TD BIOLOGIE CELLULAIRE final

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UFR SCIENCES DE LA MER

TRAVAUX DIRIGES
BIOLOGIE CELLULAIRE

LICENCE 2

Enseignants :
Dr KONE Abdoulaye Dr GOZOUA Emmanuel
Dr TIA Christian Bernard Dr KIMOU Béda Nestor
Dr LOUA Diomande Dr ASSI Romuald
INTRODUCTION

La biologie cellulaire est l’étude de la structure et du fonctionnement cellulaire.


Elle étudie les compartiments et les organites, ainsi que les mécanismes
permettant leur survie.

Les cellules ne peuvent pas être observées à l’œil nu en raison de leur très
petite taille.

L’histoire de la biologie cellulaire est donc étroitement liée au


perfectionnement d’un appareil optique agrandissant : le microscope.
INTRODUCTION
Objectif général
 Ce module vise à faire connaitre aux étudiants la structure et le fonctionnement de la
cellule vivante (eucaryote et procaryote).
Objectifs spécifiques
 Au terme de ce cours les étudiants, doivent être capable de :

 Décrire une cellule eucaryote et une cellule procaryote ;


 Décrire la structure de la membrane cellulaire et son rôle les échanges ;
 Citer les différents organites cellulaires ;
 Identifier les éléments du cytosquelette, leurs rôles et mode de fonctionnement;
 Décrire la structure des organites cellulaires
 Donner le rôle des différents organites cellulaires
INTRODUCTION
Définition de la cellule
La cellule mot qui vient du latin cellula (petite chambre) est l'unité structurale,
fonctionnelle et reproductrice constituant toute partie d'un être vivant (à
l'exception des virus). Elle est capable de fonctionner de manière autonome.

Différents types de cellules

Il existe deux grands groupes d’organismes cellulaires:

 Les procaryotes (Eubactéries « bactéries vraies » et les Archéobactéries)

 Les Eucaryotes (Protozoaires= unicellulaires; métazoaires =


pluricellulaires)
CHAPITRE I: GENERALITES

1-LES PROCARYOTES
 Ce sont des organismes dont la cellule ne possède pas de noyau

 possèdent un ADN circulaire ou linéaire, situé dans le cytoplasme


 la réplication, la transcription et la traduction de l’ADN se fait
directement dans le cytoplasme.

 La division se fait par scissiparité

 Pas d’organites cellulaires ni de cytosquelettes

La membrane est doublée d’une couche de peptidoglycane formant la paroi


cellulaire
CHAPITRE I: GENERALITES
2- LES EUCARYOTES
 Possèdent un noyau qui est l’organite le plus volumineux. Il est délimité par
une double membrane appelée enveloppe nucléaire.

 Dans le noyau se réalise la réplication et la transcription de l’ADN

 la traduction se fait dans le cytoplasme de la cellule.

 Présence d’ organites (noyau réticulum endoplasmique, appareil de golgi,


lysosomes) qui nagent dans le cytosol
 Les membranes plasmiques ne sont pas doublées d’une paroi pour les
animaux, mais doublées pour les végétaux (paroi pecto-cellulosique) et pour
les champignons (paroi polysaccharidique)
CHAPITRE I: GENERALITES
2- LES EUCARYOTES
 Les 2 grands types de cellules eucaryotes sont les cellules animales et les
cellules végétales

Figure 1 : Organisation générale de la Figure 2 : Organisation générale de la cellule


cellule animale eucaryote végétale eucaryote
CHAPITRE I: GENERALITES
2- LES EUCARYOTES

 Les 2 grands types de cellules eucaryotes sont les cellules animales et les
cellules végétales
I-Généralité sur la biologie cellulaire

1-Un virus est constitué d’une seule cellule.


(faux) Les virus ne sont pas des cellules au vrai sens du terme car
ils ne possèdent que le matériel génétique.

2-Les virus disposent de métabolisme propre qui permet la


fabrication de leur matériel génétique.

(faux).Les virus n’ont pas un métabolisme propre et dépendent


obligatoirement d’une cellule qu’ils infestent pour la fabrication de
leur matériel génétique.
I-Généralité sur la biologie cellulaire

3-Les procaryotes sont des organismes unicellulaires.


