Construction Des Tests Et Methodes Des Tests 2022 2023
Construction Des Tests Et Methodes Des Tests 2022 2023
Construction Des Tests Et Methodes Des Tests 2022 2023
UNIVERSITE DE GOMA
« UNIGOM »
B.P. 204 GOMA
DEPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE
COURS DE
UNIGOM L2 PSY LMD : CONSTRUCTION DES TESTS ET METHODE DES TESTS 2022-2023
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O. INTRODUCTION GENERALE
Toute discipline scientifique a son objet d’étude, ses méthodes, ses techniques et ses
instruments de mesure. Les instruments privilégiés de la psychologie, pour étudier les
comportements, sont les Tests Psychométriques ou Tests Psychotechniques. La pédagogie qui est
une science connexe utilise aussi des tests, appelés tests scolaires ou de connaissances.
Le but ultime des études psychométriques est d’arriver à apprécier les conduites humaines.
La notion d’appréciation repose essentiellement sur l’idée de « mesure » et « d’évaluation ».
Le terme « MESURE » se réfère à des observations exprimées en quantités, c’est-à-dire
transformées en expressions numériques. La mesure, c’est l’opération par laquelle on fait
correspondre à des données matérielles, quantitativement définies, des expressions représentant le
nombre d’unités qu’elles contiennent. On distingue quatre niveau de mesure, à savoir l’échelle
nominale, l’échelle ordinaire, l’échelle à intervalles égaux et l’échelle de rapports.
L’évaluation paraît comme une démarche mentale et scientifique (méthodique) en vue de
juger, de critiquer et d’interpréter, à partir des observations faites au moyen d’appareils, de procédés
d’enregistrement, d’épreuves, etc. Elle dépasse la mesure par le fait qu’elle insiste sur la
signification et l’utilité des informations.
Pour faire l’appréciation d’un comportement, le psychologue se base sur des normes, des
principes, des procédures à suivre et des techniques à appliquer (les techniques de présentation du
matériel, de correction, d’interprétation…). Tout cela constitue « La méthode de tests ».
Le problème d’évaluation quantitative s’est posé à la psychologie expérimentale ; il
intéressait particulièrement la psychologie différentielle, avec les concepts d’aptitudes et de
capacités et au point de vue de ses applications, par exemple : évaluation précise des conduites
individuelles dans le but d’effectuer les classements scolaires, la sélection professionnelle,
l’orientation vocationnelle, etc. Mais faut-il encore construire ces tests afin de s’en servir.
La construction des épreuves dont la validité est acceptable est un défi que les
psychologues et les pédagogues doivent relever dans les différentes évaluations de la personne
qu’ils sont appelés à réaliser dans le cadre de leurs sciences respectives. La construction des tests
concourt à l’accomplissement de cet objectif. En effet, qu’il s’agisse d’évaluer les facultés
psychologiques ou d’évaluer les acquis scolaires, qu’il s’agisse de mener des investigations sur les
différentes questions touchant leurs sciences, la construction des instruments fiables, dont les
résultats sont dignes de confiance s’impose afin que les spécialistes précités méritent le qualificatif
de scientifiques.
Sans revenir aux multiples définitions du mot « test », considérons qu’il s’agit d’un
instrument de mesure réalisé par un expert, ou un groupe d’experts ou encore des spécialistes en
psychométrie ou en mesure et évaluation en Sciences de l’Education et en Psychologie. Cet
instrument doit reposer sur des qualités métrologiques éprouvées comme la validité, la fidélité.
Remarquons qu’il existe aussi des « tests non standardisés » c'est-à-dire des instruments de
mesure dont on a seulement assuré ou établi la validité. La construction de telles épreuves fait
également partie des objectifs de ce cours.
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OBJECTIFS DU COURS
Le cours de construction des tests et de méthodes des tests poursuit les objectifs de rendre l’étudiant
capable de :
1. Présenter les étapes d’élaboration d’un test
2. Décrire les taxonomies de Bloom, Guilford et Krathwoohl ;
3. Appliquer les règles de construction des questions et par conséquent de relever les erreurs de
construction et d’y apporter des corrections ;
4. Analyser les items par au moins une technique ;
5. Etablir l’étalonnage d’une épreuve par Centilage, notes standard et échelles normalisées ;
6. Présenter les grands tests mondialement connus : les noms des auteurs, le but et la population
sur laquelle ils sont destinés ;
7. Définir les qualités métrologiques d’un bon test et de décrire la procédure de leur évaluation ;
8. Présenter l’importance et l’utilité des tests dans des situations psychologique, pédagogique,
académique et professionnelle ;
9. Maîtriser les termes techniques et les sigles utilisés dans le testing et la construction des tests.
INTRODUCTION GENERALE
Première partie : CONSTRUCTION DES TESTS
Chapitre I. Etapes de construction d’un test
Chapitre II. Etude des taxonomies et élaboration des questions
Chapitre III. Techniques d’analyse des items et d’étalonnage
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CHAPITRE 1
ETAPES DE CONSTRUCTION D'UN TEST
La construction d’un instrument de mesure fiable ou d'un test, en psychologie comme en éducation,
est un processus de longue haleine. Cinq étapes principales peuvent être distinguées dans ce
processus. Ce chapitre se limite à une brève présentation de chacune de ces étapes.
Les tests normés visent à discriminer les sujets appartenant à la population pour laquelle est
construit le test. Ces tests peuvent, par exemple, nous procurer des informations sur le degré
d'anxiété d'un sujet par rapport au niveau de l'anxiété dans l'ensemble de la population. Il en va de
même pour le niveau de compétence en mathématique ou pour tout autre caractéristique que l'on
souhaite mesurer. Par contre, les tests critériés ont pour fonction d'évaluer si un sujet possède ou
non certaines caractéristiques prises comme référence. Par exemple, pour remplir correctement
une certaine fonction professionnelle, le niveau d'anxiété du sujet ne dépasse-t-il pas un seuil
déterminé ? Ou encore, le sujet possède-t-il les compétences en mathématiques nécessaires pour
aborder un programme d'études donné ?
Le choix de construire un test normé ou un test critérié conditionne la méthodologie utilisée. Des
techniques particulières doivent être appliquées pour obtenir des tests possédant les propriétés
métriques spécifiques dont on a besoin.
La distinction entre test normé et test critérié n'est pas la seule qui puisse être faite. Dans le domaine
éducatif, il existe de profondes différences entre les tests destinés à l'évaluation certificative et ceux
utilisés pour l'évaluation formative ou l'évaluation diagnostique. Un test certificatif doit couvrir
l'ensemble d'un programme scolaire. Un tel test est habituellement centré sur les performances. Il
doit en effet permettre de vérifier si l'élève est capable de réaliser les tâches que l'on attend de lui en
fin d'apprentissage. Par contre, un test diagnostique est généralement beaucoup plus ciblé. Son but
est de comprendre le sens d'une performance.
Par exemple, il ne s'agit plus, comme avec un test certificatif, de simplement vérifier si un élève
peut additionner correctement deux nombres décimaux, niais de comprendre pourquoi certains
élèves présentent des difficultés pour réaliser de telles additions. L'information que l'on désire
recueillir ne se limite plus à la performance, niais concerne les capacités cognitives sous-jacentes à
ces performances. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'utiliser un test qui s'appuie sur un
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modèle des processus mis en jeu pour réaliser des additions avec des décimaux. Un tel modèle
permet d'éclairer les difficultés rencontrées par les élèves et, le cas échéant, de mettre en œuvre des
actions remédiatives. Ainsi, les propriétés d'un test diagnostique sont nécessairement très différentes
de celles d'un test certificatif. Ces deux types d'outils doivent, par conséquent, être conçus de
manière spécifique en s'appuyant sur une méthodologie adaptée.
Il est possible d'opérer d'autres distinctions entre les fonctions que peuvent remplir les tests. Comme
nous venons de le voir, ces fonctions déterminent la nature du test à construire et, par conséquent, la
méthodologie à utiliser pour élaborer un tel outil. On ne peut donc éluder une réflexion approfondie
sur l'usage auquel on destine un test. Au point de départ du travail de construction, un choix doit
toujours être opéré entre différentes fonctions possibles. Il est illusoire de vouloir créer un test «
généraliste qui ambitionne de répondre à tous les besoins des praticiens.
1.2. 2ème ÉTAPE : LA DÉFINITION DE CE QUE L'ON SOUHAITE MESURER
Habituellement, le point de départ d'un test est un objectif relativement vague et général : « évaluer
la compréhension en lecture à l'école primaire », « apprécier le développement social de 3 à 6 ans »,
« diagnostiquer les troubles de la mémoire », « sélectionner du personnel de bureau », etc. Ces
intentions sont encore beaucoup trop vagues pour permettre réellement de débuter la construction
d'un test. Elles nécessitent un travail d'approfondissement des concepts et d'opérationnalisation
de ceux-ci. En d'autres termes, il s'agit de définir avec précision les caractéristiques psychologiques
ou éducatives que le test devra mesurer. Sur base de cette définition, des items pourront alors être
construits. Cette première étape est donc cruciale. La validation du contenu du test repose sur ce
travail préalable de définition de ce que l'on veut mesurer.
Mais comment passer d'une intention vague à la définition opérationnelle d'un concept ? Selon les
domaines, plusieurs méthodes peuvent être utilisées :
1) La définition des objectifs pédagogiques. (…) Ici construction d'un tableau (les
spécifications). Lorsqu'il s'agit d'évaluer des apprentissages scolaires, la démarche la plus
fréquente consiste à préciser les performances que les élèves devront démontrer à un
moment donné de leur apprentissage. De nombreux outils ont été développés pour permettre
une opérationnalisation suffisante de ces objectifs. Le tableau de spécifications est un de
ces outils permettant de déterminer les divers types de comportements attendus
relativement à un contenu disciplinaire. La section 2 du présent chapitre présente en détail
la construction d'un tableau de spécifications ainsi que d'autres méthodes permettant de
préciser les caractéristiques que doit évaluer un test d'acquis scolaire.
2) L'analyse de contenu d'entretiens. Lorsque le praticien n'a pas d'idées précises à propos des
caractéristiques permettant de discriminer les individus qui seront évalués par le test, il est
intéressant de commencer par interroger des personnes appartenant à la population visée par
ce test. L'interview, libre ou semi-structurée, permet de recueillir un grand nombre
d'informations qui seront sélectionnées et classées au moyen d'une analyse de contenu. Par
exemple, Hunt et Mc Kenna (1992) ont procédé de la sorte pour mettre au point un
questionnaire de qualité de vie destiné à des patients dépressifs. Cinq psychiatres ont
interviewé 30 patients dépressifs à propos de différentes facettes de leur vie quotidienne.
Une analyse de contenu des entretiens a permis de mettre en évidence un certain nombre de
propositions caractéristiques, permettant d'apprécier la qualité de vie des patients dépressifs.
Ces propositions ont ensuite servi à construire les items du questionnaire.
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3) L'observation directe des comportements. Dans certains cas, plutôt que d'interroger les
personnes, il est préférable de les observer dans leur milieu de vie ou de travail. Cette
méthode a été utilisée par Binet pour construire le tout premier test d'intelligence de
l'histoire. Au début de ce siècle, Binet ne pouvait s'appuyer que sur un modèle rudimentaire
et vague de l'intelligence. Dès 1900, il commença donc à observer les handicapés mentaux
adultes de l'Asile Sainte-Anne et les enfants d'une école d'un quartier populaire de Paris afin
de mettre en évidence les comportements permettant de distinguer les individus sans
handicap intellectuel des individus handicapés mentaux. Les items de l'échelle métrique
d'intelligence de 1905 sont issus de ce travail d'observation.
