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Les exposants du groupe 8 F1C1

 Adama Badji
 Babou Diouf
 Fatou Bintou DIOUANE
 Mamadou DIOP

THEME : La Renaissance.

Plan :

Introduction :

I/ Les origines de la Renaissance.

A- La chute de Constantinople et le déclin de l’Empire Byzantin.


B- L’influence des œuvres classiques grecques et romaines.

II/ Les caractéristiques de la Renaissance.

A- L’humanisme et la redécouverte de l’homme.


B- L’essor des arts, des sciences et de la culture.

III/ Les conséquences de la Renaissance.

A- L’évolution des idées politiques et religieuses.


B- L’impact sur l’art, la littérature et la philosophie.
C- La Renaissance, moteur de la modernité

Conclusion :

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INTRODUCTION
La Renaissance peut être définie comme une période iconique de l’histoire européenne,
qui évoque un changement artistique, culturel et intellectuel. En effet, née en Italie au 14e
siècle, elle a marqué un tournant crucial dans l’évolution de la société occidentale. Durant
cette période, il y’a eu un éveil des connaissances et des idées mettant fin à des siècles de
stagnation sur le plan intellectuel hérités du Moyen Âge.

L’émergence de la Renaissance, particulièrement en Italie avant de se répandre à travers


les autres continents a été favorisée par divers facteurs, tel que les échanges commerciaux
avec le monde arabe, la redécouverte des œuvres et textes antiques et l’évolution des
conditions socio-économiques. Cette période a été marquée par un intérêt accru pour
l’individu à travers l’humanisme, la nature et la recherche de savoir, ainsi que par des
avancées significatives dans les domaines de l’art de la science, de la littérature et de la
philosophie. Ainsi la Renaissance a eu un impact durable sur la culture occidentale et a jeté
les bases de la modernité.

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I. LES ORIGINES DE LA RENAISSANCE

A. La chute de Constantinople et le déclin de l’empire byzantin

En 1261, les Grecs sont parvenus à reconquérir Constantinople, rétablissant l’intégrité de


l’empire byzantin. Dans le même temps en Anatolie, le sultanat de Roum est affaibli par les
raids des Mongols : il finit par se fragmenter en de nombreux états turcs appelés les
beylicats.

La Serbie semble être la seule puissance capable de lui faire obstacle : en 1354, son dirigeant
Stefan Duchan se proclame empereur après avoir fortement étendu son pays vers le sud.
Mais cet apogée de la Serbie ne résiste pas à sa mort et le sultan Murad Ier en profite : en
1371, il remporte une victoire décisive qui lui permet de progresser dans les Balkans et de
vassaliser la Serbie. Son successeur Bayezid achève la conquête de la Bulgarie.

L’irruption de Tamerlan donne un dernier répit pour Byzance. Finalement, la ville de


Constantinople est prise par le sultan Mehmed II en 1453. Cet évènement voit disparaître la
dernière survivance de l’empire romain. Par conséquent, la chute de Constantinople,
survenue le 29 mai 1453, marque un événement majeur dans l'histoire mondiale. Elle
signifie la fin définitive de l'Empire byzantin et la disparition de l'Empire romain d'Orient
sanctionnant la fin du Moyen Age.

Au-delà de la fin d’un empire déjà moribond, la chute de Constantinople a un impact


profond sur le monde et notamment en Occident. Héritier de l’Empire romain, traditionnel
rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin laisse derrière lui un vide
important. Cependant, malgré son déclin politique, l’Empire connaît lors de ses dernières
années d'existence un profond renouveau culturel dont les principaux représentants
comme Jean Bessarion ou Manuel Chrysoloras émigrent peu à peu en Italie et dans le reste
de l’Europe à mesure que l’Empire byzantin s’étiole.

De nombreux historiens, dont Jules Michelet, ont estimé que la chute de Constantinople
constitue une vraie rupture marquant la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance.
Toutefois, cette vision est de plus en plus remise en cause par des historiens contemporains,

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qui considèrent plutôt la chute de Constantinople est comme une étape dans le processus
de transmission du monde grec vers le monde latin, conduisant à la Renaissance.

