DE LABORE BELVÈS

Roger GUASCO

1981 Editions Telfer

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Roger GUASCO
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DE LABORE BELVÈS

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Histoire de Belvès

Mise à jour du Trône

BELVÈS, dont l'ancien nom latin est: Civitas

Bellovacencis , est situé sur une éminence rocheuse au
centre d'un vaste amphithéâtre de collines, à proximité des
Eyzies, berceau de l'humanité pensante.

BEL étant dans l'Antiquité le nom du Soleil, ne peut avoir

la signification de " beau " puisque ce mot n'a existé que
très tard en français et que le BEL de Belvès est reconnu
officiellement bien avant la Chrétienté.

B c'est aussi Béresh - Beth qui désigne la maison

Le hiéroglyphe égyptien de B est :

EL c'est Dieu
BEL signifie la maison de Dieu, donc le Soleil.

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Histoire de Belvès - Découvertes

Consultez l'album de photos de " Un jour à Belvès "

BELVES a été occupé depuis la préhistoire, surtout à

compter du néolithique. Par la suite, les Celtes, les Gallo-
romains, les Wisigoths.... s'installèrent dans la région. C'est
à partir du XIème siècle qu'est édifié le CASTRUM, centre
de la ville actuelle.

Pour la suite de l'histoire, il faut souligner que Belvès

connut des troubles divers, notamment la lutte contre les
Cathares et les Albigeois, jusqu'à la conquête de Philippe
LE BEL, où une période de paix relative s'installa.

Certains vestiges, inconnus jusqu'à présent, viennent d'être

mis à jour. Ils situent plus précisément l'emplacement du

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Castrum, protégé par la superposition de trois remparts. Le
point haut, donc le plus important, est occupé par l'hôtel
BONTEMPS, ancienne capitainerie sous l'occupation
anglaise.

C'est ici d'ailleurs que, pour certains, tout commence.

Cette maison indique le point culminant du lieu recherché
aux environs du 45ème parallèle, lieu qui vérifie les
hypothèses émises dans les ouvrages de Monsieur
GUASCO : " La Rosée brûle le Sel " paru en 1978 et "Le
Soleil brûle la Rosée " paru en 1981.
L'auteur, de 1970 à 1978, a habité près de Loches à
SAINT-QUENTIN SUR INDROIS, sur la dorsale du
méridien 0 vrai, au 47ème parallèle, plus précisément à
47°11'.

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Il s'est avéré qu'un lycée était à vendre à Belvès, dont la
situation Sud/Sud-Est dominante répondait à ce que nous
cherchions, point culminant d'une vaste vallée entourée de
collines, dont la principale s'appelle la colline Saint-Jean.
Dès l'acquisition, des travaux ont été entrepris. Ils nous ont
permis de constater, dans l'ancien réfectoire du lycée,
l'existence d'alcôves taillées à même le roc, datant du
néolithique, identiques à celles existant sous la halle du
marché, et qui avaient été obstruées par des murs de
brique. Après l'éboulement d'une crypte du XIIIème siècle
découverte dans le site, nous avons pu constater que celle-
ci avait été construite sur les corbeaux d'une construction
antérieure, datant du XIème siècle et allant de pair avec le
rempart édifié à cette date. Ces corbeaux étaient eux-
mêmes placés dans des creux datant d'une époque encore
plus ancienne. La disparition de la crypte laissa apparaître
un sol tourmenté avec ouverture d'avens naturels.

Les creusements faits de part et d'autre d'un bloc laissaient

entrevoir une construction pleine dont la partie supérieure
était travaillée et creusée de telle sorte qu'elle figurait un
passage allant jusqu'à la falaise. Passage bordé de chaque
côté par un parapet de 0,50 m de hauteur taillé en forme
d'accoudoir, dont le fond constitue une banquette, ce qui
nous l'a fait appeler TRÔNE.
Cet ensemble domine la vallée en forme d'arc de cercle,
limitée à l'Est par la colline de Cravelle.
A la suite de ces observations, nous nous sommes aperçu
que le trône rappelait l'avant du Sphinx. La forme

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légèrement évasée, définie par les deux bras du trône, fait
apparaître un éventail de directions bien précises. La
position de l'axe restant à définir par des calculs
spécifiques. Nous laissons ce soin à des spécialistes car
nous ne voulons pas être accusés de donner une
prépondérance à tel ou tel point.

Nous verrons plus loin qu'il y a une similitude entre ce lieu

et Delphes. Similitude expliquée par le fait que Delphes
prend place dans l'éventail au même titre que la Grèce,
Rome et les pays bibliques.
Nous avons pu nous rendre compte que l'on avait creusé un
réseau de souterrains extrêmement compliqué pour accéder
secrètement à une grotte située sous le trône. Ces
souterrains amenant des points faibles furent consolidés par
des murs anciens existant encore.
Une marche située à l'entrée de la grotte, retenant les eaux
résurgentes, conférait à celle-ci un caractère sacré.
Eaux comparables à l'eau de baptême des premiers
Chrétiens, considérées sûrement comme bienfaisantes.
Cette grotte avec son sol entièrement naturel et bosselé,
non travaillé, comme dans la salle souterraine de la
pyramide de Chéops prouve quelle n'a jamais eu fonction
d'habitat et qu'elle était essentiellement un lieu de culte,
cachant une piscine rituelle, d'où le souci au XIIIème
siècle, d'en aménager l'accès par un passage voûté.
Indéniablement, on peut se demander, alors que les grottes
sont si nombreuses dans la région, pourquoi celle-ci à
suscité un intérêt tel qu'elle fût équipée d'infrastructures

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aussi importantes.

Cette grotte n'a aucun débouché, elle se termine par un cul-

de-sac, le seul accès étant un souterrain.
Il a été trouvé dans une cache des haches de pierre polie
datant du néolithique. Cette cache se trouvait au fond du
creux gauche attenant au trône, à 1,50 m de hauteur. La
découverte de ces vestiges préhistoriques situe l'époque des
creusements contigus au trône au néolithique, voire même
au paléolithique.

En démolissant les bâtiments vétustes situés au Nord du

lycée, on a mis à jour les vestiges d'un temple plus récent
préceltique où étaient pratiqués des sacrifices divinatoires,
rappelant les cultes de BAAL, MITHRA, BERECYNTHIA
(Cybèle celte), donc en rapport avec ISIS. Ces sacrifices
concernaient bêtes et humains et le sens de l'écoulement du
sang était utilisé dans les présages. Cet autel orienté au sud
était primordialement réservé au dieu du Soleil BAAL,
ancien culte hébreu. Ce culte correspondait au dieu BEL,
adoré à Babylone (signifiant maître et seigneur chez les
Assyriens). Chez les Grecs, il était l'équivalent du dieu
suprême ZEUS.

Ce dieu BEL était représenté avec deux cornes, attribut que

l'on retrouve chez Moïse.

Au cours des sacrifices, le sang était recueilli dans des

fosses. Lors des déblaiements, nous les avons retrouvées à

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demi remplies de résidus et de sang séché. Au fond de l'une
d'elles, des dalles travaillées ont été découvertes. Elles
s'adaptaient parfaitement dans un creusement circulaire
situé près des fosses. Au cours de ces travaux, nous avons
mis à jour de nombreuses cornes d'animaux, des
ossements, etc...

Dans le prolongement de ces découvertes, on sait qu'il

existe un ensemble de vestiges archéologiques sous la
Place d'Armes de Belvès, ce qui permet d'imaginer la
grandeur du site.

L'ensemble de ces galeries et fissures, œuvre du temps et

de la nature, constitue un fantastique instrument de
musique où les éléments déchaînés engendrent le Verbe
Divin, la Musique des sphères.

L'homme de Cro-Magnon il y a 26.000 ans, quand il voyait

la foudre tourbillonner dans la roche, les éclairs surgir de la
pierre, la fumée s'élever dans les airs et qu'il entendait le
tonnerre gronder dans toutes les vallées avoisinantes, à des
dizaines de kilomètres à la ronde, devait instinctivement
obéir au sens sacré de cette musique.

L'homme du XXème siècle saura-t-il écouter la pierre

chanter sous l'action des rayons solaires, l'eau parler en
passant dans les galeries rocheuses, saura-t-il boire à la
fontaine, comprendra-t-il qu'un véritable trésor est caché
dans la pierre ?

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Belvès et les Templiers

Il est indéniable que le Castrum a été, au XIIème siècle, la

propriété des Templiers. Les faits sont relatés

Dans les anciens Larousse Illustrés de 1928 (en 5

volumes) où il est dit que Belvès présente des restes
gothiques, les vestiges d'un monastère templier et une tour
féodale du XIIème siècle.
Dans des archives ou l'on précise qu'une maison sise, Rue
Rubigan, faisait partie de l'Archevêché et que, les
Templiers, voisins de cette maison furent dépouillés de
leurs biens en 1507 par l'Eglise.

En 1269 l'Archevêché se rendit acquéreur du Castrum de

Belvès qu'il partagea avec les Templiers. L'importance de
Belvès était connue de l'Eglise et en 1507, elle leur reprit
un fief primordial afin que le Roi de France ne puisse se
l'approprier. L'accord des Templiers pour la restitution de
ce bien, nous fait donc supposer qu'ils connaissaient les
intentions du Roi de France à leur égard..

La rue qui allait de l'entrée du lycée à l'hôpital (Castrum)

s'appelait : Rue des Templiers. Elle fût débaptisée par un
maire contemporain et se nomme actuellement : Rue de la
Retraite. On ne voit pas pourquoi et dans quel intérêt on a
changé le nom de cette rue.

Pour la petite histoire, il est surprenant de constater que

l'archevêque de Bordeaux. Bertrand de GOTH, étant entré
en pourparlers avec les Templiers, soit devenu subitement
un personnage aussi important. En effet, sans raison

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apparente, celui-ci devint pape en 1305 sous le nom de
CLÉMENT V et installa la papauté en France. Ses
relations avec les Templiers avaient une importance que
l'on pourrait qualifier de primordiale dépassant de loin les
intérêts de l'Église. Ne soyons pas dupes, les dates en font
foi, Belvès a été le premier geste de spoliation du pape
Clément V envers les Templiers. Les privilèges
exceptionnels dont ils bénéficiaient ainsi que la caution que
l'Eglise leur avait accordée, laissaient à penser que ce qu'ils
avaient rapporté de Jérusalem n'était pas si anodin que cela.

Le vrai secret des Templiers n'est-il pas un lieu ou la

possession d'un lieu ?
La France n'a-t-elle pas le privilège de ce lieu ?

Les Tables de la Loi ne sont-elles pas des figures

géométriques ?
Surtout quand on sait que les Templiers se réunissaient
symboliquement autour d'une table ronde. D'où les
Chevaliers de la Table Ronde du cycle Arthurien.

On parle de cette table ronde dans "La rosée brûle Sel ".
Où est la table ? Quelles sont les figures géométriques des
deuxième et troisième tables ? La démonstration
géométrique situant Belvès, les fait apparaître.

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Les Templiers ont édifié une crypte au XIIlème siècle à
même le sol de l'ensemble archéologique. Les précautions
observées pour respecter ce sol sont tout-à-fait
inhabituelles. L'absence de gravats dans la crypte, la
présence de chambres de décharge soulageant la voûte du
poids de la terre, prouvent que c'est intentionnellement que
ce site a été protégé.

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Comme toutes les protections de l'ensemble sont de même
facture, on peut penser qu'à cette époque, les Templiers ont
découvert ce site, l'ont mis à nu comme nous l'avons fait à
notre tour et l'ont ensuite recouvert pour le camoufler. Ceci
dans un but bien précis, avec toutes les précautions
nécessaires à la protection d'un trésor.

L'aménagement de l'accès à la grotte : passage voûté, murs

de soutènement prouvait que les Templiers utilisaient ces
lieux à l'insu de tous, pour des rituels connus d'eux seuls.

La bonne conservation de la crypte prouve qu'elle a été

utilisée ultérieurement par l'Archevêché, propriétaire des
lieux, à des fins rituelles après la décapitation des
Templiers. L'accès se faisait par un passage secret.

Le mur du rempart de la deuxième enceinte qui bornait le

devant de l'ensemble archéologique. a été en partie
conservé jusqu'à nos jours, préservant ainsi ce site.

L'utilisation de cet ensemble a sûrement été la

préoccupation majeure des Templiers. Pourquoi auraient-
ils mis tant de soin à cacher ce trône solaire ?
De part et d'autre de ce trône des alcôves creusées dans le
roc permettent de situer le solstice d'été à une minute près,
démontrant ainsi que l'ensemble a une origine solaire.
(BELénos chez les Celtes, dieu de la lumière équivalent à
l'Apollon des Grecs et au BELphégor des Assyriens).

La direction centrale de ce trône bien spécifique, nous a

amené à constater qu'elle donnait un point précis :
L'intersection du 30ème parallèle et du 31ème méridien, ou
latitude 30° et longitude 31°.

