cours-plan-exp-1-21_104211
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Cours
Plans d’expériences
Réalisé par :
Dr. S. BOUKABOUR
Le but de ce cours est de présenter l’utilité des plans d’expériences, comme une métho-
dologie mathématique, et sa capacité de planifier et analyser des études expérimentales. On
résume l’objectif de ce cours comme :
1. Apprendre à faire des expériences et chercher à mieux les organiser (c’est-à-dire cher-
cher à ne faire que les bonnes expériences).
2. Optimiser le nombre d’expérimentations à réaliser lors de la phase d’essais.
3. Décrire les méthodes et les outils pour avoir des expériences avec une meilleure infor-
mation expérimentale que vous puissiez espérer.
4. Proposer des protocoles expérimentaux dans divers domaines et accompagner l’uti-
lisateur pour l’obtention de données planifiées et fiables pour une prise de décision
commune.
5. Prendre des décisions avec connaissance et trouver des solutions aux problèmes.
1 Plans d’expériences 3
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Vocabulaire et Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.2 Système d’une expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.3 Processus d’acquisition des connaissances . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Variables centrées réduites (Variables codées) . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Autres terminologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.1 Domaine d’un facteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.2 Domaine d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.3 Points expérimentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4 Utilisation des plans d’expériences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.5 Méthodologie d’emploi des plans d’expériences . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.6 Modélisation mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.6.1 Système d’équations ou modélisation linéaire . . . . . . . . . . . . . 16
Bibliographie 35
iii
Introduction
0.1 Introduction
L’expérimentation est le moyen physique pour vérifier, confirmer et ajuster les résultats
théoriques, elle est également utilisée dans la construction des modèles et des formules théo-
riques.
Dans le milieu industriel, le but est de minimiser le nombre d’expériences à réaliser pour le
gain du temps et de productivité. En d’autre terme, c’est pour but de réaliser des productions
avec une meilleure qualité possible au cout le plus bas. Plusieurs procédés de fabrication
ou d’expériences en laboratoire deviennent de plus en plus complexes car ils dépendent d’un
grand nombre de variables difficiles à régler intuitivement. Par exemple : la détermination des
proportions d’un mélange chimique ; les meilleurs conditions environnementales optimales
pour la production agricole ; amélioration de la qualité d’un produit ; le pilotage optimal de
machines ; etc...
1
Introduction Page 2
manière séquentielle, c’est à dire, ils faits varier les paramètres un par un (varier toute les
valeurs possibles de chaque variable). Cette méthode donne des résultats efficaces mais elle
prend beaucoup de temps et nécessite la réalisation d’un grand nombre d’expériences. Le
plan d’expériences est une méthodologie utilisée pour obtenir des recherches expérimentales
planifiées et rigoureuses.
La théorie des PEs est une branche de la statistique appliquée, on peut assume qu’un plan
d’expériences robuste peut faire gagner du temps et du coût lors d’une étude expérimentale.
Les premiers recherches sur la méthode des plans d’expériences sont réalisés par le mathé-
maticien Sir Ronald Fisher. Le bute aussi est de déterminer l’impact des facteurs contrôlés
par l’expérimentateur sur le problème traité. Pour en savoir plus sur ce sujet, les PEs génèrent
de nombreuses publications et recherches dans le monde entier, telles que Yates, Cochran,
Burmann, Box et Taguchi.
S.Boukabour
Chapitre 1
Plans d’expériences
1.1 Définition
Le plan d’expériences est une technique d’analyse algébro-statistique. Il consiste à mini-
miser le nombre d’expériences nécessaires pour étudier et quantifier, simultanément, l’im-
pact (l’influence) de plusieurs facteurs sur un ou plusieurs grandeurs d’intérêt. Donc, cette
technique nous permet d’établir les liens existant entre les deux types de variables. La tech-
nique des PEs permet de planifier, réaliser, organiser, modéliser, analyser et interpréter des
essais expérimentaux (des essais à faire) qui accompagnent des recherches scientifiques ou
des études industrielles. Les plans d’expériences élaborent une stratégie (Outils et méthodes)
de planification des expérimentations afin de parvenir à des conclusions robustes, adéquates
et économiques.
Analyser Modéliser
Planifier
Plan d’expériences Donne
Réaliser Stratégie de planification
Expérimentations
Organiser
3
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 4
Réponse : grandeur d’intérêt (de sortie ou étudiées Y ), porte le nom de réponse, mesurée
après chaque essai c-à-d la grandeur qui est observée pour chaque expérience réalisée.
Il est préférable que la réponse soit une grandeur quantitative.
Facteur : une variable, consignée ou mesurée, ou un ensemble de variables d’influence X in-
fluent sur la réponse Y . Ces variables sont modifiables par l’expérimentateur et peuvent
affecter sur plusieurs réponses. La différence entre une variable et un facteur est le fait
que tout facteur doit pouvoir être modifié sans difficulté.
