Cours de Grammaire 1
Cours de Grammaire 1
Cours de Grammaire 1
REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET DE L’INNOVATION
UNIVERSITE DE LABE
NIVEAU : LICENCE 1
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Le nombre et la personne du verbe dépendent de son sujet (on dit que le verbe s’accorde en
nombre et en personne avec son sujet) ; le mode et le temps dépendent du sens.
Si le verbe peut s’employer avec un complément d’objet, on dit qu’il s’agit d’un verbe
transitif (Aude aime l’équitation). Dans le cas contraire, il s’agit d’un verbe intransitif
(Magali arrive demain).
Les compléments d'objet
Les compléments d'objet sont des compléments du verbe : ils sont caractérisés par le fait que
leur existence dépend du verbe (voir transitivité) et du type de construction qu'il demande
(construction directe ou indirecte). La fonction peut être remplie par un nom ou un groupe
nominal, un pronom, un infinitif, une proposition subordonnée. La nature même du
complément d'objet peut dépendre du verbe : par exemple, on ne peut trouver un infinitif
après connaître alors que le verbe savoir l'accepte.
.
Le complément d'objet direct
Le complément d'objet direct se construit sans préposition quand il s'agit d'un groupe nominal
: il craint la pluie. On peut le rencontrer introduit par une préposition lorsqu'il s'agit d'un
infinitif (il craint d'être mouillé) et par une conjonction lorsque c'est une subordonnée (il
craint qu'il ne pleuve). Les questions qui est-ce que… ? Ou qu'est-ce que… ? (Ou leur
variante familière : il craint quoi ? ou qui ?) Peuvent appeler comme réponse un complément
d'objet direct.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
On appelle complément d'objet second le complément d'objet indirect d'un verbe qui se
construit aussi avec un objet direct : il envoie une lettre (objet direct) à son père (objet
second). Le complément d'objet second ne se trouve pas toujours en seconde place, il passe
parfois devant, en particulier quand il est plus court : il écrit à son père une longue lettre de
remerciement.
Le complément d'agent
Outre l'épithète et l'apposition, le groupe nominal peut être enrichi par des compléments du
nom. Il s'agit de noms ou de groupes nominaux (le père de Paul ; les gens d'en face),
d'adverbes (les gens d'ici), de pronoms (le père de ce dernier).
La phrase :
Une phrase est une suite de mots qui constitue une unité de sens.
Dire qu’une phrase constitue une unité de sens revient à dire qu’elle signifie quelque chose,
indépendamment de tout autre mot ou groupe de mots.
La longueur des phrases est très variable : une phrase peut être très courte et se réduire à un
mot (Entrez. Attention !) Ou au contraire tenir sur plusieurs lignes.
Le plus souvent, les phrases contiennent un verbe conjugué, mais ce n’est pas obligatoire
(Attention à la marche ! Beau temps sur toute la France). Dans ce cas, on parle de phrase
averbale (c’est-à-dire sans verbe) appelée aussi phrase nominale.
Les mots sont placés dans un certain ordre au sein de la phrase et ils entretiennent entre eux
différentes relations (sujet, verbe, complément, etc.). C’est ce qu’on appelle la syntaxe.
C’est la syntaxe qui donne un sens précis à la phrase. Ainsi Romain Natacha aime n’est pas
une phrase car l’ordre des mots n’est pas correct ; on remarque aussi que Romain aime
Natacha n’a pas le même sens que Natacha aime Romain.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car
Les voix sont les formes du verbe qui rendent compte du rôle du sujet dans l'action. On
distingue la voix active et la voix passive.
Dans une phrase à la voix active, le sujet du verbe désigne celui qui fait l’action exprimée par
le verbe (on l’appelle l’agent). Le sujet fait donc l’action. Dans la phrase Louis Pasteur a
découvert le vaccin contre la rage, Louis Pasteur est non seulement le sujet de la phrase mais
aussi l’auteur de l’action : c’est bien lui qui a découvert le vaccin.
Dans une phrase à la voix passive, le sujet du verbe désigne ce sur quoi porte l’action
exprimée par le verbe (on l’appelle l’objet). Le sujet subit donc l’action. Dans la phrase Le
vaccin contre la rage a été découvert par Louis Pasteur, le vaccin contre la rage est le sujet de
la phrase, mais pas l’auteur de l’action, le vaccin ne découvre rien, au contraire, il est
découvert par Pasteur.
Ainsi, si l’on veut mettre en valeur l’agent, on utilisera la voix active. Si, au contraire, on veut
mettre en valeur l’objet, on utilisera la voix passive.
Seules les phrases contenant un verbe transitif avec un complément d’objet direct peuvent être
transformées au passif : le complément d’objet devient sujet et le sujet devient complément
d’agent (introduit le plus souvent par la préposition par). En effet la phrase Le chat (sujet)
mange (verbe) la souris (COD) devient à la voix passive la souris (sujet) est mangée (verbe)
par le chat (complément d’agent). Par contre la phrase il pleut ne connaît pas de voix passive,
car le verbe pleuvoir est intransitif.
Le verbe subit également des transformations lorsque l’on passe d’une voix à l’autre. À la voix
passive, le verbe est employé au participe passé précédé de l’auxiliaire être conjugué au temps
de la voix active :
Le chat mange la souris. → La souris est mangée par le chat.
Le chat mangera la souris. → La souris sera mangée par le chat.
Lorsque, à la voix active, le sujet est ‘’on’’, il disparaît à la voix passive :
On a découvert une nouvelle étoile → Une nouvelle étoile a été découverte.
Les adverbes :
L'adverbe est par définition un mot sans genre ni nombre et qui ne s'accorde pas. Un adjectif
adverbialisé reste donc invariable (forme masculin singulier unique) : Elles parlent fort.
