Cours Complet Electtricite Cap1

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CAP

ELEC 1A

NOTION DE BASE DE
L’ELECTRICITE
Pr Mouride NDIAYE Tél: 77 561 47 83
moundiayeakd@gmail.com

1
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
 Un corps est formé de molécules, toutes identiques. Les molécules étant elles-
mêmes constitués par un ou plusieurs atomes suivant le corps considéré,
 Au centre de l'atome est situé un noyau duquel gravitent des électrons,
 Toute la masse de l'atome est concentrée dans le noyau, ce dernier est
constitué de particules neutres appelés neutrons et particules positives
appelées protons,

Pr MOURIDE NDIAYE 2
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
 L'électron a une masse négligeable devant celle du noyau,
 Les électrons sont porteurs d’une charge électrique négative et sont en
mouvement de rotation autour du noyau. La charge d'un électron est égale à :
e = -1,6 10-19 C (coulomb)
 La charge d'un proton est +e donc égale, en valeur absolue, à celle de
l'électron,
 Le nombre d'électrons d'un atome est égal au nombre de protons,
 Le noyau et les électrons, chargés d’électricités de noms contraires, s’attirent
suivant une force F1. D’autre part comme l’électron tourne très vite autour
du noyau, il est soumis à une force centrifuge F2 qui l’en éloigne. L’action
antagoniste de F1 et F2 maintient l’électron à distance constante du noyau.
Pr MOURIDE NDIAYE 3
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
 C’est parce qu’ils possèdent autant d’électrons négatifs que de charge
positives dans le noyau que les atomes sont électriquement neutres.

Les électrons qui gravitent sur les orbites éloignées du noyau quittent plus
facilement leur orbite. On les appelle électrons libres. Cette faculté des
électrons de quitter un atome s’appelle l’ionisation.

Pr MOURIDE NDIAYE 4
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
Si un atome perd un ou plusieurs de ses électrons, le nombre de protons
devient supérieur au nombre d’électrons. L’atome se conduit alors
comme un corps chargé positivement, il porte le nom d’ion positif.

Dans la situation opposée, si un atome gagne un ou plusieurs électrons, le


nombre de protons devient inférieur au nombre d’électrons. L’atome se
conduit alors comme un corps chargé négativement, il porte le nom d’ion
négatif.

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.2 - Quantité d'électricité
Le courant électrique est le déplacement d'électrons (porteur de charges
négatives), on peut admettre qu'à travers une section droite d'un conducteur,
traversé par le courant pendant un temps t1, N1 électrons qui transportent
une quantité d'électricité ou de charges électriques: q1 = N1.e

Ce qu’il faut retenir concernant la réaction de deux corps placés l’un près de l’autre.
Deux corps chargés d’électricité de même nom se repoussent.
Deux corps chargés d’électricité de noms contraires s’attirent

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.3 - La conduction
Un conducteur:
Les corps qui permettent le passage d’électrons libres d’un atome à
un autre sont appelés conducteurs d’électricité.
Un isolant:
Les corps qui ne permettent pas le passage d’électrons libres d’un
atome à un autre sont appelés mauvais conducteurs de l’électricité
ou isolant électrique.

Pr MOURIDE NDIAYE 7
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.4 - Intensité du courant électrique
L'intensité du courant électrique est le débit de charge dans ce fil conducteur,

q q: quantité d’électricité exprimée en coulombs (C)


I= t: temps de passage du courant exprimé en secondes (S)
t
I: intensité du courant exprimée en ampères (A)
Remarque :
Si t en (s) alors q en coulomb (C)
Si t en (h) alors q en Ampère heure (Ah)

Pr MOURIDE NDIAYE 8
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.5 sens du courant électrique
Le courant électronique (mouvement des les électrons) est un déplacement ordonné d’électrons qui se fait,
à l’extérieur du générateur, de la borne négative (–) à la borne positive (+) et à l’intérieur du (+) au (-).

Le sens conventionnel positif du courant électrique est le sens inverse au


cheminement des électrons donc se fait, à l’extérieur du générateur, de la
borne positive (+) à la borne négative (-) et à l’intérieur du (-) au (+).
Ce courant électrique notée I est exprimée en A
AMPERES (A) et peut être mesurée avec un
ampèremètre. Cet appareil doit être traversé
par le courant à mesurer donc se branche en
série dans le circuit.
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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.2 - Les générateurs d’électricité
A . Description

On nomme générateur d’électricité (ou générateur d’énergie électrique), un


appareil dans lequel des électrons libres sont extraits de certains atomes et
maintenus dans une partie de l’appareil.
Un générateur est un appareil qui produit en permanence
- un excès d’électrons à l’une des bornes (-)
- un manque d’électrons à l’autre borne (+)
Noter encore que les électrons n’ont la possibilité de se déplacer à l’intérieur
du générateur que dans un seul sens, du positif vers le négatif.
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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.2 - Les générateurs d’électricité
B . La différence de potentiel
La différence de potentiel (d.d.p.) ou tension électrique c’est la différence des
charges positives (+) et négatives (-) qui existe entre les 2 bornes d’un générateur.

Cette tension notée V ou U est exprimée


en VOLT (V) et peut être mesurée avec un
voltmètre. Cet appareil se branche
directement sur les bornes entre lesquelles v
on désire mesurer la tension donc en
parallèle.

Pr MOURIDE NDIAYE 11
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.3 - Energie électrique
On dit qu'un corps possède de l'énergie quand il est capable de fournir un travail,
Dans un récepteur électrique traversé par un courant I, les électrons se déplacent
d'une borne à l'autre par des forces de coulomb :

U
L'énergie électrique mise en jeu dans ce récepteur est le travail des forces de coulomb
et est notée W, exprimée en Joules (J) et mesurée par le compteur d’énergie:

W = q (VA – VB) = q.U Remarque : W = q.U = U.I.t

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.4 - Puissance électrique
 La puissance électrique P mise en jeu dans un dipôle est le rapport de
l'énergie électrique W par le temps de fonctionnement t :

WAB
P=
t

L'expression de P peut aussi s'écrire :


WAB UAB.I.t
P= = = UAB.I
t t

 Si P est exprimée en watt et t en heure, WAB est exprimée en Wattheure (Wh), donc
1 Wh = 3600 J

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
Un dipôle est un composant électrique ou un circuit électrique
possédant deux bornes uniquement, l'une est destinée à l'entrée du
courant et l'autre à la sortie du courant.
La pile et la lampe sont des dipôles, car elles ont deux bornes toutes les deux.

Un récepteur est un appareil électrique transformant l'énergie électrique en


une autre forme d’énergie de type mécanique (moteur) calorifique
(résistance), magnétique, lumineuse et chimique.
En électricité nous avons différents modes de montages de dipôles récepteurs
dans un circuit électrique. Mais la plupart de ces éléments sont raccordés soit
en série ou en parallèle ou mixte (série-parallèle).

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1 – Les dipôles récepteurs passifs
Un dipôle récepteur passif est un récepteur qui transforme la totalité de l'énergie absorbée
en énergie thermique (calorifique).
Exemple : réchaud électrique, fer à repasser, cuisinière
2.1.1 - La résistance
 Tout récepteur passif présentant une bonne conductance de courant a une faible résistance,
 Symbole d’ une résistance :
 La résistance notée R est exprimée en ohm (Ω) et :

- mesurée par un ohmmètre qui se branche aux bornes du dipôle


- ou déterminée par le code des couleurs,

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
 Il existe des résistances de valeur :
- pouvant être modifiée (réglables), il s’agit alors de:
- fixe rhéostat ou potentiomètre résistance photoluminescence

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
 Détermination des résistances par le code des couleurs
Le plus souvent, la résistance en électronique se présente avec
des bagues de couleurs (anneaux) autour de celle-ci. Chaque couleur
correspond à un chiffre. La correspondance entre les chiffres et les
couleurs des anneaux constitue ce qu'on appelle le code des couleurs
des résistances en électronique : ce code permet de déterminer la
valeur d'une résistance.

