POLITIQUE COMPAREE

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POLITIQUE COMPAREE

Il faut saisir les finalités de la comparaison(a), ses limites(b), et discuter de la neutralité


axiologique(c).
a- Les finalités plurielles de la comparaison :
Dans leur ouvrage La Politique Comparée (Paris, Armon Polin, 2001, pp.2-5), Bertrand Badie
et Hermet Guy relèvent quatre finalités de la comparaison :
- La finalité cognitive de la comparaison : cela signifie que la comparaison est à
connaitre, à se connaitre et à connaitre l’autre, elle a donc une fonction de production
de la connaissance sur notre société et sur nous-même par le détour de la connaissance
de l’autre.
- La finalité interprétative et explicative de la comparaison, comparer permet
d’interpréter les faits politiques, de les expliquer et de les comprendre, tant dans leur
contexte que dans leur inscription temporelle. C’est le cas par exemple de l’analyse
des régimes politiques, de l’étude des parlements ou des parties politiques.
- La finalité de la relativisation des faits politiques : comparer c’est aussi relativiser
- La finalité libératrice de la comparaison, la comparaison libère le politiste des
stéréotypes, des préjugés et des pesanteurs de l’ethnocentrisme c’est-à-dire, la
tendance récurrente en science sociale de privilégier les valeurs du groupe ethnique ou
de la société d’appartenance pour en faire le seul modèle de référence, un chercheur
ethnocentriste utilise les valeurs de sa société pour analyser les autres sociétés. Enfin,
la comparaison libère le politiste du poids des sciences sociales prescriptives dans la
mesure où en politique comparée, le chercheur dit ce qui est et non ce qui doit être.
La comparaison a aussi des limites.
b- Les limites
Comme relevé plus haut, l’ethnocentrisme consiste à ériger les normes et les valeurs de sa
propre société en normes et valeurs universelles.
L’exotisme quant à lui, consiste à ériger les normes, mœurs et valeurs étrangères en modèle
de référence, c’est le phénomène culturel qui consiste à accorder plus de valeurs et
d’importance à ce qui est étranger à sa propre culture.
Face à ces deux attitudes, le comparatif doit faire preuve de neutralité axiologique.
c- La quête de la neutralité axiologique :
Selon Max weber, la neutralité axiologique est une opération intellectuelle et une posture
méthodologique dans laquelle le chercheur prend un recul face aux valeurs de sa propre
société dans son travail scientifique. La finalité étant de réduire le poids de ses propres
jugements de valeur dans la production de la connaissance. ( lire à ce sujet son ouvrage le
savant et le politique, 1919).
La politique comparée a des pères fondateurs et des contemporains.
3- les pères fondateurs et les contemporains de la politique comparée
Mamoudou Gazibo propose de distinguer les pères fondateurs(a) et les contemporains(b)
a- Les pères fondateurs de la politique comparée :
S’agissant des pères fondateurs, il met l’accent sur les figures essentielles suivant :
- Aristote (380-322) avant JC. : il a posé les bases de l’analyse comparée des formes de
gouvernements. Dans son livre la politique, il établit l’existence de six formes de
gouvernement parmi lesquelles trois formes de gouvernements qu’il érige en modèle
de gouvernement : la monarchie ou gouvernement d’un seul, l’aristocratie ou le
gouvernement de quelque hommes vertueux et la république ou gouvernement de la
république, il propose de distinguer la tyrannie ( un seul gouverne à son profit ),
l’oligarchie ( un petit nombre gouverne pour leur intérêt) et la démocratie ( un grand
nombre gouverne pour son bien-être)
- Charles Lui de Seconda barrant de La Brède et de Montesquieu (18 janvier 1689- 10
février 1755), avec son livre l’esprit des lois : il procède à une enquête minutieuse sur
les systèmes juridiques et politiques de divers pays, il démontre que la loi trouve son
essence dans son contexte d’élaboration et d’application, c’est dans le même livre
qu’il va établir l’un des principes majeurs de la séparation des pouvoirs qui constitue
aujourd’hui la base des régimes politiques, avec comme principe de base qu’en toute
chose seul le pouvoir arrête le pouvoir.
- Alexis de Tocqueville (1805-1859), avec son ouvrage de la Démocratie en l’Amérique
dans lequel il compare la genèse de la démocratie en France et aux USA, il essaie de
répondre à deux questions essentielles, pourquoi la société démocratique en Amérique
est-elle libérale ? alors qu’en France on a du mal à évoluer vers une société
démocratique libérale. Pour y répondre, il relève qu’en delà des fondements communs,
l’évolution de la démocratie s’adapte à chaque contexte, c’est ce qui justifie selon lui
la différence entre la démo en France et aux USA.
Toujours dans ce groupe des pères fondateurs, Gazigo propose de ranger Hérodote, René
Descartes, John Locke, Auguste Comte, Durkheim, Max Weber.
La politique comparée à aussi des contemporains de la politique comparée
b- Les contemporains de la politique comparée
Léonardo Molinos considère comme contemporains de la politique comparée les politiques
suivant : Harold Lasswell (1968), Samuel Eisenstadt(1963), Gabriel Almond (1955),
Giovanni Sartori (1971) et Arend Lijphart (1075).
Pour saisir la substantifique moelle de la politique comparée, il faut cerner d’une part de la
politique comparée (I) et les approches théoriques de la politique comparée(II), ce qui nous
permettra d’aborder quelques cas pratiques de politique comparée(III).

