Les crayons de couleur
Les crayons de couleur
Les crayons de couleur
Maman Papa
Dormir à l’heure ! Auprès de toi,
Manger à l’heure ! Papa,
C’est toi maman Je ne crains rien.
Qui veut tout ça ! Je suis bien !
Mais moi, je ne veux pas, Tu es si grand,
Je ne veux pas ! Et rassurant !
Je veux rester là entre tes bras, Tout va mieux.
Et tout doucement, Je suis heureux,
Je m’endormirai là dans tes bras, Je t’adore,
Car toi, maman, Plus encore !
Tu es la plus belle des fleurs,
Dans le jardin du bonheur. Dans tes bras
Dans tes bras,
La fête des papas Mon papa,
Refrain : Je me sens
C’est la fête des papas et quand mon papa Plus grand,
s’réveillera Moins peureux,
Je lui f’rai des gros bisous comme ça ! Plus heureux,
C’est la fête des papas et quand mon papa Je t’adore,
s’réveillera Plus encore,
Je lui f’rai des gros bisous partout ! Mon papa.
Pour mon père
Sur la main, sur le front, la moustache ou Mon père aimé, mon père à moi,
le menton, Toi qui me fais bondir
Je lui f’rai des gros bisous filous ! Sur tes genoux
Refrain Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire
Sur la joue, sur l’oreille, jusque sur le bout Que tu ne sais déjà ?
du nez, Il fait si doux
Je lui f’rai des gros bisous filous ! Quand ton sourire
Refrain Éclaire tout
sous notre toit !
Sur la tête, dans le cou, comme je l’aime Je me sens fort, je me sens roi,
mon p’tit papou, Quand je marche à côté de toi.
Je lui f’rai des gros bisous filous !
Maurice Carême
C’est la fête des papas et quand mon papa
s’réveillera Pour ta fête, mon papa
Je lui f’rai des gros bisous comme ça ! Cher papa,
Ne crois pas,
Que j’allais oublier ta fête. Dans ton cœur
Depuis plusieurs jours, je répète, Il y a dans ton cœur
Seul, dans ma tête, ces quelques vers, La douceur sans pareille
Que j’ai peur de dire à l’envers, Du miel que fait l’abeille
Tellement je veux bien les dire. Et des fruits, et des fleurs.
Alors, si je te vois sourire,
Demain, quand tu les écouteras, Il y a tout cela
Je serai si content mon papa ! Dans tes mains qui me prennent
Mes petits bras autour de ton cou, Et pas à pas m’entraînent
Je me blottirai contre ta joue, Vers le temps qui viendra.
Puis, je te couvrirai de baisers.
Et tant pis, si tu n’es pas rasé ! Au clair de la lune
Au clair de la lune,
À papa Mon ami Pierrot,
– J’écris le mot agneau Prête-moi ta plume
Et tout devient frisé : Pour écrire un mot.
La feuille du bouleau, Ma chandelle est morte,
La lumière des prés. Je n’ai plus de feu ;
– J’écris le mot étang Ouvre-moi ta porte,
Et mes lèvres se mouillent : Pour l’amour de Dieu.
J’entends une grenouille
Rire au milieu des champs. Au clair de la lune,
– J’écris le mot forêt Pierrot répondit :
Et le vent devient branche. « Je n’ai pas de plume,
Un écureuil se penche Je suis dans mon lit.
Et me parle en secret. Va chez la voisine,
– Mais si j’écris papa, Je crois qu’elle y est,
Tout devient caresse, Car dans sa cuisine
Et le monde me berce On bat le briquet. »
En chantant dans ses bras.
Au clair de la lune,
Maurice Carême L’aimable Lubin
Frappe chez la brune,
Un papa c’est… Ell’ répond soudain :
Un papa, c’est beaucoup de choses… — Qui frapp’ de la sorte ?
Un papa, c’est un phare Il dit à son tour :
Qui guide nos premiers pas. — Ouvrez votre porte
Il nous montre les sommets à atteindre Pour le dieu d’amour !
Et apaise nos peurs d’enfant.
Il résout bien des problèmes, Au clair de la lune,
Raconte des histoires et partage bien des On n’y voit qu’un peu.
rêves. On chercha la plume,
C’est lui qui répare On chercha le feu.
Les objets que nous brisons. En cherchant d’la sorte,
Quand nous sommes tristes, Je n’sais c’qu’on trouva ;
Il l’est aussi, Mais je sais qu’la porte
Mais il sait rire de nos plaisanteries. Sur eux se ferma…
C’est une source inépuisable de sagesse,
Un ami pour toute la vie.
C’est pourquoi nous l’admirons tant Fais dodo Colas mon p’tit frère
Et l’aimons énormément ! Fais dodo Colas mon p’tit frère,
Fais dodo t’auras du lolo ;
Maman est en haut Fais dodo t’auras du lolo ;
qui fait du gâteau, Si tu fais dodo
Papa est en bas Maman vient bientôt
qui fait du chocolat. Si tu ne dors pas
Fais dodo Colas mon p’tit frère, Papa s’en ira
Fais dodo t’auras du lolo. Fais dodo Colas mon p’tit frère,
Fais dodo t’auras du lolo.