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
 Détermination des résistances par le code des couleurs
Méthode pour déchiffrer
Il faut tout d'abord placer la résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un
anneau doré ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le plus
large qu'il faut placer à droite ou bien l'anneau placé le plus près d'une extrémité qu'il faut placer
à gauche. Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 et 6 anneaux.
chiffres multiplicateur tolérance Coefficient de
significatifs température

Résistances à 4 Les 2 premiers Le troisième Le quatrième


--------
anneaux anneaux anneau anneau

Résistances à 5 Les 3 premiers Le quatrième Le cinquième


-------
anneaux anneaux anneau anneau

Résistances à 6 Les 3 premiers Le quatrième Le cinquième Le sixième anneau


anneaux anneaux anneau anneau

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
 Tableau récapitulatif des code des couleurs

Remarque : le 3ème anneau (3ème chiffre significatif) n'est utilisé que lorsque la tolérance de la résistance est inférieure à 2 %.

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.2 - La loi de POUILLET
La résistivité d’un matériau désigne la nature de ce matériau. Elle est
représentée par ρ et exprimée (Ω.mm²/m)
La loi de POUILLET définit la résistance R d’un conducteur électrique de
résistivité ρ, de longueur L, et de section S par la relation:
Avec R : résistance électrique en (Ω)
ρ : la résistivité de la matière (Ωm)
L : longueur du conducteur en (m)
S : section du conducteur en (m²)

Quelques valeurs de ρ à 20°C considérée comme la valeur de la température ambiante:


Argent Cuivre Aluminium Fer Nickel-chrome Ferronickel Bronze Laiton
0,016 0,017 0,028 0,1 1 0,8 0,067 0,07

Pr MOURIDE NDIAYE 20
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.3 - La loi de Mathiessen
La loi de Mathiessen définit la variation de la résistance R d’un conducteur
électrique en fonction de la température:
Avec Rt : résistance électrique à la température t
R0 : résistance électrique à la température de 0°C
α : le coefficient de température à 20°C
T : la température à t °C

Quelques valeurs de α à 20°C


Argent Cuivre Aluminium Nickel Laiton Etain Zinc
0,00377 0,0038 0,0039 0,004 0,0015 0,0042 0,0037

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.4 - La loi d'ohm
La loi d’ohm est la relation entre la tension U aux bornes d’un dipôle et le
courant I qui traverse ce dipôle.
Pour un dipôle caractérisé par sa résistance R, nous aurons:
A

I
I
U
U = R.I  I = v U R
R

Pr MOURIDE NDIAYE 22
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Equivalence
Deux dipôles ne contenant que des conducteurs ohmiques sont dits équivalents
lorsque, soumis à la même tension, ils sont traversés par le même courant.

D1 est équivalent à D2
I
D1
U
 I
D2
U
 Association en série
Il s’agit de placer les résistances les unes à la suite des autres afin de former une
chaîne dont la sortie d’une résistance est branchée à l’entrée d’une seconde et la
sortie de la seconde à l’entrée d’une troisième et ainsi de suite:

Pr MOURIDE NDIAYE 23
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Association en série
Cette association (R1,R2,R3, ……) de plusieurs résistances peut être
remplacée par une seule résistance Req appelée résistance équivalente
sans changer l’état électrique du circuit:
I I

UAB
UAB

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CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Association en série
En effet, on a: UAB = R1.I + R2.I + R3.I = (R1+ R2 + R3 ).I
UAB = Req.I  Req = R1+ R2 + R3

La résistance équivalente de plusieurs résistances


montées en série est égale à la somme des résistances
Req = R1+ R2 + ……….. + Rn

Pr MOURIDE NDIAYE 25
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Association en parallèle
Il s’agit de relier les entrées ensemble et les sorties ensemble des résistances à
mettre en parallèle.
1 1 1
= +
Réq R1 R2

L’inverse de la résistance équivalente de plusieurs résistances montées


en parallèle est égale à la somme des inverses des résistances
1 1 1 1
= + + ….. + RN
Réq R1 R2

Pr MOURIDE NDIAYE 26
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Association en parallèle
1
La conductance est l’inverse d’une résistance G=
R

1 1 1 1
= R + + ….. + Rn Geq = G1 + G2 + ……. + Gn
Réq 1 R2

La conductance équivalente de plusieurs résistances montées


en parallèle est égale à la somme des conductances

Pr MOURIDE NDIAYE 27
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Association en parallèle
Cas particulier de 2 résistances en parallèle
R1
1 1 1 R1 + R 2 R1 . R2 P
R2 Req
= R1
+ R2
= R1 . R 2
 Req = =
R1 + R2 S

La résistance équivalente de 2 résistances montées en parallèle est égale à leur produit sur leur somme
Si les 2 résistances sont identiques et en parallèle, on obtient:

Req = R.R R2 R
= 2R = 2 La résistance équivalente de 2 résistances identiques montée
R+R en parallèle est égale à la moitié d’une des résistances.

Pr MOURIDE NDIAYE 28
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Pont diviseur Ces montages nous permet d’obtenir les ponts diviseurs
a) Le pont diviseur de tension:
Pour cela on utilise le 2 résistances en série

En effet d’‘après la
loi d’ohm, on a :

Pr MOURIDE NDIAYE 29
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
 Pont diviseur Ces montages nous permet d’obtenir les ponts diviseurs
a) Le pont diviseur de courant:
Pour cela on utilise le 2 résistances en paralléle

En effet d’‘après la
loi d’ohm, on a :

Donc on a: et

Pr MOURIDE NDIAYE 30
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 1: Déterminer la résistance d’un fer à
U 230
repasser électrique branché à une source de U = R.I  R = = = 46Ω
tension de la SENELEC 230V si l’on suppose I 5
qu’il tire un courant de 5A.
Exo 2: Trouver le courant d’une lampe à
U 230
incandescence de résistance R = 115 Ω si elle U = R.I  I = = = 2A
branchée sous une tension de 230V. R 115

Exo 3: Calculer la résistance équivalente Re de


3 conducteurs de résistance montées en série: Re = R1+R2+R3 = 60+20+30 = 110Ω
R1= 60Ω; R2=20Ω; R3 = 30Ω.

Pr MOURIDE NDIAYE 31
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 4:
R 33
Vous disposez d'un ensemble de Re = R  n= R = =3
conducteurs identiques de de n e 11
résistance 33Ω chacune. Comment les
On doit grouper 3 résistance de 33Ω en parallèle pour
associer pour que la résistance équivalente que leur résistance équivalente soit égale à 11 Ω .
du groupement obtenu soit de 11Ω.

Exo 5: 1) La résistance RL de la lampe.


Une lampe marquée 4,5V – 0,2A est montée en U 4,5
U = RL.I  RL = = = 22,5Ω
parallèle avec une résistance R1 = 27Ω. I 0,2
1) Calculer la résistance RL de cette lampe.
2) La résistance RL de la lampe.
2) Trouver la résistance équivalente Re à cette
RL R1
association.
Re = = 22,5.27 = 12,27Ω
RL+R1 22,5+27

Pr MOURIDE NDIAYE 32
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 6:
Soit le dipôle AB constitué de résistances R2 R3
groupées comme indiqué dans le schéma A B
R1
suivant. Trouver la résistance équivalente R4
du dipôle AB ainsi obtenu sachant que:
R1=10Ω; R2=20Ω; R3=6Ω et R4=9Ω
Re1
A B
 Résistance équivalente de R2 et R3: R1
R4
Re1 = R2+R3 = 20+6 = 26Ω
 Résistance équivalente de Re1 et R4:
Re1 R4 26.9 A B
Re2 = = = 6,685Ω R1 Re2
Re1+R4 26+9

 Résistance équivalente du dipôle AB: A B


Re
Re = R1+Re2 = 10+6,685 = 16,685Ω
Pr MOURIDE NDIAYE 33
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 7: On donne R1 = 100 Ω, R2 = 150 Ω, R3 = 100 Ω, R4 = 500 Ω
Calculer la résistance équivalente vue des points A et B pour les différents montages :

