Déontologie
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Déontologie
AVANT PROPOS
Depuis les années 70, l’enseignement des humanités techniques sociales a était une préoccupation majeure
du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel en collaboration avec le ministère des
affaires sociales de la RD Congo.
L’objectif était de former les jeunes en âge scolaire dans le métier du service social dans une durée de 4ans.
Pour y arriver, plusieurs formations, séminaires et concertations scientifiques ont étaient organisent pour la
réussite d’une formation efficace des futurs assistants sociaux dans le milieu ruraux et urbains. Depuis
plusieurs décennies, les besoins locaux et nationaux sont aigués et chroniques dans tout l’étendue territorial
de la RDC, c’est pourquoi la création des cadres sociaux et la formation des assistants sociaux compétents
en matière du service social de développement rural et urbain s’avère indispensable.
Après une longue expérience dans la carrière enseignante, étant professeur des cours d’options en humanités
techniques sociales, nous avons identifié plusieurs difficultés liées à la formation des futurs assistants
sociaux, notamment : le manque d’une formation pratique accélérée, le manque des certains manuels des
cours d’options, absence d’une culture des conférences-débats pour initier les futurs assistants sociaux à la
maturité scientifique et à l’esprit critique des problèmes sociaux du milieu. Tout cela, demande un effort
permanent des tous les acteurs éducatifs et administratifs en vue de remédier à ces difficultés ci-haut citées.
Pour se faire, nous avons jugé important et urgent de concevoir ce manuel de cours d’option pour contribuer
à la meilleure formation des futurs assistants sociaux. En effet, ce manuel a été conçu pour aider les
enseignants, les élèves de l’option sociale et d’autres chercheurs qui seront intéressent par cette matière.
Néanmoins, ce manuel n’est pas un livre sacre, il peut y avoir quelques erreurs ou fautes d’orthographes,
nous vous demandons de nous signaler pour la correction. Enfin, nous remercions le Dieu tout puissant pour
sa grâce accordes. Nos gratitudes s’adressent aux grandes figures scientifiques qui nous ont soutenus ; à
vous prof docteur KA MANA GODEFROID et prof docteur GASHURUZI SHALLY de nous avoir
éveilles scientifiquement.
Aux collègues, écrivains, chercheurs et enseignants des cours d’options en humanités techniques sociales
pour leurs remarques, suggestions et recommandations scientifiques lors des corrections de ce présent
travail. Aux frères, sœurs, amis et connaissances pour vos efforts, conseilles et orientations qui nous a
permis de réaliser cette activité scientifique.
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O. INTRODUCTION GÉNÉRALE
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O. INTRODUCTION
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Formation humaniste
Formation professionnelle
II.1. La prudence
Définition
Étapes de la prudence
Conseils
ce que la prudence exige de l’assistant social
ce qui est opposé à la prudence
II.2. Les sens de la responsabilité
se laisser guider par son but
Éviter la négligence et la décision
Réflexion avant décision
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I.1. Définition
a. Définition étymologique
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Etymologiquement, le mot moral vient du latin « Mos, Morris » pour dire culture et « Morris » pour dire
mœurs et éthique vient du latin « ethos » pour dire « mœurs ». Donc, la morale est la science des mœurs et
l’éthique n’est qu’une science descriptible c.à.d normative ; d’où on peut définir l’éthique comme :
L’activité réfléchie de l’homme pour élaborer la réponse théorique et pratique à la question que dois-
je faire ^pour atteindre ma fin véritable.
La théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien
L’éthique est une branche de la philosophie s’appuyant sur des données fournies par l’étude
systématique de la condition humaine. L’éthique découle de l’anthologie générale et de la
psychologie rationnelle. Dans le contexte philosophique, éthique ou philosophie morale essaie
d’ériger une échelle de valeurs nous permettant de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, le beau
de la laide.
Avant de décrire ce que doit être la conduite humaine, il faut d’abord savoir c’est exister, ce qu’un homme et
pourquoi existe-il ? En cela, l’éthique s’occupe de la morale théologique qui s’appuie sur les données de la
foi et tend à l’obtention de la fin « sur naturelle ». Elle est anthropocentrique, alors que la morale religieuse
chrétienne est théocentrique. On parle donc de la morale naturelle, malgré l’ambiguïté de ce terme. Elle
traite l’homme en faisant abstraction de sa vocation divine. L’éthique s’oppose un état de tension entre ce
qui est et ce qui devrait être.
