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Procédés commentaire :

1. Procédés lexicaux :
 Champ lexical  groupe de mots qui se rapportent au même terme (minimum 3 mots)
 Vocabulaire mélioratif et péjoratif  mots qui exprime une perception positive ou négatif
Exemple : Mélioratif = positif (intelligent, belle maison)
Péjoratif = négatif (bête, vieille bicoque)
2. Procédés rhétoriques (figure de style)
3. Procédés grammaticaux :
 Les classes grammaticales :
- Les mots variables : les noms, les noms communs, les noms propres, les déterminants
- Les articles définis : le, la, les
- Les articles indéfinis : un, une, des
- Les déterminants possessifs : mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses…
- Les déterminants démonstratifs : ce, cette, ces
- Les déterminants indéfinis : aucun, chaque, plusieurs, quelque(s)…
- Les déterminants interrogatifs, exclamatifs : quel(s), quelle(s)
- Les déterminants numéraux : un, deux, dix, cent…
- Les adjectifs qualificatifs
- Les pronoms :
les pronoms personnels : je, tu, il, nous, …, me, te, le, les, moi, eux …
les pronoms possessifs : le mien, le tien, le sien…
les pronoms démonstratifs : celui, celle, ceux, celui-ci, celle-là…
les pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, où, lequel + dérivés
les pronoms indéfinis : aucun, tous, personne, beaucoup, plusieurs…
les pronoms interrogatifs : qui, que, à qui, à quoi, pour qui, pour quoi…
- Les verbes
- Les mots variables :
les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car
les conjonctions de subordination : que, comme, lorsque, puisque, quand, quoique, si
les prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, chez, sur
les adverbes soudainement, souvent, très, peu …
les interjections hélas, zut, oh, ah …

 Les modes et temps :


- Indicatif : Faits réels (présent, imparfait, passé - composé, plus-que-parfait, futur simple, futur
antérieur).
- Conditionnel : Actions sous conditions (conditionnel présent, conditionnel passé)
- Subjonctif : Doute, souhait (subjonctif présent, subjonctif passé)
- Impératif : Ordres, conseils (impératif présent)

PRESENT :

- Présent d'énonciation : utilisé pour situer une action au moment où l'on parle, souvent pour faire
des déclarations
Exemple : Je parle français.

- Présent narratif : utilisé pour donner une vivacité à un récit, en racontant des événements au
présent, même s'ils se déroulent dans le passé

Exemple : Un jour, il entre dans la pièce et dit : « Je suis là ! »

- Présent descriptif : utilisé pour décrire des actions ou des situations en cours, en peignant une
image vivante.

Exemple : Le soleil brille, les oiseaux chantent, et les enfants jouent dans le parc.

- Présent duratif : exprime une action qui se déroule sur une période prolongée, souvent utilisée
pour décrire des habitudes ou des situations continues.

Exemple : Je vis à Paris. (Indique une situation durable)

- Présent itératif (d’habitude) : utilisé pour parler d'actions répétées ou habituelles.

Exemple : Chaque été, nous allons à la plage.

PLUS QUE PARFAIT :

- Action achevée et terminée : Le plus-que-parfait est utilisé pour décrire des actions qui ont été
complètement terminées avant un moment ou une autre action dans le passé. Cela souligne que
l'action est achevée à un point précis dans le passé.

Exemple : Quand j'ai ouvert le frigo, j'avais déjà mangé.

(L'action de manger est achevée avant le moment où j'ouvre le frigo.)

- Action antérieure : Le plus-que-parfait exprime des actions qui se produisent avant une autre
action dans le passé, indiquant une relation d'antériorité.

Exemple : Il avait déjà fini son livre quand nous sommes arrivés.

(L'action de finir le livre est antérieure à notre arrivée.)

- Actions de durée : une action qui a duré un certain temps avant qu'une autre action ne se produise
dans le passé. Cela permet de situer une action prolongée dans un contexte temporel.