Montage 1 Montage 2 Montage 3

RAB = 225Ω RAB = 45,45Ω RAB = 720Ω


Pr MOURIDE NDIAYE 34
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 8: Un fer à repasser alimenté par 230V est parcouru par un courant de 5A.
1) Quelle est la puissance consommée par ce fer ?
2) Quelle sera la nouvelle puissance consommée par ce fer du réseau si la tension
baisse de 10% ?
Solution :
1) La puissance consommée par le fer
 P1 = U.I = 230.5 = 1150W
2) Nouvelle puissance consommée par ce fer
 calcul de la résistance de ce fer d’après la loi d’Ohm :
U1 = R.I d’où R = U1/I = 230/5 = 46Ω.
 Calcul de la nouvelle tension: U2 = U1-10% U1 = 0.9 U1 = 0.9x230 = 207V
 Nouvelle puissance consommée par ce fer sous 207V :
P2 = U2.I2 =U2.U2/R =207x207/46 = 931,5W.
Pr MOURIDE NDIAYE 35
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 9: On branche en série deux résistances R1 = 10 kΩ ; 0,25 W et R2 = 33 kΩ ; 0,5 W.
1) Calculer le courant maximum IMAX qui peut circuler dans le montage
2) En déduire la tension UMAX aux bornes de l'ensemble.
3) Calculer ensuite la puissance P dissipée par l'ensemble.
I1 = 5mA ; I2 = 3,89 mA ; IMAX = I2 ; UMAX = 167,37V ; P = 0,65151W

R2

Exo 10: R3

Calculer la résistance équivalente R1


R4
R5

entre A et B du montage suivant. R6

R7

Re = 10Ω
Pr MOURIDE NDIAYE 36
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6
2.1.6- -Exercices
Exercices
Exo 11:
On applique aux bornes A et B du montage ci-dessus une tension électrique UAB=12V.
On donne les valeurs suivantes : R1=60Ω ; R2=200Ω; R3=300Ω; R4=20Ω
1- Calculer la résistance équivalente Re1 aux deux résistances 2 3.
2- Calculer la résistance équivalente Re à l’ensemble du circuit (dipôle AB).
3- Déterminer l’intensité I1 du courant dans la résistance R1.
4- Calculer les tensions UCD ; UAC UDB .
5- Déterminer les intensités I2 I3 dans les résistances 2 3.

Exo 12:
Calculer la résistance équivalente Re du montage ci-contre.
R1
A

R2 R3 R4

Pr MOURIDE NDIAYE 37
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Corrigé Exo 11:

Pr MOURIDE NDIAYE 38
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Corrigé Exo 11: Corrigé Exo 12:

Re1 de R1 et R2
R1 R2 120.60
Re1 = = = 40Ω
R1+R2 120+60
Re1 de R3 et R4
R 3 R4 48.80
Re2 = = = 30Ω
R3+R4 48+80
A Re1

Re2
B

Re de Re1 et Re2

Re = Re1 + Re2 = 40 + 30 = 70Ω

Pr MOURIDE NDIAYE 39
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 13:
Un câble électrique de longueur 100m est constitué de deux conducteurs en cuivre de
section 1,5 mm² parcouru par un courant de 12 A. On donne la résistivité du cuivre égale à
1,6.10-8 Ωm. Calculer:
1) la résistance du câble ?
2) la chute de tension dans le câble ?
3) la puissance dissipée dans le câble ?

1) Rc = 2,1 Ω
Résultats: 2) Uc = 25,2 V
3) Pc = 302,4W

Pr MOURIDE NDIAYE 40
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – Exercices à faire
Exo 1: Calculer la résistance de R2 Exo 3:
Un fil métallique présente une résistance R=100Ω à
20°C. Le coefficient de température du métal est de
α= 5.10-2.
- Quelle est la valeur de cette résistance à 100 °C ?

Exo 2: On veut réaliser une résistance chauffante de 20Ω avec Exo 4:


du fil de diamètre d=0,5mm; de résistivité ρ=125.10-8Ωm. L’élément chauffant d’un radiateur de 1kW, 220V est un
1) Quelle longueur l de fil doit-on utiliser ? fil de diamètre 0,7mm et de résistivité 100.10-9 Ωm.
2) Quelle est la puissance P de cette résistance chauffante quand Calculer :
on l'alimente sous une tension U=24V ? a) le courant dans le radiateur.
3) Quel diamètre de fil aurait-on dû choisir pour que la résistance b) la résistance de l’élément chauffant.
soit 4 fois plus petite pour une longueur identique ? c) la longueur de fil utilisé

Pr MOURIDE NDIAYE 41
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 1: Calculer la résistance de R2
 La tension entre A et C:  Le courant I3 dans R3:
UAC = R4.I4= 10.6 = 60V UBC 24
I3 = = = 1,2A
R3 20
 Le courant I1 dans R1:
I1 = ITot - I4 = 8 – 6 = 2A  Le courant I2 dans R2:
I2 = I1 - I3 = 2 – 1,2 = 0,8A
 La tension entre A et B:
UAB = R1.I1= 18.2 = 36V
 La résistance R2:
 La tension entre B et C: UBC 24
R2 = = = 30Ω
UBC = UAC - UAB = 60 - 36 = 24V I2 0,8

Pr MOURIDE NDIAYE 42
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 2: On veut réaliser une résistance chauffante de 20Ω avec du fil de diamètre d=0,5mm; de résistivité ρ=125.10-8Ωm.
1) Quelle longueur L de fil doit-on utiliser ?
2) Quelle est la puissance P de cette résistance chauffante quand on l'alimente sous une tension U=24V ?
3) Quel diamètre de fil aurait-on dû choisir pour que la résistance soit 4 fois plus petite pour une longueur identique ?

1) La longueur L de fil 3) Le diamètre du fil pour une résistance 4 fois plus petite:
S1 = .(d/2)2 = 3,14. (0,25)2 = 0,19625 mm2 ρ.L ρ.L 125.10-8. 3,14
R2 =  S2 = = = 78,5 10-8m2
ρ.L R. S1 20. 0,19625.10-6 S2 R2 5
L = = 3,14 m
R=
S1 ρ = 125.10-8 S2 = .(d2 /2)2 = (.d22)/4

2) La puissance de cette résistance:  d22 = 4. S2 / = (4. 78,5 10-8)/  = 1.10-6 m2 = 1 mm2


U2 242
P= = = 28,8 W  d2 = 1 mm
R 20
Remarque: on démontre pour une même longueur de fil, si sa
résistance est divisé par n, son diamètre est multiplier par n.
R2 = R1/4  d2 = d1x4

Pr MOURIDE NDIAYE 43
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 3:
Un fil métallique présente une résistance
R=100Ω à 20°C. Le coefficient de température
du métal est de α= 5.10-2. - Quelle est la
valeur de cette résistance à 100 °C ?
 La résistance à 0°C:
R20 100
R20 = R0 (1+.20)  R0 = = = 50Ω
(1+.20) (1+ 5.10-2.20)
 La résistance à 100°C:
R100 = R0 (1+.100)  R100 = 50 (1+ 5.10-2.100) = 300Ω

Pr MOURIDE NDIAYE 44
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 4: L’élément chauffant d’un radiateur de 1kW, 220V est un
fil de diamètre 0,7mm et de résistivité 100.10-9 Ωm. Calculer :
a) le courant dans le radiateur.
b) la résistance de l’élément chauffant.
c) la longueur de fil utilisé
P 1000
a) Le courant dans le radiateur: I = = = 4,545A
U 220

P 1000
b) La résistance: R= = (4,545)2 = 48,45Ω
I2

ρ.L R. S R. .(d/2)2 48,4. 3,14. (0,7.10-3/2)2


c) La longueur du fil: R= L= ρ = ρ =
100.10-9
= 186m
S

Pr MOURIDE NDIAYE 45
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION COMPOSITION PROBLEMEN°1:
Une lampe consomme en 8h une énergie de 600Wh, la tension à ses bornes est de 120V. Calculer:
1) La puissance P de la lampe.
2) La quantité d’électricité q de la lampe.
3) L'intensité du courant I qui traverse cette lampe.

W 600
1) La puissance P de la lampe: P = = = 75 W
t 8
W 600x3600
2) La quantité d’électricité q de la lampe: q = = = 18000 C
U 120

I = P = 75 = 0,625 A
U 120
3) L'intensité du courant I qui traverse cette lampe: ou
q 18000
I= = = 0,625 A
t 8x3600
Pr MOURIDE NDIAYE 46
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION COMPOSITION PROBLEMEN°2:
La tension UAB = 240V est appliquée à l’ensemble de 3 résistances R1, R2 et R3 montées en série. On connait R1=8Ω et R2=15Ω,
R3 inconnue mais la tension à ses bornes U3= 56V.

