pompage solaire
pompage solaire
pompage solaire
De nos jours, l'utilisation des énergies fossiles devient de plus en plus une énigme aux décideurs
politiques surtout en Afrique ou bon nombre de sociétés électriques dépendent de l'exploitation du
pétrole. De plus en plus a la nécessité d'assurer une continuité de service, de maîtriser l'énergie.
Parmi cette alternative aux énergies fossiles, l'énergie solaire photovoltaïque demeure la solution
idéale pour les contrées isolées ou en développement.
En effet dans les pays en voie de développement, la demande en eau est très forte avec
parallèlement en une disponibilité en rayonnement solaire tout aussi impressionnante. Le pompage
solaire est ainsi une alternative optimale.
PREMIERE PARTIE:
1.1.1 Historique :
L'utilisation des cellules solaires dans les années quarante dans le domaine spatial. Les recherches
d'après guerre ont permis d'améliorer leurs performances et leur taille mais il faudra attendre la crise
énergétique des années septante pour que les gouvernements et les industriels investissent dans la
technologie photovoltaïque et ses applications terrestres.
1875 : Werner Von Siemens expose devant l'Académie des Sciences de Berlin un article sur l'effet
photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, le phénomène
reste encore une curiosité de laboratoire.
1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point une cellule
photovoltaïque à haut rendement au moment où l'industrie spatiale naissante cherche des solutions
nouvelles pour alimenter ses satellites.
1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites alimentés par
des cellules solaires sont envoyés dans l'espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à l'Université de
Delaware.
1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de 4000 km
en Australie
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), génère
une tension électrique (volt) (cet effet est appelé l'effet photovoltaïque).
La structure la plus simple d'une cellule photovoltaïque comporte une jonction entre deux zones
dopées différemment d'un même matériau (homojonction p-n) où entre deux matériaux différents
(hétérostructures), la moins épaisse étant soumise au flux lumineux. Chacune des régions est relié a
une électrode métallique au moyen d'un contact ohmique de faible résistance. Le principe de
fonctionnement peut être décomposé en deux parties : l'absorption des photons et la collecte des
porteurs de charges crées.
1.1.3 Constitution :
Les cellules photovoltaïques sont constituées de semi-conducteurs à base de silicium (Si), de sulfure
de cadmium (CdS) ou de tellurure de cadmium (CdTe). Elles se présentent sous la forme de deux fines
plaques en contact étroit. Un autre nom est « photo-galvanique ».
Ce semi-conducteur est pris en sandwich entre deux électrodes métalliques et le tout est protégé par
une vitre
Le silicium est le plus utilisé pour réaliser les cellules solaires photovoltaïques pour ses propriétés
électroniques. Le schéma ci-dessous montre l'illustration d'une cellule photovoltaique.
· Orientation et inclinaison : les modules doivent être orientés au sud dans l'hémisphère Nord et au
nord dans l'hémisphère Sud
· Fixations solides pour résister aux vents : les modules sont généralement fixés soit au sol, soit en
toiture, soit en façade.
Les batteries servent de zone tampon entre production et consommation d'énergie (utilisation). Leur
capacité doit être suffisamment grande pour faire face à tous les aléas de la production et de la
consommation.
Lorsque le réservoir d'énergie est plein toute quantité d'énergie supplémentaire entraînera le
bouillonnement de l'électrolyte :
· Les gaz produits peuvent exploser avec une flamme ou une étincelle
· Le surplus d'énergie risque de détériorer les plaques en plomb en arrachant la matière active.
1.1.4.3 Le régulateur :
Le régulateur contrôle l'état du réservoir d'énergie pour protéger la batterie. Son rôle est de stopper :
· La charge de la batterie lorsque celle-ci est chargée pour éviter le bouillonnement de l'électrolyte,
1.1.4.4 Le convertisseur :
Le convertisseur permet de convertir le courant continu en courant alternatif pour alimenter les
utilisations qui fonctionnent avec ce type de courant.
Cette courbe est établie dans des conditions ambiantes de fonctionnement données (répartition du
rayonnement donnée, rayonnement donné, cellule PV à une température donnée, air ambiant
circulant à une vitesse donnée). En effet, le fonctionnement des cellules photovoltaïques dépend des
conditions d'ensoleillement et de température à la surface de la cellule. Ainsi, chaque courbe
courant-tension correspond à des conditions spécifiques de fonctionnement. Si par exemple la
température de la surface évolue, la courbe n'est plus la même.
Elle est fonction des caractéristiques de la jonction électronique et des matériaux. Pour une cellule
donnée, elle ne varie presque pas avec l'intensité lumineuse, au moins pour des éclairements
supérieurs à 100 W / m2 (ce qui correspond au rayonnement solaire sur terre d'une journée très
couverte). On l'obtient en branchant directement un voltmètre aux bornes de la cellule.
Les caractéristiques ci-dessus et leurs variations peuvent être représentées par des équations. Ces
dernières permettent de connaître à partir des courbes les points caractéristiques de fonctionnement
des modules PV (courant de court-circuit, tension de circuit ouvert, courant pour une tension donnée,
tension pour un courant donné.). La difficulté réside dans le fait que ces équations sont implicites et
donc difficilement utilisables et solvables si ce n'est par des méthodes détournées.
