Cours Commentaire 2ndeAC

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FICHE PEDAGOGIQUE

Activité : EXPRESSION ÉCRITE


Classes : 2A et C
Leçon : LE COMMENTAIRE COMPOSE
Support : Texte : Seydou Badian Kouyaté, « Le mariage de Kany », Sous l’orage, Avignon, Presses Universitaires, 1957.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE TERMINAL


À la fin de l’apprentissage, l’élève doit être capable de rédiger dans une langue correcte le commentaire composé d’un texte littéraire d’un vingtaine de lignes ou de vers, ou de 40
lignes au plus pour un passage tiré d’une pièce de théâtre.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES INTERMÉDIAIRES


- Analyser le libellé ;
- Organiser les centres d’intérêt.
PLAN DE LA LEÇON
I. L’ANALYSE DU LIBELLE

1. L’identification des différentes parties du sujet


a. Le texte
b. Le libellé

2. L’identification des centres d’intérêt


a. Le Centre d’Intérêt 1
b. Le Centre d’Intérêt 2
II. L’ORGANISATION DES CENTRES D’INTÉRÊT

1. L’identification des sous-titres


a. Pour le centre d’intérêt 1
b. Pour le centre d’intérêt 2

2. La conception du plan

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SUPPORT PROFESSEUR / ELEVES TEMP TRACE ECRITE
S S
Observez les différent textes que
vous venez de recevoir. De quel
Voir page type d’exercice s’agit-il ? LE COMMENTAIRE COMPOSE
de garde Il s’agit du commentaire composé.

Le professeur écrit le titre de la I. L’ANALYSE DU SUJET


leçon au tableau. 5 mn
1. L’identification des différentes parties du sujet
Identifiez les différentes parties L’épreuve du commentaire composé comporte deux grandes parties : le texte et le
du sujet. libellé.
Nous avons le texte et le libellé. a. Le texte
Titre : « Le mariage de Kany »
Présentez le texte et son auteur. Œuvre : Sous l’orage, Avignon, Presses Universitaires, 1957.
Les élèves présentent le texte et Auteur : Le malien Seydou Badian Kouyaté.
le professeur écrit les bonnes
réponses. b. Le libellé
5 mn C’est [Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous montrerez comment
Déterminez les différentes étapes
du libellé. s’expriment à la fois l’attachement de Sibiri à la tradition et la dénonciation de la
Les élèves lisent condition de la femme africaine.]
respectivement la consigne et
dégagent les centres d’intérêt. Ce libellé comporte deux parties :
- La consigne : Vous ferez de ce texte un commentaire composé.
La consigne contient ici la nature de l’épreuve : le commentaire composé, c’est-à-
dire une analyse du fond et de la forme pour expliquer le texte à partir d’idées fortes ou
centres d’intérêt.
- Les centres d’intérêt
* Le centre d’intérêt 1 : L’expression de l’attachement de Sibiri à la tradition.
Expliquez les différents centres * Le centre d’intérêt 2 : La dénonciation de la condition de la femme africaine.
d’intérêt. 2. L’explication des centres d’intérêt
Explication des mots clés de 5 mn
chaque centre d’intérêt par les a. Le Centre d’Intérêt 1
élèves.
L’expression de l’attachement de Sibiri à la tradition : La fidélité à sa culture, la foi dans