UAB + U3 240 - 56
1) L’intensité du courant I : I = = =8 A
R1 + R2 8 + 15
UAB 240
2) La résistance équivalente Re du circuit: Re = =
8 = 30 Ω
I
U3 56
R3 = =
8 =7 Ω
I
3) La valeur de la résistance R3 : ou
R3 = Re – (R1 + R2 ) = 30 – (8 +15) = 7 Ω

Pr MOURIDE NDIAYE 47
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION DEVOIR PROBLEMEN°1:
On réalise le circuit ci-contre :
On donne : R1 = 10 Ω ; R2 = 60 Ω 𝑒𝑡 R3 = 120 Ω. On applique entre les bornes A et B une tension 𝑈𝐴𝐵 = 15 𝑉.
1- Calculer la résistance Re du dipôle 𝐴𝐵.
2- Déterminer l’intensité du courant I1
3- Calculer la tension UAC.
4- Calculer la tension UCB.
5- Calculer les intensités I2 𝑒𝑡 I3 des courants traversant 𝑅2 𝑒𝑡 𝑅3 .
R2 . R3 60.120
1. la résistance Re : Re = R1 + = 10 + = 50 Ω
R2 + R3 60+120
UAB 15
2. l’intensité du courant I1 : I1 = = = 0,3 A
Re 50
3. la tension UAC : UAC = R1.I1 = 10.0,3 = 3 V
4. la tension UCB : UCB = UAB - UAC = 15 – 3 = 12 V
UCB 12 UCB 12
5. les intensités I2 𝑒𝑡 I3 : I2 = = = 0,2 A I3 = = = 0,1 A
R2 60 R3 120
Pr MOURIDE NDIAYE 48
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION DEVOIR PROBLEMEN°2:
A froid (20°C) une rhéostat est traversé par un courant de 0,5A quand on lui applique une tension de 135V.
A chaud (t°C) , il faut lui appliquer une tension de 160V pour avoir le même courant. calculer:
1) La résistance R20 du rhéostat à 20°C.
2) La résistance RC du rhéostat à chaud (à t°C).
3) La température t atteinte à chaud du rhéostat avec  = 0,004.
U1 135
1) La résistance R20 du rhéostat à 20°C: R20 = = = 270 Ω
I 0,5
U2
160
RC = = = 320 Ω
2) La résistance RC du rhéostat à chaud (à t°C) :
I 0,5
R20 270
R20 = R0 (1+.20)  R0 = = = 250Ω
3) La résistance R0 du rhéostat à 0°C: (1+.20) (1+ 0,004.20)

RC 320
-1 -1
R0 250
- La température t à chaud: RC = R0 (1+.t)  t =  = = 70 °C
0,004

Pr MOURIDE NDIAYE 49
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
Un électromoteur est un système capable de transformer une autre forme d'énergie
en énergie électrique, donc c’est un dipôle qui fournit du courant électrique.
L’électromoteur est polarisé : il présente une borne « plus » et une borne « moins »,
donc possède des grandeurs électriques en courant continu.
 Grandeurs caractéristiques d'un électromoteur
Un électromoteur est caractérisé par une tension interne à vide appelé force
électromotrice f.é.m. notée E et sa résistance interne r.
Symbole d’un électromoteur Schéma équivalent d’un électromoteur Exemples

E,r + r
-
E

Pr MOURIDE NDIAYE 50
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
 La loi d’ohm d'un électromoteur
Un électromoteur a pour fonction principale de fournir un courant électrique, dans ce cas il
fonctionne en Générateur. Mais il peut recevoir un courant électrique et dans ce cas il fonctionne
en Récepteur. L’électromoteur est donc réversible.
Fonctionnement générateur  Bilan des puissances d'un électromoteur en générateur
I I
U = E – rI  U.I = E.I – RI2  PU = Pet – Pp
rI
 U Pet: puissance électrique totale dans le générateur Pet = E.I
U
E
Pp : puissance perdue par effet joule dans le générateur Pp= rI2

U = E - rI PU: puissance électrique utile fournie par le générateur PU = U.I


U : tension aux bornes de l’électromoteur en (V)
PU U.I U
E : force électromotrice en (V)
: rendement du générateur soit =
r : résistance interne en ()
I : intensité débitée en (A) Pet E.I E

Pr MOURIDE NDIAYE 51
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
 La loi d’ohm d'un électromoteur
Fonctionnement récepteur  Bilan des puissances d'un électromoteur en récepteur
I
U = E’ + r’I  U.I = E’.I + r’I2  Pa= PU + Pp
I

r’I
Pa: puissance électrique totale absorbée par le récepteur Pa = U.I
U  U
E’ Pp : puissance perdue par effet joule dans le récepteur Pp= r’I2
PU: puissance électrique utile dans le récepteur PU = E’.I
U = E’ + r’I
Remarque : pour un récepteur actif E' et I sont PU E’.I E’
de sens contraire ce qui justifie l'appellation : rendement du récepteur soit =
force contre électromotrice, Pa U.I U

Pr MOURIDE NDIAYE 52
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
 Association de générateurs
a) En série En appliquant la loi d’addition des tensions, on obtient :
I I
I U = U1 + U2  U = (E1 – r1I) + (E2 – r2I)
r1 I
U1
E1
U = (E1 + E2) - (r1 + r2)I  U = Eéq – réq I
U  U 
req
U
Eeq
Eéq = E1 + E2 réq = r1 + r2
r2 I
U1 Par conséquent nous avons :
E2

Conclusion : un groupement de générateurs en série admet un générateur équivalent dont :


-la force électromotrice est la somme des forces électromotrices,
-la résistance interne est la somme des résistances internes.
Remarque : en pratique, cette association est toujours réalisée avec des générateurs identiques (piles, éléments d’accumulateurs…).
Elle permet d’obtenir des tensions élevées, l’intensité maximale étant celle que peut délivrer un seul de ces générateurs.

Pr MOURIDE NDIAYE 53
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
 Association de générateurs
b) En parallèle U = E – r.I/2 Eéq = E
Considérons deux générateurs identiques :  E – r.I/2 = Eéq – réqI 
I I I U = Eéq – réqI réq = r/2
I

I/2 U I/2 req



E E
U 
Eeq
U
Eéq = E réq = r/n
Conclusion : le groupement de plusieurs générateurs identiques en parallèle admet un modèle équivalent dont :
- la force électromotrice est égale à la force électromotrice de l’un des générateurs,
- la résistance interne est la résistance interne de l’un des générateurs divisée n le nombre de générateurs.
Remarque : en pratique, on associe en parallèle que des générateurs identiques. Dans le cas contraire, une différence de
f.é.m. entraînerait, même à vide, un courant de circulation à l’intérieur du groupement, échauffant inutilement l’ensemble
(risque de destruction). Cela explique que ce montage n’est pratiquement pas utilisé avec des piles ou accumulateurs.

Pr MOURIDE NDIAYE 54
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
 Association d’électromoteurs
Le but est de déterminer l'expression de l'intensité du courant qui circule dans un circuit fermé
comprenant plusieurs électromoteurs et résistances.
I R
2
I
Req I En effet on a :
G1(E1,r1
R
U = Eeq - reqI = E’eq + R’eqI
) req r’eq req R’eq = Req +

 
1
r’eq
U
Eeq – E’eq
 I=
Eeq E’eq Eeq E’eq
G2(E2,r2 (E’,r’
) )
R’eq + req

Conclusion : Dans un circuit électrique fermé comprenant plusieurs


générateurs et plusieurs récepteurs (actifs et passifs), l'expression de
l'intensité du courant est :

Pr MOURIDE NDIAYE 55
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.3 – EXERCICES
 Exo 1: Déterminer la chute de tension de la ligne de transport ci-dessous

On donne :
E = 220V, r = 1Ω ; R = 20Ω ; conducteur en cuivre de longueur L = 15m,
ρ = 17,24.10-9 .m2/m et s = 1.5mm2

correction :
ρL 17,24.10-3 .15
1) Calcul de la résistance de ligne: RL = = = 0,01724Ω
S 1,5
E 220
2) Calcul le courant du circuit: I= = = 10,46A
R+RL+r 20+0,01724+1

3) Chute de tension en ligne: U = RL.I = 0,01724.10,46 = 0,18V

Pr MOURIDE NDIAYE 56
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.3 – EXERCICES
 Exo 2: Un circuit électrique est composé d’une source de tension E = 100V; d’une
résistance interne de r=1Ω et d’une charge de R=9Ω:
1) Déterminer le courant débité par le générateur en situation nominale
2) Déterminer le courant débité par le générateur en régime de court-circuit (R=0).
3) Déterminer pour les deux cas la tension aux bornes de la résistance interne r.

