Déontologie

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AVANT PROPOS

Depuis les années 70, l’enseignement des humanités techniques sociales a était une préoccupation majeure
du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel en collaboration avec le ministère des
affaires sociales de la RD Congo.

L’objectif était de former les jeunes en âge scolaire dans le métier du service social dans une durée de 4ans.
Pour y arriver, plusieurs formations, séminaires et concertations scientifiques ont étaient organisent pour la
réussite d’une formation efficace des futurs assistants sociaux dans le milieu ruraux et urbains. Depuis
plusieurs décennies, les besoins locaux et nationaux sont aigués et chroniques dans tout l’étendue territorial
de la RDC, c’est pourquoi la création des cadres sociaux et la formation des assistants sociaux compétents
en matière du service social de développement rural et urbain s’avère indispensable.

Après une longue expérience dans la carrière enseignante, étant professeur des cours d’options en humanités
techniques sociales, nous avons identifié plusieurs difficultés liées à la formation des futurs assistants
sociaux, notamment : le manque d’une formation pratique accélérée, le manque des certains manuels des
cours d’options, absence d’une culture des conférences-débats pour initier les futurs assistants sociaux à la
maturité scientifique et à l’esprit critique des problèmes sociaux du milieu. Tout cela, demande un effort
permanent des tous les acteurs éducatifs et administratifs en vue de remédier à ces difficultés ci-haut citées.

Pour se faire, nous avons jugé important et urgent de concevoir ce manuel de cours d’option pour contribuer
à la meilleure formation des futurs assistants sociaux. En effet, ce manuel a été conçu pour aider les
enseignants, les élèves de l’option sociale et d’autres chercheurs qui seront intéressent par cette matière.
Néanmoins, ce manuel n’est pas un livre sacre, il peut y avoir quelques erreurs ou fautes d’orthographes,
nous vous demandons de nous signaler pour la correction. Enfin, nous remercions le Dieu tout puissant pour
sa grâce accordes. Nos gratitudes s’adressent aux grandes figures scientifiques qui nous ont soutenus ; à
vous prof docteur KA MANA GODEFROID et prof docteur GASHURUZI SHALLY de nous avoir
éveilles scientifiquement.

Aux collègues, écrivains, chercheurs et enseignants des cours d’options en humanités techniques sociales
pour leurs remarques, suggestions et recommandations scientifiques lors des corrections de ce présent
travail. Aux frères, sœurs, amis et connaissances pour vos efforts, conseilles et orientations qui nous a
permis de réaliser cette activité scientifique.

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O. INTRODUCTION GÉNÉRALE

O.1 objectifs du cours

Le cours de déontologie est l’aboutissement de l’enseignement social en ce sens que le travailleur


social est instruit sur la manière de se comporter dans l’exercice de sa profession. Le but de ce cours est
d’enseigner les attitudes qu’un assistant social doit adopter dans différentes situations et les règles à suivre
dans ses relations avec les individus et les groupes. La carrière de travailleur social n’est certes pas le mieux
rémunérée mais elle possède d’une vocation et confère à celui qui l’exerce une dignité découlant
directement de la satisfaction morale qu’il en tira. En contrepartie, elle impose des servitudes, ceux qui
l’embrassent sont en effet soumis à des nombreuses obligations inhérentes à la nature de leurs activités
professionnelles et de la vie qu’ils sont appelés à servir, assister et à animer, nous voulons parler des êtres
humains, de la singularité de celui- ci et de respect qui est dû à la personnalité de chacun (il n’y a pas deux
individus au monde qui ressemblent et il n’y a donc pas deux cas sociaux semblables).
Cet enseignement vise essentiellement à :
 Stimuler l’élève à se fixer un idéal de vie ayant le bien pour fondement et motiver par une bonne
conscience morale
 Éveiller en l‘élève certaines attitudes de bases pour que la vie professionnelle se déroule sans
obstacle et dans un esprit d’honnêteté.

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O.2 PLAN DU COURS

O. INTRODUCTION

Chapitre I LA MORALE GÉNÉRALE DU SERVICE SOCIAL

I.1. Définition : - source étymologique


- définition exacte
- rapports avec la morale
I.2. Service social
 Définition
 Les différents buts
 Les différents moyens
 L’objet du service social
 Le sujet du service social
 Le travailleur social et ses exigences pour le service social
 Les principes du service social
I.3. Devoirs de formation

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 Formation humaniste
 Formation professionnelle

I.4. Les attitudes générales à prendre par le travailleur social


 à l’égard de la personnalité humaine
 à l’égard de la famille
 à l’égard de la politique
 à l’égard des institutions sociales

Chapitre II. DEVOIRS GÉNÉRAUX DE L’ASSISTANT SOCIAL

II.1. La prudence
 Définition
 Étapes de la prudence
 Conseils
 ce que la prudence exige de l’assistant social
 ce qui est opposé à la prudence
II.2. Les sens de la responsabilité
 se laisser guider par son but
 Éviter la négligence et la décision
 Réflexion avant décision
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 Conseil en cas de doute


II.3. La coopération
 Les bienfaits de la coopération
 Principe à suivre par la coopération
 Attitudes générales à l’égard d’institution sociale
II.4. Le respect des enseignements
 Prudence dans les enseignements
 Loyauté
 Honorabilité
 Justice (pour son salaire et les avantages sociaux accordés)
II.5. les devoirs discrétion
 Nature de secret
 Fondement du secret
 Devoir de guider le secret
 Enquête discrète
 Objet du secret
 Usage du secret dans le service social en dehors du service social
 Fermeté et prudence

Chapitre III. LES DEVOIRS SPÉCIAUX DU SERVICE SOCIAL


III.1. les milieux du service social :
 Le service social familial
 Le service social et l’éducation populaire
III.2 le service social d’assistance
 Définition et but
 Objet
III.3 le service médico-social
III.4 le service social d’entreprise
 Devoirs généraux
 Qualité spéciale
 Devoirs particuliers
III.5. Le service social rural
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III.6. Le service social dans les pays jeunes