Le facteur prend aussi le nom une grandeur supposée. Généralement, les expérimenta-
teurs prend un ensemble de facteurs qui sensées influer sur les variations de la réponse.
Cela signifie que les facteurs proposés au début de l’étude n’influencent pas nécessai-
rement tous sur les variations de la réponse.
Niveau d’un facteur : valeur ou état que prendra ce facteur lors d’une expérience.
Le principe des PEs consiste à faire varier simultanément et d’une façon étudiée les ni-
veaux de plusieurs paramètres d’entrée. Ceci est pour construire avec la réponse un mo-
dèle dans le but d’obtenir une optimisation du processus étudié. Généralement, l’étude
est limité entre deux bornes inférieure et supérieure des valeurs possible de ce facteur.
ils appelées respectivement : niveau bas (−1) et niveau haut (+1).
Domaine expérimental : domaine d’étude délimité par des niveaux inférieurs et supérieurs
des facteurs.
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 5
Effet d’un facteur : la variation observée de la réponse quand le facteur est modifié.
Interaction : Combinaison de facteurs n’agissant pas de façon indépendante. Les interac-
tions se produisent lorsque la réponse est affectée par plusieurs facteurs simultanément
et de manière liée.
Étude d’un phénomène L’étude d’un phénomène revient souvent à s’intéresser à une gran-
deur particulière.
Remarque : On prend que les résultats importants pour les traités et analysés, et ceci
est dans le but de déterminer les facteurs et leurs niveaux qui fourniront le meilleur résultat
global.
Types de facteurs
La construction des plans d’expériences et l’interprétation des résultats, de l’étude, dé-
pendent en grande partie des types de facteurs qui affectent sur l’étude. On distingue plusieurs
types de facteurs :
Facteurs continus Les valeurs prises par ce type de facteurs sont représentées par toutes les
valeurs numériques réelles dans un intervalle.
Exemple :
bullet Si on s’intéresse aux couleurs d’un produit (facteurs discrets), les couleurs trouvés
après la réalisation des essais sont : violet, bleu, vert et denim.
bullet Le nombre d’arrosages de la terre pendant la semaine, domaine agriculture. On
peut trouver que le nombre est une variable aléatoire peut prendre des valeurs de
0 à 7 ou plus.
Facteurs ordonnables Il faut prendre des facteurs discrets afin que nous puissions les mettre
dans un ordre logique.
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 6
Facteurs booléens ou qualitatifs Les facteurs booléens sont des facteurs discrets qui ne
peuvent prendre que deux valeurs.
Exemple : haut ou bas, vrai ou faut, blanc ou noir, échec ou succès etc...
Xi Système Y
Ou bien
Entrées Sortie
Facteurs Système Réponse
Variables d’influence Grandeur d’intérêt
Figure (1.2) Système d’une expérience
Exemples
Problème 1 : Consommation d’essence d’une voiture On est besoin de collecter toutes les
causes possibles qui augmente la consommation d’essence dans une voiture ; donc on
trouve le système suivant
Problème 2 : augmenter la période d’expiration de yaourt Dans le but de régler la date
d’expiration de yaourt d’un usine d’une façon que la période augmente le maximum,
nous devons collectionner les facteurs et les situations qui nous aide pour réussir ce
défi. On peut trouver par exemple le système suivant :
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 7
Puissance du moteur
Gonflage des pneux
Vitesse
Marque Système Consommation d’essence
Distance de la direction d’une voiture
Nombre des voyageurs
Porte bagages
Figure (1.3) Système Consommation d’essence d’une voiture
Rq : Il pourrait exister d’autres facteurs, tels que la qualité de pot de yaourt, Degré de
propreté et d’hégeinité des équipements de fabrication, la méthode de mixage, etc.
EXEMPLE
On désire connaître l’influence d’un engrais sur le rendement en blé d’une parcelle de
terrain. Il y a pas malle de questions qui peuvent être posées :
Ces questions délimitent le problème à résoudre et fixent les travaux à exécuter. Il est donc
important de se poser les questions qui correspondent réellement au problème. En suite il faut
voir si l’information ou la réponse cherchée n’existe pas déjà ailleurs ( selon un inventaire
des connaissances : bibliographie/ consultation d’experts/ calcul théorique ou d’autres). Par
la suite, il faut faire des expériences pour obtenir les réponses complètes que l’on souhaite.
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 8
Ceci fait partie du métier d’expérimentateur. Donc il faut faire des expériences pour répondre
aux questions posées.
