Inf1160 Equipements
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Inf1160 Equipements
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons passer en revue les composants de réseau en les situant
par rapport aux couches, selon le modèle OSI ou TCP où ils fonctionnent, sans oublier
les supports de transmission qui nous permettent de les relier aux ordinateurs. En
adoptant une approche système, nous allons parler des composants ainsi que de
l’environnement technologique qui forme les réseaux locaux, étendus ou virtuels ainsi
que de certaines méthodes d’accès telles que celle par les réseaux privés. Il sera aussi
question de considérations d’ordre technologique, de normalisation et de mise en œuvre
pratique.
Les concentrateurs
Un concentrateur appartient à la couche 1 (physique) et correspond donc à une liaison
réseau parfaitement transparente. Le raccordement peut s’effectuer par des
connecteurs RJ-45 ou BNC et permet d’ériger un réseau de manière économique.
Il existe des versions 10 et 100 Mbps. Un concentrateur mixte comportera un module qui
permettra de mettre en place un pont ou une passerelle s’il doit accepter simultanément
les deux vitesses de transfert. Ce module constituera une interface dans les sens 10
Mbps vers 100 Mbps et inversement.
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Bus interne com mun Ethernet
Connectique RJ45
Tous les appareils reliés à un concentrateur font partie d’un domaine de collisions et de
diffusions générales. Cette appellation désigne ici un segment du réseau dans lequel les
collisions et les diffusions générales se propagent. Selon le protocole utilisé et le nombre
d’ordinateurs reliés, les diffusions peuvent représenter une charge non négligeable pour
le réseau.
Les ponts
Les ponts permettent de subdiviser un réseau en plusieurs segments. Ils fonctionnent au
niveau de la couche 2 du modèle OSI, soit la couche liaison de données. En subdivisant
un réseau en plusieurs segments, le pont diminue le nombre de collisions, ce que ne fait
pas le concentrateur.
Le pont disposera d’au moins deux raccordements, un par segment. Lorsqu’un paquet
lui parvient, le pont vérifie si l’adresse de l’expéditeur figure dans la table de routage du
port qui l’a reçue. Si ce n’est pas le cas, il l’inscrit. Il détermine ensuite s’il doit router le
paquet en fonction des tables de routage des ports et de l’adresse cible du paquet. Il le
fera si la cible ne figure pas dans le segment source. Sinon, il rejette le paquet, partant
du principe que le destinataire l’a déjà reçu. Si l’adresse cible est inconnue, le paquet
est diffusé sur tous les segments, sauf le segment source. Une diffusion générale est
routée dans tous les cas.
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Le pont est transparent aux protocoles de niveau supérieur, tels IP ou IPX. Il améliore la
fiabilité et accélère la vitesse de transfert. Les fonctions d’un pont étant le plus souvent
assumées par des logiciels, le transfert s’effectue avec un retard qui n’est pas à
négliger.
Des ponts peuvent également décharger des segments de WAN. En réduisant les
collisions, le pont réduira également le trafic sur la ligne WAN, déjà lente en principe.
Dans ce cas, on l’appelle pont distant (remote-bridge).
Les commutateurs
Également appelés concentrateurs intelligents, les commutateurs de niveau 2, 3 ou 4,
apparentés aux niveaux des couches réseau, raccordent directement entre eux les
ordinateurs d’un segment, tels des concentrateurs. En revanche, ils isolent deux
ordinateurs qui communiquent, si bien que ceux-ci n’ont pas à partager le bus avec les
autres ordinateurs. Le nombre de ports n’est donc limité que par les spécifications
ethernet et l’électronique équipant le commutateur. Contrairement aux ponts, la
communication est matérielle et non logicielle, donc plus rapide.
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l’autre et le contraire interdisent les collisions. La mise en œuvre de commutateurs
améliore nettement la disponibilité de réseaux à fort trafic. Ils acceptent le
fonctionnement mixte 10/100 Mbps, ce qui permet un emploi indifférent des deux types
de cartes réseau. En effet, l’ordinateur émetteur et l’ordinateur récepteur ne sont pas
reliés directement pas des conducteurs, mais les données sont enregistrées dans une
mémoire tampon puis traitées par le commutateur avant leur transfert.
Information
Switching
Le switching ou « commutation » est une liaison directe de deux stations qui n’influe
pas sur le reste du trafic du réseau.
Le commutateur maintient une table de routage par port, ce qui permet de décider à
quel port il doit transmettre une trame. Cette table peut être gérée de manière
entièrement automatique, les stations devant s’identifier auprès du port à l’émission et le
commutateur se contentant de mémoriser l’information. Si une station n’a encore rien
émis, elle ne figure pas dans la table et le commutateur expédie la trame sur tous les
ports, comme lors d’une diffusion générale. On se rapproche alors du fonctionnement
d’un concentrateur.
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Les commutateurs de couche 3
Les commutateurs de couche 3 relient les ordinateurs en fonction de leur adresse IP.
