Droit Pénal CM: Première Partie: L Infraction
Droit Pénal CM: Première Partie: L Infraction
Droit Pénal CM: Première Partie: L Infraction
droit pénal CM
Infraction = incrimination d’un comportement prohibé car contraire aux valeurs sociales protégées, assorti d’une peine associée à ce comportement
Depuis la révolution française, l’infraction se compose de trois éléments :
Elément légal = l’infraction repose sur un texte de loi, une base légale, le support: En lien avec la détermination de l’infraction, indispensable pour
connaître l’étendu de l’infraction, c’est une exigence en termes de sécurité
Les éléments matériels et moral sont en lien avec la commission de l’infraction Mais d’autres auteurs évoquent un 4ème élément = Elément injuste
Le principe de légalité est une réaction au droit pénal de l’Ancien-Régime qui était essentiellement coutumier, désintérêt de la part des édits
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royaux, di cultés au Moyen-Age pour conceptualiser les infractions et les incriminations étaient très larges et imprécises
SelonGAUVARD, historienne du droit, le mot « crime » était tabou au Moyen-Age comme tous les termes en relation avec les infractions qui
semblaient dotés d’une force irréversible qui rendrait le crime facilement irrémissible
Nouveaux termes pour l’infraction : « vilains faits », « reprouches », « maléfices ». A partir du 15ème siècle qu’on va parler de crime, ça
constitue le crime de lèse-majesté, le malaise vis-à-vis du vocabulaire du crime reflète les difficultés persistantes de la justice pour
discipliner la violence.
Révolution française : il faut mettre en place des lois écrites pour définir les infractions
Deuxièmement une justification plus libérale de Rousseau qui considère que la loi est plus légitime que le juge pour être la source des
infractions. Tout simplement parce que la loi est volonté générale. Rousseau poursuit en disant que grâce au contrat social les citoyens sont
représentés par le législateur et qu’ils vont renoncer eux-mêmes à une part de leur liberté pour permettre la vie collective.
L’avantage indéniable de la loi est de fixer le comportement prohibé et sa sanction dans un texte. On sait donc à l’avance ce qui est permis
de ce qui ne l’est pas. Il en découle une prévisibilité de la loi qui permet de garantir les libertés individuelles, il serait totalement arbitraire de
déterminer a posteriori un comportement prohibé.
3) Justification criminologique
Il y a un effet évident si les personnes sont prévenues à l’avance. La loi pénale ici va avoir une valeur d’avertissement, chacun sait où
s’arrête ma liberté et où commence l’interdit. Ça a été critiqué parce que de cette façon la loi favoriserait les personnes les plus malignes
qui savent exactement les règles de droit et donc qui pourraient plus facilement les contourner. Le code pénal devrait changer de nom pour
s’appeler « le code des malhonnêtes gens ». Mais la légalité permet à elle seule de garantir les libertés, elle doit être le principe et la
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répression doit être l’exception. Faire reposer un code sur l’état de dangerosité ne permet pas de garantir les libertés individuelles. Risque
d’une incrimination trop large :
Interprétation par analogie : Si aucun texte ne s’applique en cas de question l’acte sera puni conformément au texte dont l’idée
fondamentale s’en rapproche le plus.
B) la consécration du principe de légalité :
Celui-ci a été intégré dans la loi dès l’époque révolutionnaire. Dès 1791 il prévoyait des peines fixes. L’art.4.cp.1810 disposait que
→ nulle contravention, nul délit, nul crime, ne peuvent être puni de peines qui n’étaient pas prévues par la loi
avant qu’ils fussent commis
On retrouve ici l’idée de prévisibilité. La valeur de ce principe n’a été compris que tardivement.
Les révolutionnaires ont laissé des traces de ce principe de légalité dans la DDHC, on va avoir deux articles qui y font référence, otamment
l’art.5:
→ la loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société, tout ce qui n’est pas défendue par la
loi ne peut être empêcher et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
L’art.8 prévoit que la loi ne doit établir que des peines strictement nécessaires et:
→ nul ne peut être punis qu’en vertu d’une loi établit et promulgué antérieurement au délit et légalement
appliqué.
La constitutionnalité de la DDHC va se faire article par articles, pour l’art.8, Il manque une reconnaissance par le conseil, cette
connaissance a été tardive puisqu’il faut attendre une décision du 19 et 20 janvier 1981 décision du contrôle de constitutionnalité au sujet
de la loi sécurité et liberté, c’est la première fois que le conseil va reconnaitre une valeur constitutionnel au principe de légalité, en se
servant notamment de l’article 8 pour en déduire que :
→ il résulte de ce texte la nécessité pour le législateur de définir les infractions en termes suffisamment
clairs et précis pour exclure l’arbitraire.
Près de 200 ans après on va enfin reconnaitre une valeur constitutionnelle à ce principe, qui implique qu’à partir de cette décision le conseil
constitutionnel va contrôler le travail de rédaction du législateur et va vérifier s’il a prévu des textes suffisamment clairs et précis. Décision
confirmée par la décision du 18 janvier 1985. Et du 22 décembre 2009 dans laquelle il estime que le législateur tient de l’article 34 de la
Constitution l’obligation de fixer lui-même le champ d’application de la loi pénale que s’agissant de la procédure pénale, cette exigence
s’impose notamment pour éviter une rigueur non nécessaire dans la recherche des auteurs d’infraction.
La CEDH ne prévoit pas le principe de légalité tel que le Conseil Constitutionnel l’a envisagé, cette convention prévoit en revanche un
principe qui est très proche, le principe de la non-rétroactivité de la loi pénale plus sévère article 7 -1 :
→« Nul, ne peut être condamné pour une action ou une omission qui au moment où elle a été commise ne
constituait pas une infraction d’après le droit national ou international. De même il n’est infligé aucune
peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’infraction a été commise »
Si la CEDH n’a pas envisagé le principe de légalité tel qu’en droit français, c’est parce qu’il n’y avait pas de consensus, c’est la Cour
Européenne des Droits de l’Homme qui va procéder à la reconnaissance conventionnelle de ce principe dans une décision rendue le 25
mai 1993 et qui s’intitule KOKKINAKIS Contre Grèce, il en résulte qu’une infraction doit être clairement prévue par la loi, cette condition se
trouve remplie lorsque l’individu peut savoir à partir du libellé de la clause pertinente et au besoin à l’aide de son interprétation par les
tribunaux, quels actes et omissions engage sa responsabilité.
Ici la cour européenne des droits de l’Homme a fait une interprétation dynamique, elle interprète une disposition de la convention au regard
de l’état d’avancement des différents droits des états membres de la convention.
2000 : La charte des droits fondamentaux va reconnaître le principe de légalité dans son art.49. La charte énonce un principe de légalité
en se référant à l’art7§1.CEDH.
A cela s’ajoute une décision très importante, la CJUE qui va reconnaître le principe de légalité au regard de la qualité des textes, le 3 mai
2007 dans la décision ADVOCATEN (était en cause la liste d’une trentaine d’infractions pour lesquelles la condition de double incrimination
était abandonné dans le cadre du mandat d’arrêt européen (= mécanisme qui permet d’éviter le recours à la procédure d’extradition, elle
suppose un certain nombre de conditions notamment la condition de réciprocité d’incrimination), les états eurent égard des principes de
confiance et reconnaissance mutuelle, on pouvait se passer de la condition de la réciprocité d’infractions, mais que pour certaines
infractions listée dans une déc.2002 regroupant 32 catégories d’infractions, pour lesquelles on ne va pas vérifier si ce fait là est incriminé
de la même manière en fonction de l’endroit (ex:terrorisme, viol, traite d’humain, escroquerie, corruption, homicide volontaire, coups et
blessures volontaire ou encore cybercriminalité) le requérant estimait que cette manière de procéder, donc de désigner des catégories,
était contraire au principe de légalité parce que cette liste n’était pas suffisamment claire et précise et ne serait pas assortie d’une définition
légale pour chaque catégories d’infractions
droit pénal CM 2
Pour la première fois, la Cour va consacrer le principe de légalité et va lui donner sa signification au niveau européen. Elle commence en
rappelant que le principe de légalité des délits et des peines fait partie des principes généraux du droit se trouvant à la base des traditions
constitutionnelles communes aux états membres. Ce principe a été consacré par différents traités internationaux et notamment à l’article
7§1 de la CEDH. Ce principe implique que la loi définisse clairement les infractions et les peines qui les répriment, cette condition se trouve
remplie lorsque le justiciable peut savoir à partir du libellé de la disposition pertinente et au besoin à l’aide de l’interprétation qui en est
donné par les tribunaux quels actes et omissions engagent sa responsabilité.
Une consécration présente dans les pays du pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 et en particulier de son art.15.
Consécration de la DUDH, qui elle date de 1948, et son art.11 contient le même principe, donc première convention traitant de ce principe.
Le Code pénal de 1994 consacre de la façon la plus claire possible le principe de légalité, ce n’était pas le cas dans le Code de 1810
Art 111-2.c.p:
La loi détermine les crimes et délits et fixe les peines applicables à leurs auteurs
Le règlement détermine les contraventions et fixe, dans les limites et selon les distinctions établies par la
loi, les peines applicables aux contrevenants.