I- Les objets de la politique comparée


Toute science se définit par les objets privilégiés, il en est de meme de la politique comparée,
on peut de dire qu’elle a deux grande catégories d’objets : les objets classiques (A), et les
nouveaux objets (B).
A- Les objets classiques de la politique comparée.
Au chapitre des objets classiques, nous pouvons citer les institutions politiques(1), les forces
et les comportements politiques (2), les processus de transformations politiques (3) et les
politiques publiques (4)
1- La comparaison des institutions po
Par institution po il faut entendre les structures, les organisations, les pratiques qui organisent
la vie politique et participent au fonctionnement de l’Etat. Il s’agit de manière essentielle des
systèmes et des régimes politiques, des gouvernements, des parlements, des institutions
judicaires, etc. les régimes politiques renvoient ici aux modes d’organisation et de
fonctionnement de l’Etat, comme le relève Olivier Nay le régime politique est le mode
d’organisation du pouvoir politique à un moment donné de son existence. Le système
politique quant à lui est l’ensemble des interactions qui existent entre les institutions de l’Etat
et entre ceux-ci et leurs environnements. David Easton insiste sur le fait que la ie d’un
système politique se caractérise fondamentalement par les interactions que celui-ci entretient
avec son environnement, ces interactions se traduisent par les in-puts (demandes / soutiens/
exigences) que l’environnement adresse au système et par les out-puts (action / décision) que
le système adresse par l’environnement en guise de réponse. Enfin, il estime aussi que chaque
système est piloté par une boite noire qui assure sa gestion.
Les critères permettant de comparer les régimes politiques sont assez variables, toutefois, es
comparatistes mettent d’avantage l’accent sur : les procédures de désignation des
gouvernants, le nombre de dirigeants, le type de relation qui existe entre les gouvernants et les
gouvernés, le degré de séparation des pouvoirs, sur la base de ces éléments, la politique
comparée propose de distinguer les régimes totalitaires, les régimes autoritaires et les régimes
démocratiques.
Les régimes totalitaires sont ceux dans lequel le pouvoir est centré entre les mains d’une
personne. Anna Arendt établit cinq critères constitutifs d’un régime totalitaire :
- Un parti unique qui monopolise la vie politique
- Une idéologie politique érigée en dogme
- Le contrôle de tous les sections de la vie sociale et le culte du chef
- La soumission des activités économiques et professionnelles à l’Etat et au parti
unique.
- La politisation des activités sociales et l’existence d’une terreur permanente.
Les régimes autoritaires quant à ceux se caractérisent par la concentration du pouvoir entre les
mains du dirigeant politique et par la confiscation des libertés publiques. Selon Juane Linz (le
spécialiste des études régimes autoritaire) les régimes auto sont les systèmes à pluralisme
limité et non responsable à l’égard du peuple.
Les régimes démocratiques enfin sont ceux où le peuple choisit lui-même ses dirigeants et
ceux-ci exerce le pouvoir dans le respect des libertés fondamentales, la participation des
citoyens à la prise des décisions politiques, la recherche du bien-commun et la circulation de
l’élite dirigeante.
Aujourd’hui on observe une tendance à l’hybridation des régimes politiques, c’est-à-dire la