III.7. Les sujets spéciaux du service social
O.3 CONTEXTE GENERAL
Devant la crise de la société moderne ; Antoine de Saint-Exupéry s’est exprimé en ce terme : Je hais mon
époque de toutes mes forces, l’homme y meurt de soif. Il n’y a qu’un problème, un seul pour le monde :
rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, on ne peut plus vivre des
frigidaires, des politiques, des bilans et des mots croisés, voyez-vous? On ne peut plus vivre des poésies,
couleurs ni amour. En travaillant pour le seul bien matériel nous bâtissons nous même notre prison, nous
nous enfermons solidaire avec notre monnaie de cendre qui procure rien qui vaille pour vivre (Saint-
Exupéry, terre des hommes.
L’homme du 20e siècle vit dans un univers mouvant. Il est plongé dans un état dit des crises et de désarrois
qui semblent être causes des grandes parties par : la perte des anciens « absolus » c’est-à-dire des valeurs
jugées naguère immuables. Il n’a plus comme des ancêtres des sentiments que le destin de la société. La
société est liée à des régimes stables de la politique ou de la priorité terrienne à des productions
irréformables qui règlent les métiers et les substances. En effet, alors que sur le plan de l’invention
scientifique et de la technique, l’homme de notre temps a battu les records jamais égaux en inventant la
bombe atomique, en explorant la lune et est à la conquête de mars et de Jupiter, Il se livre à la
transplantation des organes vivants, il se donne à la manipulation génétique s à l’insémination artificielle,
Mais sur le plan du comportement, l’homme moderne ressemblent de plus en plus à l’animal : il tue sa
raison, il viole, il sacrifie es frères à l’argent et au pouvoir égoïste, il ne réfléchit qu’en terme matériel,... est-
ce que, c’est dire que, la science est la technique ont progressés au détriment de la morale. Dans ce contexte
particuliers d’aucuns sont sons convaincus que le salut de la société contemporaine ne peut être retrouvé que
dans all orale. Le moraliste est donc appelé à dialoguer avec les savants, avec les technocrates, les chefs
d’entreprise et l’agriculteur, avec tous ceux qui ont mission de suggérer la matière.
En fin, dans un cadre plus restreint d’une profession ou d’un ensemble des professions en tenant compte de
la situation générale ci-haut décriée, il devient impérieux de savoir quels sont ses devoirs afin de s’y
conforme

Chapitre I. MORALE GENERALE DU SERVICE SOCIAL

I.1. Définition
a. Définition étymologique

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Etymologiquement, le mot moral vient du latin « Mos, Morris » pour dire culture et « Morris » pour dire
mœurs et éthique vient du latin « ethos » pour dire « mœurs ». Donc, la morale est la science des mœurs et
l’éthique n’est qu’une science descriptible c.à.d normative ; d’où on peut définir l’éthique comme :
 L’activité réfléchie de l’homme pour élaborer la réponse théorique et pratique à la question que dois-
je faire ^pour atteindre ma fin véritable.
 La théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien
 L’éthique est une branche de la philosophie s’appuyant sur des données fournies par l’étude
systématique de la condition humaine. L’éthique découle de l’anthologie générale et de la
psychologie rationnelle. Dans le contexte philosophique, éthique ou philosophie morale essaie
d’ériger une échelle de valeurs nous permettant de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, le beau
de la laide.
Avant de décrire ce que doit être la conduite humaine, il faut d’abord savoir c’est exister, ce qu’un homme et
pourquoi existe-il ? En cela, l’éthique s’occupe de la morale théologique qui s’appuie sur les données de la
foi et tend à l’obtention de la fin « sur naturelle ». Elle est anthropocentrique, alors que la morale religieuse
chrétienne est théocentrique. On parle donc de la morale naturelle, malgré l’ambiguïté de ce terme. Elle
traite l’homme en faisant abstraction de sa vocation divine. L’éthique s’oppose un état de tension entre ce
qui est et ce qui devrait être.
La moralité se définit comme la capacité de conduire soi-même son action ce qui implique l’exercice de la
liberté et de la responsabilité : « je peux et je dois répondre de mes actes » d’où :
 Être inconscient est moral ; exemple un fou
 Enfant avant qu’il puisse répondre de ses actes est à un stade pré-normal, exemples des enfants de 3
ans
 Celui qui se détourne volontairement d’une fin reconnue comme bonne est immorale ; un agent qui
détourne l’aide de femmes violée.
Pour être vraiment moral, l’homme doit être conscient, capable de réfléchir sur :
 La fin dernière de l’activité humaine (but ultime)
 La manière personnelle d’atteindre cette fin.
 Le choix de moyens à mettre
 L’attitude devant son propre devenir.
N.B : l’éthique est une science normative et la morale est une de l’homme doit être en fonction de ce qu’il
est. D’où il faut une déontologie pour ramener l’homme à être ce qu’on veut qu’il soit car la déontologie se
rapporte à la morale normale générale.
Le terme déontologie provient du trois mots grecs : Déon, Ontos, et logos. Les deux premiers
signifient « ce qu’il faut faire » et le troisième doit être dans le sens de « science ». La déontologie est donc