POSITION PARTICULIÈRE du règlement CAR source d’infraction que dans le cadre établi par la loi . Partage de compétences entre la loi et le
règlement, le règlement étant subordonné à la loi. Il faut donc un texte pour incriminer, soit un texte de loi, soit un texte de règlement.
Art 111-3 :
→ Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi ou
pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement. Nul ne peut être puni d’une
peine qui n’est pas prévue par la loi si l’infraction est un crime ou un délit ou, par le règlement, si
l’infraction est une contravention.
Article 113-2 : Principe de territorialité ( a partir du moment où une infraction est commisse sur le territoire de la république alors c’est la loi
pénale FR qui s’applique)
II. Signification du principe de légalité :
Le législateur ne peut pas faire ce qu’il veut, il doit respecter le principe de légalité. C’est la raison pour laquelle nous étudierons la signification de
ce principe pour le législateur.
Ici le terme de loi est entendu de façon large parce que la jp européenne considère que la loi n’est pas seulement le texte formel. Cela renvoi
également à une notion plus matérielle, loi et interprétation. La légalité criminelle impose au législateur d’établir un catalogue exhaustif
d’infractions au sein duquel chaque infraction doit être clairement identifié et au surplus distingué des autres. On considère que la définition
d’infraction doit être univoque, éviter les termes vagues incertain. Mais trop de prévisions nuiraient à l’intelligibilité du texte et à son
application. Le législateur peut conserver un certain degré de généralité et ce sera au juge de définir les faits visés. Ce qui compte c’est la
certitude des qualifications, qu’il n’y ait pas de débat sur les termes qui sont dans la loi.
Le CC.02/03/2004 qui créé un régime procédural qui repose sur la notion de bande organisée. La loi du 9 mars 2004 qui a pour objet
d’adapté notre justice aux évolutions de la société a donc instauré un régime procédurale dérogatoire dans le code de procédure pénale
fondé sur cette notion de bande organisé. Les auteurs estimaient que la notion de bande organisée n’était pas conforme aux exigences
constitutionnelles posées par l’art.8.DDHC, pour eux la notion serait floue et imprécise. Le CC nous dit que non ce n’est pas flou en se
penchant sur différents instruments : définition de la BO dans le code pénal, insuffisante parce que la BO peut se rapproche d’autres notions
(réunion, coaction). A partir de combien on constitue une bande organisée. Faut-il être 2 ou 3 ? Le CC se réfère à un instrument juridique qui
est une convention des nations unies, ratifiée par la France et qui adopte une définition de la BO « tout groupe structuré de trois personnes
ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves ou infractions
établies conformément à la présente convention pour en tirer directement ou indirectement un avantage financier ou un autre avantage
matériel » le CC en déduit que dans ces conditions, les infractions que le législateur a reconnu au titre de la criminalité organisée sont
rédigées en des termes suffisamment clairs et précis pour respecter le principe de légalité qu’en particulier n’est ni obscure ni ambiguë.
Cette notion de bande organisé est un peu une catégorie, que l’on va retrouver dans la jurisprudence de la CourEDH dans une
décision.CANTONI.c/.France 15/11/1995, qui va valider la possibilité qu’à le législateur de procédé par catégorie, cette validation va se faire
au regard de l’article 7 paragraphe 1. (Aucune définition faite du médicament, c’est une catégorie qui n’est pas définie par la loi).
La loi au sens matérielle du terme englobe tant le droit d’origine législative que jurisprudentielle et que les exigences d’accessibilité et de
prévisibilité s’applique à a loi dans son ensemble. L’exigence de prévisibilité ne s’oppose pas à ce que la personne concernée soit amené à
recourir à des conseils éclairés pour évaluer à un degré raisonnable dans les circonstances de la cause les conséquences pourront résulter
d’un acte déterminé. On peut procéder par catégorie tant qu’une certitude se dégage. Cette exigence a reçu une consécration par la Cour
droit pénal CM 3
de cassation dans une décision en date du 1er février 1990 rendue au visa de l’article 8 de la DDHC, 34 et 37 de la constitution, article
6§3 et 7 de la CEDH ainsi que l’article 4 de l’ancien code pénal. Elle formule l’attendu de principe que : toute infraction va être définie en
des termes clairs et précis pour exclure l’arbitraire et permettre au prévenu de connaitre exactement la nature et la cause de l’accusation
portée contre lui.
L’exigence de rédaction est en lien direct avec l’exercice des droits de la défense, si on ne connait pas le contenu de l’infraction, cela
impacte l’exercice des droits de notre défense
2) Les qualités matérielles
L’atteinte doit être nécessaire et proportionnée
a.) La nécessité de la loi pénale :
Il faut vérifier que le législateur n’a pas fait de doublon. Il faut également qu’il y ait des limites posées au pouvoir de répression. En principe
le CC ne contrôle pas la nécessité des infractions car il estime que cela relève de l’appréciation du législateur. Il va le faire notamment en
contrôlant la nécessité et la proportionnalité de l’atteinte qui est faite à un droit ou à une liberté de valeur constitutionnelle. Exemple rendu
avec la décision du CC du 10 février 2017 n°2016611QPC Le CC va estimer que l’atteinte qui est faite à la liberté d’opinion est
disproportionnée donc pas nécessaire. Il va lister toutes les infractions autres que celles prévues à cet article et toutes les dispositions
procédurales, pénales, spécifiques ayant pour objet de prévenir la commission d’acte de terrorisme. Le droit pénal incrimine le terrorisme
mais pas la radicalisation.
b) La proportionnalité de la loi pénale
Nécessité et proportionnalité sont liés car si la peine prévue pour une infraction est disproportionnée cela signifie que l’infraction n’est pas
nécessaire. Le CC ne va contrôler cette proportionnalité qu’en cas de disproportion et s’oppose aux sanctions qui ne permettent pas une
mise en œuvre de la proportionnalité judiciaire, pouvoir d’individualiser la peine par le juge. Le CC prohibe ce qu’on appelle les peines
automatiques cad les peines qui s’appliquent automatiquement du fait d’une condamnation sans avoir prononcée par le juge.
B) Signification pour le juge :
Selon Portalis « En matière criminelle il faut des lois précises et point de jurisprudence. » La loi nécessite d’être interprétée et celle-ci est
aujourd’hui indissociable du principe de légalité car elle doit être prévisible. Les auteurs classent deux catégories de méthodes. Les méthodes
interdites et les méthodes retenues
L’interprète s’attache au mot près du texte de façon trop poussé en oubliant le sens du texte. Celle-ci ne permet pas une répression
conforme. L’arrêt du 8 mars 1930 de la chambre criminelle.
Elle consiste à appliquer à une situation qui n’est pas précisément prévue par les textes une règle fixée pour un cas similaire. C’est dans
cette optique que la jurisprudence a estimé que certain comportement ne relevait pas du droit pénal mais plutôt du droit des contrats…
Elle a rendu plusieurs décisions où une personne avait utilisé sa CB au-delà des sommes déposées sur son compte. Il fallait savoir si de
telles situations tombait sous le jour. Du droit pénal. Plusieurs qualifications ont été proposés : vol, escroquerie, abus de confiance. La
Cour de cassation a estimé que ces personnes échappaient à toute répression pénale, ces faits s’analysent en une simple inobservation
d’obligation contractuelle, donc pas du ressort du juge pénal.
Ce principe concerne uniquement la définition des incriminations, il ne joue pas en procédure pénale.
La mise en œuvre de cette interprétation n’est pas évidente et d’autant plus que cette interprétation a été visé à plusieurs reprises dans
des affaires concernant des affaires de décès d’enfant à naître. La Cour de cassation considère que l’incrimination d’homicide
involontaire ne s’applique pas au fœtus 30 juin 1999 Chambre criminelle où la Cour de cassation va au visa de l’article 111-4.
Une troisième décision va lui permettre d’appréhender une situation voisine à celle déjà envisagée (mort du fœtus) rendue le 25 juin
2002. Femme enceinte dont la grossesse était venue à terme le 10 novembre 1991, elle va rentrer à la clinique en vue de son
accouchement le 17 novembre. A 20h30 elle va signaler une anomalie du rythme cardiaque de l’enfant à la sage-femme, laquelle a refusé
d’appeler le médecin. Un nouveau contrôle est pratiqué le lendemain à 7h, il révèlera la même anomalie, à 8h on constatera l’arrêt du
cœur de l’enfant et ainsi son décès. Il sera procédé dans la soirée à l’extraction de l’enfant mort-né qui selon le rapport d’autopsie ne
présentait aucune malformation mais avait souffert d’anoxie. La sage-femme et le médecin seront poursuivis du chef d’homicide
involontaire, le médecin sera relaxé et la sage-femme condamnée. L’arrêt retenant que le décès de l’enfant est la conséquence des
imprudences et négligences commis par ces professionnels de santé, le médecin en s’abstenant d’intensifié la surveillance de la patiente
en raison du dépassement du terme et la sage-femme en omettant de l’avertir d’une anomalie non-équivoque de l’enregistrement du
rythme cardiaque de l’enfant. Les juges de la cour d’appel vont relever que l’enfant mort-né, ne présentait aucune lésion organique
pouvant expliquer son décès que cet enfant était à terme depuis plusieurs jours et que si les fautes relevées n’avaient pas été commise il
avait la capacité de survivre par lui-même disposant d’une humanité distincte de celle de sa mère. La Cour d’appel déclarera les deux
professionnels coupables d’homicide involontaire. La Cour de cassation va casser cette décision au visa de l’article 221-6 et 114 du code
pénal. Elle considère que le principe de légalité des délits et des peines qui impose une interprétation stricte de la loi pénale s’oppose
à ce que l’incrimination d’homicide involontaire s’applique au cas de l’enfant qui n’est pas né vivant. Cela ne change rien aux
décisions précédentes car pour elle le point cardinal c’est que l’enfant naisse vivant, si ce n’est pas le cas la protection n’a pas lieu de
droit pénal CM 4
s’appliquer. Elle conclut que la cour d’appel a méconnu les textes susvisés et les principes rappelés que la cassation a lieu sans renvoi
parce qu’elle considère que les faits ne sont susceptibles d’aucune qualification pénale. Michèle laure RASSAT « surtout ne les ratez
pas » ce qui signifie que si vous commettez des fautes sur l’enfant dans le ventre de la mère, les professionnels de santé ont intérêts à
ce que les enfants meurent bien dans le ventre.
