Cours Complet Electtricite Cap1
Cours Complet Electtricite Cap1
Cours Complet Electtricite Cap1
ELEC 1A
NOTION DE BASE DE
L’ELECTRICITE
Pr Mouride NDIAYE Tél: 77 561 47 83
moundiayeakd@gmail.com
1
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
Un corps est formé de molécules, toutes identiques. Les molécules étant elles-
mêmes constitués par un ou plusieurs atomes suivant le corps considéré,
Au centre de l'atome est situé un noyau duquel gravitent des électrons,
Toute la masse de l'atome est concentrée dans le noyau, ce dernier est
constitué de particules neutres appelés neutrons et particules positives
appelées protons,
Pr MOURIDE NDIAYE 2
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
L'électron a une masse négligeable devant celle du noyau,
Les électrons sont porteurs d’une charge électrique négative et sont en
mouvement de rotation autour du noyau. La charge d'un électron est égale à :
e = -1,6 10-19 C (coulomb)
La charge d'un proton est +e donc égale, en valeur absolue, à celle de
l'électron,
Le nombre d'électrons d'un atome est égal au nombre de protons,
Le noyau et les électrons, chargés d’électricités de noms contraires, s’attirent
suivant une force F1. D’autre part comme l’électron tourne très vite autour
du noyau, il est soumis à une force centrifuge F2 qui l’en éloigne. L’action
antagoniste de F1 et F2 maintient l’électron à distance constante du noyau.
Pr MOURIDE NDIAYE 3
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
C’est parce qu’ils possèdent autant d’électrons négatifs que de charge
positives dans le noyau que les atomes sont électriquement neutres.
Les électrons qui gravitent sur les orbites éloignées du noyau quittent plus
facilement leur orbite. On les appelle électrons libres. Cette faculté des
électrons de quitter un atome s’appelle l’ionisation.
Pr MOURIDE NDIAYE 4
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.1 - Généralité
Si un atome perd un ou plusieurs de ses électrons, le nombre de protons
devient supérieur au nombre d’électrons. L’atome se conduit alors
comme un corps chargé positivement, il porte le nom d’ion positif.
Pr MOURIDE NDIAYE 5
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.2 - Quantité d'électricité
Le courant électrique est le déplacement d'électrons (porteur de charges
négatives), on peut admettre qu'à travers une section droite d'un conducteur,
traversé par le courant pendant un temps t1, N1 électrons qui transportent
une quantité d'électricité ou de charges électriques: q1 = N1.e
Ce qu’il faut retenir concernant la réaction de deux corps placés l’un près de l’autre.
Deux corps chargés d’électricité de même nom se repoussent.
Deux corps chargés d’électricité de noms contraires s’attirent
Pr MOURIDE NDIAYE 6
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.3 - La conduction
Un conducteur:
Les corps qui permettent le passage d’électrons libres d’un atome à
un autre sont appelés conducteurs d’électricité.
Un isolant:
Les corps qui ne permettent pas le passage d’électrons libres d’un
atome à un autre sont appelés mauvais conducteurs de l’électricité
ou isolant électrique.
Pr MOURIDE NDIAYE 7
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.4 - Intensité du courant électrique
L'intensité du courant électrique est le débit de charge dans ce fil conducteur,
Pr MOURIDE NDIAYE 8
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.1 - Le courant électrique
1.1.5 sens du courant électrique
Le courant électronique (mouvement des les électrons) est un déplacement ordonné d’électrons qui se fait,
à l’extérieur du générateur, de la borne négative (–) à la borne positive (+) et à l’intérieur du (+) au (-).
Pr MOURIDE NDIAYE 11
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.3 - Energie électrique
On dit qu'un corps possède de l'énergie quand il est capable de fournir un travail,
Dans un récepteur électrique traversé par un courant I, les électrons se déplacent
d'une borne à l'autre par des forces de coulomb :
U
L'énergie électrique mise en jeu dans ce récepteur est le travail des forces de coulomb
et est notée W, exprimée en Joules (J) et mesurée par le compteur d’énergie:
Pr MOURIDE NDIAYE 12
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
I. LES GRANDEURS ELECTRIQUES
1.4 - Puissance électrique
La puissance électrique P mise en jeu dans un dipôle est le rapport de
l'énergie électrique W par le temps de fonctionnement t :
WAB
P=
t
Si P est exprimée en watt et t en heure, WAB est exprimée en Wattheure (Wh), donc
1 Wh = 3600 J
Pr MOURIDE NDIAYE 13
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
Un dipôle est un composant électrique ou un circuit électrique
possédant deux bornes uniquement, l'une est destinée à l'entrée du
courant et l'autre à la sortie du courant.
La pile et la lampe sont des dipôles, car elles ont deux bornes toutes les deux.
Pr MOURIDE NDIAYE 14
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1 – Les dipôles récepteurs passifs
Un dipôle récepteur passif est un récepteur qui transforme la totalité de l'énergie absorbée
en énergie thermique (calorifique).
Exemple : réchaud électrique, fer à repasser, cuisinière
2.1.1 - La résistance
Tout récepteur passif présentant une bonne conductance de courant a une faible résistance,
Symbole d’ une résistance :
La résistance notée R est exprimée en ohm (Ω) et :
Ω
- ou déterminée par le code des couleurs,
Pr MOURIDE NDIAYE 15
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
Il existe des résistances de valeur :
- pouvant être modifiée (réglables), il s’agit alors de:
- fixe rhéostat ou potentiomètre résistance photoluminescence
Pr MOURIDE NDIAYE 16
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
Détermination des résistances par le code des couleurs
Le plus souvent, la résistance en électronique se présente avec
des bagues de couleurs (anneaux) autour de celle-ci. Chaque couleur
correspond à un chiffre. La correspondance entre les chiffres et les
couleurs des anneaux constitue ce qu'on appelle le code des couleurs
des résistances en électronique : ce code permet de déterminer la
valeur d'une résistance.
