Expose Baidane 2

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2- La Défaillance du marché

la défaillance du marché fait référence à une situation dans laquelle les


opérations du marché conduisent à une allocation inefficace des
ressources. Les défaillances du marché peuvent être dues à des
imperfections du marché, telles que la présence d’un pouvoir de marché
ou des asymétries d’information, mais elles peuvent également être dues
à des droits de propriété mal définis. Le concept économique de
défaillance du marché fait référence à la situation dans laquelle le
fonctionnement normal du marché ne peut pas produire un équilibre
économique ou ne peut pas allouer de manière optimale les ressources
économiques. Par conséquent, il atteint un état de sous-optimalité au sens
de Pareto.
Le concept est polysémique et fait référence plus largement à toute
situation dans laquelle les libertés de marché ne parviennent pas à
atteindre l'équilibre mondial ou à maximiser le bien-être des individus.
Cela se produit lorsque le chômage et la pénurie de main-d’œuvre
existent, lorsque des logements vacants et inoccupés coexistent, lorsque
des populations existent et même lorsque certaines entreprises ont un
pouvoir de marché (c’est-à-dire la capacité des entreprises à fixer des prix
supérieurs à leurs coûts).
.

1- Les principes et manifestations de la déffaillance du marché

A. Externalités

Lorsqu’une entreprise pollue en produisant un bien, s’il n’y a pas de régulation publique, le
prix auquel va se vendre le bien dépendra seulement des coûts de production du bien et du
niveau de la demande, et il n’intégrera donc pas le coût lié à la dégradation des ressources
naturelles. En effet, l’entreprise n’a pas à payer pour utiliser ces dernières : une entreprise
dont la production conduirait au rejet de produits chimiques dans une rivière ne va pas
intégrer dans ses coûts l’impact négatif qu’a sa production sur l’environnement ou sur
d’autres activités économiques, comme la pêche (à moins qu’on ne l’y oblige). Le coût social
de production du bien est supérieur à son coût privé. On parle, dans ce cas, d’une externalité
négative (ou effet externe négatif). La régulation par le marché conduit à une surproduction
des biens générant de telles externalités.

Il peut aussi exister des externalités positives : un exemple développé par l’économiste James
Meade est celui de l’apiculteur et de l’arboriculteur. L’apiculteur profite des arbres plantés par
l’arboriculteur et obtient un miel de meilleure qualité gratuitement, tandis que l’arboriculteur
profite des abeilles de l’apiculteur qui pollinisent ses arbres sans avoir à payer pour cela.
Chacun bénéficie de l’activité économique de l’autre sans que cet impact fasse l’objet d’un
paiement : il y a externalité positive dans les deux sens. En cas d’externalités positives, le
bénéfice social est supérieur au bénéfice privé et le marché conduit à une sous-production des
biens.

L’État peut réguler le fonctionnement du marché, par exemple en taxant les activités à
l’origine d’externalités négatives, et en subventionnant celles qui génèrent des externalités
positives. Pour faire en sorte que les agents prennent en compte ces externalités (ou effets
externes) dans leurs calculs économiques, il faut, selon l’économiste Arthur Cecil Pigou
(1877-1959), taxer les activités dont le produit social net est inférieur au produit marginal
privé net (et subventionner celles qui se trouvent dans la situation inverse). Il propose ainsi
d’instaurer une taxe sur les cheminées londoniennes afin de lutter contre le
célèbre « smog » (brouillard industriel). Il s’agit d’amener le coût privé des émissions
polluantes, acquitté par ceux qui en sont responsables, au niveau de leur coût social, qui
intègre les dommages causés aux autres agents (connu sous le nom de principe « pollueur-
payeur »). L’enjeu théorique de la distinction entre rendement privés et rendement social est
considérable, puisqu’il s’agit de réconcilier les intérêts privés et l’intérêt général lorsque le
marché n’y parvient pas : les « taxes pigouviennes » s’inscrivent dans une conception de la
fiscalité correctrice des défaillances du marché (et peuvent se substituer à la réglementation)
et non comme moyen de financement de l’État.

