TP1 - Configuration - TCP - IP - Sous - Linux
TP1 - Configuration - TCP - IP - Sous - Linux
TP1 - Configuration - TCP - IP - Sous - Linux
BUT DE TP :
Présentation des principaux fichiers de configuration du réseau et des commandes d'administration réseau.
Ce document présente les principaux fichiers de configuration d'une machine en réseau, et les commandes
d'administration réseau.
Le fichier hosts donne un moyen d'assurer la résolution de noms, de donner un nom FQDN à un hôte.
Exemple de fichier hosts
127.0.0.1 localhost localhost.localdomain
192.168.1.1 gi4.ensa.ump.ma gi4
Q1 - Editer le fichier /etc/hosts. Quelle(s) aurai(en)t été présente(s) si l’hôte n’était pas configuré pour
être en réseau ?
b. Le fichier /etc/networks
localnet 127.0.0.0
gi4-net 192.168.1.0
Cette option permet par exemple d'adresser un réseau sur son nom, plutôt que sur son adresse.
route add gi4-net au lieu de route add -net 192.168.1.0.
Q 2 - Après avoir vérifié qu’un tel fichier existe, éditer le fichier /etc/networks. Un nom symbolique a-t-
il été assigné au réseau local ? Si oui, lequel ?
c. Le fichier /etc/host.conf
Il donne l'ordre dans lequel le processus de résolution de noms est effectué. Voici un exemple de ce que
l'on peut trouver dans ce fichier : order hosts,bind.
La résolution est effectuée d'abord avec le fichier hosts, en cas d'échec avec le DNS.
d. Le fichier /etc/resolv.conf
Vous devez éditer le fichier /etc/resolv.conf pour pouvoir changer l'adresse du serveur DNS et le nom
de votre domaine d'appartenance. Utilisez nano pour y faire figurer les deux informations suivantes :
Exemple :
Nameserver 192.168.1.1
Nameserver 192.168.1.2
Nameserver 192.168.1.3
Ici le fichier déclare le nom de domaine et les 3 machines chargées de la résolution de noms.
Pour ne pas avoir à refaire la configuration à chaque démarrage, vous devez renseigner les paramètres ip
dans le fichier /etc/network/interfaces.
Ce fichier contient les paramètres IP de la machine et il peut s'écrire comme cela pour une configuration en
dhcp :
La commande ping permet de vérifier l’accessibilité de l’hôte ou de la passerelle (gateway) dont le nom ou
l’adresse IP est spécifié en argument. Cette commande utulise les messages ECHO_REQUEST et
ECHO_REPLY du protocole ICMP, ping retourne le numéro de séquence (icmp_seq) et le délai de l’aller
retour ou Round Trip Time (time) de chaque message ECHO_REPLY reçu. A la fin de l’exécution de la
commande, un bref résumé des statistiques calculées est affiché. Le pourcentage de paquets perdus et les
valeurs min/avg/max du RTT sont affichés.
Malgré sa simplicité, cette commande donne des indications sur l’état (up/down) des gateways et des
réseaux qui séparent l’hôte local du système distant ainsi qu’une estimation de la fiabilité des chemins aller
et retour.
Utilisée avec un hôte distant dont l’accessibilité est déjà établie, ping permet de tester la configuration du
réseau local ; en effet, le traitement de cette commande fait intervenir les mécanismes de résolution de
noms d’hôte et de routage. La commande permet donc :
b. La commande ifconfig
Sous Linux, les interfaces réseau sont appellées ethX (eth pour Ethernet et X pour le numéro de la carte).
La première carte réseau s'appelle eth0, s’il y en a une autre, elle s'appellera eth1, etc ...
La commande ifconfig permet la configuration locale ou à distance des interfaces réseau de tous types
d'équipements (unité centrale, routeur). Sans paramètres, la commande ifconfig permet d'afficher les
paramètres réseau des interfaces.
Exemple : ifconfig eth0 192.168.1.2 (affecte l'adresse 192.168.1.2 à la première interface physique).
Exemple :
6. collisions: 0
Explications :
Ligne 1: l'interface est de type Ethernet. La commande nous donne l'adresse MAC de
l'interface.
Ligne 2 : on a l'adresse IP celle de broadcast, celle du masque de sous-réseau
Ligne 3 : l'interface est active (UP), les modes broadcast et multicast le sont également, le
MTU est de 1500 octets, le Metric de 1
Ligne 4 et 5 : RX (paquets reçus), TX (transmis), erreurs, suppressions, engorgements,
collision
ifconfig lo down
ifconfig eth0 down
ping localhost
ping 192.168.1.1
telnet localhost
ifconfig lo up
ping localhost
Q 9 - Ajoutez une route sur l'interface de loopback et tapez les commandes suivantes :
ifconfig eth0 up
route add 192.168.1.1
ifconfig
ping 127.0.0.1
ifconfig
ping 192.168.1.1
ifconfig
ping 192.168.1.2
ifconfig
Q16 - Réalisez les manipulations suivantes, nous allons voir le comportement de la commande ping sur les
interfaces.