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la science de ce qu’il faut faire, plus exactement ce qu’il convient de faire. D’une manière plus précise, la
déontologie consiste à étudier les règles qui régissent la conduite de l’homme dans les domaines des
relations humaines résultant de l’exercice de ses fonctions, de sa profession ou de son métier. La déontologie
traite des règles de conduite dans la vie professionnelle. Elle est une partie de la morale. La déontologie de
l’assistance sociale étant l’ensemble des règles qui régissent les actes dans le domaine du service social ;
d’où l’éthique est une branche de la déontologie générale. Elle est subdivisée à la morale générale.
En effet, celle-ci se compose des règles qui définissent la conduite et le comportement de l’homme
doit poser les actes pour qu’ils soient bons et humains. Ces règles se basent sur la nature humaine ? Elles
donnent chaque fois une réponse à la question : comment être humain doit-il réagir dans la vie qu’il soit
vraiment être humain ? Puisque la déontologie est une science, ses critères doivent être universels, c’est-à-
dire s’appliquant indistinctement à tout être qu’il soit et dans quelles circonstances que ce soit. C’est ainsi
que la morale nous prescrit les règles de la justice, du respect de la personne et des biens d’autrui, elle nous
oblige à nous conformer à la vérité ; etc. Toutes ces règles sont applicables aux actes humains dans toutes les
situations et dans tous les domaines de la vie. Autant de métiers autant de déontologie.
Cependant, l’homme se trouve parfois dans les situations biens particulières. Ces situations
proviennent du fait que l’homme est un être complexe qui remplit plusieurs fonctions simultanées. Il est à
la fois un être individuel social, il a des devoirs à remplir envers lui-même et envers la société. Il fait aussi
partie d’une famille ou d’un clan, de la communauté civile, par conséquent il a des devoirs familiaux et
civiques. L’homme doit travailler pour gagner sa vie. C’est pourquoi dans ses prestations professionnelles, il
a des devoirs envers ses subordonnées ; ses collègues et ses supérieurs : ce sont ses devoirs professionnels.
La déontologie générale a un but formel : l’aspect moral des actes précités ; elle détermine la façon suivant
laquelle ces actes doivent être posés pour qu’ils soient humains, qu’ils rependent aux directives déduites de
la nature même de l’homme et du service social pour qu’ils se rallient aux buts proposés dans la profession.
La déontologie de l’assistant social aura pour objet formel : l’aspect moral des actes de l’assistant social
posés dans l’exercice de ses fonctions. Elle déterminera la façon suivant laquelle l’assistant social doit agir
pour que le but de l’assistance sociale soit réalisé.
I.2. Le service social
I.2.1. Définition
Le service social est l’ensemble du travail social coordonné méthodiquement accompli par des agents
compétents techniquement préparés et réalisé par des moyens techniques appropriés.
I.2.2. Les différents buts
Le service social a pour but
 De placer ou de replacer les individus et leurs familles dans des conditions morales d’existence ; ce
qui préconise

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- Un travail d’aide et d’éducation de la part de l’assistance sociale


- Un effort personnel de collaboration, d’adaptation ou de réadaptation de la part de l’individu en
pause.
 De combattre les troubles, les malaises sociaux ; la misère, les fléaux sociaux et en prévenir le retour.
Pour y arriver ; il faut lutter contre les causes mêmes de ces difficultés.
 D’aménager les cadres sociaux et par conséquent n contribuer à l’instauration ou à la restauration.
 En bref le service social doit prévenir en éduquant, en améliorant les conditions de vie et en
restaurant l’ordre social
I.2.3. Les différents moyens
Le service social peut accomplir sa tâche par :
 L’observation
 L’information
 L’exécution
 La médiation
A. L’observation : elle consiste à examiner attentivement un évènement avant de trier les conclusions.
Cette démarche exige une attention avant toute réaction ; c’est à dire qu’on doit refuser ou s’abstenir
de conclusion hâtive. L’observation peut être directe, indirecte et participative.
B. L’information : elle consiste à livre un message à qui de droit. Le rôle du travailleur social est de
récolter le plus d’information possible concernant le fait. Lorsqu’il faut ou doit intervenir, les
informations doivent être objectives et crédibles. Elles doivent être dépouillées des toutes
subjectivent et du sentimentalisme. Tout assistant social doit être formé avant de former les autres.
C. La médiation : est une entremise dont l’objectif est de conseiller ou de réconcilier des personnes qui
ont des différences. Le rôle d’un assistant est d’être une courroie de transmission entre dirigeant et
dirigé, dominant ou dominé ou chef ou subalterne. L’assistant social ne sera donc ni la tête, ni la
queue de l’administration. Il est donc servir d’intermédiaire.
D. L’exécution ou l’intervention : c’est la disposition à prendre pour prononcer contre un fat. Un
travailleur social doit intervenir au moment précis. L’intervention et son engagement pour donner
son point de vue au règlement des conflits au sein de la société.
À partir de ces impératifs ; l’assistant social doit avoir une formation complète et un sens d’initiative,
c’est-à-dire l’assistant social ne doit pas se limiter seulement au moyens d’action et d’aide existant.
I.2.4. L’objet du service social
Le service social s’adresse à toute personne humaine en tant qu’être individuel et social. Il est le terme du
service social. En conséquence, il doit respecter l’autonomie ; la dignité humaine. N.B : une personne en

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difficulté est une personne humaine ou un homme ; quand on parle de la société ou communauté on voit une
personne ou les personnes.
I.2.5. Le sujet du service social
Le sujet du service social est assistant social ; travailleur social ou agent social. L’orientation du service
social dépendra de la conception philosophique et l’assistant social.
I.2.6 Le travailleur social et ses exigences pour le service social

Le service social exige à ‘assistant social :

 Une culture générale


 Des notions scientifiques et techniques
 Des connaissances spécialisées suivant le genre de service presté
 Des capacités d’organisation
 De l’influence psychologique
 Des qualités particulières

Les principes du service social

En service social nous avons quatre principes que voici

Le respect de la personne humaine


La nécessité du service social
La diversité d’intervention
Le droit à l’aide et l’encadrement de la personne et du groupe.

A. Le respect de la personne humaine


Il n’y a pas de société humaine sans l’homme qui constitue le centre d’intérêt.
Tout service social organisé au sein de ladite société doit tenir compte du but de l’homme (felt needs) et
d’ordre social. Toutes les actions naturelles des individus et des sociétés ne doivent pas échapper à
l'affection du travailleur social ; on doit chercher l'harmonie sociale. Il est malheureusement constaté que
certaines sociétés sont incapables de recourir, par leurs propres moyens, à l’épanouissement total de
l’individu. Alors le service social vient intervenir.

