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PARCOURS : GEOSCIENCES ET
ENVIRONNEMENT
Thème :
DIRECTEUR DU MÉMOIRE
MBILOU URBAIN, Maitre de Conférences CAMES, Université Marien NGOUABI
Présentée par :
MFOUTOU KALLYTH Frechede Dallet
0
1
Table des matières
I. INTRODUCTION GENERALE : ....................................................................................................... 3
I.1. Contexte et justification de l’étude : ............................................................................................ 3
I.2. Problématique générale de l’étude : .............................................................................................. 3
I.3. Objectifs scientifiques : ................................................................................................................. 4
I.3.1. Objectif général : .................................................................................................................... 4
I.3.2. Objectifs spécifiques : ............................................................................................................ 4
I.4. Hypothèses de la recherche : ......................................................................................................... 5
II. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE :........................................................................................................ 5
II.1. Généralité sur l’hydrogéologie : .................................................................................................. 6
II.1.1. Régions sédimentaires : ...................................................................................................... 10
II.1.2. Régions cristallines : ........................................................................................................... 10
II.2. Caractéristiques générales d’un aquifère : ................................................................................. 10
II.3. Généralité sur les eaux souterraines : ........................................................................................ 11
II.3.1. Origine : .............................................................................................................................. 11
II.3.2. La géochimie des eaux souterraines : ................................................................................. 12
II.3.3 Définition des concepts ........................................................................................................ 12
III. MATERIELS ET METHODES D’ETUDE ................................................................................................ 16
III.1. Présentation de la zone d’étude : .................................................................................................. 16
III.1.1. Situation géographique : ........................................................................................................ 16
III.1.2 Climat ..................................................................................................................................... 17
Pluviométrie .................................................................................................................................. 17
III.1.3. Température........................................................................................................................... 20
- Humidité relative ......................................................................................................................... 23
Evaporation ................................................................................................................................... 24
Insolation ....................................................................................................................................... 24
CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE ET HYDROLOGIQUE ..................................................... 25
III.4. Géologie de la zone d’étude .................................................................................................... 27
III.4.1 Place de la zone d’étude et les différentes formations géologiques rencontrées ................ 27
III.4.2. Contexte hydrogéologique .................................................................................................... 30
IV. Méthodologie de recherche ............................................................................................................. 30
La recherche bibliographique ........................................................................................................ 30
IV.1. Collecte des données : .............................................................................................................. 31
IV.2. Prélèvement et analyse des échantillons d’eau : ...................................................................... 31
2
IV.3 Travaux de laboratoire : ............................................................................................................ 31
IV.4 Traitement des données ............................................................................................................. 32
V. RESULTATS ATTENDUS ...................................................................................................................... 35
VI. Calendrier des différentes phases de travaux .................................................................................. 36
CADRE LOGIQUE ET INDICATEURS DE RESULTATS ............................................................... 37
LA SUITE ET LA VALORISATION DU PROJET............................................................................. 38
FINANCEMENT DU PROJET ............................................................................................................ 38
VII. Références bibliographiques ........................................................................................................... 40
I. INTRODUCTION GENERALE :
L’eau du robinet distribuée par la SNDE de Pointe-Noire provient d’une nappe phréatique,
dans ce cas elle ne subit qu’un traitement au chlore.
3
de la quantité d’eau. L’approvisionnement en eau potable demeure un souci majeur dans
plusieurs localités du pays. La plupart des puits d’eau et de forages destinés à l’eau potable
provient de l’aquifère superficiel de la zone.
Dans la région de Pointe-Noire, les enquêtes et observations sur le terrain montrent que la
baisse du débit des forages artésiens, due à la multiplication des forages, indique une
surexploitation de l’aquifère. La qualité des eaux pourrait également être détériorée. En effet,
sous l’influence des pompages à haut débit, des eaux salées pourraient s’infiltrer. Une
éventuelle pollution de l’aquifère sédimentaire côtier serait lente et insidieuse à cause de la
grande inertie du système, entrainant ainsi une dégradation de la qualité des eaux à l’échelle
de plusieurs générations. Ainsi, à la fin de notre étude nous devrons être en mesure de
répondre aux questions suivantes :
✓ La quantité d’eau de l’aquifère exploité par la SNDE dans le secteur de Pointe Noire
est-elle suffisante pour répondre aux besoins de la population ?
✓ L’eau exploitée dans cet aquifère est-elle propre à la consommation ?
✓ La provenance de l’eau et son parcours dans le sol influencent-ils la composition de
l’eau souterraine?
✓ Quelles sont les causes et conséquences de l’excès et du déficit du sel dans l’eau de
surface?
✓ Les paramètres physico-chimiques, les paramètres concernant les substances
indésirables, les paramètres concernant les substances toxiques, les pesticides et
produits apparentés, les paramètres des eaux adoucies et les paramètres
organoleptiques de l’eau souterraine.