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Belvès et la Pyramide

Comme l'indiquent les livres, la pyramide de Chéops est

située à l'intersection que nous venons de décrire : 30° de
latitude Nord et 31° de longitude Est.
De là, pour les profanes, à penser que c'est une
coïncidence, il n'y a qu'un pas.

Chéops est aussi appelée KOUFOU qui signifie :

" horizon lumineux ".
La pyramide peut-être considérée comme un tumulus,
équivalent d'un " montjoie ", c'est-à-dire d'une borne. Ceci
est confirmé par l'attribution de la pyramide à THOT
HERMES dont le symbole est une borne.
Le nom de Chéops vient de CHE ou KE, KA qui signifie "
âme divine " et de OPS qui signifie la Terre.

La pyramide est construite de telle sorte que le creusement

de ses faces rappelle étrangement l'angulation de Belvès.
L'un étant négatif, l'autre positif. Les photos prises pendant
vingt ans à l'équinoxe font apparaitre, au coucher du Soleil,
sur la face Sud de la Grande Pyramide, un phénomène dit "
de l'éclair ", partageant sa face en deux, pendant une
vingtaine de secondes.

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A Belvès, c'est une saillie juste au-dessus du trône, dans
l'axe, qui permet le phénomène de l'éclair au zénith du
solstice d'été. Ceci prouve que Belvès et la Pyramide ont la
même origine solaire et qu'ils sont complémentaires.
L'un marquant l'équinoxe : Chéops.
L'autre marquant le solstice d'été: Belvès
En ce qui nous concerne, notre venue à Belvès n'est pas

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fortuite elle est le fruit d'une étude approfondie à partir de
Chéops.

Dans les Apocalypses juives, la description de la Nouvelle

Jérusalem évoque une forme pyramidale; Toutefois,
différentes interprétations peuvent en être données quant à
la forme et quant à la situation.
Les 12.000 stades annoncés donnent un périmètre de 2.217
km, dimensions qui ne correspondent pas à la ville de
Jérusalem.

Le territoire ainsi défini, n'indique-t-il pas la projection

pyramidale sur Terre d'une Jérusalem Céleste ?

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Mythologies et Religions

BEL, comme nous l'avons vu au début du fascicule,

désignait le Soleil. BELLISSAMA, divinité celte de la
lumière équivalent à Apollon, est l'anagramme de la grotte
de Massabielle à Lourdes.
La transformation de Bellissama en Massabielle fait
apparaître.

1. MASSA : fardeau en hébreu

2. B ou Beth : la maison
3. EL : Dieu

D'où la définition cabalistique "Le fardeau de la maison de

Dieu".

A l'opposé de Lourdes en passant par Belvès, on a par un

hasard extraordinaire, BOURGES qui était, et est toujours,
considéré par certains comme le centre géographique et
spirituel de la France. Et, si on continue la ligne Belvès-
Bourges, on aboutit à REIMS où étaient sacrés les rois.

On peut penser que le site archéologique de Belvès était un

centre divinatoire où, comme à Delphes, les présages
étaient lus dans les entrailles des oiseaux. En effet, dans les
alcôves et les trous des parois, nous avons retrouvé un
grand nombre de squelettes d'oiseaux.

Fait étrange, la partie droite du trône ressemble à la

fontaine de " CASTALIE " de Delphes où les gens se
purifiaient avant les oracles. On comprend donc
l'importance de la grotte située sous le trône, dont l'eau

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était utilisée pour les purifications.

En consultant le vol des oiseaux, on pouvait aussi lire les

augures. Une légende raconte que Bellovèse et Ségovèse,
jeunes guerriers wisigoths, sont partis de Gaule dans des
directions indiquées par le vol des oiseaux.

Comme nous l'avons signalé précédemment, Belvès était

lié au culte solaire. De ce fait, nous avons recherché la
correspondance exacte des levers du soleil durant la
période que délimite l'écartement des bras du trône, avec
les fêtes bibliques.

C'est la corrélation avec le lever du soleil dans l'axe même

du trône qui nous intéresse principalement.
Nous avons remarqué que la Pâque juive correspond à la
première pleine lune d'Avril.
La Pâque des Chrétiens est fixée au dimanche qui suit cette
même lune. Si celle-ci a lieu le 31 Mars, on la considère
comme faisant partie d'Avril. Pâques peut donc se situer du
22 Mars au 25 Avril. Ce laps de temps correspond à peu
près à la période délimitée par les bras du trône. Mais en
réalité, dans cette période, on retiendra un jour bien
précis.

Pâques, comme vous le savez, fête la résurrection de Jésus

trois jours après sa mort. Comment peut-on faire coïncider
une date fixe, la résurrection, avec une fête mobile
dépendant uniquement de la lune ? Paradoxalement, ceci
pourrait amener à fêter la résurrection le jour de la
crucifixion.

Selon les époques, les débuts d'année ont varié chez les
peuples. Au temps de Romulus, l'année débutait le 1er

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Mars. Il en était de même sous Charlemagne. César avait
fixé la date au 1er Janvier.

Au XIIème siècle, les Templiers représentaient une

puissance indiscutable, étant possesseurs de Belvès, ils
influencèrent l'Église qui fit alors commencer l'année au
Samedi Saint,(moment où le soleil se lève entre les bras du
trône).
On peut penser que c'est la mise à nu du trône qui permit
de fixer cette date du Nouvel An, au Samedi Saint, date qui
disparut avec le camouflage du trône au moment de la
dissolution du Temple, l'année débutant alors à nouveau en
Janvier.

A l'heure actuelle, les Juifs fêtent Pâques le jour de

PESSAH, premier jour de leur année mystique et, 365/2 =
182 jours après, soit six mois plus tard, ils fêtent le
YOMKIPPOUR pendant la période de TISCHRI (du 24
Septembre au 20 Octobre), qui correspond au premier jour
de leur année civile.

La découverte du trône ayant été faite à Pâques - comme

par hasard - nous avons constaté qu'il y avait
exceptionnellement cette année, correspondance entre les
Pâques juive et chrétienne et le lever du soleil dans l'axe du
trône.

Habituellement, il existe un décalage entre ces fêtes, qui

s'explique puisque l'une est déterminée par le soleil (axe du
trône) et les deux autres par la lune. Or à l'origine, les
religions juive et chrétienne étaient solaires.

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Dans toutes les religions, Pâques est une fête importante
puisque cette date conditionne celle de la plupart des fêtes
religieuses.

Ce jour étant mobile, les fêtes suivantes le sont aussi :

Septuagésime 65 jours avant Pâques

Quinquagésime 49 jours avant Pâques
Passion 14 jours avant Pâques
Quasimodo 7 jours après Pâques
Ascension 40 jours après Pâques
Pentecôte 10 jours après Pâques
Trinité 57 jours après Pâques
Fête-Dieu 61 jours après Pâques

Comme nous l'avons expliqué précédemment, la période de

Tischri suit l'équinoxe d'automne. En effet, pendant celle-
ci, les Juifs fêtent la SIMHATORA dont le nom
cabalistique : Simhator (déesse égyptienne) et RA (Soleil),
fait penser à un ancien culte égyptien représenté par la
déesse vache HATOR qui supporte le Soleil.

TISCHRI est l'anagramme de CHRISTI, donc

cabalistiquement de même valeur, ce qui confirme qu'il y a
correspondance entre la Pâque juive, la Pâque chrétienne et
la période de Tischri.
De même, si l'on considère les fêtes religieuses importantes
chez les Musulmans, on s'aperçoit que le RAMADAN
commence le 265ème jour de leur calendrier, ce dernier
débutant avec la première lune de Janvier, qu'elle soit
nouvelle ou pleine.

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Si le 1er Janvier est le jour de la pleine lune, le Ramadan
commence le jour de l'équinoxe d'automne.
Si cette lune a lieu le 8 Janvier par exemple, le début du
Ramadan est décalé de huit jours par rapport à l'équinoxe
d'automne.
Donc on peut dire que le décalage se fera toujours au-delà
du 21 Septembre et ne pourra excéder le 5 Octobre, durée
d'une demi-lunaison.
Les correspondances de dates entre les religions juive,
musulmane et chrétienne, prouvent qu'elles se sont
inspirées d'un même culte, en l'occurrence le culte solaire
égyptien lié aux crues du Nil.
Lors que les Juifs sont partis d'Egypte, n'ayant plus les
crues du Nil comme référence pour leur calendrier, ils ont
remplacé le culte solaire d'origine par un culte lunaire, lui-
même soumis à la variation des cycles de lunaison.
Mais est-ce la réalité ?, car ces dates ne tiennent compte ni
du spirituel, ni de Dieu.
N'est-il pas permis de penser que, chez les Egyptiens, le
culte mouvant symbolisé par Thot lunaire, a pris place en
réalité, à une période ou l'on fêtait, à une date fixe, l'étoile
de Baal.
Ceci laisse supposer qu'il a une date bien précise
déterminée par le Soleil en fonction de la Lune, date
définie par la concordance des levers d'Orion et du Soleil.
Avec son bâton de Jacob, Orion est appelé aussi " rateau "
(ou RA THOT) ce qui fait qu'Orion a été assimilé à ces
dieux. On peut signaler également que ce mot est
l'anagramme de Hator qui a donné chez les Juifs la fête de
Simhatora. Celle-ci se prononce Schinhatora, le samesh est
remplacé par le shin, Saturne est détrôné par Pluton, l'esprit
par la mort.

Mythologies et poésies ont, depuis toujours, célébré Orion.

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Qui donc sur l'océan, dans l'ombre et le silence,
Elève avec orgueil son front majestueux;
Et, bravant de Phœbé le disque lumineux,
Devant son trône même, insulte à sa puissance ?
C'est toi, noble Orion ".

A la suite de Newland, nous avons été amenés à composer

un autre poème lorsque la constellation d'Orion nous est
apparue à 0 heure universelle par rapport à la longitude de
Belvès, dans l'axe du trône.

" Devant leur trône unique et

majestueux,
L'un surgissant des ténèbres,
bâton magique,
L'autre annonçant, avec le
coq, le matin,
Les deux indiqueront
l'omphalos du monde
De deux points sidéraux non
communs.

C'est toi ORION né d'une

peau d'or,
Tes sept étoiles dans la main
droite serviront
D'épée et de bouclier aux rois
mages,
Accompagné à tes pieds de
ton chien.

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C'est toi HELIOS, au déclin
astre resplendissant
De la Toison d'Or qui par ton
travail,
Fera de ce temps, le Temps,
Par la tétraktys,
L'un indiquant le matin,
l'autre le lendemain,
L'endroit plus que l'or situe le
plomb.
Pierre unique sur le chemin
de Jak
De celui qui, l'épée dans la
bouche,
Le livre dans la main gauche.
Annoncera l'alpha et l'oméga

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En Egypte, au 30ème parallèle, lorsque l'on est au bord de la
mer, Orion annonce SIRIUS qui, lui-même, précède le
Soleil.

On peut donc dire que le Soleil (Apollon) à son lever, tue

Orion de ses rayons (flèches d'Apollon), ce qui a été repris
par la mythologie grecque:
"Apollon, craignant pour sa sœur Artémis, fit poursuivre
Orion par un scorpion monstrueux. Orion l'attaqua avec
des flèches puis avec son épée et gagna Délos à la nage.
Apollon fit tirer sur lui une flèche qui le tua et Artémis fit
placer Orion parmi les étoiles où il est éternellement
poursuivi par le Scorpion".

Les trois dieux ayant présidé à la naissance d'Orion sont :

- JUPITER I
- SATURNE S
- HERMES H
Ce qui donne HIS (78 en cabale, soit 8 + 10 + 60) et la
constellation d'Orion est constituée de 78 étoiles.

HIS étant le symbole de Jésus, il est intéressant de noter

qu'on retrouve chez Orion les mêmes pouvoirs qu'avait
Jésus: guérison, marche sur l'eau, résurrection.

On peut dire que l'observation de l'alignement du trône

avec la constellation d'Orion a été réalisée à l'ère du
Taureau.
Quand on sait qu'Orion est né d'une peau de taureau sur
laquelle ont uriné trois dieux; on peut donc déduire que son
nom a pour synonyme ORIPEAU qui vient de AURI
PELLIS, peau d'or. On comprend que cette légende se soit
transformée à l'ère du Bélier en quête de la Toison d'Or.
Cette toison, recherchée par les Argonautes, a amené ceux-

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ci près de notre région qu'ils ont quittée ensuite, peut-être
en possession d'une connaissance.