cohabitation dans un même régime politique des éléments des régimes autoritaires et des
régimes démocratiques.
La politique comparée excelle aussi dans la comparaison des gouvernements et des
parlements. Les gouvernements désignent l’ensemble des ministres qui exercent le pouvoir au
nom du chef de l‘exécutif, à qui les citoyens ont confié le pouvoir d’Etat. Les parlements
quant à eux sont des assemblées constituées des représentants du peuple qui exercent le
pouvoir législatif à travers le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale.
L’analyse des forces et des comportements politiques est aussi un objet privilégié de la
politique comparée
2- La comparaison des forces et des comportements politiques
Jean François Ballard (la politique du ventre / la patrimonialisation)
Elles renvoient aux acteurs de la vie po, il s’agit des partis politiques, des groupes d’intérêts,
les mouvements sociaux. S’agissant des partis po, les comparatistes comparent leur
organisation, leurs fonctionnements, et les interactions qu’ils ont avec les systèmes po. Les
travaux connus dans la matière sont ceux de Joseph Lapalombara, Maurice Diverger et
Michel Offerlel. Il s’agit très souvent de mettre en exergue les fonctions des partis politiques à
savoir : les fonctions manifestes et les fonctions latentes des partis po. Les fonctions
manifestes sont selon Robbert King Merton sont des fonctions connues, explicites,
apparentes, objectives et observables, exemples le regroupement, l’encadrement et la
formation des militants, la participation aux élections. Les fonctions latentes quant à elles sont
des fonctions cachées, dissimilées, exemples la circulation de l’élite dirigeante.
Georges Lavo a aussi établit une autre fonction des partis politiques : la fonction tribunicienne
du parti politique. En effet, en étudiant le parti communisme français, il constate que ceui-ci
exerce une fonction latente spécifique : porter les demandes et les révendications du peuple
dans le système politique comme le faissaient les tribains de la Rome antique : une fonction
de porte-parole, de mise à l’agenda des préoccupations du peuple, par exemple réléver les
frustrations et les colères.
La politique comparée analyse aussi les interactions entre les partis po et entre ceux-ci et les
systèmes politiques. Cela a donné naissance à ce qu’on appelle par les systèmes de partis,
ainsi Giovanni Sartori considère les systèmes de partis comme étant le fonctionnement des
partis po en interaction au sein du système politique. Il ajoute que ce qui fonde les interactions
entre les partis po c’est la qualité de la compétition électorale. Enfin, Maurice Duverger
propose une typologie de classification des partis po autour de trois types : les systèmes à
parti unique, les systèmes bipartites et les systèmes multipartites.
Enfin dans la comparaison des forces et les comportements politiques, les comparatistes
comparent les groupes d’intérêt et les mouvements sociaux entant qu’acteurs de la vie
politique. Dans ce cadre, ils mettent en exergue le fait que les groupes d’intérêt et les
mouvements sociaux mettent à l’agenda des décideurs politiques des questions politiques ou
sociales. Exemple de mouvements sociaux étudié par les comparatistes : les regroupements
des grévistes, les groupes de manifestants, les mobilisations identitaires, les associations
féministes, etc.
La politique comparée étudie aussi les processus de transformation po.

