Feuilletage(1)(1)
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LT A N T :
O N SU
C LANCER, R É U S S IR
SE ER
ET D U R
Le guide
pour devenir
un professionnel
reconnu
2e édition
« J’ouvre ma boîte » est une collection créée en partenariat
avec le Salon des micro-entreprises et Place des réseaux,
le webmagazine des entrepreneurs en réseau.
Du même auteur
© Dunod, 2017
11 rue Paul Bert
9CS 30024 – 92247 Malakoff Cedex
www.dunod.com
ISBN : 978‑2-10‑076937‑7
Remerciements
Tout d’abord un grand merci aux différents experts, qui ont bien voulu
passer du temps pour apporter des avis extrêmement pertinents.
Un remerciement tout particulier à Laurent Magnien et Jean-Paul
Guillemart, consultants associés de Krauthammer, d’avoir accepté
de partager leurs savoirs, qui enrichissent le chapitre 4. De la
même façon, merci à Johan Giusti, de Winsiders, d’avoir apporté son
expertise en matière de référencement naturel et Bruno Florence
son savoir-faire dans l’e-mailing, pour éclairer le chapitre 3.
Merci également aux professionnels du conseil qui ont accepté
de témoigner et partager leurs expériences dans ces pages.
Merci aux équipes de Dunod pour leur soutien, leur fidélité et leur
relecture attentive et exigeante.
Merci aux clients de CA+, qui, en me témoignant leur confiance, en
me faisant part régulièrement de leur feedback, me permettent
de toujours progresser et d’exercer ce métier à leurs côtés.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit
Remerciements 3
Sommaire
RemeRciements 3
AVAnt-pRopos 6
4
Une newsletter pour rester présent à l’esprit 111
Un site web pour attraper des prospects 114
Devenir un auteur 119
Sommaire 5
Avant-propos
C
onsultant… Un métier facile d’accès : très peu d’investisse-
ments financiers sont nécessaires, aucune réglementation
n’en limite l’entrée1. Un métier valorisant et qui procure
une grande liberté. Un métier qui permet de bien gagner sa vie.
Alors ! Comment réussir à profiter vous aussi de cette opportu-
nité ? Comment vous faire une place au soleil sur ce marché de
plusieurs milliards d’euros ?
Le marché du consulting est riche en paradoxes : il est très facile
d’y rentrer, mais très difficile d’y rester… Vendre du conseil est
une tâche à la fois ardue et déroutante de simplicité. Des mul-
tinationales côtoient des entrepreneurs travaillant en solo. Les
clients sont tout aussi méfiants que prêts à s’appuyer sur un pro-
fessionnel dont ils reconnaissent les compétences et l’intégrité.
Considérez ce livre, dont c’est déjà la deuxième édition, comme
un guide vous permettant de dépasser ces difficultés, de bâtir
un succès durable et de prendre votre place sur le marché du
conseil. Tout ce que vous allez lire dans ces pages est le fruit de
l’expérience, de quinze ans de pratique réussie sur ce marché
du consulting. Les recettes proposées dans ce livre vous sem-
bleront souvent évidentes, frappées du sceau du bon sens. Tant
mieux. Vous aurez plus à cœur de les mettre en œuvre et ainsi
réussir votre vie de consultant. N’hésitez pas à prolonger la lec-
ture en lisant les articles du blog www.patron-vendeur.com.
6
1
Poser les bases
Objectifs
>>>> Aller vers le type d’activité qui vous
convient le mieux.
>>>> Faire les bons choix pour structurer
votre business.
V
ous êtes prêt à vous lancer ? Voici les points essentiels
à traiter avant de rencontrer vos clients potentiels.
L’envie d’aider
Pour réussir dans ce métier, il faut être altruiste. Si vous êtes
heureux lorsque vous voyez d’autres personnes réussir, si vous
vous lancez dans cette profession en rêvant déjà aux réussites
de vos clients, alors oui, vous allez rencontrer le succès. Le
credo de ce métier : faire du caritatif à but lucratif !
8
L’envie de transmettre
C’est une conséquence naturelle de l’envie d’aider son prochain :
vous avez envie de transmettre votre savoir. Vous n’êtes pas de
ceux qui gardent jalousement leurs recettes. Non. Avec généro-
sité, vous aimez partager ce que vous avez appris.
L’envie d’apprendre
Vous êtes bien entendu conscient de vos compétences et savoir-
faire. Vous avez d’ailleurs suffisamment confiance en vous pour
vous lancer dans ce métier de consultant. Cependant, vous aimez
également enrichir vos connaissances. L’idée de participer à une
formation vous remplit de joie. Vous consacrez régulièrement du
temps à faire de la veille. Se lancer dans le métier de consultant
avec l’envie d’apprendre est un facteur clé de succès !
