Les crayons de couleur

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Les crayons de couleur Tes livres et tes cahiers sont rangés ?

Tu n’as rien oublié ?


Mais à quoi jouent les crayons
Alors file vite, petit écolier !
Pendant les récréations ?
La cloche vient juste de sonner !
Le Rouge dessine une souris
Le Vert un soleil
Allons à l’école
Le Bleu dessine un radis
Allons à l’école,
Le Gris une groseille
Faire des farandoles
Le Noir qui n’a pas d’idées
Pour rencontrer la maitresse
Fait des gros pâtés.
Faut y aller à toute vitesse ;
Voilà le jeu des crayons
Soyons pas timide
Pendant les récréations.
On est des bolides
L’école de mes rêves On est vraiment prêts à tout
Dans l’école de mes rêves Nous voici et nous voilà,
Les enfants dans la lune C’est nous
Ont un ami Pierrot
Qui leur prête sa plume C’est la rentrée des classes
Pour écrire aux oiseaux… Refrain
C’est la rentrée des classes
Dans l’école de mes rêves Toute l’école est en fête
Il y a des murs colorés C’est la rentrée des classes
Et un ballon soleil Pour tous les enfants, c’est la fête
Qui joue à chat perché
Au bout d’une ficelle… Dans le préau de l’école
On s’amuse et on rigole
Dans l’école de mes rêves On retrouve ses copains
Il y a le cœur d’une maitresse Et tous ceux qu’on aime bien …
Qui efface un chagrin Refrain
Et des bonbons tendresse
Plein les poches des copains ! La maîtresse est très jolie
Elle sourit tout le temps
Au revoir papa, au revoir maman ! Et console les petits
Au revoir papa, au revoir maman ! Qui réclament leur maman…
Bonjour l’école des enfants ! Refrain
Au revoir maman, au revoir papa !
Mon école n’est pas pour toi. On va jouer et chanter
Dessiner et colorier
Au revoir papa, au revoir maman ! Mais aussi apprendre à lire
Ici c’est l’école des enfants ! A compter et à écrire …
Et les parents sont trop petits, Refrain
Ils n’ont rien à faire ici !
C’est la rentrée
Au revoir papa, au revoir maman ! C’est la rentrée,
Oui, je suis devenu grand ! Finis crabes et crustacés.
Au revoir maman, au revoir papa ! C’est la rentrée,
Je vais au travail comme toi ! Le sable des poches est tombé.
C’est la rentrée,
En route pour l’école La classe est rangée.
Ça y est ? C’est la rentrée,
Tout est prêt ? L’école n’a pas déménagé,
Tes crayons sont bien taillés ? Voici venu le temps d’y retourner.
Tes deux chaussures sont lacées ?
Trois petits sapins Il est né le divin enfant
Trois petits sapins Chantons tous son avènement
Se donnaient la main
Car c’était Noël Depuis plus de quatre mille ans
De la terre au ciel. Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans
Prirent le chemin Nous attendions cet heureux temps
Menant au village Refrain
Jusqu’à l’étalage
D’un grand magasin. Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette
Là, ils se couvrirent Une étable est son logement
De tout ce qui brille : Pour un dieu quel abaissement
Boules et bougies, Refrain
Guirlandes pour luire,
O Jésus, ô roi tout puissant
Et s’en retournèrent Tout petit enfant que vous êtes
La main dans la main O Jésus, ô roi tout puissant
Par le beau chemin Régnez sur nous entièrement
De l’étoile claire Refrain