3- La comparaison des processus de transformation politique


Dans ce cadre précis, l’une des préoccupations majeure des comparatistes est de comprendre
comment les processus de changement politique interviennent dans l’espace et dans le temps.
Le processus de changement politique qui retient le plus d’attention des comparatistes
aujourd’hui est le processus de démocratisation des régimes politiques. Il s’agit enfaite pour le
continent africain des mouvements po connus par les sociétés po africaines depuis les 90 à ce
jour : reconnaissance, exercice et affirmation des libertés fondamentales, organisation des
élections pluralistes, alternance politique, institutionnalisation des oppositions po, etc. dans
ouvrage Intro. à la politique africaine, Mamoudou Gazibo établit que les trajectoires de
libéralisation po et de démocratisation sont multiples et variées. Ces processus ont à la fois
similitudes et des différences, celles-ci sont inhérentes aux facteurs qui influencent les
trajectoires de la démocratisation, par exemple : la culture politique des citoyens, la nature des
processus de transition po et la qualité des systèmes économiques des Etats. Il arrive à deux
conclusions majeures :
- Le facteur culturel est l’une des causes majeures des problèmes que rencontre la
consolidation de la démocratie en Afrique.
- Les contraintes économiques que connaissent les Etats limitent la progression de la
démocratie.
Le comparatiste est aussi intérêt par la comparaison des politiques publiques.
4- La comparaison des politiques publiques
La chefferie tradition au Cameroun de la colonisation à nos jours (à lire)
Jean Claude Thoenig définit la politique publique comme étant un programme d’action propre
à une ou plusieurs autorités publiques ou gouvernementales. C’est une action que l’Etat mène
ou envisage de mener dans un secteur de son activité pour répondre aux attentes, aux
demandes, aux besoins et aux préoccupations des citoyens. C’est ce par quoi l’Etat agit au
congrès et au quotidien.
Les comparatistes comparent les politiques publiques nationales et internationales.
Exemple :la politique étrangère avec la politique étrangère des USA, la politique africaine des
USA avec la politique africaine de la France. S4agissant des politiques internationales, l’on
peut comparer la politique migratoire de l’UE et de l’UA.
La politique comparée a de nouveaux objets ;
B- Les nouveaux objets de la politique comparée.
Aujourd’hui la politique comparée traite de nouveaux objets parmi les plus importants l’on
peut citer : les nouvelles guerres, le terrorisme dans le monde, les coups d’Etat militaires, les
inégalités dans le monde. Exemple : l’on peut comparer l’intervention américaine en Irak avec
l’intervention russe en Ukraine. On peut comparer les actions terroristes de Al Qaida avec les
actions terroristes de Boko Haram. On peut comparer les coups d’Etat militaires au Mali et au
Burkina Faso. Enfin, on peut comparer les inégalités entre les classes sociales au Cameroun et
en Cote d’Ivoire.
La politique comparée utilise les approches théoriques précises.

II- Les approches théoriques en politique comparée


Il faut aborder les types de comparaison avant de s’appesantir sur les approches théoriques en
politique comparée.
A- Les types de comparaison
Mamoudou Gazibo et Jen Jenson propose de distinguer les types de comparaison selon Degan
Mattei et Dominique Pelassy(1) et les types de comparaison selon Charles Tilly.
1- Les types de comparaison selon Dogan Mattei et Dominique P.
Ils proposent cinq types de comparaison :
- La comparaison d’un cas d’espèce : c’est la comparaison qui porte sur un seul cas
d’étude pour mettre en lumière les éléments caractéristiques permettant de mieux
cerner le phénomène politique étudier, mais aussi de relever des éléments de
contradiction à l’intérieur de ce phénomène. L’Etat au Cameroun de Jean-François
Bayard ou encore de la Démocratie en Amérique d’Alexis de Tocqueville. On dit alors
que le chercheur a fait une monographie.
- La comparaison binaire : c’est la comparaison qui porte sur deux cas, exemple :
l’analyse comparée des sorties de crise en Côte d’Ivoire et en RDC fait par le prof
Yves Paul Mandjen.
- La comparaison entre les pays analogues : elle est proche de la comparaison binaire
mais elle peut aussi au-delà de deux cas. Ce qui est important ici c’est que ces pays
doivent partager un certain nombre de similitudes qui peuvent servir de base à la
comparaison. Exemple : analyse comparé des politiques de santé au Canada, aux USA
et en France.
- La comparaison entre pays contrastés : deux conditions doivent etre réunies pour
qu’on est une comparaison contrastante, premièrement que l’attention soit portée sur
des pays présentant un certain nombre de contraste. Deuxièmement que ces contrastes
soit jugés pertinents et originaux. Exemple : Analyse comparer de la libéralisation
politique en RDC et en Côte d’Ivoire.
- La comparaison par homogénéisation conceptuelle d’un espace hétérogène : c’est la
comparaison des concepts permettant de mettre en lumière des expériences ou des cas
différents. Exemple : l’analyse comparée des gouvernements de transition ou l’analyse
de la succession politique en Afrique.
Charles Tilly a aussi proposé des types de comparaison
2- Les types de comparaison selon Charles Tilly
Il est un adepte de la sociaolgie historique, il a essentiellement travaillé sur les processus
sociaux et politiques dans une perspective historique. C’est le cas par exemple de ses travaux
sur la sociogénèse de l’Etat et sur le militantisme. Il propose quatre types de comparaison :
- La comparaison individualisante : le chercheur met en lumière les caractéristiques
d’un cas étudié en le contrastant avec d’autres cas. Exemple : l’ouvrage de Jf Bayard
ou la politique du ventre
- La comparaison universalisante : le chercheur met en lumière les propriétés communes
de son objet d’étude. Exemple : le livre Yuan Linz sur les régimes totalitaires et
autoritaires.
- La comparaison par la recherche des variations : cette comparaison vise à rendre
compte des variations ente plusieurs situations issues de fifférentes configuration du
phénomène politque Barryngtom Moore sur les origines sociales de la dictature et de
la démocratie
- La comparaison systémique ou globale : c’est la comparaison qui donne une
explication totale à un phénomène politique étudiés. Exemple : le livre de Samuel
Huntington sur le choc des civilisations.
- La politique comparée utilise des approches théories politiques précises.