Dans les " Très Riches Heures du Duc de Berry " si l'on se
réfère à la symbolique de l'Adoration des mages, sachant
que les étoiles de la constellation d'Orion représentent ces
rois, on s'aperçoit que le personnage de la Vierge indique
en réalité l'époque où la constellation d'Orion et celle de la
Vierge coïncident, époque située à la mi-octobre.
Cette conjonction ne pouvant exister au 30èmeparallèle,
indique donc un lieu bien précis qui ne peut être en Orient.
D'ailleurs, dans l'angle droit de la miniature, est représentée
la cathédrale de Bourges. Si l'on superpose cette peinture
avec la constellation d'Orion, on constate que les rois
mages qui se déplacent d'orient vers l'occident peuvent être
identifiés aux étoiles suivantes :
Bellatrix Melchior
Bételgeuse; Balthazar
Rigel Gaspard
Kappa ou Saïph, un personnage prosterné faisant partie de
la suite du roi.
Jésus, le Messie, est comme par hasard, figuré par l'étoile
Meissa.
Comme dans toutes les miniatures illustrant les "Très
Riches Heures du Duc de Berry", la constellation située
dans la partie supérieure indique le Temps où la scène se
passe. En l'occurrence, ici, il s'agit du temps de passage du
Soleil dans la constellation de la Vierge, c'est-à-dire à la
mi-octobre.
Ceci confirme qu'au début du XVème siècle, les Chrétiens
étaient très au courant de la signification d'Orion par
rapport à la venue du Messie. (Se reporter aux similitudes
entre Orion et Jésus.)
On comprend mieux le mythe de la Vierge: L'EPI,

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principale étoile de cette constellation (L'épi d'or ou
L'Epidaure.) éclaire la Vierge. Or, on sait que c'est Osiris
qui a donné l'épi de blé aux hommes et Osiris en mourant,
est devenu Orion.
Comme on l'a montré précédemment, la Vierge indique un
temps avec l'arrivée d'Orion, elle donne naissance au
Messie, ce qui explique que Jésus a eu un géniteur divin et
non humain. Sa naissance a été annoncée par l'étoile de
Bethléem ou Bételgeuse. Or, si l'on inverse le E et le L, on
obtient BETHlégeuse, confondue par certains avec Sirius,
car étant une des étoiles les plus brillantes du ciel.

Les deux étoiles les plus hautes dans la constellation

d'Orion sont dites les "oreilles d'âne", âne que le Messie
monta pour entrer à Jérusalem. Le bœuf de la crèche
symbolise la peau d'or dont est né Orion. La crèche figure
le toit du monde, le petit toit, le toison qui laisse passer la
lumière du Soleil et des étoiles, indiquant la Toison d'Or.
Le bâton de Jacob signifie: "Je vois Jak" reposant sur
Sirius est figuré dans le dessin par la hampe de l'oriflamme
d'or tenue par le personnage situé au côté du cheval, hampe
se prolongeant par les trois guépards en enfilade : Mintaka,
Alnilam, Alnitak.

Vous pouvez observer, sur une vue de détail, que sur sa

poitrine la vierge porte très explicitement le tracé du huit
solaire.

31
32
33
Astronomie et Histoire

Les armes de Toulouse sont bien parlantes.

D'après la légende, le premier roi de Toulouse aurait été

AQUARIUS, il habitait le château (château désigne en
arabe une maison ou un signe zodiacal.)

Le premier évêque de la ville était SATURNIN, Le

symbolisme est évident.
- Le château Narbonnais à gauche désigne AQUARIUS.
C'est aussi le VERSEAU
- Les trois clochers à droite. SATURNIN (Saint Sernin),
SATURNE, URNIFER, VERSEAU.
0n peut donc lire du Verseau (Aquarius), On va vers le
Verseau (Saturne) ou inversement...

34
La symbolique du bélier, christianisé en agneau pascal le
relie directement à la connaissance des passages solaires.

Au bas des armoiries, le mouton ou Belin (qui a donné

bélier) indique la constellation du Bélier.
Le bâton augural (ou bâton de Jacob) qu'il tient dans sa
patte droite indique, au bas de "l'horloge zodiacale", une
étoile, à l'opposé, une autre étoile. Et une étoile centrale :
ALMACH (de la constellation d'Andromède)
On peut remarquer qu'il existe bien opportunément un
saint Almachius toulousain, (personnage vrai ou
chimérique ..) censé avoir vécu entre le IIIe et le Ve siècle.
Almachius de Toulouse apparaît dans une vita légendaire
de saint Antonin dit de Pamiers. Cette vita aurait été
réalisée à Rome sous légide du pape Pascal II vers 1100-
1110. Elle a connu par la suite une large diffusion.
Les aventures d'Almaque sont également représentées sur
le cycle de la vie de saint Antonin réalisé au milieu du
XIVe siècle dans la chapelle Saint-Antonin des Jacobins de
Toulouse.
On y voit une tour élevée, crénelée, dotée d'un escalier
monumental et de tourelles. A l'intérieur, dans un espace
sombre, Almachius soutient les chaînes d'Antonin. Sur la

35
même scène, Almachius est représenté précipité du haut de
la tour par un personnage, alors qu'un ange le retient dans
sa chute.
Les historiens pensent qu'il faut y voir une représentation
du capitolium antique de Toulouse tel qu'on se l'imagine à
la fin du Moyen Age: une tour élevée dotée d'un escalier.
Almachius, comme le rappellera Nicolas Bertrand au siècle
suivant, est bien précipité du Capitole de Toulouse.
L'édifice de droite est certainement une évocation de la
silhouette du Château Narbonnais, qui passait à la fin du
Moyen Age pour avoir été la résidence des rois wisigoths.
(Données extraites de l'étude de Jean-Luc
BOUDARTCHOUK. Pour plus de détails voir le site :
www.societes-savantes-
toulouse.asso.fr/samf/memoires/t_61/7991J-LB.PDF)

Si l'on se reporte au zodiaque par rapport à ce " mouton ",

on voit que l'étoile Ouest correspond à FOMALHAUT et
l'étoile Est correspond à SIRIUS.
A quelle époque voit-on simultanément ces deux étoiles ?..

36
En Octobre, période située en dehors des solstices et des
équinoxes, mais cependant bien connue, car fêtée par les
religions qui, toutes, tiennent compte du zodiaque, même si
elles ne l'avouent pas.
Tous les dix neuf ans, il y a concordance entre la pleine
Lune et une position bien précise du Soleil, certaines
religions utilisent ces données. Les Hébreux notamment
ont fêté cette année 1981, BERESCHIT à la date du 21
Octobre. Béreschit, premier mot de la Génèse, signifie en

37
hébreu : le "commencement".
C'est la montée d'Orion qui annonce Sirius.
Par tout ce qui précède dans le fascicule, nous avons tenté
d'expliquer le rapprochement à faire entre Belvès et les
différentes religions.

On peut se demander ce que représente le jour du 21

Octobre.

Comme nous l'avons déjà vu, ce jour là, le lever de Sirius à

0 heure, correspond au coucher de l'étoile Fomalhaut,
(constellation du poisson austral).

La constellation du Bélier annoncée par l'étoile Mira, dans

la constellation de la Baleine, est plein Sud à 0 h.
Deux étoiles majeures dans la constellation du Bélier : El
Nath ou Hamal et Sharatan.
L'alignement MIRA-BELIER nous a conduit à rechercher
l'étoile au zénith à 0 h.

C'est l'étoile ALMAS, ou ALMACH, ou ALMAACH ou

ALMAAK de la constellation d'Andromède qui est
apparue.

On comprend mieux alors, pourquoi la cabale juive utilise

les lettres mères A S M au lieu de A S T, lettres sacrées
désignant Dieu dans d'autres traditions plus anciennes.

Pour situer les étoiles à 0 heure sidérale, le 21 Octobre, se

reporter à la figure n°6.

38
39
Les angles remarquables des levers solaires à Belvès :

Les angles sont donnés à partir du Nord dans le sens

horaire.
- Nord = 0° ou 360°
- Est = 90°
- Sud = 180°
- Ouest = 270°
- Latitude exacte du relevé : Belvès 44°56'35"; Altitude 161
m.

Angle Angle Altitude Constellation

Date
lever coucher Azimuth en conjonction
Entre Taureau et
21 Juin 54°48' 305°12' 68°18'
Gémeaux
11 Avril 77°09' 282°51' 53°23' Poisson
1er Sept 77°37' 282°23' 53°02' Lion
24 fév 102°22' 257°38' 35°46' Verseau
18 Oct 103°00' 257°00' 34°52' Vierge (Epi)
Entre Sagittaire
21 Déc 123°12' 236°48' 21°32'
et Ophiuchus

Nous pouvons constater qu'à la latitude du 45ème parallèle,

les angles des levers et couchers solaires varient très peu
comparé à la latitude exacte de Belvès, 2 à 3 minutes
d'angle seulement.
Les observations en ces lieux restent donc sensiblement les
mêmes.
- Sur tout le 45ème parallèle, au niveau de la mer, l'angle du
lever solaire d'été est de: 54°45'/Nord (ou 125°15'/Sud).
Le soleil levant d'été est pratiquement à l'opposé du soleil
couchant d'hiver:

40
54°45'/Nord et 236°46'/Nord, différence 182°.

- Le soleil couchant d'été est lui aussi, presque exactement

à l'opposé du soleil levant d'hiver:
305°15'/Nord et 123°14'/Nord, différence 182°.

Angles des Levers et Couchers du Soleil à Belvès

A Belvès, le 18 octobre, nous pouvons constater que

l'angle du lever du soleil à l'horizon à partir du 0° nord,
donne 103°, (ou 77° par rapport au Sud), et à son coucher,
257° par rapport au nord.
La figure géométrique orangée, inscrite dans le cercle,
ayant pour base les angles de lever et coucher solaires du

41
18/10 (pratiquement les mêmes angles au 24/02), est une
pyramide qui présente un angle à la base de 51°26'30", très
proche de Khéops, (51°49'38") ce qui ne peut être
considéré comme un hasard.
- Spica, dite l'épi, de la constellation de la vierge, se lève,
le 18/10, pratiquement en conjonction à 105°09' par
rapport au nord (réf. 1981).
- Nous avons aussi remarqué que le soleil d'hiver en plein
Sud donne à midi un point zéro.
Contrôlée avec un fil à plomb, l'ombre est perpendiculaire.

42
Position des Etoiles au 18 & 21 Octobre

Carte céleste, vision du ciel à Belvès le 18 Octobre à 0h 12'

- Latitude précise : 44°46'35"
Angles des levers solaires clés, à cette même latitude, au
cours de l'année.
Le 18 Octobre, le Soleil est en conjonction avec l'étoile Epi
de la constellation de la Vierge.
Etoiles repères pour un jour remarquable, borné
géométriquement.

43
Conducteur de troupeaux comme le Bélier, le Bouvier se
situe au pôle Nord. Il est en attente, invisible à cette date.

Il réapparaîtra au printemps à la place du Bélier. 182 jours

après, ce sera la fête de Pâques pour les Chrétiens.

L'éternel mythe de la mort et de la résurrection est figuré

par le Bouvier (Hator en mythologie égyptienne) et le
Bélier.(Khnoum)

Il est établi que Khéops était le temple du dieu Solaire

KHNOUM. (Référence André POCHAN )
Et nous savons aussi que Thèbes est une reconstitution au
sol de la constellation du Bélier Karnac et Louxor étant
implantés sur cette projection.

Ceux qui seront intéressés pourront le 21 Décembre, si le

temps le permet, vérifier la position particulière de Belvès,
quand ils verront SIRIUS au sud/est se lever et
FOMALHAUT à l'ouest se coucher.

44
Une façon comme une autre de se repérer sans
calendrier !

Position des étoiles le 18 octobre à 0h au 45ème parallèle

Les bornes spatio-temporelles de Thot-Hermès

45
Belvès & Architecture

Prenons le principe de base de construction des

cathédrales: Voir la figure n°9 où sont représentés, dans un
cercle deux triangles équilatéraux inversés, n'est il pas
remarquable de constater que le plan de TOUTES les
cathédrales sans exception peut y être inscrit. Seul
changera le point module en fonction de la latitude du
lieu.

46
47
48
Prenons comme premier exemple la cathédrale de
CHARTRES (Fig. n°11). Le centre de l'arrondi du chœur
est placé à la latitude 48° puisque cet édifice est situé au
48ème parallèle.

Le centre réel de la cathédrale se situe au milieu du dessin,

c'est-à-dire en limite du transept (dans l'axe du chœur).
Les constructions annexes confirment cette méthode de
tracé.

BEAUVAIS peut-être pris comme second exemple. Nous

situerons sa cathédrale par rapport au chœur de Chartres
qui, sur le croquis n°11 est hachuré en foncé.
Nous remarquons que cet édifice s'inscrit dans le chœur de
Chartres parce qu'il représente le "cœur" des cathédrales,
celui-ci étant le symbole de la pureté.

Ce symbolisme est dû à son nom d'origine Bellovaque.

Beauvais en langue d'Oil est l'équivalent de Belvès en
langue d'oc. La cathédrale de Beauvais édifiée dans une
aussi petite ville, est la plus grande qui ait été construite
avec sa flèche de 155 m de hauteur et son chœur immense.
Ceci tendrait à prouver que l'on a voulu faire de cette ville
un centre spirituel. Peut-être y a-t-il eu erreur de
positionnement, ou s'est-on servi d'un homonyme ?
Spécialistes et érudits se feront certainement une joie de
contrôler ces "hypothèses".

49
Si on compare les dimensions des cathédrales de Chartres
et de Beauvais, on peut établir des relations fort
intéressantes.

