagit avec lui par l’intermédiaire des périphériques.

En réalité le PC exécute un programme, littéralement « écrit à l'avance »,


c'est-à-dire une série d'opérations. Ce programme est enregistré dans
une mémoire et les opérations sont réalisées par un processeur. Ces
opérations agissent sur des données, elles aussi enregistrées dans la
mémoire.

3
a- les composants d’un pc

Les composants internes

Voyons ensemble le rôle de chacun des principaux composants :

• Le disque dur est un matériel qui va permettre d’enregistrer les


données. Nous pouvons le comparer à un bloc-notes ou cahier
d’écolier où l’on viendrait écrire et lire les informations que nous
voudrions conserver. Nous y reviendrons. (Le disque dur est
parfois appelé mémoire de masse.) Les données écrites sur le
disque dur restent même lorsque l’on éteint l’ordinateur.
• La RAM est la mémoire (non permanente) de l’ordinateur, on
pourrait la comparer à notre mémoire (eh oui, nous
n’enregistrons pas tout à vie !). Cette mémoire s’efface lorsque
nous éteignons l’ordinateur.
• Et enfin, le processeur appelé également CPU, c’est le
cerveau. C’est lui qui contrôle l’ensemble et c’est lui qui va
calculer, et traiter les différentes informations entrantes ou
sortantes.

Ces composants sont tous à l’intérieur de l’ordinateur et rarement


accessibles. Ils sont tous branchés sur une grande carte électronique qui
fait la taille de l’ordinateur : cette carte est appelée « carte mère ».

Les périphériques encore appelés composants externes

• Clavier et souris, appelé périphériques d’entrées. Les


informations vont toujours dans le sens périphérique vers
processeur.

• L’écran est un périphérique de sortie. Les informations vont


toujours dans le sens processeur vers périphérique. (par
exemple, l’imprimante est aussi un périphérique de sortie).
(Attention, les nouveaux écrans tactiles sont également des

4
périphériques d’entrée car on donne des informations à
l’ordinateur en tapotant sur l’écran).

Un périphérique est comme son nom l’indique quelque chose qui est
autour. (Pensez au périphérique autour des grandes villes). En
informatique on pourrait dire un matériel relié à l’ordinateur. Le clavier et
l’écran sont autour du cœur de l’ordinateur (même si bien souvent ils
sont livrés avec, voire inclus dedans sur les ordinateurs portables).

b- Le système d’exploitation

Le système d’exploitation (noté SE ou OS, abréviation du terme anglais


operating system), est chargé d’assurer la liaison entre les ressources
matérielles, l’utilisateur et les applications (traitement de texte, jeux
vidéo, etc…). Ainsi, lorsqu’un programme désire accéder à une
ressource matérielle, il ne lui ai pas nécessaire d’envoyer des
informations spécifiques au périphérique, il lui suffit d’envoyer les
informations au système exploitation, qui se charge de les transmettre
au périphérique concerné via son pilote.

5- QU'EST-CE QUE L'AUTOMATISATION DE


L’INFORMATIQUE ?

L'automatisation de l'informatique, également appelée automatisation de


l'infrastructure informatique, consiste à utiliser des logiciels et des scripts
pour exécuter des tâches répétées et éliminer la charge de certains
processus aux employés. L'automatisation est un élément essentiel de
l'optimisation informatique et joue un rôle majeur dans la transformation
numérique dans un monde où la mise à l'échelle et le déploiement
rapides sont essentiels.

Pourquoi l'automatisation est-elle de plus en plus tendance ?

Les tendances en matière d'automatisation vont de pair avec


l'importance croissante accordée à une approche opérationnelle

5
totalement optimisée. Dans le cadre de ces méthodologies, le
département informatique cherche à réduire les coûts opérationnels de
l'informatique et à rembourser la dette technologique en débarrassant les
ressources humaines des tâches banales et répétitives, pour les
concentrer vers des opportunités de croissance stratégique.