Afin de mieux comprendre et étudier le fonctionnement d'une cellule PV, on raisonne par analogie
électrique. Le schéma équivalent d'une cellule photovoltaïque est le suivant :
Les notations pour ce schéma et pour les équations sont les suivantes :
Sans
A Coefficient d'idéalité de la diode 1<A<5
dimension
La variation du courant en fonction de la tension Vc pour un éclairement donné G (en W / m²), une
température de cellule Tc et une vitesse de circulation de l'air ambiant d'air (en m / s) autour de la
cellule est représentée par l'équation suivante :
(I.1)
(I.2)
(I.3)
(I.4)
(I.5)
P = V. I (I.6)
La puissance max :
Pour une cellule solaire idéale, la puissance maximum Pmax idéale correspondrait donc à la tension de
circuit ouvert VCO multipliée par le courant de court-circuit ICC (c'est-à-dire à la surface du rectangle
OABC) :
Pmax idéale (W), Watt : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.
VCO (V), Volt : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.
ICC (A), Ampère : Intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
1.1.5.4 Le facteur de forme :
On appelle facteur de forme f le rapport entre la puissance maximum fournie par la cellule P max , dans
des conditions d'éclairement, de température et de vitesse de circulation de l'air ambiant donnés, et
le produit du courant de court-circuit ICC par la tension de circuit ouvert VCO (c'est à dire la puissance
maximale d'une cellule idéale) :
(I.9)
VCO (V) Volt : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.
ICC (A) Ampère : Intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV.
Par extension et par facilité, les professionnels caractérisent un module PV simplement par :
· La puissance nominale aux conditions de fonctionnement standard (STC); Pnominale = Pmax (W) Watt,
· La tension nominale du module PV (en général 12, 24, 48 Vcc; Vnominale (V) Volt).
Afin d'augmenter la tension d'utilisation, les cellules PV sont connectés en série. La tension nominale
du module est habituellement adaptée à la charge de 12 volts et les modules auront donc
généralement 36 cellules. De plus la fragilité des cellules au bris et à la corrosion exige une protection
envers leur environnement et celles-ci sont généralement encapsulées sous verre ou sous composé
plastique. Le tout est appelé un module photovoltaïque.
Les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle afin d'augmenter la tension
et l'intensité d'utilisation.
En additionnant des cellules ou des modules identiques en série, le courant de la branche reste la
même mais la tension augmente proportionnellement au nombre de cellules (modules) en série.
Figure 1.8 : Cellules identiques en série
En additionnant les modules identiques en parallèle, la tension de la branche est égale à la tension de
chaque module et l'intensité augmente proportionnellement au nombre de modules en parallèle
dans la branche.
Dans la plupart des cas de pompage d'eau, la solution dont le rapport coût-efficacité est le plus élevé,
consiste à installer un réservoir de stockage entre la pompe et l'utilisation.
Dans certains cas le champ lui même peut faire office d'un réservoir de stockage. Une autre méthode
principale de stockage de l'énergie à petite échelle consiste à utiliser des accumulateurs au plomb.
Mais cette solution est coûteuse à mois qu'on veuille stocker de faibles quantités d'énergie ne
dépassant 1 à 2 kwh. Le coût des réservoirs de stockage d'eau est proportionnel à leur volume, tandis
que celui des batteries (accumulateurs) est fonction de leur capacité énergétique exprimée en
ampères-heures.
1.2.1 Généralités :
Le principe de la pompe est apparu dès que l'homme a su construire un habitat artificiel pour se
protéger des éléments naturels. Le besoin en eau nécessaire à sa survie l'obligea à trouver un
système de transport de cette eau, du puits ou de la rivière à son habitat. Il faudra attendre la fin
du XVIIIe siècle pour que les premières pompes soient réellement construites et utilisées de façon
industrielle.
Les pompes permettent de déplacer un liquide d'un point à un autre. Pour déplacer ce liquide il faut
lui communiquer de l'énergie. Les pompes remplissent cette fonction. Le moteur qui alimente les
pompes transforme l'énergie thermique ou électrique en énergie mécanique pour permettre le
mouvement des organes des pompes. Cette énergie mécanique est retransmise au fluide. Cette
énergie fluide se traduit sous forme de débit ( énergie cinétique) et de pression ( énergie potentielle).
Ces énergies vont s'échanger et se consommer dans les circuits de l'installation.
Le moteur d'un groupe motopompe convertit l'énergie électrique en énergie mécanique. Il peut être
à courant continu ou alternatif. Elle fournit la puissance nécessaire au pompage.
1.2.2.2 Transmission :
Il y a plusieurs façons de transmettre l'énergie fournie par une machine motrice à la pompe. La
méthode plus courante consiste à utiliser un accouplement mécanique rotatif (arbres, corroies ou
engrenages) ou alternatif (bielles de pompe ou leviers).
La puissance transmise peut être définie comme le produit d'une force par une vitesse.
Un système de transmission mécanique est pour la plupart du temps utilisé par l'accouplement d'un
moteur thermique ou électrique à une pompe. En règle générale, les machines motrices de ce genre
sont associées à des pompes centrifuges ou rotors dynamiques qui ont la même vitesse de rotation
que le moteur.
L'emploi d'un groupe moteur, diesel (ou d'une génératrice à éolienne ou à pile solaire électrique ou
hydroélectrique) comme force motrice, garantit une souplesse de transmission (au sens propre)
considérable. En effet, il suffit alors d'avoir un câble électrique pour relier la force motrice au groupe
motopompe.
Parmi les autres options qui sont techniquement réalisables, mais rarement utilisées, on peut citer les
transmissions hydrauliques ou pneumatiques qui agissent par le pompage d'un liquide (de l'eau, de
l'huile) ou de l'air dans les canalisations afin de mettre en marche la pompe.