Réponse :
Les trois aspects essentiels du processus d’acquisition des connaissances sont les suivantes
Le choix de la méthode d’expérimentation : il faut choisir une méthode qui facilite l’in-
terprétation des résultats, minimise le nombre des essais. (maximum d’efficacité avec
minimum d’expériences et de coût)
l’analyse des résultats : Les résultats seront faciles à interpréter et riches d’enseignement
lorsque on a bien préparé les expériences. L’analyse des résultats devient simple en uti-
lisant les ordinateurs et les logiciels nécessaire, le mieux est de représenter les résultats
graphiquement.
l’acquisition progressive de la connaissance : Une première série d’expériences conduit à
des conclusions provisoires ; en fonction de ces conclusions provisoires, on lance une
nouvelle série d’essais. L’ensemble des deux séries d’expériences est utilisé pour obte-
nir un contour précis des résultats d’étude. L’expérimentateur accumule ainsi les seuls
résultats dont il a besoin et s’arrête dès qu’il a obtenu ce qu’il cherche.
Remarque : On suppose que les expériences sont organisées pour faciliter l’exploitation
des résultats et pour permettre l’acquisition progressive des résultats d’intérêt.
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 9
Ces modifications donnent de nouvelles variables que l’on appelle variables centrées ré-
duites : centrées pour indiquer le changement d’origine et réduites pour signaler la nouvelle
unité. le bute de cette notation est de représenter tous les facteurs d’une façon commune. On
utilise également le terme de variables codées ou d’unités codées. Le passage d’une variable
d’origine V au variable codée C, et contrairement, est donné par la formule suivante :
V −V0
C= . (1.1)
Pas
VI V VS
•
•
−1 C +1
Figure (1.5) Domaines de variation originales / codés
2V − (VS +VI )
C= .
VS −VI
L’intérêt de réaliser cette transformation est pour généraliser la théorie des plans d’expé-
riences sur toute les différentes valeurs et unités quelque soient les domaines d’études retenus.
En effet, le but de faire le codage est pour avoir tous les facteurs avec le même domaine de
variation [−1, +1], ce qui nous facilite la comparaison des effets des facteurs entre eux.
Exemple : Pour un mélange, on trouve que le facteur ’Magnésium (Mg)’ affect sur la
qualité d’une production (un produit chimique). Les chimistes désirent savoir une idée sur la
différence entre les concentrations mesurées 2.5, 25 et 250 µg/ml. Quelle est, en variables
codées, la valeur de la concentration du magnésium de 90 µg/ml.
Pour cet exemple nous affectons la valeur −1 à 2.5 µg/ml et +1 à 250 µg/ml. On trouve
que
250+2.5
V0 = 2 = 126.25.
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 10
250−2.5
Pas = 2 = 123.75.
90−126.25
C= 123.75 = −0.29.
Un facteur continu est représenté par un axe gradué et orienté. S’il y a un second facteur
continu, il est représenté par un axe d’une façon orthogonal au premier. On obtient ainsi un
repère cartésien qui définit un espace euclidien à deux dimensions. C’est un espace expéri-
mental, voir la figure ci-dessous. L’espace expérimental est tous les points du plan « facteur
1 × facteur 2 » et chacun d’eux représente une expérience.
Facteur 2
Espace expérimental
Facteur 1
S’il y a un troisième facteur, on le représente aussi par un autre axe. Les axes sont ortho-
gonaux entre eux. À partir de la dimension quatre on peut pas représenté géométriquement
ce plan, mais la représentation mathématique de l’espace expérimental reste existe.
−1 +1
Facteur
L’étude de l’influence d’un facteur est généralement limitée dans ses variations sont entre
deux bornes. La borne inférieure est le niveau bas (−1) et la supérieure représente le niveau
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 11
Facteur 2
+1
Domaine d’étude
• Point d’expérience
−1
h !] −1 +1 Facteur 1
Figure (1.6) Domaine d’étude de deux facteurs sans contraintes
haut (+1). L’expérimentateur définit et donne ces deux niveaux selon le problème à étudié et
les spécificités de l’étude. Donc, l’ensemble de toutes les valeurs que peut prendre le facteur
dans cet intervalle s’appelle le domaine de variation du facteur ou domaine du facteur.
Remarque : Si le facteur est continu, à l’intérieur de leur domaine toutes les valeurs sont
théoriquement possibles. C-à-d que tous point de cet intervalle peut se réaliser. Par exemple :
Le facteur "température" a un domaine entre 20 ◦C et 50 ◦C.
Chaque point x de ce domaine représente une combinaison de k valeurs possibles des fac-
teurs, donc x ∈ Rk ∩ DE.