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Le service social n’est pas seulement technique mais doit tenir compte aussi des difficultés, des impacts de
l’individu au sein de la communauté. L’homme doit être pris comme tel, avec ses défauts et ses qualités.
Le service à rendre doit avoir la base, l’homme qui a besoin de la résolution de ses maux. Les travailleurs
sociaux, l’homme passe avant toute chose. D’où:
 Il doit respecter la liberté de ces clients ;
 Il doit par conséquent accepter le client tel qu’il est et non tel qu’il devrait être ;
 Il doit également faire appel à la participation des personnes, des groupes et des collectivités pour la
résolution des différents problèmes ;
 Il doit savoir écouter et observer sans oublier la patience qui doit l’animer ;
 Il doit enfin connaître que les individus dans une société se distinguent par des particularités.
La nécessité du service social
L’homme a toujours été le centre d’intérêt dans toute société. C’est bien lui qui guide, bénéficie des services
rendus et c’est lui qui rend ces services. Mais on constate que les groupes de la technologie ne va pas de pair
avec sa mentalité. Il est très souvent dépassé et découragé par les évènements du moment. Cette évolution
toujours constatée évoque une adaptation mais les membres de la communauté accusent un retard par
rapport aux progrès intervenus. Pour qu’il n’y ait pas un écart entre la réalité du moment et quotidien de la
population, on doit alors recourir aux agents qualifiés pouvant servir les sociétés des nouvelles techniques.
Ces agents qualifiés sont les travailleurs sociaux.
B. La diversité d’intervention
Dans un milieu social, on remarque que l’homme se heurte à des multiples problèmes qui nécessitent
des solutions. Seul, il ne peut pas arriver à une bonne solution. Il est important que la société puisse
intervenir dans cette complexité.
Pour des solutions durables, on doit recourir à des personnes qualifiées dans certains domaines, d’où la
formation d’une société polyvalente capable d’intervenir dans plusieurs domaines. Ce qui est certain est
qu’autant de solutions appropriées autant de connaissances. À ce sujet, des personnes indiquées sont celles
qui ont subi une formation polyvalente, Citons à titre d’exemple les travailleurs Sociaux ; ces derniers
doivent être en mesure d’intervenir dans plusieurs problèmes selon les multiples besoins inhérents de la
société.

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C. Le droit à l’aide et l’encadrement de la personne et du groupe


Étant un être social, l’homme se trouve dans l’obligation de vivre dans l’harmonie avec les
autres. Il a besoin des différents semblables ; un tel soutien (moral ou matériel) doit aller de pair avec les
principes de droits de l’homme tel que prescrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme
(D.U.D.H) datant du 10/12/1948.
« L’aide à apporter à tout individu au sein d’une société doit être permanent. » c’est-à-dire que tout homme a
constamment besoin d’un soutien quelconque pour son épanouissement dans son milieu d’implantation.
Même la loi reconnait et punit la non-assistance aux personnes en danger.

I.3. Devoirs et formation


Pour exercer tout métier ou toute profession ; il faut avoir une certaine compétence provenant de la
formation acquise. Mais le service social étant complexe ; l’assistant social doit être aussi polyvalent. D’où,
l’assistant social est tenu avoir une formation humaine et technique ou professionnelle. Cette formation doit
être solide et s’appuyant sur la polyvalence. Si l’exige de l’assistance social une telle formation ; c’est parce
que dans l’application de son métier, il doit s’entretenir avec ses égaux et ses inférieurs.
I.3.1 Formation humaniste
Afin de pouvoir répondre aux exigences de sa profession il est nécessaire que l’assistant social possède et
développe une culture générale. Il sera modèle de politesse et de serviabilité. Il veillera à son humeur, à son
langage, à sa toilette, à ses manières et à ses attitudes. Pour y parvenir la formation humaniste peut être.
a) Intellectuelle : c’est la formation de l’intelligence qui s’acquiert d’année en année durant les
humanités. Au cours de cette formation, on doit éviter le chevauchement c.à.d que la matière à
disposer doit être à la hauteur de l’intéressé. Il doit arriver à avoir un esprit de décemment.
b) Humaine : le service social exige de la bonne volonté, du courage pour un service digne de son nom.
Pour accomplir cela :
 L’assistant social doit s’engager fermement c.à.d que toute sa personnalité sont concernées
et ne se laissent pas influencer.
 Il doit se découvrir lui-même c.à.d connaître des défauts et ses qualités comme bouclier
 Il doit se baser sur la vérité et doit avoir un esprit critique
 Il doit éviter d’être orgueilleux car dit-on l’orgueil tue.

I.3.2 formation professionnelle


Dans son travail, l’assistant social doit militer pour que chacun puisse avoir sa place de choix dans la
société. Si tout le monde occupe la place qui revient, on aurait ainsi lutté contre l’injustice sociale. C’est

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pourquoi un assistant social doit chercher l’équité sociale « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Il doit
en outre maîtriser dans la mesure du cette maîtrise pourrait l’aider à avoir un :
 Savoir être
 Savoir faire
 Savoir-faire faire
Pour s’acquitter valablement de ses taches, il doit maîtriser le volet de l’information, c.à.d qu’un assistant
social doit tout le temps être à jour en ce qui concerne l’information ; besoin participé au recyclage. C’est un
homme de terrain ; il doit maîtriser la langue vernaculaire.
I.4 les attitudes générales à prendre par le travailleur social
Le métier du travail social est généralement à la porte du public, il est pour toute la communauté composée
d’individus et dont chacun à son moi propre (qualités et défauts) qui les distingue des autres. Face à chaque
catégorie, l’assistant social doit adopter une attitude y relative.
I.4.1 les attitudes à l’égard de la personnalité humaine
Le service social s’adresse à l’homme. Il s’en suit que l’assistant social doit toujours avoir une conception
élevée de l’homme.
 Il respectera la dignité de l’homme en tant qu’être mature ; qui s’élève de par sa nature au-dessus de
tout vivant. Son esprit lui accorde une existence et une valeur autonome, qui est inviolable, base des
droits humains.
 Il respectera la dignité de l’homme en tant qu’être participent au surnaturel. Il est sous de l’emprise
surnaturelle de Dieu (Dieu nous invite au respect profond de tout homme du fait qu’il est enfant de
Dieu). Il a droit à l’aide de ses semblables pour arriver à sa dernière fin et à son bonheur éternel
ainsi qu’au respect profond d’autrui.
Par conséquent ; l’assistant social aura pour guide de ses activités sociales les règles de la nature et
la finalité propre de l’homme. Il respectera la vie humaine ; l’autorité de chaque personne, les biens
personnels, son choix d’un état de vie. Il contribuera à ce que tout homme ait des conditions de vie
conformes à sa haute dignité.
Par exemple :
 L’assistant social défendra les normaux, enfants, femmes, vieillards, … Pour qu’ils retrouvent
et gardent leurs dignités.