1.2.3 Classification :
Les pompes à eu sont habituellement classés selon leur principe fonctionnement. On peur classer les
pompes de plusieurs façons :
Le critère de choix reste le domaine d'application qui est bien spécifique et qui tient compte de
l'utilisation faite. Dans le corps de ce mémoire, nous nous limiterons seulement au mode d'utilisation
et au fonctionnement.
a) Principe de fonctionnement :
La pompe centrifuge transmet l'énergie cinétique du moteur au fluide par un mouvement de rotation
de roues à aubes ou d'ailettes. L'eau entre au centre de la pompe et est poussé vers l'extérieur et vers
le haut grâce à la force centrifuge des aubages. Le mouvement du liquide résulte de l'accroissement
d'énergie qui lui est communiqué par la force centrifuge.
La pompe centrifuge est conçue pour une hauteur manométrique (HMT) relativement fixe. Le débit
de cette pompe varie en proportion de la vitesse de rotation du moteur. Son couple augmente très
rapidement en fonction de cette vitesse et la hauteur de refoulement est fonction du carré de la
vitesse du moteur.
On utilise habituellement les pompes centrifuges pour les gros débits et les profondeurs moyennes
ou faibles (10 à 100 mètres).
b) Constitution :
Le schéma 1.11 représente le type de pompe le plus courant, la pompe centrifuge à volute,
généralement connue sous le nom simple de "pompe centrifuge". Elle comporte un carter en volute,
communiquant avec un canal extérieur en forme de coquille d'escargot à section transversale
graduellement variable. L'écoulement de l'eau à la sortie du rotor se transforme en écoulement
tangentiel dans ce canal où il sera ralenti progressivement. Ainsi l'eau sort tangentiellement et passe
dans la conduite de refoulement à vitesse réduite et à forte pression.
Le schéma 1.12 représente un autre type, à savoir la pompe dite "centrifuge à turbine" ou "turbo
pompe". Elle comporte un diffuseur à aubes dont la section augmente progressivement (six dans le
cas de la figure) afin de ralentir la vitesse de l'eau tout en augmentant sa pression. Pour la turbine
représentée sur la figure, les filets liquides sont déviés à la sortie des aubes pour suivre une
trajectoire moins tangentielle et plus radiale afin à faciliter son passage dans le canal entourant le
diffuseur, à section constante avant de sortir à la partie supérieure.
Ces pompes peuvent s'adapter à de petits forages, ce qui permet de capter les nappes phréatiques
profondes qui ont souvent un niveau d'eau dynamique.
Les figures ci-dessus montrent les paramètres de fonctionnement de la vitesse en fonction du couple
d'une part, et en fonction du débit d'autre part.
a) Principe de fonctionnement :
L'écoulement résulte de la variation d'une capacité occupée par le liquide. L'eau est pratiquement
incompressible. Par suite, si un piston coulisse parfaitement dans un tuyau plein d'eau, l'eau sera
déplacée le long du tuyau sous l'effet du mouvement du piston. De même, si le tuyau plonge en
partie ou en totalité dans l'eau, au moment où l'on soulève le piston le vide est produit dans la partie
inférieure du tuyau, et l'eau monte dans le tuyau par aspiration.
Le débit de ces pompes est en général un débit continu ou quasi-continu. Le principal avantage des
machines rotatives c'est qu'elles se prêtent aisément à la mécanisation et aux grandes vitesses de
fonctionnement. Cet avantage est un facteur important, car à dimensions égales, plus une pompe est
rapide, plus son débit est fort et plus elle est productive et rentable. En outre, dans un régime continu
de fonctionnement les risques de coups de bélier et de cavitation sont bien moins importants que
dans le cas des machines à mouvement alternatif.
b) Constitution :
Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe parfaitement clos à l'intérieur duquel se
déplace un élément mobile rigoureusement ajusté.
§ Les pompes volumétriques rotatives : ces pompes sont constituées par une pièce mobile animée
d'un mouvement de rotation autour d'un axe, qui tourne dans le corps de la pompe et crée le
mouvement du liquide pompé par déplacement d'un volume depuis l'aspiration jusqu'au
refoulement.
· Pompes à palettes
· Pompes à engrenages
· Pompes péristaltiques
§ Les pompes volumétriques alternatives : la pièce mobile est animée d'un mouvement alternatif.
On distingue :
c) Caractéristiques :
Le débit d'eau d'une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son couple
varie essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et est pratiquement
constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur. Le couple de démarrage est donc
pratiquement indépendant du débit et sera proportionnel à la HMT. La puissance consommée sera
proportionnelle à la vitesse.
Figure 1.14 : courbes caractéristiques du couple en fonction de la vitesse (a) et du débit en fonction
de la vitesse (b)
Le débit d'eau d'une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son couple
varie essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et est pratiquement
constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur.
Pour de petites HMT et de faibles débits journaliers (HMT _ Q <25 m3/j), les pompes à main peuvent
s'avérer plus intéressantes. On utilisera alors un seau pour pomper l'eau. L'utilisation de pompes
mécaniques sur cette plage d'utilisation se limitera principalement aux pompes volumétriques de
faible puissance.
Pour les hauteurs de moins de 7 mètres, l'emploi de pompes à aspiration sera préféré. Cette pompe
est généralement de type centrifuge à ailettes.
Pour de faibles débits et une puissance disponible variable (par exemple, couplage éolien), l'emploi
d'une pompe à cavité (volumétrique) permet un débit plus constant.
Pour une HMT moyenne, comprise entre 10 et 50 mètres, la pompe immergée centrifuge est
généralement la plus efficace. Mais son rendement est très étroitement lié à la HMT et son
dimensionnement est critique.
Pour les HMT supérieures à 35 mètres et de faibles débits journaliers (<20 m3), la pompe
volumétrique sera la plus utilisée, surtout si une forte variation du rabattement de la nappe (donc de
la HMT) est constatée.
Pour des débits plus élevés, l'emploi d'une pompe centrifuge est souvent le seul choix possible.