B. BIEN PUBLICS

Le mot « public » est lié à celui de peuple, le « public » se confond la plupart du temps avec
ce qui relève exclusivement de l’État. Dans l’approche économique dominante, l’idée
d’appartenance au peuple ou aux citoyens est étrangère au discours tenu sur les biens publics.
L’accent est mis sur les caractéristiques techniques des biens concernés : il s’agit de biens par
nature non rivaux et non excluables qui de fait mettent « en échec » le marché. C’est donc en
raison de leurs caractéristiques intrinsèques que ces biens nécessitent, la plupart du temps,
d’être pris en charge par l’État, sous forme de réglementation ou d’administration directe.
Pourtant, l’historien du droit, Yan Thomas, a montré que dans le droit romain le statut
juridique de biens publics n’était pas fondé sur la nature propre de ces biens mais que ceux-ci
étaient institués comme tels pour les soustraire au commerce (du circuit de la propriété et de
l’échange) et pour les affecter à l’usage du public (Thomas, 2002). Etaient considérées
comme des res publicae, les voies de communication telles que les routes, les ponts ou
ouvrages d’art, les ports ainsi que les places et les basiliques, les cirques, les théâtres, les
marchés, les thermes. Ainsi, Yan Thomas souligne que « ces choses étaient dites publiques en
ce sens précis qu’elles étaient librement accessibles à tous, comme si chacun des membres du
populus eût sur elles un droit attaché à sa qualité de citoyen, imputé à ce qu’il y avait de
public dans sa personne – comme si chacun fut porteur d’une double personnalité privée et
politique, et qu’à ce second titre les choses de la cité lui appartenait à lui comme à tous, mais
inaliénablement » (Thomas, op.cit., p.1435). Les juristes considéraient donc les choses
publiques que sous l’angle de leur inaliénabilité et de leur inapropriabilité en raison de leur
usage public et non en raison d’une quelconque titularité étatique. Yan Thomas précise que
les juristes ne « concevaient pas ces biens comme propriété de l’Etat mais comme «
copropriété des cives » (Thomas, 2011, p.27) et l’auteur indique de plus qu’à l’époque
républicaine « il n’était pas de consécration qui opérait sans ordre du peuple – la nécessité
d’un vote populaire était constamment rappelée » (op.cit. 2002, p.1437). La propriété attachée
aux respublicae a donc ici un sens bien précis, radicalement différent de la conception
dominante contemporaine basée sur le principe droit subjectif et qui fait de la propriété un «
droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (article 544 du Code
civil). Appréhender la propriété dans le cas des choses publiques, nécessite de rompre avec
nos schèmes classiques pour penser une autre propriété, une propriété attachée au statut de
citoyen ainsi qu’à la souveraineté populaire. Cette propriété est ouverte, son fondement est de
garantir l’usage de tous, selon « le droit des gens ». L’innappropriabilité des respublicae est
ainsi fondée sur le principe « d’appartenance à tous », ce qui leur confère un caractère
éminemment politique, ce qui les lie en d’autres termes à la chose publique. Nous ne pouvons
pas mener une étude approfondie du fonctionnement concret de ces principes du droit romain
ni des modes de gouvernement des respublicae, ni encore de la manière dont ces principes ont
traversé les différentes époques historiques. Il est intéressant cependant de s’arrêter un
moment sur la Révolution française car le débat sur l’inappropriabilité des biens du domaine
public (ou domaine national, les deux termes étant employés indifféremment à cette époque)
est directement pensé en relation avec une conception de la propriété qui est celle de «
propriété nationale » ou « propriété de tous ». Selon Noé Wagener, il s’agit de définir une
propriété collective des nationaux en même temps que de l’humanité toute entière (Wagener,
2017). Une telle définition ne saurait être comprise sans prendre en compte la conception
révolutionnaire de la nation. Au cours de cette période charnière de notre histoire, où
s’organise sur fond de luttes politiques un nouvel ordre social fondé sur la souveraineté du
peuple émerge une conception de la nation 4 qui n’est pas contradictoire avec l’universel
(Belissa , Bosc et al., 2014). Tout au contraire, souligne Noé Wagener, « la nation
révolutionnaire revendique de réaliser la société civile universelle, avec une ambition dont
seule une révolution est capable : « à l’échelle de la communauté du genre humain, l’étranger
pourrait bien être une notion abolie si l’on réussit à mettre le droit naturel en partage »
(Sophie Wahnich, 2010, p. 57) » (Wagener, op.cit). L’idée de propriété nationale rejoint ainsi
dans ses principes ceux des respublicae dans la Rome républicaine. Une propriété de tous ne
saurait par ailleurs se confondre avec une propriété de l’Etat. Pour les défenseurs de la
propriété nationale de la période révolutionnaire l’idée même d’un État propriétaire est
impensable car elle serait incompatible avec les fonctions d’utilité publique et d’affectation à
l’usage de tous (Liagre, 2010). Le XIXe siècle voit naître l’Etat-Nation et avec lui un
renversement de cette position opérée par un puissant travail juridique aboutissant à un
effacement du principe de propriété de tous au profit de la propriété d’Etat et emportant avec
lui le principe d’innappropriabilité des biens publics.