Pr MOURIDE NDIAYE 17
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
Détermination des résistances par le code des couleurs
Méthode pour déchiffrer
Il faut tout d'abord placer la résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un
anneau doré ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le plus
large qu'il faut placer à droite ou bien l'anneau placé le plus près d'une extrémité qu'il faut placer
à gauche. Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 et 6 anneaux.
chiffres multiplicateur tolérance Coefficient de
significatifs température
Pr MOURIDE NDIAYE 18
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.1 - La résistance
Tableau récapitulatif des code des couleurs
Remarque : le 3ème anneau (3ème chiffre significatif) n'est utilisé que lorsque la tolérance de la résistance est inférieure à 2 %.
Pr MOURIDE NDIAYE 19
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.2 - La loi de POUILLET
La résistivité d’un matériau désigne la nature de ce matériau. Elle est
représentée par ρ et exprimée (Ω.mm²/m)
La loi de POUILLET définit la résistance R d’un conducteur électrique de
résistivité ρ, de longueur L, et de section S par la relation:
Avec R : résistance électrique en (Ω)
ρ : la résistivité de la matière (Ωm)
L : longueur du conducteur en (m)
S : section du conducteur en (m²)
Pr MOURIDE NDIAYE 20
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.3 - La loi de Mathiessen
La loi de Mathiessen définit la variation de la résistance R d’un conducteur
électrique en fonction de la température:
Avec Rt : résistance électrique à la température t
R0 : résistance électrique à la température de 0°C
α : le coefficient de température à 20°C
T : la température à t °C
Pr MOURIDE NDIAYE 21
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.4 - La loi d'ohm
La loi d’ohm est la relation entre la tension U aux bornes d’un dipôle et le
courant I qui traverse ce dipôle.
Pour un dipôle caractérisé par sa résistance R, nous aurons:
A
I
I
U
U = R.I I = v U R
R
Pr MOURIDE NDIAYE 22
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Equivalence
Deux dipôles ne contenant que des conducteurs ohmiques sont dits équivalents
lorsque, soumis à la même tension, ils sont traversés par le même courant.
D1 est équivalent à D2
I
D1
U
I
D2
U
Association en série
Il s’agit de placer les résistances les unes à la suite des autres afin de former une
chaîne dont la sortie d’une résistance est branchée à l’entrée d’une seconde et la
sortie de la seconde à l’entrée d’une troisième et ainsi de suite:
Pr MOURIDE NDIAYE 23
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Association en série
Cette association (R1,R2,R3, ……) de plusieurs résistances peut être
remplacée par une seule résistance Req appelée résistance équivalente
sans changer l’état électrique du circuit:
I I
UAB
UAB
Pr MOURIDE NDIAYE 24
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Association en série
En effet, on a: UAB = R1.I + R2.I + R3.I = (R1+ R2 + R3 ).I
UAB = Req.I Req = R1+ R2 + R3
Pr MOURIDE NDIAYE 25
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Association en parallèle
Il s’agit de relier les entrées ensemble et les sorties ensemble des résistances à
mettre en parallèle.
1 1 1
= +
Réq R1 R2
Pr MOURIDE NDIAYE 26
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Association en parallèle
1
La conductance est l’inverse d’une résistance G=
R
1 1 1 1
= R + + ….. + Rn Geq = G1 + G2 + ……. + Gn
Réq 1 R2
Pr MOURIDE NDIAYE 27
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Association en parallèle
Cas particulier de 2 résistances en parallèle
R1
1 1 1 R1 + R 2 R1 . R2 P
R2 Req
= R1
+ R2
= R1 . R 2
Req = =
R1 + R2 S
La résistance équivalente de 2 résistances montées en parallèle est égale à leur produit sur leur somme
Si les 2 résistances sont identiques et en parallèle, on obtient:
Req = R.R R2 R
= 2R = 2 La résistance équivalente de 2 résistances identiques montée
R+R en parallèle est égale à la moitié d’une des résistances.
Pr MOURIDE NDIAYE 28
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Pont diviseur Ces montages nous permet d’obtenir les ponts diviseurs
a) Le pont diviseur de tension:
Pour cela on utilise le 2 résistances en série
En effet d’‘après la
loi d’ohm, on a :
Pr MOURIDE NDIAYE 29
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.5 - Association des résistances (Couplage de résistances)
Pont diviseur Ces montages nous permet d’obtenir les ponts diviseurs
a) Le pont diviseur de courant:
Pour cela on utilise le 2 résistances en paralléle
En effet d’‘après la
loi d’ohm, on a :
Donc on a: et
Pr MOURIDE NDIAYE 30
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 1: Déterminer la résistance d’un fer à
U 230
repasser électrique branché à une source de U = R.I R = = = 46Ω
tension de la SENELEC 230V si l’on suppose I 5
qu’il tire un courant de 5A.
Exo 2: Trouver le courant d’une lampe à
U 230
incandescence de résistance R = 115 Ω si elle U = R.I I = = = 2A
branchée sous une tension de 230V. R 115
Pr MOURIDE NDIAYE 31
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 4:
R 33
Vous disposez d'un ensemble de Re = R n= R = =3
conducteurs identiques de de n e 11
résistance 33Ω chacune. Comment les
On doit grouper 3 résistance de 33Ω en parallèle pour
associer pour que la résistance équivalente que leur résistance équivalente soit égale à 11 Ω .
du groupement obtenu soit de 11Ω.