Figure 1.15 : Choix d'une pompe selon la HMT et le débit demandés
Le choix d'une pompe se portera également sur sa capacité à répondre aux conditions variables du
site. Nous avons vu que le débit d'une pompe volumétrique est moins affecté par la variation de la
HMT alors que la pompe centrifuge verra son débit diminuer rapidement à mesure que la HMT
augmente. La hauteur de refoulement d'une pompe centrifuge est fonction du carré de la vitesse du
moteur. À mesure que la HMT augmente, le rendement de la pompe diminue très rapidement ; le
moteur devrait tourner beaucoup plus rapidement pour fournir un même débit.
La hauteur d'aspiration de n'importe quelle pompe est limitée à une valeur théorique de 9,8 mètres
(pression atmosphérique en mètres d'eau) et dans la pratique à 6 ou 7 mètres. Les pompes à
aspiration sont donc toujours installées à une hauteur inférieure à celle-ci. Ces pompes doivent
également être amorcées, c'est-à-dire que la section en amont de la pompe doit être remplie d'eau
pour amorcer l'aspiration d'eau.
1.2.3.2.2 Les pompes immergées :
Les pompes de refoulement sont immergées dans l'eau et ont soit leur moteur immergé avec la
pompe (pompe monobloc), soit le moteur en surface ; la transmission de puissance se fait alors par
un long arbre reliant la pompe au moteur. Dans les deux cas, une conduite de refoulement après la
pompe permet des élévations de plusieurs dizaines de mètres, selon la puissance du moteur.
Les pompes sont alimentées par un moteur électrique qui convertit l'énergie électrique en énergie
mécanique. Ils fonctionnent soit en alternatif, soit en continu.
§ Les moteurs à commutation électronique qui utilisent un circuit électronique pour inverser le
courant circulant dans le rotor
Outre les moteurs à courant continu, il y a les moteurs à courants alternatifs. Les moteurs alternatifs
asynchrones sont les plus couramment employés pour une gamme variée d'applications industrielles.
Avec le moteur alternatif, l'énergie continue délivrée par la génératrice continue doit être convertit.
La fonction principale de l'onduleur est de transformer le courant continu, produit par le générateur
solaire, en courant alternatif monophasé ou triphasé. Un onduleur est habituellement conçu pour
fonctionner sur une plage assez réduite.
Les onduleurs de pompage sont en général à fréquence (f ) variable afin de permettre une variation
de la vitesse de rotation de la pompe. Dans ce cas, le rapport de la tension alternative (U) sur la
fréquence - U/f - est constant. La fréquence du courant alternatif est directement proportionnelle à
l'intensité de l'ensoleillement.
La tension nominale du courant alternatif peut être standard (220 ou 380 V) ou adaptée à un moteur
spécifique d'une application photovoltaïque (80 V).
§ Onduleur à onde sinusoïdale modifiée, en marche d'escalier, générateur d'une onde proche de
l'onde sinusoïdale.
L'onduleur à onde sinusoïdale n'a pas la capacité de surcharge des précédents onduleurs et son coût
est relativement élevé. Il est peu employé pour les systèmes de pompage.
Figure 1.16 : Courbes d'ondes de sortie d'un onduleur de pompage
Dans un système de transmission d'énergie, les composantes actives sont, celles qui transforment et
modulent l'énergie. A cause de ce double rôle, les composantes actives exercent une influence
considérable sur la qualité du système de transmission d'énergie, principalement sur son efficacité, sa
fiabilité, son espérance de vie et son coût.
Le débit théorique est égal au volume emprisonné V0, multiplié par la vitesse de rotation de la pompe
Ù:
Débit et cylindrée : le débit réel d'une pompe dépend des fonctions auxquelles celle-ci est soumise :
vitesse de rotation, pression et viscosité du fluide. Il faut ajouter à ce débit les débits de fuite et les
débits de pilotage relatifs aux autres composantes du circuit.
Q théorique = V0 . Ù (I.10)
Par ailleurs, en fonction des exigences du cycle de travail, on doit choisir soit une pompe a cylindrée
fixe, soit une pompe à cylindrée variable. Bien qu'une pompe à cylindrée variable soit plus chère,
nous en préconisons l'utilisation dans toutes les installations, principalement dans celle ou la
puissance est supérieure a 25 Kw.
La gamme des cylindrées des pompes volumétriques destinées à une utilisation industrielle est vaste
de moins de 0,05 Cm3 par tour, pour une pompe miniature à pistons axiaux et à axes brisé. Les
pompes à palettes à rotor équilibré et toutes les pompes à engrenages sont toujours à cylindrée fixe,
alors que les pompes à palettes à rotor non équilibré et toutes les pompes à pistons peuvent être soit
à cylindrée fixe, soit à cylindrée variable.
Unités: Q en m3/s;
Les données relatives à la pression déterminent la capacité de la pompe d'être soumise à la pression
sans qu'il y ait augmentation excessive des fuites volumétriques, ni usure prématurée ou déformation
et contrainte trop élevée.
La pression nominale est la pression maximale recommandée par le fabricant pour que la durée de
vie de la pompe soit satisfaisante lorsqu'on l'utilise en fonctionnement continu. Elle peu être définie
par calcul connaissant la vitesse d'écoulement du fluide, le débit d'utilisation par la relation :
Q = S x V (I.11)
F = P x S (I.12)
La pression qu'il faut délivrer en bout de ligne dépend aussi des pertes de charges ÄP.
En pratique, plus la charge de la pompe est élevée, plus le liquide a tendance à s'échapper à travers
les défauts d'étanchéité des pièces mobiles.
