GESTION DES DECHETS
GESTION DES DECHETS
GESTION DES DECHETS
PROBLEMATIQUEDELA GESTION
DESDECHETSSOLIDES.
- Les bactéries. les protozoaires. les virus et les oeufs des vers intestinaux se
développent dans les eaux usées et les excréments et contaminent le sol. ies herbes et
les marres d’eaux,
Les détritus dont sont jonchés les villes et les campagnes. le dégagement
d’odeurs et de liquides répugnants ou nauséabonds pendant la fermentation des
déchets. la dispersion de fragments de papier. de morceaux de plastiques et de
poussière par le vent sont l’une des atteintes les plus flagrantes à la beauté de
YEnvironnement.
A ce stade, il convient de rappeler que le coût des mesures de restauration de
l’environnement. étant souvent très supérieur aux profits économiques réalisés, il faut
aux tous premiers stades de développement d’une ville. faire le nécessaire pour
assurer une bonne gestion des déchets. En effet, if est beaucoup plus coûteux de
débarrasser les rues et les parcs des immondices et des papiers plastiques, que de
mettre préventivement en place les installations et règlements nécessaires à leur dépôt
et à leur ramassage.
- INSUFFISANCE ET L’INORGANISATION DU
SECTEUR INFORMEL DES ONG ET DES
GROUPEMENTS ASSOCIATIFS
:
4 PROBLEMES TECHNIQUES
ET TECHNOLOGIQUES
- LAVETUSTE DU MATERIEL
- APPROVISIONNEMENT IRREGULIER EN
CARBURANT ET EN LU,BRIFIANT
6 ~-
INFORMATION - SENSIBILISATION
- ABSENCE DE PROGRAMME DE
SENSIBILISATION
- INSUFFISANCE DE LA SENSIBILISATION
DE LA POPULATION
7 PROBLEMES FINANCIERS
A ce titre, les flux migratoires doivent être réduits si possible. Le resped des
plans directeurs, la responsabïlisait communale permettront une planification plus
rigoureuse en matière d’habitat. L’application stricte des normes ne fera que renforcer
les structures urbaines existantes. Malheureusement, le développement actuel des
villes se fait dans un environnement économique difficile ce qui rend sa maitrise
particulièrement ardue.
Quand il est possble, ii conviendra de prendre en compte le probkme de gestion des
déchets dans le plan d’urbanisme.
Des efforts doivent être faits dans le sens de la mise en place de structures et
politiques d’entretien du matériel roulant.
(“) Rapport sur les problèmes d’ordures ménagères DSUVA Novembre 1990.
Tableau no2 : Composition des ordures ménagères de Bamako suivant leur origine
(en pourcentage de poids)
Composition en poids
r;
Origine
Commerce
des
Ordures
Ménages
ménagères
Wnages de
Total
Moyenne
Administratio de quartiers proportionnelle
n standing 3opulaires
Restaurants élevé
Papier carton 20 5 3.5
Plastique 2 3 2
Métaux 2 10 3,5
Verre, Céramique 1 1
Cuir, caoutchouc
Textile 1 2 1 1
Feuilles. paille, bois 15 12 13 17,5
Charbon 2 2
Déchets de cuisine 20 40 15 17,5
Cendres. sables. 38 25 54 51
poussières
Autres (os, piles) 2 3 1
Total : 100% 100% 100% 100%
Ex : Bamako 1 .G litreihabitat/jour
Dakar 0.68 kg/ habitatjjour
Genève 1,l kg / habitat /jour
Tableau 1
- Composition des Ordures Ménagères
Les deux tableaux qui suivent sont des éléments revélateurs de la constitution des
,ordures ménagères de Bamako et de deux autres localités du Mali en saison sèche.
Tableau no 1 : Composition des Ordures ménagères (en pourcentage de poids} dans
les villes de Bamako, Kayes et Mopti.