La moralité se définit comme la capacité de conduire soi-même son action ce qui implique l’exercice de la
liberté et de la responsabilité : « je peux et je dois répondre de mes actes » d’où :
Être inconscient est moral ; exemple un fou
Enfant avant qu’il puisse répondre de ses actes est à un stade pré-normal, exemples des enfants de 3
ans
Celui qui se détourne volontairement d’une fin reconnue comme bonne est immorale ; un agent qui
détourne l’aide de femmes violée.
Pour être vraiment moral, l’homme doit être conscient, capable de réfléchir sur :
La fin dernière de l’activité humaine (but ultime)
La manière personnelle d’atteindre cette fin.
Le choix de moyens à mettre
L’attitude devant son propre devenir.
N.B : l’éthique est une science normative et la morale est une de l’homme doit être en fonction de ce qu’il
est. D’où il faut une déontologie pour ramener l’homme à être ce qu’on veut qu’il soit car la déontologie se
rapporte à la morale normale générale.
Le terme déontologie provient du trois mots grecs : Déon, Ontos, et logos. Les deux premiers
signifient « ce qu’il faut faire » et le troisième doit être dans le sens de « science ». La déontologie est donc
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la science de ce qu’il faut faire, plus exactement ce qu’il convient de faire. D’une manière plus précise, la
déontologie consiste à étudier les règles qui régissent la conduite de l’homme dans les domaines des
relations humaines résultant de l’exercice de ses fonctions, de sa profession ou de son métier. La déontologie
traite des règles de conduite dans la vie professionnelle. Elle est une partie de la morale. La déontologie de
l’assistance sociale étant l’ensemble des règles qui régissent les actes dans le domaine du service social ;
d’où l’éthique est une branche de la déontologie générale. Elle est subdivisée à la morale générale.
En effet, celle-ci se compose des règles qui définissent la conduite et le comportement de l’homme
doit poser les actes pour qu’ils soient bons et humains. Ces règles se basent sur la nature humaine ? Elles
donnent chaque fois une réponse à la question : comment être humain doit-il réagir dans la vie qu’il soit
vraiment être humain ? Puisque la déontologie est une science, ses critères doivent être universels, c’est-à-
dire s’appliquant indistinctement à tout être qu’il soit et dans quelles circonstances que ce soit. C’est ainsi
que la morale nous prescrit les règles de la justice, du respect de la personne et des biens d’autrui, elle nous
oblige à nous conformer à la vérité ; etc. Toutes ces règles sont applicables aux actes humains dans toutes les
situations et dans tous les domaines de la vie. Autant de métiers autant de déontologie.
Cependant, l’homme se trouve parfois dans les situations biens particulières. Ces situations
proviennent du fait que l’homme est un être complexe qui remplit plusieurs fonctions simultanées. Il est à
la fois un être individuel social, il a des devoirs à remplir envers lui-même et envers la société. Il fait aussi
partie d’une famille ou d’un clan, de la communauté civile, par conséquent il a des devoirs familiaux et
civiques. L’homme doit travailler pour gagner sa vie. C’est pourquoi dans ses prestations professionnelles, il
a des devoirs envers ses subordonnées ; ses collègues et ses supérieurs : ce sont ses devoirs professionnels.
La déontologie générale a un but formel : l’aspect moral des actes précités ; elle détermine la façon suivant
laquelle ces actes doivent être posés pour qu’ils soient humains, qu’ils rependent aux directives déduites de
la nature même de l’homme et du service social pour qu’ils se rallient aux buts proposés dans la profession.
La déontologie de l’assistant social aura pour objet formel : l’aspect moral des actes de l’assistant social
posés dans l’exercice de ses fonctions. Elle déterminera la façon suivant laquelle l’assistant social doit agir
pour que le but de l’assistance sociale soit réalisé.
I.2. Le service social
I.2.1. Définition
Le service social est l’ensemble du travail social coordonné méthodiquement accompli par des agents
compétents techniquement préparés et réalisé par des moyens techniques appropriés.
I.2.2. Les différents buts
Le service social a pour but
De placer ou de replacer les individus et leurs familles dans des conditions morales d’existence ; ce
qui préconise
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difficulté est une personne humaine ou un homme ; quand on parle de la société ou communauté on voit une
personne ou les personnes.