Adverbe, nom donné à une classe de termes invariables qui peuvent assumer des fonctions
syntaxiques diverses. Certains adverbes constituent des phrases à eux seuls.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
C'est le cas des adverbes d'affirmation et de négation comme oui, non, bien sûr, assurément,
évidemment, bien entendu, nullement, etc. D'autres servent à la liaison entre les propositions
ou les phrases, jouant un rôle comparable à celui de certaines conjonctions (en effet, par
conséquent, néanmoins, en revanche, aussi, ainsi, c'est pourquoi, etc.), ou bien organisent
l'énoncé (puis, ensuite, alors, enfin, etc.).
MORPHOLOGIE
Il n'y a pas d'unité morphologique dans la classe des adverbes. Un premier ensemble de formes
est constitué par des adverbes dits héréditaires, issus du latin (très, plus, bien, près, loin, tôt,
tard, etc.). Un second ensemble comprend les adverbes en -ment, formés dans la majorité des
cas par l'ajout de ce suffixe à la forme féminine de l'adjectif (naturelle > naturellement, naïve >
naïvement). Néanmoins, tous les adjectifs ne peuvent pas être ainsi suffixés et, dans un certain
nombre de cas, la formation se fait sur une autre base que le féminin de l'adjectif (gentil >
gentiment, vrai > vraiment). Un certain nombre d'adverbes formés sur la base d'adjectifs en -
ent et -ant présentent comme caractéristique un redoublement du m (violent > violemment,
savant > savamment). Les irrégularités que présentent un petit nombre d'autres formes sont
explicables par des considérations relevant de l'histoire de la langue (bref > brièvement, grave
> grièvement). Enfin, certains adjectifs peuvent également être utilisés comme adverbes
(parler fort, parler bas, écrire petit, écrire gros, sentir bon, sentir mauvais). Font également
partie de la catégorie des adverbes une série de locutions dont le rôle syntaxique est identique
(tout de suite, tout à l'heure, en effet, c'est pourquoi, etc.).
VALEUR DE L'ADVERBE
Les valeurs sémantiques des adverbes sont multiples. Le classement qu'on en donne
ordinairement distingue l'indication du degré ou de l'intensité (assez, fort, très, peu, moins,
beaucoup), de la comparaison (plus, moins, autant, mieux, aussi), de la manière (bien, mal,
vite, rapidement, lentement) et de la situation spatio-temporelle (ici, là, dedans, derrière,
devant, dessus, dessous, hier, aujourd'hui, maintenant).
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Comme c'est le cas pour les déterminants possessifs, la notion de possession résume en fait
un ensemble de relations assez diverses (parentés, possession effective, etc.).
La série des pronoms démonstratifs comporte également des formes composées comportant les
particules -ci et -là (celui-ci, celui-là, ceux-ci, ceux-là, celle-ci, celle-là, celles-ci, celles-là,
ceci et cela). Ces formes ont les mêmes emplois que les déterminants démonstratifs, c'est-à-
dire qu'elles peuvent désigner un être ou un objet présent (C'est celle-là que je préfère) Le
pronom neutre ce figure dans la locution c'est, et, suivi d'un pronom relatif, sert à introduire
des propositions relatives substantivées (ce qui, ce que, ce dont, ce à quoi), ou des
interrogatives indirectes (Je ne comprends pas ce qu'il veut).
Les pronoms relatifs, qui, que, quoi, dont, où, lequel (laquelle, lesquels, lesquelles) sont les
termes introducteurs des propositions subordonnées relatives. Qui fonctionne comme sujet et
comme complément prépositionnel (La personne qui vous demande est arrivée. La personne
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
avec qui vous avez rendez-vous est arrivée). ‘’Que’’ est complément d'objet direct (Je ne
connais pas la personne que vous avez convoquée). Dont est analysable comme l'amalgame de
la préposition de et d'un pronom relatif (La femme dont je vous ai parlé = de laquelle). Où est
un adverbe pronominal relatif, qui introduit des subordonnées à valeur locative (La ville où je
suis né…).
Ils possèdent diverses valeurs quantificatives, comparables à celles des adjectifs indéfinis qui
leur correspondent.
L’adjonction ou l’expansion : c’est le fait d’ajouter un certain nombre de mots pour rallonger
et donner plus d’informations dans une phrase.
Un mot ou groupe de mots peut être enrichi à l’aide d’autres mots ; selon certaines règles et
dans certaines limites. C’est ce qu’on appelle adjonction ou expansion.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Exemple : Tes yeux- Tes petits yeux- Tes petits yeux noirs…
Exemple : Tu caches tes petits yeux noirs sous des oreilles en feuilles de betterave.
Adjectif :
Exemple : une vallée humide –l’humidité de la vallée.
Proposition relative :
Exemple : un ruisseau qui murmure – le murmure du ruisseau.
Nominalisation de la phrase : elle consiste à transformer le verbe en nom
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Exemple : l’avion passe au-dessus de la maison. Cela fait trembler les vitres. – le passage de
l’avion au-dessus de la maison fait trembler les vitres.
Dans cet exemple, deux phrases simples indépendantes se sont transformées pour donner une
seule phrase par :
-Transformation de la première en GN= nominalisation.
- L’enchâssement du GN ainsi obtenu dans la seconde phrase dont il devient le sujet nous
donne :
Le passage de l’avion fait trembler les vitres.
Utilisation de la phrase simple :
Rédigez en phrases simples un reportage sur une manifestation sportive, sur un match de
football ou une cérémonie de votre choix.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Deux propositions indépendantes peuvent être juxtaposées, c’est à dire qu’elles sont reliées par
une virgule ou un point-virgule ou 2 points.
Exemple :
Ces deux propositions sont liées par une virgule, elles sont donc juxtaposées.
La juxtaposition permet :
De faire l’économie de mots outils, souvent lourds (tels que c’est pour quoi, c’est-à-dire etc.)
De donner vivacité et rapidité au récit.
Exemple : Oumar travaille au marché de Daka, habite non loin du marché, se rend
régulièrement à la mosquée.