5
de plusieurs cours d’eau, ainsi donc certainement il y’a des échanges entre les eaux de surface
et les eaux souterraines.
Les travaux de (MOUKANDI, 2012) réalisés dans l’aquifère profond AQ-2 grâce à plusieurs
piézomètres montrent que :
6
Description hydrogéologique du système aquifère de Pointe-Noire
La région de Pointe Noire possède deux types des nappes ; les nappes captives et les nappes
libres. Les nappes libres ne bénéficient d’aucune protection naturelle. Elles sont de ce fait très
vulnérables aux pollutions provenant de la surface alors que les nappes captives très peu
vulnérables aux pollutions de surface, bénéficient d’une protection naturelle, représentée par
les formations géologiques imperméables sus-jacentes (Mbilou U.G et al, 2016).
Elle appartient au bassin sédimentaire côtier constitué d’un complexe hydrogéologique,
incluant un système aquifère composé de plusieurs couches aquifères superposées avec une
continuité hydraulique. Elle consiste en une vaste dépression remplie par un complexe de
dépôts plio-quaternaires, tertiaires et secondaires contenant cinq horizons aquifères ou nappes
(Moukandi, 2012).
Ces couches aquifères sont caractérisées géologiquement par leur lithologie ou type de roche
qu’on peut établir successivement de la manière suivante :
- L’aquifère peu profond AQ-1 (non confiné), contient une nappe libre, correspondant au
milieu saturé des couches les plus perméables et plus drainants des sables de surface ;
- L’aquifère profond AQ-2 (confiné), contient une nappe profonde confinée artésienne, dans
certains endroits, correspondant aux couches les plus perméables de la série des cirques
(quaternaire). Elle est constituée de sables hétérogènes parfois silteux alternant avec les
niveaux argilites ;
- L’aquifère profond AQ-3 (confiné), contient une nappe confinée correspondant aux couches
les plus perméables des sables ferrugineux, constituée de sables hétérogènes parfois
conglomératiques alternant avec des concrétions ferrugineuses ;
- L’aquifère profond AQ-4 (confiné) contient aussi une nappe confinée, reposant sur
unsubstratum peu perméable et limitée par un superstratum peu perméable aussi,
correspondant aux couches les moins perméables de la ‘‘série gréso-dolomitique’’ du crétacé
(secondaire), est constitué de sables argileux et d’agrégats dolomitiques ;
- L’aquifère potentiel AQ-5, est une nappe dite potentielle correspondant à l’unité de la
dolomie et de la calcite de la série calcaro-dolomitique dans laquelle des pertes de circulation
ont été observées dans certains forages d’exploration minière.
Entre les deux premiers horizons supérieurs, quelques lentilles semblent se présenter dans
certains forages, liés aux horizons argileux ou conglomératiques.
7
Figure 1. Schéma général du système aquifère multicouche (coupe verticale) de la
région de Pointe-Noire (Moukolo, 1992)
La synthèse des études géologiques faites dans cette région, a permis de définir de façon
détaillée la structure des différents horizons aquifères (Fig2). (Moukandi, 2012)
- L’aquifère AQ-1 à nappe non confinée, est une unité discontinue dont l’épaisseur moyenne
observée à Pointe-Noire est environ 15 à 80m. Cette nappe est entaillée par endroit par des
ravins et ravines voir même des vallées, où elle correspond aux sables observés sur les zones
des plateaux. Elle est constituée principalement des sables fins avec une proportion variable
de silt et d’argile, sec en surface et saturé sous le niveau de la nappe, laquelle est
généralement libre.
8
La proportion des couches silteuses et argileuses séparant les aquifères AQ-1 et AQ-2
diminue graduellement de la plaine côtière vers les plateaux de Hinda, de sorte que l’aquifère
AQ-1 à nappe non confinée se confond avec l’aquifère AQ-2 confinée en aval et devient non
confinée en amont dans les plateaux de Hinda à leur jonction.
- L’aquifère profond AQ-2 constitue (en région de Pointe-Noire) une nappe confinée
artésienne, dont le superstratum se trouve à 80–180 m de profondeur. Il est constitué d’une
alternance de sable fin et très fin avec des interlits de sablefins silteux et parfois de sable
cimenté. Les données de forage sont très variables et semblent être contradictoires, ce qui
explique l’hétérogénéité de cet horizon aquifère. L’épaisseur des lits plus grossiers est
variable latéralement et leurs profondeurs relatives par rapport au niveau de l’océan diffèrent
sensiblement d’un site à l’autre. L’épaisseur de cette nappe varie entre 20 et 30 m.