Autrement dit, ils peuvent assurer la tâche des routeurs précédemment évoqués. Ce
sont des sélecteurs d’acheminement (routing-switches ou layer 3 switches). Pour les
applications où la durée d’acheminement des trames est critique, un commutateur de
couche 3 peut apporter un gain appréciable de rapidité par rapport à un routeur. Cela ne
concerne toutefois que les réseaux locaux, la capacité en mémoire des commutateurs
ne leur permettant pas de gérer des tables de routage de la taille de celles couramment
exploitées avec un routeur. De même, ce type de commutateurs n’est pas adapté à la
gestion de réseaux complets car la commutation se fait sur la base de l’adresse IP
complète et ils ne savent pas la subdiviser en adresse de réseau et adresse de
machine. Enfin, ils ne peuvent échanger entre eux leur table de routage, si bien qu’une
transmission intelligente de données en cas de panne de réseau est impossible.
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couche 2 et/ou un pont dans un réseau
local.
Commutateur Également routeur Remplace ou assiste un ou
couche 3 plusieurs routeurs d’un réseau
local.
Commutateur Également qualité de Accélère le réseau et peut
couche 4 service attribuer une bande passante à
une application.
Les routeurs sont indépendants du matériel, c’est-à-dire qu’ils peuvent être équipés de
cartes réseau de n’importe quelle architecture. Cela signifie aussi qu’ils peuvent relier
des réseaux de types différents. Un routeur permet, par exemple, de relier un réseau
ethernet et un réseau token ring, une ligne WAN ou FDDI ou encore un autre type de
réseau.
Existent enfin ce qu’on appelle des routeurs hybrides, des routeurs ponts ou encore des
routeurs B, qui autorisent le transfert entre domaines de protocoles non routables. Ils se
comportent alors comme un pont et transfèrent les paquets ethernet non routables vers
l’autre domaine. Il est possible de définir les origines et les destinations autorisées. Les
protocoles non implémentés peuvent également se router de cette manière. Les
routeurs B relient généralement des réseaux de même type pour que les applications
puissent échanger des données de manière transparente, indépendamment du
protocole.
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7 Couche Application
6 Couche Présentation
5 Couche Session
4 Couche Transport
LOOP
SD
OK
BR I DS U
B1
B2
LP
S/ T C PU
S3
WIC 0 O K FD X 100 LN K W I C 1 OK
A UX
Cis co 1 72 0
2 Couche Liaison
1 Couche Physique
Il existe différents algorithmes de routage. L’un s’appelle shortest path first (« d’abord le
chemin le plus court »). La distance au réseau cible est évaluée en sauts au moyen des
tables de routage, un saut correspondant à un passage par un routeur. Cet algorithme
privilégie le chemin passant par un nombre minimal de routeurs. Un autre algorithme
s’appelle open shortest path first (« d’abord le chemin libre le plus court »). Extension du
premier, l’algorithme vérifie également si la voie proposée est libre.
Un autre algorithme s’appelle lowest cost first (« d’abord le chemin le moins cher »).
Cette méthode du chemin le plus économique est particulièrement importante dans le
cas des WAN. Une table s’ajoute à partir de laquelle il est possible de définir le coût d’un
transport par un certain chemin.
Une configuration détermine si un paquet possède une destination locale ou s’il doit être
routé. Celle-ci définit au moins l’adresse du routeur selon son protocole. Le routeur
dispose d’une adresse pour chaque domaine qui lui est accessible et à partir duquel il
est possible d’accéder. En outre, un masque de sous-réseau lui permettra de
différencier la partie réseau de l’adresse de la partie machine et il comportera
éventuellement des filtres pour éliminer les paquets indésirables.
Les routeurs sont souvent des ordinateurs fonctionnant sous un système d’exploitation
de type UNIX dédié à cette tâche. Leur système d’exploitation est optimisé pour la
fonction ainsi que pour le matériel. Ils disposeront, par exemple, d’une importante
quantité de mémoire vive et d’une architecture réseau modulaire, pouvant prendre en
compte différentes normes telles que ethernet, token ring, FDDI, ATM, ISDN –
Integrated Services Digital Network appelé RNIS pour réseau numérique à intégration
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de services, ADSL – Asymetric Digital Subscriber Line, ligne numérique à paire
asymétrique ou autres. Il est alors facile de les adapter aux nécessités d’un réseau
donné.
Dans les cas des réseaux de petites entreprises ou des réseaux domestiques, la
connexion LAN/WAN s’effectue au travers de routeurs RNIS ou ADSL reposant
exclusivement sur IP. Ils autorisent le raccordement du réseau local à Internet par le
biais d’un classique fournisseur d’accès. Ils filtrent les paquets, séparant ceux destinés à
un réseau externe de ceux destinés au réseau local, établissent une connexion définie
auparavant et routent les paquets externes. La solution peut être purement logicielle,
comme dans le cas du partage de la connexion Internet de Windows ou encore, il est
possible d’utiliser un ordinateur dédié. Pour simplifier la construction du réseau, ces
routeurs comportent le plus souvent un serveur DHCP (Dynamic Host Configuration
Protocol) qui automatise l’attribution des adresses IP aux ordinateurs du réseau local, et
de la capacité de traduction d’adresse réseau (NAT – Network Address Translation) qui
permet de raccorder à Internet la totalité d’un réseau sous une seule adresse IP.