De brosser un tableau par petite touche :
Exemple : « le grand vestibule était rempli par un tourbillon de gens furieux ; des hommes
voulaient monter aux étages supérieurs pour achever de détruire tout ; des gardes nationaux
sur les marches s’efforçaient de les ralentir. »
Exercice :
Rédigez une recette de cuisine ou le mode d’emploi d’un appareil ménager, à l’aide d’une
série d’indépendante juxtaposées.
La coordination :
Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c’est à dire qu’elles sont reliées
par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car).
Exemple :
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
« Le gâteau de Fiona est délicieux » et « ses invités sont contents » sont deux
propositions indépendantes car elles n’ont pas besoin l’une de l’autre pour fonctionner
grammaticalement et pour être comprises.
Ces deux propositions sont liées par la conjonction de coordination et, elles sont donc
coordonnées.
Ou par des adverbes ou locutions adverbiales de liaison (alors, en effet, cependant…) Ces
mots de liaison permettent d’exprimer de façon plus nuancée et plus précise, les relations
logiques et chronologiques unissant les propositions.
Ces mots sont donc très utiles pour souligner les étapes d’un récit ou d’un raisonnement et il
faut bien connaitre la valeur de quelques-uns d’entre eux :
Néanmoins
En revanche
NB : un seul de ces mots suffit à marquer la liaison. N’en utilisez pas deux de même sens :
vous feriez un pléonasme (car ; en effet). Ni de sens contraire (mais ; puis) la valeur de ‘’or ‘’
est difficile à préciser, il sert à introduire un élément nouveau qui fait progresser le récit ou le
raisonnement.
Exemple2 : notre héros était malade or il y avait dans la contrée une vieille sorcière qui
connaissait des remèdes miraculeux : il alla la consulter.
Elle comporte plusieurs propositions unies par un lien de subordination. Une proposition
principale (le plus souvent) dont dépend (ent) une ou plusieurs proposition (s) subordonnée
(s).
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
La principale :
La proposition principale est autonome : elle peut s’employer seule, et contient un terme dont
dépend une autre proposition qu’on appelle proposition subordonnée (qui, pour sa part,
dépend totalement de la proposition principale).
La proposition principale comporte le plus souvent un verbe conjugué. Mais ce n’est pas
toujours le cas. Dans Bienvenue aux nouveaux qui viennent de nous rejoindre, Bienvenue aux
nouveaux est une proposition principale sans verbe.
Une proposition ne peut être principale que s’il y a une proposition subordonnée. Sans quoi
on parle de proposition indépendante : Alice attend Sacha au prochain train, cette phrase ne
contenant aucune proposition subordonnée, il s’agit d’une proposition indépendante. Et
inversement : il ne peut y avoir de proposition subordonnée s’il n’y a pas de proposition
principale !
Une proposition est un groupe de mots construit autour d’un verbe. Le verbe d’une proposition
est presque toujours conjugué, mais il existe quelques exceptions.
Exemples :
Deux verbes = deux propositions (Fiona a oublié d’acheter du lait / quand elle a fait les
courses.)
Fiona va vite acheter du lait avant que ses invités arrivent et elle termine le dessert à
temps.
Trois verbes = trois propositions (Fiona va vite acheter du lait / avant que ses invités
arrivent / et elle termine le dessert à temps.)
Dans ce chapitre, nous allons d’abord passer en revue les trois catégories de propositions pour
s’intéresser ensuite aux différentes façons dont celles-ci peuvent être reliées entre elles.
La proposition subordonnée n’est pas autonome. Elle dépend toujours d’une autre
proposition, appelée principale, qu’elle vient compléter. Il existe plusieurs types de
subordonnées.
Exemple :
On ne comprend pas la phrase « quand elle a fait les courses » si elle n'est pas précédée
de « Fiona a oublié d’acheter du lait ».
Exemple :
On comprendrait la phrase « Fiona a oublié d’acheter du lait » même si elle n’était pas
accompagnée de la subordonnée « quand elle a fait les courses ».
La subordination est une construction de phrase qui établit un rapport de dépendance entre
deux propositions. Une première proposition peut fonctionner de manière indépendante, on
l’appelle la proposition principale. Elle commande une deuxième proposition qui la complète :
la proposition subordonnée. La subordonnée est liée à la principale au moyen d’une
conjonction de subordination ou d’un pronom relatif. Sans la principale, la subordonnée n’a
pas de sens.
Les subordonnées relatives permettent de compléter un nom et sont introduites par un pronom
relatif.
Exemple :
Exemple :
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
La proposition « que le gâteau de Fiona est délicieux » complète le verbe ‘’pensent‘’: c’est la
proposition subordonnée. Elle a la fonction de COD (les invités pensent quoi ?) et est
introduite par la conjonction de subordination que.
Les propositions participiales ont un verbe au participe (présent ou passé) et un sujet propre,
c’est-à-dire différent de la proposition principale.
Exemple :
Le dîner étant servi, Fiona et ses invités se mirent à manger avec appétit.
Info
Pour être sûr qu’un infinitif ou un participe soit bien le noyau verbal d’une proposition, il faut
trouver le sujet de ce verbe non conjugué : S’il est le même que celui du verbe principal, il n’y
a pas de proposition. S’il est différent, c’est qu’il s’agit d’une proposition subordonnée.
Exemple :
Relation chronologique :
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Selon que la subordonnée exprime une action simultanée, antérieure ou postérieure à celle
exprimée dans la principale. Elle sera introduite par une conjonction différente :
antérieure simultanée postérieure
Relation logique :
-Cause : comme, parce que, puisque, sous prétexte que, d’autant plus que…
Conséquence : de sorte que, si bien que, au point que, de façon que…tant, tellement, si…que,
trop, assez…que.