L’aquifère AQ-2 qui est confiné en aval (en plaine côtière) et non confinée en amont
(plateaux de Hinda) se communique verticalement (apportes/pertes) par des jeux de drainance
à travers les couches semi-perméables le séparant avec les couches aquifères AQ-1 et AQ-3 et
avec l’extérieur à travers la décharge (pertes) vers l’océan et la recharge (apportes) dans la
zone de Hinda
- L’aquifère AQ-3 à nappe confinée profonde, correspond à la portion plus grossière des
sables ferrugineux observés entre 250 et 275 m dans la plaine côtière et dans les plateaux de
Hinda, à une altitude de 100 et 125 m. La série des sables grossiers ferrugineux, épaisse de
100 à 200 m selon les endroits, est constituée de sables blancs et des sables argileux de
couleur beige ou jaune, à granulométrie variable et incluant des passées conglomératiques de
quartz blancs et des concrétions ferrugineux.
Les descriptions lithologiques des forages d’alimentation en eau aménagés dans la limite de la
ville de Pointe-Noire ne font pas la différence entre les aquifères AQ-2, soit les sables de la
série des cirques et AQ-3, soit les sables ferrugineux. Les profondeurs de captage suggèrent
que plusieurs forages captent l’aquifère AQ-2 à nappe confinée et artésienne, alors que
certains plus profonds, pourraient capter l’aquifère AQ-3 à nappe aussi confinée. Ce dernier a
cependant été testé grâce à des forages d’exploration hydrogéologique nouvellement réalisés
sur le flanc ouest des plateaux de Hinda.
- Etant donné que les données dans les horizons les plus profonds dans la région de Pointe-
Noire semblent être insuffisantes, nous pouvons considérés que les lits les plus grossiers de la
9
série gréso-dolomitique pourraient être un aquifère, soit l’aquifère AQ-4 à nappe confinée.
Mais cette affirmation est aléatoire compte tenue de l’insuffisance des données. Les aquifères
AQ-3 et AQ- se confondent tout juste après la plaine côtière qui à leurs tours deviennent plus
loin vers Holle (en amont) un aquifère non confiné dont leur superstratum (toit) devient libre.
Le présent travail ne s’intéresse qu’à la deuxième couche aquifère supérieure (aquifère AQ-2)
la plus exploitée dans la région.
10
fonction de la perméabilité, on distingue deux types d’aquifère, l’aquifère homogène et
l’aquifère hétérogène.
✓ Un aquifère est dit homogène, lorsqu’il présente une perméabilité d’interstice, c’est le
cas des sables et graviers. La vitesse d’infiltration dans l’aquifère est lente. Il est aussi
appelé aquifère continu.
✓ L’aquifère est dit hétérogène, quand il présente une perméabilité de fissure ou de
cassure, c’est le cas dans les roches magmatiques, métamorphiques et des carbonates
fissurés. La vitesse de percolation est plus rapide dans ce type d’aquifère. Il est
également appelé aquifère discontinu. En fonction de la nature des roches, on
distingue les aquifères discontinus karstiques (calcaires, dolomies, craies), ce sont des
milieux très hétérogènes à circulation très rapide et les aquifères discontinus fissurés
comportant les roches cristallines (granite), métamorphiques (gneiss, schistes) ainsi
que les roches volcaniques. La circulation est aussi rapide.
II.3.1. Origine :
L’eau issue de la précipitation peut directement atteindre le sol, ou passer les feuilles et troncs
d’arbre avant d’atteindre le sol. Une fois au sol, une partie de cette eau ruissèle en fonction de
la pente et une autre partie s’infiltre dans le sol. L’eau qui s’infiltre dans le sol atteint la roche
poreuse et y séjourne pendant une période, c’est ce qui constitue l’eau souterraine. L’eau
souterraine provient donc de l’infiltration des eaux de surface.
11
II.3.2. La géochimie des eaux souterraines :
Depuis les précipitations, jusqu’à ce qu’elle atteigne l’aquifère et tout au long de l’écoulement
dans ce dernier, l’eau est soumise à des processus successifs qui modifie sa composition
chimique. Les processus hydrogéochimiques sont généralement contrôlés ou influencés par
différents facteurs tels que la dissolution de certains minéraux présents dans les roches et dans
les sols, l’infiltration et l’écoulement de l’eau dans la matrice aquifère, les interactions entre
les minéraux dissous, et la salinisation des eaux lorsque l’eau souterraine est en contact
prolongé avec des argiles d’origine marines. Selon les processus auxquels elle est soumise,
l’eau souterraine acquiert ainsi une signature particulière en fonction du milieu où elle se
trouve et de ceux qu’elle rencontre lors de son parcours. La minéralisation de l’eau
souterraine dépend donc :
La salinité : C’est la masse de sels (composés ioniques) dissous dans 1 L d'eau. Elle
s'exprime en g par kg d'eau.
Un composé ionique ou solide ionique cristallin est constitué de cations (ions chargés
positivement) et d’anions (ions chargés négativement) régulièrement disposés dans l’espace.