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les valeurs ancestrales, c’est un réactionnaire fermé à la modernité.
Il s’agit donc d’analyser l’option de Sibiri pour la tradition sur la question du
mariage au point de banaliser le modernisme, engagement total contre l’acculturation.
b. Le Centre d’Intérêt 2
Relisez attentivement le texte. 7 mn La dénonciation de la condition de la femme africaine : la remise en cause de la
Lecture silencieuse
marginalisation de la femme dans les sociétés traditionnelles africaines, du mariage forcée,
etc.
Rappelez le centre d’intérêt 1.
Nous sommes donc interpelés sur la détresse de la femme victime d’une tradition
L’évocation …
phallocratique.
Que reproche Sibiri à Birama et
à la jeunesse ? II. L’ORGANISATION DES CENTRES D’INTÉRÊT
C’est l’acculturation dont ils font 1. L’identification des sous-titres
preuve.
a. Pour le centre d’intérêt 1 : L’expression de l’attachement de Sibiri à la
En quoi croit-il fermement ? 7 mn tradition
Il croit aux vertus du mariage . La dénonciation de l’acculturation de la jeunesse
sacré du mariage traditionnel.
. L’attachement au caractère sacré et collectif du mariage traditionnel
Quelle attitude adopte-t-il vis-à- . La banalisation de la jeune et des partisans de la modernité
vis de la modernité ?
b. Pour le centre d’intérêt 2 : La dénonciation de la condition de la femme
Il banalise les partisans de la africaine
modernité . La remise en cause du mariage forcé
De quoi s’agit-il dans le texte ? . La femme, victime de la tradition
. Une vie de détresse dans le foyer
Il s’agit du mariage forcé.
Que peut-on dire de la situation
de la femme face à la tradition ?
Elle en est la victime.

C. I. S/TITRE INDICES TEXTUELS ANALYSE INTERPRETATION

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Relevez la conviction de Sibiri après la première
riposte de son jeune frère. Hyperbole / Volonté d’exagération de l’ampleur des
I. L’EXPRESSION « Je crois que tu as perdu la tête » Synecdoque dérives d’une génération sans repère.
DE
L’ATTACHEMEN 1. La Identifiez dans le texte un passage qui accuse la Reprise
T DE SIBIRI A LA dénonciation jeunesse. anaphorique de L’expression d’une volonté manifeste de
TRADITION de « à vous qui reniez votre milieu, à vous qui avez « à vous qui ». culpabilisation de son jeune frère pour
l’acculturatio honte de votre origine, à vous qui ne rêvez que tenter de le convaincre à renoncer à son
n de la d’imiter vos maîtres, les Blancs. » opposition à la tradition.
jeunesse

2.
L’attachement Identifiez les interrogations de Sibiri. Question Mise en évidence d’une dévotion, d’une
au caractère « Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? rhétorique idéalisation, d’un véritable culte à la
« crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux dimension collective de la tradition.
sacré et
juger que nous tous réunis ? »
collectif du
mariage
traditionnel
3. La
banalisation Relevez une sorte de moquerie dans les propos Phrase négative Mise en évidence de l’absence de
de la jeunesse de Sibiri. à valeur d’ironie confiance en une jeunesse qui, selon lui,
« Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut
et des est inconsciente.
être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma,
partisans de la
de cigarettes et de bals. »
modernité
II. LA Relevez l’indice de la passivité de la femme. La femme est ici présentée comme un
DENONCIATION 1. La remise « C’est nous qui décidons, comme il est d’usage. Antithèse sous homme.
DE LA en cause du C’est à Kany à suivre. »
CONDITION DE mariage forcé Identifiez un indice du relief. Métaphore Remise en cause de l’instrumentalisation,
« Ce n’est d’ailleurs pas un mariage, reprit-il, dépréciative de marginalisation de la femme dans les
LA FEMME
mais une vente aux enchères. ». sociétés traditionnelles.
AFRICAINE
Relevez l’indice du rejet du mariage de Kany à Phrase L’expression de la situation de la femme
2. La femme, Famagan. déclarative à la africaine, victime innocente d’une société
victime de la « Tu comprends bien que Kany ayant été à l’école forme négative phallocrate qui sacrifie souvent son

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tradition ne peut être la troisième femme de Famagan. » avenir.

Indiquez l’indice de la colère de Birama.