Condition : si, pourvu que, à supposer que, à moins que, au cas où, dans l’hypothèse où…
Opposition : alors que, tant dis que, même si, bien que, quoi que, sans que, loin que, quel que
soit, qui que ce soit…
Comparaison : comme, ainsi que, de même que, comme si, tel(le) que…
Les compléments circonstanciels (CC) apportent des informations sur le cadre dans lequel
s’est déroulée l’action exprimée par le verbe.
Par exemple, dans la phrase Elsa a retrouvé son frère mardi à Nice avec joie, les précisions
mardi, à Nice et avec joie apportent des informations supplémentaires sur les circonstances
dans lesquelles s’est déroulée l’action.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Le complément circonstanciel peut être généralement supprimé : Elsa a retrouvé son frère.
Le complément circonstanciel peut généralement être déplacé : Ce matin, elle a retrouvé son
frère.
Un nom, un pronom ou un groupe nominal introduit ou non par une préposition : Je suis
arrivé à Nice.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre.
L’interrogation est la forme que prend la phrase quand on veut poser une
question. Les différents types de mots interrogatifs : les pronoms interrogatifs :
qui, que, quoi, lequel, combien les adjectifs interrogatifs : quel, combien, les
adverbes : comment, où, pourquoi, quand, que, etc.
Lorsque la réponse attendue est oui ou non, on dit que l’interrogation est totale. Si la question
ne porte que sur un élément de la phrase, on dit que l’interrogation est partielle. Il faut bien
distinguer :
L’interrogation directe se marque à l’oral par une intonation qui monte en fin de phrase et à
l’écrit par un point d’interrogation. Il y a trois façons de formuler une question :
On commence par le verbe ou par un mot interrogatif tel que : qui, où, pourquoi, lequel, etc. :
Viens-tu ? Où vas-tu ? ;
On garde la forme d’une phrase déclarative, mais on met un point d’interrogation et on lui
donne une intonation montante : Tu viens ? Ce type d’interrogation est plus familier. On
l’emploie dans la conversation courante mais c’est une forme incorrecte à l’écrit.
L’interrogation indirecte se construit dans une phrase qui contient une proposition principale
avec un verbe tel que demander, savoir, etc. et une proposition subordonnée qui rapporte la
question. L’intonation, la ponctuation et l’ordre des mots sont ceux d’une phrase déclarative :
Je ne sais pas si elle viendra. La proposition subordonnée est introduite par si ou par un mot
interrogatif : dans tous les cas, il n’y a pas point d’interrogation à la fin d’une interrogation
indirecte.
En français, il y a trois formes et deux types de phrases interrogatives. Elles se terminent par
un point d’interrogation.
Intonation
Est-ce que... + forme affirmative
Inversion du sujet
C’est la forme la plus simple de l’interrogation, utilisée dans le langage familier. La place des
mots ne varie pas de celle de la phrase affirmative. Seule l’intonation (la voix monte) permet
de reconnaître qu’il s’agit d’une question.
Exemple :
Tu aimes aller au cinéma. → Tu aimes aller au cinéma ?
Exemple :
Est-ce que je peux venir avec toi ?
Info
Lorsque l’interrogation porte sur le sujet du verbe (avec qui ou que), il faut employer est-ce
qui.
Exemple :
Qui est-ce qui t’accompagne au cinéma ?
Qu’est-ce qui t’a plu dans ce film ?
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
L’interrogation totale se construit sans mot interrogatif. Ces questions appellent la réponse oui
ou non.
Le sujet et le verbe conjugué sont intervertis et reliés par un tiret. Les autres
compléments sont placés dans le même ordre que celui de la phrase affirmative simple.
Exemple :
Tu veux acheter du pop-corn.
→ Veux-tu acheter du pop-corn ?
Si le verbe se termine par une voyelle et le sujet commence par une voyelle, on ajoute
un t entre ces deux éléments (relié à eux par des traits d’union).
Exemples :
Viendra-t-elle avec nous ?
Éric aime-t-il les films romantiques ?
Si le sujet est un nom, il se trouve comme dans la phrase affirmative en tête de phrase.
On ajoute alors derrière le verbe le pronom personnel correspondant.
Exemple :
Vont-ils au cinéma ?
→ Les enfants vont-ils au cinéma ?
Exemples :
Avec qui vas-tu au cinéma ?
Pour qui est le pop-corn ?
Le sujet et le verbe conjugué sont intervertis (le verbe suit le mot interrogatif).
Exemples :
Où se trouve le cinéma ?
Quand commence le film ?
Qui as-tu invité ?
Si le sujet est un nom, il est placé devant le verbe. On ajoute alors le pronom personnel
correspondant derrière le verbe.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Exemples :
Pourquoi va-t-elle seule au cinéma ?
→ Pourquoi Juliette va-t-elle seule au cinéma ?
Où sont-ils allés ?
→ Où les enfants sont-ils allés ?
Avec les mots interrogatifs que ou qu’ le sujet n’est pas répété par le pronom
personnel.
Exemples :
Que veut voir Juliette en premier ?
Qu’a vu ton amie au cinéma ?
Si l’interrogation porte sur le sujet, la structure de la phrase est la même que celle de la
phrase affirmative. Les mots interrogatifs qui (pour une personne) et que (pour une
chose) remplacent le sujet. Le verbe est alors toujours conjugué à la troisième personne
du singulier.
Exemple :
Qui joue dans ce film ?
Info
Lequel et quel s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.
Exemples :
Quel vélo – quels vélos
Quelle chaussure – quelles chaussures
La négation est le fait de nier un fait. Une phrase qui comporte une négation est une phrase
négative.
La négation se compose de deux termes : l’adverbe ne (ou n’) et un autre mot tel que pas,
rien, personne, aucun, jamais, plus, ni, etc. (Il ne pleut plus. Ne pleut-il jamais ? Je n’ai aucun
problème.) On dit alors que ce deuxième terme est un auxiliaire de la négation.
La langue familière et orale construit très souvent la négation sans utiliser l’adverbe ne. Dans
la langue écrite en particulier, il faut bien penser aux deux termes et ne pas oublier l’adverbe
de négation.