B. L’influence des œuvres classiques grecques et romaines

L'un des traits caractéristiques de la Renaissance était le regain d'intérêt pour le monde
antique de la Grèce et de Rome. Dans le cadre de ce que nous appelons aujourd'hui
l'humanisme de la Renaissance, la littérature, l'architecture et l'art classiques étaient tous
consultés pour en extraire des idées susceptibles d'être transformées pour le monde
contemporain. Laurent de Médicis (alias Laurent le Magnifique, 1449-1492), chef de la
grande famille florentine, était un mécène notable, et sa collection d'œuvres d'art antiques
était un point d'étude pour de nombreux artistes. Les jeunes artistes, qui se formaient dans
les ateliers des maîtres établis, avaient également accès à l'art ancien, ou du moins à des
reproductions en dessins.

Les artistes imitaient directement les œuvres d'art classiques ou des parties de celles-ci dans
leurs propres œuvres. En 1496 par exemple, Michel-Ange (1475-1564) sculpta le Cupidon
dormant (aujourd'hui perdu) qu'il vieillit volontairement pour le faire passer pour une
authentique œuvre antique. Une autre recréation de l'Antiquité, cette fois entièrement
imaginaire, était la fresque de l'École d'Athènes de Raphaël (1483-1520). Achevée en 1511 et
située au Vatican, cette fresque montre tous les grands penseurs du monde antique. Les
images communes de la mythologie classique étaient particulièrement populaires. Elles
furent à nouveau réimaginées et, dans certains cas, elles supplantèrent même l'art ancien
dans notre esprit lorsque nous pensons à certains sujets. La Naissance de Vénus (c. 1484,
Galerie des Offices, Florence) de Sandro Botticelli (1445-1510) en est un exemple. Enfin, la
représentation d'architectures et de ruines antiques était particulièrement prisée par de
nombreux artistes de la Renaissance pour donner une atmosphère de fond à leurs œuvres
mythologiques et religieuses.

En outre, l’art de la Renaissance en Europe (1400-1600) est marqué par des œuvres de
peinture et de sculpture qui sont parmi les plus reconnaissables et appréciées au monde. Les
artistes de cette période étaient souvent compétents à la fois en peinture et en sculpture. Ils
ont étudié l'art de l'Antiquité, ajoutant leurs connaissances théoriques en perspective

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mathématique et en nouvelles techniques de peinture. Voici quelques caractéristiques qui
définissent l'art de la Renaissance :

 Influence de l'Antiquité classique : Les artistes de la Renaissance étaient fascinés par


l'art de l'Antiquité gréco-romaine. Ils cherchaient à capturer les éléments essentiels
de l'art classique, notamment la forme et les proportions du corps humain.

 Intérêt pour l'histoire de l'art contemporain : Les maîtres de la Renaissance étaient


curieux et cherchaient un développement continu. Ils mélangeaient l'iconographie
païenne et religieuse, plaçant l'humanité au centre de leurs œuvres.

 Monumentalité et postures dramatiques : Les artistes privilégiaient des


compositions monumentales et des poses dramatiques pour susciter une réponse
émotionnelle chez le spectateur.

 Perspective mathématique précise : La Renaissance a vu le développement de la


perspective mathématique dans l'art. Les artistes utilisaient des techniques pour
représenter l'espace tridimensionnel de manière réaliste.

 Couleurs vives et effets de lumière : Ils utilisaient des couleurs vives, des ombres et
capturaient les effets de la lumière pour rendre leurs œuvres plus réalistes.

 Peinture à l'huile et qualité technique d'impression : La Renaissance a vu l'utilisation


croissante de la peinture à l'huile et l'amélioration des techniques d'impression.

 Objets du quotidien avec une signification supplémentaire : Les artistes utilisaient des
formes subtiles et des objets du quotidien pour ajouter des couches de signification à
leurs œuvres.

En somme, l'art de la Renaissance a libéré les artistes de leur ancien statut d'artisans pour
les élever au rang de contributeurs essentiels à la culture et au prestige de leurs sociétés 1 2.

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II. Les caractéristiques de la Renaissance

A/ L’Humanisme et la redécouverte de l’homme :

Cet élan intellectuel se caractérise par le souci de placer l’homme au centre de l’Univers et
de le considérer capable de comprendre les secrets de la nature. Ce mouvement prend
naissance en Italie avec Dante, Pétrarque et Boccace. En France, les frères Estienne et Budé
sont des humanistes célèbres. L’illustre Hollandais Erasme devient le maitre à penser de
l’Europe. La pensée humaniste connait une large diffusion grâce à l’imprimerie.