II- LES SYSTEMES DE NUMERATION

Les informations traitées par le microprocesseur sont de différents types


(nombres, instructions vidéo, images, etc…) mais elles sont toujours
représentées sous un format binaire (base 2).
En binaire, une information élémentaire est appelée bit et ne peut
prendre que deux valeurs différentes : 0 ou 1.
Une information plus complexe sera codée sur plusieurs bits. On appelle
cet ensemble un mot. Un mot de 8 bits est appelé un octet.
Dans le cadre de ce cours nous verrons la représentation d’un nombre
entier en binaire (base 2), octal (base 8), et en hexadécimal (base
16). Les autres bases en cas pratique.

8 bits 1 octet
1024 O 1Ko
1024 Ko 1Mo
1024 Mo 1Go
1024 Go 1To

Définition d’une base


Soit E un ensemble et b une base.
On dit que b est une base de E si pour tout élément X pris dans
l’ensemble E, X est une combinaison linéaire des éléments de b.

* La base 10 : Le système décimal

6
Le système décimal est celui dans lequel nous avons l’habitude d’écrire.
Chaque chiffre peut prendre 10 valeurs différentes : 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9.
On note (512)10
Exemple : 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17,18, 19, ….

* La base 8 : Le système octal

Le système octal utilise un système de numération ayant comme base 8


(octal=latin octo : huit).
Ici nous avons 8 symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
On note (27)8
Exemple : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22,
23, 24, 25, 26, 27, 30, …77, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107,
110.

* La base 2 : Le système binaire

Dans cette base, chaque chiffre peut prendre 2 valeurs différentes : 0,1
On note (111)2
Exemple : 0, 1, 10, 11, 100, 101, 110, 111, 1000.

* La base 16 : Le système hexadécimal

Cette base utilise 16 symboles suivant :


0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
Avec A=10, B=11, C=12, D=13, E=14, F=15.
On note : (5AF)16, (70) 16

7
Exemple : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F, 10, 11, 12, 13, 14,
15, 16, 17, 18, 19, 1A, 1B, 1C, 1D, 1E, 1F, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27,
28, 29, 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 30, etc

* Passage de la base 10 à un base b :

* Principe de conversion :

On divise successivement le nombre par sa nouvelle base jusqu’à ce


que le quotient obtenu soit égal à 0. Les restes de la division lus de bas
en haut représentent le nombre recherché.

* Conversion de la base 10 à la base 2 :

8
* Conversion de la base 10 à la base 8 :

9
* Conversion de la base 10 à la base 16 :

10
* Passage d’une base b à la base 10 :

11
* Principe :
Chaque chiffre du nombre est à multiplier par une puissance de b (la
base de départ). Ici l’exposant sera le poids du chiffre.

* Conversion de la base 2 à la base 10 :

12
* Conversion de la base 8 à la base 10 :

13
* Conversion de la base 16 à la base 10 :

14
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TABLEAU RECAPITULATIF

BASE 2 BASE 8 BASE 10 BASE 16


0000 0 0 0
0001 1 1 1
0010 2 2 2
0011 3 3 3
0100 4 4 4
0101 5 5 5
0110 6 6 6
0111 7 7 7
1000 10 8 8
1001 11 9 9
1010 12 10 A
1011 13 11 B
1100 14 12 C
1101 15 13 D
1110 16 14 E
1111 17 15 F

Remarque :
Ce tableau nous permet de convertir un nombre binaire en base 8 ou en base
16 et inversement, sans passer par la base 10.
Ainsi un chiffre de la base 16 représente 4 bits et 3 bits correspondent à un
nombre octal.

Opérations sur le système binaire


1- Nombres signés
Un nombre binaire signé s’écrit sous la forme ci-dessous :

16
%0101 ou %1101 avec %0 pour le symbole positif et %1 pour le négatif.

Exemple : (+8)10 = (%01000)2 et (-8)10 = (%11000)2


(+6)10 = (%0110)2 et (-6)10 = (%1110)2
2- Addition
Dans l’addition des nombres signés, trois cas peuvent se présenter :
- L’addition de deux nombres positifs,
- L’addition de deux nombres de signes contraires,
- L’addition de deux nombres négatifs,
La méthode consiste à écrire les nombres positifs en notation exacte
(simplement les écrire en binaire) et à remplacer les nombres négatifs par leur
complément à 2 avant d’additionner. Si le résultat est positif, il est en notation
exacte ; s’il est négatif, il est en notation complément à 2. (1)
Pour additionner il faut toujours commencer par le bit de poids faible ;
l’équivalent du chiffre des unités dans la base 10.