Globalement, un cristal ionique est électriquement neutre. Chaque solide ionique cristallin
possède une formule statistique qui indique la nature et la proportion des ions présents sans en
mentionner les charges.
12
POTENTIEL HYDROGÈNE
Il existe deux sortes d’eaux :
- eaux minérales alcalines (action alcalinisante) : PH entre 6,5 et 8
- eaux minérales acides (action acidifiante) : PH < 6
Le PH (Potentiel Hydrogène) indique si une eau est :
- acide (PH inférieur à 7)
- alcaline (PH supérieur à 7)
RÉSIDU SEC
Le résidu sec représente la « minéralité » (plus le résidu est élevé et plus l’eau contient de
minéraux).
Il donne une indication du degré de minéralisation de l’eau (quantité de minéraux dans la
bouteille).
Pour savoir si une eau est faiblement ou fortement minéralisée, il faut vérifier le taux de
résidu sec.
Le taux ne doit pas dépasser 1000 mg par litre.
Plus ce taux de résidu sec est bas, moins il y a de minéraux.
Le taux de résidu sec indique le degré d’encrassement de l’eau.
C’est le dépôt blanc qu’on voit au fond de la casserole quand on fait bouillir de l’eau et qu’on
laisse l’eau s’évaporer complètement.
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Eau riche en :
- une eau riche en sels minéraux contient plus de 1500 mg de sels minéraux (résidu sec) par
litre.
- une eau riche en bicarbonate contient plus de 600 mg de bicarbonate par litre.
- une eau riche en chlorure contient plus de 200 mg de chlorure par litre.
- une eau riche en fluorure contient plus de 1,5 mg de fluorure par litre.
- une eau riche en sulfates contient plus de 200 mg de sulfate par litre.
- une eau riche en nitrates contient plus de 50 mg de nitrate par litre.
- une eau riche en sodium contient plus de 200 mg de sodium par litre.
- une eau riche en calcium contient plus de 150 mg de calcium par litre.
- une eau riche en magnésium contient plus de 50 mg de magnésium par litre.
- une eau riche en potassium contient plus de 50 mg de potassium par litre.
Un aquifère côtier est un aquifère localisé en zone côtière et est en communication avec la
mer ou l'océan. Il peut être en relation directe avec la mer ou par l'intermédiaire de zone
humide (RASSOU, 2009).
Un aquifère confiné (= nappe captive) est une formation saturée limitée par deux couches
imperméables qui restreignent les mouvements de l’eau. L’eau d’infiltration provient des
zones éloignées qui imposent leurs conditions (flux,pression d’eau). Le remplissage de cette
nappe se fait comme dans la cas de la nappe libre ;
Un aquifère libre (ou nappe libre) est limité par une couche imperméable à la surface
inférieure, mais reste libre sur sa surface supérieure, il est au contact avec l’atmosphère. La
nappe est rechargée directement par les eaux de pluies. Le toit de la nappe est à pression
atmosphérique (ou presque) et la variation du stock d’eau dans la nappe se fait par
remplissage ;
L’hydrochimie est une science qui étudie les processus chimiques affectant la distribution et
la circulation des composés chimiques des eaux. Elle est essentiellement basée sur la chimie
mais aussi la biologie et la géologie. Elle inclut l’ensemble des techniques et des protocoles
d’échantillonnage des eaux, la détermination des fonds géochimiques naturels d’un milieu,
l’étude de la pollution des milieux aquatiques. Elle permet de définir la « qualité d’une eau »
(ESSOULI, 2019) ;
15
III. MATERIELS ET METHODES D’ETUDE
La région de Pointe-Noire appartient au climat tropical humide. Ce climat est sous l’influence
prépondérante de basses pressions intertropicales d’octobre à mai et de hautes pressions
subtropicales australes de juin à septembre. Elle est caractérisée par une alternance de deux
saisons : une saison pluvieuse et chaude qui s’étend d’Octobre à Mai caractérisée par une
pluviométrie très fortement contrastée et une saison sèche et fraîche de juin à septembre
durant laquelle le bilan hydrologique est probablement déficitaire. Les mois de mai et octobre
assurent une période de transition de l’entrée et de la sortie de la saison sèche.
Les données de la station de Pointe-Noire nous ont été fournies par les services de
l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) de Brazzaville pour la période allant de
1970 à 2017.
Pluviométrie
A l’échelle mensuelle, la répartition des précipitations moyenne sur une période de 47 ans
(1970 - 2017), montre une certaine variabilité spatio-temporelle. Cette variabilité est marquée
par une nette régression pluviométrique en saison sèche (de juin à septembre) contrairement à
la saison des pluies où les pluies sont abondantes (d’octobre à mai). Ces périodes de fortes
pluies correspondent aux périodes de recharge des nappes avec des maxima aux mois de
novembre et février à savoir 205,7 mm et 213,8 mm. Il tombe en moyenne 1210 mm d'eau par
an. La répartition interannuelle des précipitations (Figure 3) montre l’existence de deux
saisons pluviométriques distinctes : une saison pluvieuse et une saison sèche.