La hauteur de Chartres multipliée par √Φ = 1,272

(rappelons que : Phi = Φ = nombre d'or = 1,6180339 ) est
égale à la hauteur des voûtes de Beauvais, soit :
56,95 m x 1,272 = 47 m

La hauteur de Chartres multipliée par Phi² est égale à la

longueur de cette cathédrale, soit :
56,95 m x 2,618 = 96,755 m = 97 m.

La hauteur des voûtes de Chartres correspond à la

longueur du chœur de Beauvais.

Cela fait apparaître un symbole : le Ciel projeté sur

Terre.. On peut donc dire que les cathédrales sont des
livres de pierre...

D'ailleurs, il est intéressant de se pencher un peu sur ce mot

de CATHEDRALE . Il vient de CATHEDRE qui veut dire
SIÈGE.
Toutes les religions parlent d'un siège.
Selon les pays et les traditions, il est appelé : trépied,
tabouret, trône, siège, (Saint Siège), chaise (Chaise-Dieu),
cathèdre.
Le siège, outre un lieu, indique aussi l'idée de conquête, de
possession, le siège d'une ville, assiéger une ville.

50
Donc le mot cathédrale indique un endroit précis bien
délimité. En français, c'est LICE, (palissade de bois dont
on entourait les châteaux fortifiés, puis terrain lui même
ainsi entouré) ENLICE (enceindre : entourer comme d'une
ceinture) qui veut dire entourer.
Le rébus (on aurait dit le hiéroglyphe chez les égyptiens),
c'est le LYS, la fleur qui indique un emplacement : le
trône, le siège, la cathédrale.

Il est également important, on le verra plus loin, de savoir

que le mot ISIS veut dire aussi SIEGE, donc cathèdre,
tabouret, trépied...
C'est elle, (identifiée au siège) qui a permis de construire le
plan des cathédrales... C'est la clef des tracés.
Les rapports entre bases et hauteurs donnent même
l'écartement des piliers en fonction de la latitude et de la
longitude.
On peut déduire que le mot ISIS, n'est que le moyen
d'indiquer un lieu, et par voie de conséquence, un type de
construction.
ISIS dévoilée, c'est la VÉRITE redonnée.

Quand on adore une déesse, ou une vierge noire, on adore

en réalité un siège et non Dieu. (Le Saint Siège des
Catholiques le confirme).
Le siège primitif était une pierre - il était dit " pierre sainte
" , celle que Romulus avait trouvée sur l'Aventin et qui a
été à l'origine de la fondation de Rome... et de l'église de
Rome.

51
 Sainte Pierre et non, Saint Pierre.
Et comme une vérité se contrôle de plusieurs façons, on
peut dire que la pierre d'origine, "le siège", était entourée,
ceinte ( ce qui a amené par extension, le lien avec la
natalité , la fécondité, avec enceinte).
Puis CEINTE est devenu par extension et déformations
successives SAINTE.

Jésus connaissait la valeur de la pierre sainte, et lorsqu'il a

dit à Simon Képhas, son apôtre, plus tard dénommé Pierre
dans les écritures - "Pierre, sur cette Pierre, je bâtirai mon
église" -, il ne s'adressait pas à lui, mais il parlait de la
PIERRE de FONDATION, de la PIERRE ANGULAIRE.
En fait, c'est pour, justifier ultérieurement sa prise de
position à la tête de la première église, que Simon Képhas
fut appelé Pierre.

Nota : L'église de Belvès a la singularité d'être

certainement la seule à s'incorporer dans le schéma entre le
45ème parallèle et l'équateur, ceci en longueur et en
largeur, et en fonction du triangle équilatéral.
Ceci prouve qu'il s'agit d'un "temple solaire" car elle
indique le Soleil levant d'hiver et à l'opposé, le Soleil
couchant d'été.

Cette église a été construite selon les alignements cités

précédemment.
Elle est le témoignage d'une réelle connaissance.

52
53
Constatations Astronomiques
Décembre 1981

Nous avons constaté que des levers d'étoiles, dans l'axe du

trône, avaient des particularités assez étonnantes.

Assis sur le banc de pierre, l'œil de l'observateur embrasse

un angle d'une quarantaine de degrés, l'extrémité gauche du
bras taillé situant l'Est.

En plus du Soleil, voici les astres que peut voir se lever

l'astronome, présent aux environs de minuit, au cours d'une
année complète :

Tableau récapitulatif
Valeurs aux solstices, aux équinoxes et dans l'axe.
Les angles sont donnés à partir du Nord dans le sens

54
horaire - Nord = 0° ou 360°

Date Etoile Tps Universel Angle lever

21/03 Antarès 0h25 TU 128°10'
21/06 Fomalhaut 1h11 TU 133°40'
21/09 Rigel 23h40 TU 101°05'
18/10 Sirius 0h01 TU 113°20'
21/12 Hydre (Nu) 23h50 TU 112°13'
21/12 Hydre (Alphard) 22h04 TU 101°38'
21/12 Coupe (Alkès) 0h10 TU 115°33'

Accompagnant le lever du Soleil :

Date Etoile Tps Universel Angle lever

18/10 Spica (vierge) 6h16 TU 105°04'
18/10 Soleil 6h16 TU 103°00'

Le déplacement angulaire que présentent ces étoiles est très

faible sur un cycle de précession d'environ 26.000 ans. A
savoir :
- Antarès: 14'
- Fomalhaut: 2°39'
- Alkès: 0,8°
- Alphard de l'Hydre: 1°
- Sirius: 9°30'
Donc à part Sirius, qui se décale presque de 10° les autres
n'ont pratiquement pas bougé depuis le début du cycle à
l'ère du Verseau.

55
Ce que nous pouvons constater:
Le 21 Mars apparaît à l'horizon, un peu au delà de
l'angle ouest du trône, ANTARES, étoile fixe (sa position
ne variant que de 1° tous les 106.000 ans).
Le 21 Juin FOMALHAUT, 5° plus au sud, remplace
Antarès. Son décalage est fonction de son déplacement
dans le temps, soit 1° tous les 9.820 ans.
Pour marquer le solstice d'été, le 21 Juin se produit le
phénomène de l'éclair. Un front d'ombre partage en deux
le dossier du trône pendant un instant très bref. (quelques
secondes;) Le même phénomène s'observe sur la face sud
de Khéops, le 21 mars, équinoxe de printemps.

Le 21 Septembre, ORION apparaît dans l'angle, avec

RIGEL, précédée de l'étoile MEISSA (Messie), suivie de
SIRIUS, 2 heures plus tard, décalée de 12°.
Tenant compte du déplacement angulaire de 9°30' de
SIRIUS au cours du mouvement de précession des
équinoxes, il est remarquable de constater que SIRIUS se
levait assez précisément dans l'axe solaire du trône le 18
Octobre de l'An Zéro de ce cycle de Précession.
113°20' - 9°20' = 103°50'
Le 18 Octobre, le Soleil se lève selon ce même
alignement de 103°, déterminant ainsi une période de 8.419
ans, soit une date située aux environs de 6.500 ans avant
Jésus Christ.

56
En effet, entre le lever du Soleil le 21 Juin et son lever dans
l'axe le 18 Octobre, on a un décalage de 119 jours. Or, par
rapport au cycle de précession des équinoxes, ces 119 jours
rapportés sur une année, représentent un laps de temps égal
à 119/365,25 x 25.842 = 8.419 ans.
En 1981, toujours le 18 Octobre, à 0h, c'est SIRIUS qui
se lève dans l'angle interne du bras ouest du trône à
113°20'.
Le décalage de 9°20' de Sirius confirme, l'axe déterminé
par le lever du Soleil ce même jour.

Enfin, le 21 Décembre la constellation de l'Hydre, et plus

particulièrement une étoile à définir que nous appellerons
ARES (Nu), se lève dans l'axe. Elle laisse ensuite la place
à la COUPE Alkès(Alpha) le 6 Janvier.

Tout cela, n'en déplaise à ceux qui auraient voulu rajeunir

le site de Belvès. Nous attendons toujours à ce sujet,
confirmation ou infirmation officielle.

En ce qui concerne les levers solaires:

5 dates sont remarquables.
- Les équinoxes de printemps et d'automne où le Soleil se
lève à l'Est dans l'angle extérieur gauche du bras taillé.
- Le solstice d'hiver dans l'angle extérieur droit du bras.
- Le 18 Octobre et le 23 Février où le Soleil se lève dans
l'axe.

57
Disposition de l'horloge astronomique sur le trône
taillé.

58
Petit historique:

Au XIIIème siècle, le raisonnement des religieux de

l'époque a été d'essayer de se servir de Belvès pour
provoquer un évènement. Pour cela, il a fallu le concours
des Templiers, personnages autorisés.
Ce projet, les a amené à réaliser tout un réseau de
cathédrales à cet effet.
Constatant l'échec de leur entreprise, ils en ont attribué la
cause au décalage du trône par rapport au Soleil levant, et
de ce fait, ils se sont rendus compte de l'inutilité des
travaux qu'ils avaient réalisés.

Cet échec a entraîné la condamnation des Templiers.

Ils n'ont pas compris que celui-ci provenait surtout du fait
qu'ils n'étaient pas désignés, que la date n'était pas encore
venue.
S'ils avaient été plus perspicaces, s'ils avaient fait de
l'astronomie au lieu de privilégier l'astrologie, ils auraient

59
été amenés à tenir compte du glissement des étoiles, sans
en déduire que la direction du trône pouvait être fausse, la
fin du cycle de précession des équinoxes le replaçant en
position première.
Contrairement à ce que croyaient certains, qui ont aligné
l'église de Belvès sur le Soleil couchant d'été et le Soleil
levant d'hiver

LE TRÔNE N'EST PAS PÉRIMÉ.

60
Épilogue

Certains esprits critiques ou mal intentionnés se sont plu à

dire que le trône n'était qu'un tas de pierres.
A eux qui ont l'ironie facile et qui pensent qu'un caillou
n'est qu'un caillou, nous rappelons de ne pas oublier qu'ils
en sont issus...

Tout au long de cette brochure, nous avons donné

beaucoup de précisions, essayé d'être le plus clair possible
afin d'éviter que l'on fasse un grand rien" de ce "grand
tout" n'en déplaise à certains, à ceux-là mêmes qui, nantis
de diplômes officieux ou officiels, ont clamé bien haut que
ces "trouvailles" ne valaient rien. Elles avaient si peu de
valeur qu'ils n'ont pas hésité à intervenir auprès de la presse
en propageant des articles ironiques et tendancieux.

Cet intérêt subit pour un "rien" vous mettra en alerte. Que

ceux qui se sentiraient visés reconnaissent qu'ils se sont
fourvoyés. La connaissance n'est pas l'apanage de quelques
privilégiés, elle est destinée à tous.
Incontestablement, la position du trône est privilégiée. Il a
fallu pour creuser un tel instrument astronomique, des
dizaines d'années afin d'indiquer ce qu'il y avait à indiquer.
N'oublions pas, et cela renforcera notre admiration, que
tout a été fait il y a plus de 7.000 ans...
Peut-on encore dire que le site de Belvès est banal, alors
que tout concourt à prouver au contraire que c'est un point
remarquable.

Comme on l'a démontré, il faudrait pour le justifier par le

hasard, multiplier ces hasards à l'infini. Il serait moins

61
utopique de penser gagner à la loterie nationale toutes les
semaines pendant dix ans, que de positionner " par hasard "
un site aussi exceptionnel !
- Est-il fortuit que l'on puisse prouver que l'ensemble est un
temple solaire ?
- Fortuites les similitudes avec la Pyramide ? (Voir les
différents plans)
- Direction du trône vers Chéops
- Phénomène d'éclair rarissime en architecture.
- Est-elle due au hasard, la position des étoiles dont toutes
les religions tiennent compte en fêtant Pâques, Pentecôte,
Tischri, Ramadan, etc,.. à certaines dates, sans donner
aucune explication ?
Or, on a constaté que ces étoiles sont situées comme par
hasard dans une portion de ciel directement liée au trône et
qui, sur terre, correspond à une zone allant d'Abou Simbel
et passant par Jérusalem, Chéops, Delphes et Rome.

Le hasard fait bien les choses quand le Ciel s'en mêle...

Ces " hasards ", vous le verrez, il y en aura bien d'autres...

62
Occident & Saturne

L'un des lions représente Hier

Et regarde l'Orient
L'autre se nomme Doua
Demain et regarde l'Occident

Le dieu Soleil des Assyriens se nommait : SAMS il est à

l'origine de samedi, saturne, saturday ou sunday (jour du
soleil en anglais).
SATURNE a été le nom à l'origine d'ORlON, constellation
considérée à cette époque comme prophétique, indiquant
une période bien précise et la direction de l'ORIENT.
Des fêtes étaient célébrées en son honneur sous le nom de
SATURNALES aux équinoxes, puis aux solstices et enfin
au 17 janvier.
SATURNE, en arabe KEIMAN, signifie la grande fatalité.
On attribuait à Saturne les pluies torrentielles, d'où
SATURNIFER = VERSEAU.