I.2.5. Le sujet du service social
Le sujet du service social est assistant social ; travailleur social ou agent social. L’orientation du service
social dépendra de la conception philosophique et l’assistant social.
I.2.6 Le travailleur social et ses exigences pour le service social
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Le service social n’est pas seulement technique mais doit tenir compte aussi des difficultés, des impacts de
l’individu au sein de la communauté. L’homme doit être pris comme tel, avec ses défauts et ses qualités.
Le service à rendre doit avoir la base, l’homme qui a besoin de la résolution de ses maux. Les travailleurs
sociaux, l’homme passe avant toute chose. D’où:
Il doit respecter la liberté de ces clients ;
Il doit par conséquent accepter le client tel qu’il est et non tel qu’il devrait être ;
Il doit également faire appel à la participation des personnes, des groupes et des collectivités pour la
résolution des différents problèmes ;
Il doit savoir écouter et observer sans oublier la patience qui doit l’animer ;
Il doit enfin connaître que les individus dans une société se distinguent par des particularités.
La nécessité du service social
L’homme a toujours été le centre d’intérêt dans toute société. C’est bien lui qui guide, bénéficie des services
rendus et c’est lui qui rend ces services. Mais on constate que les groupes de la technologie ne va pas de pair
avec sa mentalité. Il est très souvent dépassé et découragé par les évènements du moment. Cette évolution
toujours constatée évoque une adaptation mais les membres de la communauté accusent un retard par
rapport aux progrès intervenus. Pour qu’il n’y ait pas un écart entre la réalité du moment et quotidien de la
population, on doit alors recourir aux agents qualifiés pouvant servir les sociétés des nouvelles techniques.
Ces agents qualifiés sont les travailleurs sociaux.
B. La diversité d’intervention
Dans un milieu social, on remarque que l’homme se heurte à des multiples problèmes qui nécessitent
des solutions. Seul, il ne peut pas arriver à une bonne solution. Il est important que la société puisse
intervenir dans cette complexité.
Pour des solutions durables, on doit recourir à des personnes qualifiées dans certains domaines, d’où la
formation d’une société polyvalente capable d’intervenir dans plusieurs domaines. Ce qui est certain est
qu’autant de solutions appropriées autant de connaissances. À ce sujet, des personnes indiquées sont celles
qui ont subi une formation polyvalente, Citons à titre d’exemple les travailleurs Sociaux ; ces derniers
doivent être en mesure d’intervenir dans plusieurs problèmes selon les multiples besoins inhérents de la
société.
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pourquoi un assistant social doit chercher l’équité sociale « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Il doit
en outre maîtriser dans la mesure du cette maîtrise pourrait l’aider à avoir un :
Savoir être
Savoir faire
Savoir-faire faire
Pour s’acquitter valablement de ses taches, il doit maîtriser le volet de l’information, c.à.d qu’un assistant
social doit tout le temps être à jour en ce qui concerne l’information ; besoin participé au recyclage. C’est un
homme de terrain ; il doit maîtriser la langue vernaculaire.
I.4 les attitudes générales à prendre par le travailleur social
Le métier du travail social est généralement à la porte du public, il est pour toute la communauté composée
d’individus et dont chacun à son moi propre (qualités et défauts) qui les distingue des autres. Face à chaque
catégorie, l’assistant social doit adopter une attitude y relative.
I.4.1 les attitudes à l’égard de la personnalité humaine
Le service social s’adresse à l’homme. Il s’en suit que l’assistant social doit toujours avoir une conception
élevée de l’homme.
Il respectera la dignité de l’homme en tant qu’être mature ; qui s’élève de par sa nature au-dessus de
tout vivant. Son esprit lui accorde une existence et une valeur autonome, qui est inviolable, base des
droits humains.
Il respectera la dignité de l’homme en tant qu’être participent au surnaturel. Il est sous de l’emprise
surnaturelle de Dieu (Dieu nous invite au respect profond de tout homme du fait qu’il est enfant de
Dieu). Il a droit à l’aide de ses semblables pour arriver à sa dernière fin et à son bonheur éternel
ainsi qu’au respect profond d’autrui.