17
250
Hauteur des précipitations (mm Hauteur des précipitations
200
150
et dizaine)
100
50
0
Sept
Fev
Mars
Juillet
Juin
Août
Oct
Dec
Nov
Janv
Mai
Avril
Mois
Pendant les années d’observations, les pluies sont très variables d’une année à l’autre, avec
une moyenne de l’ordre de 101mm. On remarque également un nombre élevé d’années de
sècheresse, l’année la plus sèche est celle de 1978 avec moyenne annuelle de précipitation de
38 mm alors que l’année la plus pluvieuse est celle de 2007 avec une moyenne de 208 mm
(Fig. 4).
18
250
200
Hauteur des précipitations (mm et dizaines)
150
100
50
0
1970
1988
2006
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2008
2010
2012
2014
2016
Figure 4. Fluctuation des précipitations annuelles à la station de l’aéroport de Pointe-
Noire (1970-2017)
L’écart pluviométrique moyen (EPM) est compris entre les valeurs -0,8 et 0,8 mais il a été
beaucoup plus significatif dans les années 1978 et 2007 comme nous le montre la Figure 4.
Ainsi, la variation interannuelle de la pluviométrie est caractérisée par une alternance des
périodes des pluies déficitaires avec des périodes des pluies excédentaires. Il a été relevé
d’une part un déficit de précipitations durant les années 1971, 1972, 1973, 1974, 1977, 1978,
1979, 1982, 1983, 1986, 1988, 1991, 1992, 1996, 1997, 2001, 2004, 2005, 2008, 2012, et
2017 avec un minimum en 1978 et d’autre part vingt-six (26) années de précipitations
excédentaires qui sont : 1970, 1975, 1976, 1980,1981, 1984, 1985, 1987, 1989, 1990,
1993,1994, 1995, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2006, 2007, 2009, 2010, 2011, 2013, 2014,
2015, et 2016 avec un maximum en 2007. L’histogramme ci-dessous (Figure 4) nous montre
la variation interannuelle de la pluviométrie de la station de Pointe-Noire :
19
1
E.M.P
0,8
0,6
0,4
E.M.P
0,2
0
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
1970
1994
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
Année
III.1.3. Température
La température de l’air est un paramètre climatique très important, qui constitue le moteur
essentiel des échanges d’eau entre l’air et la surface du sol (ESSOULI, 2019). La saison
pluvieuse est la saison chaude avec des températures souvent supérieures à 25 °C et des
maximas pouvant atteindre 31° ; alors que pendant la saison sèche, la moyenne saisonnière se
situe autour de 20°. Les températures maximales mensuelles d’une manière générale varient
de 25 à 31 °C et les températures minimales mensuelles sont comprises entre 20 °C et 24 °C.
Les températures mensuelles les plus élevées sont observées en saison des pluies et les plus
faibles pendant la saison sèche, ainsi il existe un contraste thermique entre la saison sèche et
la saison pluvieuse ce qui traduit le caractère climatique de notre zone d’étude.
20
70
60
50
40
30
20
10
0
MAI
NOV
MARS
SEPT
OCT
DEC
AVRIL
AOÛT
JUIN
JANV
FEV
JUILLET
T˚ Maxi T˚ Mini Evaporation-piche
On constate que la saison sèche dans la région de Pointe-Noire s’étend du mois de Juin à
Septembre, où le total mensuel des précipitations est inférieur au double de la température
mensuelle, ce constat est exceptionnellement observé au mois de Mai. Mais, il faut noter que
les mois de mai et octobre assurent une période de transition de l’entrée et de la sortie de la
saison sèche. Les mois les plus secs à Pointe-Noire sont encore plus clairs comme le montre le
tableau ci-dessous (Tableau 1) qui fournit les données ombrothermiques.
21
250
200
150
100
50
0
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Dec
Hauteur des précipitations (mm et dizaine) 2T (°C)
- Humidité relative
L'humidité relative est très élevée ; les maximas enregistrés aux lever et coucher du soleil sont
voisins de 95%, en toute saison. Au milieu de la journée, ces taux peuvent descendre à 69%
de minimum (Leonard, 1994). En effet, Elle passe par un maximum pendant la saison
pluvieuse et chaque jour en fin de nuit (ESSOULI, 2019) ; et par un minimum à cause des
eaux froides du courant de Benguela qui stabilisent les bas niveaux de l’atmosphère pendant
la saison sèche et chaque jour dans la matinée et début d’après-midi.