63
SATURNE est composé de SAT signifiant Dieu et
URNE, d'urnifer. On peut dire SATURNIFER comme on
peut également dire SAMSAT, ce nom nous ramenant à
l'événement.
Le Dieu du Temps, SAMS, est la représentation d'une
période correspondant au Déluge, au Verseau, Urnifer.
Pour les Hébreux, le mot SAMS a une telle importance,
qu'ils l'ont conservé comme lettres-mères de leur cabale :
S.A.M.
Dans la Bible, Saturne est écrit et transcrit par REPHAN,
de RO : roi et PHEH : le Ciel, soit le ROI DU CIEL.

L'ORIENT, ORlON, HORUS, dérive du sanscrit RU, ROU

RUS (Haute Égypte) par le son signifiant " rugir " et c'est
pour cette raison qu'il a été représenté par un lion.
Horus a été assimilé au Soleil levant d'Orient mais par
rapport à l'Occident, c'est-à-dire diamétralement opposé.
Horus représente une période bien délimitée.
Dans Horus, l'exclamation O ou ô, a toujours été un signe
de désignation et d'admiration devant le phonétique RUS :
ô.RUS !
Le glissement des mots a amené les vocables : Léwor,
Léor, Léo et enfin Lion.

Deux jours de l'année fêtent l'Orient : le 24 février, vrai

jour de l'an et le 18 octobre, 237 jours après.
L'un indique le Commencement et l'autre la Fin.
Horus dure donc 237 jours comme l'indique dans la Bible
la description du Déluge avec la montée des eaux depuis le
commencement de l'année : Il est dit : le quarante-septième
jour commença le déluge. Celui-ci dura quarante jours puis
pendant cinquante jours ce fut la montée ou la crue des
eaux, soit un total de deux cent trente sept jours.
Né d'Isis et d'Osiris, Horus indique une période de

64
renaissance et de jugement, le commencement étant le 24
février et la fin le 18 octobre.
Ce que l'on peut traduire par l'α et l'ω, chers à certains
prédicateurs.
Un des hiéroglyphes du Soleil Horus a été le LION, dans
une fonction mystique et symbolique bien déterminée. Il
est le symbole du gardien d'un secret, d'une porte. Les deux
lions veillent sur le porche que franchira celui qui saura.
L'homme est comme le Cerbère de l'Enfer, gardien sans le
savoir, et paradoxalement, gardien de ce qu'il essaie de
s'approprier. C'est ainsi que l'on conserve le sacré.
Dante l'a bien décrit. Et c'est de l'homme ainsi fait que doit
sortir la vérité, de cette horreur, de cette ignominie que doit
naître l'espérance.

D'un jet venant d'Orient, à un croisement précis, se trouvait

ISIS, le Trône. De cet endroit réservé à OSIRIS se fait
l'attente de la naissance d'Horus. De ce croisement et du
Ciel doit sortir la Vérité !
Quand le moment sera venu, le Ciel sera averti ou avertira.
Isis doit mourir, et le Trône qu'elle représente disparaîtra
afin de libérer OSIRIS, c'est-à-dire les âmes des morts,
pour leur accorder la Vie.

Isis morte, revivra Osiris et les deux ne feront plus

qu'UN.

65
Connaissance des Anciens dans l'antiquité

Les Anciens avaient une connaissance de l'Univers dans

lequel ils évoluaient et leur principal souci a été d'honorer
ce savoir, tout en l'adaptant à l'usage religieux et en le
réservant aux seuls initiés.
Mazdéisme, Bouddhisme, Judaïsme, Christianisme, etc..,
chacun fait apparaître au moins un personnage majeur
présenté comme le précurseur de ces religions et cultes
anciens. Mais en règle générale, la religion soi-disant
fondée par ce personnage naît après sa disparition.
Par son exemple, sa façon de vivre, d'accepter la
souffrance et la mort, il représente une manifestation du
sacré dont la transmission écrite et orale en ont conservé le
témoignage.

Les religions anciennes, comme celle d'Égypte par

exemple, différenciaient les dieux Suprêmes de ceux
laissés à l'adoration de l'homme. Faute de pouvoir
converser directement avec la divinité Suprême, le peuple
s'adressait à ces dieux intermédiaires symbolisant en
quelque sorte la vulnérabilité humaine. Il leur faisait part
de ses soucis quotidiens, de sa dévotion, de ses espérances,
éventuellement demandait des comptes en échange de
quelques services rendus.

Dans cette conception, existaient donc les divinités du

Panthéon accessibles et ceux bien distincts dans leur
pensée qui planaient au-dessus. L'hypocrisie est née de
l'apparition et de la justification de nouveaux dieux mis en
place par de nouvelles religions, en remplacement des
dieux dits païens.

66
Si l'homme avait essayé de voir clair en lui, au lieu de
mépriser et croire ses ancêtres incapables de
raisonnements, il aurait tenté de retrouver dans le passé ce
qu'il a aujourd'hui perdu : la présence du divin.
Mais, s'estimant supérieur à tous, l'homme actuel, microbe
de l'Univers, ose s'adresser directement à son Créateur,
pensant que ses lointains ascendants s'entouraient de dieux
puérils. L'intellectuel, qui ne représente pas le summum de
l'intelligence a tort de ne pas voir à travers l'attitude des
Anciens une marque de respect et une connaissance plus
poussée de la vérité.

A l'origine, le bouddhisme par exemple, devait avoir une

certaine pureté. Mais, son sectarisme et l'invention de
méthodes plus ou moins savantes - tels les moulins à
prières permettant d'économiser salive et fatigue - posent
quelques points d'interrogation !... De même, les castes et
les guerres de religion omniprésentes en ces lieux, en
prouvent la défaite.
Pourtant, Bouddha lui-même précisait qu'il n'était qu'un
homme en quête de vérité. Il disait : " Adorez Dieu à
travers moi mais ne m'adorez pas ". Ainsi, mettait-il en
garde les gens de ne pas le prendre comme idole,
malheureusement, après sa mort, se sont-ils empressés de
l'idolâtrer.
En faisant, presque systématiquement, le contraire de ce
qui a pu lui être enseigné à l'origine, l'homme actuel fait
preuve d'une tenace incompréhension mystique.

Parmi les principaux personnages bibliques, Moïse, prêtre

au service d'une divinité, connaissait et respectait le
panthéon des dieux égyptiens. Mais banni d'Égypte pour y
avoir gravement fauté, il a préféré la justification et
l'assouvissement de sa vengeance envers ceux qui l'ont

67
rejeté pour crime à la prise en compte de ses
responsabilités. Comportement que l'on peut qualifier de
paranoïaque.
Pour s'imposer comme dirigeant, il a tiré profit de la
naïveté et du désarroi de son entourage : esclaves, gardiens
de troupeau,... il prendra à son compte le savoir acquis en
Égypte, le transformant à sa façon afin de mettre en porte-
à-faux le Clergé dont il était issu.
Mais ne pouvant du jour au lendemain prétendre détenir
une connaissance et n'étant pas d'origine divine, Moïse a dû
fabriquer de toutes pièces un arbre généalogique divin à
son peuple pour justifier sa " politique ". D'où la parution
d'écrits sacrés relatant l'apparition d'Adam et Eve et toute
leur descendance.
La naissance d'Adam située en l'an 3761 avant Jésus-Christ
n'est pas le fait du hasard. Elle est directement liée à la
connaissance du Huit solaire et aux deux périodes qu'il
détermine : la saison chaude et la saison froide.
Moïse n'ignorait pas ce phénomène solaire symbolisé chez
les Egyptiens par le hiéroglyphe de l'Ankh, situant le
commencement de l'intelligence et de la compréhension.
L'Ankh tenue par la divinité en sa partie supérieure,
donnait la Vie par le bas.

D'anciens hiéroglyphes présentent une enflure variable

dans la partie inférieure du Huit indiquant par cette
caractéristique une latitude différente et non pas une erreur
graphique comme on aurait pu le supposer.

68
La croix dans le Huit solaire, évoquant la course et la
position du Soleil, a aussi son importance car elle indique
où a présidé l'officiant qui la tient en main.

Ces hiéroglyphes sont souvent accompagnés de figures

complémentaires telle l'étoile SIRIUS, montrant qu'elle
n'est pas étrangère à l'apparition de l'intelligence sur Terre.

Comment cela a-t-il pu se produire?

Certains écrits sacrés situent la naissance d'Adam en
fonction d'une éclipse solaire qui se serait produite deux
mois avant les hautes eaux du Nil. Cette éclipse a pu se

69
produire lors d'un passage du Soleil en un point précis,
correspondant à un 11 Avril sur les bases d'un calendrier
grégorien. Dans la course solaire apparente annuelle, le 1er
Septembre situe, au même point, le deuxième passage du
Soleil se superposant à celui du 11 Avril.
Les hébreux n'ignoraient pas ces manifestations puisque -
tout en ayant changé ces fêtes solaires en fêtes lunaires - ils
en ont conservé le symbolisme avec leurs rites de Pâques et
de nouvel An, fêtés d'ailleurs de manière exceptionnelle
quand il y a concordance de dates.

L'éclipse du Soleil par la Lune a fortement impressionné

les gens, et de ce fait, cette dernière a été considérée
comme étant maître du Soleil pour l'avoir dominé.
Ceci permet de mieux comprendre comment, selon la
légende, ISIS a pu détrôner RA. Cependant, les éclipses de
la Lune par la Terre n'ont pas pour autant été prises en
considération, d'où cette confusion fréquente chez l'Isis
égyptienne considérée et vénérée à tort, comme déesse et
de la Terre et de la Lune.
Par conséquent, les religions lunaires ne sont qu'une suite
aux religions solaires mais instaurées par des prêtres
opportunistes qui se sont servis de leurs connaissances
astronomiques et scientifiques pour impressionner les gens
et prendre de l'importance à leurs yeux. Moïse entre autres
!
Si le commencement du calendrier hébraïque est construit
en fonction d'une éclipse, ce n'est pas forcément la même
que celle mentionnée par les Égyptiens, maîtres de
l'enseignement donné à Moïse.
En effet, les Anciens situaient des dates à des époques très
reculées, comparativement et sur des repères
proportionnels, les religions judéo-chrétiennes en ont fait
apparaître de nouvelles.

70
Positionnant un événement à une date précise, le Huit
solaire a amené quelques astrophysiciens à situer une autre
éclipse du Soleil un 11 avril, au septième millénaire avant
Jésus-Christ, période de cataclysmes plus lointaine que
celle du calendrier hébraïque. Marqué par cette éclipse, le
personnage représentatif de l'époque en avait fait la Pâque,
tout en sachant que le rapport du point zéro, (passage du
Soleil au croisement du Huit), ne serait pas le même
qu'aujourd'hui.
Pour un Huit plus grand, les durées diffèrent, la partie
supérieure dépassant 1983 ans et la partie inférieure allant
au-delà de 3761 ans.(Voir chapitre sur le Huit Solaire.)

71
Le Soleil et les Pyramides

Certains "monuments du hasard" comme les pyramides ont

été construits en fonction du Soleil.
La pyramide rhomboïdale, (pyramide de Snéfrou à
Dahchour) dont les arêtes indiquent deux angles différents
signifiait par le choix de cette géométrie qu'à une latitude
précise, la partie inférieure du Huit solaire avait une pente
bien définie et que la partie supérieure n'était pas
forcément dans le prolongement exact de l'axe, mais qu'elle
accusait une légère inclinaison correspondant au
changement d'angle de l'arête pyramidale.
Cette pyramide symbolisait la course du Soleil à une
latitude précise et au 30ème parallèle.

La pyramide de Chéops quant à elle, indique la course

complète du Soleil de l'été à l'hiver. En toute logique, elle
ne pouvait être construite ailleurs : la position du Soleil
qu'elle figure indiquant le 45ème parallèle, elle symbolise et
situe donc ce lieu.
Par conséquent, pour trouver le point haut correspondant, il
fallait le chercher à une distance proportionnelle par
rapport à sa situation et voir s'il existait un repère en ce
lieu.
(Voir Fig. D et vue panoramique des vestiges découverts).

Effectivement, dans une ville (maudite par sa façon de

faire), des vestiges très anciens ont été récemment mis à
jour, sous la forme d'un trône dirigé d'Orient en Occident,
et marquant à la perpendiculaire de cette même direction,
le passage du Soleil dans le Huit.
Ainsi, le Soleil se levait exactement dans l'axe de ce Trône

72
à deux périodes bien précises et connues de l'antiquité :
- le 24 février et le 18 octobre.
Point remarquable : en prolongeant cet axe orient-occident
par une ligne imaginaire, on aboutit directement à
l'intersection du 31°/30° parallèles, soit sur le site de
Guizeh de la pyramide de Chéops.
Les données angulaires devaient se retrouver et la forme
légèrement évasée de l'axe de ce monument fait apparaître
un éventail de directions caractéristiques et révélatrices.
Ceci prouve une fois de plus, que ce phénomène solaire
remontant à la nuit des Temps était parfaitement connu des
Anciens et ceci avec une précision étonnante.