La CEDH a rendu une décision le 8 juillet 2004 VO contre France, la requérante se présente à l’hôpital pour un examen de sa grossesse,
le même jour, une autre personne a pris rendez-vous pour le retrait de son stérilet, elles se retrouve en même temps dans la salle
d’attente, le médecin interfère les rendez-vous et perce la poche des eaux de la requérante en pensant retirer le stérilet. L’enfant est
mort-né. La Cour de cassation va refuser d’appliquer l’incrimination d’homicide involontaire au fœtus. Un recours est formé auprès de la
CEDH sur l’article 2 de la constitution, le droit à la vie. Il faut d’abord supposer quand commence la vie. La CEDH considère qu’il n’y a pas
de consensus européen sur le commencement de la vie, elle ne peut donc pas apprécier la violation de l’article 2 puisqu’on ne sait pas
quand commence la vie.
La chambre criminelle de la cour de cassation a pu faire une application implicite du principe de l’interprétation de la loi pénale dans une
décision rendue le 18 mai 2022 au sujet du phénomène du Caming, phénomène consistant pour des camgirl ou camboy a proposer via
internet moyennant rémunération une diffusion d’image ou de vidéo à contenu sexuel tout en laissant la possibilité aux clients de donner
à distance des instructions spécifiques sur la nature du comportement ou de l’acte sexuel à accomplir. La difficulté c’est que ce
phénomène ne concerne pas seulement les personnes adultes, il concerne également les mineurs à l’égard desquels la protection se
doit d’être plus renforcée. La question était de se demander si le phénomène de caming pouvait rentrer dans le champ d’application de
l’incrimination de proxénétisme prévu aux articles 225-5 et 225-6 du code pénal qui consiste pour quiconque de quelque manière que ce
soit à aider ou assister la prostitution d’autrui, protéger cette activité, convaincre une personne de s’y livrer en tirer profit ou en faciliter
l’exercice. Cela suppose de définir une autre notion, la notion de prostitution. Pour ce faire la Cour de cassation renvoie à la décision du
27 mars 1996, dans laquelle elle considérait que « la prostitution consiste à se prêter moyennant une rémunération à des contacts
physiques de quelque nature qu’ils soient afin de satisfaire les besoins sexuels d’autrui » La cour de cassation conclu en refusant
l’assimilation des comportements constitutifs de caming à des actes de prostitution, elle estime que cette assimilation supposerait une
extension de la définition de prostitution. Décision fortement critiquée puisque la cour se fonde sur une définition datant des années
1990. Celle-ci estime ne pas avoir à le faire puisque le législateur ne le fait pas non plus.
La jurisprudence n’est pas créatrice d’infraction, en revanche elle dégage bien souvent des principes généraux du droit qui ne sont pas
formulés par les textes mais conforme à leur valeur et à leur esprit, par exemple la responsabilité pénale personnelle
Les juges se réfèrent également à la coutume mais en aucun cas pour définir les infractions. Elle n’est pas créatrice d’infraction mais peut
être utile à différents égards. Elle permet d’apprécier la matérialité de l’infraction en matière de tromperie par exemple Elle permet
également d’échapper à sa responsabilité pénale. C’est le cas en matière de course de taureau et de combat de coq. En soit ces courses
tombent dans le champ d’application de l’article 521-1 du code pénal, à, savoir les actes de cruauté envers les animaux. Le code pénal
prévoit une exception à cette incrimination, qui consiste en la présence d’une tradition locale ininterrompue.
1) La constitution
La source des sources, on y trouve des articles fondamentaux en ce qui concerne la matière pénale notamment l’article 34 de la
constitution auquel il faut associer l’article 37 car ces deux articles vont déterminer le champ de la loi et du règlement. La loi fixe les règles
concernant la détermination des crimes et des délits. C’est elle également qui fixe les règles relatives à la procédure pénale, pas le cas de la
procédure civile car c’est le règlement. La création de nouveaux ordres de juridictions c’est également du domaine de la loi. Toutes les
autres matières relèvent du caractère réglementaire. L’article 16 de la constitution concerne également les mesures que peut prendre le
président de la République face à des circonstances exceptionnelles. Dans cette hypothèse, le président peut prendre des mesures, on dit
qu’il a tout pouvoir y compris un pouvoir législatif. L’article 38 de la Constitution, qui va autoriser le gouvernement à légiférer par voie
d’ordonnance après en avoir demandé l’autorisation au parlement dont l’article 93 de la loi du 23 mars 2019 qui a autorisé le gouvernement à
légiférer par voie d’ordonnance pour l’adoption du code de la justice pénale des mineurs. Il existe d’autre articles qui ont trait à la matière
pénale, dont l’article 17 de la Constitution, qui prévoit le pouvoir de grâce du président de la République, Aff. Jacqueline Sauvage. L’article
66 de la Constitution qui interdit la détention arbitraire et confère à l’autorité judiciaire en tant que gardienne des libertés individuelles le
devoir d’assurer ce principe. L’article 66-1 qui prohibe la peine de mort.
La jurisprudence constitutionnelle est riche également puisque le CC depuis sa décision du 16 juillet 1971, liberté d’association, va
s’émanciper d’un simple contrôle des lois au regard des dispositions de la constitution et va créer le bloc de constitutionnalité. La décision
de 1975 sur la loi IVG, il va intégrer la DDHC à son contrôle, puis le préambule de la constitution de 46 et tous les principes qui sont en
relation avec ce préambule et cette déclaration. Pour la matière pénale on sera intéressé par l’article 2 de la DDHC « les droits naturels et
imprescriptibles de l’homme sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l’oppression » L’article 6 de la DDHC, la loi est la même
pour tous. L’article 7 de la DDHC « nul homme ne peut êre accusé, arrêté, détenu, que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes
qu’elle a prescrite. Article 8 et 9 de la DDHC également. Le principe selon lequel nul n’est punissables que de son propre fait, dégagé en
1999 à partir des articles 8 et 9 de la constitution. Un PFRLR de la justice pénale des mineurs dégagé en 2002 à partir du préambule de 1946
2) Le règlement
1. Le règlement comme source autonome
Article 37 et article 111-2. On trouve les règlements dans la deuxième partie du code pénal, qui est la partie réglementaire.
Un décret pris par le conseil d’état et dans ce cas l’article R610-1 prévoit que les contraventions ainsi que les classes elles relèvent sont
déterminées dans le décret du conseil d’état. On oppose ces décrets à des décrets simples. On trouve également des arrêtés qui peuvent
seulement définir des comportements prohibés. L’article R610-5 prévoit que la violation des interdictions ou les comportements édictés par
ces décrets et arrêtés de police sont punis. Mais ils ne peuvent pas définir la peine à appliquer.
La loi ne peut pas tout prévoir, et donc elle va renvoyer au règlement la charge de cette mission, cela s’apparente au phénomène du renvoi
c’est typique avec les infractions en matière de stupéfiant. Le code pénal ne définit pas ce qu’est un stupéfiant, il renvoi donc au code de la
santé publique qui lui renvoi à la décision du directeur général de l’agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé
d’aout 2024, qui elle renvoi aux annexes d’un arrêté en date du 22 février 1990 dont la dernière mise à jour date de 2019.
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1) Le droit du Conseil de l’Europe
Comprenant par exemple l’article 7-1 du principe de légalité. L’influence de la jurisprudence de la CEDH se fait sentir aussi bien sur le droit
pénal de forme, la procédure mais nous avons aussi une influence sur le droit de fond. La France va être xxx par la cour soit dans un
premier cas parce que son droit pénal va être considéré comme trop répressif soit à l’inverse parce que son droit sera considéré pas assez
sévère.
La France est condamnée parce que son droit est trop répressif : décision rendue par la CEDH le 25 juin 2002 dans une affaire Colombani
contre France, Monsieur Colombani étant le directeur de la publication du journal Le Monde, ce journal avait publié un article en première
page consacré au Maroc. Cet article mettait en avant le trafic de hachich et les journalistes considéraient que le roi du Maroc avait une part
de responsabilité dans ce trafic « Roi du Maroc Roi du hachich » la difficulté est que la loi de 1881 en matière de droit à la presse qui
prévoyait à l’époque en son article 36 le délit d’offense au chef d’état étranger mais il ne prévoyait pas, ce qui est pourtant prévu assez
communément au droit de la presse maintenant, l’exceptetio veritatis, qui est un moyen de défense qui permet à la personne poursuivie de
prouver la véracité de ce qu’il avance, mais la loi de 1881 ne le prévoyait pas. C’est pour cette raison que la France a été condamné en
portant atteinte à la liberté d’expression. La loi du 9 mars 2004 modifiera cette loi de 1881.