3-(vraie).
4-La paramécie est un organisme constitué d’une seule cellule.
4-(vraie). Les protozoaires constitués d’une seule cellule isolée
(amibes, paramécies, plasmodies) ou associée dans un agrégat
appelé colonie (Gonium, volvox).

5-Les algues bleues sont des procaryotes au même titre que les
bactéries.

5-(vraie)
I-Généralité sur la biologie cellulaire
6-Les procaryotes possèdent de l’ADN.

6-(vraie),Les procaryotes ont leur ADN dans le cytoplasme de la cellule.

7- Les parois des bactéries gram (Bg-), sont constituées de deux


couches.
(faux).
Chez les bactéries gram (Bg-), les parois sont constituées d’une couche fine
de peptidoglycanes qui repose sur la membrane plasmique entourée par une
membrane externe : il y a donc trois couches.
Chez les bactéries Gram positif (Bg+) qui retiennent le colorant caractérisé
par la coloration violette car leurs parois possèdent une couche unique de
peptidoglycane sur laquelle repose la membrane plasmique et les deux
constituent la paroi cellulaire
I-Généralité sur la biologie cellulaire

8-Le chromosome bactérien est un ADN linéaire.

8-(faux). Les cellules procaryotes contiennent un compartiment unique, le


cytoplasme, contenant un chromosome ou une molécule d’ADN unique qui est
le plus souvent circulaire et que l’on appelle le nucléoïde.

9-Tous les eucaryotes sont des organismes multicellulaires.


9-(faux).Les eucaryotes correspondent aux organismes multicellulaires
(animaux, plantes, champignons) ainsi qu’à quelques eucaryotes unicellulaires.
Les eucaryotes monocellulaires correspondent aux protistes qui sont de
deux types : animal (les protozoaires) et végétal (les protophytes).
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE

1- Définition
 La membrane plasmique ou plasmalemme est la membrane limitant la
cellule et qui sépare le cytoplasme du milieu extracellulaire.
 Frontière entre le cytosol et l’extérieur de la cellule
 Lieu d’échange de molécules et d’informations
 Structure fonctionnelle, dynamique, fluide et active
 Son épaisseur est de 75 Å Feuillet sombre (20 Å)

Feuillet clair (35 Å) 75 Å

Feuillet sombre (20 Å)


CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE

2- Assemblage membranaire et structure


 Les membranes cellulaires sont des doubles couches phospholipidiques dans
lesquelles s’insèrent de manière asymétrique et inhomogène d’autres
structures les caractérisant.

 Les membranes sont constituées de 40% de lipides, 52% de protéines et 8%


de glucides.
• Lipides = 40% (65% phospholipides, 23 % cholestérol, 12% acides gras)

• Glucides = 8% (glycoprotéines et glycolipides)

• Protéines = 52% (protéines intrinsèque et protéines extrinsèques


CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
2.1- LES LIPIDES
On distingue trois groupes de lipides membranaires:
2.1.1-Phospholipides
 Ils présentent tous une tête hydrophile ou lipophobe (phosphate et
groupement spécialisé) et une queue hydrophobe ou lipophile (glycérol et
acides gras).
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
2.1- LES LIPIDES
2.1.1-Phospholipides

On distingue deux types de phospholipides:


 Les glycérophospholipides : association de glycérol, 2 acides gras, 1 acide
phosphorique et alcools ou acides aminés
 Les sphingophospholipides : association de sphingosine, acides gras, acide
phosphorique et alcools ou acides aminés.
2.1.2- Glycolipides
On a 2 types : les glycéroglycolipides et les sphingoglycolipides
Ce sont les glycolipides des membranes des érythocytes qui définissent les
groupes sanguins.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
2.1- LES LIPIDES

2.1.3- Cholestérols

 Ils sont uniquement présents dans les membranes des cellules animales, il
est composé d’un noyau stéroïde hydrophobe, d’une queue hydrophobe et
d’une fonction alcool hydrophile.

