TP 2 SDMM
TP 2 SDMM
TP 2 SDMM
Introduction
1. Matériel utilisé
3. Procédure expérimentale
4. Résultats expérimentaux
7. Questions
8. Synthèse
microscope optique :
1. Introduction
2. Matériel utilisé
6. Synthèse
Conclusion
Introduction :
La caractérisation des matériaux est essentielle pour comprendre leurs propriétés mécaniques
et leurs applications. Ce travail pratique combine un essai de traction, pour mesurer des
paramètres comme la limite d'élasticité et le module de Young, et une observation au
microscope optique, pour analyser les microstructures des matériaux. Les essais ont été portés
sur des éprouvettes métalliques (acier, plexiglas) et des nuances d'aciers (XC48, XC36, XC18),
et cela en mettant en valeur le lien entre microstructures et propriétés mécaniques.
I. TP 1 : Découverte des techniques d’analyse des matériaux par essai de traction :
1. Matériel Utilisé :
a) Machine de traction universelle de modèle : Shimadzu 50 kN
b) Fonctionnalité : Enregistrement des données de force et déplacement à travers le logiciel
TrapeziumX.
c) Deux éprouvettes
d) Extensomètre : Permet une mesure précise des allongements, essentiel pour le calcul du
module de Young.
𝜎= 𝑭
𝑺0
Déformation (ε) :
∆𝑳
ε=
𝑳
0
Module de Young (E) :
𝚫𝛔
𝑬=
𝚫𝛆
4) Procédure expérimentale :
Les dimensions (largeur, épaisseur et longueur) des éprouvettes en acier et en plexiglas ont été
mesurées à l'aide d'un pied à coulisse.
b) Mesures:
Éprouvette en acier :
Largeur : 19.44 mm
Épaisseur : 1.7 mm
Longueur : 137.07 mm
Éprouvette en plexiglas :
Largeur : 13.18 mm
Épaisseur : 2.8 mm
Longueur : 91.9 mm
b) Réalisation de l'essai :
Les éprouvettes ont été fixées dans la machine de traction, et l'extensomètre a été
installé.
Un déplacement progressif a été appliqué jusqu'à la rupture.
Les données de force et de déformation ont été sauvegardées tout au long de l'essai.
Figures 1. L’expérimentation
5) Résultats expérimentaux :
Acier :
Propriété Valeur
Largeur (W) 19.44 mm
Epaisseur (T) 1.7 mm
Section 33.048 mm²
Rt 281.6
Longueur initiale (L0) 137.07 mm
Résistance maximale (Rm) 290.8676 N/mm²
Limite d’élasticité (Re02) 229.0428 N/mm²
Allongement total (Ar) 14.83%
Module de Young (E) C1=93.2662 GPa
C2=185.2669 GPa
L’allongement 1 :0.024
L’allongement 2 :0.058
Plexiglas :
Propriété Valeur
Largeur (W) 13.18 mm
Epaisseur (T) 2.8 mm
Section 36.904 mm²
Rt 281.6
Longueur initiale (L0) 91.9mm
Résistance maximale (Rm) 59.71 N/mm²
Limite d’élasticité (Re02) 14.49 N/mm²
Allongement total (Ar) 2.48%
Fig 3. Courbe obtenue
après l’essai avec le
plexiglas
Plexiglas :
Le plexiglas présente une faible section initiale (S0=36.904 mm)
Sa fragilité se manifeste par une rupture rapide, avec un allongement faible.
Plexiglas : Matériau plus fragile, convient à des usages qui nécessitent la transparence et
la légèreté.
8) Questions :
La limite d'élasticité (Re02) est la contrainte maximale où le matériau reste élastique. Elle est
déterminée par l’intersection de la courbe contrainte-déformation avec une droite parallèle
décalée de 0.2
Mesurer avec précision les petites déformations, indispensables pour calculer le module de
Young E
Le module de Young (E) est une mesure directe de la rigidité en zone élastique. Un E élevé
indique un matériau difficile à déformer.
9) Synthèse :
L’essai de traction a permis de comparer deux matériaux aux propriétés distinctes :
Acier : Adapté aux structures nécessitant rigidité et résistance.
Plexiglas : Fragile mais léger, pour des usages spécifiques.
Ce TP nous a permis de comprendre l’importance de bien choisir les matériaux en fonction de
leurs propriétés mécaniques pour répondre aux contraintes industrielles.
1. Matériels utilisé :
Polisseuse
3 Aciers (XC18, XC48, XC36)
Microscope
Nital et Ethanol pour nettoyage de pièce
Séchoir
2. Procédé de travail avec le microscope optique :
a) Préparation des échantillons :
Nous avons polis les échantillons métalliques à l’aide de la polisseuse, et nettoyés avec de
l’éthanol et du Nital pour garantir une surface lisse
Nous avons fixé chaque échantillon sur la platine du microscope de manière à ce que le
positionnement soit optimal pour une observation précise.
c) Mise au point :
Une mise au point a été effectuée à chaque pièce pour obtenir une image nette et précise.
Les observations ont été réalisées successivement avec des zooms x5, x10, x20 et x50 :
Au zoom x20, la structure est bien visible, elle est constituée de grains fins et homogènes.
Quelques traces de ferrite libre sont également identifiables.
Analyse :
La forte teneur en carbone favorise la formation de perlite, ce qui confère à cet acier une grande
dureté et une résistance élevée. Cette structure le rend particulièrement adapté aux applications
nécessitant une forte résistance à l’usure, comme les pièces mécaniques soumises à des
contraintes importantes.
b) Acier XC 36 (0,36 % de carbone) :
Observations :
À x10, la structure montre une perlite moins dense. Les grains apparaissent légèrement plus
grands par rapport à l’acier XC 48.
Analyse :
Avec une teneur moyenne en carbone, cet acier présente un bon compromis entre résistance et
ductilité. Il est couramment utilisé pour des applications polyvalentes où des propriétés
équilibrées sont nécessaires.
Observations :
Au grossissement x50, la structure est majoritairement composée de grains plus grands et peu
de perlite.
Analyse :
La faible teneur en carbone confère à cet acier une excellente ductilité, mais une résistance
mécanique plus faible. Ce matériau est adapté aux pièces nécessitant une grande formabilité,
telles que les structures légères.
Grain et microstructure :
Plus la teneur en carbone est élevée, plus les grains sont fins et la proportion de perlite
augmente, ce qui rend l’acier plus dur mais moins ductile.
L’acier XC 48 est le plus dur, tandis que l’acier XC 18 est le plus ductile.
Fig 4. Récapitulation des étapes de l’expérimentation
5. Synthèse :
Ce TP a exploré deux aspects importants pour mieux comprendre les matériaux. Tout d'abord,
l'essai de traction a permis d'évaluer leurs propriétés mécaniques, qui démontre que l'acier est
bien plus performant que le plexiglas. Ensuite, grâce à la microscopie optique, nous avons pu
observer les microstructures des aciers XC48, XC36 et XC18, ce qui a valorisé l'influence de
la teneur en carbone sur la taille des grains et les propriétés mécaniques. En associant ces deux
approches, on obtient une vision complète des matériaux, indispensable pour bien choisir ceux
adaptés à des usages industriels.