4) La méthode des incidents critiques. L'origine de cette méthode est attribuée à Flanagan
(1954). Elle est particulièrement utile pour construire des outils d'évaluation des
performances professionnelles. Elle consiste à demander à des responsables de décrire des
situations de travail où les employés sous leurs ordres ont agi de manière particulièrement
efficace ou, au contraire, inefficace. Partant de cette description, certains comportements «
critiques » peuvent être mis en évidence et servir à construire des échelles d'évaluation.
5) La référence à un modèle théorique. À la différence des autres méthodes, celle-ci ne part pas
de l'expérience, mais d'un modèle de la réalité construit au cours de recherches antérieures.
Depuis le début des années 1980, les développements de la psychologie cognitive ont
conduit à la création de nombreux modèles théoriques utilisables par les constructeurs de
tests. Des tests destinés au diagnostic des troubles de la lecture ont, par exemple, été créés
sur base de modèles décrivant les processus impliqués dans l'activité de lecture (p.ex. de
Parti, 1994 ; Mousty & al., 1994). D'autres outils ont également été construits en référence à
des modèles théoriques pour évaluer des caractéristiques aussi diverses que le calcul, la
motivation, la mémoire.
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certificatif ou formatif. En d'autres termes, c'est la nature des informations que l'on désire
recueillir qui doit déterminer le niveau de difficulté des items à produire.
3) Combien faut-il créer d'items ? Le nombre d'items à créer dépend de plusieurs facteurs. Le
premier facteur est la durée du test. Selon que l'on souhaite un test court, pouvant être passé
en 10 minutes, ou un test diagnostique se déroulant sur plusieurs séances d'examen, le
nombre d'items à créer variera considérablement. Un second facteur à prendre en compte est
le niveau désiré de fidélité du test. Un test long sera généralement plus fidèle qu'un test
court. Par ailleurs, si le test comporte plusieurs sous-scores, il sera nécessaire d'assurer la
fidélité de ceux-ci en prévoyant suffisamment d'items dans chacune des sous-échelles du
test. Enfin, un dernier facteur à prendre en considération est l'élimination, quasi inévitable,
de certains items après leur évaluation par des experts et leur mise à l'essai. Si l'on veut que
la version finale du test contienne assez d'items, il faudra donc en créer plus que le strict
nécessaire. Si, par exemple, le test final doit contenir 20 items, on en créera 30 et l'on
retiendra les 20 meilleurs de ceux-ci. Habituellement, un surplus de 30 à 50 % d'items est
nécessaire pour éviter de ne pas avoir un nombre suffisant d'items après la mise à l'essai.
La mise à l'essai consiste à faire passer tous les items à un échantillon de la population. Cet
échantillon ne doit pas nécessairement être représentatif ni de très grande taille. Sa taille dépend en
fait de l'hétérogénéité de la population visée par le test et de la grandeur de la population de
référence. Par exemple, si un questionnaire de stress est destiné à évaluer uniquement des pilotes
d'avion, une mise à l'essai sur un échantillon de 50 pilotes permettra généralement une évaluation
satisfaisante des items, car la population des pilotes d'avion est plus homogène et de plus petite
taille que la population en général. Par contre, si la population est plus hétérogène, un échantillon de
200 à 300 personnes peut être nécessaire pour réaliser une mise à l'essai valable, Par exemple, la
mise à l'essai des items de la version française du WISC-III (Wechsler intelligence Scale for
Children version 3) a été réalisée sur un échantillon de 220 enfants. Ce test est destiné à évaluer
tous les enfants français entre 6 et 16 ans. Dans ce cas, l'échantillon du prétest doit être de plus
grande taille, car il doit inclure des enfants des deux sexes, de différents âges et de différents
milieux sociaux. On ne vise toutefois pas à ce qu'un tel échantillon soit parfaitement représentatif de
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la population. Il doit avant tout refléter l'hétérogénéité de celle-ci. Un échantillon trop homogène
risque en effet de masquer certains items problématiques. Par exemple, si les items d'un
questionnaire de dépression destiné à des personnes âgées sont prétestés sur un échantillon qui ne
comprend que des retraités possédant un diplôme d'études supérieures, certains problèmes risquent
de passer inaperçus. L'inclusion de personnes âges possédant le seul diplôme d'études primaires
aurait permis de mettre en évidence des questions dont le vocabulaire trop complexe peut entraîner
des erreurs de compréhension.
Les résultats d'une mise à l'essai sont analysés d'un point de vue tant qualitatif que quantitatif. En
particulier, les commentaires des sujets à propos des items peuvent se révéler précieux pour
comprendre des résultats aberrants et pour remédier à certains problèmes de formulation des
questions. De même, les problèmes de manipulation du matériel, d'enregistrement des réponses, de
temps de passation, de cotation des réponses peuvent être repérés à cette occasion. Ces problèmes,
en apparence mineurs, doivent retenir toute l'attention du constructeur car ils peuvent diminuer
considérablement la validité des résultats d'un test. C'est, par exemple, le cas d'un espace trop petit
pour noter les réponses ou d'un livret de test difficile à manipuler.
En plus de ces vérifications qualitatives, la mise à l'essai permet de réaliser différentes analyses
statistiques des résultats. Ces analyses portent, entre autres, sur la difficulté des items, leur
discrimination, leur fonctionnement différentiel. Sur base de ces analyses et des observations
qualitatives, les meilleurs items seront finalement sélectionnés et serviront à construire la version
définitive du test.
1.5. 5ème ÉTAPE : LA DÉTERMINATION DES PROPRIÉTÉS MÉTRIQUES DU TEST
DÉFINITIF
Une fois les meilleurs items sélectionnés et la version définitive du test constituée, il reste à
déterminer les propriétés métriques de ce test. Les propriétés qui doivent retenir l'attention du
constructeur varient en fonction de la nature du test. S'il s'agit d'un test normé, il sera nécessaire
d'établir des normes et de présenter celles-ci selon une échelle aisément compréhensible par les
praticiens. S'il s'agit d'un test critérié, il faudra préciser des scores de référence utiles, Par ailleurs, si
les résultats du test doivent être mis en relation avec ceux d'autres tests, il y aura lieu de mettre en
équivalence les échelles de mesure concernées.
Par ailleurs, une investigation approfondie de la validité et de la fidélité des résultats de la version
finale du test devra toujours être réalisée. Le constructeur doit rassembler des preuves de la validité
des inférences permises par les résultats au test. Par exemple, s'il propose aux praticiens de calculer
et d'interpréter différents sous-scores au test, il sera nécessaire de prouver la pertinence de tels sous-
scores quant à l'interprétation qui en est faite (American Psychological Association, 1999, p. 20
Il faut souligner que l'évaluation de la validité des résultats à un test n'est pas du seul ressort du
constructeur. Elle est partagée par l'utilisateur du test. En fait, la validité n'est jamais une qualité
acquise une fois pour toutes. Chaque nouvelle inférence qu'un praticien veut réaliser à partir des
résultats d'un test doit faire l'objet d'une validation spécifique. Par exemple, si un test de mémoire a
été créé pour évaluer les compétences mnésiques des enfants et des adolescents, la pertinence de
l'usage de ce test avec des adultes devra être démontrée sur base de données empiriques.
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Le constructeur devra également apporter des informations à propos de la fidélité des résultats. Il
peut choisir parmi une variété d'indicateurs tels que le coefficient de fidélité et les autres mesures
liées à celui-ci et nécessaires aux praticiens, telles que l'erreur de mesure de scores, les intervalles
de confiance, l'erreur de mesure des différences entre scores, etc
Lorsqu'un test n'est pas réservé au seul usage de son constructeur, mais est destiné à être diffusé,
la rédaction d'une documentation destinée aux utilisateurs est nécessaire (American Educational
Research Association, 1999, pp. 67-70). Cette documentation doit présenter les données métriques
citées ci-dessus (normes, coefficient de fidélité...) ainsi que les bases théoriques du test, les
fonctions pour lesquelles il a été créé et les qualifications requises pour pouvoir l'utiliser et en
interpréter correctement les résultats.
Le constructeur d'un test n'a pas seulement une responsabilité méthodologique, il doit également
assumer une responsabilité éthique. L'instrument qu'il a créé va en effet servir à évaluer des
personnes et à prendre des décisions à leur propos. Les informations communiquées dans le manuel
doivent permettre de garantir un usage correct du test dans le respect des principes
déontologiques.
Au-delà des difficultés pratiques et devant les enjeux élevés entourant l'utilisation des tests,
l'utilisateur et le constructeur de tests ont le devoir de se conformer à un certain nombre de règles
déontologiques et à posséder des standards éthiques élevés. En plus des références déjà
mentionnées, il existe plusieurs autres références en ce domaine, notamment un numéro spécial de
la revue Mesure et évaluation en éducation (1997) totalement consacré à ces questions dans le
domaine de l'éducation, Pour une perspective plus générale concernant l'éthique de l'agir
évaluationnel, Hadji (2012) aborde plusieurs questions philosophiques formant la base d'une
éthique en évaluation.
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telle sorte que la stimulation de chacune d’elles puisse contribuer à la formation intégrale de
l’individu.
Cette taxonomie a été fort exploitée pour sa simplicité et sa pertinence en occident et
même en Afrique. En dépit de son succès, la taxonomie de B.SBLOOM a fait l’objet de nombreux
débats.
De façon globale la taxonomie comporte six niveaux et les numérotations qui suivent ne
concernent que la présentation du modèle.
1.00. CONNAISSANCES
1.10. Connaissance des informations spécifiques ou des données particulières
1.11. Connaissance de terminologie
1.12. Connaissances des faits spécifiques
1.20. Connaissance de moyens d’utilisation ou de traitement des informations (ou des données)
1.21. Connaissance de convention
1.22. Connaissance des tendances et successions
1.23. Connaissance de classification
1.24. Connaissance de critères
1.25. Connaissance de méthodes et procédés
1.30. Connaissance de représentations abstraites
1.31. Connaissance des principes et généralisation des lois
1.32. Connaissance des théories
2.00. COMPREHENSION
2.10. Traduction
2.20. Interprétation
2.30 Extrapolation
3.00. APPLIQUATION
3.10. Application de relation ou directe
3.20. Application à tiroir ou de système
4.00. ANALYSE
4.10. Analyse des éléments
4.20. Analyse des relations
4.30. Analyse des principes organisateurs
5.00. SYNTHSE (formulation ou production)
5.10. Production d’une communication singulière ou d’une œuvre personnelle.
5.20. Production de projet d’activité ou de plan d’actions
5.30. Dérivation d’un ensemble de relations abstraites ou déduction des propositions
6.00 EVALUATION OU JUGEMENT
6.10 Evaluation à partir des critères internes
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cette définition de B.S BLOOM la capacité de détecter les incohérences, les absurdités, les manques
de données, etc. Tout spécialement dans des situations nouvelles ou complexes.
En pratique, on mesure la capacité de l’apprenant à identifier des structures, à examiner les relations
(pertinentes) entre les éléments d’un problème posé, à vérifier, à établir un diagnostic, à être vigilent
aux incohérences,… Il faut apporter des connaissances extérieures.