Pr MOURIDE NDIAYE 32
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 6:
Soit le dipôle AB constitué de résistances R2 R3
groupées comme indiqué dans le schéma A B
R1
suivant. Trouver la résistance équivalente R4
du dipôle AB ainsi obtenu sachant que:
R1=10Ω; R2=20Ω; R3=6Ω et R4=9Ω
Re1
A B
Résistance équivalente de R2 et R3: R1
R4
Re1 = R2+R3 = 20+6 = 26Ω
Résistance équivalente de Re1 et R4:
Re1 R4 26.9 A B
Re2 = = = 6,685Ω R1 Re2
Re1+R4 26+9
R2
Exo 10: R3
R7
Re = 10Ω
Pr MOURIDE NDIAYE 36
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6
2.1.6- -Exercices
Exercices
Exo 11:
On applique aux bornes A et B du montage ci-dessus une tension électrique UAB=12V.
On donne les valeurs suivantes : R1=60Ω ; R2=200Ω; R3=300Ω; R4=20Ω
1- Calculer la résistance équivalente Re1 aux deux résistances 2 3.
2- Calculer la résistance équivalente Re à l’ensemble du circuit (dipôle AB).
3- Déterminer l’intensité I1 du courant dans la résistance R1.
4- Calculer les tensions UCD ; UAC UDB .
5- Déterminer les intensités I2 I3 dans les résistances 2 3.
Exo 12:
Calculer la résistance équivalente Re du montage ci-contre.
R1
A
R2 R3 R4
Pr MOURIDE NDIAYE 37
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Corrigé Exo 11:
Pr MOURIDE NDIAYE 38
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Corrigé Exo 11: Corrigé Exo 12:
Re1 de R1 et R2
R1 R2 120.60
Re1 = = = 40Ω
R1+R2 120+60
Re1 de R3 et R4
R 3 R4 48.80
Re2 = = = 30Ω
R3+R4 48+80
A Re1
Re2
B
Re de Re1 et Re2
Pr MOURIDE NDIAYE 39
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 - Exercices
Exo 13:
Un câble électrique de longueur 100m est constitué de deux conducteurs en cuivre de
section 1,5 mm² parcouru par un courant de 12 A. On donne la résistivité du cuivre égale à
1,6.10-8 Ωm. Calculer:
1) la résistance du câble ?
2) la chute de tension dans le câble ?
3) la puissance dissipée dans le câble ?
1) Rc = 2,1 Ω
Résultats: 2) Uc = 25,2 V
3) Pc = 302,4W
Pr MOURIDE NDIAYE 40
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – Exercices à faire
Exo 1: Calculer la résistance de R2 Exo 3:
Un fil métallique présente une résistance R=100Ω à
20°C. Le coefficient de température du métal est de
α= 5.10-2.
- Quelle est la valeur de cette résistance à 100 °C ?
Pr MOURIDE NDIAYE 41
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 1: Calculer la résistance de R2
La tension entre A et C: Le courant I3 dans R3:
UAC = R4.I4= 10.6 = 60V UBC 24
I3 = = = 1,2A
R3 20
Le courant I1 dans R1:
I1 = ITot - I4 = 8 – 6 = 2A Le courant I2 dans R2:
I2 = I1 - I3 = 2 – 1,2 = 0,8A
La tension entre A et B:
UAB = R1.I1= 18.2 = 36V
La résistance R2:
La tension entre B et C: UBC 24
R2 = = = 30Ω
UBC = UAC - UAB = 60 - 36 = 24V I2 0,8
Pr MOURIDE NDIAYE 42
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 2: On veut réaliser une résistance chauffante de 20Ω avec du fil de diamètre d=0,5mm; de résistivité ρ=125.10-8Ωm.
1) Quelle longueur L de fil doit-on utiliser ?
2) Quelle est la puissance P de cette résistance chauffante quand on l'alimente sous une tension U=24V ?
3) Quel diamètre de fil aurait-on dû choisir pour que la résistance soit 4 fois plus petite pour une longueur identique ?
1) La longueur L de fil 3) Le diamètre du fil pour une résistance 4 fois plus petite:
S1 = .(d/2)2 = 3,14. (0,25)2 = 0,19625 mm2 ρ.L ρ.L 125.10-8. 3,14
R2 = S2 = = = 78,5 10-8m2
ρ.L R. S1 20. 0,19625.10-6 S2 R2 5
L = = 3,14 m
R=
S1 ρ = 125.10-8 S2 = .(d2 /2)2 = (.d22)/4
Pr MOURIDE NDIAYE 43
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 3:
Un fil métallique présente une résistance
R=100Ω à 20°C. Le coefficient de température
du métal est de α= 5.10-2. - Quelle est la
valeur de cette résistance à 100 °C ?
La résistance à 0°C:
R20 100
R20 = R0 (1+.20) R0 = = = 50Ω
(1+.20) (1+ 5.10-2.20)
La résistance à 100°C:
R100 = R0 (1+.100) R100 = 50 (1+ 5.10-2.100) = 300Ω
Pr MOURIDE NDIAYE 44
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.1.6 – CORRECTION Exercices
Exo 4: L’élément chauffant d’un radiateur de 1kW, 220V est un
fil de diamètre 0,7mm et de résistivité 100.10-9 Ωm. Calculer :
a) le courant dans le radiateur.
b) la résistance de l’élément chauffant.
c) la longueur de fil utilisé
P 1000
a) Le courant dans le radiateur: I = = = 4,545A
U 220
P 1000
b) La résistance: R= = (4,545)2 = 48,45Ω
I2
Pr MOURIDE NDIAYE 45
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION COMPOSITION PROBLEMEN°1:
Une lampe consomme en 8h une énergie de 600Wh, la tension à ses bornes est de 120V. Calculer:
1) La puissance P de la lampe.
