Bade de Donnée

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Bases de données relationnelles

I. Introduction,
II. Architecture logique d’un SGBD,
III. Modèle relationnel,
IV. Algèbre relationnelle,
V. Modèle entité-association,
VI. Passage du modèle E-A au modèle relationnel,
VII. Langage SQL,
Introduction

Donnée: est l’enregistrement dans un code bien déterminé d’une


observation, d’un objet, d’un phénomène, d’une image, d’un son, d’un
texte…..

Information: tout ce qu’on peut déduire à partir d'une donnée ou un


ensemble de données.
Introduction

Base de donnée: Au sens large, collection de données, au sens plus


strict, ensemble de données fortement structurées, fiables, cohérentes
partagées par plusieurs utilisateurs ayant des vues différentes sur ces
données
Cet ensemble est suffisamment organisé pour que ces données puissent
être facilement :
• retrouvées,
• interrogées,
• mises à jour,
• supprimées,
• comparées.
Introduction

Système de gestion de bases de données: Logiciel qui permet de gérer


une base de données :

Création et exploitation de la Bases de Données.


Contrôle et sécurité des bases de données.
Optimisation des accèes aux bases de données.
Architecture logique d’un SGBD

On peut décrire l'architecture logique d'un SGBD de la manière suivante :

Schéma Externe Schéma Externe Schéma Externe

Architecture apparue
aux années 60 par le groupe
ANSI/SPARC Schéma Conceptuel
logique

Schéma Interne
(physique)
Architecture logique d’un SGBD

Niveau interne/physique: concerne la façon de stockage des données


physiquement(différents disques utilisés ,type d’accès aux fichiers).

Niveau logique: décrit la structure de la base de données vis à vis des


utilisateurs, ce niveau représente l’image fidèle du système réel.

Niveau externe: représente plusieurs vues spécifiques pour la


manipulation des données.

Cet architecture a permis une indépendance logique et physique entre


les niveaux.
Fonctionnalités d’un SGBD

 Contrôle de la redondance,
 Partage des données,
 Contrôle de concurrence,
 Protection des données ,
 Contraintes d’intégrités ,
 Données distribuées.
Modèle relationnel

Modèle relationnel:
 Le modèle relationnel a été défini en 1970 par E.F.Codd
au laboratoire IBM, les premiers systèmes commerciaux ont
apparu dans les années 80.
 Le modèle le plus utilisé.
 Il s’agit d’une description simple des données sous forme
tabulaire, fondée sur la théorie mathématique des relations.
 Modèle caractérisé par sa simplicité et sa puissance au
niveau des opérations de manipulation des données.
Modèle relationnel

Définition:
 Une relation 'r' est un sous ensemble du produit cartésien
de n ensembles appelés Domaines.
 Domaine est un ensemble de valeurs atomique, soit fini, soit
infini.
 Une relation décrit un fait dans le monde réel.
Modèle relationnel

Attribut : colonne d'une relation caractérisée par un nom.


(signification sémantique d'une colonne).
Tuple : ligne d'une relation correspondant à un
enregistrement (appelé aussi n-uplet)
Un schéma de relation : noté R(A1,A2,…,An) est un
ensemble d’attributs A1,A2,…,An ; à chaque attribut Ai est
associé un domaine Di.
r une relation: sur le schéma de relation R est un ensemble
de n-uplets r = {t1, t2,……..,tn}
Modèle relationnel

Caractéristiques des relations:


 Le nom d’attribut est unique.
 Le nom d’une relation R est unique dans l'ensemble des
relations de la base.
 n-uplet est une séquence ordonnée de valeurs d’attributs.
 Une valeur d’attribut peut être nulle.
 Nombre de lignes d’une relation est appelé cardinalité
d’une relation.
 Nombre de colonnes est appelé degré.
 R est caractérisée par un nombre fixe de colonnes.
r est caractérisée par un nombre variable de lignes.
Modèle relationnel

Définition:
Une BD relationnelle est un ensemble de relations :
- Relations de l'utilisateur (relations de tables)
- Relations de catalogues (relations systèmes)
Modèle relationnel

Le SGBD relationnel possède des langages pour la formulation des


requêtes dans une base de données.