correction :
E 100
1) le courant du circuit en situation normale: In = = = 10A
R+r 9+1
E
2) le courant du circuit en court-circuit: Icc = = 100 = 100A
r 1

 Urn = r.I = 1.10 = 10V


3) Les tensions de r dans les deux cas:
 Urcc = r.I = 1.100 = 100V

Pr MOURIDE NDIAYE 57
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.1 – GENERALITES
Dans les installations électriques, il est important de maîtriser les lois de
Kirchhoff, dans le but de dimensionner (faire un bon choix) ses différents
composants d’un circuit électrique.
Pour trouver les paramètres (courants, tensions, puissances…) des circuits
complexes qui ne sont ni en série ni en parallèle, on utilise d’autres méthodes
plus puissantes parmi lesquelles on peut noter les 2 lois de Kirchhoff qui
permettent de déterminer entièrement l’état électrique de tous les types de
circuits.
L’application de ces 2 lois (lois relative aux courants appelée loi des nœuds
et la loi relative aux tensions appelée loi des mailles) nécessite au
préalable d’établir quelques définitions
Pr MOURIDE NDIAYE 58
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.2 – QUELQUES DEFINITIONS
Un circuit électrique contient un ensemble de portions et parmi les quelles on
peut citer : la branche, un nœud et une maille.
a) Une branche: Une branche électrique est une portion de
circuit comprise entre deux nœuds dont ses éléments sont
montés en série et parcourus par une même intensité. Elle
est constituée d’au moins un élément.
Exemple de branches : ad ; abc ; dc …
b) Un nœud: Un nœud est un point d’intersection (point
commun) à au moins 3 branches.
Exemple de nœuds: a; d; c et f .
c) Maille: Une maille est composée de branches reliées et
formant un contour fermé.
Exemple de boucles : abcda ; dcefd ; adfga…..
Pr MOURIDE NDIAYE 59
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.3 – PREMIÈRE LOI DE KIRCHHOFF (LOI DES NŒUDS)
La première loi de Kirchhoff communément appelée loi des nœuds stipule que
la somme des intensités des courants qui arrivent à un nœud est égale à la
somme des intensités qui en partent. Autrement dit, la somme algébrique de
toutes les intensités (positive ou négative) des courants qui aboutissent à un
nœud est nulle.

Exemple: La loi des noeuds donne:


I1 + I4 + I5 + I7 = I2 + I3 + I6

Pr MOURIDE NDIAYE 60
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.4 – DEUXIÈME LOI DE KIRCHHOFF (LOI DES MAILLES)
La deuxième loi, relative aux mailles s’annonce comme suit : le long
d’une maille (boucle) quelconque d’un circuit électrique, la somme des
d.d.p. (tensions) positives égale à la somme des tensions négatives en
parcourant la maille dans un sens pris comme sens positif.
Autrement dit, en parcourant une maille dans un sens (sens>0) la
somme algébrique de toutes les tensions est nulle.
1 3
Exemple: Pour la figure ci-contre, la loi des mailles donne:
I U13
+  En parcourant dans le sens 13421, nous aurons:
G- E U34 E - U13 - U34 - U42 = 0  E = U13 + U34 + U42
U42
 En parcourant dans le sens 12431, nous aurons:
2 4 - E + U42+ U34 +U13 = 0  U42 + U34 + U13 = E
Pr MOURIDE NDIAYE 61
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.5 – EXEMPLES D’APPLICATION

Exo n°1: Calculer l’intensité I0 en sachant que


I1 = - 6 A , I2 = 4 A , I3 = 5 A , I4 = - 3 A , I5 = 2 A

Exo n°2: On donne : Ia = 2 A , Ib = - 3 A , Ic = 1 A A

Calculer I1 , I2 et I3
C
B

Pr MOURIDE NDIAYE 62
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 1: Calculer la résistance de R2

 La tension entre A et C:  Le courant I3 dans R3:


UAC = R4.I4= 10.6 = 60V UBC 24
I3 = = = 1,2A
R3 20
 Le courant I1 dans R1:
I1 = ITot - I4 = 8 – 6 = 2A  Le courant I2 dans R2:
I2 = I1 - I3 = 2 – 1,2 = 0,8A
 La tension entre A et B:
UAB = R1.I1= 18.2 = 36V
 La résistance R2:
 La tension entre B et C: UBC 24
R2 = = = 30Ω
UBC = UAC - UAB = 60 - 36 = 24V I2 0,8

Pr MOURIDE NDIAYE 63
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 2:

Pr MOURIDE NDIAYE 64
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 3:

Soit le schéma structurel ci-dessous :

Réponses:
U3 = E–U1–U2 = 15-2-4 = 9V
U5 = U3–U4 = 9-3 = 6V
U8 = U5–U6–U7= 6-1-3 = 2V
Calculer toutes les autres tensions : U3 ; U5 ; U8

Pr MOURIDE NDIAYE 65
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
I1 I3
Exo 4:
U1 I2 U3
I = 10 mA
I4 = 6mA
U2 E = 12V
U1 = 4,7V
I5 I4
U2 = 4V
U5 U4 U4 = 1,2V
1- Le courant qui traverse R5: I5 = I = 10 mA
2- Le courant qui traverse R2: I4 = I3 et I1= I Au point A la loi des nœuds donne: I1 = I2 + I3  I2 = I1 - I3 = 10 – 6 = 4 mA
3- La tension U5 aux bornes de la résistance R5: la loi des mailles donne: E = U + U + U  U = E - U – U = 12 - 4,7 - 4 = 3,3 V
1 2 5 5 1 2

4- Le courant I3: I3 = I4 = 6 mA

5- Calculer de U3 : la loi des mailles donne: U2 - U3 - U4 = 0  U3 = U2 - U4 = 4 - 1,2 = 2,8 V

Pr MOURIDE NDIAYE 66
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 5:

1) Déterminer la résistance équivalente RAB au


dipôle AB
2) Calculer la puissance dissipée par le dipôle AB
lorsqu’il est traversé par un courant
d’intensité I = 12mA

1)RAB = 375Ω
2)PAB= RAB.I2 = 375 x (12.10-3)2 = 54mW
Pr MOURIDE NDIAYE 67
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR
Exo 1:
Sachant que R1=R2=R4=R6= 20kΩ et que R3=R5= 10kΩ
Calculer la résistance équivalente du dipôle AB.

R2 R4 R6

R1 R3 R5
A B

Pr MOURIDE NDIAYE 68
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR R4 R6

Exo 1:  R12 = R1R2/R1+R2 = 20.20/20+20 = 10kΩ A


R12 R3 R5 B

R4 R6
 R123 = R12 + R3 = 10 +10 = 20kΩ
R123 R5
A B
R2 R4 R6

A R1 R3 R5 B

 R1234 = R123R4/R123+R4 = 20.20/20+20 = 10kΩ R6

A R1234 R5 B

 R12345 = R1234 + R5 = 10 +10 = 20kΩ R6

A R12345
B

A
RAB B
RAB = R12345R6/R12345+R6 = 20.20/20+20 = 10kΩ

Pr MOURIDE NDIAYE 69
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR
Exo 2: On monte en série 2 résistances R1 et R2 qui sont traversées par un courant de 4A.
Au bout de 5mn la résistance R1 consomme 24KJ et R2 consomme 36kJ.
1) Calculer la tension aux bornes de chaque résistances ( U1 et U2).
2) Calculer la tension totale U

 La tension U1:
W1 24000
U1 = = 4.5.60 = 20V
I.t

 La tension U2:
W2 36000
U2 = = 4.5.60 = 30V
I.t

 La tension totale Ut:


Wt 24000+36000
Ut = U1 + U2 = 20 + 30 = 50V ou Ut = = = 50V
I.t 4.5.60

Pr MOURIDE NDIAYE 70
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
Dans l'ensemble des formes de courants, nous pouvons effectuer une première partition :
I
 Les courants continus

0 t
 Les courants variables Parmi les courants variables, il y a :
- Les courants unidirectionnels - Les courants bidirectionnels
i1 i2