L’humaniste fait allusion aux humanités qui, par opposition aux lettres divines, font de
l’homme le centre de toutes leurs réflexions. « Faire ses humanités », longtemps, c’est
étudier les auteurs grecs et latins, et s’attacher à en faire la traduction. Les humanistes se
préoccupent de l’éducation et d’ouvrir de nouvelles branches du savoir. L’écrivain de la
Renaissance est profondément marqué par le développement du livre imprimé. Il participe
par là même à l’enrichissement de la langue française et au mouvement qui commence à
fixer l’orthographe, la grammaire, la syntaxe. Parmi les principaux humanistes, citons
Guillaume Budé (1467-1540), philologue ; François Rabelais (1494-1553), médecin, prêtre et
écrivain ; Jacques Amyot (1513-1593), grand aumônier de France et évêque d’Auxerre.

B/ L’essor des arts, des sciences et de la culture

- Un art personnel et humain : La construction des cathédrales avait été une œuvre
collective, où le travail du sculpteur et du peintre se fondait dans un ensemble visant
à un effet global. L’artiste de la Renaissance, au contraire, individualisme son activité.
Il cesse d’être un artisan, il est désormais, tel Michel-Ange ou Léonard de Vinci, un

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personnage célèbre. L’œuvre d’art est devenue une marchandise précieuse et moyen
pour son auteur d’exprimer sa personnalité.

Cette évolution est voulue par l’Humanisme qui met en cause la civilisation médiévale et
qui pousse les artistes à rechercher un renouvellement de l’art en se remettant à l’école
de l’Antiquité grecque et romaine. L’artiste de la Renaissance se croit supérieur à celui du
Moyen âge parce qu’il imagine pouvoir découvrir et formuler, avec l’aide des Anciens, les
règles d’une beauté absolue et éternelle. Cette beauté est en premier lieu, comme pour
l’Antiquité, celle du corps humain, et elle s’exprime à travers les proportions idéales
définies par les Grecs : l’art devient profane même lorsqu’il traite des sujets religieux car
il prend l’homme et non plus la foi comme mesure des choses.

- La Renaissance a également été une période de découvertes scientifiques et


technologiques majeures. Des figures comme Copernic, Galilée et Vespucci ont
révolutionné notre compréhension de l’univers, tandis que des inventions telles que
l’imprimerie ont permis la diffusion rapide des idées et des connaissances. Les
humanistes ont valorisé l’étude des sciences naturelles, des mathématiques et de la
philosophie naturelle. En outre, les humanistes ont favorisée le développement des
sciences appliquée, comme l’ingénierie et la médecine, en mettant l’accent sur
l’utilité pratique des connaissances scientifiques pour améliorer la vie quotidienne et
résoudre des problèmes concrets.
- La culture médiévale, élaborée dans les Universités, satisfait de moins en moins les
hommes de la fin du Moyen âge. L’enseignement, scolastique et formel, y apparait
trop souvent incapable de s’approfondir et de se renouveler. Aussi les savants et les
intellectuels veulent aller au-delà de la formation traditionnelle. Peu à peu, ils ont
appris à préciser les œuvres des auteurs latins. Ils en recherchent les manuscrits,
dispersés dans les monastères et que, de plus en plus, les princes rassemblent en de
riches bibliothèques. Ils y redécouvrent la culture de l’Antiquité classique, qui, par
l’intermédiaire de l’Eglise, ne s’était transmise que déformée et amputée.

La diffusion de la culture est énormément facilitée par l’intervention de l’imprimerie. Les


Chinois avaient pratiqué occasionnellement, dès le IXe siècle, l’impression avec les
caractères mobiles, mais n’avaient pas imaginé les possibilités d’un tel procédé.
Longuement mise au point en Allemagne par Gutenberg avant le milieu du XV e siècle, la

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technique de la fabrication, de la composition et de la presse des caractères métalliques
se répand avec rapidité dans toute l’Europe.