Le raccordement des stations au réseau Ethernet 10Base5 se réalise par une carte
réseau et un émetteur-récepteur (transceiver) externe. Ces émetteurs-récepteurs sont
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raccordés au moyen de prises vampire au gros câble ethernet jaune. Une aiguille se
plante dans le câble pour établir un contact avec l’âme. Notez que deux prises vampire
successives doivent être espacées d’au moins 2,50 mètres.
Ainsi, lorsqu’il est question de 10Base5, on sait immédiatement qu’il s’agit du protocole
ethernet supportant le gros câble coaxial. Comme il n’est pas très souple, des
précautions de manipulation s’imposent au moment de son installation. On l’employait
comme câble fédérateur à cause de ses caractéristiques intrinsèques, mais il n’est
pratiquement plus utilisé de nos jours puisqu’il a été remplacé par la fibre optique.
Information
Les câbles coaxiaux.
De différentes tailles, leur système de blindage leur fournit une excellente protection
contre les perturbations électromagnétiques. Beaucoup utilisé aux débuts des réseaux
locaux, ce type de câblage est de nos jours une technologie en voie de disparition pour
ceux-ci, son existence étant directement menacée par la paire torsadée. Son utilisation
reste encore privilégiée pour la transmission de signaux analogiques, par la radio, la
télévision, les circuits d’alimentation des têtes radiofréquences pour les antennes VSAT,
etc. Historiquement, c'est le premier type de câble utilisé dans les réseaux locaux
ethernet en bus. Un câble coaxial est composé de deux conducteurs cylindriques de
même axe, séparés par un isolant. Ce principe (« cage de Faraday ») permet d'isoler la
transmission de toute perturbation causée par les « bruits » extérieurs.
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M AU
2,50 m ètres m in
Segment Thick Ethernet
(500 m ètres m ax)
Transceiver AUI
(M edium Attachm ent Unit)
Prises AUI
M AU
15-pin Sub-D
Prise Vam pire
Gros câble
jaune Ethernet
Câble AUI
Station Carte Réseau (50 mètres max)
Bouchon
50 Ohm s
10Base2
Deux pour deux fois cent mètres. Nous avons ici affaire à l’ethernet fin (thin ethernet),
dont le câblage se réalise au moyen d’un coaxial RG 58 d’une impédance nominale de
50 ohms.
Chaque extrémité du cordon reçoit une fiche en T BNC par laquelle il se raccorde aux
cartes réseau. La fiche en T se raccorde directement sur l’embase BNC de la carte, le
cordon réseau qui correspond à la dorsale du réseau 10Base2 passe donc auprès de
chaque ordinateur.
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La deuxième branche du T recevra soit un autre cordon, soit un bouchon avec une
résistance de terminaison de 50 ohms. La longueur maximale d’un segment Ethernet
10Base2 est de 185 mètres et il peut recevoir jusqu’à 30 ordinateurs. La longueur
minimale du cordon entre deux T est de 0,50 mètre.
Il est possible de rallonger un cordon par une connexion BNC. Cela dit, on évite cette
pratique, car cela dégrade le signal. Des répéteurs peuvent raccorder plusieurs
segments de 185 mètres. La règle 5-4-3 s’applique dans ce cas également. La longueur
maximale d’un tel réseau est de 925 mètres, ce qui correspond à 5 segments reliés par
4 répéteurs.
Câble coaxial
Thin Ethernet
(185 mètres max
0,50 mètres min)
Prise BNC
mâle
Station Connecteur
Carte Réseau
BNC en T
Bouchon
BNC 50 Ohms
Prise BNC
femelle
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Bonne protection contre les perturbations électromagnétiques (comparable à
celle des paires torsadées). Le câble coaxial propage beaucoup moins
d'interférences sur les autres câbles que les paires torsadées.
Toute rupture du câblage empêche la communication entre toutes les
machines du segment.
10BaseT/100BaseT
Le manque de fiabilité de l’ethernet fin, entièrement dépendant de l’intégrité d’une
dorsale, a rendu nécessaire une autre méthode de câblage ne présentant pas ce goulot
d’étranglement. L’objectif fut atteint par une topologie physique en étoile dont le bus se
matérialisait par un concentrateur.
Stations
Concentrateur/Hub
Serveur
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Cordon en paires
torsadées
Un bus interne
relie les ports.
Hub Ethernet
Cartes réseau Ethernet Connectique RJ45
(femelle)
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Fiche femelle
Paire torsadée
Conducteur en cuivre
Gaine en
polyéthylène
Nous emploierons du câble cat. 5 (100 Mbps). Une première paire de conducteurs est
utilisée en émission et une seconde en réception. La connectique est du type RJ45. La
longueur d’une telle ligne ne doit pas excéder 100 mètres. Cette valeur est encore à
diviser par deux s’il s’agit d’un câble volant souple et non d’une installation fixe. Cela
vient de l’âme torsadée souple de ce type de câble, dont le signal transmis est moins
robuste. On utilise des courants de faible intensité qui vont se propager dans des
conducteurs (fils de cuivre). Cette technique, largement utilisée pour les réseaux locaux,
peut se pratiquer sur plusieurs supports.