0
t
0
t

Pr MOURIDE NDIAYE 71
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
1) Les courants périodiques Parmi les courants variables , peut sélectionner les courants périodiques:
Un courant est périodique si son intensité reprend la même valeur ( même forme)à intervalles de temps égaux.
- Les courants périodiques unidirectionnels - Les courants périodiques bidirectionnels

i1 i2

0 t
t1 t2 t3
t1 T t2 t3 t T
0
Période
• La période d'un courant périodique est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où le courant se
produit identiquement à lui-même.
• La période est une durée (un temps), elle s'exprime en seconde (s), son symbole est T.
Fréquence
• La fréquence (f) d'un courant périodique est le nombre de fois que le courant se produit identiquement à lui-
même en une seconde. 1
f= f en Hertz (Hz)
T
Pr MOURIDE NDIAYE 72
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
2) Les courants alternatifs
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques, peut sélectionner les courants alternatifs:
C'est un courant bidirectionnel et périodique dont la valeur moyenne est nulle. Les deux aires
hachurées (appelées alternances) sont égales: A = B

Pr MOURIDE NDIAYE 73
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
3) Le courant alternatif sysmétrique
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques et alternatifs, peut sélectionner
les courants alternatifs symétriques:
C'est un courant alternatif dont les deux alternances ont la même forme mais de signes
opposés. (A : alternance positive, B : alternance négative)

Pr MOURIDE NDIAYE 74
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
4) Le courant sinusoidal
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques alternatifs et symétriques, peut
sélectionner les courants sinusoidaux:
C'est un courant alternatif symétrique dont l'intensité est une fonction sinusoïdale de temps. L'énergie
du réseau électrique est distribuée sous cette forme c’est-à-dire sous forme sinusoïdale.
i u

Remarque:
 Un courant sinusoïdal est produit par une tension sinusoïdale.
 Une grandeur sinusoïdale a les caractéristiques d’une fonction sinusoïdale y(t).
y

Pr MOURIDE NDIAYE 75
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
1) Représentation instantanée
Une fonction sinusoïdale peut être représentée par son expression instantanée qui s’écrit come suit:

y(t) = Ŷ.sin (ωt + φ) = Y 2.sin (ωt + φ)


 y est la valeur instantanée de la fonction sinusoïdale
 Ŷ est la valeur maximale ou amplitude de y.
 Y est la valeur efficace de y.
Avec:  ω est la pulsation ou vitesse angulaire en rad/s : ω =2.π.f = 2.π/T
 f est la fréquence en (Hz) et T est la période en seconde (s).
 ωt + φ est la phase à l'instant t exprimée en rad.
 φ est la phase à l'origine (t = 0).

Pr MOURIDE NDIAYE
76
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
1) Représentation instantanée
Exemples:
 Pour un courant: i(t) = Î.sin (ωt + φ) = I 2.sin (ωt + φ)

 Pour une tension: u(t) = Û.sin (ωt + φ) = U 2.sin (ωt + φ)

 Pour une f.é.m: e(t) = Ê.sin (ωt + φ) = E 2.sin (ωt + φ)

Pr MOURIDE NDIAYE 77
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
2) Représentation de Fresnel = vectoriel ( par un vecteur)
Toute grandeur sinusoïdale (tension, courant, etc.) peut être représentée par un vecteur de
longueur sa valeur efficace et d’angle  sa phase à l’origine
Ce signal peut être représenté par un vecteur OM de module = valeur efficace placé par
rapport à OX origine des phases, tel que (OX, OM) = 
Sens + de rotation
U
Sens + de rotation o 
I x

E
 
Phase à l’origine
o x
= référence
o
Phase à l’origine
= référence
x

Pr MOURIDE NDIAYE 78
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
2) Représentation de Fresnel = vectoriel ( par un vecteur)
 Somme vectorielle de deux grandeurs sinusoïdales

 Lois des nœuds et des mailles en régime sinusoïdal


En régime sinusoïdal, les lois des nœuds et des mailles s’appliquent aux valeurs
instantanées qui impliquent les relations vectorielles.
Pour additionner des intensités ou des tensions, il faut tracer un diagramme de Fresnel.

Pr MOURIDE NDIAYE 79
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
3) Représentation cartésienne = graphique
Soit un point M se déplaçant d’un mouvement de rotation uniforme sur un cercle et m sa projection sur l’axe
vertical CD. A chaque position du point M correspond un angle α et un vecteur OM tel que : OM=sinα. Ce
dernier vecteur est appelé vecteur de FRESNEL

M
O

Cette forme sinusoïdale justifie le symbole  du coutant (ou tension) sinusoïdal

Pr MOURIDE NDIAYE 80
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
4) Notion de déphasage
On considère deux grandeurs sinusoïdales de même fréquence  les deux vecteurs U et I tournent à
la même vitesse.
•i(t)=I√2sin(ωt + φi)
•u(t)=U√2sin(ωt + φu)
On appelle φ le déphasage de u tension par rapport à i intensité φ=φu/i = φu−φi.

U
Sens + de rotation

i

u i
Phase à l’origine
o x

Pr MOURIDE NDIAYE 81
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
4) Notion de déphasage
Cas particulières: déphasages remarquables

u i
φ=0: u et i sont en phases : φi = φu
=0 o x

 φ =  : u et i sont en opposition de phases : φu=φi+π


u
=
i
o x

u
 φ = +/2 : u est quadrature avance sur i : φu=φi+π/2
 = /2
i
o x

o
x

 = -/2 i
 φ = -/2 : u est quadrature retard sur i : φu=φi−π/2
u

Pr MOURIDE NDIAYE 82
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
1) IMPÉDANCE
En régime sinusoïdal, la loi d’ohm donne aux bornes d’un dipôle: U = Z.I avec Z
appelée impédance du dipôle et s'exprime en Ω. Ainsi on a pour l’impédance :

 d’un résistor de résistance R : ZR = R

1
 d’un condensateur de capacité C : ZC = Cω = XC XC est appelée réactance capacitive

 une bobine idéale d'inductance L : ZL = Lω = XL XL est appelée réactance inductive

Pr MOURIDE NDIAYE 83
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
2) Cas du conducteur ohmique (résistance)
La tension instantanée uR(t) aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R,
parcouru par un courant d'intensité instantanée i(t), s'écrit : uR(t) = R × i(t). On en
déduit que uR(t) et i(t) sont en phase, donc que l'angle entre I et UR est nul.

i(t) R
UR I
0

uR(t)

La loi d’ohm donne: UR = R.I

Pr MOURIDE NDIAYE 84
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
3) Cas de la bobine idéale (parfaite)
La tension instantanée uL(t) aux bornes d'une bobine idéale est en avance de π/2 sur le
courant d'intensité instantanée i(t). On dit aussi que le déphasage de uL(t) par rapport à
i(t) est de +π/2
UL
i(t) L

uL(t) I
0

La loi d’ohm donne: UL = Lw.I

Pr MOURIDE NDIAYE 85
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
4) Cas du condensateur pur
La tension instantanée uC(t) aux bornes d'un condensateur est en retard de π/2 sur le
courant d'intensité instantanée i(t). On dit aussi que le déphasage de uC(t) par rapport à
i(t) est de –π/2 .
I
0
i(t) C

UC
uC(t)

La loi d’ohm donne: I


UC = Cw

Pr MOURIDE NDIAYE 86
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
 RL série: Z origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t) LR
u = uR + uL  U = UR+ UL
uR(t) uL(t)
u(t)

La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:


B Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
(OB)2 = (OA)2 + (AB)2
U = Z.I UL= Lw.I Z Lw  Z2 = R2 + (Lw)2

  Z = √R2 + (Lw)2
I 
0 0 I
UR = R.I R A  Z = √R2 + XL2
Pr MOURIDE NDIAYE 87
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
Z
 RC série: R C
origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t)
u = uR + uC  U = UR+UC
uR(t) uCu(t)
L(t)

u(t)

La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:


Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
UR = R.I
I I
0 0 R A (OB)2 = (OA)2 + (AB)2
  1
 Z2 = R2 + ( Cw )2
I 1
U = Z.I UC =
Z Cw
Cw  Z = √R2 + ( Cw
1 )2

 Z = √R2 + XC2
B
Pr MOURIDE NDIAYE 88
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
Z
 LC série: L C
origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t)
u = uL + uC  U = UL+UC
uL(t) uuCL(t)
(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:

I 1 UL= Lw.I
UC = UL= Lw.I I
I 1
UL= Lw.I Cw UC =
Cw I Lw
Cw UC =
Cw I Z = Lw - Cw
0 0
  Z = XL - XC
U = Z.I
U = Z.I Z U = Z.I
 
0
I I
0

Pr MOURIDE NDIAYE 89
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
Z
CIRCUITS EN SERIE i(t) R L C
 RLC série:
uR(t) uL(t) uuCL(t)
(t)
u(t)
En série le courant est commun, donc sera prise comme
origine des phases et on applique la loi des mailles: u = uR + uL+ uC  U = UR+ UL +UC
La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:
B Ainsi en appliquant Pythagore on aura:

I (OC)2 = (OA)2 + (AB - BC)2


UC = 1 1
Cw
Cw  Z2 = R2 + (Lw - Cw)2
C  Z = √R2 + ( Lw - 1 )2
U = Z.I UL= Lw.I
Z Lw Cw
 I  I  Z = √R2 + (XL - XC)2
0 UR = R.I
0 R A
Pr MOURIDE NDIAYE 90
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE Z En parallèle la tension est commune, donc sera prise
 RL parallèle: iR(t) R comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t)
L i = iR + iL  I = IR + IL
iL(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
U 1 Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
IR =
0 R U 0 R A U (OB)2 = (OA)2 + (AB)2
  1 1 1 2
( Z )2 = ( R
)2 + (Lw )
U 1
IL = 1 1 1
U Lw 1
I=
Z
Lw
Z

 Z = √( R )2 + (Lw)2
1 1 2 1
B

 Z = √( R ) + ( XL)2

Pr MOURIDE NDIAYE 91
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE Z En parallèle la tension est commune, donc sera prise
 RC parallèle: iR(t) R comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t)
C i = iR + iC  I = IR + IC
iC(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
B
U 1
(OB)2 = (OA)2 + (AB)2
I=
Z 1 1
IC =U.Cw Z Cw ( Z )2 = ( R
)2 + ( Cw)2
 U 1 1
= √( R )2 + (Cw)2
0  U 
U 0  Z
IR = 1 A
R 1
R 1 1

 Z = √( R )2 + ( XC)2
Pr MOURIDE NDIAYE 92
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE Z
En parallèle la tension est commune, donc sera prise
iL(t) L
 LC parallèle: comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t)
C i = iL + iC  I = IL + IC
iC(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
0
U U Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
0
 U 1 1
IL = 
I=
U Lw
U 1
1
Z = Lw - Cw
U Z 0 Lw
IL =
Lw
1 Z U

I=
U Lw 0

1
Z
= 1 - 1
Z IC =U.Cw 1 XL XC
IC =U.Cw Cw
Z Cw

Pr MOURIDE NDIAYE 93
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE i (t) Z En parallèle la tension est commune, donc sera prise
R R
 RLC parallèle: comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t) iL(t) L
iC(t) C i = iR + iL + iC  I = IR + IL + IC

u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
U 1 Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
IR =
R U R A U
0 0 (OC)2 = (OA)2 + (AB - BC)2
  1 1 )2 1 1
U Lw ( =( )2 + ( Lw - Cw )2
IL =
Lw 1 Z R
U
I=
(1 Lw
1
Z 1
Z
C  Z =√( 1R )2 + Lw - Cw )2
IC = U.Cw Cw
(1 X1 - XC )2
1
 Z =√( 1R )2 + Lw
B L

Pr MOURIDE NDIAYE 94
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur) 1
 Z = √( 1r )2 + (Cw )2
CIRCUITS À DIPÔLES RÉELS
Dipôle Schéma équivalent Impédance Diagramme de Fresnel Déphasage

r
cos =
Z

1
r Z
cos = =
1 r
Z

Pr MOURIDE NDIAYE 95
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
1) DÉFINITIONS
 En continu la puissance P absorbée par un dipôle D traversé par un courant
d'intensité I sous la tension U s'exprime par la relation : P = U.I
 En régime variable, si i et u représentent les valeurs instantanées de l'intensité et
de la tension, le dipôle D absorbe à chaque instant la puissance instantanée : p = u.i
Si p>0 le dipôle fonctionne en récepteur.
Si p<0 le dipôle fonctionne en générateur.

 En régime sinusoïdal, supposons que : u(t) = U√2 sin (ωt + φ) et i(t) = I√2 sin ωt.
La puissance instantanée est alors: p=u.i = u(t). i(t)

Pr MOURIDE NDIAYE 96
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
1) DÉFINITIONS
En régime sinusoïdal, un circuit consomme respectivement:
 Une puissance active (>=0): P=UIcosφ (en W), représente la puissance moyenne consommée par la
résistance du circuit (si =0) .
 Une puissance réactive (<=0 ou >0): Q=UIsinφ (en VAR), consommée:
- par l’inductance (si >0), on dit que le circuit est inductif
- ou par le condensateur (si <0), on dit que le circuit est capacitif.
La relation S=UI est appelée puissance apparente du circuit (en VA),
Le facteur de puissance FP = P/S = cosφ, B
REMARQUES
On démontre que: S2 = +P2 , Q2
ainsi on obtient le triangle des puissances S
Q


0
P A

Pr MOURIDE NDIAYE 97
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
2) CAS DE DIPÔLES ÉLÉMENTAIRES
DIPOLE DEPHASAGE cos sin P=UIcosφ Q=UIsinφ S=UI

RESISTANCE U2
(φ = 0) 1 0 PR = UI = RI2 = QR = 0 SR = P
R R

U2
QL= UI = LwI2 =
(  )
INDUCTANCE
0 1 PL = 0 Lw SL = Q
L 2 Positive: donc une bobine
« absorbe » une puissance réactive.

 I2
CAPACITE (- ) QC = -UI = -CwU2 = --
2 0 -1 PC= 0 Cw SC = -Q
C Négative: donc un condensateur
« fournit » une puissance réactive.

Pr MOURIDE NDIAYE 98
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
3) Méthode de BOUCHEROT
3 récepteurs différents sont représentés par leur diagramme de puissance suivant:

ST
En les additionnant , on obtient:
QT

T

PT
On déduit que:

Pr MOURIDE NDIAYE 99
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
3) Méthode de BOUCHEROT
En appliquant les lois des nœuds (montage parallèle) ou les lois des mailles (montage série) on peut vérifier
que les puissances active et réactive sont des grandeurs additives et énoncer le théorème de Boucherot :
 La puissance active P absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme
des puissances actives (=>0) absorbées par chaque élément.
P = P1 + P2 + P3 + ……. PN
quelque soit le montage (série, parallèle ou mixte)

 La puissance réactive Q absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la


somme algébrique des puissances réactives (=<0 ou >0) absorbées par chaque élément.
Q = Q1 + Q2 + Q3 + ……. QN
quelque soit le montage (série, parallèle ou mixte)

 La puissance apparente S absorbée par un groupement de récepteurs est déterminée


par la relation :
S2 = P2 + Q2

Pr MOURIDE NDIAYE 100


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
4) RELÈVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE
Supposons que deux récepteurs consomment la même puissance active P = 2,2KW, sous une tension de
U= 220 V. Le premier à un cosφ1 = 1 et le deuxième à un cosφ2 = 0,5 .
Calculons le courant consommé par chacun des deux récepteurs :
P 2200 P 2200
I1 = = = 10A I2 = = = 20A
Ucosφ1 220.1 Ucosφ2 220.0,5
Le second récepteur est donc traversé par un courant d'intensité supérieure à celle du premier, pour une
même puissance, conséquences avoir un bon facteur de puissance (cos  0,86) permet:
 de réduire les pertes en ligne (effet Joule).
 de réduire la taille des appareils ( transformateurs, commandes, protections, etc…)
 donc de réduire les couts.
Pour éviter ces inconvénients on doit relever le facteur de puissance afin de le rapprocher de 1.
Pour la plupart des installations domestiques le facteur de puissance est supérieur à 0,86; par contre pour des
installations industrielles où de nombreux moteurs peuvent intervenir, le facteur de puissance peut devenir
trop faible.