Jusqu’à la forêt Douce nuit


Où minuit sonnait, Douce nuit, sainte nuit !
Car c’était Noël Dans les cieux ! L’astre luit.
De la terre au ciel. Le mystère annoncé s’accomplit
Cet enfant sur la paille endormi,
Le sapin C’est l’amour infini ! C’est l’amour infini !
Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j’aime ta verdure ! Saint enfant, doux agneau !
Quand par l’hiver bois et guérets Qu’il est grand ! Qu’il est beau !
Sont dépouillés de leurs attraits, Entendez résonner les pipeaux
Mon beau sapin, roi des forêts, Des bergers conduisant leurs troupeaux
Tu gardes ta parure. Vers son humble berceau ! Vers son
humble berceau !
Toi que Noël planta chez nous,
Au saint anniversaire, C’est vers nous qu’il accourt,
Joli sapin, comme ils sont doux En un don sans retour !
Et tes bonbons et tes joujoux,
Toi que Noël planta chez nous De ce monde ignorant de l’amour,
Par les mains de ma mère. Où commence aujourd’hui son séjour,
Qu’il soit Roi pour toujours ! Qu’il soit
Mon beau sapin, tes verts sommets, Roi pour toujours !
Et leur fidèle ombrage,
De la foi qui ne ment jamais, Quel accueil pour un Roi !
De la constance et de la paix, Point d’abri, point de toit !
Mon beau sapin, tes verts sommets, Dans sa crèche il grelotte de froid
M’offrent la douce image. O pécheur, sans attendre la croix,
Jésus souffre pour toi !
Il est né le divin enfant
Refrain Paix à tous ! Gloire au ciel !
Il est né le divin enfant Gloire au sein maternel,
Jouez hautbois, résonnez musette Qui pour nous, en ce jour de Noël,
Enfanta le Sauveur éternel, Vive le vent
Qu’attendait Israël ! Qu’attendait Israël ! Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Petit Papa Noël Qui s’en va sifflant soufflant
C’est la belle nuit de Noël Dans les grands sapins verts, Oh !
La neige étend son manteau blanc Vive le temps
Et les yeux levés vers le ciel Vive le temps
A genoux, les petits enfants Vive le temps d’hiver
Avant de fermer les paupières Boule de neige et jour de l’an
Font une dernière prière. Et bonne année grand-mère

Refrain : Joyeux joyeux Noël


Petit papa Noël Aux mille bougies
Quand tu descendras du ciel Qu’enchantent vers le ciel
Avec des jouets par milliers Les cloches de la nuit. Oh !
N’oublie pas mon petit soulier. Vive le temps
Mais avant de partir Vive le temps
Il faudra bien te couvrir Vive le temps d’hiver
Dehors tu vas avoir si froid Qui rapporte aux vieux enfants
C’est un peu a cause de moi. Leurs souvenirs d’hier.

Le marchand de sable est passé Et le vieux monsieur


Les enfants vont faire dodo Descend vers le village
Et tu vas pouvoir commencer C’est l’heure où tout est sage
Avec ta hotte sur le dos Et l’ombre danse au coin du feu.
Au son des cloches des églises Mais dans chaque maison
Ta distribution de surprises. Il flotte un air de fête
Refrain Partout la table est prête
Et l’on entend la même chanson. Oh !
Il me tarde que le jour se lève Refrain
Pour voir si tu m’as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve Vive le temps d’hiver
Et que je t’ai commandé. Boule de neige et jour de l’an
Refrain Et bonne année grand-mère.