La France a pu être condamné parce que son droit pénal n’était pas suffisamment répressif : décision rendue le 26 juillet 2005 dans une
affaire Siliadin contre France : esclavage moderne. La CEDH estime que l’article 4 s’applique à l’affaire. Considération du droit de la France
comme insuffisamment répressif.
Loi du 5 aout 2013 portant diverses dispositions d’adaptation dans le domaine de la justice en application du droit de l’UE et des
engagements internationaux de la France, elle modifiera le code pénal et va créer une section « de la réduction en esclavage et de
l’exploitation des personnes réduites en esclavage » et va définir dans un article 224-1 A ce qu’est la réduction en esclavage « est le fait
d’exercer à l’encontre d’une personne l’un des attributs du droit de propriété » cette réduction est punie de 20 ans de réclusion criminelle.
2) Le droit de l’UE
Ce droit était en retrait jusqu’au traité de Lisbonne, tout commence ensuite puisque désormais le traité en son article 83 prévoit désormais
la possibilité de rédiger des directives permettant d’établir des règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des
sanctions dans des domaines particuliers. Directive européenne du 5 avril 2011 vient ici prévoir des dispositions minimales concernant la
prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes. Plus récemment la directive
du 14 mai 2024 sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Cette domestique va incriminer différents
comportements dont le mariage forcé, le cyberharcèlement ou encore l’excision.
II. Les mécanismes de la normes
A) Le controle de constitutionnalité :
Plusieurs décisions concernent le droit pénal de fond, parmi celles-ci, la décision du CC rendue le 4 mai 2012 n°2012-240QPC qui concerne
une incrimination de harcèlement sexuel. Le législateur avait beaucoup de difficulté à incriminer ce harcèlement, cela devait nécessiter des
ordres, des violences, des pressions… Puis il a supprimé ces conditions pour obtenir une définition présente à l’article 222-33 « le fait de
harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende » Un
auteur avait pris un exemple pour montrer les limites de cette incrimination. Le CC a été saisi d’une QPC contestant la conformité de cette
disposition avec le principe de légalité et l’exigence de rédaction de textes clairs et précis. Dans sa décision, le CC va reconnaître l’absence de
conformité et va abroger l’incrimination. Le législateur interviendra par la suite avec une loi du 6 aout 2012 où il va préciser cette définition « le
harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne de façon répétée des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit, porte
atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant soit créer à son encontre une situation intimidante, hostile ou
offensante »
B) Le contrôle de conventionnalité :
Jurisprudence du CC 15 janvier 1975, décision dans laquelle le conseil considère que le grief tiré du défaut de conformité d’une disposition
législative avec un traité international ou européen ne ressort pas de sa compétence, cad le CC ne fait pas de contrôle de conventionalité. Le
juge ordinaire est donc compétent pour faire ce contrôle de conventionalité, que le texte interne soit antérieur ou postérieur au traité en raison
de l’article 55 de la constitution.
Pour le droit pénal, la chambre criminelle a évolué dans sa JP puisqu’elle a longtemps considéré que les conventions internationales étaient des
actes de haute administration qui ne pouvait être interprétés s’il y avait lieu que par les puissances entre lesquelles elles étaient intervenues.
Elle considérait de jurisprudence constante depuis 1972 que le droit d’interpréter les traités n’appartenait qu’au ministre des Affaires étrangères
sur renvoi des juridictions pénales. Cette JP a été renversé par un arrêt ultérieur qui est l’arrêt LACOUR en date du 11 février 2004. En l’espèce
la chambre était saisie d’un pourvoi qui reprochait au juge du fond d’avoir eux-mêmes interprété les dispositions d’un traité internationale en
date de 1877 par lequel la Suède avait rétrocédé l’Ile de Saint Barthelemy à la France. Dans cette décision la chambre a énoncé qu’il est de
l’office du juge d’interpréter les traités internationaux invoqués dans la cause soumise à leur examen sans qu’il soit nécessaire de renvoyer au
ministre des Affaires étrangères et ce, à trois conditions :
Condition de réciprocité
Il est évident que le droit de l’UE s’impose au juge interne en raison de deux principes :
L’applicabilité directe cad que le droit européen créer directement à l’égard des personnes physiques et morales non seulement des
obligations mais également des droits dont elles peuvent se prévaloir devant les juridictions nationales
Il en résulte deux choses, la chambre criminelle considère qu’en cas de contrariété entre une incrimination et le droit européen, le juge répressif
doit toujours faire prévaloir le droit européen. S’il y a un doute quant à l’interprétation d’une disposition européenne, le juge doit saisir le CJUE
en interprétation de ces dispositions. La solution rendue par la CJUE s’imposera au juge interne
Comment faire si l’on veut attaquer cet acte admin au mô que l’autorité n’est pas compétente? Le voix normale est celle du juge admin avec ce
que l’on appel un REP (recours pour excès de pv). Le juge va alors se pencher sur la légalité et s’il s’avère que l’autorité n’était pas compétente,
droit pénal CM 6
le juge admin a la pv d’annuler l’acte. Cette annulation va avoir un effet rétroactif qui va, de fait, priver de base légale la poursuite qui aurait été
engagée poir violation de cet acte. Qui plus est, le recours pour excès de pv doit répondre à un certain nombre de conditions:
C’est la raison pour laquelle le juge pénal a estimé que devant lui on pouvait soulever une exception d’inégalité (= avant tout débat au fond, on
peut critiquer la légalité de l’acte admin devant le juge répressif). Le juge répressid ne pourra pas annuler l’acte mais le considérer comme
illégal et l’écarter (= considérer que cet acte n’a jamais existé). Il y a donc tout î à soulever l’illégalité devant le juge pénal.
Toutefois, sa décision ne vaudra que pour l’instance en cours, l’acte pourra tjrs être poursuivi.
Il y a eu de vives controverses sur le pv du juge répressif pour savoir l’étendue du pv de contrôle du juge répressif dans la matière:
tr.conf.05/07/1951.Avanches.et.Desmarets: le tr.conf considère que le juge pénal a le pv d’interpréter et d’apprécier la légalité des actes
admin réglementaires, qu’ils servent de fondement à la poursuite ou qu’ils oient invoqués comme mô de défense, mais il considère que le
juge pénal ne peut pas apprécier la légalité des actes administratifs individuels car cette appréciation est réservée à la juridiction
administrative sauf prescription législative contraire en vertu du principe de la séparation des pouvoirs. Ce n’est pas favorable au juge pénal
; ce qui pose souvent problème, ce sont les actes administratifs individuels. Ici, le jurisprudence est favorable au juge admin
c.cass.01/06/1967.Calivet.et.dame.Moret : Le juge répressif doit, lorsque l’acte administratif règlementaire ou individuel est assorti d’une
sanction pénale, s’assurer de sa conformité à la loi sous réserve pour les actes administratifs qu’ils soient clairs et qu’ils ne soient pas
nécessaires de les interpréter. Le critère, pour elle fondamental, est que l’acte soit assorti d’une sanction pénale. Cette décision semble
favorable au juge représsif mais elle met de côté les actes admin qui sont invoqués en tant que mô de défense. C’est ce dont il s’agissait
dans la décision considérée.
→ Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes administratifs, règlementaires ou
individuels et pour en apprécier la légalité lorsque de cet examen dépend la solution du procès pénal qui leur
est soumis
Ici, la nature des actes soumis au contrôle est indifférente car le texte précise que tt acte admin va tomber sous le contrôle du juge pénal. La
seule catégorie restant hors du champs d’application sera les contrats. Le cp estime qu’il est indifférent que l’acte soit clair ou pas clair. Ce qui
importe le plus est que l’acte admin soit déterminant sur l’issue du procès pénal (ex: c.cass.13/12/2016 n°1684.794 et la décision
c.cass.13/12/2016 n°1682.176) . Il y a ici eu un risque de détournement des procédures, en utilisant la loi de 1955, qui devait permettre
d’appréhender des pers préparant des actes de terrorisme pour régler des affaires impossible à régler dans le domaine judiciaire. Le juge pénal
état-il compétent pour contrôler l’acte admin?
La Cour a estimé que les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes administratifs, règlementaires ou individuels et pour
en apprécier la légalité lorsque de cet examen dépend la solution du procès pénal qui leur est soumis ; qu’il en va ainsi lorsque de la régularité
de ces actes dépend celle de la procédure. Si la procédure admin est mauvaise, les procédure civils et pénales tombent aussi.
Mais, dans c.cass.28/03/2017, la cour apporte une précision: il appartient au procureur de vérifier la régularité des actes de perquisitions,
donc le juge pénal ne peut d’emblée écarter les actes qui lui semblent illégale. Il sui appartient “de solliciter le ministère public afin d’obtenir de
cette autorité les éléments factuels sur lesquels celle-ci s’était fondée pour prendre sa décision”.