 C’est donc une molécule amphiphile qui représente environ le quart des
lipides membranaires et influence la fluidité membranaire.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
2.2- LES GLUCIDES

La grande majorité des glucides membranaires sont sous forme de


glycoprotéines et une petite partie sous forme de glycolipides

Au niveau de la membrane les glucides n’existent pas à l’état libre, ils sont liés
à des protéines (glycoprotéines) ou à des lipides (glycolipides)
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE

2.3- LES PROTEINES

 Les protéines membranaires ont des rôles bien spécifiques au sein de la


double couche phospholipidique (récepteurs, transporteurs, adhérence
cellulaire, catalyse enzymatique, messagers intracellulaires, etc.).

 Les protéines extrinsèques sont localisées en dehors de la bicouche


phospholipidique, elles sont soit entièrement intracellulaires soit
entièrement extracellulaires.

 Les protéines transmembranaires ou intrinsèques traversent les 2 feuillets


de la membrane.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE

3. STRUCTURE DE LA MEMBRANE
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
4. ASYMETRIE ET MOBILITE
 Les membranes sont constituées de feuillets dont les compositions lipidiques
sont différentes, sauf le cholestérol qui se trouve en quantité équivalente
dans l’un ou l’autre des feuillets.
 L’asymétrie des lipides entraîne ainsi une asymétrie de la charge globale
de chaque feuillet.

 La plus grande asymétrie est celle présente au niveau des glucides : tous les
motifs glucidiques sont localisés sur le feuillet externe de la membrane
plasmique

 La mobilité des lipides est nécessaire pour l’activité cellulaire. Ils peuvent
se mouvoir de différentes manières au sein de la membrane : rotation,
diffusion latéral et flip flop
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5. FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE

 La membrane permet le transport des substances entre le milieu intérieur et


le milieu extérieur.

 Le transport de substances se fait sans déformation de la membrane ( par


échanges transmembranaires) ou avec déformation de la membrane
(exocytose et endocytose)

 Les échanges transmembranaires se font par :


o Diffusion simple
o Diffusion passive
o Echanges actives
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5. FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.1 Diffusion simple

 Ne nécessite pas d’énergie


 Il se fait dans le sens d’une égalisation de concentration
 C’est le cas des particules lipides
 C’est le cas de l’eau qui suit la loi de l’osmose
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5. FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.2 Diffusion facilité
 Ne nécessite pas d’énergie
 Passage des ions
 Du milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré
 Soit au travers d’un canal ioniques spécifiques
 Soit grâce à une protéine porteuse
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5. FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.3 Echange actifs

 Nécessite de l’énergie sous d’ATP


 Le passage se fait grâce à des protéines transporteuses ou pompes
 Contre le gradient de concentration
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.4 Endocytose
 Entraînent une déformation de la membrane plasmique
 contribue à la nutrition cellulaire, à la constitution de réserves, mais aussi à
l’épuration de l’organisme
 La cellule capture dans le milieu extérieur, l’élément à intégrer
 Si la substance à intégrer est liquide on parle de pinocytose
 Si la substance est solide on parle de phagocytose
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.4 Endocytose

Pinocytose = cellule qui boit Phagocytose = cellule qui mange


CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
5. FONCTION DE LA MEMBRANE PLASMIQUE
5.5 Exocytose
 Entraînent une déformation de la membrane plasmique
 est l’ inverse de l’endocytose
 elle intervient dans les phénomènes de sécrétion ou excrétion cellulaire.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.1 Spécialisation de la membrane apicale
6.1.1 Les microvillosités
Il s’agit de courte invagination de la membrane plasmique recouvrant les
expansions cytoplasmiques

Ex: cellule absorbante de l’intestin


CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.1 Spécialisation de la membrane apicale
6.1.2 Les cils
Ce sont des expansions cytoplasmiques mobiles, douées de mouvements
pendulaires ou ondulants, ils comportent une tige s’implantant sur un
corpuscule basal.
Les cils entrainent les particules, brossent et font circuler les liquides
Ex : les voies respiratoires, les voies excrétrices du testicules
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.1 Spécialisation de la membrane apicale
6.3 Les stéréocils
Ce sont de longues expansions cytoplasmiques immobiles, s’agglutinant
souvent entre elles pour former des touffes.
Facilitent le processus d’absorption dans l’epididyme
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.1 Interdigitations
 Zone d’accrochage des Membranes Plasmiques de 2 cellules
 Epaisseur espace intercellulaire inchangée.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
Définition: Les jonctions intercellulaires sont des régions spécialisées de la
membrane plasmique qui permettent l’attachement des cellules entre-elles et la
matrice extracellulaire (la lame basale). Elles permettent de former des tissus
et leur confèrent une fonction.
Classification des jonctions intercellulaires: Les jonctions intercellulaires
diffèrent en fonction de leur forme, de leur fonction et de la largeur de
l’espace intercellulaire.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
6.2.2.1 En fonction de la forme
On distingue trois types :

• Macula : c’est une jonction de forme circulaire ou ovalaire.