I.4.2 les attitudes à l’égard de la famille


Nous pouvons retenir deux sens de la famille

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 Sens étroit : la famille comprend la société conjugale c.à.d l’union entre époux ç la suite d’un
contrat et la société familiale c.à.d l’union entre parent et enfants par le lien du sang, le sang,
de l’éducation et la vie.
 Sens large : la famille est la société formée par les liens de descendance ou d’alliance.
Les attitudes exigées de l’assistant social à l’égard de la famille
a) Défendre la notion exacte de la famille
b) Contribuer à son unité, stabilité et sa fécondité
c) Défendre la période des droits de la famille contre les interventions excessives de toutes sociétés.
Par conséquent, l’assistant social s’opposera :
1) Aux lois, règlements, organisations de service qui préconisent une fausse notion de la famille.
Exemples :
 Tolérant le divorce, infidélité, abrogation de l’autorité familiale,
2) À toute pratique contraire au respect de la famille :
Exemples :
 Concubinage
 Amour libre
 Adultère
 Limitation illicite des naissances (exemple : avortement direct)
3) Aux facteurs nocifs : certaines lecteurs, spectacles, alcoolisme et prendre des mesures pour
combattre les causes de tuberculose, maladies vénériennes et autres fléaux.
Il autorisera le régime équitable de la répartition des profits et charges. Il obtiendra toutes les initiatives qui
sauvegardent et développent la vie familiale.

N.B :
 On respectera les secrets de toute famille
 On instruira les membres de la famille de leurs devoirs progressivement ;
 L’assistant social se conformera dans tout le cas aux doctrines et directives
 De l’église universelle ; il ne se laissera guider par des fausses doctrines ou des mauvais exemples.
I.4.3 les attitudes par rapport à la politique
L’indifférence aussi bien que le fanatisme intolérable pour l’assistant social au point de vie politique.
 Une bonne politique au point de vue du bien-être matériel ; physique, culturel et spirituel est de
grande importance. L’assistant social y donnera son appui.
 Il s’intéressera aux divers courants politiques qui peuvent influencer l’action sociale.

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 Une intervention active dans la politique n’est permise que si aucune confusion entre le service
social et les intérêts politiques ne peut se faire jour.
 Il évitera les discussions des problèmes politiques qui divisent les agents du service social.
I.4.4 les attitudes à l’égard des institutions sociales
Il n’est plus à remonter que les institutions existent bel et bien. Il est cependant) remarquer que beaucoup
d’institutions sociales s’occupent de résoudre des problèmes sociaux spécifiques et particuliers. Le service
social ne peut se substituer à elles. Il doit :
 Collaborer étroitement avec ses institutions ;
 Les soutenir ; les défendre et les recommander pour autant qu’elles garantissent le plein pour l’en
empêcher.
Il doit préconiser des mesures sociales avec une très grande prudence, surtout si ces mesures sociales
doivent être généralisées.

Chapitre II : DEVOIRS GÉNÉRAUX DE L’ASSISTANCE SOCIAL


En déontologie, on retrouve 5 devoirs généraux à savoir :
 La prudence
 Le sens de responsabilité
 La coopération
 Le devoir de discrétion
 Le respect des engagements

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II.1 la prudence
II.1.1 Définition
Il y a plusieurs définitions de la prudence
 C’est une vertu qui fait éviter les fautes ;
 C’est une attitude d’esprit de celui qui réfléchit à la portée, aux traces de ses actes ; c’est une
prédisposition à éviter tout ce qui n’est pas conforme à la loi.
II.1.2 Étapes de la Prudence
La prudence dirige l’activité humaine en trois étapes :
a) La délibération : recherche et ordonnance des données
b) Le jugement : recherche de la valeur morale particulière et générale, c.à.d faire la part des
choses.
c) La décision : à l’action prompte et précise. Elle n’est pas synonyme d’hésitation ou de timidité ;
mais de clairvoyance, de promptitude. Elle comprend l’obligation de :
 Trouver une bonne solution à un problème social. Pour cela il doit :
1) S’appuyer sur l’expérience acquise
2) Raisonner logiquement
3) S’efforcer de comprendre le cas
4) Agir alors avec promptitude et efficience.
 Veiller à la bonne exécution de la solution préconise en agissant avec prévoyance et
circonscription.
Exemple : prévoir un aide-mémoire d’une séance d’animation.
II.1.3 conseils
Il y a plusieurs attitudes contraires à la prudence. Il s’agit essentiellement de :
 La précipitation : c’est le fait de ''se jeter de tête première'' dans une discussion no mûrie et
vraiment réfléchie. Cette façon d’agir entraine des conséquences regrettables.
En effet, même si certaines décisions doivent être rapides ; elles ne doivent jamais être réfléchies.
La négligence : elle résulte souvent de la paresse et consiste à remettre à plus tard ce qu’on devrait faire
dans l’immédiat. Un assistant social négligeant ; est celui qui voit ce qu’il faut faire mais qui soit le réalise à
moitié, soit le rejette à plus tard.
Il y a un adage qui dit : ’’ il ne faut pas remettre à demain ce qu’on peut faire maintenant’’ et qui rend à
demain, rend à jamais’’

II.1.4 ce que la prudence exige de l’assistant social


La prudence exige d’être :

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 Celui qui tient compte de l’individu et de la personnalité d’une manière concrète.