C. Asymétries d’information

Les asymétries d’information désignent une situation dans laquelle tous les agents
économiques ne disposent pas de la même information (un vendeur de voitures d’occasion en
sait plus sur la qualité du produit qu’il vend que les acheteurs potentiels). Quand l’information
est imparfaitement distribuée entre les différents acteurs sur un marché, le marché n’est plus
parfaitement concurrentiel au sens du modèle de concurrence pure et parfaite. Le
fonctionnement du marché conduit alors à une situation qui n’est plus optimale.

D. ALEA MORAL

L’aléa moral (ou moral hazard en anglais) décrit une situation d’asymétrie d’information où
une partie n'observe pas parfaitement les actions entreprises par l'autre partie.
Un effet pervers qui peut apparaître dans ce type de situations est qu'un agent, isolé d'un
risque, se comporte autrement que s'il était totalement lui-même exposé au risque. La théorie
des contrats et la théorie des incitations étudient cette asymétrie d'information dans les
relations entre agents économiques.
Les exemples d'aléa moral sont extrêmement nombreux ; il est difficile d'imaginer une
relation économique qui ne soit pas affectée par ce problème.

2- Les types de marché en défaillance


3-LES BIENS PUBLIC

En économie, un bien public est un bien non rival ou non excluable. La consommation de ce
bien par un agent n'affecte donc pas la quantité disponible pour les autres agents (non-rivalité). Il
est impossible d'exclure un agent de l'utilisation de ce bien, même s'il n'a pas participé à son
financement. Un bien public pur est un bien non rival et non excluable, il est impossible de faire
payer l'accès à ce bien (non-excluabilité). Par exemple, une émission de radio est un bien public.
C'est un bien non rival au sens où lorsqu'un agent écoute une émission de radio, il n'empêche
aucun autre agent de l'écouter. C'est un bien non excluable au sens où les technologies des
ondes radio ne permettent pas de restreindre l'accès à ce bien à ceux qui le financeraient 1.

Exemple : L’aire pur


4- LES BIENS PUBLICS

Les biens publics sont définis par leur non-exclusivité et leur non rivalité. La non-exclusivité signifie
que l’utilisation du bien par une personne ne limite pas l’accès ou l’utilisation du bien par d’autres.

La non-rivalité signifie que la consommation du bien par une personne n’affecte pas sa disponibilité
ou on utilisation par d’autres personnes.

Ces caractéristiques font que les biens publics sont partagés par tout le monde et que tous les
individus peuvent en bénéficier simultanément.

Un bien public signifie qu’ils peuvent être consomme par plusieurs personnes à la fois « non rivalité »
et qu’il est impossible d’empêcher quelqu’un de les consommé « non excluabilité »,

*le marché échoue dans la prise en charge des biens public du faite de ces caractéristiques.*

Exemple : L’éclairage public

il est non rivale et non excluable c’est-à-dire que plusieurs personne peuvent consommer en même
temps et il est impossible d’en pécher quelqu’un d’en profiter.