2) La quantité d’électricité q de la lampe.
3) L'intensité du courant I qui traverse cette lampe.
W 600
1) La puissance P de la lampe: P = = = 75 W
t 8
W 600x3600
2) La quantité d’électricité q de la lampe: q = = = 18000 C
U 120
I = P = 75 = 0,625 A
U 120
3) L'intensité du courant I qui traverse cette lampe: ou
q 18000
I= = = 0,625 A
t 8x3600
Pr MOURIDE NDIAYE 46
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION COMPOSITION PROBLEMEN°2:
La tension UAB = 240V est appliquée à l’ensemble de 3 résistances R1, R2 et R3 montées en série. On connait R1=8Ω et R2=15Ω,
R3 inconnue mais la tension à ses bornes U3= 56V.
UAB + U3 240 - 56
1) L’intensité du courant I : I = = =8 A
R1 + R2 8 + 15
UAB 240
2) La résistance équivalente Re du circuit: Re = =
8 = 30 Ω
I
U3 56
R3 = =
8 =7 Ω
I
3) La valeur de la résistance R3 : ou
R3 = Re – (R1 + R2 ) = 30 – (8 +15) = 7 Ω
Pr MOURIDE NDIAYE 47
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION DEVOIR PROBLEMEN°1:
On réalise le circuit ci-contre :
On donne : R1 = 10 Ω ; R2 = 60 Ω 𝑒𝑡 R3 = 120 Ω. On applique entre les bornes A et B une tension 𝑈𝐴𝐵 = 15 𝑉.
1- Calculer la résistance Re du dipôle 𝐴𝐵.
2- Déterminer l’intensité du courant I1
3- Calculer la tension UAC.
4- Calculer la tension UCB.
5- Calculer les intensités I2 𝑒𝑡 I3 des courants traversant 𝑅2 𝑒𝑡 𝑅3 .
R2 . R3 60.120
1. la résistance Re : Re = R1 + = 10 + = 50 Ω
R2 + R3 60+120
UAB 15
2. l’intensité du courant I1 : I1 = = = 0,3 A
Re 50
3. la tension UAC : UAC = R1.I1 = 10.0,3 = 3 V
4. la tension UCB : UCB = UAB - UAC = 15 – 3 = 12 V
UCB 12 UCB 12
5. les intensités I2 𝑒𝑡 I3 : I2 = = = 0,2 A I3 = = = 0,1 A
R2 60 R3 120
Pr MOURIDE NDIAYE 48
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
CORRECTION DEVOIR PROBLEMEN°2:
A froid (20°C) une rhéostat est traversé par un courant de 0,5A quand on lui applique une tension de 135V.
A chaud (t°C) , il faut lui appliquer une tension de 160V pour avoir le même courant. calculer:
1) La résistance R20 du rhéostat à 20°C.
2) La résistance RC du rhéostat à chaud (à t°C).
3) La température t atteinte à chaud du rhéostat avec = 0,004.
U1 135
1) La résistance R20 du rhéostat à 20°C: R20 = = = 270 Ω
I 0,5
U2
160
RC = = = 320 Ω
2) La résistance RC du rhéostat à chaud (à t°C) :
I 0,5
R20 270
R20 = R0 (1+.20) R0 = = = 250Ω
3) La résistance R0 du rhéostat à 0°C: (1+.20) (1+ 0,004.20)
RC 320
-1 -1
R0 250
- La température t à chaud: RC = R0 (1+.t) t = = = 70 °C
0,004
Pr MOURIDE NDIAYE 49
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
Un électromoteur est un système capable de transformer une autre forme d'énergie
en énergie électrique, donc c’est un dipôle qui fournit du courant électrique.
L’électromoteur est polarisé : il présente une borne « plus » et une borne « moins »,
donc possède des grandeurs électriques en courant continu.
Grandeurs caractéristiques d'un électromoteur
Un électromoteur est caractérisé par une tension interne à vide appelé force
électromotrice f.é.m. notée E et sa résistance interne r.
Symbole d’un électromoteur Schéma équivalent d’un électromoteur Exemples
E,r + r
-
E
Pr MOURIDE NDIAYE 50
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
La loi d’ohm d'un électromoteur
Un électromoteur a pour fonction principale de fournir un courant électrique, dans ce cas il
fonctionne en Générateur. Mais il peut recevoir un courant électrique et dans ce cas il fonctionne
en Récepteur. L’électromoteur est donc réversible.
Fonctionnement générateur Bilan des puissances d'un électromoteur en générateur
I I
U = E – rI U.I = E.I – RI2 PU = Pet – Pp
rI
U Pet: puissance électrique totale dans le générateur Pet = E.I
U
E
Pp : puissance perdue par effet joule dans le générateur Pp= rI2
Pr MOURIDE NDIAYE 51
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
La loi d’ohm d'un électromoteur
Fonctionnement récepteur Bilan des puissances d'un électromoteur en récepteur
I
U = E’ + r’I U.I = E’.I + r’I2 Pa= PU + Pp
I
r’I
Pa: puissance électrique totale absorbée par le récepteur Pa = U.I
U U
E’ Pp : puissance perdue par effet joule dans le récepteur Pp= r’I2
PU: puissance électrique utile dans le récepteur PU = E’.I
U = E’ + r’I
Remarque : pour un récepteur actif E' et I sont PU E’.I E’
de sens contraire ce qui justifie l'appellation : rendement du récepteur soit =
force contre électromotrice, Pa U.I U
Pr MOURIDE NDIAYE 52
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
Association de générateurs
a) En série En appliquant la loi d’addition des tensions, on obtient :
I I
I U = U1 + U2 U = (E1 – r1I) + (E2 – r2I)
r1 I
U1
E1
U = (E1 + E2) - (r1 + r2)I U = Eéq – réq I
U U
req
U
Eeq
Eéq = E1 + E2 réq = r1 + r2
r2 I
U1 Par conséquent nous avons :
E2
Pr MOURIDE NDIAYE 53
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
Association de générateurs
b) En parallèle U = E – r.I/2 Eéq = E
Considérons deux générateurs identiques : E – r.I/2 = Eéq – réqI
I I I U = Eéq – réqI réq = r/2
I
Pr MOURIDE NDIAYE 54
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.2 – Les dipôles actifs: les électromoteurs
Association d’électromoteurs
Le but est de déterminer l'expression de l'intensité du courant qui circule dans un circuit fermé
comprenant plusieurs électromoteurs et résistances.