Pr MOURIDE NDIAYE 101


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
4) RELÈVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE
Pour augmenter le facteur de puissance d’une installation électrique il faut joindre à l’installation un composant pouvant
modifier la puissance réactive Q (donc cos = P/S) sans modifier la puissance active P (question d’économie):

S
Q

•Si l’installation est inductive (Q>0), il faut diminuer Q en adjoignant des condensateurs.
0
P

0 P il faut augmenter Q en adjoignant des inductances.


•Si l’installation est capacitive (Q<0),

S Q

Pr MOURIDE NDIAYE 102


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
4) RELÈVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE
Avec un condensateur de puissance négative QC

QC P(tg - tg’)
QC = CwU2  C= =
w.U2 U2.w

Pr MOURIDE NDIAYE 103


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
4) RELÈVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE
Avec une inductance de puissance réactive positive QL

P
0
’


Q’ U2 U2 U2
QL = L= =
S’ Lw QLw P(tg - tg’).w

S
Q
QL

Pr MOURIDE NDIAYE 104


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°1: Une bobine placée sous 230 V absorbe 5 A ; son inductance L est de 0,28 H.
Quelle est la fréquence f du courant ?

QL U.I U 230
QL = LwI2 w= = = L.I = = 164,29 rad/s
L.I2 L.I2 0,28.5

w 164,29
w = 2f  f = 2 = 2 = 26,15 Hz

Pr MOURIDE NDIAYE 105


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°2: un condensateur de capacité 200 μF est parcouru par un
courant sinusoïdal de tension efficace 100 V et de fréquence 50 Hz .
Calculer l’impédance du circuit et l’intensité du courant.

1 1
 L’impédance: ZC = = = 15,915 Ω
Cw -6
200.10 .250

I= U  = 100 / 15,915 = 6,28 A


 Le courant:
Zc

Pr MOURIDE NDIAYE 106


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°3: une résistance électrique de puissance 2000 W est placé sous
230 V 50 Hz. Calculer l’intensité du courant et sa résistance. Définir le
déphasage φ entre la tension et le courant.
U2 U2 2302
 Résistance: P= R= = = 26,45Ω
R P 2000

 Intensité: P = R.I2  I = √ RP = √26,45


2000
= 8,7A

P 2000
 Déphasage: P = U.I.COS  COS = = =1 =0
UI 230.26,45

Pr MOURIDE NDIAYE 107


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°4: Trois récepteurs sont associés en série. Les tensions aux bornes de chacun d’eux
sont les suivantes :
U1 = 60V cos φ1 = 0,707 (u1 en avance sur i)
U2 = 40V cos φ2 = 0,5 (u2 en retard sur i)
U3 = 35V ( u3 en quadrature arrière sur i )
Déterminer vectoriellement la tension aux bornes du groupement. (échelle : 1cm pour 10V)

Pr MOURIDE NDIAYE 108


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
U1 = 60V ; cos φ1 = 0,707 ; (u1 en avance sur i)  φ1 = 45° et U1 = 6cm
U2 = 40V ; cos φ2 = 0,5 ; (u2 en retard sur i)  φ2 = -60° et U1 = 4cm
U3 = 35V ( u3 en quadrature arrière sur i )  φ3 = -90° et U1 = 3,5cm
U1
On mesure:
U2  U = 6,7 cm = 670V
1
i  φ = -24°

2
U3
U3 U2 U

Pr MOURIDE NDIAYE 109


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°5: Une installation électrique est alimentée en régime sinusoïdal monophasé de
fréquence f = 50 Hz, sous la tension efficace U = 240 V. Elle comporte :
• 30 lampes de 100 W chacune
• 2 moteurs identiques, de puissance utile Pu = 1,9 kW, de rendement η = 0,95 et de
facteur de puissance 0,7. Ces récepteurs sont montés en parallèle et fonctionnent
simultanément.
Calculer :
1) Les puissances active P et réactive Q de l'installation
2) Le facteur de puissance k de l'installation
3) L'intensité I du courant en ligne
4) La capacité C du condensateur permettant de relever le facteur de puissance à 0,93.

Pr MOURIDE NDIAYE 110


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES
EXO N°5: correction

7W +4,08VAR 0,864 33,8A

72,7F

Pr MOURIDE NDIAYE 111


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°6:
On alimente sous la tension U=220V; 50Hz du secteur un poste de travail
constitué de 10 lampes de 100W et d'un moteur de puissance utile PU=3680W.
À pleine charge, le rendement du moteur est ηM=0,75 et son facteur de
puissance cosϕM=0,707.
1. Calculer la puissance absorbée Pa par le moteur. (4pts)
2. Calculer le facteur de puissance cosϕ du poste de travail et l'intensité du
courant I absorbé à pleine charge. (10pts)
3. On veut relever le facteur de puissance à cosϕ’=0,93. Calculer la valeur de la
capacité C des condensateurs nécessaire ainsi que la nouvelle intensité I’ du
courant absorbé par le poste. (6pts)

Pr MOURIDE NDIAYE 112


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°6: correction
PU 3680
1. Calcul de la puissance absorbée Pa par le moteur. Pa = = = 4907W
 0,75
2. - Calcul du facteur de puissance cosϕ du poste de travail.
Pp = PL +PM = 10.100 + 4907 = 5907 W
PP 5907
Qp = QL + QM = QL + PM.tanM = 0 + 4907. 1 = 4907 VAR cosϕ = = = 0,77
SP 7679
SP = √ Pp 2 + Qp2 = √ 59072 + 40972 = 7679 VA
- Calcul de l'intensité du courant I absorbé à pleine charge SP 7679
I= = = 35 A
U 220
3. - Calculer la valeur de la capacité C des condensateurs
P(tg - tg’) 5907.(0,83 – 0,395)
C= = = 0,000169 = 169 F
U2.w 2202.250
- la nouvelle intensité I’ du courant absorbé par le poste
S’ = √ Pp2 + (Qp – QC)2 = √ 59072 + (4907 – (5907.(0,83 – 0,395))2 = 6353 VA
S’ 6353
I’ = U
= = 28,9 A
220

Pr MOURIDE NDIAYE 113


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°7:
Un bobinage alimenté sous 230V 50Hz présente un coefficient d’auto
induction de self L = 0,5 H . On veut annuler l’effet de self par un
condensateur. Quelle sera la capacité du condensateur ?
CORRECTION

Pr MOURIDE NDIAYE 114


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°8:
 Un moteur alimenté sous U = 230V 50Hz absorbe à pleine charge une
puissance de 8 kW avec un cosφ = 0,8.
 A charge réduite la puissance absorbée est de 4 kW avec un cosφ = 0,5 .
Calculer : a - la puissance réactive à pleine charge
b - la puissance réactive à charge réduite
c - la capacité du condensateur nécessaire pour remonter
le cos φ en charge réduite à 0,8
d - le condensateur restant branché quel sera alors le
cosφ en pleine charge ?

Pr MOURIDE NDIAYE 115


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°8: CORRECTION
a - la puissance réactive à pleine charge
QC = P.tan = 8. 0,75 = 6 kvar

b - la puissance réactive à charge réduite


QR = P.tan = 4. 1,732 = 6,9 kvar
c - la capacité du condensateur nécessaire pour remonter le cos φ en charge réduite à 0,8
P(tg - tg’) 4000(1,732 - 0,75)
C= = = 236,5 F
U2.w 2302.314
d - le condensateur restant branché quel sera alors le cos φ en pleine charge
Qcond = -CwU2 = -236,5.10-6.2302 = -3,928 kvar

Q’= QC + Qcond = 6 - 3,928 = 2,072 kvar

0,968
Pr MOURIDE NDIAYE 116
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°9: CORRECTION
L’installation électrique de l’atelier de fabrication d’une entreprise de conception de tuyaux
en PVC comporte :
 Un moteur électrique monophasé de facteur de puissance cosM = 0,8 absorbant
chacun une puissance active PM = 20 KW.
 100 lampes à incandescence de 90 W de puissance chacune.
Sachant que la tension du réseau est de 220V, on demande de :
1) Calculer les intensités du courant :
a) IM dans le moteur,
b) IL nécessaire à l’ensemble des lampes,
c) I absorbé par l’installation.

2) Quel est le facteur de puissance cos de l’installation ?

Pr MOURIDE NDIAYE 117


CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°9:

Pr MOURIDE NDIAYE 118


CHAPITRE 2 ANNEXES
MULTIPLES SOUS - MULTIPLES
NOM SYMBOLE VALEUR NOM SYMBOLE VALEUR

Pr MOURIDE NDIAYE 119


ELECTRICITE FIN MODULE BONNE UTILISATION

120

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