Le domaine d’étude peut devenir plus complexe, quand c’est fait souvent s’ajouter cer-
taines conditions pratiques particulières pour lesquelles la réalisation de ces expériences sera
exclu. Ces conditions sont appelées « contraintes », qui sont des limites imposées par l’expé-
rimentateur. Dans ce cas, l’espace de recherche vient restreinte. Si on ajoute une contrainte,
on trouve la figure suivante :
Exemple :
1. (Sans contraint) Si on a deux facteurs : "température" dont ses valeurs sont dans l’in-
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 12
Facteur 2
+1
z.exc.
Domaine d’étude
−1
−1 +1 Facteur 1
Figure (1.7) Domaine d’étude de deux facteurs avec contraintes
Jusqu’à trois facteurs, il est possible de dessiner le domaine d’étude. Plus de trois facteurs,
on utilise une représentation en tableau ou matricielle.
Surfaces de réponse
À chaque point du domaine d’étude correspond une réponse. A l’ensemble de tous les
points de ce domaine, il se trouve un ensemble de réponse appelé surface de réponse.
Une fois les facteurs clairement identifiés et la réponse connue on peut proposer un plan
d’expérience, c-à-d une liste d’expériences à été réaliser afin de cerner au mieux le phéno-
mène étudié. Donc la détermination de surface de réponse peut servir à la détermination des
conditions optimales du problème posé.
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 13
L’objectif de l’étude expérimentale est de vérifier l’influence d’un facteur sur le résul-
tat ou la réponse attendue, en fixant certains facteurs et en modifiant le niveau de ce
variable. Donc on fait une comparaison entre les résultats obtenus pour chaque modi-
fication du niveau d’un facteur. Pour les plans d’expériences, on peut réaliser des ex-
périences multi-factorielles, alors on trouve des interactions critiques entre les facteurs
lors d’une réalisation expérimentale simple. Et donc, on évite des problèmes cachés au
cours du système, ces problèmes sont dus à l’absence de considérer les interactions des
facteurs.
Exemple : Dans le cas de l’exemple "réglage la date d’expiration de yaourt d’un usine",
nous pourrions vouloir comparer les résultats de deux différentes quantités du conserva-
teur. Si on trouve que les résultats sont significatifs, on prend la quantité qui augmente
la période d’expiration.
2. Criblage (Screening method)
Dans une étude statistique d’un phénomène, on peut trouvée de nombreux facteurs
potentiels, dont certains peuvent être critiques et d’autres peuvent avoir peu ou pas
d’impact sur la grandeur d’intérêt. Donc, nous devons identifier les facteurs qui ont le
plus d’influence et ceux qui ont le moins d’impact sur les résultats du processus. Dans
d’autres termes, le but est de quantifier les effets clés (effets principaux et effets des
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 14
interactions) du système.
3. Modélisation
La modélisation mathématique pour les PE est obtenue lorsque on trouve une expres-
sion de la réponse en fonction des facteurs, et donc une relation mathématique se réalise
entre la réponse et ces facteurs. Après avoir obtenu la modélisation mathématique, on
peut extraire plusieurs informations statistiques sur la qualité de cette modélisation, tels
que sa robustesse, son degré de prédictibilité, etc... On peut distingué trois objectifs de
la modélisation mathématique ou statistique :
Optimisation : L’optimisation est apportée pour déterminer les valeurs des variables
d’entrée de processus afin de trouver la sortie cible. Donc, on peut dire que l’op-
timisation est pour but de déterminer les paramètres du processus qui fournirent
des performances acceptables. Typiquement, l’optimisation peuvent être utiliser
pour augmenter ou maximiser la productivité d’un processus, pour réduire le cout
ou le temps nécessaire d’un étude ou d’une fabrication, ou pour l’obtention d’un
produit avec des spécifications requise.
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 15
S.Boukabour
Chapitre 1. Plans d’expériences Page 16
C’est une fonction de régression à plusieurs variables, et l’intérêt de l’étude est de détermi-
ner la fonction f qui lie la réponse Y aux différents facteurs X. cette fonction est très générale,
donc on peut l’approximer avec un développement limité de Taylor-Mac Laurin. le modèle a
priori est
y = β0 + β1 x1 + β2 x2 + β3 x3 + ε.
Après avoir obtenu un modèle mathématique validé, on peut trouver ou estimer des ré-
ponses du domaine d’étude sans avoir réalisé des expériences.
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Chapitre 1. Plans d’expériences Page 17
Y = Xβ + ε. (1.4)
Proposition 1.1. Soit le modèle statistique Y = Xβ + ε avec X une matrice de plein rang.
L’estimateur des moindres carrés de β est donné par
−1
β̂ = X t X X t Y. (1.5)
Conclusion
l’objectif conceptuel étant d’obtenir un produit réel satisfaisant à des critères dès le premier
exemplaire fabriqué.
permet de limiter le plus possible les coûts (financiers et temporels) attachés à la conception
et à l’optimisation sur exemplaires réels.
S.Boukabour