I R
2
I
Req I En effet on a :
G1(E1,r1
R
U = Eeq - reqI = E’eq + R’eqI
) req r’eq req R’eq = Req +
1
r’eq
U
Eeq – E’eq
I=
Eeq E’eq Eeq E’eq
G2(E2,r2 (E’,r’
) )
R’eq + req
Pr MOURIDE NDIAYE 55
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.3 – EXERCICES
Exo 1: Déterminer la chute de tension de la ligne de transport ci-dessous
On donne :
E = 220V, r = 1Ω ; R = 20Ω ; conducteur en cuivre de longueur L = 15m,
ρ = 17,24.10-9 .m2/m et s = 1.5mm2
correction :
ρL 17,24.10-3 .15
1) Calcul de la résistance de ligne: RL = = = 0,01724Ω
S 1,5
E 220
2) Calcul le courant du circuit: I= = = 10,46A
R+RL+r 20+0,01724+1
Pr MOURIDE NDIAYE 56
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
II.LES DIPOLES
2.3 – EXERCICES
Exo 2: Un circuit électrique est composé d’une source de tension E = 100V; d’une
résistance interne de r=1Ω et d’une charge de R=9Ω:
1) Déterminer le courant débité par le générateur en situation nominale
2) Déterminer le courant débité par le générateur en régime de court-circuit (R=0).
3) Déterminer pour les deux cas la tension aux bornes de la résistance interne r.
correction :
E 100
1) le courant du circuit en situation normale: In = = = 10A
R+r 9+1
E
2) le courant du circuit en court-circuit: Icc = = 100 = 100A
r 1
Pr MOURIDE NDIAYE 57
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.1 – GENERALITES
Dans les installations électriques, il est important de maîtriser les lois de
Kirchhoff, dans le but de dimensionner (faire un bon choix) ses différents
composants d’un circuit électrique.
Pour trouver les paramètres (courants, tensions, puissances…) des circuits
complexes qui ne sont ni en série ni en parallèle, on utilise d’autres méthodes
plus puissantes parmi lesquelles on peut noter les 2 lois de Kirchhoff qui
permettent de déterminer entièrement l’état électrique de tous les types de
circuits.
L’application de ces 2 lois (lois relative aux courants appelée loi des nœuds
et la loi relative aux tensions appelée loi des mailles) nécessite au
préalable d’établir quelques définitions
Pr MOURIDE NDIAYE 58
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.2 – QUELQUES DEFINITIONS
Un circuit électrique contient un ensemble de portions et parmi les quelles on
peut citer : la branche, un nœud et une maille.
a) Une branche: Une branche électrique est une portion de
circuit comprise entre deux nœuds dont ses éléments sont
montés en série et parcourus par une même intensité. Elle
est constituée d’au moins un élément.
Exemple de branches : ad ; abc ; dc …
b) Un nœud: Un nœud est un point d’intersection (point
commun) à au moins 3 branches.
Exemple de nœuds: a; d; c et f .
c) Maille: Une maille est composée de branches reliées et
formant un contour fermé.
Exemple de boucles : abcda ; dcefd ; adfga…..
Pr MOURIDE NDIAYE 59
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.3 – PREMIÈRE LOI DE KIRCHHOFF (LOI DES NŒUDS)
La première loi de Kirchhoff communément appelée loi des nœuds stipule que
la somme des intensités des courants qui arrivent à un nœud est égale à la
somme des intensités qui en partent. Autrement dit, la somme algébrique de
toutes les intensités (positive ou négative) des courants qui aboutissent à un
nœud est nulle.
Pr MOURIDE NDIAYE 60
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.4 – DEUXIÈME LOI DE KIRCHHOFF (LOI DES MAILLES)
La deuxième loi, relative aux mailles s’annonce comme suit : le long
d’une maille (boucle) quelconque d’un circuit électrique, la somme des
d.d.p. (tensions) positives égale à la somme des tensions négatives en
parcourant la maille dans un sens pris comme sens positif.
Autrement dit, en parcourant une maille dans un sens (sens>0) la
somme algébrique de toutes les tensions est nulle.