ÄHp = Hsortie - Hentrée (I.13)
Le débit réel qv est donc inférieur au débit théorique. On définit un rendement volumétrique :
(I.14)
La puissance hydraulique nécessaire pour véhiculer le débit Q d'eau à une hauteur manométrique
HMT est donnée par l'expression suivante :
Cette puissance hydraulique représente la puissance que la pompe transmet effectivement au fluide
pour circuler dans le circuit pour tel débit à telle différence de pression. Elle ne représente qu'une
petite partie de la consommation électrique car le rendement global est très mauvais (10 à 20 %). La
puissance hydraulique est ce qui est transmis au final, c'est la puissance utile. On peut représenter
son cheminement de la manière suivante (les pertes magnétiques ne sont pas représentées) :
Le type de pompe à choisir devra garantir un rendement de l'ordre de 80%, ce qui permet de calculer
la puissance mécanique de la pompe à partir de l'expression suivante :
Pm = Phy / ç (I.16)
Pe = Pm / ç (I.17)
Deuxième partie : Les pompes solaires
2.1 Généralités :
2.1.1 Définition :
L'irrigation par pompage à petite échelle est l'une des utilisations les plus intéressantes de l'énergie
solaire. En effet, l'intensité maximale du rayonnement solaire correspond généralement à la période
de besoins en eau de pompage les plus importants. D'autre part le fait que cette énergie est
disponible juste au point d'utilisation, l'agriculteur est libéré des problèmes liés à
l'approvisionnement en carburant, ou bien à l'existence de lignes de transport de l'électricité
facilement accessibles. A l'heure actuelle, les principaux obstacles qui entravent l'utilisation des
pompes solaires à plus grande échelle, sont leur coût élevé et le caractère trop récent de cette
technologie. La mise au point d'une pompe solaire suffisamment fiable et d'un coût raisonnable - ce
qui serait très probable d'ici quelques années - pourrait donner un coup de force à l'agriculture au
Tiers Monde. Pour cela il est très important d'étudier les possibilités offertes par cette nouvelle
technique prometteuse. Bien qu'à l'heure actuelle sa viabilité économique pour l'irrigation est encore
contestée.
Une pompe photovoltaïque se présente fondamentalement de deux façons selon qu'elle fonctionne
avec ou sans batterie. Alors que cette première utilise une batterie pour stocker l'électricité produite
par les modules, la pompe sans batterie, plus communément appelée « pompe au fil du soleil »,
utilise un réservoir pour stocker l'eau jusqu'au moment de son utilisation. La pompe avec batterie
permet de s'affranchir des aléas du soleil et des problèmes d'adaptation entre générateur
photovoltaïque et motopompe.
Le débit de pompage peut se faire à la demande, lorsque les utilisateurs en ont besoin, ou permettre
un pompage régulier durant toute la journée.
2.1.2 Fonctionnement :
La puissance de crête (watts=volts X ampères) est la puissance maximum fournie par le panneau
photovoltaïque à l'irradiance 1000 W/m2 solaire (quantité de soleil) et à une température spécifique,
habituellement 25 C (77 F). La quantité de courant continu produite par un panneau est beaucoup
plus sensible à l'intensité de la lumière frappant le panneau qu'est la tension produite. En général, si
vous divisez en deux l'intensité de la lumière, vous divisez en deux le rendement courant de C.C, mais
le rendement de tension est réduit seulement légèrement.
2.1.2.2 La pompe :
L'autre composant principal de ces systèmes est la pompe. Des pompes à eau solaires sont
particulièrement conçues pour employer l'énergie solaire efficacement. Les pompes conventionnelles
exigent le courant continu constant par rapport à ce que fournissent le réseau électrique ou les
générateurs tels que groupe électrogène, motopompe. Les pompes solaires emploient le courant
continu des batteries et des panneaux photovoltaïques. En outre, elles sont conçues pour fonctionner
effectivement pendant des états à faible niveau d'éclairement, sous tension réduite, sans perte de
vitesse ou surchauffe. Bien qu'un éventail de tailles soit disponible, la plupart des pompes utilisées
dans des applications de bétail-arrosage sont bas volume. Le pompage à faible volume réduit le coût
du système en employant un nombre minimum de panneaux solaires et en employant la journée
pour pomper l'eau ou pour charger des batteries. Quelques pompes solaires sont entièrement
submersibles, alors que d'autres ne sont pas. L'utilisation des pompes submersibles élimine des
problèmes potentiels d'amorçage. La plupart des pompes à eau solaires sont conçues pour employer
l'énergie solaire le plus efficacement et pour opérer 12 à 36 volts de C.C.
Les pompes, en raison de leur nature mécanique, ont certaines propriétés bien définies d'opération.
Ces propriétés varient entre les types de pompes, les fabricants et les modèles. La quantité de l'eau
qu'un système de pompage solaire livrera sur une période donnée (habituellement mesuré en litres
par minute (l/mn) dépend de la pression contre laquelle la pompe doit fonctionner.
La pression de système est en grande partie déterminée par toute la distance de pompage verticale
(la distance verticale entre la source d'eau et le réservoir d'eau) désignée simplement sous le nom de
la tête d'altitude.
Quand des pertes de frottement de système et les conditions de pression de décharge (le cas
échéant) sont ajoutées à la tête d'altitude. Les fabricants de pompe éditent l'information qui décrit
comment chaque pompe exécutera dans des conditions de fonctionnement variables.
Les débits et le minimum prévus définissent des tailles de panneaux solaires pour 24 volts.