B- Les approches théoriques en politique comparée


(A écrire)
d-L ’approche culturelle :
Elle propose d’expliquer les similitudes et / ou les différences entre les cas comparés par les
facteurs culturels. Dans cette approche, les éléments et les contextes déterminent la
dynamique des phénomènes politiques. Toutefois, l’usage de l’approche culturelle doit
prendre deux précautions :
- Il faut toujours avoir une approche dynamique de la culture, cela permet d’éviter de
figer les cultures comme le fait si souvent le culturalisme absolu.
- Il faut utiliser le culturalisme raisonné dans l’analyse des phénomènes des faits
politiques de Jf Bayard pour une raison simple, tout ne s’explique par la culture.
Lire Dalloz (Jean Pascale) ; (la politique comparé au truisme de l’analyse culturelle, in Deloye
Ives et Jean-Michel D (dir) ; politique comparée, 2018)
Enfin, l’analyse stratégique prendre de ‘importance en politique comparée.
e-l’analyse stratégique
Elle est la dernière venue des approches théoriques instituées en politique comparée, elle met
en avant la recherche des motivations et des rationalités des acteurs en politique. Les acteurs
sont les êtres rationnels c’est-à-dire ils font des choix guider par leurs intérêts suivant la
maxime : « pas d’intérêt pas d’action », c’est pour cette raison qu’en science politique on dit
que l’approche est influencer par la théorie du choix rationnel qui dispose que : « les individus
posent des actes ou prennent des décisions en fonction des profits et des bénéfices qu’ils vont
en tirer, tout politique/ politicien est donc un investisseur) lire Crozier Michel et Freiberg
Erhard l’acteur et le système ; paris seuil 1997).
L’appréhension des aspects théoriques de la politique comparée nécessite une analyse des cas
pratiques et illustratifs des analyses de politique comparée. C’est cas feront l’objet des travaux
pratiques et des exposés des étudiants sur les thèmes aussi variés tes que : les régimes et
systèmes politiques en politique comparée, la comparaison des forces et des comportements
politiques, la comparaison des crises politiques et la comparaison des politiques publiques (cf.
travaux et exposés des étudiants)

Conclusion :
Comment est-on comparatiste en Afrique aujourd’hui ?
Les sentiers de la politique comparée sont nombreuses, la vague des décentralisations, les
coups d’Etat militaire l‘effervescence des mouvements sociaux, la diversification des po
publiques, les multiples transferts des politiques internationales, l’Afrique est donc en quête
de comparatistes pour aborder toutes ces problématiques. Elle sera alors le continent
d’affirmation future de la politique comparée à la fois comme branche de la science politique
et comme approche méthodologique fréquente d’analyse des phénomènes politiques.

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