1 3
Exemple: Pour la figure ci-contre, la loi des mailles donne:
I U13
+ En parcourant dans le sens 13421, nous aurons:
G- E U34 E - U13 - U34 - U42 = 0 E = U13 + U34 + U42
U42
En parcourant dans le sens 12431, nous aurons:
2 4 - E + U42+ U34 +U13 = 0 U42 + U34 + U13 = E
Pr MOURIDE NDIAYE 61
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.5 – EXEMPLES D’APPLICATION
Calculer I1 , I2 et I3
C
B
Pr MOURIDE NDIAYE 62
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 1: Calculer la résistance de R2
Pr MOURIDE NDIAYE 63
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 2:
Pr MOURIDE NDIAYE 64
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 3:
Réponses:
U3 = E–U1–U2 = 15-2-4 = 9V
U5 = U3–U4 = 9-3 = 6V
U8 = U5–U6–U7= 6-1-3 = 2V
Calculer toutes les autres tensions : U3 ; U5 ; U8
Pr MOURIDE NDIAYE 65
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
I1 I3
Exo 4:
U1 I2 U3
I = 10 mA
I4 = 6mA
U2 E = 12V
U1 = 4,7V
I5 I4
U2 = 4V
U5 U4 U4 = 1,2V
1- Le courant qui traverse R5: I5 = I = 10 mA
2- Le courant qui traverse R2: I4 = I3 et I1= I Au point A la loi des nœuds donne: I1 = I2 + I3 I2 = I1 - I3 = 10 – 6 = 4 mA
3- La tension U5 aux bornes de la résistance R5: la loi des mailles donne: E = U + U + U U = E - U – U = 12 - 4,7 - 4 = 3,3 V
1 2 5 5 1 2
4- Le courant I3: I3 = I4 = 6 mA
Pr MOURIDE NDIAYE 66
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.6 – EXERCICES
Exo 5:
1)RAB = 375Ω
2)PAB= RAB.I2 = 375 x (12.10-3)2 = 54mW
Pr MOURIDE NDIAYE 67
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR
Exo 1:
Sachant que R1=R2=R4=R6= 20kΩ et que R3=R5= 10kΩ
Calculer la résistance équivalente du dipôle AB.
R2 R4 R6
R1 R3 R5
A B
Pr MOURIDE NDIAYE 68
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR R4 R6
R4 R6
R123 = R12 + R3 = 10 +10 = 20kΩ
R123 R5
A B
R2 R4 R6
A R1 R3 R5 B
A R1234 R5 B
A R12345
B
A
RAB B
RAB = R12345R6/R12345+R6 = 20.20/20+20 = 10kΩ
Pr MOURIDE NDIAYE 69
CHAPITRE 1 NOTION DE BASE DE L’ELECTRICITE
III.LOI DE KIRCHHOFF
3.7 – DEVOIR
Exo 2: On monte en série 2 résistances R1 et R2 qui sont traversées par un courant de 4A.
Au bout de 5mn la résistance R1 consomme 24KJ et R2 consomme 36kJ.
1) Calculer la tension aux bornes de chaque résistances ( U1 et U2).
2) Calculer la tension totale U
La tension U1:
W1 24000
U1 = = 4.5.60 = 20V
I.t
La tension U2:
W2 36000
U2 = = 4.5.60 = 30V
I.t
Pr MOURIDE NDIAYE 70
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
Dans l'ensemble des formes de courants, nous pouvons effectuer une première partition :
I
Les courants continus
0 t
Les courants variables Parmi les courants variables, il y a :
- Les courants unidirectionnels - Les courants bidirectionnels
i1 i2
0
t
0
t
Pr MOURIDE NDIAYE 71
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
1) Les courants périodiques Parmi les courants variables , peut sélectionner les courants périodiques:
Un courant est périodique si son intensité reprend la même valeur ( même forme)à intervalles de temps égaux.
- Les courants périodiques unidirectionnels - Les courants périodiques bidirectionnels
i1 i2
0 t
t1 t2 t3
t1 T t2 t3 t T
0
Période
• La période d'un courant périodique est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où le courant se
produit identiquement à lui-même.
• La période est une durée (un temps), elle s'exprime en seconde (s), son symbole est T.
Fréquence
• La fréquence (f) d'un courant périodique est le nombre de fois que le courant se produit identiquement à lui-
même en une seconde. 1
f= f en Hertz (Hz)
T
Pr MOURIDE NDIAYE 72
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
2) Les courants alternatifs
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques, peut sélectionner les courants alternatifs:
C'est un courant bidirectionnel et périodique dont la valeur moyenne est nulle. Les deux aires
hachurées (appelées alternances) sont égales: A = B
Pr MOURIDE NDIAYE 73
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
3) Le courant alternatif sysmétrique
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques et alternatifs, peut sélectionner
les courants alternatifs symétriques:
C'est un courant alternatif dont les deux alternances ont la même forme mais de signes
opposés. (A : alternance positive, B : alternance négative)
Pr MOURIDE NDIAYE 74
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
I. FORMES DES COURANTS
4) Le courant sinusoidal
Parmi les courants variables bidirectionnels périodiques alternatifs et symétriques, peut
sélectionner les courants sinusoidaux:
C'est un courant alternatif symétrique dont l'intensité est une fonction sinusoïdale de temps. L'énergie
du réseau électrique est distribuée sous cette forme c’est-à-dire sous forme sinusoïdale.
i u
Remarque:
Un courant sinusoïdal est produit par une tension sinusoïdale.
Une grandeur sinusoïdale a les caractéristiques d’une fonction sinusoïdale y(t).
y
Pr MOURIDE NDIAYE 75
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
1) Représentation instantanée
Une fonction sinusoïdale peut être représentée par son expression instantanée qui s’écrit come suit:
Pr MOURIDE NDIAYE
76
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
1) Représentation instantanée
Exemples:
Pour un courant: i(t) = Î.sin (ωt + φ) = I 2.sin (ωt + φ)
Pr MOURIDE NDIAYE 77
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
2) Représentation de Fresnel = vectoriel ( par un vecteur)
Toute grandeur sinusoïdale (tension, courant, etc.) peut être représentée par un vecteur de
longueur sa valeur efficace et d’angle sa phase à l’origine
Ce signal peut être représenté par un vecteur OM de module = valeur efficace placé par
rapport à OX origine des phases, tel que (OX, OM) =
Sens + de rotation
U
Sens + de rotation o
I x
E
Phase à l’origine
o x
= référence
o
Phase à l’origine
= référence
x
Pr MOURIDE NDIAYE 78
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
2) Représentation de Fresnel = vectoriel ( par un vecteur)
Somme vectorielle de deux grandeurs sinusoïdales
Pr MOURIDE NDIAYE 79
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
3) Représentation cartésienne = graphique
Soit un point M se déplaçant d’un mouvement de rotation uniforme sur un cercle et m sa projection sur l’axe
vertical CD. A chaque position du point M correspond un angle α et un vecteur OM tel que : OM=sinα. Ce
dernier vecteur est appelé vecteur de FRESNEL
M
O
Pr MOURIDE NDIAYE 80
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
4) Notion de déphasage
On considère deux grandeurs sinusoïdales de même fréquence les deux vecteurs U et I tournent à
la même vitesse.