0+0=0
0+1=1
1+0=1
1+1=0 avec une retenue de 1

Exemple
1111010
+ 1011011
11010101

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• Les circuits numériques ne peuvent additionner plus de deux nombres
binaires à la fois. Par exemple, pour faire la somme de trois nombres binaires,
un processeur va additionner la somme des deux premiers mots au troisième
nombre binaire.

a) Addition de deux nombres positifs

Exemple

(7)10 + (2)10 = (?)2


(7)10= (111)2 et (2)10= (10)2

111
+ 10
1001

(7)10 + (2)10 = (1001)2

b) Addition de deux nombres de signes contraires

Complément à 1 et à 2 d’un nombre binaire

• Complémenter à 1 un chiffre binaire revient à remplacer tous les 0 par des


1 et tous les 1 par des 0 ; Bit de signe non compris.

• Pour obtenir le complément à 2 d’un nombre binaire, il faut ajouter un 1 à


son complément à 1.

• Lorsqu’on a au moins un des deux opérateurs qui a le signe négatif, il faut


toujours veiller à ce qu’on ait autant de bits dans le premier comme dans
le deuxième mot.

Exemple :

(+17)10 + (-12)10 = (?)2


(+17)10= (%010001)2 et (-12)10= (%101100)2

• Un zéro a été ajouté à l’équivalent de 12)10 en base 2, sans pour autant

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changer la valeur du mot.

C1 de 12 : %110011 ; C2 de 12 : %110011+1= %110100

Ainsi nous additionnons les mots soulignés ; le complément à 2 de 12 et la


notation exacte de 17. Voir (1)
Effectuons l’addition :

010001
+ 110100

1000101
Remarque : Ici nous avons additionné les bits de signe et la retenue. Cela peut
entrainer un débordement qui est toujours à rejeter. La somme étant positive,
le résultat est en notation exacte. Ainsi le résultat définitif est : (%000101)2=
(+5)10

C) Addition de deux nombres négatifs

Exemple

(-17)10 + (-12)10 = (?)2


(-17)10= (%110001)2 et (-12)10= (%101100)2
C1 de -17 : %101110 ; C2 de -17 : %101110+1= %101111
C1 de -12 : %110011 ; C2 de -12 : %110011+1= %110100
Effectuons l’addition :

101111
+ 110100
débordement rejeté 1100011

R= 100011 ; C1 de R= 111100 ; C2 de R= 111101


Cette somme est négative, le résultat est le complément à 2 du résultat
recherché qui s’écrit en notation exacte : %111101)2= -29)10

3) Soustraction

Soustraire deux nombres peut se ramener à faire une addition.

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0-0=0
1-1=0
1-0=1
0-1=1 avec une retenue de 1
Les retenues ne s’effectuent que sur
les 1 et les 0 intermédiaire passent à 1.

1 1 1 1 1 1 1

Exemple : 1Ø00 1010 111Ø0


- 110 - 1001 - 1101
0010 0001 01111

4) Multiplication
Multiplier un nombre binaire par 10,100,1000, etc; C’est lui ajouter un, deux ou
trois 0, etc.

0 X 0= 0
0 X 1= 0
1 X 0= 0
1 X 1= 1

Exemple :
101101
X 10011
101101
+ 101101 .
+ 101101 . . . .
1101010111

Remarque : - Si les nombres sont tous les deux négatifs, ce sont leur

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complément à 2 qui sont pris en compte avant la multiplication
et le produit est en notation exacte.

- Si l’un des nombres est négatif, on prend son complément à 2


avant la multiplication, le résultat est le complément à 2 du
produit recherché.

5) Division

La méthode est identique à celle d’une division de deux nombres décimaux.

Exemple :

110110 1010
-1010 101
00111
-00000
1110
-1010
0100

- Si les nombres sont négatifs, on prend leur complément à 2 avant la division


et le quotient est en notation exacte.

- Si l’un des nombres est négatif, on prend son complément à 2 avant la


division, le résultat est le complément à 2 du quotient recherché.

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