Et quand tu seras sur ton beau nuage La poule


Viens d’abord sur notre maison 1, 2, 3 4, 5, 6 7, 8, 9
Je n’ai pas été tous les jours très sage Moi je compte jusqu’à neuf
Mais j’en demande pardon. Avant de pondre mon œuf.
Refrain
1, 2, 3 4, 5, 6
Vive le vent Si je compte jusqu’à six,
Sur le long chemin Mon œuf est en pain d’épice
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s’avance 1, 2, 3
Avec sa canne dans la main Si je compte jusqu’à trois,
Et tout là-haut le vent Mon œuf est en chocolat
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance Chère maman
Qu’il chantait petit enfant Pour toi j’ai fait ce collier
Il te plaira j’espère
Refrain : Mais je sais que tu préfères
Un collier bien plus beau
Un collier bien plus doux Bonne fête maman
Mes deux bras autour de ton cou Bonne fête maman !
Je t’aime, t’aime tant,
Ma maman J’ai cueilli quelques fleurs
Des milliers de coquillages sur la plage, Tout au fond de mon cœur.
Par millions nagent tous les poissons. J’en ai fait un bouquet,
Mais il est un seul personnage, Qui ne fane jamais.
Une étoile qui brille à la maison, Bonne fête maman !
C’est seulement, seulement, Je t’aime, t’aime tant,
Ma maman ! Et tout bas, je répète
« Ma maman, bonne fête ! »
Maman C’est un petit poème,
Un bonbon que c’est bon. Pour te dire « je t’aime ».
Deux bonbons que c’est bon.
Trois bonbons que c’est bon. Maman, tu me prends par la main
Mais ta main sur mon cœur, Et me montre le chemin,
C’est encore meilleur ! Tu m’apportes ton soutien
Et consoles mes chagrins,
Pour ma maman que j’aime Aujourd’hui je voulais te dire
Pour ma maman que j’aime Parce que cela me fait plaisir
J’ai mis dans un poème Que je t’aime très fort.
Un « a », un « i », un « m »
Un « e » pour dire « je t’aime » Bonne fête maman
Quand je grimpe à l’échelle du bonheur,
Un « a » au chocolat Tout en haut, il y a une fleur,
Un « i » à la chantilly En forme de cœur.
Un « m » avec de la crème As-tu déjà vu ça ?
Un « e » très amoureux Elle est en toi, Maman.
Quand je suis dans le creux de tes bras.
Et j’ai fait un gâteau
Que nous mangerons bientôt C’est pour maman
En récitant ce poème J’ai cueilli trois fleurs des champs,
Pour ma maman que j’aime Mais la plus jolie que j’aime tant,
La plus jolie, c’est pour maman.
Maman
Devine ce que j’ai caché ? J’ai trouvé trois beaux cailloux blancs,
Un bisou, Mais le plus joli que j’aime tant,
Pour ta joue, Le plus joli, c’est pour maman.
Un baiser,
Pour ton nez, Et j’ai aussi trois beaux rubans,
Plein de fleurs, Mais le plus joli que j’aime tant,
Pour ton cœur ! Le plus joli, c’est pour maman.

Bonne fête maman Je n’ai qu’un petit cœur d’enfant,


Maman printemps, Mais mon p’tit cœur qui l’aime tant,
Voilà des baisers blancs, Mon petit cœur, c’est pour maman.
Des baisers bleus,
Des baisers de toutes les couleurs, Je voulais maman gentille
Maman printemps, Je voulais, maman gentille,
Voilà tout un bouquet, T’offrir de belles jonquilles
De baisers fleurs. En un bouquet engageant.
J’ai regardé les boutiques C’est la fête des papas et quand mon papa
Mais les prix sont fantastiques s’réveillera
Et ma bourse a peu d’argent ! Je lui f’rai des gros bisous tout doux !
Je lui f’rai des gros bisous tout doux !
Alors, au fond de ma tête
J’ai composé pour ta fête Pour toi Papa,
Un tout petit compliment Des millions de cœur,
Et je t’offre ce poème Pour les heureux
Pour te dire que je t’aime, Moments partagés.
Je t’aime bien fort, Maman « Je t’aime très fort »