Par conséquent ; l’assistant social aura pour guide de ses activités sociales les règles de la nature et
la finalité propre de l’homme. Il respectera la vie humaine ; l’autorité de chaque personne, les biens
personnels, son choix d’un état de vie. Il contribuera à ce que tout homme ait des conditions de vie
conformes à sa haute dignité.
Par exemple :
L’assistant social défendra les normaux, enfants, femmes, vieillards, … Pour qu’ils retrouvent
et gardent leurs dignités.
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Sens étroit : la famille comprend la société conjugale c.à.d l’union entre époux ç la suite d’un
contrat et la société familiale c.à.d l’union entre parent et enfants par le lien du sang, le sang,
de l’éducation et la vie.
Sens large : la famille est la société formée par les liens de descendance ou d’alliance.
Les attitudes exigées de l’assistant social à l’égard de la famille
a) Défendre la notion exacte de la famille
b) Contribuer à son unité, stabilité et sa fécondité
c) Défendre la période des droits de la famille contre les interventions excessives de toutes sociétés.
Par conséquent, l’assistant social s’opposera :
1) Aux lois, règlements, organisations de service qui préconisent une fausse notion de la famille.
Exemples :
Tolérant le divorce, infidélité, abrogation de l’autorité familiale,
2) À toute pratique contraire au respect de la famille :
Exemples :
Concubinage
Amour libre
Adultère
Limitation illicite des naissances (exemple : avortement direct)
3) Aux facteurs nocifs : certaines lecteurs, spectacles, alcoolisme et prendre des mesures pour
combattre les causes de tuberculose, maladies vénériennes et autres fléaux.
Il autorisera le régime équitable de la répartition des profits et charges. Il obtiendra toutes les initiatives qui
sauvegardent et développent la vie familiale.
N.B :
On respectera les secrets de toute famille
On instruira les membres de la famille de leurs devoirs progressivement ;
L’assistant social se conformera dans tout le cas aux doctrines et directives
De l’église universelle ; il ne se laissera guider par des fausses doctrines ou des mauvais exemples.
I.4.3 les attitudes par rapport à la politique
L’indifférence aussi bien que le fanatisme intolérable pour l’assistant social au point de vie politique.
Une bonne politique au point de vue du bien-être matériel ; physique, culturel et spirituel est de
grande importance. L’assistant social y donnera son appui.
Il s’intéressera aux divers courants politiques qui peuvent influencer l’action sociale.
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Une intervention active dans la politique n’est permise que si aucune confusion entre le service
social et les intérêts politiques ne peut se faire jour.
Il évitera les discussions des problèmes politiques qui divisent les agents du service social.
I.4.4 les attitudes à l’égard des institutions sociales
Il n’est plus à remonter que les institutions existent bel et bien. Il est cependant) remarquer que beaucoup
d’institutions sociales s’occupent de résoudre des problèmes sociaux spécifiques et particuliers. Le service
social ne peut se substituer à elles. Il doit :
Collaborer étroitement avec ses institutions ;
Les soutenir ; les défendre et les recommander pour autant qu’elles garantissent le plein pour l’en
empêcher.
Il doit préconiser des mesures sociales avec une très grande prudence, surtout si ces mesures sociales
doivent être généralisées.
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II.1 la prudence
II.1.1 Définition
Il y a plusieurs définitions de la prudence
C’est une vertu qui fait éviter les fautes ;
C’est une attitude d’esprit de celui qui réfléchit à la portée, aux traces de ses actes ; c’est une
prédisposition à éviter tout ce qui n’est pas conforme à la loi.
II.1.2 Étapes de la Prudence
La prudence dirige l’activité humaine en trois étapes :
a) La délibération : recherche et ordonnance des données
b) Le jugement : recherche de la valeur morale particulière et générale, c.à.d faire la part des
choses.
c) La décision : à l’action prompte et précise. Elle n’est pas synonyme d’hésitation ou de timidité ;
mais de clairvoyance, de promptitude. Elle comprend l’obligation de :
Trouver une bonne solution à un problème social. Pour cela il doit :
1) S’appuyer sur l’expérience acquise
2) Raisonner logiquement
3) S’efforcer de comprendre le cas
4) Agir alors avec promptitude et efficience.
Veiller à la bonne exécution de la solution préconise en agissant avec prévoyance et
circonscription.
Exemple : prévoir un aide-mémoire d’une séance d’animation.
