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La mise en place d'un référentiel commun du système d'information (SI) d'une entreprise est

une démarche clé pour garantir la cohérence, la gouvernance et l’efficacité des processus
métiers et IT. Voici les principales étapes à suivre :

1. Définir les objectifs et le périmètre

 Identifier les besoins métier et IT.


 Déterminer les parties prenantes (DSI, métiers, architectes, etc.).
 Définir le périmètre : données, applications, infrastructure, sécurité, etc.

2. Cartographier l’existant

 Recenser les applications, les flux de données et les infrastructures.


 Identifier les doublons, redondances et lacunes.
 Documenter les processus métiers liés au SI.

3. Choisir un cadre méthodologique

 Utiliser un référentiel reconnu (TOGAF, ITIL, COBIT, ArchiMate…).


 Définir une gouvernance (rôles et responsabilités).
 Mettre en place un langage commun (glossaire et modèles de données).

4. Structurer le référentiel

 Définir une classification des éléments du SI.


 Mettre en place des outils adaptés (CMDB, EAM, outils de modélisation).
 Assurer une documentation claire et centralisée.

5. Gouvernance et mise à jour continue

 Mettre en place des processus de validation et d’évolution.


 Assurer un suivi via des comités et des KPIs.
 Sensibiliser et former les équipes à l’utilisation du référentiel.

6. Communication et adoption

 Définir une stratégie de communication interne.


 Assurer l’adhésion des parties prenantes.
 Intégrer le référentiel dans les processus de décision et de transformation du SI.
Mise en place d’un Référentiel Commun d’Urbanisation d’une Entreprise

L’urbanisation du SI vise à structurer et organiser le système d’information pour garantir son


alignement avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. Un référentiel commun
d’urbanisation est un cadre partagé qui permet de standardiser la description, la gestion et
l’évolution du SI.

1. Définir les Objectifs et le Périmètre

Avant de créer le référentiel, il est essentiel de clarifier les attentes et les enjeux :

 Alignement stratégique entre SI et métiers.


 Simplification et rationalisation des applications et des flux.
 Interopérabilité et réduction des redondances.
 Maîtrise des coûts et amélioration de la gouvernance.

Périmètre du référentiel

Le référentiel peut couvrir plusieurs dimensions :

 Cartographie fonctionnelle (processus métier et services associés).


 Cartographie applicative (applications et interactions).
 Cartographie technique (infrastructures et technologies).
 Cartographie des données (entités métier et référentiels de données).

2. Adopter un Cadre Méthodologique Structuré

Choisir un Framework d’Urbanisation

Plusieurs référentiels et cadres existent pour structurer l’urbanisation du SI :

 TOGAF (The Open Group Architecture Framework) : cadre structurant pour l’architecture
d’entreprise.
 ArchiMate : langage de modélisation pour représenter les couches du SI.
 CIGREF / IAF / Zachman Framework : cadres complémentaires pour structurer
l’urbanisation.
 ITIL & COBIT : bonnes pratiques en gestion des services et gouvernance IT.

Structuration des Couches du Référentiel

L’urbanisation repose généralement sur une vision en couches du SI :

1. Couche métier : organisation des processus, activités et acteurs.


2. Couche fonctionnelle : services et fonctionnalités du SI supportant les métiers.
3. Couche applicative : logiciels et applications interagissant avec les services.
4. Couche technique : infrastructures, bases de données, middleware, cloud, etc.
3. Élaborer et Outiller le Référentiel Commun

Principes Clés pour un Référentiel d’Urbanisation

 Standardisation des descriptions (nomenclature, règles d’architecture).


 Centralisation des informations (documentation accessible et partagée).
 Mise à jour régulière (versioning et gouvernance).

Outils pour Structurer et Gérer le Référentiel

 Outils de modélisation : ArchiMate, Enterprise Architect, MEGA, BiZZdesign.


 CMDB et référentiels IT : ServiceNow, iTop, Easyvista.
 Gestion documentaire : Confluence, SharePoint.
 Data Catalog & Gouvernance des Données : Collibra, Talend, Alation.

4. Gouvernance et Maintenance du Référentiel

Mise en place d’une Gouvernance Adaptée

 Comité d’urbanisation : valide les évolutions du SI.


 Architectes d’entreprise : maintiennent la cohérence du référentiel.
 Métiers et IT : collaborent pour garantir l’adéquation du SI aux besoins.

Stratégie de Mise à Jour et d’Adoption

 Processus de validation des évolutions (nouveaux besoins, technologies, fusions, etc.).


 Sensibilisation et formation des équipes à l’urbanisation du SI.
 Intégration du référentiel dans la prise de décision IT.

5. Mesurer et Piloter la Performance du Référentiel

 KPIs d’urbanisation : taux d’harmonisation des applications, ratio applications/redondances,


% de conformité aux standards.
 Suivi des évolutions : roadmap et alignement stratégique.
 Audit et contrôle : évaluation continue de la cohérence du SI.