Maman Papa
Dormir à l’heure ! Auprès de toi,
Manger à l’heure ! Papa,
C’est toi maman Je ne crains rien.
Qui veut tout ça ! Je suis bien !
Mais moi, je ne veux pas, Tu es si grand,
Je ne veux pas ! Et rassurant !
Je veux rester là entre tes bras, Tout va mieux.
Et tout doucement, Je suis heureux,
Je m’endormirai là dans tes bras, Je t’adore,
Car toi, maman, Plus encore !
Tu es la plus belle des fleurs,
Dans le jardin du bonheur. Dans tes bras
Dans tes bras,
La fête des papas Mon papa,
Refrain : Je me sens
C’est la fête des papas et quand mon papa Plus grand,
s’réveillera Moins peureux,
Je lui f’rai des gros bisous comme ça ! Plus heureux,
C’est la fête des papas et quand mon papa Je t’adore,
s’réveillera Plus encore,
Je lui f’rai des gros bisous partout ! Mon papa.
Pour mon père
Sur la main, sur le front, la moustache ou Mon père aimé, mon père à moi,
le menton, Toi qui me fais bondir
Je lui f’rai des gros bisous filous ! Sur tes genoux
Refrain Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire
Sur la joue, sur l’oreille, jusque sur le bout Que tu ne sais déjà ?
du nez, Il fait si doux
Je lui f’rai des gros bisous filous ! Quand ton sourire
Refrain Éclaire tout
sous notre toit !
Sur la tête, dans le cou, comme je l’aime Je me sens fort, je me sens roi,
mon p’tit papou, Quand je marche à côté de toi.
Je lui f’rai des gros bisous filous !
Maurice Carême
C’est la fête des papas et quand mon papa
s’réveillera Pour ta fête, mon papa
Je lui f’rai des gros bisous comme ça ! Cher papa,
Ne crois pas,
Que j’allais oublier ta fête. Dans ton cœur
Depuis plusieurs jours, je répète, Il y a dans ton cœur
Seul, dans ma tête, ces quelques vers, La douceur sans pareille
Que j’ai peur de dire à l’envers, Du miel que fait l’abeille
Tellement je veux bien les dire. Et des fruits, et des fleurs.
Alors, si je te vois sourire,
Demain, quand tu les écouteras, Il y a tout cela
Je serai si content mon papa ! Dans tes mains qui me prennent
Mes petits bras autour de ton cou, Et pas à pas m’entraînent
Je me blottirai contre ta joue, Vers le temps qui viendra.
Puis, je te couvrirai de baisers.
Et tant pis, si tu n’es pas rasé ! Au clair de la lune
Au clair de la lune,
À papa Mon ami Pierrot,
– J’écris le mot agneau Prête-moi ta plume
Et tout devient frisé : Pour écrire un mot.
La feuille du bouleau, Ma chandelle est morte,
La lumière des prés. Je n’ai plus de feu ;
– J’écris le mot étang Ouvre-moi ta porte,
Et mes lèvres se mouillent : Pour l’amour de Dieu.
J’entends une grenouille
Rire au milieu des champs. Au clair de la lune,
– J’écris le mot forêt Pierrot répondit :
Et le vent devient branche. « Je n’ai pas de plume,
Un écureuil se penche Je suis dans mon lit.
Et me parle en secret. Va chez la voisine,
– Mais si j’écris papa, Je crois qu’elle y est,
Tout devient caresse, Car dans sa cuisine
Et le monde me berce On bat le briquet. »
En chantant dans ses bras.
Au clair de la lune,
Maurice Carême L’aimable Lubin
Frappe chez la brune,
Un papa c’est… Ell’ répond soudain :
Un papa, c’est beaucoup de choses… — Qui frapp’ de la sorte ?
Un papa, c’est un phare Il dit à son tour :
Qui guide nos premiers pas. — Ouvrez votre porte
Il nous montre les sommets à atteindre Pour le dieu d’amour !
Et apaise nos peurs d’enfant.
Il résout bien des problèmes, Au clair de la lune,
Raconte des histoires et partage bien des On n’y voit qu’un peu.
rêves. On chercha la plume,
C’est lui qui répare On chercha le feu.
Les objets que nous brisons. En cherchant d’la sorte,
Quand nous sommes tristes, Je n’sais c’qu’on trouva ;
Il l’est aussi, Mais je sais qu’la porte
Mais il sait rire de nos plaisanteries. Sur eux se ferma…
C’est une source inépuisable de sagesse,
Un ami pour toute la vie.
C’est pourquoi nous l’admirons tant Fais dodo Colas mon p’tit frère
Et l’aimons énormément ! Fais dodo Colas mon p’tit frère,
Fais dodo t’auras du lolo ;
Maman est en haut Fais dodo t’auras du lolo ;
qui fait du gâteau, Si tu fais dodo
Papa est en bas Maman vient bientôt
qui fait du chocolat. Si tu ne dors pas
Fais dodo Colas mon p’tit frère, Papa s’en ira
Fais dodo t’auras du lolo. Fais dodo Colas mon p’tit frère,
Fais dodo t’auras du lolo.
Fais dodo Colas mon p’tit frère,
DRIIIIIINNNG !
Le téléphone sonne à la caserne des pompiers.
Le chef pompier Hector se lève et décroche le combiné.