Q17 - Sur votre machine tapez la commande ifconfig et relevez les valeurs des registres TX/RX ?
Q18 - A partir d’une autre machine dans le réseau tapez la commande ping 192.168.1.1 et votre
machine tapez la commande ifconfig et relevez les nouvelles valeurs des registres TX/RX ?
Q19 - A partir d’une autre machine dans le réseau tapez la commande ping @adresse d’une autre
machin et votre machine tapez la commande ifconfig et relevez les nouvelles valeurs des registres
TX/RX ?
Q20 - le MTU (Message Transfert Unit) détermine l'unité de transfert des paquets.
Vous allez, sur votre machine et voir le MTU par défaut égal à combien ? Puis modifier le MTU, pour le
mettre à 300, avec la commande : ifconfig eth0 mtu 300 et voir ce changement sur eth0.
c. La commande route
On combine en général le routage statique sur les réseaux locaux au routage dynamique sur les réseaux
importants ou étendus.
Un administrateur qui dispose par exemple de 2 routeurs sur un réseau, peut équilibrer la charge en
répartissant une partie du flux sur un port avec une route, et une autre partie sur le deuxième routeur.
Commentaire généraux :
Cette ligne signifie que pour atteindre tous les réseaux inconnus, la route par défaut porte l'adresse
192.168.1.9. C'est la passerelle par défaut, d'où le sigle UG, G pour gateway.
route add [net|host] addr [gw passerelle][métric coût][netmask masque] [dev interface]
net ou host indique l'adresse de réseau ou de l'hôte pour lequel on établit une route,
adresse de destination,
adresse de la passerelle,
valeur métrique de la route,
masque de la route à ajouter,
interface réseau à qui on associe la route.
Exemples :
route add 127.0.0.1 255.0.0.0 lo /* ajoute une route pour l'adresse 127.0.0.1 sur l'interface lo
*/
route add -net 192.168.2.0 255.255.255.0 eth0 /* ajoute une route pour le réseau
192.168.2.0 sur l'interface eth0 */
route add gi4.ensao.ma /* ajoute une route pour la machine machin sur l'interface eth0 */
route add default gw poste1 /* ajoute ariane comme route par défaut pour la machine locale */
/* Encore un qui a créé des sous réseaux., Il s'agit ici d'une classe C */
d. La commande netstat
La commande netstat, permet de tester la configuration du réseau, visualiser l'état des connexions, établir
des statistiques, notamment pour surveiller les serveurs.
Explications sur la deuxième partie qui affiche l'état des sockets (IPC- Inter Processus Communication)
actifs :
Iface MTU Met RX-OK RX-ERR RX-DRP RX-OVR TX-OK TX-ERR TX-DRP TX-OVR Flags
Lo 3584 0 89 0 0 0 89 0 0 0 BLRU
eth0 1500 0 215 0 0 0 210 0 0 0 BRU
Q23 – Affichez les statistiques de connexion sur votre machine et les comparer avec les informations
obtenus par la commande ifconfig ? (utilisation de la commande netstat)
e. La commande traceroute
La commande traceroute permet d'afficher le chemin parcouru par un paquet pour arriver à destination.
Cette commande est importante, car elle permet d'équilibrer la charge d'un réseau, en optimisant les routes.
Explications :
Ligne 0 : le programme signale qu'il n'affichera que les 30 premiers sauts, et que la machine www du
domaine nat.fr, porte le nom effectif de sancy, dans la base d'annuaire du DNS du domaine nat.fr. Cette
machine porte l'adresse IP 212.208.83.2. Pour chaque tronçon, on a également le temps maximum, moyen
et minimum de parcours du tronçon.
Ensuite, on a pour chaque ligne, l'adresse du routeur que le paquet a traversé pour passer sur le réseau
suivant.
Ligne 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, on voit que les routeurs ont un enregistrement de type A dans les serveurs de
noms, puisqu'on voit les noms affichés.
Conclusion : depuis ma machine, chaque requête HTTP passe par 11 routeurs pour accéder au serveur
www.nat.fr.
L'accès sur cet exemple est réalisé sur Internet. Un administrateur, responsable d'un réseau d'entreprise sur
lequel il y a de nombreux routeurs, peut, avec cet outil, diagnostiquer les routes et temps de routage. Il peut
ainsi optimiser les trajets et temps de réponse.
Q24 – Tappez sur votre machine la commande traceroute www.google.com et expliquez les lignes des
résultats ?
f. La commande host
La commande host interroge les serveurs de noms. Elle peut par exemple être utilisée pour détecter des
dysfonctionnements sur un réseau (serveurs hors services). Attention, n'utilisez pas cette commande sur des
réseaux dont vous n'avez pas l'administration.
Q26 – En utilisant la page du manuel en ligne (commande man), exécutez uname avec l’option permettant
d’afficher le nom d’hôte.
Rapport de TP :
Il faut inclure les éléments suivants :
N.B : Je n’accepte pas les résultats sans commentaire, vous pouvez utilisez des captures d’écran.