3. Une vie de « Les yeux de Birama brillaient de colère, son Refus du mauvais traitement imposé à la
détresse dans visage devint dur. » Hyperbole femme et dont sa sœur sera l’une des
victimes une fois mariée à Famagan.
le foyer

Relevez les indices de ce à quoi la femme au Métaphore


foyer est assimilée. dépréciative Dénonciation de la chosification de la
« Qu’elle soit l’esclave de Famagan, reléguée au femme en milieu traditionnel.
fond d’une case au milieu d’autres esclaves, vous
vous en moquez. »

REMARQUE
Pour élaborer le plan, le candidat doit tenir compte des centres d’intérêt. Les sous-titres seront dégagés après une bonne lecture qui fournira des
éléments appropriés à l’élève. Lorsque les centres d’intérêt sont clairement déterminés, il convient de rechercher à travers le texte des aspects à exploiter
pour formulation des sous-titres. Dans l’étude du texte 1, les sous-titres s’inspirent à la fois de la formulation des centres d’intérêt et du contenu du texte
en rapport avec chacun de ces centres d’intérêts.
Exemple : Pour un centre d’intérêt relatif au portrait, le candidat se doit de rechercher dans le texte des indices relatifs au portrait physique et au portrait
moral. S’il y trouve ses deux dimensions, les sous-titres seront : Le portrait physique et le portait moral. S’il n’y trouve que des indices relatifs au portrait
moral, les sous-titres peuvent être : Les qualités morales, les rapports avec sa famille, avec la société, les réactions suscitées… S’il n’y trouve que des
indices de portrait physique, il devra rechercher dans le texte des éléments relatifs aux différentes parties du corps, à la qualité des vêtements, puis aux
effets produits dans son environnement.
Pour faciliter la rédaction, il faudra insérer dans le plan les indices textuels et les procédés si ce n’est auparavant fait dans un tableau. Ceci permet
d’obtenir des paragraphes conformes au schéma du commentaire composé : Que ?, (Où), Comment ?, Pourquoi ?
NB : Il n’est pas question de répertorier tous les indices repérés. Le candidat devra opérer à des choix judicieux. Le plan est un travail de brouillon.
EXERCICES:
Exercice 1 : Le français en première et Terminale, « S’entraîner », p. 321, n° 2 et 3. (10 mn)
Correction collective : (10 mn)

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SUPPORT PROF. / EL. TPS TRACE ECRITE

LA METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE COMPOSE


Voir page
de garde III. LA REDACTION DES CENTRES D’INTERET
1. La rédaction des centres d’intérêt
L’expression de l’attachement de Sibiri à la tradition se manifeste d’abord par la dénonciation de
l’acculturation de la jeunesse. Ceci se perçoit dans « Je crois que tu as perdu la tête », une hyperbole /
Synecdoque par laquelle se traduit une volonté d’exagération de l’ampleur des dérives d’une génération sans
repère. Cette idée est appuyée par « à vous qui reniez votre milieu, à vous qui avez honte de votre origine, à
vous qui ne rêvez que d’imiter vos maîtres, les Blancs. » qui est une reprise anaphorique de « à vous qui »,
expression d’une volonté manifeste de culpabilisation de son jeune frère pour tenter de le convaincre à
renoncer à son opposition à la tradition. Nous avons ensuite l’attachement au caractère sacré et collectif du
mariage traditionnel avec « Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? « crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux
juger que nous tous réunis ? », une série de questions rhétoriques qui met en évidence une dévotion, une
idéalisation, un véritable culte à la dimension collective de la tradition. Cette fidélité s’entrevoit enfin par la
banalisation de la jeunesse et des partisans de la modernité. « Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne
peut être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals. ». Cette phrase négative à
valeur d’ironie dévoile l’absence de confiance en une jeunesse qui, selon lui, est inconsciente.
Cette soumission approfondie à la tradition qui frise l’aveuglement, est un prétexte qui véhicule la
dénonciation de la condition de la femme africaine.
A ce niveau, il y a d’une part la remise en cause du mariage forcé par l’intermédiaire de ce passage
« C’est nous qui décidons, comme il est d’usage. C’est à Kany à suivre. ». Cette antithèse présente la femme
comme un sous homme dont le destin est de subir le dictat des hommes. Une métaphore dépréciative « Ce
n’est d’ailleurs pas un mariage, reprit-il, mais une vente aux enchères. » sert de moyen de remise en cause
de l’instrumentalisation, de la marginalisation de la femme dans les sociétés traditionnelles. D’autre part,
notons que la femme est une victime de la tradition. La phrase déclarative à la forme négative « Tu
comprends bien que Kany ayant été à l’école ne peut être la troisième femme de Famagan. » est l’expression
probante de la situation de la femme africaine, victime innocente d’une société phallocrate qui sacrifie
souvent son avenir. Il est donc évident que dans un tel environnement la femme est exposée à une vie de
détresse dans le foyer. Ceci se traduit par « Les yeux de Birama brillaient de colère, son visage devint dur. »,