La paire torsadée est constituée de paires de fils torsadés entre eux. C'est, à l'heure
actuelle, le support privilégié des réseaux reposant sur ethernet. Les débits varient de
10 à 100 Mbps (ils seront supérieurs à 200 Mbps pour les câbles de catégorie 6, et
1 000 Mbps pour les câbles de catégorie 7). La mise en œuvre est plus simple et moins
coûteuse que pour tous les autres types de câbles. Ce câble est constitué de paires de
fils électriques (en général, 4 paires pour la réseautique informatique). Il nous vient du
monde de la téléphonie. Les fils de cuivre des différentes paires sont isolés les uns des
autres par une gaine de plastique et enfermés dans un câble. Chaque paire est
également torsadée sur elle-même, ceci afin d'éviter les phénomènes de diaphonie
(interférence entre conducteurs).
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Voici quelques caractéristiques d'un câble en paires torsadées :
pour ce qui est de l'impédance (en ohms –): Les valeurs normalisées courantes
sont 100 ohms (câble téléphonique), 120 ohms et 150 ohms (développé pour le
token ring). En principe, plus l'impédance est élevée, moins il y a de perte de
signal (le diamètre du câble augmente malheureusement son coût!) et plus son
rayon de courbure est important.
pour ce qui est de la fréquence (en hertz – Hz): C'est la quantité d'éléments
unitaires d'un signal transmis pendant une seconde. Par exemple un câble de
100 MHz utilisé dans un réseau local ethernet permettra des débits théoriques
de 100 Mbps.
pour ce qui est de l'ACR (en décibels – dB) : Attenuation Crosstalk Radio : c’est
le rapport signal/bruit. Plus cette valeur est élevée, meilleure sera la liaison. Les
valeurs varient en général de 4 dB à plus de 20 dB pour les meilleurs câbles. Un
bruit est un signal non désiré accompagnant un signal désiré.
pour ce qui est du nombre de brins : on distingue le câble multibrin, destiné aux
câbles courts (cordons), souple mais subissant une atténuation du signal plus
élevé, du câble monobrin plus rigide, d'atténuation plus faible, qui est destiné à
relier, par exemple, armoire de brassage et prises murales.
pour ce qui est du diamètre du fil : de 0,5 à 0,9 mm. Plus le diamètre du fil
augmente, plus les distances de transmission pourront être importantes (et plus
le prix monte aussi!).
pour ce qui est du blindage : il permet l'atténuation des perturbations
électromagnétiques.
l’UTP – Unshielded Twisted Pair ou câble UTP : paire torsadée non blindée, c'est
le câble le plus utilisé en raison de son faible coût et de sa facilité de mise en
œuvre.
la STP ou SUTP – Screened Unshielded Twisted Pair : paire torsadée à blindage
global, offrant une meilleure protection contre les parasites électromagnétiques.
la FTP – Foiled Twisted Pair : paire dite à écran protecteur, puisqu’elle est
protégée par une fine feuille d'aluminium.
Remarque. – Un câble blindé ou à écran protecteur devra avoir une mise à la terre
indépendante de celle des autres équipements pour éviter qu’il soit une
source de parasites.
Le type de câblage
Les différents types de câblage sont classés par l’Electronic Industries Association et la
Telecommunications Industries Association – EIA/TIA – en catégories. Actuellement, la
catégorie 5e s'impose. Au Canada, la norme EIA/TIA 568A est appliquée.
Information
Les types de câbles pour la UTP.
La Unshielded Twisted Pair, paire torsadée non blindée, correspond à une norme
édictée par l’EIA/TIA, référencée en tant que 568 Commercial Building Wiring
Standard. Elle distingue cinq catégories déjà normalisées et deux autres proposées à
la normalisation. Les câbles UTP peuvent également être blindés, le blindage
s’appliquant alors à la totalité du câblage. Lorsque les paires des conducteurs sont
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blindées individuellement, le câble prend l’appellation de Shielded Twisted Pair
(STP), donc de câble blindé ou armé.
Règle de câblage
La norme EIA/TIA 568A recommande un câblage en étoile avec une distance maximum
de 100 m entre le centre technique et les postes de travail :
– 90 m de la prise murale au panneau d’interconnexion;
– 10 m maximum, au total, pour les fiches de connexion (patch cord) dans le
centre technique et les cordons permettant de brancher les postes de travail
à la prise murale.
La règle 5-4-3 s’applique ici aussi : 5 concentrateurs connectés par 4 segments dont 3
concentrateurs équipés d’ordinateurs.
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Figure 14 : Règle de câblage (concentrateurs)
La fibre optique
Quand on utilise la fibre optique comme média de transmission, on convertit les signaux
(audio, électriques, numériques, etc.) en signaux lumineux. Ce type de support, avec
ses larges bandes passantes, permet de transmettre les signaux lumineux à des débits
très élevés sur de grandes distances.
Leur coût relativement élevé de même que les difficultés de pose les réservent pour des
applications nécessitant des débits élevés : réseaux fédérateurs de communication dans
les réseaux privés ou étendus par exemple, réseaux câblés télévisuels, câblages sous-
marins intercontinentaux.