Il y a trois paramètres techniques qui délimitent l'évaluation d'une pompe solaire. Afin d'obtenir
l'évaluation la plus exacte possible, il est essentiel que ces trois paramètres soient estimés le plus
précisément possible. On entend par dimensionnement le calcul de la puissance crête P*, du
générateur photovoltaïque et le choix de la pompe répondant au service requis dans les conditions
de référence définies par trois valeurs :
1. la quantité d'eau requise par jour, c'est à dire le volume journalier à pomper
2. la disponibilité de l'eau,
Le jardin qui fait l'objet d'exemple pour un éventuel dimensionnement est situé dans la partie Nord -
Est de la zone maraîchère des Niayes .Dans cette zone la présence d'eau ne pose pas de problème, on
peut atteindre les nappes phréatiques à moins de 5 mètres. Les jardiniers ont l'habitude de remplir le
réservoir pour pouvoir puiser, à ce niveau, l'eau destinée à l'arrosage des plants. Le remplissage du
réservoir est pénible et prend beaucoup de temps avec le système pompage à pédales.
L'étendu des surfaces cultivables est aux environ de 500m2 constitué de plants séparés par des trajets
étroits destinés au passage des jardiniers ; un plant peut avoir 2 à3 mètres de long et 1,40mètres de
large.
Notre objectif est d'implanter un système qui va gérer les taches pénibles à la place des jardiniers ; il
assurera le remplissage du réservoir, en un premier temps, ensuite, avec un dispositif de surpression
et de gicleur, l'arrosage du jardin.L'alimentation électrique sera assurée par un système
photovoltaïque.
Cependant on peut rencontrer certains contraintes suivant la nature du milieu, le relief, le climat et
surtout l'ensoleillement .Ces deux derniers étant un peu aléatoire vu le cycle saisonnier de l'Afrique
occidentale. Le jardin se situe dans une zone de dunes parsemées de ravins ;cet aspect dénivelé
favorise dans certains cas l'irrégularité du niveau de l'eau , et le défaut d'ensoleillement du à
l'ombrage
Figure 2.1 : station de pompage pour un jardin dans la zone des Niayes
Le diamètre interne du puit est de 1,80 mètres ;et celui du réservoir est de 2 m .
Figure 2.2 schéma de l'installation
L'évolution de la vie a été possible grâce à la présence de l'eau. Cependant, bien qu'existant en
quantité abondante, seule une petite portion de cette eau est réellement disponible pour la
consommation humaine ou animale. Les eaux salées des mers et des océans représentent près de
97% du volume total d'eau de notre planète, et une grande partie des 3% restants se trouve bloquée
sous forme de neige, de glaciers ou d'eaux souterraines profondes.
La source primaire d'eau douce provient des précipitations. Pour être amenées en surface, les eaux
souterraines ont besoin d'être pompées. Par conséquent, la nécessité d'une pompe et donc d'une
source fiable d'énergie s'impose. Les profondeurs de pompage peuvent être tout à fait variables (de
quelques mètres à 100 mètres). Il peut aussi y avoir des limitations de la quantité d'eau à extraire de
la nappe. Cela est fonction des caractéristiques de la nappe qui doivent être déterminées en
effectuant un test de pompage adéquat.
L'estimation d'une valeur de référence du rayonnement solaire que reçoit quotidiennement la surface
du générateur solaire, apporte encore plus d'incertitude quant au dimensionnement d'une pompe
photovoltaïque. Vu son caractère aléatoire, le rayonnement solaire est défini par une valeur
moyenne, Gj(I), la puissance globale, assortie d'une valeur de dispersion d.
Pour un site donné, ces deux valeurs peuvent être calculées à partir de mesures faites sur une durée
suffisante pour être statistiquement valable. À partir des valeurs obtenues, il est alors possible
d'estimer l'ensoleillement.
L'énergie nécessaire pour soulever une certaine quantité d'eau sur une certaine hauteur pendant une
journée est calculée à partir des données de débit et de HMT requises et est exprimée en watt-heure.
Ce calcul est fonction d'une constante hydraulique (CH) et est inversement proportionnel au
rendement du groupe motopompe utilisé.
où
où
Le rendement de toute pompe est fonction du débit et passe par un maximum pour son débit
nominal autour duquel la pompe doit être utilisée.
Le rendement hydraulique des meilleures pompes solaires est de l'ordre de 55 % à 70%, mais ce
rendement décroît beaucoup hors du point de fonctionnement nominal.
D'où l'importance du recours aux services d'hydrologie pour tester les forages, une mauvaise
évaluation de la HMT entraînant à coup sûr le choix d'une pompe mal adaptée, celle-ci ne pouvant
jamais fonctionner à son point de fonctionnement nominal
Circuit AC DC
Electronique 95 % 95 %
Moteur 85 % 90 %
Hydraulique 55 % 70 %
Global 44 % 60 %
Les pertes de charge sont dues au frottement de l'eau contre les parois plus ou moins lisses de la
tuyauterie, aux changements de diamètres, aux courbes et aux accessoires tels que vannes, coudes,
etc.
p2 pression à la sortie
Les pertes de charge dans une conduite sont proportionnelles à sa longueur, fonction de la nature et
l'état de sa paroi et de la vitesse d'écoulement (approximativement proportionnelle au carré de cette
vitesse) et inversement proportionnelles au diamètre de la conduite.
Il existe plusieurs formules de mécanique des fluides permettant de calculer les pertes de charge
selon la nature et l'état de la conduite.
La conduite d'eau doit être dimensionnée de telle manière que la perte de charge Pc soit petite (<5
%), comparée à la hauteur géométrique totale pour le débit demandé.
Les pertes de charges sont liées à la vitesse du fluide, aux faibles vitesses du fluide les pertes de
charges sont faibles et aux vitesses élevées elles le sont.