Moyenne Proportionnel de :
Composition en poids le
Bamako Mopti 1Kayes
15 6 échantillons (7
échantillons / Cchantillon
Is
Papier, carton 3.5 3 23
Plastique 2 2
Métaux 3.5 1 1
verre, Céramique 1 0,5
Cuir, caoutchouc 0.1
Tissus, Textiles 1 3 1
Feuilles. paille, bois 17.5 21 15,5
Charbon 2 1 2
Déchets de cuisine 17,5 19 10.5
Cendres, sables. 5 1.5 50 39
poussières
Autres (os. piles 1 2 3
100% 100% 100%
Composition
% du poids humide)
Papier / 1 à 10 15 à 40 j15à40
Verre. céramique j 1 à 10 ( 1 a 10 !4àlO
Métaux ilà là5 i3à 10
Plastiques
Cuir, Caoutchouc là5 /,2à6 j2à 10
NETTOIEMENTETCOLLECTE
DESDECHETSSOLIDES
A) Pietto iemen t
* Action de nettoiement de balayage
* Personnel : manoeuvres
* Matériel : Balayeuse mécanique ou balais locals manuels, brouettes.
* Lieux : voies Publiques et places.
- Récipients de collecte.
* Sacs
* Poubelles 1 Collecte individuelle.
* Bacs roulants.
* Caissons (7 à 15 m3) ) Collecte
* Dépôts de stockage ]Collective.
maçonnés
- T~ue de collecte.
Diaunostic
11 s’agit de bien connaître la façon dont se déroule le service. Pour cela, il faut
une personne chargée de faire le point. de la situation sur le terrain :
Elaboration du projet :
Suivant les moyens financiers qui pourront être alloués, l’ampleur de la
réorganisation changera.
’ modification de l’organigramme,
* rééquihbrage de secteurs de collecte,
* modÏfication d’horaires,
’ amélioration des circuits de prise de décision.
Les fiches journalières doivent être remplies par les chauffeurs après chaque
vidage.Elles ont remises au chefs.de secteur (ou de garage de secteur), afin qu’il les
compile sur sa fiche de journ’ée, puis sur un tableau hebdomadaire, mensuel et
annuel.
Suivant l’importance de l’agglomération, les chefs de secteurs envoient au chef
du service de collecte des fiches récapitulatives tous les jours ou toutes les semaines.
Mise en place
Après accord des autorités locales, la nouvelle organisation retenue devra être
mise en place. 11 faudra :
* Impliquer les populations à la gestion de leur cadre de vie.
* Faire une information auprès du personnel,
* Commander les matériels,
* Recruter le personnel,
* Informer les usagers des changements.
* Faire la mise en place.
KCommuiw de
IJwr:J
L n
I No de Secteur :
No de Camion :
I
Ripeur :
.. .-. . . Ripeur :
Heure debut de (rokcte: h Ripeur :
Heure de fin de c:ollecte : h Ripeur :
4 -Ripeur :
I
I.
Heure de départ versja decharge : h
Heure de retour de la dkharge : h
Poids collect6 : t I t -
Kiiomckage au depart :
Kilombtrage à I’arrivde :
Observations :
I
sdowcanimkvd -
,
Tlbleou rtcroltulrtlf rnnuol
(1 Mollrrn fin dr tnolr ~arIrrrr0onsablr du sulvl a0 la collrctr)
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2
FICHE IV
ELIMINATION ET VALORISATION
DES DECHETS SOLIDES
Pour éliminer les risques de déchets vis à vis des populations, plusieurs
solutions techniques sont possibles :
- Les déposer dans des lieux suffisamment écartés et le faire de façon à éviter la
pollution des nappes, et a contrôler leur évolution. C’est la mise en décharge
contrôlée et ses variantes.
-Les valoriser, du moins la parties riche en matière organique de facon à pouvoir les
utiliser comme fertilisant. C’est la fabrication du compost.
1- LA DECHARGE
A) DECHARGE BRUTE
dépôt admis et toléré à faire en dehors de la ville
B) DECHARGE SAUVAGE.
Dépôt non admis et en contravention des réglements.
C) DECHARGE CONTROLEE
répond aux normes suivantes :
* implantation sur un site approprié
* dépôt des déchets selon un plan d’amenagement;
* exploitation à planifier
* Epandage des ordure en couches successives ayant une épaisseur
appropriée
* Régalage par engin.