Exemple : J'avais étudié le français pendant trois ans avant de partir en France.

(L'action d'étudier a duré trois ans avant le départ.)

PASSE SIMPLE :

- Actions ponctuelles : il exprime des actions qui se produisent à un moment précis dans le passé,
souvent sans lien avec d'autres événements.

Exemple : Elle arriva à la gare à midi.

(L'action d'arriver est ponctuelle et clairement définie.)


- Succession d'actions : le passé simple est utilisé pour décrire une série d'actions qui se succèdent,
permettant ainsi de suivre le fil de l'histoire.

Exemple : Il entra dans la pièce, regarda autour de lui et s'assit.

(Ici, plusieurs actions sont décrites de manière consécutive.)

- Action brève  action soudaine/ gestes rapides/ réaction instantanés/ …

Il tomba./Elle cria./Il attrapa le ballon./La voiture freina./Elle ferma la porte./Il sonna la cloche./Il
apparut./Elle se leva./Il choisit de partir./Elle tendit la main.

IMPARFAIT :

- Actions habituelles ou répétées : L'imparfait est utilisé pour décrire des actions qui se produisent
régulièrement dans le passé.

Exemple : Quand j'étais petit, je jouais souvent au parc.

- Descriptions : Il sert à décrire des situations, des lieux, des personnes ou des états dans le passé.

Exemple : Il faisait beau et le ciel était bleu.

- Imparfait de durée

Exemple : Nous habitions à Lyon depuis cinq ans.

IMPERATIF

FUTUR

PPASSE Participe présent : utilisé pour des actions en cours (ex. : mangeant, parlant).

PPRESENT Participe passé : utilisé pour des actions achevées dans des temps

composés (ex : mangé, parlé).

PRESENTATIF

- Identification :

On utilise "c'est" pour identifier ou définir une personne, un objet ou une situation.

Exemple : C'est Marie. (On dit que la personne dont on parle s'appelle Marie.)

- Le présentatif est utilisé pour :

Identifier une personne ou un objet.

Démontrer ou montrer quelque chose.

Exprimer un état ou une situation.

CONDITIONEL
- Utilisation : Le conditionnel indique qu'une action se produira seulement si une condition est
remplie.

Exemple : Je mangerais un gâteau si j'avais faim.

(L'action de manger dépend de la condition d'avoir faim.)

- Forme : Le conditionnel se forme à partir du futur simple du verbe, en ajoutant les terminaisons de
l'imparfait :

Terminaisons : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.

 Type et forme de phrase :


- Formes affirmatives et négatives : Je fais du parapente. / je ne fais pas de parapente.

Négation

Négation restrictive : La négation restrictive est utilisée pour dire que quelque chose n'est pas vrai dans
tous les cas, mais seulement dans certains.

On utilise souvent la construction "ne... que".

Exemple : Je ne veux que des pommes.

(Cela signifie que je ne veux rien d'autre que des pommes.)

- Types déclaratif, interrogatif, exclamatif et injonctif : Belle journée. / Quelle belle journée ? / Quelle
belle journée !

 Les expansions du nom


- Adjectif épithète : Un adjectif qui décrit ou qualifie le nom directement.

Exemple : La jolie fleur.

(L'adjectif "jolie" décrit la fleur.)

- Complément du nom : Un groupe de mots qui apporte des précisions sur le nom. Cela peut être un
nom, un groupe nominal ou une proposition.

Exemple : Le livre de français (le complément "de français" précise le type de livre).

La maison en bois (le complément "en bois" précise le matériau de la maison).

- Apposition : Un groupe de mots (souvent un nom ou un groupe nominal) qui vient à côté du nom
pour le préciser, souvent séparé par des virgules.

Exemple : Mon frère, un excellent cuisinier, prépare le dîner.