Cette exception d’illégalité doit être soulevée avant toute défense de fond, et ne peut être soulevé en appel. Il va aussi s’agir de vérifier la
conformité de l’acte à la loi ou aux libertés individuelles constitutionnellement garanties sous réserve de la théorie de la “loi écran” (= le juge
admin regarde la validité de la loi à l’acte)
Dans c.cass.18/11/2003 : le juge pénal est compétent pour apprécier l’atteinte portée à la libertée individuelle par un arrêté reglementant
l’usage de la planche à roulette
Que faire si un recours est introduit en parrallèle devant le juridiction admin? Aucune disposition ne prévoit le sursis à statuer de la part du juge
pénal. Si l’acte est annulé par le juge admin, évidemment que le juge pénal est tenu de respecter la décision du juge admij. Toutefois, si
l’annulation intervient postérieurement à une décision de condamnation rendue par le juge pénal, l’annulation ne peut avoir pour effet de
remettre en cause l’annulation. Cette situationa été contestée par voix de QPC visant à contester les dispositions de l’art.111-5 notamment à ce
qu’il ne prévoit pas un sursis à statuer de la part du juge pénal lorsque l’acte attaqué fait l’objet d’un examen par le juge admin au risque
d’obtenir une contrariété de décision. La c.cass.04/12/2018, refuse de transmettre la QPC en estimant que:
→ “la question posée ne présente pas en caractère sérieux dès lors que le législateur a pu, sans manquer au
principe de légalité des poursuites et d’égalité devant la loi, et dans le but d’accéler le cours de la justice
répressive, doter le juge pénal de pv identiques à ceux du juge admin, relativement à l’espèce dont il est
saisi”.
En revanche, la décision du juge admin refusant d’annuler l’acte n’interdit pas d’invoquer cette illégalité devant le juge pénal et n’interdit pas au
juge pénal de retenir / constater cette illégalité. Dans ce cas, l’illégalité constatée par le juge pénal ne vaudra que pour le procès en cause, il
s’agit donc d’une autorité relative de la chose jugée.
les lois de fond : lois qui concernent la définition des incriminations, qui établissent les conditions de la responsabilité pénale et qui attrait à la
prévision des peines
droit pénal CM 7
Cette dinsctinctiona un î car on ne traite pas de la même manière les lois de fond et les lois de forme. Les lois de fond permettent de déterminer si oui
ou non l’on peut être condamné alors que les lois de forme s’interesse au comment. On considère que les lois de fond touchent bcp plus les libertés
individuelles
→ Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à laquelle ils ont été commis.
→Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date.
→Toutefois, les dispositions nouvelles s'appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et
n'ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu'elles sont moins sévères
que les dispositions anciennes.
On retrouve ici le principe d’application dans le temps de la loi pénale de fond, ainsi que la non-rétroactivité de la loi pénale plus sévère, opposée à
la rétroactivité de la loi pénale plus douce.
Le cristallisation se traduit par le fait qu’est applicable la loi pénale existante au jour de la commission des faits. Cette dernière doit être
considérée comme figée à deux égards:
champs factuel : les faits antérieurs à la commission ne peuvent influer sur la commission de l’infraction;
champs légal : à la date des faits, les lois restent comme figées, toute lois nvelle n’a pas à s’appliquer
La c.cass applique de façon extrêmemnt stricte et rigoureuse ce principe et censure toutes les décisions qiu impliqueraient une loi nouvelle
plus sévère. Elle fait le lien entre ce principe et un autre, celui de l’art.111-3:
→ Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi, ou
pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement.
→ Nul ne peut être puni d'une peine qui n'est pas prévue par la loi, si l'infraction est un crime ou un délit,
ou par le règlement, si l'infraction est une contravention.
2) La valeur du principe
Il sert l’objectif de prévisibilité de la loi qui sert de prévention avant de frapper. Ce principe a donc une valeur législative, mais aussi une
valeur supra-législative. Au plan constitutionnel, c”est l’art.8.CCDH, au plan européen, c’est art.7.CEDH au art.49.chartDF et au plan
internationale, c’est l’art.15.para.1
L’avantage indéniable est qu’il met en échec toute véléité du législateur pénal de vouloir sanctionner après coup des situations identifiées
comme néfastes.
B) La rétroactivité in mitius
1)La signification du principe
Ce principe dépend du précédent. Mais il ne faut pas faire de contresens. La loi nouvelle s’applique aux faits qui ont lieu après son entrée
en vigueur. Cette loi nouvelle va s’appliquer presque fictivement aux infractions commises avant son entrée en vigueur. On fait « comme si
» la loi était déjà entrée en vigueur au jour de l’infraction.
Toutefois, l’infraction ne doit pas avoir fait l’objet d’une condamnation passée un force jugée. En revanche, tant que le décision n’est pas
définitive, on va pv bénéficier des disposotions plus douces. Ainsi, il est tout à fait possible de bénéficier d’une loi nvelle plus douce pour la
première fois devant la c.appel
Toutefois, l’art.112-4 dispose que :
→ L'application immédiate de la loi nouvelle est sans effet sur la validité des actes accomplis
conformément à la loi ancienne.
→ Toutefois, la peine cesse de recevoir exécution quand elle a été prononcée pour un fait qui, en vertu
d'une loi postérieure au jugement, n'a plus le caractère d'une infraction pénale.
Cele suppose qu’aucune autre qualification, tjrs applicable, ne soit suceptible de s’appliquer aux faits. Par ailleurs, la condamnation reste
écrite au casier judiciaire et les sanctions exécutées ne font l’objet d’aucuen restitution que ce soit .
La question s’est posée de savoir si le condamné pouvait bénéficier d’une loi abrogeant une peine postérieurement à sa condamnation.
→ “le fait de ne pas appliquer aux infractions commises sous l’empire de l’ancienne loi, la loi nvelle plus
douce, revient à permettre au juge de prononcer des peines prévues par la loi ancienne et qui selon
droit pénal CM 8
l’appréciation même du législateur, ne sont plus nécessaires: le principe de nécessité des peines implique
que la loi pénale plus douce soit rendue immédiatement applicable aux infractions commises avant son
entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à des condamnations passées en force de chose jugée”
Toutefois, l’orsqu’on lit la CEDH, l’art.7 ignore ce principe de la rétroactivité in mitius : en effet, les éttats européens ne sont mis d’accord
que sur la rétroactivité de la loi pénale plus sévère. De ce fait, le CEDH a lgtps considéré que les législateurs nationaux étaient libres et non-
contraints d’en faire bénéficier leur justicibale. Puis, le CourEDH a réalisé un avancée car déc.17/09/2009 Scopppola.c/.Italie, elle a
consacré pour la première fois ce principe de rétroactivité de la loi pénale plus douce et va même l’ériger en une obligation à la charge des
états.
De plus, l’art.49.charte.DF mentionne le principe de la rétroactivité in mitius.
La décision de la CourEDH sera suivie très rapidement par la c.cass13/04/2010: la ch.crim se fonde à la fois sur l’art.112-1.cp et
art.7.ConvEDH pour affirmer que
→ “les dispositions nvelles, lorsqu’elles sont moins sevères que les dispositions anciennes, s’appliquent aux
infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à condamnation passée en
force de chose jugée”
C - La mise en œuvre des principes
infraction instantanée : infraction qui se consomme en un trait de temps cad que de façon instantanée, tous les élements constitutifs de
l’infraction vont être réunis (ex: pour le vol, c’est le jour du vol)
infraction continue : infraction dont les éléments constitutitfs perdurent dans le temps (ex: la séquestration)
infractions d’habitude: infraction dont la caractérisation suppose la répétition dans le temps (ex: appels malveillants). On prend alors
en considération le dernier acte commis, ce derneir acte permettant dorienter l’application de al loi pénale dans le temps. On considère
que c’est la loi nvelle, même si celle-ci est plus sévère, qui doit s’appliquer.
les lois qui ajoutent ou créent une immunité, une possibilité d’échapper à la responsabilité pénale
les lois qui font passer l’appréciation des juges d’une appréciation in abstracto (= de façon théorique, en référence à un indv idéal) à
une apprécition in concreto (= prise en considération des éléments de l’espèce).
les lois qui ajoutent des conditions pour que l’infraction soit caractérisée. En effet, si le législateur rajoutent des conditions, c’est plus
difficile de poursuivre qlq, la loi est donc plus douce.
les lois qui enlèvent des élements constitutifs (= condition pour que l’infraction soit caractérisée).
Toutefois, que faire quand plus de 2 lois sont en concours? La jurisprudence considère que celle qui doit être choisie reste la loi la plus
douce (ref.Scoppola). L’arr.14/11/2017.c.cass concerne l’infraction d’harcèlement sexuel. Le conseil constit dans dec.04/05/2012 avait
abrogé le délit de harcèlement sexuel car considéré comme contraire à l’exigence de rédaction de textes claires et précis. L’effet de cette
abrogation entre en vigueur le jour de la publication de la décision, soit le 5 mai 2012. Le légis a souhaité agir avec rapidité à cette situation
car dans notre c.pénal, aucune autre qualification n’appréhendait les faits d’harcèlement sexuels: il a donc réagi avec la loi.06/08/2012 qui
redéfini le délit d’harcèlement sexuel en lui ajoutant des conditions. Ainsi, le harcèlement sexuel va s’entendre au sens de l’art.222-33:
→ Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou
comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère
dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante
droit pénal CM 9
Ici, le légis ajoutent des conditions car le conseil constit en donnait une définition plus laconique. ex: une pers commet un délit de
harcèlement sexuel entre 2005-2008: quelle est la loi applicable? La décision du conseil.constit. Donc, dans cet arr.14/11/2017, c’est
l’abrogation du conseil constit qui doit prévaloir.