« Allo, ici chef pompier Hector, qui est à l’appareil et que puis-je pour vous ? » demande-t-il
de sa grosse voix.

Il entend alors une toute petite voix lui répondre :

« C’est Lulu, monsieur ! Je vous appelle parce que mon petit chat Minou est monté dans un
arbre au parc. Il n’arrive plus à descendre. »

Le chef pompier est agacé d’être dérangé pour si peu. Il grommèle :


« Mon petit Lulu, les pompiers ne se déplacent pas pour les chats dans les arbres ! Il va finir
par redescendre. Tu peux essayer de l'attirer avec de la nourriture, ou demander à quelqu’un
de plus grand de t’aider à aller le chercher. »

La petite voix de Lulu répond alors, un peu gênée :


« C’est ce que mon grand frère Sam a fait. Il est monté dans l’arbre pour l’attraper. Mais il
n’arrive plus à descendre non plus. »

Allons donc ! Le pompier ronchonne :


« Ton papa ou ta maman doivent bien avoir une échelle ! Tu les as prévenus ? Tu leur as
demandé de l’aide ? »

La voix de Lulu se fait alors encore plus petite.

« Oui, Sam les a appelés, Maman a mis l’échelle et Papa est monté. Mais Papa s’est coincé les
bretelles dans une branche, alors Maman est montée aussi. L’échelle est tombée à cause du
vent et elle s’est cassée sur la bordure. Ils n’arrivent plus à redescendre non plus. »

Le chef Hector a du mal à en croire ses oreilles. Il se gratte la tête avant de répondre :
« C’est que, je suis vraiment très loin du parc ! Le policier municipal est juste à côté, il doit
pouvoir vous aider, il est équipé pour ça ! »

« Oui » répond Lulu, « Il nous a vus et il est venu. Il a voulu nous montrer comme il savait
bien grimper aux arbres, mais à présent il est aussi coincé dedans ! »

Le chef Hector s’exclame :


« Mais c’est incroyable, il n’y a tout de même pas tout le village dans ce maudit arbre ! Je vais
téléphoner au pompier Franck, il n’est pas de garde mais il habite tout près du parc, à côté de
chez moi. »

Lulu le coupe alors : « Non n’appelez pas le pompier Franck, il est déjà là ! Il est arrivé en
courant et quand il nous a vus, il est monté dans l’arbre à toute vitesse. Mais maintenant il ne
veut plus redescendre. »

« Il est là et il ne veut plus redescendre ? Comment ça, il ne VEUT plus redescendre ? »


s’indigne le chef pompier Hector.

« Eh bien, votre chien s’était échappé de votre jardin, et il s’est fâché quand le pompier
Franck a voulu l’empêcher de fouiller dans ses poubelles.
Alors il lui courait après en essayant de lui mordre les fesses. Le pompier Franck est monté
pour se mettre à l’abri et maintenant, votre chien attend au pied de l’arbre qu’il redescende
pour le croquer ! »

Le pompier Hector en reste bouche bée. Quelle histoire ! Il voulait rester à la caserne au cas
où on l’appelle pour une affaire plus sérieuse, mais finalement, il semblerait qu’on ait
vraiment besoin de lui. Il se sent aussi un peu coupable du comportement de son chien pas
très bien éduqué.

Après un petit moment de silence il répond à Lulu :


« Bon, j’arrive Lulu, je monte dans mon camion et je viens à la rescousse avec ma grande
échelle ! Mais au fait, dis-moi : toi, tu es où ? »

Lulu répond alors d’une toute petite voix à peine audible :


« Je suis dans l’arbre aussi, monsieur le chef pompier. Je m’étais caché dedans pour jouer
avec le téléphone portable de Maman. Mais je n’arrivais plus à descendre alors Minou est
monté pour me faire des câlins. »

Quel coquin ce Lulu !

Finalement, le chef pompier Hector est arrivé dare-dare avec son beau camion rouge. Il a
attaché son chien vilain et il a fait descendre tout ce petit monde avec sa grande échelle.