→ Lorsque les deux termes encadrent le verbe conjugué à un temps simple : ‘’ne’’ se place
devant le verbe, l’autre terme se place après.
→ Aux temps composés, le deuxième terme se place entre l’auxiliaire être ou avoir et le verbe
au participe (Il n’a pas plu.).
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
→ Lorsque le verbe est lui-même précédé de pronoms, ne (n’) se place devant les pronoms
(Tu n’en auras pas.).
LA NEGATION
La formation de la négation :
Exemples :
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
La négation lexicale :
La négation peut également être exprimée sans employer de phrase négative, avec un mot de
sens contraire ou un dérivé construit avec un préfixe tel que in- ou dé- (Je déteste la pluie = Je
n’aime pas la pluie. C’est incertain = ce n’est pas certain ; Un non-sens ; invivable ;
désagréable.).
Ne point : est une forme rare de négation totale et a la même valeur que Ne Pas
La double négation :
La négation peut ne porter que sur une partie de la phrase : on dit qu'elle est partielle.
Jeanne n'a mangé que ses frites.
SEMAINE 9 : LA PONCTUATION
1 PRÉSENTATION
Ponctuation, ensemble des signes graphiques qui ont pour rôle de rendre compte à l'écrit à la
fois de la syntaxe des énoncés (délimitations entre phrases et entre membres de phrases), des
modalités énonciatives (interrogation, exclamation) et des phénomènes de prosodie (pauses,
intonation et mélodie).
Nos signes de ponctuation sont le point (.), le point-virgule (;), la virgule (,), le point
d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), le deux-points (:), les points de suspension (...),
les guillemets (« »), les parenthèses ( ) et les tirets (—). La plupart d'entre eux peuvent
cumuler plusieurs valeurs.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
2 LE POINT
Le point sert à délimiter les phrases et correspond à une pause forte. Il figure également dans
un mot qu'on abrège (M. Durand, chap. 2).
3 LE POINT-VIRGULE
Le point-virgule correspond à une pause moins forte et ne sert pas à délimiter les phrases. Il
peut séparer des propositions indépendantes ou juxtaposées (Nos amis sont venus ; nous
nous sommes promenés dans le jardin). Le point-virgule ponctue les alinéas d'une
énumération (Ordre du jour de la réunion : 1° Rappel des objectifs ; 2° Annonce des
bénéfices ; 3° Énumérations des problèmes à résoudre).
4 LA VIRGULE
La virgule peut jouer un rôle comparable à celui d'une conjonction de coordination. Elle sert
alors à séparer des éléments ayant la même fonction. Dans une énumération, les deux derniers
termes sont coordonnés par une conjonction et tous les autres par une virgule (« Aux temps
où les cieux, le Soleil, la Lune, les astres, les planètes et la Terre apparurent... » [M. Eliade]).
Dans les cas où elle sépare des éléments n'ayant pas la même fonction syntaxique, elle sert de
séparateur de groupes fonctionnels. Elle isole ainsi notamment :
– les compléments circonstanciels détachés (Le lendemain soir, il pleuvait. Plus tard, vers
minuit, un orage éclata) ;
– les propositions subordonnées placées ou non en tête de phrase (Comme la pluie menaçait,
ils se dépêchèrent de rentrer. Il les aurait prévenus à temps, si seulement il y avait pensé) ;
– les termes détachés, dans les constructions segmentées (L'ennui, c'est qu'il y a trop de
monde) ;
– les relatives explicatives (Les enfants, qui étaient fatigués, allèrent se coucher) ;
Le point d'interrogation et le point d'exclamation indiquent la fin d'une phrase et sont par
conséquent suivis d'une majuscule. Ils marquent respectivement la modalité interrogative (Et
alors ?) et la modalité exclamative d'une phrase (Allons-y !).
6 LES POINTS DE SUSPENSION
Les points de suspension marquent une suspension, motivée par tout un ensemble de raisons
possibles (interruption par un tiers, hésitation, inachèvement, ouverture sur une suite) et ils
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Le deux-points peut introduire soit une citation ou un passage rapportant un dialogue, soit une
énumération, des exemples ou un développement explicatif (Une bonne connaissance du
domaine est exigée : elle constitue une base pour l'apprentissage).
8 LES GUILLEMETS
Les guillemets marquent l'insertion d'un fragment de texte qui peut être :
– Une citation (« Toute question sur la nature de l'Homme doit se résoudre par l'histoire »,
écrit J. de Maistre) ;
– un mot ou une expression que l'on veut mettre en valeur (Tout ce qui est parfait, « plein »,
harmonieux...) ou vis-à-vis duquel on veut marquer une distance (Cette politique «
humanitaire » l'est-elle vraiment ?) ;
– un mot, ou une expression, qui n'est pas utilisé pour désigner l'objet auquel il réfère
habituellement, mais renvoie à lui-même (« Chien » est un mot de cinq lettres).
9 LES PARENTHÈSES
Les parenthèses servent à insérer dans une phrase un élément de longueur variable, qui peut
être un mot, une expression ou une phrase entière : Ce problème (je ne voyais pas où était le
problème) avait l'air de le préoccuper.
10 LES TIRETS
Les tirets indiquent le changement d'interlocuteur dans un dialogue. Ils peuvent par ailleurs
jouer un rôle comparable à celui des parenthèses en permettant l'insertion d'un élément dans
une phrase
Les registres de langue, aussi appelés les niveaux de langue, permettent d’exprimer une même
chose de différentes façons. Chaque registre de langue a une syntaxe propre, une
prononciation particulière et un vocabulaire spécifique.
On peut utiliser différents registres de langue en fonction de son rapport à son interlocuteur,
de son éducation ou de sa personnalité.
