DS4corrige
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Exercice 2
ˆ 2x
dt
1. Pour tout x ∈ R∗ , on pose f (x) = .
x ln(1 + t2 )
(a) Justifier que f est bien définie sur R∗ .
1
∀t ∈ R∗ , t2 + 1 > 1, donc ln(1 + t2 ) > 0. t 7→ est donc continue sur R∗ .
ln(1 + t2 )
De plus, si x > 0, [x, 2x] ⊂ R∗ et si x < 0, [2x, x] ⊂ R∗ , donc l’intégrale est bien définie.
(b) Étudier la parité de f .
ˆ −2x ˆ 2x
dt du
Soit x ∈ R∗ . f (−x) = 2)
= − = −f (x) en effectuant le changement de variables
−x ln(1 + t x ln(1 + u2 )
u = −t, donc f est impaire.
(c) Montrer que f est dérivable sur R∗ et calculer sa dérivée.
1
Soit G une primitive de t 7→ sur R∗ . On a alors pour tout x ̸= 0, f (x) = G(2x) − G(x).
ln(1 + t2 )
2
Par composée et somme de fonctions dérivables, f est dérivable sur R∗ de dérivée f ′ : x 7→ −
ln(1 + 4x2 )
1
ln(1 + x2 )
(d) Donner les variations de f .
2 ln(1 + x2 ) − ln(1 + 4x2 ) (1 + x2 )2
1
Soit x ̸= 0. f ′ (x) = = ln .
ln(1 + 4x2 ) ln(1 + x2 ) ln(1 + 4x2 ) ln(1 + x2 ) 1 + 4x2
Comme x2 > 0, on a 1 + x2 > 1 et 1 + 4x2 > 1, donc ln(1 + 4x2 ) ln(1 + x2 ) > 0.
De plus, (1 + x2 )2 − (1 + 4x2 ) = x4 − 2x2 = x2 (x2 − 1) = x2 (x − 1)(x + 1) avec x2 > 0.
(1 + x2 )2 (1 + x2 )2
On a donc > 1 ⇔ (x − 1)(x + 1) > 0 et < 1 ⇔ (x − 1)(x + 1) < 0.
1 + 4x2 1 + 4x2
Or, (x − 1)(x + 1) est un polynôme de degré 2 sous formes factorisée, donc du signe de son coefficient dominant
à l’extérieur des racines 1 et −1.
On en déduit : f est strictement croissante sur ] − ∞, −1] et sur [1, +∞[, strictement décroissante sur [−1, 0[
et ]0, 1].
ˆ e2
ln(u)
2. Calculer 2 du à l’aide d’un changement de variables.
1 u + u ln (u)
du
On pose le changement de variables x = ln(u), alors dx = .
ˆ e2 ˆ 2 u
ln(u) x 1 2 ln(5)
2 du = 2
dx = ln(1 + x2 ) 0 = .
1 u + u ln (u) 0 1+x 2 2
y ′ + y = exp x +
1
3. Résoudre le problème de Cauchy sur R∗+ : x2 x
y(1) = 0
1 1
Résolution de l’équation homogène : une primitive de x 7→ 2 sur R∗+ est x 7→ − , donc les solutions sont de la
1
x x
forme x 7→ λe x avec λ ∈ R.
1
Solution particulière : on applique la variation de la constante et on cherche une solution de la forme yp : x 7→ K(x)e x
1 ∗
avec K ∈ C (R+ ).
1 1 1 1 1 1
yp est solution ssi K ′ (x)e x − 2 K(x)e x + 2 K(x)e x = ex+ x ⇔ K ′ (x) = ex .
x x 1
On en déduit par primitivation qu’une solution particulière est yp : x 7→ ex+ x .
1
Les solutions générales sont donc de la forme y : x 7→ (λ + ex )e x .
1
Solution du problème de Cauchy : y(1) = 0 ⇔ (λ + e)e = 0 ⇔ λ = −e. L’unique solution est donc x 7→ (ex − e)e x .
(m + 1)t mt
m cos
sin
2 2 .
X
cos(nt) =
t
n=1 sin
2
m m
m
Soit m ∈ N∗ et t ∈]0, π]. On a Re(eint ) = Re eint .