Lulu a rendu le téléphone à Maman en demandant pardon, Sam a pris Minou dans ses bras,
Papa a remis ses bretelles, Maman a ramassé l’échelle, le policier municipal s’est inscrit à
l’école d’escalade.

Et le chef pompier Hector ? Eh bien, il a invité le pompier Franck au restaurant ! Après tout, il
lui devait bien ça : son chien avait renversé toutes ses poubelles et lui avait fait deux petits
trous de crocs dans les mollets !

FIN

À lire
Petit Lapin se réveille dans son terrier. Il s’étend, s’étire, et… fait un prout !
La journée peut commencer !

Petit Lapin se lève avec ses frères et soeurs. Il va contre sa maman pour le petit câlin du
matin.
Elle lui lèche la tête et le laisse téter un peu. Il se régale, son petit ventre bien rempli se tend
et… prout !

Petit Lapin sort du terrier et va gambader dans l’herbe fraiche. Il mange un trèfle, court, saute
en l’air, s’arrête, repart à toute vitesse. Il s’amuse comme un petit fou, quand… prout ! En
voici encore un !

Ses frères et soeurs rigolent : « Tu n’arrêtes donc jamais de faire des prouts !! »
Petit Lapin rigole aussi, il se roule par terre et…

Prout !
Petit Lapin et ses frères et soeurs décident de jouer à cache-cache tous ensemble.

Petit Lapin s’éloigne pour aller compter derrière un gros buisson.

« Un, deux, trois, quatre, cinq,… » prout !!

Il sort à la recherche de ses frères et soeurs.


Mais soudain, une ombre noire menaçante se dessine devant lui…
Oh non, c’est un loup énorme qu’il n’a pas vu arriver !

Petit Lapin saute dans le buisson avant que le loup le voie.


Il s’aplatit au sol pour ne pas se faire repérer, son ventre se tord de peur, quand soudain…

PROUT !!

Le loup surgit en riant à gorge déployée : « Je t’ai entendu mon lapin et maintenant, je te
sens ! Moi les lapins qui font des prouts, je les dévore comme les autres ! »

Le petit lapin se redresse et part aussi vite qu’il peut. Il ne court pas assez vite pour ce grand
loup, mais par chance, le canidé se prend les pattes dans une branche et tombe !

Pendant qu’il se relève en pestant, Petit Lapin traverse le ruisseau et va se réfugier dans le
trou d’un vieux tronc posé à terre.

Il entend le loup vexé s’approcher. « Je vais te retrouver Petit Lapin, où que tu sois ! »

Petit Lapin retient sa respiration. Mais il sent soudain son ventre se tordre : un nouveau prout
descend doucement dans son intestin et il voudrait bien sortir de son derrière…

Petit Lapin serre fort les fesses, le prout pousse, pousse, Petit Lapin serre encore plus fort les
fesses, il se concentre de toutes ses forces en pensant « Non non non non ! »
Tant et si bien que le prout, tout doucement, fait demi-tour…

Le loup est passé tout près et n’a pas vu, entendu, ni senti Petit Lapin.
Tandis qu’il a le dos tourné, Petit Lapin sort discrètement du tronc et va en courant rejoindre
sa famille, à l’abri dans le terrier.

Il se jette dans les bras de sa maman tandis qu’elle lui dit : « J’ai eu si peur pour toi mon petit
lapin !! »

Petit Lapin tremble de tout son corps.


Quand il finit par se calmer, il se redresse et dit fièrement à sa maman : « Tu sais quoi Maman
? J’ai réussi à empêcher un prout ! »

Il éclate de rire en même temps que ses frères et soeurs et lance un énorme PROUT !

Maman lui répond tendrement : « Maintenant, tu dois encore apprendre à dire pardon, quand
tu fais un prout ! »

Dans la vie, il est important de laisser les prouts s’échapper pour être en bonne santé !
Mais parfois, il peut aussi être très utile de savoir… les retenir !
FIN
À lire
C’est le matin, le jour se lève dans la cour de la ferme d’Isabelle. Les rayons du soleil
réchauffent les animaux qui se réveillent doucement. Un immense ciel bleu promet une belle
journée.