Les fibres optiques sont issues d'une technologie relativement récente (les premiers
essais datent de 1972). Le principe des fibres optiques est celui de la propagation de la
lumière dans un milieu protégé assurant un minimum d'atténuation.
Une fibre optique est composée de deux substances d'indice de réfraction différents
(principe du miroir) : le cœur (diamètre 50 ou 62,5 microns) et la gaine (généralement
125 microns de diamètre). C’est dans le cœur de la fibre que sont véhiculés les signaux
lumineux.
Contrairement aux câbles en cuivre, la transmission du signal dans une fibre optique est
unidirectionnelle; toute liaison sera donc composée de deux fibres, une pour chaque
sens.
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La distinction entre fibre monomode et multimode porte sur les modes de propagation
de la lumière dans la fibre, unique pour la fibre monomode (cœur de diamètre beaucoup
plus petit, 10 microns environ), multiple pour la fibre multimode.
Dans le cas d'une fibre multimode, plusieurs longueurs d'onde lumineuse traversent la
fibre, alors que pour une fibre monomode, une seule longueur d'onde est utilisée. Cette
particularité supprime les problèmes d'interférences.
Avec une fibre monomode, on augmente donc la distance maximale et le débit autorisé,
mais également le prix. Ce type de fibre est généralement réservé aux services de
télécommunications sur de très longues distances.
FDDI (Fiber Distributed Data Interface), alternative à ethernet, est souvent utilisée
comme segment fédérateur dans les réseaux locaux importants.
Pour relier la fibre optique aux éléments du réseau, on utilise trois sortes de
connecteurs :
Figure 16 : Connecteur SC
Remarque.– Les connecteurs ST et SC sont validés par les normes EIA/TIA 568 et ISO
11801.
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Distance maximale : portée (entre équipement et commutateur) 2 km maximum
pour la fibre de type multimode et 100 km maximum pour les fibres monomodes
les plus performantes.
Perte pratiquement nulle.
Pose délicate (matériau rigide, respect d'angles de courbure important).
Connexion de plus en plus aisée grâce à l'utilisation de connecteurs préencollés
et de pinces à sertir ou encore de fours à fusion.
Coût élevé.
Insensibilité aux perturbations électromagnétiques, grande sécurité (écoutes
clandestines très difficiles à réaliser).
Les convertisseurs optiques-numériques sont encore une technologie coûteuse.
Information
Les câbles en fibre optique.
Une fibre optique est composée de trois éléments principaux :
Le cœur dans lequel se propagent les ondes optiques;
La gaine optique d’indice de réfraction inférieur à celui du cœur, qui confine les
ondes optiques dans le cœur;
Le revêtement de protection qui assure la protection mécanique de la fibre.
Revêtement de
protection (téflon ou Gaine optique
PVC)
Coeur
Les fibres (également appelées brins au sein du câble) sont ensuite regroupées dans
des câbles par multiples de 2, de 8 ou de 12.
Deux grands types de fibres existent : les multimodes et les monomodes. Les fibres
multimodes les plus couramment utilisées en informatique sont celles à gradient d’indice
ayant un cœur d’un diamètre de 62,5 microns et une gaine optique de 125 microns de
diamètre. Ces câbles peuvent offrir une bande passante maximale de 1,5 GHz/km. Les
fibres monomodes ayant un cœur d’un diamètre entre 2 et 8 microns offrent des bandes
passantes allant jusqu’à 50 GHz/km.
Une fibre dont la bande passante spécifiée est de 50 GHz/km et dont la longueur est de
2 km, offrira une bande passante effective de 25 GHz (50/2).
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Tableau 2 : Tableau récapitulatif des principales caractéristiques des câbles
RJ11 Téléphone
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RJ45 LAN, RNIS
Les ondes
Quelles soient de type radio, hertziennes ou infrarouges, les ondes permettent, dans
certaines conditions, de servir de support de communication pour les réseaux
informatiques. L'émission peut se faire soit à partir de cellules (émetteur desservant une
petite zone géographique) comme dans le cas du téléphone portable, à partir d'un
satellite géostationnaire dans le cas d'une communication intercontinentale pour Internet
par exemple ou tout simplement à partir d'un émetteur de signaux infrarouges (comme
ceux utilisés par une simple télécommande de télévision) pour un réseau local sans fil.
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Le laser est utilisé dans les liens optiques sans fil pour relier par exemple deux
bâtiments distants de moins de 10 km. Le média de transmission est l’atmosphère ou le
vide de l’espace.
Pendant au moins une quinzaine d’années, les réseaux traditionnels (câblés) ont été
considérés comme les plus économiques. Aussi, les réseaux sans fil sont-ils restés
inexploités par la plupart des professionnels. Les questions qui se posent par
conséquent sur ce type de réseau sont les suivantes :
Les WLAN peuvent soit remplacer les réseaux câblés, soit encore servir d’extension
pour ces derniers. Un ensemble de services de base (BSS – Basic Service Set) contient
un minimum de deux nœuds sans fil qui sont configurés pour dialoguer. Dans la
configuration initiale, les stations dialoguaient directement entre elles de poste à poste
pour partager leurs ressources. C’était en général des réseaux occasionnellement
conçus pour une durée temporaire. On appelle ce genre d’architecture, réseau ad hoc
ou encore IBSS – Independent Structure Basic Service Set. Voir la figure suivante.