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questions de connaissances puis on fournira les réponses correctes avant de présenter les questions
de compréhension et ainsi de suite.
La seconde méthodologie « appelée « Méthode bottom-up » consiste à repérer des situations –
problèmes que l’apprenant doit être capable de résoudre. On crée des questions révélatrices qui,
inévitablement, impliquent plusieurs niveaux taxonomiques (Questions …… niveaux). En
définitive, les méthodes « TOP DOWN » et « BOTTON-UP » peuvent être associées comme susdit,
le tout dépend de la qualité de la besogne escomptée et de la perspicacité des chercheurs.
C Mé Po Pn E
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Ainsi que l’illustre cette représentation graphique, le modèle guilfordien est composé de
cinq matrices correspondant aux opérations. Chaque matrice possède 24 cellules déterminées par les
produits et les contenus. La nomenclature classique prévoit dans l’ordre chronologique l’opération,
le contenu et le produit.
Par exemple :
Mé FU : Mémoire des Unités Figuratives
E B I : Evaluation des Implications Comportementales
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B. Les classes : c’est l’ensemble des éléments particuliers ayant des caractéristiques
partagées.
C. Les relations : ce sont des connexions, des liens reconnus entre éléments, les unités.
D. Les systèmes : ce sont des ensembles organisés d’éléments logiquement solitaires et
considérés dans leurs relations.
E. Les transformations : ce sont des acquisitions d’autres caractères formels, le passage
d’une forme à une autre ; des changements apportés dans des informations ou dans leur utilisation
F. Les implications : ce sont des relations de conséquence, de prolongement,
d’élaboration ou de déduction.
3. Contenus
Les contenus sont les matières premières informationnelles sur lesquelles se font les
opérations. Les contenus peuvent revêtir quatre formes ou modèles.
A. Figural ou figuratif : c’est le contenu qui n’a pas une valeur évocatrice. Il n’est
susceptible que d’une seule interprétation. C’est une information à besoin d’une certaine
organisation et de structuration.
B. Symbolique : c’est le contenu qui représente une autre chose en vertu d’une
correspondance analogique. C’est l’information sous forme des signes dépourvus de signification
par et en eux-mêmes.
C. Sémantique : c’est contenu a trait au sens et à la signification du langage. Il s’agit en
fait d’un cas particulier du contenu symbolique, la signification étant ici verbal.
D. Comportemental : ce contenu concerne les conduites répondant à des stimuli internes
et externes. Il concerne les informations qui interviennent dans les interactions humines où jouent la
perception d’attitudes, des besoins, des désires, d’intentions, de pensée comme formes
d’intelligence sociale.
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21) CFI* : Cognition des implications figuratives : c’est la connaissances des implications entre
els figures
22) CSI : Cognition des implications symboliques : c’est la connaissance des implications entre
les symboles
23) CMI : Cognition des implications sémantique : c’est l’aptitude à connaître des implications
entre le signification des mots. Cette habileté peut être exploitée en stylistique
24) CSI : Cognition des implications comportementales : c’est la connaissance au niveau
individuel ou collectif des implications dans les comportements.
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Il s’agit d’une simple approbation, l’individu n’a pas encore compris la nécessité de son
choix si bien qu’il peut encore changer s’il n’y avait pas une autre contrainte ou information.
2.2. Volonté de répondre
Ici le concept « volonté » est essentiel, il implique la notion « d’activité volontaire »
c’est plus une réponse délibérément choisis qu’une réponse à une suggestion extérieure. Pour
réaliser la plupart des objectifs situés à ce niveau, le formateur devra se limiter à favoriser un climat
qui permettra au sujet de manifester le comportement dans un contexte social.
2.3. Satisfaction à répondre
Après avoir répondue à un comportement, l’individu éprouve un sentiment soit positif,
soit négatif. Ce fait agit comme un renforcement dans la ituation ultérieure. En d’autres termes, il
s’ajoute au niveau précédent un sentiment de satisfaction, une réponse émotionnelle
Problèmes de mesures posées
2.1. Le problème principal est de déterminer l’instrument d’appréhension. Celle-ci est possible par
des interviews directes ou en présentant des « choix forcés » ou encore des inventaires du type
projectif ou encore « check-lists »
2.2. Le problème posé ici est de savoir si le comportement relève du choix ou d’une suggestion
extérieure.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées :
- observation et relevé des comportements où cette volonté apparaît clairement ;
- questionnaires auto-administrés
- qualité de production (ou travail réalisé)
2.3. A ce niveau, il faut déterminer si une satisfaction ou une réaction émotionnelle positive
accompagne le comportement, sachant surtout que les réactions émotionnelles sont exprimées
parfois avec subtilité et réserve. Ici, la mesure comporte deux démarches.
1) décider quels comportements expriment la satisfaction
2) Mettre en œuvre une méthode d’enseignement systématique des manifestations de
satisfaction.
Concrètement, on peut recourir au questionnaire, à la méthode objective sous forme de
check-list ou aux méthodes projectives.
3.0. VALORISATION
L’individu commence à attribuer une valeur aux phénomènes, aux comportements. Ce
concept de « valeur » est le résultat tant de l’effort personnel de l’individu qu’un produit social,
progressivement intériorisé et qui lui servira de critère personnel. C’est en fait à ce niveau que
débute l’attitude (positive ou négative) en tant que phénomène affectif.
A) Définition
3.1. Acceptation d’une valeur
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Le processus d’abstraction isole les qualités qui sont les caractéristiques des concepts particuliers
dont il s’agit et la généralisation permet l’application de ce concept à un ensemble des données plus
vaste que celui dont il provenait.
Ainsi le concept représente une connaissance qui n’est pas perçue directement par le
sens, mais qui est plutôt le résultat de la manipulation d’impressions sensorielles sous une forme
abstraite.
4.2. Organisation d’un système de valeur
L’individu établit une certaine hiérarchie dans son système des valeurs. Il classe celles-ci
dans un ordre acceptable pour lui dans le temps et dans l’espace. L’individu sera ainsi amené à
formuler une philosophie de vie.
C. Problèmes de mesure
4.1. Pour la mesure de cette sous-rubrique, il faut établir trois types de preuves.
1) la preuve que l’individu forme un jugement d’évaluation à propos de l’objet
2) la preuve qu’il pense de façon abstraite ou symbolique à l’objet qu’il valorise
3) la preuve d’une généralisation concernant un ensemble de valeurs dont l’objet valorisé fait
partie
4.2. La mesure de l’organisation d’un système de valeurs comprend d’une part l’identification des
éléments du système des valeurs, d’autres part l’identification de la structure des valeurs à
l’intérieur du système (les valeurs centrales dominantes et celles qui occupent les positions
périphériques)
Nombreux tests permettent l’évaluation de ces aspects de la personnalité : MMPI, Sixteen
Personality factors, questionnaire de Cattell, Study of values d’Allport, Version et Lindzey,
etc.
5.0. CARACTERISATION
A) Définition
Le niveau concerne l’organisation et la permanence du système des valeurs de
l’individu. D’une façon générale, l’individu analyse les contradictions dans les actes posés, dans les
activités ou dans les attitudes. L’individu est ici décrit en fonction d’une double référence :
1) de ses caractéristiques personnelles uniques, c'est-à-dire de ses ensembles
fondamentaux d’orientation qui se composent d’une grande variété de comportement disparates
2) de sa philosophie de la vie, de sa conception de l’univers, de ses principes, de ses
idéaux, son crédo, personnel qui permettent l’intégration et la cohésion de différents aspects de sa
vie.
5.1. Disposition généralisée
Elle met en exergue la cohérence interne d’un système de valeurs ou ‘attitudes. C’est
une tendance à déterminer une orientation de base vers un phénomène, une stabilité d’action.
5.2. Caractérisation
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C’est l’intégration des croyances, des désirs des attitudes en une philosophie ou une
conception de l’ensemble du monde. A ce niveau l’uniformité et la cohérence des comportements
sont visibles et l’individu peut ainsi imposer son comportement à l’entourage. C’est un stade
dynamique.
Problèmes de mesure posés
5.1. Pour la mesure, on se réfère essentiellement à un modèle de mesure direct emprunté aux études
concernant les effets de l’information sur les attitudes sociales.
- Echelles d’attitudes après avoir fixé la base cognitive grâce aux faits et informations ;
- Instruments sur la solution des problèmes dans les recherches sur l’apprentissage et la
pensée humaine. On insiste non pas sur la démarche cognitive mais sur la qualité de
l’approche (soins, objectivité et sûreté)
- Diverses méthodes pour juger les aspects de la personnalité comme le « rating scale » ou
échelle d’évaluation.
- Les techniques projectives comme TAT sans mettre un accent particulier sur les aspects
cliniques ou anomaux. On se contente de rechercher des preuves d’uniformité et de
cohérence dans les récits.
5.2. Le problème de mesure doit être envisagé ici sous l’angle de transfert d’objectifs et des
comportements des catégories inférieures dans le sens le plus général.
Les sentiments et les valeurs spécifiques rattachés auparavant à des objectifs particuliers
deviennent maintenant des phénomènes génériques tels que caractère et moralité. C’est le
stade atteint par les grands humanistes de l’histoire qui sont aujourd’hui universellement
reconnus et vénérés à cause de leurs philosophies de la vie qui caractérisent et pénètre tout
leur comportement (cohérence, profondeur,…)
Comme instrument de mesure, on peut utiliser :
- des interviews intensives
- des techniques projectives (phrases à compléter, RORCHACH, T.A.T, dissertations auto-
centrées)
- des techniques sociométriques concernant les traits de personnalité, de caractère et de
sociabilité.
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précis. Il existe trois principales formes des questions : els questions ouvertes, les questions fermées
et les questions combinées.
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En principe, il est conseillé de garder le même système de référence choisi d’un bout à l’autre
(points, traits, vides, etc.)
6°) Il faudra proscrire l’utilisation abusive des phrases stéréotypées en variant le plus possible la
place des lacunes et en recourant aux verbes d’action différents dans les items successifs.
Exemples des phrases stéréotypes
1. ……………. s’appelle
2……………… s’appelle
2.3.2. Questions à réponses plus ou moins longues : question d’essai
Ce sont des questions connues sous le nom de dissertation, de composition, de rédaction,
etc. Elles évaluent des processus mentaux complexes : la capacité du sujet à s’exprimer, à écrire une
langue, sa créativité voire ses attitudes.
On distingue de grandes variétés de questions d’essai : les questions d’essai à réponse courtes et les
questions d’essai à réponses étendues
2.3.2.1. Questions d’essai à réponses étendues
Le sujet est appelé à utiliser ses propres mots. Il organise son travail comme bon lui
semble. L’examinateur ne donne aucune directive contraignante ni de limitation de page ou de
volume. Les différentes règles y relatives sont celles généralement définies dans la dissertation, la
stylistique, la grammaire, etc.
2.3.2.2. Questions d’essai à réponses courtes
Le sujet est invité à organiser ses réponses librement mais de manière très brève.
Habituellement on limite le volume et le sujet travaille sous des directives précises. L’examinateur
devra user des verbes d’action opérationnels (citez, justifiez, énumérez)
Il existe plusieurs variétés des questions d’essai à réponses courtes. Retenons en sept
1°) Question de rappel sélectif composé à partir des éléments donnés ou vus
Exemple : Parmi les premiers ministres qui se sont succédés depuis l’indépendance, citez ceux
qui sont originaires de la Province Orientale
2°) Appréciation d’un échantillon à partir de différents faits ou de plusieurs faits
Exemple : Nommez l’étudiant le plus populaire actuellement à l’Université de Kisangani.