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une hyperbole qui est la marque du refus du mauvais traitement imposé à la femme et dont sa sœur sera l’une
des victimes une fois mariée à Famagan. « Qu’elle soit l’esclave de Famagan, reléguée au fond d’une case
au milieu d’autres esclaves, vous vous en moquez. ». Cette métaphore dépréciative sonne la dénonciation de
la chosification de la femme en milieu traditionnel.

2. Remarques
La rédaction du commentaire composé s’établit autour des différents centres d’intérêt. Il faudra de ce fait éviter l’explication linéaire. A l’intérieur
d’un même centre d’intérêt, les sous-titres doivent toujours être illustrés par des indices textuels. En outre, le passage d’une séquence à une autre s’opèrera
par des liens logiques qui donnent de la cohérence à l’analyse. Le commentaire composé se rédige selon la démarche suivante :
- ‘’Que ?’’ ou Qu’est-il exprimé dans le texte ?
Le candidat dégage une idée forte véhiculée.
Ensuite il insère l’indice textuel (Où ?).
- ‘’Comment ?’’ ou Comment cette idée est-elle exprimée dans le texte ?
Le candidat identifie le procédé grammatical, lexical ou la figure de rhétorique.
‘’Pourquoi ?’’ou Pourquoi cette idée est-elle exprimée ainsi ?
Le candidat interprète l’idée forte par les effets de sens produits.

COMMENTAIRE COMPOSE = QUOI ? COMMENT ? POURQUOI ?

3. Exercices
Exercice 1
Le français en Première Terminale, « S’entraîner », p. 332. (La consigne s’applique au poème « Mon rêve familier » de Paul Verlaine).

SUPPORT ACTIVITES DU TEMP TRACE ECRITE


S PROF./ ELEVES S

Voir page IV. LA REDACTION D’UNE INTRODUCTION


de garde

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1. La rédaction d’une introduction au commentaire

perspective Malgré leur volonté de restaurer les valeurs socio-culturelles du continent, les écrivains africains ne
générale sont pas moins critiques vis-à-vis des travers de la tradition. C’est à juste titre que Seydou Badian Kouyaté,
écrivain malien, remet en cause les travers du mariage traditionnel à travers ce texte « Le mariage de
présentation du Kany » extrait de Sous l’orage qui traduit une chaud discussion entre deux frère sur cette question. Notre
texte étude s’intéressera respectivement à l’expression de l’attachement de Sibiri à la tradition et à la
dénonciation de la condition de la femme africaine.
annonce du plan
REMARQUES
Premier contact avec le correcteur, l’introduction d’un commentaire se rédige en trois grandes
étapes.
1. La perspective générale ou contexte
On l’appelle aussi l’entrée en matière. Le contexte général peut avoir recours à la biographie et à
la bibliographie dans leur rapport avec le texte. Elle peut aussi s’appuyer sur le contexte historique et
littéraire du texte. La perspective générale doit déboucher sur la présentation.
2. La présentation du texte
Elle se rédige à partir du nom de l’auteur, du titre de l’œuvre et du titre du texte. Si le texte est
connu, il faudra ajouter la situation immédiate du passage à étudier. La présentation se termine par l’idée
générale du texte et non celle de l’œuvre d’où il est extrait. La présentation conduit directement au plan.
3. L’annonce des CI
Fruit de l’habileté du candidat, il est souhaitable d’annoncer le plan sous la forme nominale pour
éviter de reprendre le libellé. Les formules suivantes superflues : Dans un commentaire composé, Dans
une étude bien structurée, etc.
2. Exercices
Exercice 1 : Le français en 1re / Tle, « S’entraîner » 4 et 5, p. 335.
Exercice 2 : Rédigez une introduction au commentaire du texte 2
CORRECTION COLLECTIVE
Dans le contexte de refus de l’aliénation et à travers le Mouvement de la Négritude, le peuple noir