Conclusion

Un référentiel commun d’urbanisation permet de mieux structurer, piloter et faire évoluer


le système d’information en fonction des besoins de l’entreprise. Il repose sur une
gouvernance forte, des outils adaptés et une implication des acteurs métiers et IT.
La mise en place d’un référentiel commun d’interopérabilité dans une entreprise vise à
assurer que les différents systèmes, applications et processus puissent échanger des
informations de manière fluide, sécurisée et standardisée. Voici une démarche structurée pour
élaborer ce référentiel :

1. Définir les Objectifs et le Périmètre

Objectifs principaux :

 Fluidifier les échanges : Garantir que les systèmes et applications communiquent


efficacement.
 Réduire les silos : Éviter l’isolement des solutions informatiques et favoriser la coopération
entre les départements.
 Assurer la conformité et la sécurité : Respecter les normes et garantir la sécurité des
échanges de données.
 Faciliter l’évolution du SI : Permettre une intégration simple de nouvelles technologies et
applications.

Périmètre du référentiel :

 Applications et systèmes : Identifier les logiciels, bases de données et services impliqués.


 Normes et standards : Définir les protocoles (REST, SOAP, XML, JSON, etc.), formats de
données et standards de communication.
 Interfaces et API : Recenser et standardiser les points d’échanges.
 Flux de données : Cartographier les échanges d’informations entre les différents systèmes.

2. Adopter un Cadre Méthodologique et des Standards

Choix des référentiels et standards :

 Normes de communication : Adoption de standards reconnus (ex. : ISO, OASIS) pour assurer
une interopérabilité fiable.
 Langages de modélisation : Utilisation d’ArchiMate ou de BPMN pour modéliser les
processus et les flux d’informations.
 Standards API : Définir des standards pour la conception et la documentation des API
(Swagger/OpenAPI, RAML).

Cadre d’architecture d’entreprise :

 Utiliser des frameworks comme TOGAF pour intégrer l’interopérabilité dans la vision globale
de l’architecture du SI.
 Définir une architecture orientée services (SOA) ou microservices selon les besoins de
flexibilité et d’évolutivité.
3. Cartographier et Structurer l’Existant

Audit du SI existant :

 Recensement des systèmes : Identifier tous les systèmes et applications en place.


 Analyse des flux : Décrire les échanges de données et leur criticité.
 Identification des points de blocage : Relever les incompatibilités, redondances ou interfaces
non documentées.

Structuration du référentiel :

 Catalogue des API et interfaces : Documenter les services existants, leurs formats,
protocoles et spécificités techniques.
 Modèle de données commun : Définir un schéma de données ou un dictionnaire de données
partagé pour uniformiser les échanges.

4. Mettre en Œuvre des Outils et Processus de Gouvernance

Outils de gestion :

 Plateformes API Management : Utiliser des outils comme Apigee, Mulesoft ou WSO2 pour
gérer, sécuriser et surveiller les API.
 CMDB (Configuration Management Database) : Centraliser l’information sur les systèmes,
applications et interfaces.
 Outils de modélisation et de documentation : Par exemple, Confluence pour la
documentation collaborative ou Enterprise Architect pour la modélisation.

Processus de gouvernance :

 Comité d’interopérabilité : Mettre en place un comité réunissant des architectes,


responsables IT et représentants métiers pour valider les choix techniques et suivre
l’évolution.
 Processus de validation et de mise à jour : Établir des processus pour l’intégration de
nouvelles interfaces ou la modification des existantes, avec une gestion des versions et des
revues régulières.

5. Sensibiliser et Former les Équipes

 Formations ciblées : Organiser des sessions de formation sur les standards, outils et bonnes
pratiques d’interopérabilité.
 Documentation claire : Mettre à disposition des guides, tutoriels et référentiels de bonnes
pratiques pour faciliter l’adhésion.
 Communication régulière : Assurer une veille et partager les retours d’expérience pour
améliorer continuellement le référentiel.
6. Suivi, Mesure et Amélioration Continue

 KPIs et indicateurs de performance : Définir des indicateurs (temps de réponse, taux de


succès des échanges, nombre d’erreurs d’intégration) pour mesurer l’efficacité du
référentiel.
 Audit régulier : Mettre en place des audits internes pour vérifier la conformité aux normes
d’interopérabilité et identifier les axes d’amélioration.
 Retour d’expérience : Encourager les retours des utilisateurs pour ajuster les processus et
améliorer l’outil en continu.

Conclusion

Un référentiel commun d’interopérabilité permet d’harmoniser les échanges d’informations


entre les systèmes et applications d’une entreprise. Il repose sur la définition de standards
techniques, la mise en place d’outils de gestion et de suivi, ainsi que sur une gouvernance
structurée. Cette démarche favorise non seulement l’efficacité opérationnelle mais aussi
l’agilité du SI face aux évolutions technologiques et aux besoins métiers.

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