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III. Les conséquences de la Renaissance

A- L’évolution des idées politiques et religieuses :

-La pensée politique chrétienne : Selon Saint Augustin, chez les chrétiens le temps du
cosmos est linéaire. Cette idée d’un temps linéaire s’applique aussi à la cité. C’est « Saint
Augustin » qui posait la question de savoir quel est le rôle de la cité d’un pont de vue
théologique. Du point de vue théologiques, la responsabilité de la cité est le salue des
citoyens qui la compose. Par ailleurs, le modèle dominant dans la tradition de la cité est
la monarchie. Le monarque est donc responsable du salue spirituel de ses sujets. Il doit
donc garantir leur moralité, il doit écarter ses sujets du péché. A la fin des temps, on juge
le monarque et ses sujets. Sa responsabilité est très lourde du point moral. Mais
l’individu est intrinsèquement mauvais donc il n’arrivera pas à sauver tout le monde,
mais il doit sauver le maximum. A la fin des temps, on juge donc la cité.

Enfin, cette théorie s’applique aussi à l’individu. On a qu’une vie dans le christianisme et
il faut la réussir, c’est-à-dire être digne d’être sauvé à la fin du temps. Il faut être du côté
des justes qui vont au Paradis.

– La pensée politique islamique: la Falàsifa ; les religions révélées avaient inauguré une
nouvelle époque et instauré un nouvel ordre politico-religieux. De ce fait, elles avaient
mis la tradition philosophique grecque au défi d’analyser et de rendre intelligible cet
ordre fondé sur la prophétie, la révélation et la loi divine. Et l’on peut soutenir
qu’Alfarabi fut le premier philosophe majeur à révéler ce défi avant d’être suivi
postérieurement par d’autres penseurs musulmans. L’extension des frontières politiques
de la chrétienté latine durant l’époque des croisades permit qu’aux Européens d’entrer
en contact étroit avec l’islam en Espagne, en Sicile et Terre Sainte. La Falàsifa ou les
philosophes musulmans possédaient, en traduction arabe un vaste catalogue des œuvres
de Platon, d’Aristote et de ses commentateurs. Leur propre pensée ne peut pas être
ignorée dans un cours d’histoire des idées au Moyen- Age, ne serait-ce que parce que
c’est sous l’influence d’Ibn Rush de Cordoue (Averroès), en Andalousie, au XIIe siècle,
que s’effectua renouveau important de l’aristotélisme. Des commentaires sur les œuvres

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d’Aristote, écrits par son plus grand interprète musulman, Ibn Rush, furent traduits à
partir des années 1220 et 1230.

B- L’impact sur l’art, la littérature et la philosophie :

-Sur l’art et la littérature : François 1er découvrit la Renaissance pendant les guerres en
Italie et permit le développement de ce mouvement artistique en France. Il fit venir des
artistes italiens comme Leonard Vinci et leur Commandant des œuvres d’art : des
tableaux, des sculptures…

Certains d’entre eux ont édifié ou ont agrandi ses châteaux : Amboise, Blois, Chambord
et Fontainebleau. Le roi a également encouragé les grands seigneurs à suivre son
exemple en faisant construire d’autres châteaux et son commandant à leur tour des
œuvres d’arts. Jusqu’alors, les châteaux étaient, pour la plupart, sombres et sans confort.
Les château commandes par François 1er possédaient, en revanche, d’immenses salons
riches décorés, lesquels le roi organisait des bals, des concerts, des banquets…
François 1er aimait la littérature. Il s’est entouré d’écrivains et de poètes. Il a favorisé le
développement de l’imprimerie, mise au point au XVème siècle par l’Allemagne
Gutenberg : elle permettait de fabriquer beaucoup plus de livres que lorsqu’ils étaient
écrits à la main. Il a également encouragé la création de bibliothèques et s’est constitué
pour lui-même une importante collection de livres. François Ier qui a mené une politique
de conquête en Italie à partir de la fin du XVème siècle, a fortement participé à la
diffusion de la Renaissance en France en faisant venir à sa Cour de nombreux artistes,
comme Leonard de Vinci.
– Sur la philosophie : « La philosophie est servante de la théologie » selon Thomas
d’Aquin, pour lui la somme théologique est la somme du savoir possible de son époque.
C’est l’idée que la théologie est une science absolue qui peut résoudre tous les
problèmes de l’humanité ; en particulier à partir du concept de justice. Sa théorie
suppose la réalité des idées puisqu’au fond on procède à partir des concepts. Cela
explique ensuite que sa théorie soit érigée en fondement du dogme de l’Eglise. C’est sur
ses idées que sont apparues la théocratie qui est la théorie officielle de l’Eglise, le
gouvernement des prêtes, du clergé. Guillaume d’Occam est un auteur, philosophe qui,
lui, prend la partie de combattre la papoté. A l’époque il y avait conflit entre l’Empereur