P P P
cos(nt) =
n=1 n=1 n=1
m eit − ei(m+1)t ei(m+2)t/2 e−imt/2 − eimt/2 −2i sin mt
2
De plus, comme t ∈]0, π], eit ̸= 1 et donc eint i(m+1)t/2
P
= = = e =
n=1 1 − eit eit/2 e−it/2 − eit/2 −2i sin 2t
sin mt
2
ei(m+1)t/2 .
sin 2t
(m + 1)t mt
m cos sin
On a donc
P
cos(nt) = 2 2 en prenant la partie réelle.
n=1
t
sin
2
3. Soit u : [0, π] → R une application de classe C 1 . ˆ
π
Montrer, à l’aide d’une intégration par parties : u(t) sin (λt) dt −→ 0.
ˆ π 0 λ→+∞
ˆ π
1 π 1 ′ 1
Par intégration par parties : pour λ ̸= 0, u(t) sin (λt) dt = − [u(t) cos(λt)]0 + u (t) sin (λt) dt = u(π) cos(λπ) − u(0
0 ˆ πλ λ
ˆ π0 ˆλ π
Or, par inégalité triangulaire et croissance de l’intégrale, u′ (t) sin (λt) dt ≤ |u′ (t) sin (λt) |dt ≤ |u′ (t)|dt.
ˆ π 0 0 0
On en déduit que u(π) cos(λπ) − u(0) + u′ (t) sin (λt) dt est bornée en λ comme somme de quantités bornées.
ˆ π 0 ˆ π
1
u(π) cos(λπ) − u(0) + u′ (t) sin (λt) dt a donc pour limite nulle lorsque λ tend vers +∞ et ainsi, u(t) sin (λt) dt −→
λ 0 0 λ→+∞
0.
t2
−t
4. Soit l’application f : [0, π] → R définie par f (t) = 2π si t ∈]0, π] et f (0) = −1.
t
2 sin
2
On admet que f est de classe C 1 sur [0, π].
m ˆ π
X 1 π2 (2m + 1)t
(a) Montrer : ∀m ∈ N∗ , 2
= + f (t) sin dt.
n=1
n 6 0 2
m m ˆ π 2 ˆ π 2 X m
∗
X 1 X t t
Soit m ∈ N . = − t cos(nt)dt = − t cos(nt)dt par linéarité de l’intégrale.
n=1
n2 n=1 0
2π 0 2π n=1
m ˆ π
X 1 (m + 1)t mt
Ainsi, 2
= 2 f (t) cos sin dt d’après la question 2.
n=1
n 0 2 2
(m + 1)t mt (2m + 1)t t
Or, 2 cos sin = sin − sin .
2 2 2 2
ˆ π ˆ ˆ π
m
1 π t2
X 1 (2m + 1)t (2m + 1)t
On a donc par linéarité de l’intégrale : 2
= f (t) sin dt− − t dt = f (t) sin dt−
n=1
n 0 2 2 0 2π 0 2
π
1 t3 t2
− .
2 6π 2 0
1 π2 π2 π2
Or, − − = .
2 6 2 6
Exercice 4
Soit a ∈ R∗+ . On considère la suite de nombres réels (un )n∈N définie par la relation de récurrence :
(
un+1 = un (1 + un )
u0 = a
∀n ∈ N, exp(α2n ) ≤ un + 1
Soit n∈ N. En passant à la limite lorsque k tend vers +∞ l’encadrement de la question 2 : 0 < α − vn ≤
1 1
ln 1 + .
2n un
1
Ainsi : 2n α ≤ ln(un ) + ln 1 + et on en déduit 2n α ≤ ln(un + 1) et par croissance de exp sur R :
un
∀n ∈ N, exp(α2n ) ≤ un + 1.
un
(c) En déduire lim .
n→+∞ exp(α2n )
un un
Soit n ∈ N. On a ≤ ≤ 1 d’après les deux questions précédentes.
un + 1 exp(α2n )
un 1 un
Or, =1− −→ 1, donc d’après le théorème des gendarmes, −→ 1.
un + 1 un + 1 n→+∞ exp(α2n ) n→+∞
5. On pose : ∀n ∈ N, βn = exp(α2n ) − un .
Montrer que la suite (βn )n∈N est bornée et qu’elle vérifie la relation suivante :
Soit n ∈ N.