II.1.3 conseils
Il y a plusieurs attitudes contraires à la prudence. Il s’agit essentiellement de :
La précipitation : c’est le fait de ''se jeter de tête première'' dans une discussion no mûrie et
vraiment réfléchie. Cette façon d’agir entraine des conséquences regrettables.
En effet, même si certaines décisions doivent être rapides ; elles ne doivent jamais être réfléchies.
La négligence : elle résulte souvent de la paresse et consiste à remettre à plus tard ce qu’on devrait faire
dans l’immédiat. Un assistant social négligeant ; est celui qui voit ce qu’il faut faire mais qui soit le réalise à
moitié, soit le rejette à plus tard.
Il y a un adage qui dit : ’’ il ne faut pas remettre à demain ce qu’on peut faire maintenant’’ et qui rend à
demain, rend à jamais’’
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2) Il n’en fera pas une démonstration personnelle, préférant, la technique et les résultats pratiques à la
conscience de la valeur intrinsèque de la personne humaine et des lois morales.
3) Si le refus de l’aide n’empêche pas le mal mais laisse les innocents en détresse, un examen sérieux
permettant de déterminer la solution à adopter.
Exemples :
- Aide aux enfants en raison de l’inconduite des parents
- Etc.
II.4 le respect des engagements
Quand on s’engage ; on doit penser à une marche logique qui suscite :
La prudence dans les engagements
La loyauté dans l’engagement
II.4.1. Prudence dans l’engagement
a) Toute convention ou engagement doit être pris dans un esprit de justice. L’assistant social sera
attentif aussi bien aux intérêts du service qu’à intérêt d son service. Toute convention engage la
conscience et l’honneur de l’assistant social.
b) L’assistant social évitera les vaines promesses et sera fidèle dans l’exécution d’un projet et aux
promesses données.
c) Les engagements doivent être précis de sorte qu’en connaisse la portée. De différence les
engagements importants doivent être faits par écrit.
d) Prudence est requise dans la correspondance : pas de signature en blanc.
II.4.2 loyauté dans les engagements
a) L’assistant social ne s’engage pas à ce qui dépasse ses capacités ;
b) Il sera consciencieux dans l’exécution de ses engagements
Il veillera à l’exactitude à la propreté, à l’ordre dans l’exécution de son travail.
La nature du travail social amène l’assistant social) prendre des initiatives à organiser des services de sa
propre initiative, et à éviter des conventions contractuelles plus ou moins précises ; il ne profitera pas de
l’ignorance ou de la faiblesse de l’autre partie contractante ; s’il doit contracter par procuration, il exécutera
son mandat avec le même intérêt que s’il occupait de ses propres affaires.
a. L’assistant social ne contacte pas d’engagements opposant aux lois naturelles, à la morale et l’ordre
public. Seulement des supérieurs peuvent légitimer une collaboration matérielle à ces actes non
mauvais en eux-mêmes.
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b. Il ne fera pas ou laissera pas faire des écrits irréguliers. Il évitera d’antidater les documents, moins qu’il
existe à ce sujet une certaine tolérance générale et que cette pratique ne soit source d’injustice.
c. II.4.4. La justice dans les engagements
Dans le service social, la personnalité humaine de l’assistant social est engagée ; il est impossible d’établir
une équivalence entre les services rendus les rémunérations. De là une modération dans les exigences est
requise. Il a droit à une justice, une rémunération de ses services contractuels. On doit tenir compte :
Du diplôme
Des prescriptions légales
Des prestations
Des directives professionnelles syndicales
La discrétion est la qualité de garder le secret d’autrui. Pour gérer un secret il y a 7 impératifs qui
sont mis en considérations dont :
Le respect de la personne humaine abouti à la confidence. Un secret doit être légitime ; légal. Un fait
est secret quand il est soustrait à la connaissance du public et n’est pas divulgué le même fait être du droit
public ou non.
Il est du droit, quand, par l’acte de l’autorité X, doit être porté) la connaissance ou public.
Exemple : - les agents de l’OVG peuvent avoir la confirmation, par leurs appareils que le volcan
NYIRAGONGO entrera en éruption dans plus ou moins 24 heures, mais ne peuvent pas informer la
population, avant tout n seul le gouverneur a le droit d’informer la population sur l’éruption après avoir
eu al confirmation des agents de l’OVG.
il est de fait; quand un certain nombre de gens en parle au public, d’où il n’y a plus de secret.