L’humidité relative moyenne mensuelle est de 81,42% (67,57 % min et 95,7 % max). Les
moyennes mensuelles maximales sont presque constantes autour de 95 %. Mais on dénote une
légère fluctuation pour les moyennes mensuelles minimales.
23
120
100
80
60
40
20
0
MAI
J ANV
MARS
J U IL L E T
AOÛT
SEPT
NOV
DEC
FÉVR
OCT
J U IN
A V R IL
Humidité maxi Humidité mini Evapo-piche
Evaporation
L’évaporation mesure la hauteur d’eau évaporée sur eau libre, sa valeur est représentative sur
une station climatologique bien ventilée. L’évaporation et l’évapotranspiration correspondent
à des phénomènes de perte de l’eau sous forme de vapeur. L’évaporation dépend
essentiellement de la température, mais aussi du vent et de l’humidité atmosphérique par des
relations plus complexes (ESSOULI, 2019).
Les valeurs d'évaporation ont été obtenues à l’aide de l'évaporomètre Piche. Les analyses
statistiques des données montrent des moyennes mensuelles de 53 mm à Pointe-Noire. Ces
valeurs augmentent d’une manière générale de décembre jusqu'au mois de mars où elles
atteignent leur maximum (60 mm), puis diminuent jusqu'en septembre. Après septembre, elles
atteignent un autre maximum au mois d’octobre (61 mm). L’évolution mensuelle de
l’évaporation est illustrée sur la Figure 8. Ainsi, pendant la période sèche, l’évaporation subit
un léger fléchissement, mais elle est élevée en octobre et en mars.
Insolation
La moyenne mensuelle annuelle de l’insolation est de 137 heures dans la région de Pointe-
Noire (Figure 9). Le total annuel est faible (1630 heures) et ne dépasse guère 2000 heures à
cause de la nébulosité. C’est elle qui intensifie le pouvoir évaporant de l’air et représente de
ce fait le paramètre essentiel du rayonnement global. Elle détermine le bilan hydrologique et
intervient surtout dans le processus du cycle de l’eau. L’insolation varie selon les saisons, le
24
minimum d’insolation a lieu en Septembre (68 heures) en saison sèche et le maximum
d’insolation en Mars (188 heures) pendant la saison des pluies.
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
MAI
JANV
NOV
JUIN
DEC
JUILLET
SEPT
FÉVR
MARS
OCT
AOÛT
AVRIL
Humidité maxi Humidité mini Insolation
La région de Pointe-Noire présente un réseau hydrographique dense conquis en partie par les
lagunes et les vallons marécageux. Aujourd’hui ce réseau subit une modification par l’effet de
l’urbanisation. Les lagunes et vallons marécageux sont remblayés et les cours de rivières sont
détournés voir réduits et sont devenus les collecteurs des voiries municipales.
a) - le bassin de Gamboussi (72 km2), constitué par l’ensemble des petites rivières de taille
modeste qui sont localisées dans la partie Nord de la région de Pointe-Noire. Son débit
d’écoulement est de l’ordre de 0.0062 m3.s-1.km-2. Il a pour principaux affluents la Labendé et
la Ngwambouissi qui se déversent dans l’océan Atlantique en formant un exutoire avec la
Songolo. C’est dans la Gamboussi qu’était installée une usine de traitement d’eau de surface
afin d’alimenter la ville portuaire en eau potable. Cette usine n’est plus fonctionnelle faute de
l’intrusion saline dans la rivière et de l’activité anthropique qui a modifié son cours.
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b) - Le bassin de Songolo (52 km2), dont le cours est en grande partie, orienté nord-ouest sud-
est. La rivière présente un débit d’étiage de 0.0054 m3.s-1.km-2. Les principaux affluents les
plus importants sont : Tchinouka, Tchikondo, Tchingoma,
c)- Le bassin de Tchinkoumbi : Ce bassin qui n’a ni référence de taille ni de module, recouvre
les rivières du sud-ouest. Il est drainé par deux principales rivières : la Tchinkoulou et la
Tchinkatanga. La Tchikoumbi dont le cours s’étend sur quelques kilomètres, prend sa source
vers le bassin côtier de la Loémé, véritable château d’eau, d’où coule le fleuve Loémé. Elle se
nomme alors la Tchimagni tandis que son cours inférieur en bordure de la côte sauvage,
parallèle à cette dernière, porte le nom de Loya qui se déverse sur l’océan.
d)- Le bassin de Koulombo, avec une superficie de 115 km2 couvre pratiquement tout l’est de
la région de Pointe-Noire. Le principal affluent est la rivière Koulombo, appelée également
Kimpanzou dans son cours moyen et Koulombo dans son cours supérieur. Son module atteint
0.0104 m3.s-1.km-2. Cette rivière se jette sur le lac Nanga. Le tributaire le plus important est la
Tchikoulou. C’est dans ce bassin adjacent que l’écoulement latéral des eaux souterraines et
leur zonalité sont déterminés.