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Figure 18 : Communication poste à poste dans un réseau ad hoc WLAN
Dans la plupart des cas, le BSS comprend un point d’accès dont la fonction principale
est de se constituer comme un pont entre le WLAN et le réseau câblé. Lorsque ce point
d’accès existe, les différents équipements ne communiquent pas entre eux en poste à
poste. Ainsi, pour communiquer entre eux ou pour communiquer avec les équipements
du réseau câblé, toutes les communications transitent par les différents points d’accès.
En règle générale, les points d’accès font partie de la structure des réseaux câblés. Ils
ne sont donc pas mobiles. Afin d’élargir la couverture des WLAN, un service étendu a
été mis en œuvre (ESS – Extended Service Set) comme l’illustre la figure ci-dessous.
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Le service étendu schématisé ci-dessus se compose en réalité d’un ensemble de BSS
(chacun ayant son propre point d’accès) interconnectés à travers un système de
distribution qui est dans notre cas un faisceau hertzien. En général, la fréquence de la
porteuse des points d’action est de 2,4 GHz (il existe des porteuses de 5 GHz de
fréquence) et les débits de transmission peuvent atteindre 50 Mo/s (surtout en ce qui
concerne les réseaux fédérateurs par satellite).
Il est bien entendu question d’un réseau gros calibre qui nécessite de gros moyens
financiers. Il est cependant possible de réaliser un WLAN de taille beaucoup plus
modeste. Pour ce faire, il suffit de disposer d’antennes que l’on disposera au sommet
des toits de maisons ou éventuellement au sommet d’un pylône. On pourra ainsi
distinguer trois types d’antennes en fonction de l’usage auquel on destinera son WLAN :
Dans tous les cas, l'antenne est ensuite raccordée à un gros câble coaxial blindé de
quelques mètres à quelques dizaines de mètres (en fonction du constructeur) de long
qui aboutit à un boîtier de faible dimension ou à une carte insérée dans un ordinateur.
Lorsque l'antenne est au sommet d'un pylône, le boîtier est installé dans un caisson
verrouillé accroché au pylône. Lorsque plusieurs voisins partagent un dispositif de
transmission radio, ils sont reliés au boîtier par un câble aérien accroché sur les façades
des maisons. Tous les appareils doivent être reliés à une alimentation électrique pour
fonctionner.
Comme on peut ainsi le constater, la topologie d’un réseau sans fil s'apparente
beaucoup à un ensemble de grappes le long d'une branche, en ce sens que :
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Les points d'accès, quant à eux, se comportent comme un commutateur d'un réseau en
étoile. Il faut cependant noter que les câbles y sont remplacés par des faisceaux
d'ondes. Face aux transmetteurs clients, le point d'accès est celui par lequel passent
toutes les communications. Du point de vue de l’architecture de réseau, ils peuvent tenir
lieu :
soit de simple répéteur, renvoyant les paquets d'informations reçus sur tous ses
ports;
soit de pont intelligent (filtrage, Spanning Tree Algorithm), ne renvoyant les
paquets d'informations reçus que sur le bon port en fonction de sa destination.
Les ports ont donc une antenne d'un côté et une prise réseau câblée de l'autre. Sur la
prise réseau peuvent être raccordés un réseau local câblé et (ou) une autre passerelle
ou un routeur sans fil agissant sur un autre canal, de manière à constituer une dorsale,
par exemple.
Voyons ce que tout ceci veut dire concrètement et essayons de bâtir un petit réseau
sans fil. Il ne faut surtout pas perdre de vue qu’en plus des connaissances et du savoir-
faire en matière de réseau, une bonne dose d’intuition est nécessaire. En outre, il faut
posséder des connaissances suffisantes pour une bonne installation des équipements
sans fil, particulièrement en ce qui concerne le pointage des antennes, la couverture du
satellite, etc.
Ainsi, un WLAN vous permettra de vous passer de câbles réseau de manière simple et
économique. En effet, comme vous n’aurez pas besoin de créer des ramifications de
câbles chez vous, lorsque vous serez amené à déménager, vous n’aurez qu’à récupérer
vos équipements WLAN accrochés quelque part sur l’un des murs de votre maison!
Vous pouvez jouir d’une grande liberté de déplacement au sein de votre site sans qu’il
ne soit nécessaire de vous soucier de l’existence de prises réseau (que vous n’aurez
plus besoin d’avoir à concevoir, par la même occasion…).
En fonction de la taille du réseau que vous voulez mettre en œuvre, plusieurs solutions
s’offriront à vous. Essayons de passer en revue quelques cas.
