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UNIVERSITE DENIS SASSOU-N’GUESSO (UDSN)

Institut Supérieur d’Architecture, d’Urbanisme, Bâtiment et


Travaux Publics
(ISAUBTP)

COURS DE VILLE ET CHANGEGEMENT CLIMATIQUE :


Devoir de recherche

Présenté par l’étudiant :


NGOSSO MAOUA Loïck Emmanuel
Parcours : D.D.V
Niveau : Master 1
Responsable du cours :
Mr TONDILA Jean Tondel, urbaniste DEIAU.

Année académique : 2024- 2025


1. Qu’est-ce que le changement climatique ?
Le changement climatique désigne les modifications à long terme des conditions climatiques
moyennes sur la Terre, causées principalement par les activités humaines telles que la
combustion des énergies fossiles, la déforestation et l’agriculture intensive. Ces modifications
incluent l'augmentation des températures, la montée du niveau des mers et les changements
dans les régimes de précipitations.

Illustration
Ce schéma illustre comment l'effet de serre contribue au réchauffement de la planète, une
composante clé du changement climatique. Voici une analyse en relation avec le sujet
 L'effet de serre est un phénomène naturel et indispensable qui permet à la Terre de
maintenir une température moyenne de 15°C. Sans lui, la planète serait beaucoup plus
froide (environ -18°C), rendant la vie difficile, voire impossible.
 Les gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO₂), le méthane (CH₄), et la
vapeur d'eau (H₂O) piègent une partie de la chaleur émise par la Terre, contribuant ainsi
à un climat stable

2. Sur quelle période peut-on observer un changement climatique ?


Un changement climatique est généralement observable sur une période minimale de 30 ans,
ce qui permet de distinguer les variations climatiques naturelles des tendances à long terme.
Pour analyser les variations significatives du climat, car les changements sur des périodes plus
courtes peuvent être liés à des phénomènes naturels ou des cycles climatiques (comme El Niño).
Voici des exemples de périodes d'observation pour le changement climatique, accompagnées
des indicateurs pertinents :
Depuis la révolution industrielle (1850 à aujourd'hui)
 Contexte : La révolution industrielle marque le début des émissions massives de gaz à
effet de serre (CO₂, CH₄) en raison de l'utilisation des combustibles fossiles (charbon,
pétrole, gaz).
 Indicateurs observés :
o Augmentation des températures moyennes globales.
o Augmentation de la concentration de CO₂ dans l'atmosphère (mesures directes
et reconstructions historiques).
3. Différence entre adaptation et atténuation (exemples inclus) :
 Adaptation : Ajustement des systèmes humains ou naturels pour réduire les impacts
négatifs ou tirer parti des opportunités positives.
Exemple : Construction de digues contre les inondations.
 Atténuation : Actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Exemple : Promotion des énergies renouvelables.

4. Différence entre risque et vulnérabilité (exemples inclus) :


 Risque : Probabilité qu'un événement dangereux survienne, combinée à ses
conséquences potentielles.
Exemple : Risque d'inondation dans une région côtière.

Illustration
 Vulnérabilité : Degré de susceptibilité ou d’incapacité d’un système à faire face aux
impacts du changement climatique.
Exemple : Une communauté sans infrastructure adéquate est plus vulnérable aux
inondations.

5. Différence entre dommage et perte (exemples


Illustration
inclus) :
 Dommage : Impact physique mesurable sur des
infrastructures ou des ressources.
Exemple : Destruction d’un pont.
 Perte : Conséquences non récupérables, souvent
économiques ou culturelles.
Exemple : Perte de récoltes suite à une sécheresse.
6. Contribution de la CDN (2022) et du Rapport
National (2023) au développement urbain et territorial :
Ces documents fournissent une vision stratégique
pour intégrer les enjeux climatiques dans la
planification urbaine. Ils favorisent :
 L’adoption de politiques adaptées.
 La mobilisation de financements climatiques.
 La sensibilisation et la formation des acteurs
locaux.
7. Concepts de vulnérabilités dans les
sciences sociales :
 Vulnérabilité sociale : Facteurs socio-économiques influençant l’exposition aux
risques.
 Vulnérabilité systématique : Dysfonctionnements des systèmes complexes.
 Vulnérabilité territoriale : Fragilités spécifiques à un espace géographique.
 Vulnérabilité métaphysique : Conceptions philosophiques de la fragilité humaine.
8. Base de données ouvertes pour visualiser des informations géographiques au
Congo :
 Open Street Mapp : OSM est entièrement gratuit et accessible à tous, ce qui est crucial
pour un pays où les budgets pour les logiciels payants peuvent être limités.
Données locales et participatives : Permet aux communautés locales et urbaines de contribuer
directement à la cartographie de leur propre environnement. Cela favorise une représentation
plus précise et adaptée à leurs besoins.
Adaptabilité : Les données d'OSM peuvent être exportées et utilisées dans divers logiciels SIG
(ex. : QGIS, GRASS GIS) pour des analyses avancées, les informations peuvent être intégrées
à des projets humanitaires, environnementaux et de développement.
Open Street Mapp est un outil puissant pour le Congo, car il combine accessibilité,
collaboration et flexibilité. Il permet aux communautés locales, aux gouvernements et aux
organisations internationales d’avoir une meilleure compréhension du territoire pour des
actions efficaces dans des domaines comme la gestion des crises, le développement urbain et la
conservation.