•i(t)=I√2sin(ωt + φi)
•u(t)=U√2sin(ωt + φu)
On appelle φ le déphasage de u tension par rapport à i intensité φ=φu/i = φu−φi.
U
Sens + de rotation
i
u i
Phase à l’origine
o x
Pr MOURIDE NDIAYE 81
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
II. REPRESENTATION D’UNE FONCTION SINUSOIDALE
4) Notion de déphasage
Cas particulières: déphasages remarquables
u i
φ=0: u et i sont en phases : φi = φu
=0 o x
u
φ = +/2 : u est quadrature avance sur i : φu=φi+π/2
= /2
i
o x
o
x
= -/2 i
φ = -/2 : u est quadrature retard sur i : φu=φi−π/2
u
Pr MOURIDE NDIAYE 82
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
1) IMPÉDANCE
En régime sinusoïdal, la loi d’ohm donne aux bornes d’un dipôle: U = Z.I avec Z
appelée impédance du dipôle et s'exprime en Ω. Ainsi on a pour l’impédance :
1
d’un condensateur de capacité C : ZC = Cω = XC XC est appelée réactance capacitive
Pr MOURIDE NDIAYE 83
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
2) Cas du conducteur ohmique (résistance)
La tension instantanée uR(t) aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R,
parcouru par un courant d'intensité instantanée i(t), s'écrit : uR(t) = R × i(t). On en
déduit que uR(t) et i(t) sont en phase, donc que l'angle entre I et UR est nul.
i(t) R
UR I
0
uR(t)
Pr MOURIDE NDIAYE 84
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
3) Cas de la bobine idéale (parfaite)
La tension instantanée uL(t) aux bornes d'une bobine idéale est en avance de π/2 sur le
courant d'intensité instantanée i(t). On dit aussi que le déphasage de uL(t) par rapport à
i(t) est de +π/2
UL
i(t) L
uL(t) I
0
Pr MOURIDE NDIAYE 85
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
4) Cas du condensateur pur
La tension instantanée uC(t) aux bornes d'un condensateur est en retard de π/2 sur le
courant d'intensité instantanée i(t). On dit aussi que le déphasage de uC(t) par rapport à
i(t) est de –π/2 .
I
0
i(t) C
UC
uC(t)
Pr MOURIDE NDIAYE 86
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
RL série: Z origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t) LR
u = uR + uL U = UR+ UL
uR(t) uL(t)
u(t)
Z = √R2 + (Lw)2
I
0 0 I
UR = R.I R A Z = √R2 + XL2
Pr MOURIDE NDIAYE 87
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
Z
RC série: R C
origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t)
u = uR + uC U = UR+UC
uR(t) uCu(t)
L(t)
u(t)
Z = √R2 + XC2
B
Pr MOURIDE NDIAYE 88
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN SERIE En série le courant est commun, donc sera prise comme
Z
LC série: L C
origine des phases et on applique la loi des mailles:
i(t)
u = uL + uC U = UL+UC
uL(t) uuCL(t)
(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:
I 1 UL= Lw.I
UC = UL= Lw.I I
I 1
UL= Lw.I Cw UC =
Cw I Lw
Cw UC =
Cw I Z = Lw - Cw
0 0
Z = XL - XC
U = Z.I
U = Z.I Z U = Z.I
0
I I
0
Pr MOURIDE NDIAYE 89
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
Z
CIRCUITS EN SERIE i(t) R L C
RLC série:
uR(t) uL(t) uuCL(t)
(t)
u(t)
En série le courant est commun, donc sera prise comme
origine des phases et on applique la loi des mailles: u = uR + uL+ uC U = UR+ UL +UC
La représentation de Fresnel donne: En divisant par I on obtient le diagramme des impédances:
B Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
Pr MOURIDE NDIAYE 91
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE Z En parallèle la tension est commune, donc sera prise
RC parallèle: iR(t) R comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t)
C i = iR + iC I = IR + IC
iC(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
B
U 1
(OB)2 = (OA)2 + (AB)2
I=
Z 1 1
IC =U.Cw Z Cw ( Z )2 = ( R
)2 + ( Cw)2
U 1 1
= √( R )2 + (Cw)2
0 U
U 0 Z
IR = 1 A
R 1
R 1 1
Z = √( R )2 + ( XC)2
Pr MOURIDE NDIAYE 92
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE Z
En parallèle la tension est commune, donc sera prise
iL(t) L
LC parallèle: comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t)
C i = iL + iC I = IL + IC
iC(t)
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
0
U U Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
0
U 1 1
IL =
I=
U Lw
U 1
1
Z = Lw - Cw
U Z 0 Lw
IL =
Lw
1 Z U
I=
U Lw 0
1
Z
= 1 - 1
Z IC =U.Cw 1 XL XC
IC =U.Cw Cw
Z Cw
Pr MOURIDE NDIAYE 93
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur)
CIRCUITS EN PARALLELE i (t) Z En parallèle la tension est commune, donc sera prise
R R
RLC parallèle: comme origine des phases et on applique la loi des nœuds:
i(t) iL(t) L
iC(t) C i = iR + iL + iC I = IR + IL + IC
u(t)
La représentation de Fresnel donne: En divisant par U on obtient le diagramme des admittances:
U 1 Ainsi en appliquant Pythagore on aura:
IR =
R U R A U
0 0 (OC)2 = (OA)2 + (AB - BC)2
1 1 )2 1 1
U Lw ( =( )2 + ( Lw - Cw )2
IL =
Lw 1 Z R
U
I=
(1 Lw
1
Z 1
Z
C Z =√( 1R )2 + Lw - Cw )2
IC = U.Cw Cw
(1 X1 - XC )2
1
Z =√( 1R )2 + Lw
B L
Pr MOURIDE NDIAYE 94
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
III. LOI D’OHM EN REGIME SINUSOIDALE
5) Cas d’un circuit RLC ( Résistance-Bobine-Condensateur) 1
Z = √( 1r )2 + (Cw )2
CIRCUITS À DIPÔLES RÉELS
Dipôle Schéma équivalent Impédance Diagramme de Fresnel Déphasage
r
cos =
Z
1
r Z
cos = =
1 r
Z
Pr MOURIDE NDIAYE 95
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
1) DÉFINITIONS
En continu la puissance P absorbée par un dipôle D traversé par un courant
d'intensité I sous la tension U s'exprime par la relation : P = U.I
En régime variable, si i et u représentent les valeurs instantanées de l'intensité et
de la tension, le dipôle D absorbe à chaque instant la puissance instantanée : p = u.i
Si p>0 le dipôle fonctionne en récepteur.
Si p<0 le dipôle fonctionne en générateur.
En régime sinusoïdal, supposons que : u(t) = U√2 sin (ωt + φ) et i(t) = I√2 sin ωt.
La puissance instantanée est alors: p=u.i = u(t). i(t)
Pr MOURIDE NDIAYE 96
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
1) DÉFINITIONS
En régime sinusoïdal, un circuit consomme respectivement:
Une puissance active (>=0): P=UIcosφ (en W), représente la puissance moyenne consommée par la
résistance du circuit (si =0) .
Une puissance réactive (<=0 ou >0): Q=UIsinφ (en VAR), consommée:
- par l’inductance (si >0), on dit que le circuit est inductif
- ou par le condensateur (si <0), on dit que le circuit est capacitif.
La relation S=UI est appelée puissance apparente du circuit (en VA),
Le facteur de puissance FP = P/S = cosφ, B
REMARQUES
On démontre que: S2 = +P2 , Q2
ainsi on obtient le triangle des puissances S
Q
0
P A
Pr MOURIDE NDIAYE 97
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
2) CAS DE DIPÔLES ÉLÉMENTAIRES
DIPOLE DEPHASAGE cos sin P=UIcosφ Q=UIsinφ S=UI
RESISTANCE U2
(φ = 0) 1 0 PR = UI = RI2 = QR = 0 SR = P
R R
U2
QL= UI = LwI2 =
( )
INDUCTANCE
0 1 PL = 0 Lw SL = Q
L 2 Positive: donc une bobine
« absorbe » une puissance réactive.
I2
CAPACITE (- ) QC = -UI = -CwU2 = --
2 0 -1 PC= 0 Cw SC = -Q
C Négative: donc un condensateur
« fournit » une puissance réactive.
Pr MOURIDE NDIAYE 98
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
3) Méthode de BOUCHEROT
3 récepteurs différents sont représentés par leur diagramme de puissance suivant:
ST
En les additionnant , on obtient:
QT
T
PT
On déduit que:
Pr MOURIDE NDIAYE 99
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
3) Méthode de BOUCHEROT
En appliquant les lois des nœuds (montage parallèle) ou les lois des mailles (montage série) on peut vérifier
que les puissances active et réactive sont des grandeurs additives et énoncer le théorème de Boucherot :
La puissance active P absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme
des puissances actives (=>0) absorbées par chaque élément.
P = P1 + P2 + P3 + ……. PN
quelque soit le montage (série, parallèle ou mixte)
S
Q
•Si l’installation est inductive (Q>0), il faut diminuer Q en adjoignant des condensateurs.
0
P
S Q
QC P(tg - tg’)
QC = CwU2 C= =
w.U2 U2.w
P
0
’
Q’ U2 U2 U2
QL = L= =
S’ Lw QLw P(tg - tg’).w
S
Q
QL
QL U.I U 230
QL = LwI2 w= = = L.I = = 164,29 rad/s
L.I2 L.I2 0,28.5
w 164,29
w = 2f f = 2 = 2 = 26,15 Hz
1 1
L’impédance: ZC = = = 15,915 Ω
Cw -6
200.10 .250
P 2000
Déphasage: P = U.I.COS COS = = =1 =0
UI 230.26,45
72,7F
0,968
Pr MOURIDE NDIAYE 116
CHAPITRE 2 LE COURANT SINUSOIDAL MONOPHASE
IV. PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE
5) EXERCICES EXO N°9: CORRECTION
L’installation électrique de l’atelier de fabrication d’une entreprise de conception de tuyaux
en PVC comporte :
Un moteur électrique monophasé de facteur de puissance cosM = 0,8 absorbant
chacun une puissance active PM = 20 KW.
100 lampes à incandescence de 90 W de puissance chacune.
Sachant que la tension du réseau est de 220V, on demande de :
1) Calculer les intensités du courant :
a) IM dans le moteur,
b) IL nécessaire à l’ensemble des lampes,
c) I absorbé par l’installation.
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