Francois FonctLing
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Jacques François
Le fonctionnalisme linguistique
et les enjeux cognitifs
Jacques François
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Tableau 1
La forme des tables tétrachoriques
Propriété A + Propriété A –
Propriété B +
Propriété B –
Tableau 2
L’universel absolu de la présence de voyelles orales
voyelles nasales + nasales -
orales + N N
orales - Ø Ø
Tableau 3
L’universel implicationnel N Dem N Rel
Dem N N Dem
Rel N N Ø
N Rel N N
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Adj-N pour les 4 autres. On peut donc résumer ces données sous
la forme suivante où « > » désigne une relation de supériorité quan-
titative, l’effectif en langues attestées de chaque propriété d’ordre
étant indiqué en indice :
{VSO26, prépositions25, N-Génitif24, N-Adj19 > Adj-N7}
{SVO52, prépositions33 > postpositions19, N-Génitif31 > Génitif-
N21, N-Adj33 > Adj-N19}
{SOV 64, postpositions 59, Génitif-N 53 > Génitif-N 11, N-Adj 35
> Adj-N29}
et on peut en tirer trois conclusions :
(i) L’ordre VSO est en corrélation forte avec la présence de prépo-
sitions et l’ordre N-Génitif, l’ordre SOV inversement avec la présence
de postpositions et l’ordre Génitif-N. Il y a harmonie (Croft 1990 : 55)
entre la structure de la proposition et celle du SN, le même ordre
tête-modificateur (VSO) ou modificateur-tête (SOV) étant privilégié.
(ii) L’ordre SVO est en revanche en corrélation préférentielle mais
non décisive avec les prépositions, l’ordre N-Génitif et l’ordre N-
Adjectif (c’est-à-dire l’ordre tête-modificateur) ; cette dispersion
témoigne de la concurrence entre deux motivations, l’ordre SV étant
du type modificateur-tête dans la conception de Tesnière 6 ou tête-tête
dans celle de Chomsky, et l’ordre VO du type tête-modificateur.
(iii) L’ordre N-Adj l’emporte, même pour les langues SOV, c’est-à-
dire que dans ce cas il y a une dysharmonie entre l’ordre modificateur-
tête de la proposition (actants•-verbe) et l’ordre tête-modificateur du
SN (nom régissant-adjectif régi).
Le quatrième pas consiste dans la recherche d’une explication
(éventuellement externe) pour les phénomènes de dysharmonie
observés. Hawkins propose deux explications, la mobilité (les démons-
tratifs, numéraux et adjectifs étant plus mobiles que le génitif et la
relative) et surtout le poids relatif (heaviness) évalué en nombre de
6. Tesnière (1969 : 23-25) distingue deux types purs de linéarisation des consti-
tuants, centrifuge (c’est-à-dire dépendant-régissant), et centripète (régissant-dépen-
dant). Les ordres dits centrifuges ou centripètes « accusés » révèlent une corrélation
absolue, les ordres dits « mitigés » seulement une corrélation préférentielle entre
un ordre dominant pour les syntagmes verbaux et un ordre dominant inverse pour
les syntagmes nominaux.
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Tableau 5
Modèle du marquage casuel hybride accusatif ou ergatif
en fonction de la hiérarchie d’animation
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4. L’ontogénèse :
comment l’acquisition des relations sémantiques
précède celle des relations syntaxiques
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5. La prise en compte
de contraintes cérébrales dans le traitement
et l’émergence du langage
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S. Lamb est connu pour avoir conçu dans les années 1960 (cf. Lamb
1966) un modèle de grammaire « stratificationnelle » qui, comme le
souligne Jackendoff (2002 : 128) était la première esquisse d’une théo-
rie multigénérative. En effet, dans la version la moins sophistiquée, cha-
cune des strates phonémique, morphémique, lexémique et sémémique
(Lamb était originellement un adepte de la tagmémique• de K. Pike)
présentait une composante combinatoire, respectivement la phono-
tactique (combinant les phonèmes en morphèmes), morphotactique
(combinant ceux-ci en lexèmes), lexotactique (combinant les lexèmes
en propositions) et sémotactique (combinant les sèmes lexicaux en
sémèmes). Le modèle a connu moins de succès que la théorie Sens-
Texte assez apparentée de I. Mel’chuk, sans doute parce que les repré-
sentations multistratiques, évoquant des tableaux de connexions
électriques, étaient d’un maniement difficile. Mais, dès 1971, Lamb évo-
quait la validité cognitive des réseaux de combinaison des unités pho-
némiques, morphémiques et lexémiques et de la corrélation
entre lexèmes et sémèmes. Et, en 1999, il a fourni une version
explicitement « neuro-cognitive » de sa théorie en la combinant avec
le modèle « néo-associationniste » de traitement neurophysiologique
du langage de N. Geschwind (1965).
Lamb (1999 : 140, figure 8-10) distingue d’une part trois sous-sys-
tèmes linguistiques, celui de la production grammaticale précédant
la production phonologique, celui de la reconnaissance phonolo-
gique précédant inversement la reconnaissance grammaticale et
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6. Conclusion
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