On ne parle pas de la même façon avec un copain et avec un professeur : on n’utilise ni les
mêmes mots, ni la même syntaxe.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
On dit par exemple à l’un : « Dis, t’as maté la bagnole ? », et à l’autre : « Avez-vous vu,
monsieur, cette voiture ? ».
Les mots peuvent aussi avoir plusieurs sens — propre, figuré, technique — en fonction du
contexte. Un même mot peut ainsi appartenir à plusieurs registres de langue en fonction de
son usage, de la phrase dans laquelle il est utilisé.
Par exemple le mot âne n’a pas le même sens dans la phrase « un âne est un mammifère
domestique » et dans l’expression « beugler comme un âne ».
LE REGISTRE FAMILIER
On utilise le registre familier lorsque l’on parle à quelqu’un que l’on connaît bien et lorsque
l’on s’exprime spontanément (sans vraiment réfléchir à ce que l’on dit, pour exprimer son
admiration, par exemple) : « Ouah, la vache ! ».
Le vocabulaire du registre familier est relâché, argotique, parfois même grossier. La syntaxe
des phrases n’est pas forcément respectée (phrases sans verbe, suppression des négations,
mauvaise concordance des temps, etc.) : « Ramène ta pomme ! » (« Viens ici ! »). C’est un
registre essentiellement oral, mais qui est parfois utilisé à l’écrit, notamment en littérature
dans des dialogues « populaires » qui se veulent crédibles.
LE REGISTRE COURANT
On utilise le registre courant la plupart du temps, et avec la plupart des gens, y compris ceux
que l’on connaît bien. C’est un registre tant oral qu’écrit.
Le vocabulaire du registre courant est compris par tout le monde, la syntaxe est correcte,
simple, respectée : « Peux-tu venir s’il te plaît ? ».
LE REGISTRE SOUTENU
On utilise le registre soutenu lorsque l’on fait un effort pour s’exprimer, quand par exemple
on parle à une personne cultivée que l’on respecte.
Le vocabulaire du registre soutenu est précis, recherché, parfois rare (inspiré de la poésie, par
exemple). Les phrases sont complexes, elles respectent parfaitement les temps complexes et
manient les concordances de temps les plus délicates : « Auriez-vous l’amabilité de
m’accompagner ? ».
L’adjectif qualificatif est un mot qui se rapporte toujours à un nom ou à un pronom. Il apporte
une information supplémentaire sur la « qualité » (d’où son nom d’adjectif qualificatif) de ce
que désigne le nom ou le pronom, même si la « qualité » est un défaut !
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Un enfant courageux.
Un garçon paresseux.
L’adjectif qualificatif peut se présenter sous différentes formes selon qu’il est au masculin ou
au féminin, au singulier ou au pluriel : bon, bonne, bons, bonnes sont les différentes formes
du même adjectif. Les dictionnaires donnent l’adjectif sous la forme du masculin singulier.
L’adjectif qualificatif s’accorde toujours en genre et en nombre avec le nom ou le pronom
auquel il se rapporte :
Un cheval vaillant.
Lorsqu’il fait partie du groupe nominal, l’adjectif est dit « épithète ». Il peut être supprimé : le
sens n’est plus tout à fait le même, mais la phrase reste correcte : la phrase Ses anciens
camarades l’ont retrouvé peut être remplacée par Ses camarades l’ont retrouvé.
Lorsqu’il fait partie du groupe verbal, l’adjectif est dit « attribut ». Il est relié au nom ou au
pronom par un verbe. Si on le supprime, la phrase n’est plus correcte. Dans la phrase La
maison est grande, on ne peut supprimer l’attribut grande, car on ne peut pas dire La maison
est.
Un complément introduit par une préposition : il est fier de vous (de vous est complément de
l’adjectif fier)
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
L'ADJECTIF QUALIFICATIF
Épithète, fonction remplie par l’adjectif qualificatif au sein du groupe nominal. Toutefois,
d’autres termes peuvent être employés comme un adjectif et avoir une fonction d’épithète :
certains adverbes (un homme bien), certains noms (un père avocat, une robe marron). On
ajoute parfois à cette liste les propositions subordonnées relatives (un homme qui est honnête)
qu’on peut classer aussi parmi les compléments du nom. L’épithète apporte soit une
caractérisation (des mesures injustes), soit une détermination (les mesures gouvernementales).
Les adjectifs peuvent être reliés au sujet ou au complément d’objet par un verbe (La mer est
déchaînée) ; ils sont alors appelés adjectifs attributs.
Ils peuvent se rapporter directement à un nom ; ce sont les épithètes (On entendait le bruit de
la mer déchaînée).
Ils peuvent également se rapporter à un nom dont ils sont séparés par une virgule (Déchaînée,
la mer battait les rochers ; La mer, déchaînée, battait les rochers). Ils sont alors dits apposés.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
La place de l’adjectif est d’abord déterminée par le fait qu’il est attribut, épithète ou apposé.
L’adjectif attribut suit le plus souvent le verbe attributif au moyen duquel il caractérise le sujet
ou l’objet.
L’adjective épithète peut être antéposé ou postposé au nom-support. Les règles qui fixent
l’ordre sont complexes. Les adjectifs de détermination sont toujours postposés, ainsi que les
adjectifs de couleur employés au sens propre et ceux exprimant l’appartenance à un groupe
humain (un marin français). Les épithètes courtes et très courantes comme beau, grand, petit
ou celles avec le préfixe in- sont souvent antéposées mais pas toujours, avec parfois des
variations de sens selon la place (un homme grand / un grand homme).
La place de l’adjectif épithète par rapport au nom est variable. Une série d’adjectifs dits
adjectifs de relation, qui sont l’équivalent d’un complément prépositionnel (une carte
géographique > une carte de géographie ; le voyage présidentiel > le voyage du président) sont
obligatoirement postposés, ainsi que les adjectifs de couleur pris au sens propre (une robe
rouge, mais les vertes années).
