Equations Droites
Equations Droites
Equations Droites
Christophe ROSSIGNOL∗
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1 Équations de droites
Cas particuliers : — Si f (x) = p (fonction constante), on obtient une droite parallèle à l’axe des abscisses
et passant par l’ordonnée p ;
— Si f (x) = mx (fonction linéaire), on obtient une droite passant par l’origine du repère.
Propriété 1 : Dans un repère (O ; I ; J), toute droite D non parallèle à l’axe des ordonnées est la repré-
sentation graphique d’une fonction affine.
Elle admet donc une équation de la forme y = mx + p.
Le coefficient m est appelé coefficient directeur.
Le coefficient p est appelé ordonnée à l’origine.
Cas particuliers : — Une droite parallèle à l’axe des abscisses admet une équation de la forme y = p
— Une droite passant par l’origine du repère admet une équation de la forme y = mx.
Remarques : 1. Vérifier qu’un point est sur une droite revient donc à vérifier que ses coordonnées satisfont
à l’équation de la droite.
2. Pour tracer une droite, il suffit d’avoir deux points. Il suffit donc de trouver les coordonnées de deux
points de la droite pour la tracer. Très souvent, un de ces points sera le point de coordonnées (0 ; p).
Exemple : Soit (d) la droite d’équation y = −2x + 3.
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— (d) passe par le point A (0 ; 3) ;
— si x = 1, y = −2 × 1 + 3 = −2 + 3 = 1 donc (d) passe par le point B (1 ; 1).
Cette droite est tracée sur la figure 2.
Vérifions maintenant que le point C (2, 5 ; −2) est bien sur la droite (d) :
−2 × 2, 5 + 3 = −5 + 3 = −2
Remarque : Attention ! Les droites parallèles à l’axe des ordonnées ont une équation de la forme x = constante
et les droites parallèles à l’axe des abscisses une équation de la forme y = constante.
Exercices : 14, 15 page 192 1 – 74 page 203 2 – 87 page 205 3 [TransMath]
1. Tracer une droite d’équation donnée.
2. Autres types d’équations de droites.
3. Un peu de logique.
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2 Coefficient directeur d’une droite
Propriété : Dans un repère, on considère les points A (xA ; yA ) et B (xB ; yB ) avec xA 6= xB (voir figure
4).
Le coefficient directeur de la droite (AB) est :
Démonstration
Comme xA 6= xB , la droite (AB) n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées. Elle admet donc une
équation de la forme y = mx + p.
Comme les points A et B sont sur cette droite, on a : yA = mxA + p et yB = mxB + p.
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Figure 5 – Premier exemple de détermination graphique.
On pose y = mx + p.
La droite coupe l’axe des ordonnées au point de coordonnées (0 ; 2) donc p = 2.
Partant de ce point, il faut avancer de 2 unités (∆x = 2) et descendre de 1 unité (∆y = −1) pour se
∆y
trouver sur un autre point de la droite. On a donc : m = ∆x = −1
2 = −2.
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La droite admet donc comme équation : f (x) = − 2 x + 2.
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203 9 [TransMath]
4. Déterminer l’équation d’une droite.
5. Déterminer graphiquement l’équation d’une droite.
6. Tracer une droite connaissant son coefficient directeur.
7. Utilisation du coefficient directeur.
8. Intersection avec les axes.
9. Étude d’une configuration.
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3 Positions relatives de deux droites
Théorème 1 (admis) : Dans un repère, on considère la droite D d’équation y = mx + p et la droite D0
d’équation y = m0 x + p.
Dire que D et D0 sont parallèles équivaut à m = m0 .
Remarque : Ce théorème est la contraposée du théorème précédent. Sa démonstration est donc immédiate.
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66 page 202 et 82, 83, 86, 88 page 205 13 [TransMath]
Théorème 3 : Dans un repère, on considère trois points A, B et C tels que l’abscisse de A soit différente
de celle de B et de celle de C.
Les points A, B et C sont alignés si et seulement si les coefficients directeurs de (AB) et (AC) sont
égaux.
Démonstration
Comme l’abscisse de A est différente de celle de B et de C, les droites (AB) et (AC) ne sont pas
parallèles à l’axe des ordonnées.
Donc, d’après le Théorème 1, dire que (AB) k (AC) équivaut à dire que les coefficients directeurs
de (AB) et (AC) sont égaux.
De plus, comme les droites (AB) et (AC) ont un point commun (le point A), dire qu’elles sont
parallèles revient à dire qu’elles sont confondues et donc que les points A, B et C sont alignés.
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38, 39 page 218 et 41, 42 page 219 17 [TransMath]
Références
[TransMath] Transmath Seconde, Nathan (édition 2010).
3, 5, 6