3°) Comparaison de deux faits
Exemple : Dites en 10 lignes ce qui différencie la révolution congolaise de la révolution
anglaise
4°) Décision pour ou contre certains faits
Exemple : Citez les noms de 3 musiciens les plus talentueux du 3ème millénaire.
5°) Résumé d’un travail
Exemple : Résumez à l’aide de deux exemples les applications de la loi normale réduite..
6°) Exemple d’un fait
Exemple : Illustrez à l’aide de deux exemples les applications de la loi réduite.
7°) Variétés de la classification
Exemple : Identifier les éléments qui contiennent de l’eau : N, Na, H2O
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11°Dans chaque colonne, les éléments devront également être homogènes (auteurs…, œuvre, etc.).
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3° Il faudra éviter des phrases partiellement vraies et partiellement fausses. L’item doit être classé
comme V ou F de façon univoque. Exemple non corrigé ; la valeur de T est de 3. V ou F
4° Eviter de développer les déclarations par l’insertion des termes négatifs. Mauvais Exemple :
« N’est-il pas faux de nier que l’absence d’arrêt à un signal « STOP » n’entraîne pas
directement le retrait du permis de conduire. V ou F.
5° Eviter l’emploi des termes ou expressions généralement associés à une vraie ou fausse
déclaration. Ces termes sont « tous, toujours, aucun, jamais ». Il faudrait aussi éviter l’emploi
des termes exprimant une restriction ; « parfois, souvent,… ».
6° L’on devra aussi éviter de construire des vraies déclarations plus longues que les fausse.
7° Il faut se méfier des termes ou expressions ambigu ou mal définis. « Fréquemment, petit, grand,
grandement, 90%, beaucoup, peu,… »
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7) question à choix multiple directe portant sur deux éléments et leurs relations
Exemple : Prenons deux faits historiques A et B.
Répondez de la manière suivante en encerclant la lettre qui précède votre chois
1. A et B sont vrais, A est antérieur à B ;
2. A et B sont vrais, A est postérieur à B ;
3. A et vrai, Best faux ;
4. A est faux et B est vrai
5. A et B son faux.
Voici les événements historiques concernés :
A. la proclamation de l’Etat indépendant du Congo a eu lieu le 30 juin 1960 ;
B. Le héros national Patrice Emery LUMUMBA est mort dans une prison dans la Province du
Bas-congo.
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1. A suffit
2. B suffit
3. C suffit
4. A et B suffisent
5. B et C suffisent
6. A et C suffisent
7. A et B suffisent
(2°) questions sur le caractère nécessaire : le problème ci-dessous pourrait-il être résolu si un
plusieurs de ces informations étaient absentes. Répondez en choisissant les réponses suivantes.
1) A peut être omise
2) B peut être omise
3) C peut être omise
4) Ni A, ni B, ni C ne peuvent être omises.
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6° éviter de former les bonnes réponses dans un langage tiré textuellement d’un ouvrage ou du
cours. Le terme devra comporter une certaine technicité.
7° Eliminer certains termes spécifiques qui ont une affinité soit avec les bonnes réponses soit avec
les fausses réponses, tels que ; habituellement, quelque fois, parfois, peut-être, peu,…, tous, jamais,
toujours, souvent, etc…
8° Eviter les réponses exclusives ou inclusives.
Par exemple : un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles est appelé…
A. hexagone
B. Octogone
C. Parallélogramme
D. Trapèze
E. Triangle.
9° présenter des réponses homogènes, c'est-à-dire les réponses portant sur un contenu identique, et
ce de la même façon.
10° Offrir au moins plusieurs possibilités de réponses 4 ou 5 pour réduire la chance de répondre au
hasard et corriger ainsi les écueils des questions alternatives.
11° veiller à ce que l’amorce présente clairement le problème envisager pour une meilleure
compréhension.
Par exemple : la chauve-souris ;
A. chasse les oiseux ;
B. est l’ennemi de l’homme
C. mange des insectes ;
D. mange des rats
12° Eliminer les détails inutiles de l’amorce pour éviter l’ambiguïté.
Par exemple : Nos os sont mis en mouvement par nos muscles ;
Il existe différentes sortes de muscles dans notre corps. « lequel des éléments suivantes serait classé
« muscle-lisse ?
A = adénoïde
B = Cœur
C = Tendons
D = triceps
13° il faut réduire l’emploi des expressions négatives parce que celles-ci diminuent la clarté d’un
item et y ajoute artificiellement des difficultés. Cependant on peut de temps à temps en faire usage
pour s’assurer que le sujet connaît des exceptions ou s’il est à même de détecter les erreurs et les
aberrations.
14° s’assurer qu’il n’existe qu’une et une seule réponse correcte ou nettement meilleure.
Par exemple : un garçon daltonien hérite ses traits de :
A. sa mère
B. son père
C. ses grands-frères
D. ses ancêtres reculés.
15° N’utiliser « aucun de cela seulement lorsque la réponse attendue peut être classée d’une
manière univoque comme vraie ou fausse.
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16° Veiller à ce que la consigne reste précise et concise ; elle devra montrer au sujet comment se
comporter et éventuellement fixer ce dernier sur la tarification des réponses.
17° varier la place de la bonne réponse dans les questions successives pour éviter de révéler au
répondant la tendance spatiale de la bonne réponse.
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1. BUKAVU 3.
2. KANANGA
3. KINSHASA
La capitale du Guinée s’appelle
1. BUMBA
2. GOMA 6
3. KINDU
L’ancienne province orientale comprenait les districts
1. BAS-UELE
2. HAUT-UELE 7
3. ITURI
4. TSHOPO
A sa mort Simon KIMBANGU avait l’âge de
1. 3 ans
2. 20 ans 8
3. 30ans
Jules César a rencontré Stanley en
1. 1850
2. 1915
3. 1945 9
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a) Introduction
En 1929, THURSTONE a essayé de construire des échelles où les distances entre les
différentes catégories de réponses seraient plus ou moins équivalentes. Ce qui requiert un certain
nombre d’opération ou étapes.
b) Etapes de construction
1. Rassembler un grand nombre de proposition simple qui se rapportent à l’objet de l’attitude.
Il faut rassembler 150 à 200. propositions
2. faire appel à un groupe d’experts en la matière. Chacun de ces experts, appelé juge, doit
apprécier les différentes propositions (items) en plaçant chaque item selon son degré de
valence sur un continuum (échelle) à 11 intervalles, et ces intervalles sont considérés comme
étant égaux.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Contre Pour
Ils doivent être au moins 25 juges.
3. Après leur travail, on établit pour chaque item sur la base de 11 intervalles, un tableau de
fréquence et sur base de ce dernier, on calcul des indices. Ces indices sont la valeur scolaire
S et la valeur Q.
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N
− f sous Md . i
2
f Md
1. Mdn = lim inf. +
N
− f dessus Md . i
2
f Md
2. Md = lim Sup. -
La valeur Q, appelée le coefficient d’ambiguïté expire la fonction discriminative de l’item,
ou le degré d’accord du juge. Elle n’et rien d’autre que l’écart semi-interquartile de la distribution
des jugements.
Q3
−Q 1
Q= 2
4. La 4ème étape consiste à construire l’échelle provisoires ou échelle d’essai et l’appliquer à
une population d’essai. On élimine les items qui ont une valeur Q élevée parce que cela
traduit une grande discordance entre les juges et une signification vague de l’item.
En pratique, tout item avant une valeur Q plus grande que 1.90 est considérée comme vague.
On répartit ensuite les items qui restent en fonction de leur valeur sur les différents intervalles du
continuum ; in détermine aussi le nombre d’item à garder pour chaque intervalle en tenant compte
que ce nombre doit être le même pour chaque intervalle à l’étape suivante qui est celle de l’étude de
l’unidimensionnalité ou homogénéité de l’item. On conseille que l’échelle définitive contienne au
moins 22 items. On retient ainsi 4 items par intervalle pour l’échelle provisoire.
L’ensemble des items ayant des valeurs Q les plus basés et retenues pour chaque intervalle
constitue l’échelle provisoire.
On l’applique alors à une population d’essai qui est autre que celle que l’on veut étudier.
5. 5ème étape : la construction de l’échelle définitive et l’application à la population considérée.
Pour cela :
a. Calculer des coefficients de polyvalence de l’item qui est la différence absolue entre
les rangs théoriques et réels de chaque item, en fonction de fréquence d’acceptation
b. Eliminer les items polyvalents ou multimensionnels pour retenir les items claires et
unidimensionnels et ainsi on obtient l’échelle définitive prête à servir comme
instrument de mesure d’attitude. On l’applique alors à la population considérée, en
présentant au hasard sur une feuille de test les items retenus et en demandent au sujet
de marquer une croix à côté des items auxquelles i donnent son approbation
c. Une fois cela fait, on obtient le côté d’attitude d’un sujet en calculant la médiane ou
la moyenne des côtes d’attitudes des items auxquels il adhère. Cette médiane ou cette
moyenne permet de localiser le sujet sur l’échelle d’attitude.
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Ainsi pour connaître le pouvoir de discrimination des items, on calcule la relation entre le
score dans chaque item et la note totale. En d’autres termes, on cherche à connaître la relation, ou la
corrélation item-total. Pour trouver cette corrélation, on tient uniquement compte de deux groupes
extrêmement de la distribution totale. Dont chacun représente 25% de sujets. Ensuite on calcul la
moyenne obtenue par chacun de ces groupes extrêmes à chaque item et on essaye de voir s’il y a
uyne différence entre ces moyennes.
On se sert du test statistique t pour calculer la différence des moyennes.
où t = test t
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3) Du score le plus élevé, compter un protocole pour obtenir le nombre des sujets du groupe
supérieur ;
4) Du score le moins élevé, compter un protocole pour obtenir le nombre des sujets du groupe
inférieur ;
5) Calculer la proportion de réussite des sujets ayant répondu correctement à l’item dans le groupe
supérieur selon la formule.
6) Idem pour le groupe inférieur.
7) Déterminer l’indice de difficulté selon la formule reprise supra ;
8) Déterminer l’indice de discrimination selon la formule reprise plus haut ;
9) Prendre la décision.
p=IDf : 0,25 à 0,75 : item accepté
D= IDs : 0,40 à 1 : item accepté ou 40 à 100
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Sujet 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Items
1 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
2 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
3 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1
4 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 0
5 0 1 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0
6 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0
7 1 1 0 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0
8 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0
9 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 0
10 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1
Total 5 7 3 5 5 8 4 6 3 2 7 4 1 6 8 7 0 9 2 3
Ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Sujets 18 15 6 2 16 11 8 14 4 5 1 7 12 3 9 20 10 19 13 17
Points 9 8 8 7 7 7 6 6 5 5 5 4 4 3 3 3 2 2 1 0
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3.2.1. Introduction
Etalonner, c’est déterminer pour un ensemble de scores observés donnés, obtenus après
l’administration d’une épreuve, d’un test ou d’une batterie de tests à un échantillon, une base
commune en vue de la comparaison juste de scores. Tout ceci parce que l’interprétation de tout
score exige un point de référence. Etalonner consiste donc à définir des normes.
Il existe deux grands types d’étalonnage dans le groupe de référence, celui des tests
normatifs et des tests centrés sur l’objectif.