En effet, il n’y a pas plus doux qu’une abrogation. Certes la loi.06/08 est plus douce, toutefois, elle créé une infraction, donc elle revient à
être plus sévère que l’abrogation.
Lorsque l’on a des lois de pénalité (= qui prévoient des peines), il faut comparer les peines entre elles, mais uniquement les peines de
même nature (ex:on ne peut comparer un emprisonnement avec une amende). Donc, si une loi prévoit une baisse de l’emprisonnement et
une augmentation de la peine d’amande, la juris considère qu’il faut faire une application distributive des peines. Le raisonnement sera le
même si la loi nvelle rend l’incrimination plus douce mais une peine plus sévère, cad:
les lois interprétatives: si un texte n’est pas suffisamment précis, il est nécessaire que le légis revoit sa copie pour ajt des directives
d’interprétation. La ch.comm dans dec.22/10/2002 considère qu’”une loi ne peut être considérée comme interprétative qu’autant
qu’elle se borne à reconnaitre, sans rien innover, un état de droit préexistant qu’une définition imparfaite a rendue susceptible de
controverses”. Ainsi, les lois interprétatives doivent être intégrées à la loi qu’elles interpètent. Son application dans le temps est donc
celle de la rétroactivité: c’est ce qu’a décidé la juris de c.cass qui estime qu’”une loi à caractère interprétatif a un effet rétroactif et doit
recevoir application dans les procédures non encore définitivement jugées”. Très rapidement, la question s’est posée pour les:
art.434-3.cp: liste les cas dans lesquels un indv est autorisé à lever le secret pro
Très vite, ce texte a fait l’effet de controverses : faut-il entendre uniquement les sévisses au sens physique du terme ou aussi au sens
sexuel? Le légis est donc intervenu avec loi.17/06/1998 qui modifie l’art en rajoutant après sévisses “, y compris lorsqu’il s’agit
d’atteintes sexuelles”. Dans dec.12/01/2000/c.cass considère que les dispositions de la loi.17/06/1998 s’appliquent en cas d’atteinte
sexuelle, ces dispositions revetant sur ce point un caractère interprétatif.
La loi.03/08/2018 modifie l’al.3 de art.222-22-1.cp qui concerne les infractions de nature sexuelle, en particulier lorsque les faits sont
commis sur un mineur de 15 ans. Le légis est intervenu est désormais, lorsque ces faits sont commis sur la pers d’un mineur de 15 ans,
la contrainte morale ou la surprise sont caractarisés par l’abus de vulnérabilité de la victimen ne disposant pas du discernement
nécessaire pour ces actes. La difficulté est que le légis emploie “sont caractérisées”, ce qui va au delà de l’interprétation et caractérise
l’incrimination. Mais, c.cass.17/03/2021 estime que “ce texte ne modifie pas les élements consitutifs de l’infraction, ni n’instaure une
présomption d’absence de consentement du mineur de 15 ans: il a pour seul objet de désigner certaines circonstances de fait que le
légis doit prendre en compte pour apprécier si, dans le cas d’espèce, les agissements ont été commis avec contrainte morale ou
surprise, et que de ce fait, cette disposition ayant un caractère interprétatif, elle s’applique aux faits commis antérieurement à l’entrée
en vigueure de la loi.03/08/2018”.
les revirements de jurisprudence : Une jurisprudence est considérée comme la simple interprétation de la loi et, de ce fait, s’il y a
revirement de juris, on estime qu’il y a seulement d’interprétation est l’on considère que cette nvelle interprétation doit rétroagir.
Dans arr.30/01/2002.c.cass déclare que “le principe de non-rétroactivité ne s’applique pas à une simple interprétation
jurisprudentielle”. Toutefois, la difficulté vient lorque le revirement est réalisé in malem partem (= défavorable à la personne poursuivie).
Cette décision entre en conflit avec les exigences de prévisibilité attendues par la CourEDH : la france a pu être condamnée par la
CourEDH dans un arr.10/10/2006 avec Pessino.c/.France. Dans cette affaire, le réquêrant est gérant d’une soc civile immobilière et il
obtient un permis de construire en vu d’édifier un hôtel. Mais, une asso de voisins s’est constituée pour contester le permis de
construire. Il est condamné en première instance par juridiction pénale, ce qui est confirmé par la c.appel d’aix et il forme ensuite un
pourvoi en cass. Le 6 mai 2012, c.cass rejette le pourvoi au motif que dans cette affaire, le sursis équivalait à une annulation: il y a ici un
revirement de jurisprudence car, usuellement, le sursis n’équivalait pas à annulation. Pessino saisit la CourEDH et celle-ci estime que “
d’une part, si la rétroactivité des nvelles interprétation juris n’est pas, en principe, prohibé, de telles interprétations ne peuvent toutefois
s’appliquer à des actes réalisés avant leur apparition qu’à la condition qu’elles fussent accessibles et raisonnablement prévisbles au jour
des faits”.
Il y a donc une acceptation du revirement de juris car elle ne doit être figée de même que la rétroactivité est validée à condition qu’elle
respecte le principe de prévisibilité. Or, cette condition n’est pas remplie en cas de revirement inopiné de juris, ou dans l’hypothèse d’un
pb juridique inédit, en cas de consécration ou d’interprétation qui ne pouvait être raisonnablement devinée en vue de la lettre du texte.
Le CourEDH considère que le revirement s’est fait de manière imprévisible et en violation de l’art.7.para.1.
Il y a ici un message lancée à la c.cass comme quoi elle ne peut faire ce qu’elle veut sans prévenir, on parle de la pol des petits pas (=
attention, on va changer progressivement de juris).
Dans arr.27/06/2012, elle maintient le principe de la rétroactivité de juris. Puis, arr.25/11/2020 : la c.cass estimait avant cette décision
que le responsibilité pénale de spersonnes morales, étant propre à chaque soc, il ne pouvait y avoir de continuite de la rep lorsqu’une
soc était absorbée par une autre soc. Mais , dans cet arrêt, elle revient sur son interprétation et estime que désormais les opérations de
fusion/absortion de font plus obstacles aux poursuites pénales (ex: avant, une soc se faisait acheter car accident grave ⇒ pas de
responsabilité pénale⇒ pas de sanction). Ce revirement étant imprévisible, la c.cass estime que la décision ne rétroagit pas. Elle fonde
sa décision sur le principe de sécurité juridique découlant de l’art.7.Conv.EDH.
les lois équivalentes: Il y a loi équivalente lorsque la loi nvelle est neutre au regard de la répression, elle est équivalente à une loi
ancienne. Dans ce cas, on estime qu’il y a continuité dans la répression, il y a donc lieu d’appliquer la loi nvelle, sans regarder le
caractère plus doux ou sévère car il est équivalent.
droit pénal CM 10
La c.cass a dû traité de ces loi en 1994, lors du changement de cp. La question s’est posée pour l’ancienne incrimination de supposition
d’enfant, reprise dans nv cp sous le nom de “simulation ou dissimulation d’enfant”. La c.cass a estimé que dans cette hypothèse là, seul
le nom de l’infraction changeait, mais que la teneur même que l’incrimination était la même et, de ce fait, les disposotions nouvelles
avaient tout lieu à s’appliquer aux faits commis avant leur entrée en vigueur.
Il y a une continuité dans la répression.
les lois indivisibles : pour les lois indivisibles, il n’y a aucune application distributive possible. Le pb ets lorsqu’il y a une loi considérée
comme à la loi plus sévère et plus douce. Dans ces cas, la juris tente de dégager des solutions, elle recherche la tendance générale du
texte dans son ensemble, le volonté du légis… Si c’est une loi qui est concernée dans son intégralité, on regarde la disposition
principale.
La question s’est posée avec la loi.15/08/2014 qui met créé la peine de contrainte pénale, alternative à l’emprisonnement. Cette peine
consistait en un suivi renforcé de la pers condamnée: est-ce donc plus doux ou plus sévère? C’est plus doux car dans le même cas de
figure, une pers condamnée se serait vu emprisonnée, mais plus sévère car cette loi créé une nvelle peine. Dans arr.15/04/2015.c.cass
estime que cette peine de contrainte pénale, qui constitue une alt à l’emprisonnement sans sursis doit recevoir une application
immédiate. Cela signifie que la disposotion s’applique dès son entrée en vigeur aux décisions pas encore définitives.
les lois relatives à des sanctions particulières que sont les mesures de sureté. La mesure de sureté est une sanction pénale qui a pour
objectif de lutter contre la récidive et donc de prévenir la commission de nvelles infractions. Ce ne sont donc pas des peines. Ces
mesures de sureté sont d’inspiration positiviste car le but est d’agir directement sur la pers dans uen mesure de prévention (ex: dt
pénal des mineurs avec mesures éducatives MEJ qui consiste en un suivi du mineur par l’éducateur).