Pour concevoir un petit WLAN domestique, vous n’aurez besoin que de quelques cartes
réseau compatibles IEEE 802.11 (une carte par équipement à connecter au réseau) et
d’au moins un point d’accès pour gérer toutes les connexions. En général, vous pouvez
bénéficier de débits variant de 3 Mo/s (pour des équipements situés à plus de 100 m du
point d’accès) à 15 Mo/s au maximum (pour les équipements plus proches du point
d’accès) en fonction du constructeur.
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Le point d’accès se définit comme étant un commutateur sans fil. Il est muni d’un
dispositif d’émission et de réception de signaux (des antennes, ou tout autre chose
pouvant remplir honorablement cette fonction). Il est alors permis aux autres
équipements, eux-mêmes munis de cartes réseau compatibles IEEE 802.11, de
communiquer en réseau par l’intermédiaire du point d’accès. Et si vous disposez déjà
d’un petit réseau câblé, il vous est quand même possible de l’étendre avec un WLAN,
car vous pouvez relier les points d’accès à votre réseau à travers des connecteurs
10BaseT!
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Figure 20 : Exemple d’un WLAN domestique
Dans une entreprise, il se peut qu’il y ait déjà un réseau câblé en place. Le problème se
posera lorsqu’il faudra ajouter des connexions, car il ne sera pas question de déplacer
les utilisateurs avec leur prise réseau. Or imaginez la situation où une nouvelle salle de
réunion a été louée dans l’immeuble voisin et que, pour les réunions, les participants
exigent de pouvoir bénéficier de leurs ressources réseau à partir de leurs portables.
Bien entendu, la salle de réunion (qui peut se trouver dans un restaurant) n’est pas
reliée au réseau de l’entreprise. Il s’agit alors d’installer un point d’accès et des cartes
réseau PCMCIA compatibles IEEE 802.11 dans les portables. Il est possible que le point
d’accès exige un module qui puisse couvrir une distance de communication plus
confortable (environ 10 km), de garantir l’intégrité et la confidentialité des données; une
vitesse de transmission soutenue (11 Mo/s) de même qu’un bon niveau de cryptage des
données (128 bits est un minimum). Les frais rattachés à ces exigences seront aussi
plus importants. On devra aussi songer, bien entendu, aux commutateurs, et aux autres
composants de réseau.
Il faut garder à l’esprit que les cartes pour réseaux sans fil sont en général réglées pour
des porteuses dont la fréquence est de 2,4 GHz, chacune ayant sa propre adresse
MAC. L’avantage de cette porteuse est qu’il n’est nul besoin de faire une demande
d’exploitation car c’est une fréquence libre d’utilisation. Cette situation pose des
problèmes non négligeables d’interférence et de sécurité. La puissance de transmission
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varie de 10 à 100 mW pour les microstations terriennes (VSAT – Very Small Aperture
Terminal).
Pour les réseaux sans fil, il est important que les vues soient dégagées afin que les
communications puissent s’établir. Il ne faut donc pas qu’il y ait d’obstacles entre deux
dispositifs de communication. La distance qui sépare les antennes dépend des antennes
elles-mêmes, ou de l’amplificateur de signal utilisé. Une antenne directe peut émettre et
recevoir des signaux à une distance pouvant atteindre un kilomètre. Cette distance
atteint 2,3 km pour une antenne multidirectionnelle amplifiée; tandis que pour les
antennes paraboliques, elle peut aller de 50 à 60 km. En ce qui concerne les antennes
VSAT, elles sont dirigées vers les satellites géostationnaires en orbite autour de la terre.
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WLAN : Réseau étendu
En général, l’utilisation des dispositifs sans fil est soumise à une réglementation très
stricte. Certaines autorisations doivent être obtenues d’une commission spéciale du
gouvernement afin qu’une plage de fréquences soit allouée.
Autant les réseaux câblés et les petits WLAN sont relativement simples à configurer (du
moins pour ce qui est du matériel), autant les réseaux sans fil peuvent s’avérer
extrêmement difficiles à installer, surtout lorsqu’ils doivent couvrir plusieurs sites. Les
problèmes courants que l’on règle pour les réseaux câblés (installation de cartes
optionnelles, de logiciels, etc.) deviennent très rapidement un véritable casse-tête pour
les réseaux sans fil.
Une fois ces étapes franchies avec succès, vous pourrez enfin songer au déploiement
de votre réseau WLAN. Pour ce faire, vous devez posséder :
des connaissances en matière d’installation et de configuration de logiciels;
une bonne connaissance des protocoles de réseau (TCP/IP, ARP, Proxy, Proxy
ARP, sous-réseau, etc.);
une bonne compréhension des principes de fonctionnement des WLAN (mode
d’accès, réseau ad hoc, architecture du réseau, les points d’accès, etc.);
des connaissances sur les équipements de réseau (une expérience sur les
antennes, montages physiques, pointage, installation d’interfaces réseau).
Pour installer, par exemple, un WLAN entre Toronto et Paris, le mieux est de passer par
des antennes VSAT et au moins un satellite.