(L'apposition "un excellent cuisinier" donne plus d'informations sur "mon frère".)
- Proposition subordonnée relative : Une proposition qui complète le nom et qui commence
généralement par un pronom relatif (qui, que, dont, etc.).

Exemple : Le livre qui est sur la table est à moi.

(La proposition "qui est sur la table" précise de quel livre il s'agit.)

- Les compléments circonctentiels :


- Complément Circonstanciel de Temps (CCT) : Indique quand se déroule l'action.

Exemples : Je vais au cinéma demain. / Nous avons étudié pendant une heure.

- Complément Circonstanciel de Lieu (CCL) : Indique où se déroule l'action.

Exemples : Ils habitent à Paris. / Le chat est sous la table.

- Complément Circonstanciel de Manière (CCM) : Indique comment se déroule l'action.

Exemples : Elle danse gracieusement. / Il a réussi avec beaucoup d'efforts.

- Complément Circonstanciel de Cause (CCC) : Indique pourquoi se déroule l'action.

Exemples : Il est resté à la maison à cause de la pluie. / Elle a réussi grâce à ses efforts.

- Complément Circonstanciel de But (CCB) : Indique le but de l'action.

Exemples : Je travaille pour acheter une voiture. / Elle étudie afin de réussir ses examens.

- Complément Circonstanciel de Moyen (CCM) : Indique le moyen par lequel l'action est accomplie.

Exemples : Il a écrit la lettre à la main. /Nous avons voyagé en train.

- COD/COI

- L'indéfini : désigne des mots ou des expressions qui se rapportent à des choses ou des personnes
de manière générale, sans préciser qui ou quoi exactement. Voici une explication simple :
- Types d'Indéfinis
- Pronoms indéfinis : Utilisés pour parler de personnes ou de choses sans les identifier précisément.

Exemples :

Tout le monde (toutes les personnes)

Quelqu'un (une personne, mais on ne sait pas qui)

Rien (aucune chose)

Exemples en phrase :

Tout le monde est invité à la fête. (Cela inclut toutes les personnes.)

Quelqu'un a oublié son livre. (On ne sait pas qui c'est.)

- Adjectifs indéfinis : Décrivent une quantité ou une qualité sans précision.


Exemples :

Chaque (tous les membres d'un groupe)

Certains (quelques-uns, pas tous)

Plusieurs (plus de deux, mais sans préciser combien)

Exemples en phrase :

Chaque élève doit rendre son devoir. (Tous les élèves sans exception.)

Certains livres sont très intéressants. (Il y a des livres qui le sont, mais pas tous.)

- Utilisation : L'indéfini est utile pour :

Parler de choses ou de personnes de manière générale.

Exprimer des quantités sans donner de détails précis.

- La concession : concession est un mécanisme grammatical qui permet d'exprimer une opposition
entre deux idées. Elle indique qu'une situation ou une condition est reconnue, mais qu'elle ne
change pas le fait principal ou l'affirmation qui suit. En d'autres termes, elle admet un obstacle tout
en poursuivant un raisonnement.
- Fonctionnement de la concession
- Conjonctions de concession :
Les mots et expressions qui introduisent une concession comprennent :
- Bien que
- Quoique
- Malgré que
- Même si
- En dépit de

Exemple : Bien que le temps soit mauvais, nous sortirons.

(Le temps mauvais est reconnu, mais nous allons quand même sortir.)

- Formes de la concession :

Phrase complète : Utilisation de conjonctions de subordination : Quoique je sois fatigué, je vais au


cinéma.

Groupe nominal : Utilisation de locutions prépositives.

Malgré la pluie, nous avons fait un pique-nique.

Adverbes : Usage d'adverbes pour nuancer. : Cependant, il a réussi à terminer à temps.

- Analepse et prolepse :
- La prolepse : est un procédé narratif qui consiste à anticiper un événement futur dans une histoire.
On évoque quelque chose qui va se passer plus tard.