FORMATION DE L’ADJECTIF
Les suffixes adjectivaux sont nombreux. Le suffixe diminutif est -et, ette (simplet) ; -âtre
marque la diminution ou l’approximation (rougeâtre) avec parfois une nuance péjorative. Sont
souvent péjoratifs les anciens suffixes aud(e) et -ard(e) (rougeaud, vantard). Le suffixe -in(e)
marque le rapport de ressemblance, de matière ou d’origine (argentin) ; -eux, -euse la qualité
(courageux). Le suffixe -able ajouté à une base verbale permet l’expression de la possibilité
passive (lavable, « qui peut être lavé.» De même, mais cette fois avec une base nominale, le
suffixe -el(le) est concurrencé par une forme savante -al(e). Les deux formes parfois existent,
avec une spécialisation de sens (original, originel).
À partir des adjectifs dérivés de participes de verbes se sont formés des suffixes autonomes (-
é, -ant, -isant) avec des bases non verbales (itinérant, âgé, archaïsant).
Les adjectifs dits composés sont formés de deux adjectifs (aigre-doux) ou d’un adjectif et d’un
nom (bleu marine).
Enfin, un certain nombre d’adjectifs dérivent d’autres classes syntaxiques, comme celle du
participe présent (brillant), du participe passé (aiguisé), du nom (une robe ivoire) ou de
l’adverbe, auquel cas ils retiennent la caractéristique d’invariabilité de l’adverbe (des gens
bien).
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Les adjectifs étant dans la dépendance du nom, ils ont un genre et un nombre d’accord. En
règle générale, le féminin des adjectifs se forme par l’ajout d’un -e à la forme du masculin
(petit > petite ; rond > ronde ; vert > verte ; bleu > bleue). Néanmoins, dans un certain
nombre de cas, la formation est plus complexe et entraîne des modifications, notamment :
— le passage d’un -e sans accent à un -è accentué (complet > complète ; premier > première ;
léger > légère) ;
— un changement de la consonne finale (sec > sèche ; public > publique ; moqueur >
moqueuse ; heureux > heureuse ; nouveau > nouvelle ; doux > douce ; neuf > neuve) ;
— une transformation, à l’oral, de la prononciation de la voyelle finale, qui perd son timbre
nasal (brun > brune ; breton > bretonne ; fin > fine) ;
— certaines transformations plus complexes : beau > belle ; nouveau > nouvelle ; vieux >
vieille ; gentil > gentille.
Les adjectifs déjà terminés par un -e au masculin ont une forme unique pour le masculin et le
féminin (rouge, cynique, sensible, utile, grave), ainsi que les adjectifs de couleur qui dérivent
de la catégorie du nom (une robe marron).
Le pluriel des adjectifs se forme régulièrement par l’ajout d’un -s à la forme du singulier. Les
irrégularités de formation du pluriel sont constituées par les adjectifs terminés en -eau, dont le
pluriel est en -eaux
(beau > beaux), la plupart des adjectifs en -al, dont le pluriel est en -aux (spécial > spéciaux), à
l’exception de final > finals, fatal > fatals, etc. Les adjectifs terminés au singulier par un -s ou
un -x ont une forme unique pour le singulier et pour le pluriel (bas).
Les adjectifs composés forment leur pluriel régulièrement (aigres-douces), sauf si le second
terme est d’origine nominale (bleu marine). Les adjectifs de couleur qui sont des noms dérivés
restent invariables (des étoffes ivoire, marron), sauf si leur origine nominale n’est plus perçue
depuis longtemps (des fleurs roses).
Les adjectifs sont, dans certains cas, susceptibles d’être nuancés par des adverbes d’intensité
(plus ou moins grand, plutôt grand, assez grand) et peuvent faire l’objet de comparaisons.
Le superlatif relatif se forme à l’aide des locutions le plus ou le moins, suivies ou non d’un
complément prépositionnel introduit par de, qui constitue une indication de l’ensemble de
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
définition à l’intérieur duquel on a procédé à la comparaison (Paul est le plus grand ; Paul est
le plus grand des deux ; Paul est le plus grand de sa classe).
Le superlatif absolu se forme en faisant précéder l’adjectif de l’adverbe très ou de l’un des
adverbes de quantité qui peuvent lui être substitués (Paul est très intelligent).
Bon, bien, mauvais et petit ont un comparatif de formation irrégulière. Il s’agit respectivement
des formes meilleur, mieux, pire et moindre. Pire et moindre sont néanmoins concurrencés par
la formation ordinaire dans certains emplois (C’est la plus mauvaise période pour partir / C’est
la pire des choses qui pouvaient lui arriver ; Paul est le plus petit de sa classe / C’est la
moindre des choses).
SEMAINE 12 : LE PARAGRAPHE
Subdivision d'un texte en prose, présentant une unité, précédée et suivie le plus souvent d'un
retour à la ligne. Signe typographique (§) qui indique un retour à la ligne.
Chaque paragraphe développe une idée directrice appuyée par un ou plusieurs arguments et
illustrée par des exemples.
LE PARAGRAPHE :
Un paragraphe est une section de texte en prose vouée au développement d’un point
particulier souvent au moyen de plusieurs phrases, dans la continuité du précédent et du
suivant.
Sur le plan typographique, le début d’un paragraphe est marqué par un léger renforcement
(alinéa/2 carreaux) ou par un saut de ligne.
Fonctions :
Dans les textes linéaires non narratifs, le changement de paragraphe marque généralement :
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
2- Le désir de l’auteur de mettre en avant un énoncé, et avec lui une idée ou une espèce (au sens
classique d’unité de pensée)
Objectifs :
Attention :
On doit aussi souvent prendre en compte d’autres thèses que la sienne et réflechir sur les
arguments qui étayent cette position même si ce n’est pas la sienne.
L’essentiel :
Le paragraphe argumenté est très structuré. Plus il est lisible, plus l’argumentation est
convaincante.