73
LEGENDES DE LA VUE PANORAMIQUE DES
VESTIGES DECOUVERTS

1) Ensemble appelé Trône.

1 bis) Siège taillé et adossé à la falaise.
1 ter) Accoudoirs.
2) Excavation taillée de toute pièce dans le roc.
3) Avens, trous et creusements apparus avec les
intempéries au cours du temps.
4) Alcôve du type de celles de la Madeleine (Dordogne).
5) Corbeaux dissimulés par la voûte du XIIème-XIIIème,
effondrée au XXème.
6) Deuxième excavation identique au n°2.
7) Alcôve identique au n°4.
8) Cache dans laquelle fut trouvé le matériel néolithique
(hache polie, polissoir, etc...).
9) Partie déblayée d'une grotte effondrée attenante à
l'entrée de la grotte n°10.
10) Grotte initiatique se terminant en cul-de-sac.
11) Marche de retenue des eaux : h = 0,20 m.
12) Passage souterrain des XIIème-XIIIème desservant
uniquement la grotte sous le Trône.
12 bis) Aven de sortie des eaux de ruissellement du n°3.
13) Emplacement de la fosse septique pour laquelle on
détruisit l'infrastructure souterraine d'accès à la grotte au
n°10.
14) Fosses divinatoires creusées à même le roc ayant pour
fonction de recueillir le sang des victimes.
15) Autel des sacrifices.
16)Charnier de délestage, dans lequel plus tard s'écoulèrent
les excréments hospitaliers, qui se prolonge en déversoir
jusqu'aux remparts.
17) Grotte.

74
18) Grotte de la Croze.
19) Hôpital-hospice.
20) Emplacement retrouvé de l'Eglise Saint-Nicolas dédiée
au solstice d'hiver.

75
La Rose des Temps

Il est certain que la forme de la pyramide de Chéops n'est

pas due au hasard et qu'elle a été construite à dessein.

En effet, quand on voit que la chambre du Roi, la chambre

de la Reine et la chambre basse ont une fonction bien
précise, on ne peut plus parler de hasard.
Que les syringes indiquent des dates précises.
Que les droites partant des extrémités de la base au
milieu des arêtes, indiquent à leur intersection la hauteur de
la chambre du Roi, et que ces mêmes droites prolongées

76
sur le cercle indiquent les Pâques.
Que la chambre de la Reine est positionnée exactement
sur le cercle par une horizontale.
Que les syringes partant par le milieu du cercle indiquent
à leur extrémité, par leur angle de 26°34', les dates du 24
Février, 19 Avril, 25 Août, 18 Octobre.

La pyramide peut se construire avec deux carrés dont la

diagonale √5 serait le diamètre du cercle.
Les dates précitées se retrouvent aux quatre coins du
rectangle composé de ces deux carrés.

77
Pourquoi a-t-on fait naître Jésus en l'An zéro ?

La naissance de Jésus en l'an zéro est fictive mais non

sans raison.
Dans le calendrier hébraïque la date présumée de la
Création, jour d'origine, remonte à 5744, soit 3761 ans
avant Jésus-Christ.
Elle situe le rapport exact entre 3761 ans avant J.C et 1983
ans après périodes comparatives et apparentes dans le Huit
solaire au méridien zéro vrai et quarante-cinquième
parallèle.

Exemple photographique de la courbe en Huit : illustration

trouvée sur le site www.astroclub.net

78
Appliquées au HUIT SOLAIRE, les dates des religions
judéo-chrétiennes situent l'an zéro au point de croisement
de ce Huit, point OR correspondant aux Pâques ou
Passages du Soleil : le 11 Avril et le 1er Septembre.
Ces passages délimitent ainsi des périodes de 3761 ans
avant Jésus-Christ pour la boucle inférieure, et 1983 ans
après Jésus-Christ pour la boucle supérieure. Cette dernière
marque l'annonce d'une période messianique connue,
puisqu'annoncée par les hébreux.

Ainsi ces observations étaient connues d'une certaine élite,

mais divulguer de tels renseignements à tous, c'était révéler
que la religion reposait sur les bases d'un culte solaire
originel. Le phénomène du Passage (Pessah), a donc été
transformé pour mieux dissimuler ces fondements plutôt
gênants.

- A noter également : 1983 X 13 = 25.779 ans. Période

correspondant à la durée d'un cycle complet, soit un cycle

79
de précession d'équinoxes.
Dans tous les cultes anciens, le Soleil avait une grande
importance car il situait un événement primordial dans
l'avènement de l'humanité : moment où l'homme a pris
conscience de son existence, apparition de l'intelligence.

Le Soleil fut le point de repère de toutes ces religions et

ce n'est pas sans raison qu'elles se sont servi de ce
phénomène pour créer leurs mythes.
Certains savaient qu'à une période prévue et annoncée
période dite messianique il fallait fêter la vraie Pâque
solaire.
L'année finale 1983-1984, correspondant à la 5744ème
année hébraïque, était parfaitement connue car même son
nom de référence avait été prévu en fonction de son
importance : TASHMAD, 5744ème année signifiant
DESTRUCTION. Vouloir changer son nom n'y changera
rien. Ce qui est restera !
Malheureusement, leurs calculs se sont avérés inexacts, en
ce sens que leur fête de Pâques ne tombe pas à la date
réelle du passage en 1983. Un glissement de un à deux ans
l'a faite coïncider en 1982, ce qui, à l'époque, a fait
annoncer par certains rabbins que nous entrions dans l'ère
messianique. Ils attendaient précisément leur Messie, une
espèce de surhomme, leur fameux Golem... ils l'attendent
encore ...
Le mépris de dieu, dont certains ont fait preuve en essayant
de se l'approprier au bénéfice de quelques privilégiés, les a
amenés à se surestimer, se croyant forts contre Dieu ou
vainqueurs de Dieu, et oubliant que la Loi a peut-être prévu
des parades à de telles ignominies.
Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué est bien
présomptueux.

80
On peut penser, par leurs bonnes grâces, que le Messie tant
attendu, sera condamné avant même d'avoir le temps de se
manifester. Pourtant, ils savent que le messager annoncé ne
peut se trouver que chez l'homme accompli qui a eu à
payer de sa sueur, de sa souffrance la connaissance et non
pas, comme le font certains, en le cherchant chez l'enfant
reconnaissable à une tache de naissance ou autre signe.
Cet homme, une sorte de Graal, un vase qui à force de
chercher se remplit de connaissance, se singularise en
s'accomplissant dans une société où l'homme fait tout pour
disparaître.

La connaissance n'est pas ignorée de certains initiés, mais

des explications précises comme celles concernant les fêtes
de Pâques sont subtilement dissimulées
Célébrant le passage du Soleil en un point fixe, point OR,
ces fêtes ont été habilement transposées et se retrouvent
chez les hébreux par exemple dans l'histoire du passage de
la mer rouge. Pessah signifiant passage.

81
Ce passage d'une période froide à une période chaude
indique, par la position et la fonction du Soleil, l'Orient et
l'Occident.
Effectivement, le Soleil levant ne peut indiquer l'Est,
comme on le pense communément, vu qu'il se lève dans le
cours de l'année entre 125° du Sud vers le Nord et 57° du
Sud vers l'Est, balayant l'horizon sur 68° suivant les
saisons.
Il passe et se lève à l'Est dans la période très courte des
équinoxes.

82
83
L'axe Orient-Occident ne pouvait être défini que par la
présence d'une étoile fixe et d'une concordance
géométrique très précise, la figuration du Huit solaire
désignant l'endroit. Cet axe indique le Royaume de la mort.

D'un jour sur l'autre, le Soleil semble se lever au même

endroit de l'horizon. Cependant, par le mouvement de la
Terre autour du Soleil, on observe que le point où se lève le
Soleil décrit un parcours sur l'horizon et fait un cycle bien
précis en un an.

A l'équinoxe d'automne, le Soleil se lève à l'Est, puis se

dirige vers le Sud où il se lève à 57° du Sud le 21
Décembre, repart vers l'Est où il se lève pour l'équinoxe de
Printemps, continue sa course pour se lever à 125°
Est/Nord-est le 21 Juin, jour du solstice d'été.

Ce mouvement, nous le connaissons bien car il est à notre

échelle de temps.
Mais l'axe de la Terre tourne sur lui-même en près de
26.000 ans, provoquant le même phénomène apparent avec
les étoiles selon leur position dans le ciel.

84
Sinus (voir le dessin) se levait dans le bras droit du trône à
65° en l'an - 30.000 (il y a donc 32.000 ans), est allée à son
maximum vers l'Est (été de Sirius) un peu à gauche de l'axe
du trône en - 24.000, époque à laquelle elle était le plus
haut sur l'horizon au méridien du lieu.

Progressivement, Sirius s'est levée plus au Sud pour ne

plus se lever du tout, dans une période allant de - 16.000 à -
6.000 environ et après être passée de nouveau au maximum
en l'an 500 environ, elle se lève actuellement à 67°.
Le décalage des maxima de Sirius est dû à son
déplacement propre en déclinaison.

L'Épi de la Vierge (alpha de la constellation de la Vierge)

a un mouvement apparent différent et l'on voit sur le
dessin, qu'elle se lève au même endroit que Sirius, dans
l'axe du trône en - 24.000, c'est-à-dire il y a environ -
25.900 ans : soit 12 cycles Sotiaques. Actuellement, elle se
lève à environ 2° de l'axe du trône vers le Sud.

On constate que l'entrée de la grotte au-dessous du trône

étant légèrement décalée par rapport à l'axe de celui-ci, les
rayons de l'Épi, à son lever, frôlant le côté gauche de
l'entrée, et ceux de Sirius le côté droit de l'entrée, se
rejoignent en un point situé dans la grotte, dans l'eau, juste
au-dessous du trône; ce phénomène dure un temps très
court, quelques années, et indique un temps bien précis.

85
Déplacement du Soleil dans l'Année.

Grâce à leurs observations, les Anciens avaient constaté

que le Soleil se levait au même endroit à l'horizon, à des
périodes de l'année bien définies et que la superposition de
ces levers était due au va-et-vient du Soleil dans sa course
annuelle. Cette superposition se produisait deux fois par
an.
Ils avaient également observé que les points extrêmes de ce
parcours annuel du Soleil coïncidaient avec les solstices
d'Eté et d'hiver, et que ces derniers indiquaient en leur
milieu, ou presque, les équinoxes ; ( presque, parce que la
ligne des équinoxes est décalée de 1° de l'Est vers le Nord,
soit à 91° du Sud, ceci pour une référence Sud = 0°).
Les chiffres sont donnés en fonction du Nord géographique
et non magnétique, année 1983.

La courbe en Huit est la représentation graphique de

l'équation du Temps :

86
Ils savaient que de part et d'autre de cette direction
équinoxiale, on retrouvait le même décalage de 34°15', ce
qui donnait pour le lever du Soleil au solstice d'Été un
angle de 125° par rapport au Sud (azimuth), et pour le lever
du Soleil au solstice d'Hiver, un angle de 57°, toujours par
rapport au Sud. Ces deux points faisaient apparaître à
l'horizon un parcours de 68°30' .

87
Ces chiffres donnés en fonction du nord géographique, sont
valables au 45ème parallèle, près du méridien zéro, détail
important pour situer l'événement.

88
Quelques schémas permettront au profane de mieux
comprendre le parcours du Soleil à l'horizon et de définir
son point milieu, surtout un point mystérieux que l'on peut
appeler le point OR, principe même de la connaissance
gardée si jalousement par les éminences religieuses et
sectaires.

LEVERS et COUCHERS du Soleil au 45me parallèle

89
A un moment précis, sur l'horizon, se lève une
constellation : Orion qui précède Sirius. Orion annonce par
sa forme et par ses multiples appellations dont celle de
"Rois Mages", la venue d'une étoile qui situe un point
précis. En Égypte, elle annonçait la crue du Nil : c'était
l'étoile SOTHIS, la Lumineuse, ou encore SIRIUS, qui se
levait en précurseur, annonciateur du Soleil. Le lever du
Soleil et de l'étoile au même endroit indiquait l'événement.

Depuis ce temps, l'Orient enfanta l'Occident et ce dernier

n'est pas, comme on le croit généralement, l'Ouest d'un

90
lieu, mais une direction désignant un endroit décalé de
12,6° vers le Nord. Vu d'Egypte, par exemple, l'Occident
représente une partie de l'Italie du Sud, ainsi que la France.
Remarquez que dans le monde, il n'est pas question des
Occidents mais d'un Occident, en fonction d'un Orient et
l'on parle d'Extrême Orient ou de Moyen-Orient, par
rapport à cet Occident.
En des temps lointains, les Anciens, ont taillé des
monuments dans le roc et construit des temples afin que
leurs descendants puissent comprendre ce que Dieu leur
avait signalé, et cela, sans lunette astronomique, sans
boussole, sans appareil photographique ni ordinateur.
A l'origine, le Soleil qui se levait à l'Orient, figuration de la
Vie, était appelé ON puis HORUS (ON et HORUS sont
dérivés de la constellation d'ORI-ON, car en rapport avec
cette constellation), et diamétralement opposé, se trouvait
l'Occident, la mort, le Jugement Dernier.