 Celui qui sait écouter ; c.à.d docilité et compréhension.
 Celui qui est prêt à une activité efficace et qui recherche à remédier aux difficultés
(promptitude et rapidité dans les interventions).
 Ce qui se tient à la logique déductive (prendre, peser, comparer les données recueillies et
en tire une conclusion)
 Ce qui se laisse guider sans ses jugements par l’esprit des lois et règlements prévus et non
par la lettre.
 Celui qui cherche des conseils auprès des personnes compétentes
 Celui qui prévoie les obstacles et la façon de les vaincre ; de les éviter ou de les
contourner (la précaution)
 Celui qui prévoie les résultats de la mise en pratique des décisions et des moyens
préconisés (la prévoyance)
 Celui qui tient compte du temps, du lieu, des personnes qui ont influencé le problème et
qui influent les mesures à prendre.
II.1.5 Ce qui est opposé à la prudence
a) La précipitation qui se passe de l’expérience et empêche le jugement intelligent ; la prévoyance et la
coordination des données par la raison.
b) L’inconsidération qui n’écoute pas le bon conseil
c) Inconstance dans l’exécution ;
d) La négligence dans le choix des moyens
II.1.6 Ce qu’il ne faut pas confondre avec la prudence
 De fausse prudence qui emploie des bons moyens pour des fins mauvaises,
 De l’astuce qui emploie des moyens malhonnêtes pour obtenir des bonnes fins,
 Du vol, toute espèce d’artifice dont quelqu’un se sert en vue de tromper autrui,
 De la fraude ; action faite de mauvaise foi.
La prudence éclaire tous les actes, l’assistant social croyant en Dieu y ajoutera la prudence surnaturelle en se
soumettant à l’action divine et en restant ouvert aux dispositions divines.

II.2. Le sens de la responsabilité


II.2.1 se laisser guider par son but
L’assistant social doit avoir un sens profond de la responsabilité. Il se laissera guider par son
but : réaliser le plus grand bien parmi ses semblables, veille à ce que tout acte posé soit justifié.

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II.2.2. Éviter la négligence et la décision nocive aux clients


L’assistant social évitera toute négligence ou obstination qui met des obstacles à tout progrès. Il doit
prendre ses responsabilités :
- Pour que les principes moraux de la vie soient respectés ;
- Pour que les répercussions de ses interventions ne soient pas nocives aux personnes sollicitées
qui directement ou indirectement en font l’objet.
Il refusera tout acte objectivement mauvais car la fin ne justifie pas les moyens. Parfois dans des conditions
bien déterminées, il est permis de recourir à des moyens répréhensibles à condition que la proportion des
bons effets surpasse considérablement celle des effets nuisibles qui résultent de leur application.
II.2.3. Réflexion avant décision
Le sens de responsabilité exige une profonde réflexion sur la potée des actes et les effets. On
éliminera les doutes en cette matière par l’étude et les bons conseils.
II.2.4 conseils en CAS de doute
Quand on doute, sur la valeur d’une loi qui ne peut être résolu ; on peut choisir parmi ses hypothèses
probables. Mais on doit éviter d’exposer un acte nécessaire à une erreur possible, ou d’exposer un droit
intérieur et certain à une violation probable.
Quand un doute fondé sur la valeur d’un fait ne peut être résolu ; on respectera le fait existant.
II.3 la coopération
II.3.1. Bienfaits de la coopération
Par coopération, on sous-entend la participation d’œuvre commune ; elle consiste dans le
concours prêté à l’action d’autrui. Pour autant que cette action d’autrui mène vers de réalisations qui ne sont
pas incapables avec la morale et les religions. La coopération de l’assistant social est reprise et parfois
requise.
II.3.2 principes à suivre pour la coopération
1) La coopération formelle à une action mauvaise d’autrui est toujours défendue parce qu’elle implique
le consentement ou mauvais acte ou faute.
2) La coopération matérielle :

 Est toujours défendue en cas de concours immédiat (meurtre, vol, etc.)


 Peut être reprise, mais plus la coopération est prochaine plus les raisons doivent être
graves.
II.3.3. Attitudes générales à l’égard de l’institution sociale
1) L’assistant social se mettra en garde contre le danger de contagion et de laxisme facilement amené
par répétition de coopération autorisée à l’action mauvaise d’autrui.
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2) Il n’en fera pas une démonstration personnelle, préférant, la technique et les résultats pratiques à la
conscience de la valeur intrinsèque de la personne humaine et des lois morales.
3) Si le refus de l’aide n’empêche pas le mal mais laisse les innocents en détresse, un examen sérieux
permettant de déterminer la solution à adopter.
Exemples :
- Aide aux enfants en raison de l’inconduite des parents
- Etc.
II.4 le respect des engagements
Quand on s’engage ; on doit penser à une marche logique qui suscite :
 La prudence dans les engagements
 La loyauté dans l’engagement
II.4.1. Prudence dans l’engagement
a) Toute convention ou engagement doit être pris dans un esprit de justice. L’assistant social sera
attentif aussi bien aux intérêts du service qu’à intérêt d son service. Toute convention engage la
conscience et l’honneur de l’assistant social.
b) L’assistant social évitera les vaines promesses et sera fidèle dans l’exécution d’un projet et aux
promesses données.
c) Les engagements doivent être précis de sorte qu’en connaisse la portée. De différence les
engagements importants doivent être faits par écrit.
d) Prudence est requise dans la correspondance : pas de signature en blanc.
II.4.2 loyauté dans les engagements
a) L’assistant social ne s’engage pas à ce qui dépasse ses capacités ;
b) Il sera consciencieux dans l’exécution de ses engagements
Il veillera à l’exactitude à la propreté, à l’ordre dans l’exécution de son travail.

La nature du travail social amène l’assistant social) prendre des initiatives à organiser des services de sa
propre initiative, et à éviter des conventions contractuelles plus ou moins précises ; il ne profitera pas de
l’ignorance ou de la faiblesse de l’autre partie contractante ; s’il doit contracter par procuration, il exécutera
son mandat avec le même intérêt que s’il occupait de ses propres affaires.

II.4.3 honorabilité dans les engagements

a. L’assistant social ne contacte pas d’engagements opposant aux lois naturelles, à la morale et l’ordre
public. Seulement des supérieurs peuvent légitimer une collaboration matérielle à ces actes non
mauvais en eux-mêmes.