* Confection de cassiers pour recevoir les ordures
* Recouvrement quotidien des déchets d’une couche d’un matériaux
inerte ayant une épaisseur de 20 à 30 cm appelée *couverture’.
+ Compactage.
I”j TECffNKUE DE MISE EN DECHARGES CON-TROLEES
2) MATERIEL DE DECHARGE
* Camions de Transport des déchets.
* Engins d’épandage des déchets
* Compacteur épandeur
* Bulldozer
+ Pelles mécaniques
* Citerne à eau
* Citerne à gasoil
*Camions pour apport des matériaux de couverture.
DEFINITION ET BUT
- Phase mésophile
- Phase thermophile
- Phase de refroidissement
- Phase de maturation
v - coût.
DEFINITION ET BUT
t micro-organismest02---------> C02tH20
t matière organique stabilisée ( compost)
t chaleur.
D - La température du tas
- La phase mésophile
- La phase de refroidissement
- La phase de maturation
A - Inconvénients
B - Avantaqes
III - L'INCINERATION
C’est une opération de destruction des déchets par le feu.
L’opération : qui se déroule dans des fours spécialement aménages pour
brûler des ordures et traiter les fumées.
W- RECWfXATfON- RECYCLAGE-VALORfSATfON a
DEFINITIONS
La collecte des ordures ménagères peut être décomposée en
quatre phases : le ramassage proprement dit, le "haut-le-
pied", le transport, les arrêts. Il est nécessaire d'en
connaître les détails pour organiser des circuits en milieu
rural ou urbain.
. le ramassaqe, correspond à la phase de manupulation des
récipients distants, au plus, de 50 mètres. Il se définit
par :
le temps de ramassage Tr,
la distance de ramassage Dr,
Dr
la vitesse de ramassage Vr = w---w
Tr
. le haut-le-Died, correspond à la phase déplacement du
véhicule et du personnel, sans manipulation de
récipients, entre le premier et le dernier qui ont été
rencontrés. Elle correspond à des parcours déjà collectés
ou sans récipients, durant lesquels les éboueurs montent
sur le marchepied. Dans les écarts, en milieu rural, les
distances séparant les points de ramassage sont très
importantes. De ce fait, par mesure de sécurité, les
éboueurs montent dans la cabine.
Cette phase se définit par :
la distance haut-le-pied Dh,
le temps haut-le-pied Th,
Dh
la vitesse haut-le-pied Vh =-----
Th
. le transport correspond à la somme des déplacements du
véhicule définis ci-après :
à partir du garage (ou du lieu du vidage, s'il y a
plusieurs tournées) jusqu'au premier récipient collecté
à chaque tournée,
à partir du dernier récipient collecté à chaque tournée
jusqu'au lieu de vidage,
à partir du lieu de vidage jusqu'au lieu de garage, pour
la dernière tournée.
La phase du transport se définit par :
la Cistance de transport IX,
le temps de transport, Tt,
Dt
la vitesse de transport Vt = ---w-m
Tt
A - ELEMENTS TECHNIQUES :
1 - ETUDE DE LA ZONE
B - ELEMENTS DE COUT :
1 - PRECOLLECTE (60%)
II - COLLECTE
III - TRAITEMENT
VI - ADMINISTRATION ET GESTION
STRATEGIES DE GESTION
DE L’ENVIRONNEMENT
ANNmES
- Type d’une usine de compostage
Description générale Le compostage est un traitement par fermentation biologique qui a pour
objet d’activer et de diriger la transformation des ordures qui se produit
naturellement dans les décharges,. afin .d’obtenir du compost, produit utili-
sable en agriculture comme amendement organique.
Le principe de traitement est le suivant :
. les ordures subissent en premier lieu un broyage qui permet de réduire la
dimension des déchets, ce qui facilite leur fermentation, et d’t3liminer les
« refus de broyage D, impropres au compostage (ferrailles, etc.).
/ Transporteur
des ordures
B bande
brutes
/
,‘Trnnsportvur
~115 ordures
A bandr
brurcs
. la fermentation aérobie des produits compostables est ensuite dirigée par
apport d’air et éventuellement d’eau. Cette fermentation peut avoir lieu :
- soit en tas avec retournement périodique (durée 2 à 3 mois), c’est le pro-
cédé dit de N fermentation lente ».