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Figure 10 : Hydrographie et hydrologie de la région de Pointe-Noire
- Les sols peu évolués qui appartiennent à deux groupes bien différenciés :
▪ Les sols peu évolués d’érosion dont l’évolution est freinée par l’érosion. Ils se
rencontrent sur les roches les plus dures (grès ou quartzites essentiellement) et sont
localisés sur les pentes les plus raides, les crêtes étroites là où l’érosion décape les
produits de l’altération, au fur et à mesure de leur formation ;
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▪ Les sols peu évolués d’apport, formés sur des colluvions ou des alluvions récentes. Ils
sont généralement mal drainés, marqués par l’hydromorphie ;
- Les sols hydromorphes dont les caractères sont dus à une évolution dominée par un excès
d'eau, par suite d'un engorgement temporaire de surface, de profondeur, ou d'ensemble, ou par
suite de la présence, ou de la remontée d'une nappe phréatique. Ils occupent des superficies
importantes dans la région étudiée. Selon la durée et les modalités de l'engorgement, la nature
du matériau affecté, le type de végétation on distingue : les sols hydromorphes organiques,
moyennement organiques ou minéraux ;
- Les podzols ou sols podzoliques localisés dans la plaine côtière, sous les massifs forestiers
des cordons littoraux. Les profils caractéristiques montrent un horizon blanchi d'épaisseur très
variable, à la base duquel apparaît soit une accumulation importante de matière organique,
moindre de fer : accumulation diffuse et marquée seulement par un changement de teinte, ou
plus concentrée et indurée qui donne naissance à un véritable alios : sols podzoliques -
podzols à alios. Ils apparaissent également en bordure de l'Océan, sous végétation herbacée
(Djéno Rocher) ;
- Les sols ferralitiques, de loin les plus répandus, caractérisés par une altération générale
complète des minéraux primaires entrainant une élimination de la plus grande partie des
bases, d’une partie de la silice. Ce sont des sols riches en produits de synthèse : Kaolinite,
goethite, gibbsite à un degré moindre, produits amorphes. Leur capacité d’échange est
généralement faible de même que leur degré de saturation, encore que ce ne soit pas toujours
le cas, puisque la division des sols ferralitiques, en trois sous classes, est précisément basée
sur le degré de saturation.
III.4.1.2. Lithostratigraphie
Dans le domaine on shore, les terrains méso-cénozoïques affleurant sont classiquement
discriminés en 6 ensembles stratigraphiquement superposés. On reconnaît de bas en haut :
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▪ Un faisceau gréso-dolomitique surmonté par des argiles et des grès équivalent
proximal de la Formation de Sendji. Des indices de bitume y sont reconnus sur toute la
bordure du Mayombe;
▪ Des dépôts gréso-conglomératiques de la Formation de Tchala, d’âge cénomanien qui
marque un épisode régressif déjà amorcé à la fin de l’albien ;
▪ La Série de Loango, d’âge turonien, affleurant sur les pointes rocheuses de la zone
littorale avec des dépôts gréso-dolomitiques bioturbés et fossilifères qui indiquent une
nouvelle transgression ;
▪ La Série de Holle, d’âge maastrichtien, comprend essentiellement des dépôts gréseux
phosphatés, préservés dans une structure d’effondrement étroite qui se suit de
Tchissakata à la frontière Cabinda, jusque Kola sur près de 100 km de long. Cette
structure est l’objet de plusieurs projets d’exploration minière ;
▪ La Série des Cirques (ou Série de Diosso), d’âge Miocène à Pliocène (Cf. infra), forme
un glacis fluviatile à deltaïque qui couvre la totalité du bassin côtier et repose en
discordance sur le substratum mésozoïque. Azoïque, son attribution stratigraphique est
proposée en équivalence stratigraphique des formations similaires reconnues en
Angola.
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III.4.2. Contexte hydrogéologique
La région de Pointe Noire possède deux types des nappes ; les nappes captives et les nappes
libres. Les nappes libres ne bénéficient d’aucune protection naturelle. Elles sont de ce fait très
vulnérables aux pollutions provenant de la surface alors que les nappes captives très peu
vulnérables aux pollutions de surface, bénéficient d’une protection naturelle, représentée par
les formations géologiques imperméables sus-jacentes (Mbilou U.G et al, 2016).
La recherche bibliographique
Cette recherche consistera à collecter, analyser, classer, synthétiser et interpréter les données
recueillies sur le sujet ou les thèmes similaires à partir des articles et communications
scientifiques, les thèses, mémoires, les livres, etc.
Les résultats obtenus doivent nous aider à comparer les différents paramètres, à la
concentration de sel contenue au niveau des eaux de surface et les eaux potable tenant compte
des normes de L’OMS.