Les Pertes de charges régulières (ou systématiques) représentent les pertes d'énergies dues aux
frottements du fluide dans une conduite de section constante. Elles sont exprimées en hauteurs de
fluide (en mètres) et en pascals. Les pertes de charge en mètre colonne fluide peuvent être obtenues
par :
(loi de Blasius)
(loi de Blench)
Flexible rugueux 3
Les pertes de charges singulières (ou accidentelles) sont des pertes de pression provoquées par le
passage du fluide dans des obstacles comme des vannes, raccords, élargissement, sortie de réservoir.
Lors de l'écoulement d'un fluide dans une conduite, les pertes de charge régulières correspondent à
une dissipation d'énergie sous forme de chaleur lorsque le régime est établi, c'est à dire lorsque le
profil de vitesse dans la veine fluide reste inchangé le long de la conduite. Par opposition, les pertes
de charge singulières apparaissent lors de la traversée de composants qui modifie le profil de vitesse
(en grandeur et/ou en direction) dans la veine fluide.
Elles s'expriment en pascals ou en mètres colonnes de fluide (m). Elles sont exprimées en hauteurs de
fluide (mètres), en pascals ou en bars.
Le facteur est donnée soit par le constructeur de l'élément considéré, soit par des abaques ou
corrélations que l'on peut trouver dans des ouvrages.
· pour un coude à 90°, arrondis à section circulaire, carré ou rectangulaire à grand coté
perpendiculaire au rayon de courbure
· pour un coude à 90°, arrondis à section rectangulaire à grand coté suivant le rayon de courbure
Viscosité de l'eau :
Dimension : [n ] = L2 T-1
unité SI : m2/s système cgs :le Stock (St) 1m2/s = 106 cSt
La valeur de la viscosité est fonction de la température qui influe beaucoup sur l'état du fluide. Ce
tableau représente les profils de la viscosité en fonction de la température d'utilisation.
°C m2/s
5 1,520
10 1,308
11 1,275
12 1,241
13 1,208
14 1,174
15 1,141
16 1,115
17 1,088
18 1,061
19 1,034
20 1,005
21 0,985
22 0,963
23 0,941
24 0,919
25 0,896
26 0,878
27 0,856
28 0,841
29 0,823
30 0,804
35 0,727
40 0,661
50 0,556
65 0,442
ñ*g= ã
le graphe ci-dessous montre son évolution en fonction de la température pour une plage de
données.
Le débit d'eau journalier est de Q = 10m3/j ; le diamètre des tuyaux est de d =100mm
Avec Q = 10 m3 / j
V = 0.353 m / s
Re =
10-6
=>
ë = 0.023
ÄPf,03 = 573.201 Pa
Pour déterminer cette valeur nous devons auparavant l'équation de Bernoulli qui donne entre le
niveau du réservoir et celui du puits :
Qn : débit nominal
Z : hauteur manométrique
V3 = V0
De même
P0 = P3 = Patm
Le reservoir du maraîcher se remplit à deux moments précis de la journée, donc nous prendrons en
compte dans les calculs la moitié du debit journalier c.a.d Qj = 5 m3
Ph = 1.715 W
Or V0 = 0 et V1 ? 0
Et P0 = Patm
P1 = 29491 Pa
P1 = 0.29 bar
Avec P3 = Patm
= 544.541 Pa
P2 = 4960.86 Pa
ç onduleur = 0.85
estimation de l'onduleur :
Rendement generateur : = 40 %
= 48 Ah
= 39.27
Mais sachant que le réservoir est rempli deux fois dans la journée, on :
Puissance champ = 80 Wc
La tension Vmax que peut fournir une cellule est de l'ordre de 14 V et 16 V. donc il nous faudra 6
modules pour avoir une tension d'alimentation de 100 V.
Wh h % Wc V A
Maintenance et exploitations :
3.1.1 Définition :
La maintenance est l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un
état clairement spécifié ; bien maintenir, c'est assurer ces opérations à un coût global minimal. Une
pompe photovoltaïque de bonne qualité, bien conçue et bien installée, peut fonctionner
correctement pendant plusieurs années si elle est bien entretenue.
La maintenance préventive a pour objectif d'éviter que l'installation tombe en panne. Pour y arriver,
on effectue régulièrement un suivi et un contrôle rigoureux de chacun des constituants de la station,
tout en prenant soin de remplacer les pièces usées juste avant que leur état ne perturbe le
fonctionnement normal du système. Cependant, on doit différencier deux modes de maintenance
préventive : la maintenance systématique et la maintenance conditionnelle.
La maintenance systématique consiste à changer les pièces selon un échéancier préétabli. Elle ne
donne pas de résultats directement visibles immédiatement, mais elle permet surtout d'assurer la
fiabilité du système. L'objectif de ce type de maintenance étant de maintenir l'équipement dans l'état
de son rendement initial. Les coûts directs de cette maintenance (main-d'oeuvre et prix des pièces)
ne doivent pas être supérieurs à la valeur des conséquences des pannes que l'on cherche à éviter.
Cet entretien est assuré au niveau local par les utilisateurs eux-mêmes. Il est généralement confié à
une structure technique locale constituée d'opérateurs techniques.
Le tableau 3.1 donne une récapitulation des actions et contrôles en maintenance préventive
Nettoyage hebdomadaire des Utiliser un chiffon bien propre et mouillé ; ne pas utiliser de
panneaux solaires détergents grenus
d'énergie...)
La maintenance corrective consiste à remettre en état de marche une installation tombée en panne.
L'arrêt de la station peut être dramatique pour les populations (absence d'eau, pertes agricoles...),
d'autant plus que les pièces de rechange peuvent ne pas être disponibles localement. Afin de
répondre le plus rapidement à cette situation, la maintenance corrective se fait habituellement en
deux étapes.