- soit dans des cellules de fermentation dont la forme varie selon les
constructeurs et dans lesquelles les produits sont brassés (durée 2 à
15 jours), c’est le procédé dit de N fermentation accélérée N. Dans ce dernier
cas, la fermentation est plus facile à conduire et l’on obtient un compost de
qualité plus régulière. Un autre intérêt de la fermentation accéiérée est le
gain de plact, qui peut être appréciable.
oLe compost obtenu est ensuite affiné suivant les besoins des utilisateurs.
L’opération principale de la chaîne d’affmage est le criblage ; elle permet
en effet d’obtenir à partir d’ordures broyées (et généralement fermentées)
un produit qui sera réellement du compost c’est-à-dire qui passera à la
maille de 25 mm. Les déchets non compostables ou N refus de compostage N
représentent une fraction variable mais relativement importante (20 à
50 % en poids) des ordures entrant dans l’installation. Ils peuvent être mis
en décharge ou incinérés, certains peuvent être récupérés (ferrailles
notamment).
Le compost renferme des éléments minéraux fertilisants, mais sa princi-
pale qualité du point de vue agricole réside dans son apport en matière
humique. Les sols où le compost provoque toujours des améliorations sensi-
bles sont principalement les sols sableux acides, les sols argiieux et les sols
poreux et calcaires. Les principales utilisations s’observent dans les vigno-
bles, les cultures spécialisées (cultures de champignons et maraichères,
horticulture, arboriculture), la création et l’entretien d’espaces verts, la
grande culture (céréales). Le compostage correspond à un besoin agricole
réel, c’est un excellent moyen de recyclage de matières organiques.
Transporteur à bande
Transporteur tl bande
des ordures broyées
Refus de criblage
Cellules de
IYIUI. -.-.-- .Li._*=,..-... .......... . . ...... ...-.,...... . .-,. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....... ........
. . __
I
L'incinération avec l /
récupération d'énergie
/+5?:-
Description générale
i") iiiée
stockage des
cendres et
machefers
cuve d exlinctio
A des cendres et machefen
Schéma type d'une usine d'incinération avec récupération de chaleur (Four
à orilln mri,-qnini*nl
-
L’incinération
Description générale
cheminée
trémie d’ulirnentotion
en ordures
l--
chambre de post-cornbustior
dépoussiéreur
\
.
air primaire
grille mécunique
cuve d’extinction
des cendres et mâchefers
1. Le terrain naturel
2. Préparation du premier casier Lt! CilSik?r pCllt Etre soit CI‘C?USt?. soit constitue en surelévation. ’
I
/
1, /’
_(3._ -
\
terres naturelles
épaisseur : 1 SO m
couches successives
de résidus urbains
épaisseur : 0.50 m
couvertures
. r .&paisseur : 0.20 m
, Couverture du casier l Casier creusé : les bennes pénètrent par une rampe d’accès ;
; préparation du l Casier en surélévation : l’accès des bennes se fait par le côté qui ne
wdème casier comprend pas de digue.
Les ordures sont déposées par couches d’environ 0,50 m d’épaisseur et
recouvertes chaque jour de matériaux inertes.
Dans le cas d’un casier en surélévation. on complète soigneusement la
digue lorsque le casier est rempli.
plantations clbture
Couverture du
zuxiéme casier
TEMPERATURE courbe théorique -
fmnentation
accélérée ,. c
fermentation
80 en tas
75 avec retournement -
.
70
65
60
55
50
45
40 maximum d’espèces -/---
degermesmésophiks
35
30.
25.
20.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 JOURS
Etude de la collecte et du traitement
des elechets urbains de la ville $e Djibouti
Joseph Marie Dl’arr a
ANNEXE
Expert B. 1. D
TROMMEL
LEGENDE
7 Recipienl recepteuh
2 Twmis
3 M anip uhkur
4 ‘Terreaux
5 Refus
Tamis Simple
6 Support
7 Man&&?