Exemple :
Il ne savait pas qu'il allait bientôt recevoir une grande nouvelle.

(On mentionne un événement futur qui va se produire.)

- L’analepse : est un procédé narratif qui consiste à revenir sur un événement passé dans une
histoire. On raconte ce qui s'est déjà produit.

Exemple :

Elle se souvenait du jour où elle avait rencontré son meilleur ami.

(On revient sur un événement du passé.)

- Discours
- Discours direct : Les paroles d’un locuteur sont rapportées exactement comme elles ont été
prononcées, souvent entre guillemets.

Exemple : Marie a dit : "Je vais au marché."

(On cite exactement ce que Marie a dit.)

- Discourt indirect : Les paroles d’un locuteur sont rapportées de manière indirecte, sans guillemets,
et souvent avec des modifications grammaticales (changement de temps, de pronoms, etc.).

Exemple : Marie a dit qu'elle allait au marché.

(On reformule ce que Marie a dit.)

- Ellipse et allégorie :
- Ellipse
Exemple : Deux mois après …
- Passer sous silence certains moments de l’histoire
- Faire des bonds dans le temps
- Accélérer le rythme du récit.
Allégorie : L’allégorie : Présentation d’une idée abstraite sous une forme concrète.

Exemple : « Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. / Elle allait à grands pas moissonnant et
fauchant, / Noir squelette laissant passer le crépuscule »

(Faucheuse = allégorie de la mort)

- La locution adverbiale : Une locution adverbiale est un groupe de mots qui joue le rôle d'un
adverbe dans une phrase. Elle apporte des précisions sur un verbe, un adjectif ou un autre adverbe
en indiquant des circonstances comme le temps, le lieu, la manière, la cause, etc.

- Locution adverbiale de temps : Indique quand se déroule l'action.

Exemple : Il reviendra dans une heure.

(La locution précise le moment du retour.)

- Locution adverbiale de lieu : Indique où se déroule l'action.


- Exemple : Elle habite au bord de la mer.

(La locution précise le lieu de résidence.)

- Locution adverbiale de manière : Indique comment se déroule l'action.


- Exemple : Il parle à voix haute.

(La locution précise la manière de parler.)

- Locution adverbiale de cause : Indique la raison d'une action.


- Exemple : Il a réussi grâce à son travail.

(La locution précise la cause du succès.)

- Les Subordonnes
- Les subordonnées sont des propositions qui dépendent d'une proposition principale et ne peuvent
pas exister seules. Elles apportent des informations supplémentaires sur l'élément de la proposition
principale. Voici un aperçu des différents types de subordonnées :
- Types de Subordonnées
- Subordonnées complétives : Elles complètent le sens d'un verbe en répondant à la question
"quoi ?".

Exemple : Je pense qu'il viendra.

(La subordonnée "qu'il viendra" complète le verbe "pense".)

- Subordonnées relatives : Elles précisent ou donnent des informations sur un nom ou un pronom
dans la proposition principale.

Exemple : Le livre que j'ai lu est intéressant.

(La subordonnée "que j'ai lu" précise le livre.)

- Subordonnées circonstancielles : Elles indiquent les circonstances de l'action (temps, cause,


condition, concession, etc.).

Exemples :

De temps : Lorsque je suis arrivé, il était déjà parti.

(La subordonnée indique le moment de l'action.)

De cause : Comme il pleuvait, nous sommes restés à l'intérieur.

(La subordonnée indique la raison de l'action.)

De condition : Si tu viens, je serai content.

(La subordonnée indique une condition.)

De concession : Bien qu'il soit tard, je vais sortir.


(La subordonnée exprime une concession.)

Caractéristiques des Subordonnées

- Introduction : Les subordonnées sont souvent introduites par des conjonctions (comme "que",
"qui", "où", "si", "lorsque", "bien que", etc.).
- Incapacité à être indépendantes : Elles ne peuvent pas former une phrase complète sans la
proposition principale.

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