Le secret peut être individuel ou collectif ; il peut être également :
a) Le devoir est fonction de l’importance du secret, du dommage que causerait sa révélation. La fouille
des documents d’un service ou d’une personne qui contiennent des secrets ; est défendue sans
l’autorisation des détenteurs.
b) L’assistant social s’estimera lier chaque personne ayant droit au secret a agi n confiance. Toutefois,
la confiance n’oblige au secret que lorsqu’elle faite dans un but honnête.
c) On peut refuser d’accepter un secret à condition qu’il y ait des raisons importantes justifiant un tel
refus.
d) Le secret professionnel doit être observé en vertu de la loi, de la convention. Il y relève dans ses
fondements philosophiques du droit naturel.
e) L’assistant social autorisé par la personne en cause ou ses ayants droits à rompre le secret sera dans
l’estimation des motifs qui peuvent légitimer la révélation du secret.
a) Toute parole, geste ou document qui étant soustrait à a connaissance du publique ne saurait être
communiqué sans violer les droits des personnes.
b) Est objet du secret personnel du service social ce qui est communiqué confidentiellement à l’assistant
social en vue de ses services ou en vue du service général ; tout ce qui est constaté par l’assistant
social grâce aux moyens qui lui sont accordés. Sont toujours secrets : les lettres adressées à un
individu en particulier, sauf qui si destinataire autorise la lecture. Est L’objet du secret
professionnel :
Salaire de quelqu’un
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a) Est défendu tout usage du secret, tout usage à son avantage personnel ou à celui d’autrui sans
consentement ou bénéficiaire. Tout usage afin de secret dont on a eu connaissance d’une manière.
b) Un secret personnel peut être communiqué à l’assistant social en vue de permettre une action du
service social.
Dans ce cas, le secret doit être communiqué aux organes exécutifs du service social, dans la mesure
où il y a une exécution adéquate en faveur de la personne intéressée l’exige.
N.B : le service social ne peut demander à l’assistant social que la divulgation des secrets des consentements
nécessaires à son fonctionnement.
c. des informations reçues confidentiellement en vue de solliciter un service d’une tierce personne peut
lui être communiquée conformément aux intentions de l’intéressé et suivant la nécessité de l’information.
Exemple :
Une maman qui à le VIH/SIDA qui s’ouvre chez un assistant social de son état sérologique mais qui
ne veut pas dire à l’institution sanitaire tout en étant enceinte. L’assistant social doit informer l’infirmier ou
l’accoucheuse pour bien l’aider, protéger l’enfant.
La révélation de secret hors du service social n’est licite que l’obligation de garder le secret a cessé
d’exister. D’où il n’y a plus un secret.
1. L’assistant social doit garder le secret quand on veut rétorquer injustement tant que la nature et
l’importance du secret en exigent la défense, cela requiert de la fermeté et la prudence.
2. Cependant, on ne peut s’exprimer contrairement à ses pensées avec l’intention de tromper. Pour
protéger le secret, il peut et doit voiler la vérité sans toutefois donner de faux rapports, certificat ou
témoignage. Il doit être prudent, mais quand même sincère en dressant des certificats de bonne
condition.
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L’assistant social fera respecter le droit de la famille comme société naturelle intérieure à toute autre société
et facilitera son plein épanouissement. Il défendra le droit conjugal, source de formation et d’éducation des
enfants par les parents.
Il se forcera d’établir des conditions humaines de vie (logement, protection de la mère et de l’enfant,
hygiène,)
Il s’opposera à tout ce qui nuit à la vie familiale, tant du point de vue matérielle que du point de vue
moral.
Il doit garder la plus stricte discrétion familiale. Il veillera à ne pas troubler la paix familiale par des
propos imprudents.
Il respectera de droit primordial des parents dans l’éducation même s’il était d’avis qu’une intervention
de la part assurera aux enfants une meilleure éducation.
Les veuves, veufs, orphelins et tous les enfants privés d’une vie familiale normale auront droit à son
attention particulière.
L’’assistant spécial peut aider les personnes vivant dans une union illégale à régulariser leur situation
devant l’autorité civile. Toutefois, il ne consolidera jamais un foyer irrégulier. Dans tous ces cas une
extrême prudence est requise.