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et le Pape et Guillaume d’Occam va prendre le parti de l’Empereur et va constater le
pouvoir politique de la papoté. Sa théorie est qu’il faut nettement distinguer politique et
religion ; le Pape ne doit pas s’occuper que des questions religieuses, théologiques. Pour
ce qui est de la politique, il défend un ensemble d’idées, il défend la notion de droits
naturels, de liberté, le principe de la propriété et il estime que ces droits sont le
fondement du pouvoir politique des cités. Ainsi, il en arrive à la conclusion de

l’autonomie des cités. Le Pape ne doit pas s’intégrer dans la vie politique des cités .

C- La Renaissance, moteur de la modernité :

La Renaissance est partie intégrante du ’’grand récit’’ sur la modernité. Elle est l’objet
d’un discours foisonnant, multiforme, porté par des disciplines et des supports les plus
divers (littérature, musique, histoire, peinture, cinéma, radio, télévision, manuels
scolaires et universitaires, presse spécialisée et généraliste et par des institutions
musées, universités, centre de recherche). Des figures majeures comme celles de
Léonard de Vinci, Michel- Ange, Shakespeare sont familières dans le monde entier, et le
terme de Renaissance est entré partout dans le vocabulaire commun. Au XIXè siècle, des
opéras comme Lucrèce Borgia de Donizetti (1838). Les Maitres Chanteurs de Verdi
(1867), Benvenuto Cellini de Berlioz (1838) exaltent des héros de la Renaissance,
hommes politiques ou artistes. Au XXè siècle, la Renaissance est popularisée dans de très
nombreux romans comme ceux de Raphael Sabatini (La Vie de César Borgia et Colombus)
et d’Irving Stone (The Agony and the Ecstasy), et des films comme de Carol Reed (Le
Troisième homme), Fred M. Wilcox (Planète interdite) et Akira Kurosowa (Le château de
l’araignée et Ran). A ces figures emblématiques et à ces œuvres universellement
répandues, il n’existe aucun équivalent dans les autres civilisations ou cultures du reste
monde. Les thèses sur la Renaissance cristallisées par Michelet, Voigt et Burckhardt au
milieu du XIXème siècle se résument pour l’essentiel en trois idées forces : renouveau
des études antiques, rupture avec ce que l’on a désormais appelé le Moyen-Age,
naissance de la modernité. Autour de celles-ci, depuis la fin du XIXème jusqu’à
aujourd’hui , plusieurs questions restent controversées ; origine géographique,
chronologique et expansion du phénomène de la Renaissance ; notion de Renaissance ,
conditions de son surgissement et légitimé de son usage, appréciation de l’époque
médiévale, par rapport avec l’ Eglise et rôle qu’ elle a joué ; évaluation de l’importance

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de l’efflorescence scientifique, littéraire et artistique au cours de la période ; sens et
contenu de la modernité qu’elle a initié, en particulier l’idée de redécouverte de

l’homme et du monde.

Conclusion :

La Renaissance a façonné l’histoire moderne et contemporaine grâce à son impact sur


l’art, la science, la politique et la pensée, en favorisant un renouveau intellectuel et
culturel qui perdure encore aujourd’hui. Elle a laissé un héritage durable grâce à ses
idéaux humanistes et à ses réalisations artistiques et intellectuelles, qui continuent
d’influencer notre manière de percevoir le monde et de concevoir la société.

Sources :
. Art de la Renaissance - Encyclopédie de l'Histoire du Monde
. Renaissance | Mouvement artistique
. La fin de l’empire Byzantin - e-monsite
. La fin de l’empire byzantin (1261–1453) - Herodote.net
. Chute de Constantinople (29 mai 1453) - Histoire pour Tous
. www.hesperis-tamuda.com
. www.foad.uadb.sen
. Collection d’Histoire Hatier du VII au XVI siècle, 5ème pp 226 à 228
. Méga histoire (l’Encyclopédie vivante Nathan) : pp 94 à 97

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