10
conséquentes en nombre de jours. Peu de clients, trouvés via le
réseau relationnel, peuvent ainsi représenter très rapidement un
chiffre d’affaires conséquent.
Entrons tout de suite dans le détail.
Le coach
C’est clairement celui qui est le plus dans le « faire faire ». Ses
clients attendent de lui qu’il les aide à dépasser certaines limites,
à régler des problèmes qui sont parfois à la frontière entre le per-
sonnel et le professionnel. Ils espèrent également un regain de
motivation et une contrainte positive. L’essentiel du savoir-faire du
coach : aider son client à trouver les solutions qui sont en lui.
Les outils du coach sont peu visibles ; ils correspondent essen-
tiellement à son savoir-faire dans l’art d’écouter, de comprendre
et de mettre son client durablement en mouvement.
La promesse contractuelle du coach est clairement orientée
vers la mise en œuvre de moyens.
Le conseil
Lui aussi excelle dans l’art de mettre ses clients en mouvement.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit
Le formateur
Le formateur est moins dans le « faire faire », il aide à faire.
Ses clients ont clairement identifié une lacune dans leurs com-
pétences. Ils attendent du formateur qu’il soit capable de leur
transmettre son savoir-faire. En plus d’un haut niveau de compé-
tence et de connaissances parfaitement actualisées, les clients
attendent donc aussi, c’est une évidence, de fortes qualités péda-
gogiques. Ils veulent gagner en autonomie et être capables de
mener à bien des tâches qu’ils ne savent pas réaliser.
Les outils du formateur sont visibles et très formalisés.
La promesse contractuelle du formateur est elle aussi orientée
vers la mise en œuvre de moyens, même si le transfert de savoir-
faire réalisé doit permettre au client d’accroître ses performances.
Le cadre externalisé
Cet acteur est clairement positionné sur le « faire ». Les entre-
prises qui font appel à un cadre externalisé expriment générale-
ment leurs besoins de manière précise, étant même capables de
donner des objectifs concrets à atteindre. Les clients recherchent
également une solution plus souple qu’une embauche pour ren-
forcer leur encadrement, d’autant qu’ils n’ont pas besoin de cette
ressource à temps plein. Quelques exemples de fonctions ainsi
remplies : chef des ventes, directeur administratif et financier,
responsable des ressources humaines.
Les outils de production du cadre externalisé ne sont pas néces-
sairement formalisés et visibles. En revanche, les outils de
reporting revêtent dans cet exercice une grande importance. La
12
promesse contractuelle du cadre externalisé peut s’orienter vers
l’atteinte de résultats tant sa mission s’apparente à celle d’un
cadre « classique ».
Le maître d’œuvre
Cet acteur est exclusivement dans le « faire ». Ses clients lui
délèguent une mission précise et ponctuelle. Ils veulent gagner
du temps, que ce soit en renforçant leurs équipes ou en délé-
guant une tâche qu’ils ne savent pas réaliser.
Les outils de production du maître d’œuvre peuvent être forma-
lisés et visibles. Sa promesse contractuelle peut se concentrer
sur l’atteinte de résultats.
Il est à noter qu’en fonction de votre personnalité, la posture qui
consiste à « faire » pour un client peut induire un stress supplé-
mentaire. Vous pouvez en effet ressentir plus d’obligations en
agissant pour le compte et au nom d’un client plutôt qu’à votre
nom.
Le Le cadre Le maître
Le coach Le conseil
formateur externalisé d'œuvre
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Faire-faire Faire
1. Ainsi, j’ai un très bon ami qui est guide de haute montagne, a deux enfants
et est un bon bricoleur !
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Parce que c’est une attente du marché. Les clients veulent des
experts. Seule la spécialisation rend crédible votre expertise.
Cette tendance n’est pas spécifique au marché du consulting :
les avocats, les chirurgiens, les architectes, les experts comp-
tables… Tous se spécialisent.
Comment se spécialiser ?
Si vous adhérez à l’idée de la spécialisation, voici comment la
mettre en œuvre.
Définir ses zones d’excellence. C’est la première pierre à poser.
Prenez le temps de recenser tous vos savoir-faire. Attribuez à cha-
cun une note de 1 à 5 selon votre niveau d’expertise, 5 correspon-
dant au niveau le plus élevé. Avec ce même système de notation,
évaluez maintenant le plaisir que vous ressentez dans l’exécution
de ce savoir-faire. Additionnez les deux notes. Les savoir-faire qui
obtiennent le meilleur score correspondent à votre zone d’excel-
lence : dans la maîtrise et dans le plaisir d’exécution.
Niveau Niveau
Savoir-faire Score
de maîtrise de plaisir
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