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Figure 21 : Diagramme fonctionnel d’un satellite
L’équipement actif sur le satellite qui reçoit le signal, l’amplifie, convertit sa fréquence et
le retransmet est appelé transpondeur. Les satellites utilisés en télécommunications sont
souvent en orbite géostationnaire, c'est à dire au-dessus de l’équateur et à une altitude
de 36 000 km. Dans cette position, le satellite couvre un tiers de la surface de la terre, et
il semble immobile par rapport aux zones couvertes bien qu’en réalité il se déplace
légèrement en formant des figures de « 8 », d’où la perte temporaire de signal lorsque
les antennes ne sont pas asservies aux mouvements du satellite. La gestion du satellite,
l’accès à ce dernier et l’attribution des fréquences sont sous la responsabilité
d’organismes comme INTELSAT, PANAMSAT, etc. Ils exploitent plusieurs satellites et
proposent des services de téléphonie, de transfert de données, de télécopie, de
visioconférence, d'accès à Internet et de multimédia.
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Figure 22 : Transpondeur
Fréquences en Fréquences en
Bandes
liaison montante liaison descendante
5,925 – 6,425 GHz 3,400 – 4,200 GHz C (étendue)
14,000 – 14,500 GHz 11,700 – 12,000 GHz Ku
La transmission de données numériques par satellite est sujette aux bruits et aux
erreurs aléatoires liés au lien spatial. La qualité d’une transmission numérique se
mesure en taux d’erreur moyen au niveau de la sortie de l’équipement numérique. La
qualité de la transmission est appréciée sur la valeur du rapport signal sur bruit Eb/N0.
Ce rapport se définit comme étant la puissance du signal pour un bit transmis sur la
puissance du bruit sur la bande passante.
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échangées. Deux différentes méthodes d’accès au satellite permettent d’accomplir cette
tâche :
accès multiple par répartition dans le temps (TDMA – Time Division Multiple
Access) : plusieurs utilisateurs partagent le même transpondeur. Ils émettent
tous à la même fréquence mais durant des périodes de temps déterminées.
Nous nommerons l'ensemble boîtier intérieur et cartes par le terme section intérieure
(IDU – InDoor Unit).
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Une carte réseau sert d'interface aux terminaux numériques de données des utilisateurs.
Elle dispose de deux à quatre liens de données série, dont deux respecteront toujours
de la norme RS-232. Les autres ports série dépendent de la carte que l’on voudra
ajouter. Là encore, il faudra faire attention lors du choix des cartes additionnelles. Il faut
toujours s’assurer qu’il y a une compatibilité parfaite entre ces différentes cartes (cartes
LAN ethernet, token ring, PLC, etc.). Une carte additionnelle peut être ajoutée pour
l'échantillonnage et le codage de la voix en vue de fournir un canal de voix téléphonique.
Windows NT serveur et ses variantes, Windows 2000 serveur et ses variantes, .net :
Ce sont des systèmes d’exploitation qui permettent de créer des réseaux organisés
autour de serveurs.
Avantages :
une administration centralisée au niveau du serveur;
des ressources centralisées. Les services offerts sont centralisés d’où une
maintenance et une gestion plus faciles;
une meilleure sécurité;
un réseau évolutif et performant s’il a été bien conçu.
Inconvénients :
coût élevé;
administration globale plus complexe;
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mise en œuvre par du personnel qualifié et compétent.
Informations complémentaires
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Tableau 7 : IEEE 802.3 Ethernet
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Tableau 8 : Ethernet 803.3, Fast Ethernet et fibre
Conclusion
Les équipements de réseautage et d’interconnexion de réseaux font partie intégrante de
notre environnement informatique. Ainsi, à l’instar de nos collègues anglophones, nous
pouvons affirmer que « le réseau c'est l'ordinateur », « The Network is the Computer ».
Nous avons parlé des principaux équipements en les situant au niveau où ils
fonctionnent dans le modèle OSI. Et nous pouvons ainsi rappeler quelques
caractéristiques matérielles et technologiques.
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Un pont agit au niveau de la couche 2. Il ne gère pas de table de routage mais lit et
interprète les octets transmis. Grâce aux ponts, le taux de collisions est réduit, ce qui a
pour effet d’améliorer l'usage de la bande passante. Moins cher qu'un routeur et plus
rapide (services rendus moins complets). L’un des rôles fondamentaux du pont est de
relier deux segments (ou plus) d’un même réseau local.
Le routeur agit au niveau 3 et gère une table de routage. Il met en rapport plusieurs
réseaux différents et est par conséquent l’équipement le plus adapté aux
interconnexions longue distance (WAN). L’une des différences fondamentales entre un
pont et un routeur est que ce dernier lit toutes les trames circulant sur le réseau. Un pont
ne lit que les trames qui lui sont destinées. Un pont divise uniquement les domaines de
collision, alors qu’un routeur divise également les domaines de diffusion (broadcast). De
ce fait, un routeur augmente les performances du réseau. En général, un routeur est un
équipement disposant de plusieurs interfaces, chacune raccordée à un segment
Ethernet, token ring, FDDI, PPP, HDLC… Du fait que le routeur permet d'interconnecter
différentes topologies, il intègre une fonction de conversion de trames. Ainsi, une trame
en provenance d'une topologie Ethernet et se présentant à l'interface token ring du
routeur sera entièrement restructurée à la sortie et régénérée en une trame token ring.
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