Deux types de langages:

SQL: L’utilisateur définie l’information désirée, et le SGBD se


charge d’extraire les données.
PL/SQL: permet d’écrire des procédures et des fonctions stockées.
Algèbre relationnelle

L'algèbre relationnelle définit 6 opérations de base pour la


manipulation des relations :
Union
Différence
Projection
Produit cartésien
Selection
Intersection
Algèbre relationnelle

Union :(Binaire)

Rel1 Ս Rel2 → Rel3

r3 : réunit dans une même relation les tuples


de r1 et ceux de r2
Algèbre relationnelle

Différence :(Binaire)

Rel1 - Rel2 →Rel3


r3 : sélectionne les tuples de r1 qui ne sont
pas dans r2
Algèbre relationnelle

Projection :(Unaire)

Rel1(a1,a2,..,an)

π a1,a2,....,ai (Rel1) → Rel2(a1,a2,..,ai)


Algèbre relationnelle

Produit cartésien :(binaire)

Rel1(a1,a2,..,an)
Rel2(b1,b2,...,bm)

Rel1xRel2→ Rel3(a1,a2,..,an,b ,b ,..,bm)


1 2

R3 : chaque tuple de r1 est combiné avec


chaque tuple de r2.
Algèbre relationnelle

Selection :(unaire)

Rel1(a1,a2,..,an)

σ condition (Rel1)→ Rel1


Résultat : relation composée de n-uplets vérifiant une condition
Algèbre relationnelle

Intersection :(binaire)

Rel1 ∩ Rel2 → Rel3

r3 : les tuples qui sont à la fois dans r1 et r2


Algèbre relationnelle

Jointure:(binaire)

Rel1 ∞ Rel
cond
2 → Rel3

r3 : toutes les combinaisons entre tuples de


r1 et r2, portant la même valeur pour les
attributs de même domaine
Algèbre relationnelle

Division:(binaire)
Rel1(A1, …, An) et Rel2(Ai, …, Am)
avec n>m
Rel1 / Rel2 → Rel3
Le schéma de Rel3 est le sous-schéma
complémentaire de Rel2 par rapport à Rel1
r3 : relation composée des tuples tels que le
produit cartésien avec le diviseur soit un
sous-ensemble de la relation dividende.
Modèle Entité-Association

Entité est un objet:


 Considéré suffisamment autonome, sans référence à autre chose
 Signalé par un nom identifiable
 Doté d’un ensemble de propriètés

Classe d’entité:
Ensemble d’entités de même type.
Modèle Entité-Association

Association:
Lien associant deux entités ou plusieurs
Exemple: Association ENSEIGNE
Professeur ENSEIGNE Classe

ENSEIGNE

Classe d’association:
Ensemble d’associations de
même type
Modèle Entité-Association

Diagramme Entité-Association:
Entité1 Entité2

Association

Exemple:
Client Commande

Num client passe Num commande


Nom client Date commande
Adresse client
Modèle Entité-Association

Type d’association:
Une association peut être binaire, Ternaire ou n aire

Véhicule EstPosséd Personne


é
Matricule Num CIN
Marque Nom
Num Moteur Date_naiss

Autorisé à

Parking

Num parking
Adr parking
Modèle Entité-Association

Type d’association:
Plusieurs types d’associations associant les mêmes types d’entités

Personne Est Propriét Maison

Num CIN Numero


Nom Adresse
Date_naiss
Est Locatai
Modèle Entité-Association

Type d’association:
Un même type d’entité peut participer plusieurs fois à un même type
d’association

Personne

Est pere de
Nom
Date_nai
Prenom
adresse
Modèle Entité-Association

Cardinalités:
Le nombre de fois maximum et le nombre de fois minimum qu’une même occurrence
de ce type peut intervenir dans les occurrences de l’association

0 minimum : si une occurrence d’une entité ‘Peut ne pas participer’


à l’association.
1 minimum : si une occurrence d’une entité
‘Participe obligatoirement’ à l’association.
1 maximum : si une occurrence d’une entité
‘Peut participer au plus une fois’ à l’association.
n maximum : si une occurrence d’une entité
‘Peut participer plusieurs fois’ à l’association.
Modèle Entité-Association

Exemple:
Client Compte

Num CIN Num compte


Ouvre
Nom Solde
Date_naiss 1,n 1,1

Un client ouvre obligatoirement un compte


Un client peut ouvrir plusieurs compte
Un compte est ouvert par un et un seul client
Modèle Entité-Association

Identificateur /Clé :
Groupe minimum d’attributs identifiant une entité unique dans sa classe.

Personne

Num CIN
Nom
Date_naiss

Num CIN représente la clé de l’entité Personne.


Passage du modèle E-A au modèle relationnel

Régle1 :
Pour chaque classe d'entité, correspond un schéma de relation unique.

Régle2 :
Pour chaque proprièté de la classe d'entité, correspond un attribut du schéma de
relation.

Régle3 :
L'identifiant de la classe d'entité, devient clé primaire du schéma de relation.

Régle4 :
Pour chaque classe d'association, on lui associe un schéma de relation unique.

Régle5 : VoirTD
Si c'est possible, optimiser la clé primaire obtenue et éviter éventuellement la

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