Cette action doit répondre le plus rapidement possible à l'arrêt du système en amenant des solutions
de marche même temporaires. L'action de dépannage peut être faite par le personnel technique
habilité au service de la pompe ou, si le problème est grave, par une équipe technique rapide.
Le but de cette action n'est pas de réparer l'équipement mais de lui permettre de fournir une partie
du service pour lequel il a été mis en place. Si nécessaire, une partie de l'équipement sera court-
circuitée afin de permettre le fonctionnement partiel du système.
La réparation est la remise en état définitive de tout le matériel usagé ou accidenté ou d'une partie
de celui-ci. Contrairement au dépannage, la réparation est préparée et généralement planifiée. Dans
ce cas, la qualité de l'intervention prime sur la rapidité.
Pour mieux appréhender les risques de défaillance afin de mieux les éviter, on utilise parfois la
méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité). Cette
méthode est beaucoup plus utilisée que la méthode exclusive de la maintenance ; par exemple lors
d'un projet, on peut s'en servir pour la modélisation, la conception, la qualité et la contrôlabilité du
produit.
Pour définir les priorités sur les interventions à mener, on effectue un classement des coûts par
rapport au type de panne. L'analyse ABC (ou loi de Pareto) facilite cette hiérarchisation. Elle consiste
dans un premier temps à classer les pannes par ordre décroissant de coûts, et ensuite à établir un
graphique faisant correspondre les pourcentages de coûts cumulés à un pourcentage de types de
pannes cumulés.
On peut utiliser entre autre la méthode de MAXER qui propose un dépannage rationnel en neuf
étapes :
d. réparer,
Ø Qui ?
Ø Quoi?
Ø Où ?
Ø Quand?
Ø Combien?
Ø Comment?
· Les modules photovoltaïques doivent être protégés par des diodes pour éviter le phénomène de
«hot spot» (O).
La tension de fonctionnement (en courant continu) des systèmes photovoltaïques est souvent élevée
(de l'ordre d'une centaine de volts). Elle peut provoquer des dommages irréparables sur des cellules
lorsque l'une d'entre elles est partiellement occultée. Pour éviter cette dégradation, les fabricants
fournissent systématiquement des diodes «by-pass». Elles évitent un échauffement trop important
des cellules occultées.
Un fusible à l'extrémité de chaque branche fournit aussi un moyen facile pour l'isoler du reste du
générateur. Ceci est utile lors des opérations de maintenance ou en cas de défaut d'isolement.
Ø Les générateurs solaires photovoltaïques constitués d'au moins cinq branches en parallèle
doivent être protégés contre le phénomène de courant inverse (O);
Ø La protection par fusibles, calibrés pour un courant de 2 à 4 fois le courant de court-circuit des
modules en conditions standards
Ø L'orientation doit être au nord dans l'hémisphère sud et au sud dans l'hémisphère nord (O) ;
Généralement, le mois le plus mauvais correspond au mois le plus chaud, soit, en été ou saison
sèche.
Angle (°) = max {10°, abs (?) - 10°} (R) (où ??représente la latitude du lieu d'installation, exprimée en
degrés)
Il faut incliner les modules d'un angle égal à la latitude du lieu moins 10°. Dans tous les cas, il faut
garder un angle minimum de 10° afin de permettre un nettoyage par l'écoulement des eaux de pluie.
Il faut aussi savoir que de faibles variations en angle ou azimut ne portent pas préjudice au
fonctionnement global de l'installation et peuvent être tolérées. Les ombres, par contre, doivent être
évitées à tout prix, leur effet étant très préjudiciable aux performances de systèmes photovoltaïques.
La protection doit être de type détection de survitesse de la pompe et non de niveau dans le puits
ou le forage (S).
Dans un système bien conçu, l'accumulation de matière en suspension est fréquente. Elle peut aller
jusqu'à engendrer un blocage de la pompe, provoquant, s'il n'est pas protégé, une destruction du
moteur par échauffement.
Pour parer à ce risque, il est nécessaire de prévoir un dispositif de protection adapté. Ainsi :
Ø Un système de pompage doit être protégé contre un blocage mécanique de la pompe (O).
Le débordement du réservoir est possible, même si le système solaire a été bien dimensionné. Il peut
se produire simplement car la consommation d'eau peut varier pour des raisons inattendues et
ponctuelles.
Si aucune protection n'est prévue pour arrêter le système de pompage, l'eau en excès va déborder et
s'accumuler au pied du réservoir provoquant des nuisances importantes et graves (création de zones
humides propices à la présence d'insectes, détérioration de la qualité environnementale).
3.2 Exploitation :
L'exploitation est l'ensemble des taches qui permettent une continuité de service afin d'assurer une
meilleure qualité de transmission. Ainsi, les fonctions d'exploitation du système permettent de
connaître les conditions de défaillance des équipements et de procéder aux actions correctives.
Le dossier de maintenance est un dossier dans lequel tout sera noté. Il devra permettre à toute
nouvelle personne de s'informer avec précision et d'exécuter les tâches aisément. Nous présentons
ci-dessous les renseignements à rassembler pour une bonne connaissance du matériel et surtout la
façon de procéder pour constituer le dossier de maintenance d'une installation. Les principes
élaborés ci-dessous s'appliquent surtout à la structure extérieure qui assurera la maintenance de la
pompe.
Pour une bonne connaissance du matériel, on doit pouvoir trouver, dans le dossier de maintenance
de chaque pompe, les informations suivantes :
· Plans : d'ensemble, de détails de toutes les pièces susceptibles d'être remplacées ou réparées, de
montage donnant les jeux, les réglages, les vues éclatées...,
Conclusion :
Résumé :