Les paragraphes sont les entités de base utilisées pour construire l’argumentation d’un
mémoire, d’une thèse ou d’un rapport de stage.
Premiers conseils :
L’objectif d’un paragraphe est de soutenir une affirmation, ou une idée, qui contribue à établir
la thèse globale ou l’intention du mémoire. Chaque paragraphe devrait se concentrer sur ce
point ou cette idée unique, et être clairement relié à ce qui le précède.
L’une des meilleures façons de s’assurer qu’un paragraphe est clairement relié à la thèse
principale consiste à vérifier qu’il possède une bonne idée principale.
Chaque phrase du paragraphe doit soutenir l’idée principale de ce paragraphe (de la manière
que chaque paragraphe devrait contribuer au déploiement de la thèse.
Les phrases devraient également être connectées entre elles : il est donc essentiel de faire de
bonnes transition.
Exemple :
Tout d’abord…(début)
Puis…
Ensuite…
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
Enfin…
La méthode-comment structurer un paragraphe ?
Un paragraphe fait partie d’une sous-partie dans votre plan. La sous partie développe une idée
principale qui soutien une idée plus générale utilisée dans la partie 1, 2, ou 3.
Conseil : garder toujours en tête la thèse de votre mémoire ou dissertation : qu’essayez-vous
de démontrer dans cette partie ?
Après avoir exposé l’idée principale, le paragraphe devrait introduire, définir et expliciter une
preuve (avec un exemple). Le processus peut ensuite répéter avec une nouvelle preuve venant
étayer l’idée principale ou bien l’on conclut le paragraphe en 3 phrases.
On trouve au cœur du paragraphe des preuves et des explications qui supportent l’affirmation
clé du paragraphe (idée principale).
Conclure et amener le prochain paragraphe :
Un paragraphe nécessite également une conclusion satisfaisante avec une phrase de synthèse.
Il est aussi possible d’ouvrir sur le prochain paragraphe avec une transition.
Un bon paragraphe, simple, pourrait ressembler à cela :
1- Idée principale ;
2- Une phrase (ou plus) qui introduit ou contextualise la preuve ;
3- Une phrase (ou plus) qui fournit une preuve en soutien de l’idée principale ;
4- Une phrase (ou plus) qui explique comment la preuve qui vient d’être donnée se rapporte à
l’idée principale ;
5- Une phrase (ou plus) qui soit introduit une nouvelle idée principale, soit conclut le paragraphe
(ou les deux).
Attention aux pièges :
Paragraphe trop court :
De manière générale, avec un interligne double, corps 12, police et marges standards, un
paragraphe ne devrait pas trop excéder les ¾ d’une page environ ;
Souvenez-vous, chaque paragraphe devrait n’aborder qu’une seule idée
Un paragraphe n’est pas assez ciblé ou trop énumératif lorsqu’il évoque de nombreuses choses,
mais sans toutes les couvrir en détail ;
Si vous découvrez un paragraphe posant ce type de problème, vous pouvez (1) supprimer
certains points pour se concentrer sur quelques-uns seulement, (2) diviser le paragraphe en
plusieurs sous- paragraphe, qui seront percutants parce qu’ils concentreront davantage
l’attention sur chaque point, (3) essayer de relier plus étroitement chacun de ces points, et de
les rapporter collectivement à l’idée principale ou la thèse ;
Les problèmes de ciblage concernent davantage les paragraphes longs, mais peuvent également
affecter les paragraphes courts.
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
LE PARAGRAPHE ARGUMENTATIF :
Le paragraphe argumentatif est l’unité de base de tout devoir écrit : commentaire, discussion,
dissertation.
Ainsi, tout texte argumentatif est composé de paragraphes. En général, chaque paragraphe
développe une idée principale appelée argument (1 et 2) qui doit être clairement énoncée et
mise en rapport explicitement avec le projet argumentatif (soutenir, réfuter, nuancer une
thèse) ou axe directeur de la partie. Cet argument doit être développé par l¹utilisation
d¹exemples (3) concrets ou littéraires et explicités (4), par un raisonnement logique ou
technique prouvant la validité de l’argument.
En principe, chaque paragraphe est introduit par des mots ou des locutions (aussi appelés
connecteurs) qui assurent la liaison entre les différentes phrases ou parties et qui ainsi
assurent la cohérence du discours : d’abord, en premier lieu, ensuite, enfin, c’est pourquoi,
mais, et, en revanche, car, de plus, sinon, donc, d¹une part, d’autre part, en outre, c’est ainsi
que ...
Afin que les arguments forts de chaque paragraphe aient plus de poids, on les place à des
endroits stratégiques, c’est-à-dire soit en début soit en fin de paragraphe.
-> (5) CONCLURE partiellement par une phrase qui propose une synthèse de ce qui vient
d’être démontré
-> (6) le cas échéant faire une TRANSITION avec le paragraphe suivant (la transition se fait
souvent sous forme de question qui relance le débat en mettant au jour un aspect majeur de la
problématique qui sera abordé dans le paragraphe suivant)
Connecteurs utiles pour introduire (2) les arguments : en effet, c’est-à-dire, en d’autres
termes, par conséquent, en raison de, donc, assurément, c¹est pourquoi, c’est ainsi que, en
outre ...
Connecteurs utiles pour introduire (3) les exemples : par exemple, ainsi, notamment, comme,
tel que...
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.
LE FAIT
Est un élément du réel qu’on peut situer dans l’espace et le temps. Son existence est
indiscutable :
Exemple : les premiers jeux olympiques eurent lieu en Grèce en 776 avant J.C.
L’OPINION
Est un jugement porté sur quelque chose ou sur quelqu’un ; même son
auteur la croit exacte ; elle est discutable :
Le THEME
Opinion :
L’opinion se déduit le plus souvent des faits ; c’est à partir d’eux qu’elle
nait et se formule ;
Le savoir est pour l’homme ce qu’est l’eau pour la plante c’est-à-dire une chose nécessaire à son bon développement.