Spontanément le marché ne prendra pas en charge la production du bien public comme l’éclairage
publique pour deux raison tout d’abord personne ne sera prêt a payé pour consommer ce bien dans
la mesure où il est possible d’en profiter gratuitement, il est difficile d’interdire l’accès à ce bien à
ceux qui ne paye pas. Il y’a un risque de comportement passager clandestin ; deuxièmement en
raison de ce risque de comportement passager clandestin aucun producteur n’est encouragé à
produire un bien collectif si ne peut pas obtenir un payement en contre partie (il n y’a pas de
possibilité de fixer un prix de vente) il n’Ya donc pas de marché possible pour ce type de bien.

Donc l’état peut intervenir pour lutter contre cette défaillance de marché en prennent en charge la
production des biens collectif dans la mesure où ils sont favorable à l’intérêt général et que le
marché ne peut les prendre en charge, les biens collectifs seront financé collectivement par le biais
de l’impôt.

Comment l’état intervient-il pour corriger les défaillances du marché


Pour permettre au marché de mieux fonctionner, les défaillances doivent être corrigées.
Différents moyens sont mis en place par les pouvoirs publics tels que :
- La réglementation (contrôle, création de labels, intervention des autorités de la
concurrence, sanctions …)
- La création des taxes (exemple : la taxe carbone) ou l’octroi de subventions, d’aides
publics ;
- La prise en charge de certaines productions par les pouvoirs publics (exemple : la
défense nationale).
L’objectif est unique : faire en sorte que le marché fonctionne mieux malgré la présence
de ces défaillances.
L’Etat joue donc un rôle clé dans la correction des défaillances du marché
Un bien collectif a la propriété qu’une ou plusieurs de ses caractéristiques soient
consommables simultanément par au moins deux individus.
• Ex : Un phare, un concert, un rayon de soleil etc…
Les caractéristiques d’un bien collectif :

• La non excluabilité

• La non rivalité

Exemple

Non excluabilité Excluabilité


Non rivalité Biens collectifs purs Biens collectifs
Ex : un phare mixte Ex : Canal+
Rivalité Biens collectifs mixtes Biens privés purs
Ex : Place de parking Ex : un steak
Réaliser par moi-même
BIBLIOGRAPHIE
https://www.melchior.fr/cours/complet/cours-3-les-defaillances-du-
marche
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9faillance_du_march%C3%A9

Définition bien public

Les biens publics et les biens caractérisés par des externalités ont en effet des points communs
en termes de mésallocation par le marché. Les externalités peuvent également conduire à une
sous-production ou à une absence de production efficiente dans une économie privée, tout
comme les biens publics. Lorsque des externalités positives ou négatives sont présentes, le
marché ne parvient souvent pas à tenir compte de ces effets externes dans les décisions
individuelles des agents économiques. Cela peut entraîner une allocation inefficace des
ressources, car les coûts ou les bénéfices sociaux liés à ces externalités ne sont pas internalisés
dans les prix du marché. De la même manière, les biens publics sont souvent confrontés à une
mésallocation par le marché en raison de leur non-exclusivité et de leur non-rivalité. Étant donné
que les biens publics sont partagés par tout le monde, il est difficile d'exclure les individus de leur
utilisation une fois qu'ils sont fournis. Cela crée une asymétrie entre le coût de fourniture d'un
bien public et la possibilité pour les individus de bénéficier de ce bien sans payer. Dans les cas
où les externalités ou les caractéristiques des biens publics conduisent à une mésallocation du
marché, l'intervention de l'État peut être justifiée pour pallier cette défaillance du marché et
augmenter le bien-être collectif. L'État peut prendre en charge la fourniture de biens publics ou
mettre en place des politiques et des réglementations visant à internaliser les externalités. En
fournissant des biens publics ou en réglementant les activités à l'origine des externalités, l'État
peut viser à maximiser le bien-être social en assurant une allocation plus efficace des ressources
et en prenant en compte les coûts et les bénéfices sociaux.
On peut résumer les caractéristiques principales des biens publics comme il suit:

1. Fortes économies d'échelle dans la production : Les biens publics sont souvent
caractérisés par des économies d'échelle importantes, ce qui signifie que les coûts
moyens de production diminuent à mesure que la quantité produite augmente. Cela peut
être dû à des infrastructures coûteuses ou à des investissements importants nécessaires
pour fournir le bien public. Les économies d'échelle dans la production peuvent rendre
difficile ou inefficace la fourniture de ces biens par le secteur privé.
2. Caractéristiques de "biens publics" : Les biens publics est caractérisé par leur non-
exclusivité et leur non-rivalité. La non-exclusivité signifie que l’utilisation du bien par
une personne ne limite pas l’accès ou l’utilisation du bien par d’autres. La non-rivalité
signifie que la consommation du bien par une personne n’affecte pas sa disponibilité
ou on utilisation par d’autres personnes. Ces caractéristiques font que les biens publics
sont "partagés" par tout le monde et que tous les individus peuvent en bénéficier
simultanément.

1. Droits de propriété inexistants, vagues ou non respectés : Dans certains cas, les droits de
propriété sur certaines ressources nécessaires à la production ou à la fourniture de biens
publics peuvent être inexistants, vagues ou non respectés. Cela peut rendre difficile la
création d'incitations appropriées pour la production et la fourniture de ces biens par le
secteur privé. L'absence ou la faiblesse des droits de propriété peut conduire à une
mésallocation des ressources et à une inefficacité du marché dans la fourniture de biens
publics.
Ces caractéristiques des biens publics contribuent à expliquer pourquoi le marché seul peut
souvent échouer à fournir efficacement ces biens. En raison des économies d'échelle, de la non-
exclusivité, de la non-rivalité et de l'absence de droits de propriété clairs, l'intervention de l'État
est souvent nécessaire pour assurer la production et la fourniture des biens publics, afin de
maximiser le bien-être collectif et de remédier à la défaillance du marché.

Caractéristiques distinctif
Les biens publics se distinguent des biens privés par rapport à deux propriétés liées à leur
fourniture sur le marché. Ces propriétés sont les suivantes :

 Non-exclusion : Les biens publics sont caractérisés par la non-exclusion, ce qui signifie que
les individus ne peuvent pas être exclus de l'utilisation du bien, quel que soit leur paiement
ou leur contribution. Une fois que le bien public est fourni, il est accessible à tous les
individus sans discrimination. Par exemple, une personne qui bénéficie de la sécurité fournie
par la police ne peut pas exclure les autres de cette sécurité. La non-exclusion rend difficile
la fourniture des biens publics par le marché privé, car il n'est pas possible de facturer
individuellement chaque utilisateur en fonction de leur utilisation.
 Non-rivalité : Les biens publics sont également caractérisés par la non-rivalité, ce qui signifie
que la consommation du bien par une personne n'affecte pas la disponibilité ou l'utilisation du
bien par d'autres individus. En d'autres termes, la consommation du bien par une personne
ne réduit pas la quantité disponible pour les autres. Par exemple, si une personne profite
d'un feu d'artifice public, cela n'empêche pas les autres de profiter également du spectacle.
La non-rivalité rend difficile l'attribution de droits de propriété exclusifs sur les biens publics et
crée des défis pour leur fourniture par le marché privé.
Ces deux propriétés, la non-exclusion et la non-rivalité, sont fondamentales pour comprendre la
nature des biens publics et les raisons pour lesquelles le marché privé peut avoir des difficultés à
les fournir de manière efficace. En raison de la non-exclusion, il peut y avoir un problème de
gratuité des biens publics, car les individus peuvent bénéficier de leur utilisation sans payer. De
plus, en raison de la non-rivalité, il peut y avoir une sous-production de biens publics par le
secteur privé, car il est difficile de facturer chaque individu pour leur consommation. Ces
caractéristiques nécessitent souvent une intervention de l'État ou d'autres acteurs publics pour
assurer la fourniture et l'accès équitable aux biens publics.

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