Fais dodo Colas mon p’tit frère,
DRIIIIIINNNG !
Le téléphone sonne à la caserne des pompiers.
Le chef pompier Hector se lève et décroche le combiné.
« Allo, ici chef pompier Hector, qui est à l’appareil et que puis-je pour vous ? » demande-t-il
de sa grosse voix.
« C’est Lulu, monsieur ! Je vous appelle parce que mon petit chat Minou est monté dans un
arbre au parc. Il n’arrive plus à descendre. »
« Oui, Sam les a appelés, Maman a mis l’échelle et Papa est monté. Mais Papa s’est coincé les
bretelles dans une branche, alors Maman est montée aussi. L’échelle est tombée à cause du
vent et elle s’est cassée sur la bordure. Ils n’arrivent plus à redescendre non plus. »
Le chef Hector a du mal à en croire ses oreilles. Il se gratte la tête avant de répondre :
« C’est que, je suis vraiment très loin du parc ! Le policier municipal est juste à côté, il doit
pouvoir vous aider, il est équipé pour ça ! »
« Oui » répond Lulu, « Il nous a vus et il est venu. Il a voulu nous montrer comme il savait
bien grimper aux arbres, mais à présent il est aussi coincé dedans ! »
Lulu le coupe alors : « Non n’appelez pas le pompier Franck, il est déjà là ! Il est arrivé en
courant et quand il nous a vus, il est monté dans l’arbre à toute vitesse. Mais maintenant il ne
veut plus redescendre. »
« Eh bien, votre chien s’était échappé de votre jardin, et il s’est fâché quand le pompier
Franck a voulu l’empêcher de fouiller dans ses poubelles.
Alors il lui courait après en essayant de lui mordre les fesses. Le pompier Franck est monté
pour se mettre à l’abri et maintenant, votre chien attend au pied de l’arbre qu’il redescende
pour le croquer ! »
Le pompier Hector en reste bouche bée. Quelle histoire ! Il voulait rester à la caserne au cas
où on l’appelle pour une affaire plus sérieuse, mais finalement, il semblerait qu’on ait
vraiment besoin de lui. Il se sent aussi un peu coupable du comportement de son chien pas
très bien éduqué.
Finalement, le chef pompier Hector est arrivé dare-dare avec son beau camion rouge. Il a
attaché son chien vilain et il a fait descendre tout ce petit monde avec sa grande échelle.
Lulu a rendu le téléphone à Maman en demandant pardon, Sam a pris Minou dans ses bras,
Papa a remis ses bretelles, Maman a ramassé l’échelle, le policier municipal s’est inscrit à
l’école d’escalade.
Et le chef pompier Hector ? Eh bien, il a invité le pompier Franck au restaurant ! Après tout, il
lui devait bien ça : son chien avait renversé toutes ses poubelles et lui avait fait deux petits
trous de crocs dans les mollets !
FIN
À lire
Petit Lapin se réveille dans son terrier. Il s’étend, s’étire, et… fait un prout !
La journée peut commencer !
Petit Lapin se lève avec ses frères et soeurs. Il va contre sa maman pour le petit câlin du
matin.
Elle lui lèche la tête et le laisse téter un peu. Il se régale, son petit ventre bien rempli se tend
et… prout !
Petit Lapin sort du terrier et va gambader dans l’herbe fraiche. Il mange un trèfle, court, saute
en l’air, s’arrête, repart à toute vitesse. Il s’amuse comme un petit fou, quand… prout ! En
voici encore un !
Ses frères et soeurs rigolent : « Tu n’arrêtes donc jamais de faire des prouts !! »
Petit Lapin rigole aussi, il se roule par terre et…
Prout !
Petit Lapin et ses frères et soeurs décident de jouer à cache-cache tous ensemble.
PROUT !!
Le loup surgit en riant à gorge déployée : « Je t’ai entendu mon lapin et maintenant, je te
sens ! Moi les lapins qui font des prouts, je les dévore comme les autres ! »
Le petit lapin se redresse et part aussi vite qu’il peut. Il ne court pas assez vite pour ce grand
loup, mais par chance, le canidé se prend les pattes dans une branche et tombe !
Pendant qu’il se relève en pestant, Petit Lapin traverse le ruisseau et va se réfugier dans le
trou d’un vieux tronc posé à terre.
Il entend le loup vexé s’approcher. « Je vais te retrouver Petit Lapin, où que tu sois ! »
Petit Lapin retient sa respiration. Mais il sent soudain son ventre se tordre : un nouveau prout
descend doucement dans son intestin et il voudrait bien sortir de son derrière…
Petit Lapin serre fort les fesses, le prout pousse, pousse, Petit Lapin serre encore plus fort les
fesses, il se concentre de toutes ses forces en pensant « Non non non non ! »
Tant et si bien que le prout, tout doucement, fait demi-tour…
Le loup est passé tout près et n’a pas vu, entendu, ni senti Petit Lapin.