L’assistant social se dévouant à cette éducation doit connaitre le milieu ou la psychologie populaire. Il doit
se rendre compte des lacunes qui se présentent dans ces milieux. Il portera confiance à l’élite ouvrière et
suscitera une saine émancipation.
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Par cette éducation, l’assistant social donnera aux bénéficiaires une conception de vie, une formation de
jugement et de conscience morale à l’égard de tout problème de la vie. Il doit essayer d’associer les
travailleurs à son propre relèvement. Il aura recours aux méthodes actives en donnant de la responsabilité
aux bénéficiaires dans le travail d’émancipation des ouvriers et paysans. L’étude populaire doit être
concrète. Elle partira de la vie concrète de l’ouvrier et se fera des ressources propres du peuple (les
bénéficiaires). L’assistant sociale profitera de toute occasion pour exercer une influence éducative. Il évitera
cependant tout ce qui pourrait ressembler au paternalisme.
L’action sociale est l’assemble des actions qui vise à lutter contre la(les)cause(s)de la misère. Tandis que,
l’assistance sociale est l’ensemble des actes posé pour atténuer la misère d’un individu ou d’un groupe.
Bref : l’action social lutte contre la cause de la misère et assistance sociale lutte contre les conséquences de
la misère. Ce service doit se faire dans un esprit de fraternité. Il exige la simplicité, la discrétion, de la
modestie et de la bien vaillance. Il se base surtout sur la solidarité.
Ce service ayant pour but l’amélioration de la vie en quelque domaine que ce soit : économique, social,
hygiénique, etc. Visera dans la poursuite de son objectif :
Ce service veillera ce que les principes moraux soient respectés à l’occasion des traitements
médicaux. Il respectera la liberté dans le choix des institutions de santé et des agents sanitaires. Il prendra
garde de na jamais violer le droit de l’homme sur son propre corps. D’où, il faut le consentement du client.
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L’assistant social doit collaborer à la création de service sanitaire. La technique et les résultats matériels ne
sont pas les seuls facteurs qui déterminent la valeur d’un tiers service. (Courage, esprit de sacrifice, fidélité
des principes, dévouement ; etc.). L’assistant social doit réagir contre certaines conceptions et pratiques non
conformes aux règles morales : l’abus du stupéfiants, euthanasie …… L’assistant social doit contribuer à
l’éducation des clients en matière d’hygiène individuelle et sociale. Dans ce service médico-social, les règles
du secret professionnel doivent être observées scrupuleusement.
L’assistant social doit étudier les cas qui sont présentés avec tact et discrétion c.à.d voire l’objectivité. Il
veillera au caractère à la peine imposée. Celle-ci doit toujours impliquer de possibilités éducatives.
D’une manière générale, le premier but de l’assistant social est de favoriser la personnalité et les
droits humains. Il sera intermédiaire entre chef et travailleur pas de préférence. Donc, il faut défendre les
droits du chef et celui du travailleur. Dans une entreprise, l’assistant social a trois qualités spéciales à
savoir : le sens pratique, l’objectivité et inspirer confiance. Et a cinq devoirs particulier dont : éducation
ouvrière, aide à l’embauche ou au service médicale, organisation d’un service éducatif, connaître les
législations sociales en question sociale.
Dans le service social rural, l’assistant social doit connaître la langue du milieu ou la langue
vernaculaire en vue de bien sa mission.
Il doit connaître les problèmes agricoles, économiques, sociaux, culturels et coutumiers présent dans
ce milieu.
Il doit faire pour développer cette région et
Il doit favoriser le progrès technique, c.à.d par exemple ; les techniques culturales du milieu doivent
être améliorées pour faciliter l’augmentation de la production agricole.
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L’idéal du service social dans le pays jeunes est de relever et de service la population autochtone
dans tous les domaines. L’assistant social doit être au courant des mœurs et de la mentalité des différents
peuples et races ; dans la mesure de possible ; il doit connaître leurs langues. Dans les régions où il exige
une persévérance et un dévouement exceptionnel, l’assistant social se mettra entièrement au service des
indigents. Il a le devoir de collaborer honnêtement avec un autre ou d’autres assistants sociaux afin d’obtenir
une harmonie dans le travail social des différents peuples ou pays.
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