On considère que la mesure de sureté est créée dans l’î de la pers condamnée. C’est la raison pour laquelle la juris considère
constamment que les mesures de sureté échappent au principe de légalité des délits et des peines et échappent donc aux
conséquences et corrolaires attachés, notamment les principes d’application de la loi pénale de fond dans le temps.
La juris considère que le principe est celui de l’application immédiate à compter de leur entrée en vigeure en estimant qu’elles ne
peuvent porter préjudice à la pers condamnée. La difficulté est qu’à partir des années 2000, le dt pénal fr a connnu un regin des
doctrines positivistes et a remis en exerbe le …(?). Il y a donc une approche différente ou l’on créé de nvelles mesures de sureté :
surveillance judiciaire: le principe est qu’elle peut prendre le relais d’une peine d’emprisonnement, à l’occasion de laquelle on peut
ordonner un placement sous souveillance électronique mobile, voir arr.05/12/2005. Ce raisonnement n’est pas uivi par conseil
constit car selon lui, pas peine mais mesure de sureté. Ainsi, ce ne sont pas les principes de art.112-1 qui s’appliquent mais bien le
principe d’application immédiate.
rétention de sureté: elle fut mise en place dans une loi ultérieure et s’adressait aux pers condamnées pour des faits particulièrement
graves, présentant un état de dangerosité évident et pour lesquels après l’exécution de la peine de prison, on les plaçait en centre
de sureté. Le pb est que la durée du placement est illimitée. Le conseil constit dans dec.21/02/2008 estime qu’”il est des mesures
de sureté, dont fait partie la rétention de sureté, qui porte atteinte à la liberté d’aller et de venir, et dans ce cas, le conseil constit
s’oppose à leur application rétroactive qui découlerait d’une application immédiate”. Ainsi, le principe qui s’applique même s’il n’est
pas question de l’art.8 et le principe de non-rétroactivité.
A - L'application dans le temps des lois pénales de forme à caractère purement procédural
Selon l’art.112-2:
Sont applicables immédiatement à la répression des infractions commises avant leur entrée en vigueur :
1° Les lois de compétence et d'organisation judiciaire, tant qu'un jugement au fond n'a pas été rendu en
première instance ;
2° Les lois fixant les modalités des poursuites et les formes de la procédure ;
Pour la deuxième catégorie, il y en a eu une illustration par loi.10/08/2011 qui impose la motivation des arrêts d’assise car pdt très lgtps en
france, les décisions qui pouvaient condamner une pers à des peines plus élevées n’étaient pas motivées. Afin de grantir un procès équitable
et l’exercice des droits de la défense, la loi a introduit dans l’art.365-1.cpp applicable à compter du 1er janvier 2012 et qui exige la motivation
des arrêts d’assise.
Si une pers est condamnée par une cours d’assise avant le 1er janvier 2012, est-ce que l’annulation de cette disposition est possible car
contraire à l’art.365-1.cpp. Si c’est une loi de fond, il y a rétroactivité. Si c’est une loi de forme, il n’y a pas de rétroactivité car l’on applique
directement et immédiatement les nvelles dispositions, tel est ce qui est démontré dans l’arr.2013.c.cass.
3° Les lois relatives au régime d'exécution et d'application des peines ; toutefois, ces lois, lorsqu'elles
auraient pour résultat de rendre plus sévères les peines prononcées par la décision de condamnation, ne
sont applicables qu'aux condamnations prononcées pour des faits commis postérieurement à leur entrée en
vigueur ;
4° Lorsque les prescriptions ne sont pas acquises, les lois relatives à la prescription de l'action publique et à
la prescription des peines.
droit pénal CM 11
Pour la catégorie 3, il y a une application immédiate. Or, si les loins nvelles ont pour résultats de
rendre plus sévères les peines prononcées, il n’y aura pas d’application immédiate.
Il existe plusieurs types de peines:
Pour la catégorie 4, on parle de prescription, cad de péremption. Avant, ce principe s’appliquait
prévue : celle décidée par le légis
sauf quand les lois de prescription avaient pour effet d’aggraver la situation de l’interessé. Cette
limite a été supprimée par la loi.09/03/2004, dans l’optique d’assurer une meilleure répression prononcée : individualisé
des infractions sexuelles à l’égard des mineurs.
exécutée : celle véritablement
La question s’est posée de savoir le régime d’application dans le tps de cette suppression, et la exécutée
c.cass.12/09/2007 a estimé que cette suppression s’analysant comme une loi de nature
mémorisée : celle inscrite dans le
procédure devait s’appliquer immédiatement.
casier
Le DIP est une discipline qui règlemente l’applcation en france de différente lois étrangères qui se déclarent compétentes.
Pourtant, ajd on ne peut plus se limiter à cette approche car des infractions peuvent être commises en dehors de ce territoire. On assiste ici à un
mouv d’expension de la loi pénale fr qui va multiplier les “critères de rattachement” afin de se voir compétent epour appréhender des faits commis en
dehors de son propre territoire. Ce mouv d’expansion tend à l’hégémonie car il y a une tendance à se déclarer compétent pour tout ce qui se passe
dans le monde entier.
→ Les lois de police et de sûreté obligent tous ceux qui habitent le territoire.
Ici, les lois de police se réfèrent notamment aux lois pénales. Ce prolongement on le retrouve à 113-2.cp:
→ La loi pénale française est applicable aux infractions commises sur le territoire de la République
→ L'infraction est réputée commise sur le territoire de la République dès lors qu'un de ses faits constitutifs a eu
lieu sur ce territoire.
Avec, l’al.2, ce n’est pas une limite mais une extansion du principe de territorialité. Cette application du principe procède d’une véritable fiction
juridique.
A - Le principe de territorialité
Par territoire fr, on entend:
france métropolitaine,
france d’outre-mes
→ Pour l'application du présent chapitre, le territoire de la République inclut les espaces maritime et aérien
qui lui sont liés.
ex: pour l’espace maritime, ttes infractions commises dans mer territoriales ⇒ compétence loi pénale fr
La loi pénale française va également être applicable dans le zone économique maritime, qui s’étend jusqu’à 200 miles marins au delà des côtes
fr, mais uniquement pour certains types d’infractions à savoir les infractions relatives à l’exploration et à l’exploitation des ressources naturelles.
Le cp prévoit également la compétence de la loi pénale française selon l’art.113-3:
La loi pénale française est applicable aux infractions commises à bord des navires battant un pavillon
français, ou à l'encontre de tels navires ou des personnes se trouvant à bord, en quelque lieu qu'ils se
trouvent. Elle est seule applicable aux infractions commises à bord des navires de la marine nationale, ou à
l'encontre de tels navires ou des personnes se trouvant à bord, en quelque lieu qu'ils se trouvent.
Selon 113-4, ce sont les même dispositions pour les aéronefs immatriculés en france.
De ce fait, pour les bateaux et les avions, le légis réalise encore une fiction juridique en considérant que ces bateaux et aéronnefs sont en
quelque sorte des parties détachées du territoire français.
Mais que faire des infractions commises via un réseau de communication électronique. Ici, la difficulté est quand même grande car il est
difficile de localiser l’infraction: faut-il retenir la localisation de l’auteur ou non? Le légis a fait un choix qui se trouve à l’art.113-2-1.cp:
droit pénal CM 12
Tout crime ou tout délit réalisé au moyen d'un réseau de communication électronique, lorsqu'il est tenté ou
commis au préjudice d'une personne physique résidant sur le territoire de la République ou d'une personne
morale dont le siège se situe sur le territoire de la République, est réputé commis sur le territoire de la
République.
Le critère de rattachement va donc être la victime, pas sa nationalité mais sa localisation sur le territoire français.
L'infraction est réputée commise sur le territoire de la République dès lors qu'un de ses faits constitutifs a eu
lieu sur ce territoire.
L’infraction complexe est une infraction dont l’élément matériels se décomposent en plusieurs agssements, actes, qui nécessitent d’être tous
commis pour que l’infraction soit prononcée (ex: escroquerie = user de manoeuvres frauduleuses envue de tromper une pers afin de la
provoquer à remettre une chose ou un bien quelconque). Les infractions continues ou les infractions d’habitude sont elles aussi à cheval sur
plusieurs territoires (ex: séquestration).
La jurisprudence est venue ajt des extensions:
par assimilation, arr.26/09/2007.ch.crim. Le recèle s’analyse comme une infraction de concéquences par rapport à l’infraction principale.
Cette infraction principale s’analyse comme une condition préalable, cad que l’infraction principale n’est pas un élement constitutif de
l’infraction de conséquence, qui a ses propres éléments consititutifs. C’est cette question qui s’est posée dans cet arrêt : un fait constitutif
est-il un élément constitutif? L’art113-2 a répondu, les deux ne sont pas identitiques ⇒ ici, le vol n’est pas élément consitutif du recèle mais
fait consitutif du recèle
par indivisibilité, arr.15/03/2006.ch.crm: infravction principale en bulgarie et recèle en france. Il y a une mise en avant de l’indivisibilité.