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Nous pouvons appliquer ce système pour la comparaison des résultats de deux étudiants I
et II à l’issue de l’application d’une série de tests dont les résultats figurent dans le tableau
suivant :
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Ecarts X
Tests Moyennes X (x-n) Déviation Notes étalonnées
types Scores bruts
I II (I – x) II I II
En fin, il est utile de rappeler que généralement pour éviter le décimal, on transforme les notes z
en note T en appliquant la formule suivante :T = 10z + 50 où est 50 est la moyenne et 10 l’écart
type.
C) Echelle normalisée à 5 classes.
Comme le nom l’indique, cette échelle comporte 5 classes normalisées et est
d’application pour les échantillons dont les effectifs sont compris entre 50 et 100. Dans cette
échelle, les 2ème, 3ème et 4ème classes sont reparties par écart-type, selon la distribution normale, la
3ème classe est centrée sur la moyenne, tandis que les classes extrêmes, la première et la cinquième
sont d’étendue illimitée.
L’échelle peut être ainsi présentée.
-1,5 SD -0,5 SD +0,5 SD +1,5 SD
Ecart-type
Classe 1 2 3 4 5
Cette échelle est indiquée pour les échantillons dont la taille est supérieure à 100.
Les principales caractéristiques sont les suivantes : les premières et neuvième classes sont
d’étendues illimitées, les autres classes comportent un demi-écart, la cinquième étant centrée sur la
moyenne.
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7 8 9
1 2 3 4 5 6
Classe
Pourcentage 4% 7% 12% 17% 20% 17% 12% 7%
4%
Comme nous le remarquons, la théorie de la construction des tetis, centrés sur les objectifs,
essentiellement du domaine de la pédagogie scolaire est encore un plein développement.
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Le but poursuivi étant principalement diagnostic, l’important, pour la pratique scolaire, est
le dresser des tableaux récapitulatifs faisant apparaître clairement la situation de chaque élève ; on
saura où intervenir.
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résultats aux tests et ceux obtenus par le même individu au cours de l’année scolaire dans des
situations réelles. Ici, le pronostic est très lent.
Validité concurrente
On voudrait savoir avec quel degré il y a ressemblance entre les notes obtenues au test et la
situation présente. Cette validité permet de faire une prédiction immédiate. La procédure est la
même que dans le cas de la validité prédictive.
Validité congruente
Il s’agit de comparer deux instruments de mesure portant sur la même matière ou contenu mais
présentés sous deux formes (de questions) différentes. La validité congruente consiste à voir si les
deux tests mesurent la même chose ou non.
7. Fidélité
On parle de la fidélité ou de la constance d’un test pour désigner la stabilité des notes obtenues
lors d’une administration répétée d’une même épreuve ou des épreuves parallèles sur une même
population. En d’autres termes, si les conditions ne changent pas, la répétition de l’examen (test)
doit toujours conduire au même résultat plus ou moins proche.
Voici les méthodes ou procédés utilisés dans le calcul de la fidélité : test-retest, deux formes
parallèles, méthode pair-impair, méthode de partage, concordance entre juges (projectifs).
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a) les tests chronométrés ou à temps limité : on se sert d’un chronomètre ou, à défaut,
d’une montre pour vérifier la vitesse et la précision du travail.
b) les tests non chronométrés ou à temps libre : on s’intéresse à la profondeur de la
matière c’est-à-dire qualité de la réponse.
5. Selon le degré d’exigences.
On distingue :
a) les tests standardisés.
- tests qui passent par les techniques d’administration, de correction et d’interprétation. Tout y est
contrôlé.
b) Les tests non standardisés
6. Selon la qualité du jugement de l’examinateur.
a) les tests objectifs :
- dont l’observation, la correction et l’interprétation ne sont pas influencées par
l’équation personnelle de l’examinateur (subjectivité). Le jugement est dit objectif.
b) les tests non objectifs ;
- il s’agit de ceux dont l’observation, la cotation et l’interprétation dépendent
exclusivement de l’examinateur (jugement subjectif)
7. Selon la finalité globale ou segment de conduite étudié
On distingue :
a) les tests d’intelligence
b) les tests d’aptitude
c) les tests de connaissance
d) les échelles d’attitudes et d’intérêts
e) les tests de personnalité
f) les tests de caractère
g) les tests sociométriques
8. Selon le nombre de sujets examinés.
a) test individuel : test appliqué à un seul individu
b) test collectif : test qui sont adressé à un groupe d’individus. Ces tests permettant de se faire
une idée globale sur le niveau du groupe.
9. Selon la fonction du test
a) les tests diagnostics
- ils permettent de découvrir les déficiences, les points faibles chez les sujets.
b) les tests pronostics
-permettant de prédire le rendement futur ou l’avenir d’un sujet dans un domaine déterminé
c) les tests de rendement
- pour faire état du niveau de connaissance atteint par le sujet
d) les épreuves cliniques.
-utilisées dans le cadre clinique pour identifier certains troubles ou anomalies de la personnalité.
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Notion d’intelligence
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La théorie d’intelligence de Spearman, connue sous le nom de « Théorie de deux facteurs ou théorie
Bifactorielle » considère qu’il existe une seule aptitude générale sous-jacente à toutes les activités
cognitives. Chaque test, tâche ou travail réclame une activité mentale dépendant d’une aptitude générale(G)
et d’une aptitude spécifique ou spéciale (S). D’après Spearman, l’aptitude générale ou facteur G est une
énergie mentale dont chaque individu est doué.
Les tests psycho-moteurs sont ceux qui concernent le développement sensoriel, moteur et intellectuel. En
général, ces instruments sont élaborés pour les tout petits ; on les appelle Baby-tests, les tests de
développement.
L’inventaire de développement de GESELL vise à déterminer ces niveaux de maturité chez les nourrissons
et les enfants âgés de 0 semaines à 6 ans sur base de description des comportements caractéristiques de
niveau d’âge : comportements moteur, adaptif, verbal et personnel-social.
Cette instrument permet de poser le diagnostic clinique dont les déviations et les retards de développement
à partit du quotient dit de développement.
A.R
AR = âge réel
2. Echelle de Brunet-Lézine
Le Brunet–Lézine est un instrument de mesure et d’analyse bien adapté à l’examen des enfants suivant
l’âge. Il met l’accent sur le contrôle postural et motricité (P), le coordination oculo-motrice ou adaptation
vis-à-vis des objets (C), les premiers éléments du langage (L), les relations sociales et personnelles (S).
L’échelle s’applique aux enfants de 0 à 24 mois, et avec les épreuves complémentaires aux enfants de 2 à 6
ans.
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En 1905, ils publient une première échelle d’intelligence qui porte leurs noms et qui sera modifié et
complétée par les révisions de 1908 et de 1911 (forme définitive). Cette échelle comprend n ensemble de
tests ou épreuves étalonnées pour les différents âges de 3 à 10 ans et en outre, des séries d’épreuves pour 12
ans, 15 ans et l’âge adulte. Les items sont classés par ordre de difficulté croissante de sorte qu’à chaque âge
corresponde un groupe de 5 à 6 épreuves. L’Echelle entière comporte 55 items de 3 ans à l’âge adulte. En
1909, Goddard traduit en Anglais l’échelle de 1908 et l’introduit aux U.S.A.
Cette révision fut publiée pour la première fois aux U.S.A en 1917. Terman fait intervenir la notion de Q.I
de Stern. Cette révision situe l’âge adulte à 16 ans.
A.C
Classification de Binet-Simon.
Q.I. Interprétation
80 à 89 …………………Lenteur d’esprit
70 à 79 …………………Zone marginale
50 à 59 …………………Débilité mentale
20 à 29 …………………Imbécillité
0 à 19 …………………..Idiotie
La forme actuelle de Binet-Simon est le résultat de la révision de 1937, publiée pour la 1 ère fois aux U.S.A.
en 1938, et connue sous le nom de TERMAN-MERRI.
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- Une épreuve est dite représentative de 6 ans, lorsqu’elle est réussie par 75 % des sujets de cet âge, 25 %
des sujets de 5 ans et 100% des sujets de 7ans.
- Les résultats de ces tests-échelle peuvent s’exprimer de deux manières : sous forme d’âge mental (A.M) et
sous forme de rapport entre l’âge mental et l’âge réel : le quotient intellectuel.
Sa première échelle date de 1939 ; elle est connue sous le nom de « Wechsler-Bellevue Scale for
Adolescents and Adults » (W.B.S.A.A). Il est divisé en deux partis dont la première, élaborée en 1949,
s’appelle W.I.S.C (Echelle d’intelligence de Wechsler pour enfants) ; la seconde, construite en 1955, est
connue sous le nom de W.A.I.S (Wechsler Adults Intelligence Scale). En 1967 la 4 ème échelle : Wechsler
Preschool and primairy scale of intelligence (W.P.P.S.I.). Les échelles de Wechsler comprennent chacune
une épreuve verbale et une épreuve non verbale.
Le W.I.S.C.
Le W.I.S.C est une suite logique de l’échelle Wechsler-Belle vue utilisée pour adolescents et Adultes. C’est
une batterie de tests d’intelligence pour enfants de 5 à 15 ans. La plupart des items ont été tirés de la forme
II des échelles antérieures. Mais de nouvelles questions ont été ajoutées au début de chaque test (rubrique)
pour permettre l’examen des enfants dès l’âge de 5 ans. Le W.I.S.C est un test individuel et chronométré.
- Arithmétique - Cubes
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- Vocabulaire - Code
90 à 109 Moyen
80 à 89 Normal faible
70 à 79 Limite
69 t moins Débile.
L’Echelle de performance de Grâce ARTHUR est utilisée dans certaines circonstances lors de l’examen des
sujets handicapés de la parole (muets) ou de l’ouïe (sourds) ou lors de l’examen des sujets inhibés ou de
langues étrangères.
La version originale remonte à 1930 et portait deux formes avec 9 subtests. Sa forme révisée de 1947 et qui
existe en matériel français comporte 5 substests seulement.
Composition de l’échelle.
- Les cubes de Kohs : mesurent l’étendue de la mémoire immédiate et l’organisation des gestes
d’intelligence pratique.
- Les planches de Seguin : ou « test d’encastrement » de SEGUIN Il mesure la rapidité de réactions
psychomotrices et la précision du geste.
- Le test de Healy : ou TEST DE COMPL7TEMENT DE FIGURE DE Healy. Ce test comporte deux
formes. Il s’agit d’une scène ou histoire constituée à partir de 11 figures, pièces ou images ou
images, chacune d’entre elles manquant une partie (images incomplètes).
- Les labyrinthes de Portéus.
- le test des pochoirs (ou Stencil Design Test).
2. Echelle de performance de BORELLI-OLERON.
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Le Borelli-Oléron est un test d’intelligence générale pour enfants anormaux (déficients mentaux) de 5 à 8
ans. Il est aussi utiliser dans l’examen d’enfants normaux inhibés devant les épreuves verbales ou
présentant des difficultés linguistiques (langage).
Composition(7 items) :
- Le puzzle de Healy ;
Créé en 1920 et mis au point en 1923, le test de Kohs est une épreuve non verbale d’intelligence générale et
pratique peu affectée par la culture et la scolarité.
Dans sa version originale (1920) il comprend 16 cubes colorés entre lesquels il faut reproduire 35 modèles
(dessins) de difficultés croissantes. Dès 1923, Kohs ramène la série à 17 modèles devenus classiques.