9. Un SIG est-il un logiciel ? Pourquoi ?


Un SIG (Système d'Information Géographique) n'est pas un logiciel. Voici pourquoi :
Un SIG est un système qui permet de collecter, stocker, analyser et visualiser des données
géographiques ou spatiales. Il est constitué de plusieurs composantes :
-Logiciels : Les outils informatiques pour manipuler et analyser les données (ex. : QGIS,
ArcGIS).
-Matériel : Les ordinateurs, serveurs, GPS, drones, etc., utilisés pour collecter et traiter
les données.
-Données : Les informations géographiques, telles que les cartes, images satellites,
coordonnées GPS, etc.
-Personnes : Les utilisateurs qui conçoivent, gèrent et interprètent les données du SIG.
-Méthodes : Les procédures et règles pour exploiter efficacement le SIG.
Un logiciel comme ArcGIS ou QGIS est une composante d'un SIG, mais il ne constitue pas à
lui seul tout le système. Voici quelques points qui expliquent cette distinction :
Un SIG est un écosystème complet :
o Il inclut non seulement des logiciels, mais aussi les données géographiques et
les équipements nécessaires.
o Sans données ou matériel, un logiciel SIG n’a aucune utilité.
Un logiciel est un outil, pas le système entier :
o Les logiciels SIG sont utilisés pour traiter les données, mais l'interprétation des
résultats dépend de l'utilisateur et des méthodes appliquées.
o Le système implique aussi des processus, comme l'intégration de données
provenant de diverses sources.
Les SIG peuvent inclure des plateformes en ligne :
o Par exemple, Google Earth ou d'autres systèmes cloud permettent de gérer des
données spatiales sans logiciel traditionnel installé sur un ordinateur.

10. Logiciels SIG (Open Source et payants) :


 Open Source: QGIS, GRASS GIS. Analyse, visualisation, et traitement de données
géospatiales ; Compatible avec divers formats de données (raster, vectoriel, bases de
données). Ces logiciels sont gratuits et leurs codes sources sont accessibles, permettant
des modifications et des adaptations par les utilisateurs.
 Payants : ArcGIS, MapInfo : Plateforme SIG complète pour la collecte, la gestion,
l'analyse, et la visualisation des données spatiales. Ces logiciels nécessitent une licence
payante et offrent des fonctionnalités avancées souvent utilisées par des entreprises et
institutions publiques.

11. Sources des flux financiers climatiques mondiaux :


 Institutions multilatérales financières de développement.
Exemples : Banque mondiale, Banque africaine de développement (BAD), Banque asiatique de
développement (BAsD), Banque européenne pour la reconstruction et le développement
(BERD). Ces institutions disposent de capitaux significatifs provenant de leurs États membres
et d'investisseurs privés. Elles sont capables de mobiliser des milliards de dollars pour des
projets climatiques.
 Mécanismes de la CCNUCC
Exemples : Fonds Vert pour le Climat (GCF), Fonds pour l’Adaptation, Fonds pour les Pays
les Moins Avancés (Fonds PMA). Ces mécanismes sont conçus pour redistribuer les ressources
des pays développés vers les pays en développement, qui ont besoin de financements pour lutter
contre le changement climatique.
 Institutions financières commerciales.
Exemples : Banques commerciales (HSBC, BNP Paribas), gestionnaires d’actifs, compagnies
d’assurance. Ces institutions fournissent des prêts, des investissements ou des obligations pour
financer des projets rentables comme les énergies renouvelables, les transports verts, ou les
bâtiments durables.
 Budgets gouvernementaux.
Exemples : Fonds publics nationaux, programmes de subvention, taxes et prélèvements
climatiques. Les gouvernements doivent financer directement les politiques climatiques
nationales (plans de transition énergétique, infrastructures durables).

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