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b. Il ne fera pas ou laissera pas faire des écrits irréguliers. Il évitera d’antidater les documents, moins qu’il
existe à ce sujet une certaine tolérance générale et que cette pratique ne soit source d’injustice.
c. II.4.4. La justice dans les engagements

Dans le service social, la personnalité humaine de l’assistant social est engagée ; il est impossible d’établir
une équivalence entre les services rendus les rémunérations. De là une modération dans les exigences est
requise. Il a droit à une justice, une rémunération de ses services contractuels. On doit tenir compte :

 Du diplôme
 Des prescriptions légales
 Des prestations
 Des directives professionnelles syndicales

II.5 Le devoir de discrétion

La discrétion est la qualité de garder le secret d’autrui. Pour gérer un secret il y a 7 impératifs qui
sont mis en considérations dont :

II.5.1 la nature du secret

Le respect de la personne humaine abouti à la confidence. Un secret doit être légitime ; légal. Un fait
est secret quand il est soustrait à la connaissance du public et n’est pas divulgué le même fait être du droit
public ou non.

Il est du droit, quand, par l’acte de l’autorité X, doit être porté) la connaissance ou public.

Exemple : - les agents de l’OVG peuvent avoir la confirmation, par leurs appareils que le volcan
NYIRAGONGO entrera en éruption dans plus ou moins 24 heures, mais ne peuvent pas informer la
population, avant tout n seul le gouverneur a le droit d’informer la population sur l’éruption après avoir
eu al confirmation des agents de l’OVG.

il est de fait; quand un certain nombre de gens en parle au public, d’où il n’y a plus de secret.
Le secret peut être individuel ou collectif ; il peut être également :

a. Naturel : lorsque sa révélation serait une diffamation t porterait atteinte à sa réputation.


b. Promis : lorsqu’après avoir pris connaissance de ce dernier, on promet de ne pas le divulguer.
c. Confier : c.à.d livrer à quelqu’un avec une confiance que ce n’est pas divulgué
Exemple : la confession
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II.5.3. Devoir de garder le secret

a) Le devoir est fonction de l’importance du secret, du dommage que causerait sa révélation. La fouille
des documents d’un service ou d’une personne qui contiennent des secrets ; est défendue sans
l’autorisation des détenteurs.
b) L’assistant social s’estimera lier chaque personne ayant droit au secret a agi n confiance. Toutefois,
la confiance n’oblige au secret que lorsqu’elle faite dans un but honnête.
c) On peut refuser d’accepter un secret à condition qu’il y ait des raisons importantes justifiant un tel
refus.
d) Le secret professionnel doit être observé en vertu de la loi, de la convention. Il y relève dans ses
fondements philosophiques du droit naturel.
e) L’assistant social autorisé par la personne en cause ou ses ayants droits à rompre le secret sera dans
l’estimation des motifs qui peuvent légitimer la révélation du secret.

II.5.4. L’enquête discrète

a) L’enquête faite auprès des personnes oblige l’assistant social à :


 Ne s’enquérir que des choses de nature publique
 Ne tromper personne sur la nature de l’enquête, et
 N’utiliser aucun secret dans les publications.
b) Tout abus de confiance, menace ; usage des stupéfiants, mensonges employés pour dévoiler les
secrets sont à condamner.
c) Le service social et ses assistants sociaux feront tout pour que les secrets des clients soient
sauvegardés.

II.5.5. Objets du secret

Est objet du secret :

a) Toute parole, geste ou document qui étant soustrait à a connaissance du publique ne saurait être
communiqué sans violer les droits des personnes.
b) Est objet du secret personnel du service social ce qui est communiqué confidentiellement à l’assistant
social en vue de ses services ou en vue du service général ; tout ce qui est constaté par l’assistant
social grâce aux moyens qui lui sont accordés. Sont toujours secrets : les lettres adressées à un
individu en particulier, sauf qui si destinataire autorise la lecture. Est L’objet du secret
professionnel :
 Salaire de quelqu’un
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 Maladie des certains agents


 Les formules de la protection d’un produit de l’entreprise.

II.5.6. Usage du secret dans le service social

a) Est défendu tout usage du secret, tout usage à son avantage personnel ou à celui d’autrui sans
consentement ou bénéficiaire. Tout usage afin de secret dont on a eu connaissance d’une manière.
b) Un secret personnel peut être communiqué à l’assistant social en vue de permettre une action du
service social.
Dans ce cas, le secret doit être communiqué aux organes exécutifs du service social, dans la mesure
où il y a une exécution adéquate en faveur de la personne intéressée l’exige.

N.B : le service social ne peut demander à l’assistant social que la divulgation des secrets des consentements
nécessaires à son fonctionnement.

c. des informations reçues confidentiellement en vue de solliciter un service d’une tierce personne peut
lui être communiquée conformément aux intentions de l’intéressé et suivant la nécessité de l’information.

Exemple :

Une maman qui à le VIH/SIDA qui s’ouvre chez un assistant social de son état sérologique mais qui
ne veut pas dire à l’institution sanitaire tout en étant enceinte. L’assistant social doit informer l’infirmier ou
l’accoucheuse pour bien l’aider, protéger l’enfant.

II.5.7. Usage des secrets en dehors du service social

La révélation de secret hors du service social n’est licite que l’obligation de garder le secret a cessé
d’exister. D’où il n’y a plus un secret.

II.5.8. Fermeté et prudence

1. L’assistant social doit garder le secret quand on veut rétorquer injustement tant que la nature et
l’importance du secret en exigent la défense, cela requiert de la fermeté et la prudence.
2. Cependant, on ne peut s’exprimer contrairement à ses pensées avec l’intention de tromper. Pour
protéger le secret, il peut et doit voiler la vérité sans toutefois donner de faux rapports, certificat ou
témoignage. Il doit être prudent, mais quand même sincère en dressant des certificats de bonne
condition.

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Chapitre III : LES DEVOIRS SPÉCIAUX DU SERVICE SOCIAL

Les devoirs spéciaux du service social

III.1 les milieux du service social

- Le service social familial

L’assistant social fera respecter le droit de la famille comme société naturelle intérieure à toute autre société
et facilitera son plein épanouissement. Il défendra le droit conjugal, source de formation et d’éducation des
enfants par les parents.