Dans le manuel de Kohs, la cotation tient compte du succès, au temps et de l’exactitude ; ce dernier facteur
étant mesuré par le nombre de mouvements du sujet au cours de la manipulation des cubes.
Il permet en effet d’évaluer l’expressio analytique et synthétique de la pensée conceptuelle jusqu’à ses
niveaux les plus élevés, l’étendue de la mémoire immédiate et l’organisation des gestes (structuration
spatiale). Ce test permet également un diagnostic rapide de la débilité mentale.
Connaître le degré d’intelligence des aveugles afin de fonder leur orientation scolaire et professionnelle.
Description :
a) Le matériel :
- 16 cubes tactiles identiques mais à 6 faces différentes.
- 18 figures à reproduire ; cubes et figures recouvert des mêmes tissus :
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b) Passation : individuelle
c) Population : Test applicable aux aveugles de cécité totale de 6 ans à l’âge adulte.
L’âge mental est déterminé en fonction des scores et à partir d’une table des âges mentaux. Le Q.I. est
calculé en divisant l’A.M.
C’est un test très connu dans les pays occidentaux. Il est construit par année d’étude 1-3 ; 4 -8 ; 7
– 10 ; 9 – adultes. On y considère les aspects suivants : mémoire immédiate et retardée, relation spatiale
dans le sens de gauche et droite, raisonnement logique, raisonnement arithmétique, vocabulaire.
3. Le test B 53 de BONNARDEL
Mis au point en 1953 par le prof. Bonnardel, le test B 53 est une épreuve centrée sur les aspects
dynamiques de l’intelligence. Il est sensible à tous les niveaux intellectuels et, en particulier, les plus
élevés.
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Il comporte un cahier qui contient 65 séries de figures, les cinq premières servant d’exemple. Chaque item
est constitué par deux groupes de figures situées sur la même ligne. Les trois figures de gauche indiquent la
nature de la série. Le sujet doit choisir, parmi les figures de droite, celle qui continue la série.
Test papier-crayon d’intelligence générale, mis au point en 1944 par René GILLE et destiné aux enfants de
5 à 14 ans.
Composition : cahier de 62 questions présentées sous forme d’images et constituant autant de petits
problèmes dont la solution met en jeu des connaissances acquises, de comparaison de poids, d’espace, de
dimensions, de vitesses, des quantités, d’âges, la distinction extérieure-intérieure et droite-gauche, des
classements, des analogies, des similitudes, des repérages de lacunes, des jugements de valeur, du calcul
mental, des séries de figures à compléter.
A) le D 48 est un test non verbal d’intelligence général, à forte saturation en facteur g. Il a été mis au
point par psychiatre français PICHOT, en 1948, à partir du test Dominos de l’armée Britannique, conçu par
l’Anglais ANSTEY. Il s’agit d’une épreuve parallèle au Matrix 38.
La tache du sujet consiste à découvrir d’abord la loi ou règle qui domine la série et à compléter en suite
cette série en écrivant sur la feuille de réponse le nombre de points correspondant au dernier domino. Le
test applicable à partir de 12 ans.
Spécificité : dans le D 70, les lois ont été variées de façon plus systématique, parfois sous forme combinée,
ce qui rend les problèmes plus difficiles que dans le D 48. On a modifié la disposition du dernier domino.
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Il s’agit en fin de compte d’un test d’intelligence abstraite ( facteur g de spearman), conçu pour
ouvrir le champ total du développement intellectuel des individus.
La première version expérimentale a été établie en 1936 par deux Anglais J.C. RAVEN et L.S.
PENROSE. Elle a été révisée et standardisée en 1938 (MATRIX 38). Conçu à l’origine pour des adultes et
des adolescents de niveau moyen, ce test a donné lieu à des extensions : deux Révisions de 1947 (Matrix
1947 et 1947e) ont étendu ce test aux enfants de 3 à 10 ans ainsi qu’aux débiles légers et profonds et aux
analphabètes (Matrix 1947e ou les problèmes sont imprimés sur fond de couleur), aux adultes de niveau
supérieur à la moyenne (PMA – T 1947). Advenced Progressive Matrices qui comprend deux séries I et II.
En 1956, on a fait la révision de l’ordre des items.
- Pour série A : 12 treillis de figures auxquelles manque n morceau indiqué par un blanc, à retrouver dans
six figures présentées en bas de page.
- Pour série B : 12 groupes de 4 figures auxquels manque une quatrième figure à retrouver dans six
figures présentées en bas de page.
- Pour les séries C,D et E : 36 groupes de 9 figures auxquels manque une neuvième figure, à retrouver
dans 8 figures présentées en bas de page. N.B : ces trois dernières séries mettent en jeu des capacités
logiques (analogie, permutation, alternance de structure…)
- Application :
applicable aux:
- candidats à des postes administratifs ( à partir de la sténo-dactylo) ;
- recrues militaires ;
- lycéens…
- Notation et interprétation : la note est constituée par le nombre de bonnes réponses. Elle peut
être interprétée sur un étalonnage en centiles.
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Après la 1ère Guerre mondiale, il y a eu beaucoup d’émigrants aux U.S.A. les psychologues américains
étaient désireux de connaître leur niveau mental (Q.I). Pour ce faire, R.B. CATTELL et son équipe ont mis
au point en 1940, un test papier-crayon présenté initialement sous le titre « culture-Free Intelligence Test ».
Les tests qui exploitent un seul aspect de l’intelligence sont dits « Tests unifactoriels ou spécifiques ». Par
contre, les tests miltifactoriels (ou batteries factorielles) sont ceux qui mesurent plusieurs aspects à la fois.
Ils sont composés de tests d’intelligence générale et de tests d’aptitude choisis à partir d’une analyse
factorielle faite sur base d’un tableau d’intercorrélations entre de nombreux tests ayant des facteurs
communs. Parmi ces batteries, les plus connues sont :
Connu en français sous le titre de « Batterie Factorielle d’Aptitude Mentales Primaires », le P.M.A est un
test construit en 1941 par le couple LL. THURSTONE et G.T. THURSTONE à partir d’analyses
factorielles menées depuis 1932 au laboratoire Psychométrique de Chicago.
Thurstone est l’inventeur de la « Méthode centroïde » employée dans l’analyse factorielle ; cette méthode a
permis d’extraire 12 facteurs de groupe nommés « aptitudes mentales primaires » dont les plus connus
sont :
Tableau
Groupe d’âge
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5 – 7 ans Mo P N R V S
7 – 11 ans Mo P N R V S
11 – 17 ans Mo P N R V S W
En français: Batterie factorielle d’aptitudes différentielles, ce test fut élaboré par BENNET, H.
SEASHORE et A.G. WESMAN, le D.A.T et publié pour la première fois aux U.S.A en 1947 par The
Psychological Corporation. Il fut traduit et adapté au Canada par CHEVRIER en 1963.
1. le test de raisonnement :
2. le test d’Aptitude Numérique :
3. le test de Raisonnement abstrait ou épreuve logique non verbale
4. Le test de relations spatiales ou d’habiletés perceptuelles.
5. le test de raisonnement mécanique ou sens de la mécanique
6. le test de sens de bureau.
Le test a 2 parties de 100 items à 3 minutes chacune.
7. le test d’orthographe.
8. le test règles grammaticales
N.B : Le DAT concerne particulièrement l’orientation scolaire.
La GATB est une batterie des tests d’aptitude destinée principalement à résoudre les cas d’orientation
professionnelle (vocational guidance) bien qu’elle puisse être appliquée à certains problèmes d’orientation
scolaire dans l’enseignement technique. Elle fut mise au point aux services américains de l’emploi (Bureau
of Employment Security) œuvrant sous la direction de DVORAK en 1956. Elle a déjà été adapté dans
plusieurs pays (Suisse, Belgique, …)
1. Structure générale
La GATB est composée de 12 tests sélectionnés qui constituent de bonnes mesures de neuf aptitudes
considérées comme importantes pour la réussite dans une large variété d’occupations professionnelles.
- 8 tests papier-crayon.
- 4 tests d’appareil
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Chacun de ces 12 tests est numéroté de 1 à 12 ; les tests papier-crayon, de 1 à 7, sont rassemblés dans une
couverture cartonnée. Le test 8 est une feuille séparée ; les tests 9 et 10 comportent l’emploi du tableau à
chevilles ; les tests 11 et 12 comportent l’emploi du tableau de dextérité digitale. Il faut 2 heures 15 minutes
pour l’administration complète de la GATB.
TABLEAU
4 Vocabulaire
6 Raisonnement arithmétique
V. Aptitude 4 Vocabulaire
verbale
N. Aptitude 2 Calcul
numérique
6 Raisonnement arithmétique
F. Dextérité 11 Assemblage
digitale
12 Désassemblage
Quand on parle de la créativité, on fait souvent l’association d’idées avec les termes comme imagination,
découverte, invention, création, production divergente. Selon le Dictionnaire de Psychologie de Sillamy, la
créativité est la disposition à créer qui existe à l’état potentiel chez les individus et à tous les âges,
étroitement dépendante du milieu socio-culturel. Cette tendance naturelle à se réaliser nécessite des
conditions favorables pour s’exprimer (la crainte de la déviation et le conformisme social sont le carcan de
la créativité).
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Pour Guilford, la créativité correspond à la tranche de production divergente ; il insiste sur les facteurs de
fluidité, flexibilité et d’originalité.
b) le sujet cite des objets ayant une ou deux qualités communes par exemple, des objets à la fois solides
et comestibles.
a) Test de conséquences : écrire toutes les conséquences aux quelles cous pourrez penser d’une
situation comme celle-ci : « les gens n’ont plus besoin de dormir pour vivre ».
b) Test d’utilisations inhabituelles, mais c’est le mode de score qui permettra de mesurer l’originalité.
c) Test de titre d’histoire : présenter une histoire très courte et lui demander de donner des titres
ingénieux et drôles. Le score est basé sur l’ingéniosité des réponses appréciées par plusieurs juges.
Ce facteur n’entre pas dans la production divergente, mais bien dans le modèle appelé « Evaluation ou
jugement (voir Bloom). On utilise « Le test de perception de problèmes ». On donne au sujet le nom d’un
objet ordinaire (une boîte en carton, un arbre) puis on lui demande de poser des questions intéressantes et
originales au sujet de l’objet en question.
Epreuves verbales.
1. le jeu I : consiste à montrer au sujet une image assez complexe, à partir de laquelle on lui demande
de poser des questions pour s’informer de la situation présentées dans l’image (on considère les
questions pertinentes).
2. le jeu II : on demande au sujet de deviner les causes de la situation présentée.
3. le jeu III : on lui demande de deviner les conséquences de la situation
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4. le jeu IV : on lui présente un objet (un éléphant en peluche) et lui demande d’énumérer toutes les
améliorations ou toutes les transformations qu’il peut trouver pour rendre ce jouet plus drôle ou
plus amusant.
5. le jeu V : les utilisations inhabituelles (voir Guilford). Torrance utilise une boîte en carton ou une
boîte à conserve.
6. le jeu VI : le sujet est invité à poser des questions sur cette boîte en carton ou de conserve.
7. le jeu VII : test de conséquences de Guilford : on lui propose une situation tout à fait improbable et
lui demande d’en tirer toutes les conséquences possibles.
Epreuves figurales.