La semaine dernière, Maman Brebis a eu un bébé. Le petit agneau nouveau-né est si doux, si
docile et attachant, qu’il a hérité du petit nom comique de « Fayot ». Il est toujours dans les
pattes et dans les jambes de tout le monde, curieux de tout, mignon surtout !

Petit Poussin sort la tête à travers l’aile de Maman Poule. Lui aussi est né la semaine
dernière ! Il cligne des yeux, baille et s’étire.

Maman se lève pour aller picorer dehors.


Il aurait bien dormi encore un peu, mais il se secoue et la suit en piaillant.

« Coucou Poussin ! » lui lance l’agneau de la ferme en le faisant sursauter.


L’agneau est un coquin avec le poussin, il aime bien taquiner son petit copain.

« Dis Poussin, sais-tu que ce week-end, c’est Pâques ? Mimi la chatte me l’a raconté ! À
Pâques, les poules et les poussins se transforment en chocolat ! Toi aussi tu vas devenir un
poussin en chocolat et Nicolas te croquera ! » raconte Fayot.

Nicolas, c’est le fils d’Isabelle. Il a 10 ans, il adore les animaux et s’occupe souvent d’eux.
« N’importe quoi ! » piaille Petit Poussin, « Tu racontes des sornettes, comme la minette ! »

L’agneau se sauve en riant et en cabriolant.


« Petit Poussin en chocolat ! » lance-t-il joyeusement au poussin tout au long de la journée, à
chaque fois qu’il en a l’occasion.

Le soir, Petit Poussin est couché lorsque Nicolas vient ramasser les oeufs avec sa maman. Il
entend leur conversation.

« Maman j’ai appris qu’à Pâques on mangeait les agneaux, je ne veux pas qu’on fasse de mal
à Fayot, je l’aime trop ! »

« Oh ne t’inquiète pas mon chéri, c’est une vieille tradition qu’on ne fait pas à la maison ! Ici
on préfère les animaux sur leurs gambettes, que dans l’assiette. »

Petit Poussin a soudain une idée. Il s’endort serein, impatient d’être au lendemain.

Le lendemain matin, Fayot arrive au galop et lance une fois de trop « Petit Poussin en
chocolat ! »

Petit Poussin lui rétorque alors :


« Dis donc toi, tu ne t’es jamais demandé pourquoi Nicolas t’appelait Fayot ? À Pâques les
humains mangent du gigot d’agneau ! Et c’est très bon, mijoté avec des fayots ! »

Surpris par cette réponse, l’agneau retourne voir sa maman.

« Maman, c’est quoi des fayots ? » ose-t-il seulement demander.


« Ce sont des haricots secs que les hommes aiment manger » lui explique-t-elle.
Petit Poussin aurait-il dit vrai ? L’agneau est soudain très inquiet et on ne l’entend plus
embêter personne de la journée.

La nuit suivante, le petit mouton dort bien mal. Après le chant du coq, il se détend enfin.
On est le lundi de Pâques et il est tout content d’être encore bien vivant !

« Je suis toujours là, Petit Poussin en chocolat ! » lance-t-il joyeusement en faisant une entrée
fracassante dans le poulailler.
Mais il s’arrête soudain net, stupéfait : devant lui, sur le nid de Maman Poule, se trouvent une
énorme poule et un petit poussin… en chocolat.
Le petit agneau n’en croit pas ses yeux.

Il s’approche tout doucement et renifle… c’est bien du chocolat.


« Petit Poussin en chocolat… » murmure-t-il incrédule.

Il sent les remords et les larmes monter en lui quand soudain, un petit tas de paille s’agite à
côté du nid.

« Surprise ! » crient Petit Poussin et Maman Poule en surgissant joyeusement.


Fayot fait un immense bond de surprise.

Petit Poussin et sa maman éclatent de rire à n’en plus finir.


« Oh si tu avais vu ta tête ! » piaille Petit Poussin.

Fayot a besoin d’un moment pour récupérer de ses émotions, puis il se met à rire aussi.
Quelle sacrée farce on lui a fait là !
Il n’y croit pas d’avoir été trompé comme ça.