C’est une notion jurisprudentielle inventée pour résoudre des pb pour lesquels une autre notion était insuffisante, on parle de connexité. On
la retrouve à l’art.203.cpp:
Les infractions sont connexes soit lorsqu'elles ont été commises en même temps par plusieurs personnes
réunies, soit lorsqu'elles ont été commises par différentes personnes, même en différents temps et en divers
lieux, mais par suite d'un concert formé à l'avance entre elles, soit lorsque les coupables ont commis les
unes pour se procurer les moyens de commettre les autres …
Le lien len de connexité sert donc a juger plusieurs affaires à la foi. Mais la connexité présente des limites que la cour de cass a tenté de
poser, avec l’indivisibilité. Des faits sont considérés comme indivisibles lorsqu’ils sont rattachés entre eux par un lien tel que l’existence des
uns ne se comprendrait pas sans l’existence des autres.
La comprehénsion du recèle ne peut se faire qu’à la lumière de l’infraction principale. Ici, la cour de cass considère que les faits commis sur
le territoire bulgare sont indivisibles de recèle d’usage de visa commis a strasbourg.
arr.31/05/2016.c.cass avec poursuites engagées contre un ressortissant belge pour viol et agressions sexuelles commis sur sa fille qui
avait la même nationalité. Ces faits ont été commis en Italie, à Monaco et en France. La loi pénale fr est-elle compétente pour juger les
faits commis en Italie et à Monaco. La c.cass estime que les faits sont connexes, cad que la loi pénale fr n’est pas compétente pour les
faits commis en italie et à monaco exclusivement compétente pour les faits commis en france
“la loi pénale frest applicable à une infraction commise par une personne de nationalité étrangère à
l’encontre d’une victime de nationalité étrangère, lorsque cette infraction ou l’un de ces faits constitutifs
est commis sur le territoire de la rep. Il en est de même lorsque l’infraction est commise à l’étranger dans
le seul cas ou il existe un lien d’indivisibilité entre cette infraction et une autre commise sur le territoire de
la rep : les faits étant indivisbles lorsqu’ils sont rattachés entre eux par un lien tel que l’existence des uns
ne se comprendrait pas sans l’exsitence des autres”.
La loi pénale française est applicable à quiconque s'est rendu coupable sur le territoire de la République,
comme complice, d'un crime ou d'un délit commis à l'étranger si le crime ou le délit est puni à la fois par
la loi française et par la loi étrangère et s'il a été constaté par une décision définitive de la juridiction
étrangère.
Toutefois, cet article ne parle pas de contravention et se focalise sur les crimes et délits. Trois conditions sont exigées:
acte de complicité en france et infraction principale à l’étranger. L’inverse n’est pas prévue par le légis.
condition de réciprocité, cad que les deux légis punissent de la même manière le crime ou le délit dont la personne s’est rendue
coupable de complicité.
il faut une décision de condamnation définitve qui constate la caractérisation de l’infraction principale commise à l’étranger.
La c.cass dans arr30/10/2013 opère d’elle-même la prise de position inverse. Il y avait ici un complice à l’étranger et une infraction
principale en france. La c.cass contre toue attente et sans aucun fondement légal déclare que l’”acte de complicité d’une infraction
principale commise en france relève de la loi pénale française”.
droit pénal CM 13
La question de la complicité a nécessité une intervention du légis. Ces dernières années, il y a un phénomène qui se développe en matière de
pédo-pornographie qui est le phéno de live-streaming. Le légis est intervenu avec loi.30/07/2020 qui ajoute al.2 à 113-5:
Elle est également applicable aux actes de complicité prévus au second alinéa de l'article 121-7 commis sur
le territoire de la République et concernant, lorsqu'ils sont commis à l'étranger, les crimes prévus au livre II.
Par ailleurs, ne sont concernés que les crimes prévus au Livre II du cp, ce qui a été fortement critiqué. En effet, les agressions sexuels sur
mineurs sont des délits et non des crimes.
De plus, l’al.2 n’exige pas la condition de réciprocité, ce qui n’est pas négligeable. On n’exige pas non plus une décision de condamnation
définitive.
II - Les infractions commises hors du territoire français
Ici, le légis met en place deux mécanisme pour rattacher la compétence de la loi pénale française:
A - En raison de la personnalité
Les principes
Il y a deux mécanisme:
→ La loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la
République.
→ Elle est applicable aux délits commis par des Français hors du territoire de la République si les faits
sont punis par la législation du pays où ils ont été commis.
Or, au nv européen, il est totalement possible d’être poursuivi pour une contravention.
En france, en matière criminelle, la loi n’exige que la personnalité. En matière délictuelle, la loi exige la condition de réciprocité, en ce
sens que le délit doit être incriminé aussi dans la législation de pays ou il a été commis.
La loi pénale française est applicable à tout crime, ainsi qu'à tout délit puni d'emprisonnement, commis
par un Français ou par un étranger hors du territoire de la République lorsque la victime est de nationalité
française au moment de l'infraction.
au nv du domaine, ce système s’applique en matière criminelle mais pas en matière contraventionnelle. En matière délictuelle, il est
indispensable que le délit soit puni d’une peine d’emprisonnement.
a la diff de l’art.113-6, il n’est pas fait ref à une conditin de réciprocité de l’incimination, peut importe délit ou crime
au nv de la victime: sa nationalité s’apprécie au moment de l’infraction. Cette précision n’était pas présente pour la perso active, on
en déduit donc que dans ce système, si l’on obtient postérieurement à la commission de l’infraction, la perso fr, la loi pénale fr est
compétente.
Dans les cas prévus aux articles 113-6 et 113-7, la poursuite des délits ne peut être exercée qu'à la
requête du ministère public. Elle doit être précédée d'une plainte de la victime ou de ses ayants droit ou
d'une dénonciation officielle par l'autorité du pays où le fait a été commis.
On en déduit qu’en matière criminel, le texte ne pose pas de conditions: le procureur peut décider ou non de poursuivre, mais les
victimes pourront également agir par la voie de la constitution de partie civile, en dénonçant la commissin d’un crime commis à
l’étranger.
En matière délictuelle en revanche, le texte expose des conditions:
la poursuite des délits doit être précédée d’une plainte de la victime ou de ces ayant droit, ou d’une autorité officielle
Dans les cas prévus aux articles 113-6 et 113-7, aucune poursuite ne peut être exercée contre une
personne justifiant qu'elle a été jugée définitivement à l'étranger pour les mêmes faits et, en cas de
condamnation, que la peine a été subie ou prescrite.
droit pénal CM 14
Cet article est une manifestation du principe non bis in edem (= pas deux condamantions pour les mêmes faits), qui s’oppose à ce que
des poursuites soient exercées en france lorsque l’infraction a été commise à l’étranger, soit par un auteru français, soit à l’encontre
d’une victime française. On en déduit que lorque la loi pénale française se rend compétente notamment en vertue du principe de
territorialité, on ne pourra opposer le principe non bis in edem. On considère que la compétence prime sur les systèmes de
personnalite.
Ces sytèmes de personnalités ont pu montrer leures limites dans certains cas, entrainant une action du légis dans des cas particuliers.
Lorsque les agressions sexuelles sont commises à l'étranger contre un mineur par un Français ou par une
personne résidant habituellement sur le territoire français, la loi française est applicable par dérogation au
deuxième alinéa de l'article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l'article 113-8 ne sont pas
applicables.
Il n’y a donc pas d’exigence de réciprocité lorsque l’auteur est français car souvent ces pays ne prévoit pas ou ne prévoyait pas cette
infraction. Deuxièmement, on lève l’exigence de plainte de la victime ou de ses ayants droits, ou l’exigence d’une dénonciation réalisée par
l’autorité officielle du pays. Cela enlève donc les conditions procédurales mais donne plus de liberté au procureur.
Le légis est re-intervenu avec la loi.05/08/2013 qui concerne principalement les délits de proxénétisme commis à l’étranger par un français
ou par une pers résidant habituellement sur le territoire fr à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans . La loi va également enlever
l’exigence de réciprocité et délie le proc de l’obligation d’être saisi par une plainte.
La compétence réelle
L’art.113-10:
La loi pénale française s'applique aux crimes et délits qualifiés d'atteintes aux intérêts fondamentaux de
la nation et réprimés par le titre Ier du livre IV, à la falsification et à la contrefaçon du sceau de l'Etat, de
pièces de monnaie, de billets de banque ou d'effets publics réprimées par les articles 442-1, 442-2, 442-
5, 442-15, 443-1 et 444-1 et à tout crime ou délit contre les agents ou les locaux diplomatiques ou
consulaires français, commis hors du territoire de la République.
Cette compétence est indifférente du lieu de commission et également indifférente à la nationalité de l’auteur car l’on parle de choses d’état.
Qui plus est, cette compétence n’est pas soumise aux dispositions de l’art.113-9.cp, également appelé règle de subsidiarité.
Mais, cela ne concerne pas le terrorisme. Le légis est intervenu avec loi.21/12/2012 en intégrant art.113-13:
La loi pénale française s'applique aux crimes et délits qualifiés d'actes de terrorisme et réprimés par le
titre II du livre IV commis à l'étranger par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le
territoire français.
Dans ce cas, il n’est pas nécessaire pour ces infractions de vérifier la condition de double incrimination.
La compétence universelle
A. L’acte de commission
B. L’acte d’omission
droit pénal CM 15
B. Infractions continues ou continuées
Section 2 : Le résultat
I. La consommation de l’infraction
A. Infraction matérielle
B. Infraction formelle
A. Le commencement d’exécution
droit pénal CM 16
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