1) composition d’une image ou d’un tableau original. A partir d’une forme donnée (en couleur), on
demande au sujet de compléter, d’ajouter traits et lignes au crayon pour composer une image
originale, intéressante et qui, en quelque sorte, racontera une histoire.
2) Test de complètement des figures. On donne dix (10) figures différentes composées chacune d’un
ou de deux traits droits ou courbes. Le sujet doit compléter ces figures pour en faire des
représentations précises dont, par ailleurs, on lui demande le titre.
3) La dernière épreuve figurale consiste à présenter une série de cercles à partir desquels le sujet doit
dessiner, en ajoutant lignes et traits une image représentant un objet ou une image dont on lui
demande de donner le nom ou le titre.
a) le score de fluidité (quantité) : c’est le nombre de réponses pertinentes données par le sujet, c’est –
à-dire les réponses qui ont un rapport avec la question ou le problème posé.
b) Le score de flexibilité (variété) : il s’agit du nombre de catégories dans lesquelles on peut classer
les réponses données par le sujet.
c) Le score d’originalité. Wilson, Guilford et Christenses ont élaboré trois méthodes de mesure de
l’originalité en fonction de trois définitions suivantes :
L’originalité : rareté d’une réponse dans un groupe donné. Ici la mesure est statistique. Toutes les
réponses sont groupées dans cinq classes selon leur fréquence d’apparition et affectées d’un indice de
fréquences allant de 1 à 5 c'est-à-dire des réponses plus fréquentes aux réponses rares.
L’originalité : capacité à produire des associations indirectes, à percevoir des relations éloignées entre
des objets dans l’expérience courante. Le score total est le nombre d’association faites par le sujet et
l’originalité est définie par la notion de relation éloignée et apparente.
L’originalité : capacité à produire des réponses jugées ingénieuses : tois juges classent les réponses en
cinq catégories selon le degré d’ingéniosité de chaque réponse. Un indice d’ingéniosité est ainsi
attribué à chaque réponse et obtient un score total d’originalité pour le sujet.
Il a été mis au point en 1970 par G. MEUNIER. Il est utilisé en orientation professionnelle pour déceler les
sujets doués de capacité créatrices et, en sélection du personnel pour l’affectation à des postes où il est
nécessaire de faire preuve d’imagination.
. Il se présente sous forme de jeu : 4 jeux de huit figures de carton noir découpé, réalisées à partir de figures
simples (cercles, losange, triangle) qu’on a déformées pour leur enlever le caractère géométrique.
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Ce sont des épreuves qui permettent de mettre en évidence les aptitudes ou les talents d’un individu en vue
de prédire sa performance future dans une tâche déterminée. Ils sont utilisés pour l’examen, la sélection et
l’orientation des individus dans la vie professionnelle.
La personnalité est connue comme l’organisation dynamique des aspects cognitifs, affectifs, conatifs. La
personnalité est une réalité complexe résultant du fonctionnement de tous les aspects de chaque être
humain. C’est, en fin de compte, la manière d’agir et de réagir propre à chaque individu.
Projection.
Dans les tests de personnalité, dits de projection, qui utilisent la tendance de tous les instincts refoulés à
s’extérioriser « à se projeter ».
Types de projection.
1. la projection spéculaire (speculum : miroir) : le sujet retrouve dans l’image d’autrui les
caractéristiques qu’il prétend et qu’il voudrait être siennes.
2. la projection cathartique (purification, décharge).
3. la projection complémentaire (Allport).
Les techniques projectives présentent, par rapport aux autres certaines particularités : il n’y a pas de
réponse juste ni de réussite, mais une grande variété de réponses possibles, le sujet ne connaît pas la
signification ni l’importance de sa réponse et il n’y a pas de temps imposé. Sa réponse devra être
interprétée par un psychologue spécialiste en matière.
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Le matériel est ambigu, c’est-à-dire un matériel où toutes les interprétations sont possibles (formulation de
la tâche, temps accordé, manière de répondre). Les consignes sont les plus larges, les plus vagues et
vraiment non directives.
i. Le test de Rorschach
H.Rorschach, psychiatre Suisse, est né à Zurich en 1884. il est mort en 1922.
Il est composé de 10 planches sur lesquelles figurent des tâches d’encre symétriques. Cinq planches sont
colorées (2, 3, 8, 9 et 10), les cinq autres sont en noir-gris-blanc. Ce test fut inventé en 1921.
Consigne : On présente une planche au sujet et on lui demande de dire ce que la tâche d’encre pourrait
représenter. Ses réactions sont observées et ses réponses permettent de la classer selon trois critères utilisés
par Rorschach et correspondant aux trois problèmes suivants :
1.- La localisation ou modes d’appréhension : le sujet voit-i l’ensemble ou plutôt les détails de la tâche ?
2.- Les déterminants : perçoit-il plutôt la forme, la couleur ou l’image d’un mouvement ?
D : détail normal ;
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a) Forme « F »
b) Couleur « C »
c) Mouvement ou Kinésithérapie « K ».
On note :
(H) : parahumain
(A) : paraanimal
Ad : détail ou partie d’animaux ;
Anat - anatomique
Sex - sexe
Le T.A.T est une méthode destinée à révéler les composantes fondamentales de la personnalité ainsi que les
tendances fondamentales refoulées que le sujet ou le malade a de la peine à admettre (pulsions, émotions,
sentiments, complexes, conflits)…
Objet : c’est de faire inventer des histoires en rapport avec les tableaux des images présentées en vue de
l’évaluation de la personnalité du sujet.
Matériel : le T.A.T actuel comporte 20 planches portant des images d’un ou des personnages en
situation. Il y a des planches pour garçons de moins de 14 ans, pour filles de moins de 14 ans,
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pour filles et garçons, pour les hommes et pour les femmes. Certaines planches sont communes
aux deux sexes, d’autres sont utilisables pour tous.
Administration
- on prévoit habituellement deux séances, par exemple les deux jours successifs.
- le sujet est d’habitude assis devant l’examinateur. Si le sujet est adulte, l’examinateur peut
tourner le dos ou utiliser un lit long pour lui permettre d’être plus à plus à l’aise, plus relaxé,
plus allongé.
Interprétation du T.A.T
Plusieurs systèmes d’interprétations ont été mis au point aux U.S.A et en EUROPE (Murray,
Bellak, Henry, Tomkins, Wyatt, Aron et Shentoub) : on examinera l’interprétation selon 3 écoles plus la
feuille de dépouillement abrégé de BELLAK : Ecoles de MURRAY, TOMKINS et de PIOTROWSKI.
1. le thème principal
2. le héros principal (âge, sexe, traits, images du corps…)
3. les besoins principaux du héros
4. les performances, les objets et les circonstances
5. la conception de l’environnement (personnages parentaux, personnages de même âge que le
sujet, les personnages plus jeunes que le sujet).
6. les conflits significatifs
7. la nature des anxiétés
8. les principaux mécanismes de défenses du moi contre les conflits et les craintes
9. la sévérité du surmoi
10. l’intégration du moi (créativité et situation de l’intrigue).
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Elaboré en 1947 par un Psychiatre Hongrois Lipot SZONDI, ce test permet de déceler les principales
pulsions d’un sujet, d’où son appellation de « diagnostic expérimental des pulsions de L. SZONDI ».
Le matériel comporte 6 séries (ou jeux) de 8 photos d’hommes qui ont été déjà identifiés par des
psychiatres comme homosexuels, sadiques, hystériques, catatoniques, paranoïques, déprimés, maniaques,
etc. L’épreuve consiste pour le sujet et pour chaque jeu de choisir 2 photos qu’il préfère et deux photos
qu’il aime le moins (chaque jeu est composé de 8 images).
Description du matériel.
L’épreuve comporte 6 séries (ou jeux) de 8 photographies. Ces photos représentent des malades qui
correspondent aux 8 facteurs pulsionnels.
Le test de Rosenzweig appelé «Picture Association study for assossing to frustration », en abrégé P.F. test
(PICTURE FRUSTRATION STUDY), est une épreuve de complètement de dialogue qui explore un aspect
particulier de la personnalité : la frustration. C’est un procédé destiné à révéler les types de réactions aux
« stress » de la vie courante. Il a été élaboré sur une théorie psychanalytique de frustration découverte par
Rosenzweig (1934). Selon cette théorie, il existe trois niveaux de défenses psycho-biologique qui se
compénètrent :
Description de l’épreuve.
Le P.F test comporte une série de 24 dessins représentant chacun deux personnages placés dans
une situation de frustration du type courant. Le personnage placé à gauche parle dans une bulle (carré)
décrivant soit sa propre frustration, soit celle de son interlocuteur. Le personnage à droite a, au dessus de
lui un carré. L’épreuve consiste pour le sujet « à inventer le contenu du carré vide en notant mentalement la
première réponse qui lui vient à l’esprit et qui serait susceptible d’être formulée par le personnage de droite
en réponse à celui de gauche. On suppose que le sujet testé s’identifie à la personne et sa façon de répondre
à la frustration se manifeste dans les réponses.
Administration
La passation est individuelle et à temps illimité. Après avoir lu les instructions, l’examinateur demande au
sujet de travailler aussi vite qu’il pourra.
Le sujet de son coté, lit les mots prononcés par le personnage de gauche, et après il inscrit la réponse dans
la case réservée à cet effet.
Chaque réponse est cotée en fonction de deux aspects essentiels : direction de l’agression et type de
réaction.
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l’agression peut être tournée vers l’intérieur (vers soi-même : le moi). Cette réponse
est appelée réponse intro punitive : ce sujet attribue agressivement la frustration à
lui-même (la culpabilité, le remords) (I)
L’agression peut être écartée : réponses impunitives (M). il y a un essai d’éviter de
formuler une réponse soit aux autres, soit à soi-même.
- comme types de réactions ; l’auteur en distingue 3. L’agression peut prendre la forme :
1) d’un blocage (prédominance de l’obstacle : 0 – D),
2) d’une défense de l’organisation du comportement (défense du moi, Ego-défense : E – D),
3) d’une recherche de solution (persistance du besoin : N – P).
a) les questionnaires uniphasiques : sont ceux qui explorent un seul trait de personnalité. Ex : -A.S.
Reaction Study d’Alloport, - le test de Masculinité – Féminité de Terman et Miles
b) les quastionnaires multiphasiques : ils permettent d’obtenir simultanément des notes pour
plusieurs traits. Ex : - Inventaire de personnalité de BERNREUTER, -16 P.F de cattell (16
personnality factors).
1. Inventaire multiphasique de personnalité de Minnesota (MMPI) (1940).
Le MMPI (Minnesota Multiphasic Personnality Inventory) est un instrument psycho-métrique monté aux
USA par HATHAWAY et Mc KINLEY et destiné à fournir, dans le cadre d’un seul test, des évaluations
précises des principaux éléments de la personnalité. Il comprend 550 items recouvrant des vastes champs
d’intérêts depuis la condition physique et physiologique jusqu’aux conduites sociales et aux attitudes
morales des individus examinés.
L’épreuve consiste à classer 550 propositions dans trois catégories (vrai, faux, je ne sais pas).
Les réponses aux différents items peuvent être classées sur 4 échelles de validité et 9 échelles cliniques
correspondant aux tendances suivantes : hypocondrie, dépression, hystérie, déviation psychopathique,
masculinité-féminité, paranoïa, schizophrénie, psychasthénie et hypomanie.
1) L’échelle d’hypocondrie (Hs) : elle mesure le taux normal d’intérêt porté aux fonctions corporelles.