 Il se forcera d’établir des conditions humaines de vie (logement, protection de la mère et de l’enfant,
hygiène,)
 Il s’opposera à tout ce qui nuit à la vie familiale, tant du point de vue matérielle que du point de vue
moral.
 Il doit garder la plus stricte discrétion familiale. Il veillera à ne pas troubler la paix familiale par des
propos imprudents.
 Il respectera de droit primordial des parents dans l’éducation même s’il était d’avis qu’une intervention
de la part assurera aux enfants une meilleure éducation.

 Les veuves, veufs, orphelins et tous les enfants privés d’une vie familiale normale auront droit à son
attention particulière.
 L’’assistant spécial peut aider les personnes vivant dans une union illégale à régulariser leur situation
devant l’autorité civile. Toutefois, il ne consolidera jamais un foyer irrégulier. Dans tous ces cas une
extrême prudence est requise.

- Le service social et l’éducation populaire


L’éducation populaire a pour but: la participation de tous les hommes à un degré de culture, morale
intellectuelle. Son importance découle du fait que le travailleur doit jouer un rôle considérable dans les
syndicats, les comités d’entreprise, le gouvernement, la politique, etc. et il ne saura pas accomplir cette tâche
ans formation intellectuelle et morale suivie.

L’assistant social se dévouant à cette éducation doit connaitre le milieu ou la psychologie populaire. Il doit
se rendre compte des lacunes qui se présentent dans ces milieux. Il portera confiance à l’élite ouvrière et
suscitera une saine émancipation.
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Par cette éducation, l’assistant social donnera aux bénéficiaires une conception de vie, une formation de
jugement et de conscience morale à l’égard de tout problème de la vie. Il doit essayer d’associer les
travailleurs à son propre relèvement. Il aura recours aux méthodes actives en donnant de la responsabilité
aux bénéficiaires dans le travail d’émancipation des ouvriers et paysans. L’étude populaire doit être
concrète. Elle partira de la vie concrète de l’ouvrier et se fera des ressources propres du peuple (les
bénéficiaires). L’assistant sociale profitera de toute occasion pour exercer une influence éducative. Il évitera
cependant tout ce qui pourrait ressembler au paternalisme.

III. 3. Le service social d’assistance

a) Définition d’assistance sociale

L’action sociale est l’assemble des actions qui vise à lutter contre la(les)cause(s)de la misère. Tandis que,
l’assistance sociale est l’ensemble des actes posé pour atténuer la misère d’un individu ou d’un groupe.

Bref : l’action social lutte contre la cause de la misère et assistance sociale lutte contre les conséquences de
la misère. Ce service doit se faire dans un esprit de fraternité. Il exige la simplicité, la discrétion, de la
modestie et de la bien vaillance. Il se base surtout sur la solidarité.

b) But du service social d’assistance

Ce service ayant pour but l’amélioration de la vie en quelque domaine que ce soit : économique, social,
hygiénique, etc. Visera dans la poursuite de son objectif :

 Une aide immédiate (matérielle ou morale)


 Une découverte rapide des causes du mal et des moyens de les supprimer (institution sociale)
 Une recherche de la participation du client à la solution de son problème.
c) L’assistant social aura l’œil ouvert pour toute forme de misère.

III.4. Le service médico-social

Ce service veillera ce que les principes moraux soient respectés à l’occasion des traitements
médicaux. Il respectera la liberté dans le choix des institutions de santé et des agents sanitaires. Il prendra
garde de na jamais violer le droit de l’homme sur son propre corps. D’où, il faut le consentement du client.

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L’assistant social doit collaborer à la création de service sanitaire. La technique et les résultats matériels ne
sont pas les seuls facteurs qui déterminent la valeur d’un tiers service. (Courage, esprit de sacrifice, fidélité
des principes, dévouement ; etc.). L’assistant social doit réagir contre certaines conceptions et pratiques non
conformes aux règles morales : l’abus du stupéfiants, euthanasie …… L’assistant social doit contribuer à
l’éducation des clients en matière d’hygiène individuelle et sociale. Dans ce service médico-social, les règles
du secret professionnel doivent être observées scrupuleusement.

III.5. Le service social judiciaire et pénitentiaire.

L’assistant social doit étudier les cas qui sont présentés avec tact et discrétion c.à.d voire l’objectivité. Il
veillera au caractère à la peine imposée. Celle-ci doit toujours impliquer de possibilités éducatives.

III.6 Le service social de l’entreprise

D’une manière générale, le premier but de l’assistant social est de favoriser la personnalité et les
droits humains. Il sera intermédiaire entre chef et travailleur pas de préférence. Donc, il faut défendre les
droits du chef et celui du travailleur. Dans une entreprise, l’assistant social a trois qualités spéciales à
savoir : le sens pratique, l’objectivité et inspirer confiance. Et a cinq devoirs particulier dont : éducation
ouvrière, aide à l’embauche ou au service médicale, organisation d’un service éducatif, connaître les
législations sociales en question sociale.

III.7. Le service social rural

Dans le service social rural, l’assistant social doit connaître la langue du milieu ou la langue
vernaculaire en vue de bien sa mission.

 Il doit connaître les problèmes agricoles, économiques, sociaux, culturels et coutumiers présent dans
ce milieu.
 Il doit faire pour développer cette région et
 Il doit favoriser le progrès technique, c.à.d par exemple ; les techniques culturales du milieu doivent
être améliorées pour faciliter l’augmentation de la production agricole.

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III.8 le service social dans les pays jeunes

L’idéal du service social dans le pays jeunes est de relever et de service la population autochtone
dans tous les domaines. L’assistant social doit être au courant des mœurs et de la mentalité des différents
peuples et races ; dans la mesure de possible ; il doit connaître leurs langues. Dans les régions où il exige
une persévérance et un dévouement exceptionnel, l’assistant social se mettra entièrement au service des
indigents. Il a le devoir de collaborer honnêtement avec un autre ou d’autres assistants sociaux afin d’obtenir
une harmonie dans le travail social des différents peuples ou pays.

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