Dans sa course, à 30° dans le Ciel, à la perpendiculaire de

cet axe Orient-Occident, en ce lieu, le Soleil passe deux
fois par an : le 11 Avril et le 1er Septembre.
Il situe ainsi le point OR, milieu du Huit solaire. Ce milieu,
projeté perpendiculairement sur l'horizon, situe en azimut
par rapport au Sud, un angle de 77,4°. Le lever solaire du
11 Avril et du 1er Septembre a lieu à 102,5° vers le Nord
par rapport au Sud, ou encore, 12,5° de l'Est vers le Nord.

Chose remarquable, le lever du 11 Avril et du 1er

Septembre, est symétriquement opposé, par rapport à la
ligne équinoxiale, au lever du Soleil situé sur l'axe Orient-
Occident, à 77,4° du Sud.
Le double passage du Soleil, au point de croisement de ce
Huit solaire, annonce la fin d'une période chaude ou froide.
Ces passages traduisent le mot Pâques ou Pessah : l'un,

91
- le 11 Avril, situe la Grande Pâque, la fête du Seigneur.
et l'autre,
- le 1er Septembre, situe la Petite Pâque, toutes deux
célébrées par les hébreux et les chrétiens.
Il est impossible de les confondre avec d'autres fêtes; l'une
en direction du haut et l'autre vers le bas de la course du
Soleil (voir schéma n0 1, 2 et n0 3).

Ce Huit solaire est parfois représenté sur les façades des

églises du XI au XIVème siècle. A Avignon, au parc des
rochers, attenant au Palais des Papes, un Huit solaire gravé
sur le sol indique par temps ensoleillé, l'heure, le jour et le
mois de l'année, par projection de l'ombre de la personne se
tenant au centre. L'homme moderne a dû, utiliser la
photographie pour matérialiser ce phénomène pourtant
observé depuis toujours.
- Avec un peu de patience, ce phénomène lumineux peut
être photographié. Il suffit de mettre en place un appareil

92
photographique muni d'un objectif grand angle et d'un
filtre solaire, de façon telle qu'il puisse prendre des clichés
toutes les semaines à la même heure, (vers 10 heures en
hiver) sans en changer la position, et le cadrer de telle
sorte que le bas de la photo, à droite situe le lever du Soleil
au solstice d'hiver.
La superposition des clichés sur la même pellicule fera
apparaître un Huit lumineux couché à environ 45°.

93
94
Pour exemple : Analemme solaire calculé à Dijon
latitude 47°19' N - longitude 5°02' E
Photographie : René FAUGERE - Objectif 50 mm ;
(Société Astronomique de Bourgogne -
http://webpublic.ac-dijon.fr)

Ces photos sont à prendre de préférence au 45ème parallèle.

A la perpendiculaire du croisement du Huit, sera alors
matérialisé le point caché indiquant les vrais Passages des
chrétiens et des hébreux.
Remarquons d'ailleurs, que le mot Pâques ou Pessah,
signifiant passage, est employé au pluriel. Certains savent
pertinemment qu'il y a deux passages, comme l'indique
d'ailleurs la Bible de façon très précise mais codée.
Pourquoi avoir voulu cacher ce phénomène au grand
nombre ?
La véritable réponse à cette tromperie, est la révélation du
mystère.
Dans toutes les religions, Pâques est une fête importante
puisque cette date conditionne la plupart des autres fêtes.
Pour ceux qui ignorent la façon de calculer les dates
mobiles en fonction de Pâques, un petit rappel s'impose:

Les Cendres, 24 Février, se situent 46 jours avant Pâques.

Le Carême, 42 jours avant Pâques.
La Mi-Carême, 21 jours avant Pâques.
Les Rameaux, 7 jours avant Pâques.
Cependant, Pâques étant une fête fixe et non mobile, il faut
également préciser que:
Les Rogations, ont lieu 36 jours après Pâques.
L'Ascension, 39 jours après.
La Pentecôte, 49 jours après.
La Trinité, 56 jours après.
La Fête Dieu, 63 jours après.

95
 Le Sacré-Cœur, 71 jours après.
L'Epiphanie, correspondant au baptême du Seigneur, 242
jours après.
L'Avent, 253 jours après, signifie : ouverture. (253 :
somme numérique de 1 à 22.)

Pâques, ne peut pas changer en fonction de la Lune ou du

Temps, mais uniquement selon sa situation
géographique et son lieu de référence. Son passage est
toujours fixe, et tous les 400 ans, il se reproduit avec les
mêmes dates, les mêmes jours, les mêmes Lunes, les
mêmes références.
Phénomène qui a peut-être incité le Pape Grégoire à
modifier le calendrier Julien en 1582, envers et en fonction
de tout.
Dans la Bible et autres livres liturgiques, Pâques est décrite
de différentes façons et toujours avec un décalage de jours
identiques, en fonction du Premier de l'An, selon qu'il
s'agisse de la Grande ou de la Petite Pâque. Nul besoin de
calculs compliqués, ce sont toujours les mêmes définitions
qui reviennent.
Dans le Lévitique, par exemple, au chapitre XXIII, verset
5, il est dit :
"- Voici la Pâque du Seigneur (Petite Pâque), tu fêteras le
premier mois, le 14ème jour du mois".
Le mois commence au 177ème jour de cette même année,
(Mois Elloul correspondant au 19 Août) et le 14ème jour de
ce mois de la Pâque du Seigneur, correspond au 190ème
(177 + 13). (Ce jour correspondant pour notre calendrier
au 1er Septembre).
Pour plus de détails, se reporter au calendrier perpétuel.

96
A cette époque, le 24 Février indiquait la fin et le
commencement de l'année, Février représentant le 12ème
mois, Janvier le 11ème, Décembre le 10ème, Novembre le
9ème, Octobre le 8ème, comme l'indique d'ailleurs leurs noms
et ce n'est pas un hasard.
Le mois de Février ne comptait que 24 jours.
Pour que les fêtes de Pâques correspondent à la sortie
d'Egypte, elles ont été transformées en fêtes Lunaires, afin
que le peuple ignore le moment précis et ne soit pas
disponible ce jour-là. L'intention étant sans doute de
réserver l'information à une classe privilégiée !

Pour témoigner de l'importance qu'accordaient les Anciens

à ces dates connues, voici un Extrait du livre des Jubilés :
".... La division des jours est ordonnée sur les tablettes du
ciel, de crainte qu'ils n'oublient les fêtes de l'alliance et ne
marchent suivant les fêtes des Gentils, d'après leurs
erreurs et leur ignorance. Car il est des gens qui fonderont
leurs observations sur la Lune – or, elle dérange les
saisons et arrive d'année en année dix jours trop tôt. Ils
feront d'un jour abhorré un jour de témoignage, d'un jour
impur un jour de fête, et ils confondront tous les jours,....."

Pour mieux comprendre la courbe en huit, nous vous

proposons un lien avec un site expliquant en détail le
principe de l'équation du temps:
http://www.astroclub.net/saturne/toussaint/dossiers/cadran
solaire/cadransolaire2.htm

97
Le Huit Solaire

La hauteur totale du Huit solaire, depuis sa base, le 21

Décembre solstice d'Hiver à son sommet : le 21 Juin,
solstice d'Eté, par rapport à la hauteur de la petite boucle
supérieure de ce Huit donne un rapport de 2,896. Le point
de croisement du Huit correspond au 11 Avril et 1er
Septembre (Pâques).

Le chiffre de 5.744 ans inventé par les hébreux et

correspondant à l'année 1983 donne également le même
rapport.
5.744/1983 = 2,896
Ces rapports permettent de dire que les hébreux ont pris
comme référence le Huit solaire pour inventer et calculer
la date de naissance de leur Adam, au point bas du Huit et

98
pour situer le commencement de l'existence de leur peuple
jusqu'en l'an zéro, point de croisement du Huit. Ce qui n'est
pas un hasard du tout!
Selon le calendrier hébraïque, la Création remonte à 5.744
ans. Donc, en fonction de ce schéma, l'année 1983 actuelle
correspond à la 5.744ème année.

Ou également :
3.761/1983 = 1,896 c'est-à-dire : 2,896 - 1.
Connaissant la fin - ou la période de 1983 ans - il leur a
été facile d'inventer et de calculer une période antérieure à
Jésus-Christ, correspondante et proportionnelle au Huit
solaire.
Les découvertes archéologiques sont là pour témoigner de
l'apparition de l'homme intelligent il y a environ 25.000 à
26.000 ans. Ce temps, divisé par le nombre remarquable de
2,896 donne une période correspondant à la Pâque du cycle
de l'homme.

Les religions les plus anciennes se réfèrent aussi à un

phénomène précis, en fonction d'une étoile particulière
nommée SIRIUS. Et n'oublions pas que l'angle de
construction de la pyramide a été calculé en fonction de
cette étoile.
Le décalage entre Sirius et Dendérah donne la période citée
plus haut.
Il est possible d'aller plus loin dans ce domaine et de
vérifier de tels faits, en faisant des recherches à partir des
données et des moyens archéologiques et scientifiques
actuels. Certaines dates avancées pour le zodiaque de
Dendérah ne sont pas si idiotes que cela, idiots plutôt ceux
qui les ont qualifiées comme telles et ont préféré les dater à
1.700 ans avant Jésus-Christ.

99
Comment ces hommes d'un autre temps ont-ils pu réaliser
tout cela, ériger de telles masses, situer sans les instruments
nécessaires des points remarquables et de qui tenaient-ils
ce savoir ?
Ces hommes étaient sans doute moins éloignés de la
compréhension du divin que nous et, s'il nous est donné
aujourd'hui de retrouver cette connaissance, espérons que
nous saurons en tirer parti...

Explication générales du Dessin

Pour toutes les explications qui vont suivre, il est important

de bien comprendre le mouvement apparent du Soleil

100
autour de la Terre.
Mouvement apparent, car on le sait, c'est la Terre qui
tourne sur elle-même donnant à la voûte céleste ce
mouvement diurne.
Si nous regardons vers le Sud, le Soleil se lève sur notre
gauche à l'Est, passe au méridien plein Sud, et se couche
vers la droite à l'Ouest.
Le dessin montre la course du Soleil avec ses levers,
passages au méridien et couchers à des dates bien précises,
ceci vu du trône au 45ème parallèle.
L'ellipse dont le grand axe est horizontal représente
l'horizon et les azimuts (angles) sont comptés à partir du
Sud géographique.

Prenons un exemple :
Le 20 Mars, équinoxe de Printemps, le Soleil se lève très
près de l'Est à 90°54', passe au méridien à une hauteur au-
dessus de l'horizon de 45° et se couche vers l'Ouest
exactement à 90°54'.

Toutes les valeurs indiquées ont été relevées sur le site et

ont été confirmées par le Centre de Calcul du Bureau des
Longitudes de Paris.

101
Le Déluge et ses correspondances avec les vraies
fêtes de Pâques

Dieu annonce à Noé qu'il va exterminer toutes les

créatures sur Terre. Il lui dit de construire une arche et d'y
entrer avec sa famille et un couple de chaque espèce
d'animaux.

Nota : Pour mieux comprendre le décodage des textes,

référez-vous au cours de la démonstration au calendrier
perpétuel qui comptabilise l'année à compter du 24
Février.

102
Voici l'histoire de Noé et du déluge, telle qu'elle est décrite
dans la Bible :

" Noé était âgé de 600 ans quand eut lieu le déluge sur
Terre... Comme Dieu l'avait annoncé, au bout de 7 jours,
les eaux se répandirent.
En 600 ans de la vie de Noé, le 2ème mois, le 17ème jour de
ce mois, jaillirent toutes les sources du grand abîme... La
pluie tomba sur Terre pendant 40 jours et 40 nuits... Le
déluge dura 40 jours... et la crue des eaux dura 150
jours..."

Sachant qu'autrefois, l'année se finissait le 23 Février et se

commençait le 24 Février, les calculs se faisant en mois
lunaires, le 2ème mois, le 17ème jour de ce mois correspond
au 47ème jour, situant une période allant des Cendres (*1) à
Pâques.
Le déluge commence donc le jour de Pâques, passage du
Soleil au point OR, point de croisement du Huit solaire, le
11 Avril.
(*1) Dans l'Antiquité et chez les Romains, le
commencement de l'année était fixé au 1er mars. Le mois de
Février, mois des morts, 12ème de l'année, était limité à 24
jours, le 24 Février étant immuable, les jours manquants
complémentaires - dus à la précession des équinoxes -,
étaient intercalés entre le 23 Février et le 24 Février. Le
jour des Cendres, consécutif à la consumation de l'année
était l'annonce d'un renouveau. La résurrection de Lazare,
se fêtant le 23 Février est tout aussi symbolique.