2) L’échelle de dépression (D) : mesure la profondeur du symptôme de dépression (découragement,
état de fatigabilité)
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3) L’échelle d’hystérie (Hy) : mesure le degré de ressemblance du sujet avec les malades qui ont
manifesté des symptômes hystériques
4) L’échelle de déviation psycho-pathique (Pd) : mesure la ressemblance du sujet avec un groupe
d’individus qui manifestent leur incapacité à profiter de l’expérience. Pépère les individus qui un
jour peuvent commettre des actes délictueux.
5) L’échelle d’intérêt (Mf) : mesure la tendance vers la masculinité ou la féminité d’une structure
d’intérêt
6) L’échelle de paranoïa (Pa) : mesure le degré de ressemblance du sujet avec un groupe de malades
caractérisés par la méfiance, un orgueil exagéré, l’égoïsme et la susceptibilité.
7) L’échelle de Psychasthénie (Pt) : mesure le degré de ressemblance du sujet avec un groupe de
malades qui souffrent de phobies. Permet de détecter l’anxiété.
8) L’échelle de schizophrénie (Sc) : elle mesure la similitude des réponses du sujet avec celles des
malades caractérisés par les pensées et les comportements inhabituels. Tendance d’éviter le contact
avec autrui.
9) L’échelle d’hypomanie (Ma) : mesure les facteurs de personnalité caractérisant les personnes
atteintes d’hyperactivité en pensée et en action.
Mode d’utilisation
4. Le 16 P.F de Cattell
Le 16 P.F. « 16 Personnality Factor Test » est un inventaire mis au point en 1950 par Cattell, Saunders et
Stice à l’institut d’étude de la personnalité et des attitudes à Illinois (Institute for Personnality and Ability
Testing). Il a été adapté en France (1952) par le centre de Psychologie appliquée. Le 16 PF mesure les 16
facteurs suivants : cyclothymie- schizothymie ;- intelligence générale- défiance mentale ;- force de moi-
névrotisme ;- ascendance-soumission ;- expansivité - non expansivité ; caractère affirmé-caractère
dépendant ; cyclothymie audacieuse-schizophrénie essentielle de repli sur soi-même ; sensibilité
émotionnelle-rudesse de maturité ; méfiance inquiète -méfiance calme ; suffisance indépendante – manque
de résolution ; contrôle de la volonté – stabilité de caractère ; tension nerveuse. Il comporte deux autres
facteurs : D : tempérament flegmatique-excitabilité ; J : goût pour l’activité en groupe- individualisme
délicat).
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EnAS : sentimental
EnAP : Nerveux
nEAS : flegmatique
nEAP : sanguin
Il y a 90 questions réparties en 9 séries de 10. Chaque question est double parfois triple (elle décrit deux
comportements nettement opposés et, dans certains cas, un troisième comportement intermédiaire).
Les échelles d’attitudes sont des instruments de recherche dont l’importance dans les études sociologiques,
économiques (publicité), politique (propagande), pédagogique et psychologiques est considérable. Ils
concernent le domaine de l’opinion publique.
Les questionnaires d’intérêts cherchent à décrire la personne sous le seul angle de ses motivations pour telle
activité. Ils jouent un rôle important dans l’orientation professionnelle et scolaire.
L’attitude est donc une attente, une disposition, un schème dynamique qui pousse à l’action, et cette action
se fait sous l’impulsion du sentiment ou du ressentiment. L’opinion elle, est l’expression verbale ou
gestuelle de l’attitude.
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- La cohérence : marque la relation entre les attitudes et les opinions d’une part, les attitudes et les
comportements réels d’autre part.
- Le jaillissement ou influences : indique la mesure dans laquelle l’attitude influence le
comportement réel de l’individu :
Elle est destinée à mesurer la distance sociale, c'est-à-dire le degré d’acceptation ou de rejet qui existe entre
un individu particulier et un groupe d’individus considéré comme un ensemble ; pas d’un individu à un
autre individu ou à un groupe d’individu ou considérant particulièrement un individu connu bon ou
mauvais de ce groupe.
L’échelle se présente sous forme d’un tableau à double entrée portant en abscisses les noms de différents
groupes humains (ex : Tanzanie, Ruandais, congolais, Togolais, congolais, Ougandais…) et, en ordonnés 7
propositions exprimant ou caractérisant les types de rapports que le sujet répondant aimerait entretenir avec
les individus appartenant à ces groupes.
D.E. SUPER a étudié le premier comment identifier et grouper les intérêts, il en distingue les 3 groupes
suivants :
a) les intérêts exprimés : on peut les identifier en demandant au sujet de dire, d’écrire ou de citer les
activités, les professions qui l’intéressent le plus ou le moins quand il a libre choix dans ses préférences et
rejets (questionnaire, interview)
Ce test est destiné aux sujets de 6 à 18 ans. Il consiste en une série de phrases à compléter.
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L’épreuve porte sur 72 items auxquels le sujet doit répondre en faisant le choix entre trois réponses : plait
beaucoup, plait moyennement, déplait.
Domaines d’intérêts :
a) intérêts techniques
b) intérêts sociaux
c) intérêts sportifs
d) intérêts pour la nature (zoo, jardin)
e) intérêts artistiques
f) intérêts intellectuels (visiter un musée)
g) intérêts pour le commerce
h) intérêts d’imagination.
4.- TECHNIQUES DES TITRES DE LIVRES FICTIFS DE R. THORNDIKE
La liste de Thorndike contient une série de titres d’ouvrages fictifs suivis, chacun, d’un résumé imaginaire.
Il permet d’étudier les intérêts littéraires chez les sujets de 10 à 15 ans. L’enfant doit indiquer les ouvrages
qu’il aimerait lire lorsqu’on lui présente le titre et le résumé.
Il s’agit d’un inventaire d’intérêts pour enfants; les réponses sont du type oui-non.
Domaine du test :
- musique - mécanique
- mécanique - scientifique
- manuel - familial
- agricole.
Il a trois formes :
a) forme cadets : (fin de l’enseignement primaire). Cette forme permet d’identifier les grands types
d’aspiration chez les finalistes de l’école primaire
b) forme juniors (fin du secondaire inférieur)
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c) forme seniors (fin du secondaire supérieur). Cette forme permet de différentier les intérêts selon
neuf secteurs différents :
- langue - dessin
- sciences - administration
- professions actives - commerce
- mathématique - profession technique
- profession sociale
Pour chacune des activités proposées le sujet s’exprime selon une échelle de 5 degrés (rejet, indifférence,
acceptation, intérêt, préférence).
b) ou bien avoir une bonne présence d’esprit et posséder des réflexes rapides.
Il y a toujours une alternative, le sujet choisit soit a soit b, et non les deux à la fois.
X. TESTS SOCIOMETRIQUES
C’est à J.L MORENO, psychiatre viennois que l’on doit la sociométrie. L’hypothèse de Moreno est que
« les sentiments *, les émotions et les idées pourraient quitter l’organisme ou entrer en lui ». C’est dire que
les sentiments, les émotions et les idées résident dans certaines structures à l’intérieur desquelles ils
peuvent apparaître ou s’évanouir.
Dans le terme « sociométrie » on peut extraire deux idées essentielles : l’idée de l’Etre social (socius) et
l’idée de mesure (metrum) de cet être social. Ainsi faire la sociométrie c’est être à même d’appliquer le
metrum au socius et d’établir une sorte de géographie psychologique du groupe. En effet, tout être humain
entretient dans son milieu un certain nombre de relations grâce auxquelles il participe au sein d’une
communauté, d’un groupe. Il évite ainsi l’isolement. Ces relations sont tantôt positives (préférences) tantôt
négatives (répulsions). L’étude de ces relations peut nous renseigner sur la structure relationnelle d’un
groupe.
Selon LAENG M. et AVANZINI G. « vocabulaire de pédagogie moderne 1974, p.230, la sociométrique est
l’étude objective des relations socioaffectives à l’intérieur des groupes humains, visant à dégager la
structure des réseaux de communication et la télé : unité d’interaction.
La télé est une empathie à deux directions tout comme le téléphone a deux extrémités. Il s’agit, dans un
processus d’attraction et de répulsion, d’un ensemble de courants affectifs entre tel ou tel individu et qui
donnent naissance à l’atome social et aux réseaux sociométriques qui forment la tradition et l’opinion
publique. L’empathie c’est de la sensibilité aux attitudes d’autrui et la pénétration de ces sentiments,
lesquels sentiments peuvent être, soit positifs, soit négatifs, soit neutres.
Dans un groupe déterminé, la sociométrie permettrait la détection des leaders (les populaires, les stars), des
individus isolés ou rejetés par le groupe, des individus en conflits et des individus entretenant des relations
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Bref, la sociométrie vise l’harmonisation et l’équilibre des relations socio-affectives d’un groupe. Elle
permet une action à la fois préventive, curative et constructive.
Vecteurs sociométriques
L’atome social est un ensemble constitué par les choix et les rejets dont un individu est l’objet. Celui-ci
peut être un leader ou un isolé. Les dyades ou choix réciproques sont à la base de la cohésion et de l’entente
parfaite entre les membres du groupe. Deux individus en relation de réciprocité forment une dyade.
Le sociogramme.
Le sociogramme est la carte sociographique des relations entre les individus du groupe. Chaque individu y
possède sa place comme point de départ et comme point de relation des estimations.
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La matrice sociométrique se présente sous forme d’un tableau à double entrée. Chaque individu figure tant
en abscisses qu’en ordonnées.
a) La matrice socio-sélective qui concerne les émissions des choix et des rejets.
b) La matrice socio-perceptive porte sur les attentes des choix et des rejets.
On peut donc construire deux sociomatrices sélectives (choix, rejets) et deux sociomatrices perceptives
(attentes de choix, rejets).
A B C D E F SE/p
A AS 1 1 1 1 1 5
B 1 AS 1 - - - 2
C 1 1 AS 1 - - 3
D 1 1 - AS 1 - 3
E 1 1 - - AS - 2
F - 1 1 1 1 AS 4
SP/ 4 5 3 3 3 2
p
AS= auto-sélection
SP/p : score de popularité mesuré par p nombre de choix reçus (c’est le statut sociométrique).
1) Le questionnaire sociométrique
2) Le test sociométrique
3) Le test de perception sociométrique (socio-empathy)
4) Les mesures de réputation (Guess Who test)
5) Les tests objectifs de relations sociales.
BIBLIOGRAPHIE
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Boxus, E., les Q.C.M. à solutions générales au service de l’évaluation à livre ouvert, Document ronéotype
Université de Liège, 1988.
Davis, F.B., Analyses des items, Louvain, Nauwelaerts, 1966
De Ketele, J.M., « objectifs et évaluations ; comparaison et confrontation de quelques terminologies
utilisées ».
In Bulletin de Pédagogie Universitaire, N°13, Jan. 1987.
Krathwohl D.R., and Al. Taxonomy of educational objectives Hand book II. The affective domain, N.Y.
David Mac Kay,Traduction Lavallée M.
Leclercq, D., Qualité de question et signification de score avec application aux questions à choix multiple,
Bruxelles, Labor, 1987.
Noizet, G. et Caverni, J.P., Psychologie de l’évaluation scolaire, Paris, P.U.F., 1979.
Tibamwenda Basara B., Essai de détermination du niveau taxonomique des comportements - types liés à
une attitude pédagogique, D.E.S., ronéotypé Kisangani, 1988.
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