Plus tard, Petit Agneau confiera à Petit Poussin qu’il a quand même eu très peur.
« Tu es mon ami, je suis désolé de t’avoir embêté avec mes remarques, je ne serai plus
pénible avec toi. »

Dans la vie c’est important de savoir rire, plaisanter, s’amuser, mais il faut s’assurer que nos
blagues ne font pas de peine à nos amis.
Et il y a trois mots qu’il est toujours bon de savoir leur dire : « pardon », « je t’aime » et «
merci » !

FIN
Il était une fois, au cœur des vastes plaines de savane du Kenya, une femme nommée Kaya.
Kaya était connue de tous pour sa beauté rayonnante, sa sagesse profonde et sa bravoure sans
limites. Issue de la tribu des Maasaï, elle était respectée et aimée de son peuple pour sa
générosité et sa bienveillance envers tous les êtres vivants.

Chapitre 1: Le début de l'aventure


Un matin, alors que le soleil se levait à peine, un messager vint trouver Kaya. Il lui apporta
une nouvelle inattendue : le Grand Baobab, l'arbre sacré du village, était en danger. Ses
racines étaient en train de se dessécher, et si rien n'était fait, toute la communauté des Maasaï
serait privée de son ombre protectrice et de sa sagesse millénaire.

Kaya savait qu'elle devait agir. Elle décida de se lancer dans une quête périlleuse pour trouver
l'eau de la vie, seule capable de sauver le Grand Baobab. Ainsi commença son aventure
épique à travers les terres sauvages de l'Afrique.

Chapitre 2: La rencontre avec le lion sage


Sur son chemin, Kaya rencontra de nombreux animaux sauvages. Mais c'est avec le lion sage,
roi de la savane, qu'elle partagea un moment inoubliable. Le lion lui conseilla de se rendre au
Lac des Étoiles, où l'eau de la vie coulait à flots, mais où personne n'osait s'aventurer en
raison des dangers qui y résidaient.

Chapitre 3: Le périple vers le Lac des Étoiles


Déterminée, Kaya traversa les plaines arides, affrontant les tempêtes de sable et les prédateurs
féroces qui peuplaient la savane. Elle était guidée par son courage et sa foi en la mission qui
lui avait été confiée. Après de longs jours de marche, elle arriva enfin au Lac des Étoiles, dont
les eaux scintillaient sous le clair de lune.

Chapitre 4: L'épreuve des énigmes


Mais le Lac des Étoiles était gardé par le serpent géant, protecteur des lieux. Pour obtenir l'eau
de la vie, Kaya devait résoudre trois énigmes posées par le serpent. Avec persévérance et
intelligence, elle parvint à trouver les réponses, démontrant sa sagesse et sa détermination.

Chapitre 5: Le retour triomphant


Une fois les énigmes résolues, le serpent géant lui offrit l'eau de la vie dans une calebasse
d'or. Kaya remercia le serpent avec respect et gratitude, puis entama son retour vers le village
des Maasaï. Les étoiles veillaient sur son chemin, guidant ses pas à travers la nuit étoilée.

Chapitre 6: Le Miracle du Grand Baobab


De retour au village, Kaya versa l'eau de la vie aux pieds du Grand Baobab. Aussitôt, les
racines de l'arbre se mirent à verdir et à s'épanouir, retrouvant leur vigueur d'antan. Le Grand
Baobab remercia Kaya pour son courage et sa détermination, promettant de veiller sur le
village et ses habitants pour les générations à venir.

Et c'est ainsi que Kaya devint une légende parmi les Maasaï, une héroïne dont le nom
résonnait dans toute l'Afrique. Sa quête et son aventure avaient sauvé le Grand Baobab,
symbole de sagesse et de protection, rappelant à tous que rien n'est impossible quand on agit
avec courage et détermination.

Et toi, cher enfant, souviens-toi toujours de l'histoire de Kaya, de sa bravoure et de sa bonté,


car en chacun de nous réside un potentiel extraordinaire, capable de réaliser les plus grands
exploits.

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