103
Rappel du Huit Solaire

Les 40 jours de déluge ajoutés aux 46 jours précédents,

donnent un total de 86 jours, indiquant l'Ascension le 20
Mai, soit 39 jours après Pâques.
Les 15O jours de crue des eaux... à partir du 20 Mai :
Ascension, correspondent au 237ème jour, le 18 Octobre,
jour où le Soleil se lève à l'endroit même où il s'est levé le
24 Février, situant ainsi l'axe Orient-Occident. Cette
période de 237 jours, situe en son milieu : 118ème jour, le
21 Juin, solstice d'été.
Selon une autre version du Déluge, la pluie tomba sur
Terre pendant 150 jours et la descente des eaux dura aussi
150 jours.
Les 150 cinquante jours de crue correspondent au 23
Juillet (1er AB), soit le 150ème jour de l'année à partir du 24
Février.
Les 150 jours de décrue situent le 300ème jour de l'année
correspondant au 21 Décembre, solstice d'Hiver (1er

104
Tebeth).

" Le 7ème mois, le 17ème de ce mois, l'arche se reposa sur le

mont Ararat... "

Le 7ème mois, le premier jour de ce mois correspond au

177ème jour, le 19 Août, figurant la moitié de l'année
lunaire.
Le 7ème mois, le 17ème jour de ce mois correspond au 1er
Septembre (190-193ème jour (*2), période situant la
deuxième Pâque et le deuxième passage du Soleil au point
OR, milieu du Huit solaire. (V. schéma ci-dessus) .
(*2) Dans les Nombres, XXIX, verset 12, le quinzième
jour du septième mois correspond au 191ème jour et définit
la Pâque fixe en fonction du 24 Février, la Petite Pâque du
1er Septembre.

" Au bout de 40 jours, Noé ouvrit la fenêtre et lâcha le

corbeau... Puis il lâcha la colombe pour voir si les eaux
avaient diminué de la surface du sol. La colombe n'ayant
pas trouvé d'endroit où se poser, revint dans l'arche,
auprès de lui ... Il attendit 7 jours et lâcha à nouveau la
colombe de l'arche...
Vers le soir, elle revint, tenant en son bec une feuille
fraîche d'olivier... Il attendit encore 7 autres jours et lâcha
à nouveau la colombe mais elle ne revint plus...."

Le 40ème jour où Noé ouvrit la fenêtre et lâcha le corbeau

après la décrue, correspond au 340ème jour de l'année, le 29
Janvier, 15ème jour de Schebat.
Les lâchers de la colombe correspondent à deux fois 7
jours, soit un total de 354 jours définissant l'année lunaire.
300 jours + 40 jours + 14 jours = 354 jours.

105
" En l'an six cent un... Au deuxième mois, le vingt-septième
jour de ce mois, la Terre était sèche. "

Au deuxième mois, le 27ème jour de ce mois correspond

au 57ème jour de la seconde année lunaire, soit 365 jours
après le Déluge, définissant ainsi l'année solaire.
Le 27ème jour du deuxième mois de l'an 601, nous amène
10 jours après le commencement du Déluge en l'An 600 de
la vie de Noé, le 17ème jour du deuxième mois.
Le Déluge dura une année lunaire, plus 10 ou 11 jours
supplémentaires, soit un total de 365 jours. Il désignait
donc l'année solaire, les Pâques et autres fêtes célébrées
par les religions.

L'existence de plusieurs versions s'explique par la

description de deux Pâques superposées mais à des
périodes différentes; procédé ayant amené bien des
incompréhensions, quoique dans le Déluge, les années
lunaire et solaire apparaissent de façon précise.
Il est, intéressant de noter que Pâques et le Déluge sont
annoncés, 7 jours avant par la fête des Rameaux. Seul le
Carême situant la pleine lune, 42 jours avant Pâques,
semble être représentatif de la Lune dans ce système bâtit
en fonction du Soleil.
Dans les années exceptionnelles, le jour des Cendres, 24
Février, indique à la fois, le 1er Adar, et la nouvelle Lune.
la mi-carême indique l'équinoxe de Printemps.
Dans les années exceptionnelles seulement il y a
concordance entre le Soleil et la Lune.
Dans les autres années, le jour des Cendres correspond au
ler de l'An, le Carême au 1er Mars, cinquième jour d'Adar
mais sans lunaison particulière et, la mi-carême indique
toujours l'équinoxe de Printemps.

106
Le Déluge révèle que l'Année Solaire a été transformée en
Année Lunaire dans le but de noyer le poisson.
La course du Soleil et ses différents points dans le Ciel
étaient un repère pour ces religions, et ce n'est pas sans
raison qu'elles se sont servi de ce phénomène pour créer
leurs mythes, tout en maintenant le secret.

107
Références à certaines données romaines

Dans le cadre des religions romaines de l'Antiquité, le

début de la saison militaire était marqué en Mars par les
danses des Saliens et le mois d'Octobre indiquait la clôture
des opérations.

Un des calendriers les plus importants - appelé Numa -

définissait une période de 235 jours fastes dont 192
comitaux (civils) et 43 jours réservés aux processions et
sacrifices.
Cette période commençait le 24 Février et se terminait
vers le 18 Octobre. Les fêtes et processions duraient deux
fois ± 21 jours :

1. Du 21 Mars, équinoxe de Printemps au 11 Avril,

Grande Pâque et,
2. Du 1er Septembre, Petite Pâque au 23 Septembre
équinoxe d'automne, soit un total de 43 jours.

La période complémentaire dite néfaste, durait 119 jours

dont 45 spéciaux étaient réservés aux fêtes anciennes.
Ces 119 jours définissant la période des Saturnales de
Décembre, à cheval sur le solstice d'hiver, donnaient,
ajoutés aux 235 jours de la période dite faste, les 354 jours
de l'année lunaire.
La période dite néfaste peut se décomposer ainsi :

1. Du 18 Octobre au 31 Décembre : 75 jours situant

à la fois le point maximum de la course du Soleil à
l'Ouest et le retour de sa course vers l'Est, à partir
de ce même point.

108
 2. Du 1er Janvier au 14 Février, les 45 jours restants
terminaient l'année lunaire et indiquaient le
commencement de la seconde année lunaire, le
premier de l'an étant célébré le 14 Février.

Ces deux dates sont restées la référence directrice

permettant de situer à la fois l'année lunaire et l'année
solaire.

Indéniablement, le Huit solaire a été à l'origine des

calculs du Temps.
Le rapport entre la boucle supérieure et la boucle inférieure
donne : 1,896 et le rapport entre la hauteur totale et la
petite boucle est de: 1,896 + 1 = 2,896.
L'année peut se concevoir morcelée en deux portions :
- L'une figurant la période chaude
- L'autre la période froide.
Périodes appelées par les Anciens, période faste et période
néfaste.
Ainsi on a : 365/2,896 = 126 jours
126 x 1,896 = 239 jours
et 239 + 126 = 365 jours.

Ceci donne une année commençant le 23 Février au lieu

du 24 et finissant le 19 Octobre au lieu du 18 octobre.
La période froide se trouve à cheval sur le solstice d'hiver
le 21 Décembre, soit 63 jours après le 19 Octobre et 63
jours avant le 23 Février.

Pour les personnes intéressés qui ont parcouru le chapitre

du "Huit solaire", rappelons que l'ère Adamique biblique
commence en 3.761 ans avant Jésus-Christ, soit en -5.744,
on constate alors le même rapport :
3.761/1.983 = 1,896

109
et jusqu'à nos jours :
3.761 + 1.983 = 5.744.
5.744/1.983 = 2,896.

La période Adamique totale sur une révolution de Sirius de

365 ans donne :
5.744/365 = 15,73
et
1.983/126 = 15,73.

De tout temps, l'homme a copié la Nature et ce plagiat

continuel a été le seul moteur de son évolution.

L'homme a sur ce principe utilisé différents moyens :

- Le plagiat intellectuel, alimenté par une mémoire
livresque, structurée. C'est ce que l'on nomme instruction,
et avec elle, l'homme s'est enfermé dans des dogmes, des
théories, des doctrines.

- Le plagiat cosmique, lui, fait appel à une autre démarche,

il puise dans la Conscience Universelle. Tous les hommes
sincèrement motivés peuvent y avoir librement accès. C'est
l'intelligence, aptitude fondamentale et inépuisable de
l'homme. Elle lui permet de s'enrichir de toujours plus
d'informations logiques et incontestables.

Bien sûr, les possibilités de plagiat sont limitées à notre

système. Tout y est vibration, énergie. Le Soleil, les
Etoiles, les Planètes, la Nature toute entière, émettent des
informations que l'on peut capter. C'est la Création elle-
même qui alimente cette mémoire et non pas uniquement
les expériences des hommes qui nous ont précédés. Si
notre cerveau peut percevoir ces vibrations, c'est parce qu'il
a la même structure moléculaire que la matière

110
interstellaire. Ce n'est pas l'homme en soi, mais le cerveau
qui est merveilleux !

Cela permet de mieux comprendre ce que l'homme a

appelé CONNAISSANCE, mais de là à se l'approprier...
Là, est l'origine des soi-disant secrets de nombreux
groupements et sectes, secrets transmis de bouche à oreille
sans être totalement compris au départ, car jusqu'à ce jour,
l'homme n'avait pas eu la possibilité intellectuelle et
technique de les vérifier.
C'est la vérification rigoureuse des informations qui permet
d'aller plus loin et de puiser davantage.

Si la compréhension ne pouvait être complète au départ, les

informations d'origine ont permis d'entrevoir des étapes à
venir et de prophétiser. Certains visionnaires ont pu se
mettre ainsi en liaison avec la Mémoire Universelle.
Leur recherche a été ensuite codifiée, intellectualisée et
revendiquée par des opportunistes. Plus tard ils ont dû
composer avec les Rois et l'Église. Ne pouvant utiliser leur
savoir, ils se sont vendus aux maîtres de leur pays. On
comprend mieux ainsi l'attitude des Templiers et des
Hospitaliers vis-à-vis des rois de France. Tout leur travail,
ainsi que celui des Rose-Croix, a reposé sur l'alchimie
opérative. La fabrication de l'or, dont on a tant parlé, n'a
jamais été très sérieuse. En fait d'or, il s'agissait d'un
alliage sans valeur aucune. Leur connaissance est
débutante, et le reste n'est que du vent, mais ils manifestent
une telle foi, qu'aujourd'hui ils sont toujours crus.

S'ils voulaient bien comprendre que l'alchimie ne consiste

pas en une transformation matérielle mais spirituelle, c'est
en eux qu'ils chercheraient ! Ils se disent détenteurs de
toute une Connaissance et refusent le moindre partage.

111
Alors pourquoi veulent-ils en savoir plus puisqu'ils ont tout
?
Ils possèdent une telle connaissance que si vous leur
demandez : Que savez-vous ?, ils répondent : " Chut...,
c'est un secret..., nous n'avons pas le droit de vous le dire !
"
Si vous acceptez d'appartenir à leur Ordre, ils vous ouvrent
grand les bras mais gare à vous si vous diffusez de
l'information à tous. Apprendre par l'extérieur des "secrets"
qu'ils ne connaissent pas les met hors d'eux.

Le secret n'est qu'un barreau d'une échelle sans fin, chaque

barreau marquant une étape. C'est comme si, arrivé au
cinquantième, vous vous inquiétiez du premier, cela
n'aurait aucun sens !
Pourtant, ces officiants, parce qu'ils ont monté un simple
échelon, se disent détenteurs du secret suprême, alors que
celui-ci se trouve, hors de portée, tout en haut de l'échelle :
La Compréhension Totale.

S'ils avaient véritablement une connaissance, ils

essaieraient d'en savoir plus pour aller plus loin. Les
Francs-Maçons, disent qu'au cours de l'initiation, le Grand-
Maître monte jusqu'à un certain point sur la Terre, puis
réapparait à l'écliptique. Ils ignorent pourtant que ce point
situe le 47ème parallèle. Voir l'illustration sur les figures A
et B.
Manque de curiosité ?...

Manque de curiosité également chez les chrétiens qui se

contentent d'Adam et Eve... Pourtant, en approfondissant
l'histoire du peuple hébreu, ils comprendraient qu'un
message a été transmis à travers les textes anciens mais,
arrêté, ce message reste ignoré.

112
Refuser toute remise en question, c'est supprimer pour les
adeptes toute possibilité de participer à une recherche. En
ce sens, le rôle des 144.000 élus est très compréhensible !
Or, critiquer une croyance ce n'est pas forcément la
démolir, mais plutôt lui redonner sa juste place.
Pourquoi s'enorgueillir d'un savoir ancien ?
Il est ancien, c'est tout !
C'est comme si vous disiez : Je suis dépositaire d'un vélo
de 1900 et qu'une autre personne vous dise : Le mien, date
d'avant-hier.
Lequel choisiriez-vous ?
Certainement le plus récent car avec celui-là, vous seriez
sûr d'aller plus loin.
Se dire dépositaire d'une vieille Connaissance ne mène pas
loin... si ce n'est - pour la justifier - d'inventer des pays
imaginaires, Agartha, Atlantide...

113
114
115
tout en maintenant le secret. leurs mythes, tout en
maintenant le secret.

116