Tandis qu’il a le dos tourné, Petit Lapin sort discrètement du tronc et va en courant rejoindre
sa famille, à l’abri dans le terrier.
Il se jette dans les bras de sa maman tandis qu’elle lui dit : « J’ai eu si peur pour toi mon petit
lapin !! »
Il éclate de rire en même temps que ses frères et soeurs et lance un énorme PROUT !
Maman lui répond tendrement : « Maintenant, tu dois encore apprendre à dire pardon, quand
tu fais un prout ! »
Dans la vie, il est important de laisser les prouts s’échapper pour être en bonne santé !
Mais parfois, il peut aussi être très utile de savoir… les retenir !
FIN
À lire
C’est le matin, le jour se lève dans la cour de la ferme d’Isabelle. Les rayons du soleil
réchauffent les animaux qui se réveillent doucement. Un immense ciel bleu promet une belle
journée.
La semaine dernière, Maman Brebis a eu un bébé. Le petit agneau nouveau-né est si doux, si
docile et attachant, qu’il a hérité du petit nom comique de « Fayot ». Il est toujours dans les
pattes et dans les jambes de tout le monde, curieux de tout, mignon surtout !
Petit Poussin sort la tête à travers l’aile de Maman Poule. Lui aussi est né la semaine
dernière ! Il cligne des yeux, baille et s’étire.
« Dis Poussin, sais-tu que ce week-end, c’est Pâques ? Mimi la chatte me l’a raconté ! À
Pâques, les poules et les poussins se transforment en chocolat ! Toi aussi tu vas devenir un
poussin en chocolat et Nicolas te croquera ! » raconte Fayot.
Nicolas, c’est le fils d’Isabelle. Il a 10 ans, il adore les animaux et s’occupe souvent d’eux.
« N’importe quoi ! » piaille Petit Poussin, « Tu racontes des sornettes, comme la minette ! »
Le soir, Petit Poussin est couché lorsque Nicolas vient ramasser les oeufs avec sa maman. Il
entend leur conversation.
« Maman j’ai appris qu’à Pâques on mangeait les agneaux, je ne veux pas qu’on fasse de mal
à Fayot, je l’aime trop ! »
« Oh ne t’inquiète pas mon chéri, c’est une vieille tradition qu’on ne fait pas à la maison ! Ici
on préfère les animaux sur leurs gambettes, que dans l’assiette. »
Petit Poussin a soudain une idée. Il s’endort serein, impatient d’être au lendemain.
Le lendemain matin, Fayot arrive au galop et lance une fois de trop « Petit Poussin en
chocolat ! »
La nuit suivante, le petit mouton dort bien mal. Après le chant du coq, il se détend enfin.
On est le lundi de Pâques et il est tout content d’être encore bien vivant !
« Je suis toujours là, Petit Poussin en chocolat ! » lance-t-il joyeusement en faisant une entrée
fracassante dans le poulailler.
Mais il s’arrête soudain net, stupéfait : devant lui, sur le nid de Maman Poule, se trouvent une
énorme poule et un petit poussin… en chocolat.
Le petit agneau n’en croit pas ses yeux.
Il sent les remords et les larmes monter en lui quand soudain, un petit tas de paille s’agite à
côté du nid.
Fayot a besoin d’un moment pour récupérer de ses émotions, puis il se met à rire aussi.
Quelle sacrée farce on lui a fait là !
Il n’y croit pas d’avoir été trompé comme ça.
Plus tard, Petit Agneau confiera à Petit Poussin qu’il a quand même eu très peur.
« Tu es mon ami, je suis désolé de t’avoir embêté avec mes remarques, je ne serai plus
pénible avec toi. »
Dans la vie c’est important de savoir rire, plaisanter, s’amuser, mais il faut s’assurer que nos
blagues ne font pas de peine à nos amis.
Et il y a trois mots qu’il est toujours bon de savoir leur dire : « pardon », « je t’aime » et «
merci » !
FIN
Il était une fois, au cœur des vastes plaines de savane du Kenya, une femme nommée Kaya.
Kaya était connue de tous pour sa beauté rayonnante, sa sagesse profonde et sa bravoure sans
limites. Issue de la tribu des Maasaï, elle était respectée et aimée de son peuple pour sa
générosité et sa bienveillance envers tous les êtres vivants.
Kaya savait qu'elle devait agir. Elle décida de se lancer dans une quête périlleuse pour trouver
l'eau de la vie, seule capable de sauver le Grand Baobab. Ainsi commença son aventure
épique à travers les terres sauvages de l'Afrique.
Et c'est ainsi que Kaya devint une légende parmi les Maasaï, une héroïne dont le nom
résonnait dans toute l'Afrique. Sa quête et son aventure avaient sauvé le Grand Baobab,
symbole de sagesse et de protection, rappelant à tous que rien n'est impossible quand on agit
avec courage et détermination.