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IV.1. Collecte des données :
Une fois les itinéraires définis, le travail de terrain pourra être planifier. Les méthodes de
terrain utilisées sont :
Plusieurs paramètres régissent de la qualité des eaux souterraines, à savoir les paramètres
organoleptiques, microbiologiques et physico-chimiques. Dans le cadre de cette, seuls, les
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paramètres physico-chimiques feront l’objet d’analyse au laboratoire. L’analyse des
échantillons d’eau au laboratoire portera sur la détermination des paramètres physiques
comme le pH, la conductivité électrique, la turbidité et bien d’autres, ainsi que les paramètres
chimiques où l’on déterminera les éléments majeurs, mineurs et les éléments trace tels que : le
calcium, le magnésium, sodium, potassium, chlorure, sulfate, nitrate, le bicarbonate, fer, fluor,
Aluminium, manganèse, strontium, carbonate, zinc, bore, brome, cuivre, plomb, cadmium.
Ces éléments chimiques sont respectivement représentés par les ions suivants : Ca2+, Mg2+,
Na+, K+, Cl-, SO42-, NO32-, HCO32-, Fe2+, Fe3+, Cu2+, Pb2+, Al3+, Mn2+, Zn2+.
Pour une eau souterraine, le faciès chimique correspond à la catégorie dans laquelle on peut
classer cette eau en fonction de ses concentrations respectives en éléments majeurs
(hydrogénocarbonate, le carbonate, chlorure, sulfate, nitrate, potassium, calcium,
magnésium). La représentation des faciès hydrochimiques peut être faite grâce à des
diagrammes, des analyses statistiques. Ces différents outils ont pour objectifs de faire ressortir
les concentrations principales de l’eau afin de procéder à une classification.
Pour traiter les donner de nos analyses chimiques, nous procéderons par :
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Figure 12. Classification des eaux: diagramme de Piper
- les indices de saturation, ils sont utilisés pour évaluer le degré entre l’eau et le minéral afin
de mettre en évidence les différents stades de l’évolution géochimique des eaux.
L’indice de saturation Is est déterminé par la formule suivante :
Is= log (PAI/Ks)
PAI : Produit d’activité ionique des ions concernés,
Ks : constante d’équilibre.
Si PAI= Ks, Is=0 la solution est en équilibre par apport à la calcité.
Si PAI < Is, la solution est sous saturée.
Si PAI < Ks, la solution est saturée.
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Figure 13. : Evolution des indices de saturation des minéraux carbonatés et évaporitiques par
Rapport au TDS
La méthodologie évoquée ci-haut nécessite du matériel aussi bien pour le terrain que pour le
laboratoire. (Tableau 3)
Prix
Matériels Utilisation Marque But
FCFA
Positionnement
Global Positioning
170.000 géographique des sites
system (GPS)
étudiés
Etiqueter et emballage
Marqueur, scotch 750
des échantillons
Bouteille en polyéthylène Pour recueillir des
/
de 1,5l échantillons
Extrait de la carte
géologique de pointe
noire
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Pour le transport des
Sac /
échantillons
Prendre les notes sur le
Carnet de notes /
terrain
HB/
Crayons /gommes 1.000 Ecrire
Mapped
Excel/Word/ Logiciel Traitements statistiques
Microsoft
diagramme (Université / des données/ rédaction du
Office 2016
d’Avignon) mémoire
Détermination de la
Conductimètre conductivité électrique,
électrique/pHmètre salinité, température, pH,
S.T.D
V. RESULTATS ATTENDUS
A la fin de cette étude, nous nous attendons à ce que l’eau de l’aquifère exploité dans cette
zone soit de bonne qualité c’est-à-dire répondant aux normes de potabilité de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS). Nous nous attendons aussi à ce que la recharge soit importante
pendant la saison de pluie et faible ou petite pendant la saison sèche.
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VI. Calendrier des différentes phases de travaux
Ce travail a débuté en janvier 2020 et prendra fin en juillet 2020, les activités souhaitées être réalisées sont résumées dans le tableau 4
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de données Université Marien Ngouabi, laboratoire de l’institut de recherche
en sciences exactes et naturelles (I.R.S.E.N)
Rédaction du Domicile, Faculté des Sciences et Techniques
Mémoire Université Marien Ngouabi
Salle Total : Faculté des Sciences et Techniques
Soutenance
Université Marien NGOUABI
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Résultats Etudes de terrain et
/
attendus laboratoire
Activités à Etudes de terrain et
Etudes de terrain et laboratoire Mémoire Mémoire
developper laboratoire
FINANCEMENT DU PROJET
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20.000
Imprévus :
10.000
Total : 60.000
Total : …….. FCA
Acquisition Organismes et autres Famille Famille /
RESULTATS ET DISCUSSION
CLONCLUSION
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VII. Références bibliographiques
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Fait à Brazzaville le 15 novembre 2019
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