17
oppose au colon qui le dévalorise la richesse de sa culture. C’est dans un tel décor qu’il convient de situer
ce poème « Femme noire » extrait de Chants d’ombre de l’une des icônes de la littérature francophone
Léopold Sedar Senghor. Il s’agit ici d’un hymne à la gloire de l’Afrique par l’exaltation de la beauté de la
femme noire. Notre activité s’attèlera à analyser l’expression du portrait élogieux de la femme noire et à la
fascination du poète face à celle-ci.
V. LA REDACTION D’UNE CONCLUSION
1. La rédaction d’une conclusion au texte 1
bilan des parties A la faveur de cette étude, nous avons montré que le manque de lucidité dans l’attachement de
Sibiri à la tradition est un frein à l’épanouissement de la femme noire dans un monde pourtant en mutation.
jugement critique
Par un style simple donnant lieu à une cohabitation entre procédés stylistiques et grammaticaux sur fond
ouverture d’un niveau de langue relativement relâché, Seydou Badian a sû faire ressortir le conflit de génération sur
la question du mariage traditionnelle. Il est suivi dans cet engagement par Fatou Kéïta à travers l’action de
Malimouna dans Rebelle.
REMARQUES
La conclusion est la dernière impression laissée au correcteur. Elle comporte trois parties :
1. Le bilan des parties
C’est une synthèse qui détermine le lien entre les deux centres d’intérêt. Il ne s’agira cependant pas
d’un rappel systématique desdits centres d’intérêt.

2. Le jugement critique
Il peut être rattaché soit au bilan, soit à l’ouverture. Le jugement critique sert à apprécier
globalement le style de l’auteur et la richesse du contenu par un rappel succinct des procédés qui ont servi
à l’analyse.
3. L’ouverture
C’est un élargissement. Elle est l’occasion de mettre en rapport du texte à l’histoire littéraire ou à
l’actualité. Le candidat comparera ici le texte à d’autres textes d’autres auteurs qui abordent la même
question. L’ouverture permet de tester la culture littéraire de l’élève.

17
N.B. : L’introduction et la conclusion se rédigent en un seul bloc. Il faudra éviter de revenir à la ligne
pendant la rédaction. Elle se rédige entièrement au brouillon après la conception du plan avant d’être
recopiée sur la feuille de composition.
2. Exercices
Exercice 1 : Le français en 1re / Tle, « S’entraîner » 4 et 5, p. 335.
Exercice 2 : Rédigez une conclusion au commentaire du texte 2

CORRECTION COLLECTIVE

L’étude de ce poème a donné l’occasion à l’analyse d’une concentration de qualités diverses en une
personne : la femme noire qui éblouit ainsi le poète. Elle est finalement le porte-flambeau d’une Afrique en
pleine renaissance. Avec une habileté remarquable dans l’utilisation d’images fortes dominées par la
métaphore, Senghor magnifie l’Afrique à travers un portrait dithyrambique de la femme noire. Cette
apologie lyrique de la femme noire est également perceptible dans « Rama Kam », d’un autre poète
sénégalais David Diop dans son recueil Coups de pilon.

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