• Fascia : c’est une grande tâche à contour irrégulier.

• Zonula : c’est une jonction sous forme de ceinture qui entoure la partie apicale
de la cellule épithéliale (épithélium intestinal).
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
6.2.2.2 En fonction de leur fonction

Elles sont de trois types :

• Occludens : si elles obturent l’espace intercellulaires.

• Adherens : si elles interviennent surtout dans la cohésion.

• Communicans : si elles permettent des communications d’une cellule à


l’autre.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
6.2.2.3 En fonction de la largeur de l’espace intercellulaire

On parle de :
• Jonctions serrées (ou tight jonction ou zonula occludens)
 Jonctions de type zonulaire de 0,1 µm de largeur entourant le pôle
apical des cellules épithéliales.
 Les feuillets externes des deux membranes sont jointifs ce qui empêche
le passage de toute substance.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
6.2.2.3 En fonction de la largeur de l’espace intercellulaire

• Jonctions adhérentes (desmosomes)

 Au niveau des desmosomes, l’espace intercellulaire s’élargit

 Les surfaces cytoplasmiques opposées présentent des densifications en


forme de plaques sur lesquelles s’ancrent des filaments cytoplasmiques
convergents
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2 Spécialisation de la membrane plasmique latérale
6.2.2 Jonctions cellulaires
6.2.2.3 En fonction de la largeur de l’espace intercellulaire
• Jonctions communicantes (gap jonction ou macula occludens)
 Ce sont des maculas de 0,5 µm de diamètre.
 Ces jonctions permettent à de petites molécules (vitamines, acides
aminés, les oses...) de passer d’une cellule à l’autre.
 Chaque connexon d’une membrane est connecté dans l’espace
extracellulaire à un connexon de la deuxième membrane jonctionnelle, en
formant un canal central reliant ainsi les milieux internes des deux
cellules adjacentes.
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE
6.2.2 Jonctions cellulaires
CHAPITRE II: LA MEMBRANE PLASMIQUE
6. DIFFÉRENCIATION MORPHO-FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE

6.3 Spécialisation de la membrane plasmique basale

La membrane plasmique présente au niveau du pôle basal deux types de


différenciations:
 les invaginations basales
 les hémidesmosomes.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

1-La membrane plasmique est facilement observable au microscope optique.

1-(faux). C’est le microscope électronique à transmission qui permet de


découvrir à faible grossissement (environ 40000 à 50000 fois), une structure
simple, dense et noire.

2- La membrane plasmique est une structure tri-laminaire avec deux feuillets


denses (20Å) de nature protéique entourant un feuillet clair (35Å) de nature
lipidique
2-(vraie).
3-Le glycocalyx est une chaînes glucidiques attachées uniquement aux lipides
membranaires.
3- (faux). Le glycocalyx est un revêtement localisé à la surface
externe de la membrane plasmique. Il s’agit de chaînes glucidiques
attachées soit aux protéines soit aux lipides membranaires.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

4-Le glycocalyx joue seulement le rôle de protection de la cellule contre des


agressions mécaniques et chimiques

4-(faux). Le glycocalyx protège la cellule des agressions mécaniques et


chimiques et joue un rôle dons le phénomène de reconnaissance cellule-cellule.

5- Les membranes plasmiques sont constituées de 52% de lipides, 40%de


protéines et 8% de glucides entre ces classes de molécules.

5-(faux). Les membranes sont constituées 40% de lipides, 52% de protéines et


8% de glucides. On compte 50 molécules de lipides par molécule de protéine.

6- Tous les lipides membranaires, sont présents sous la forme


phospholipide.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

6-(faux). Au sein de la membrane, les lipides sont présents sous différentes


formes ; parmi elles on compte les phospholipides, les glycolipides et le
cholestérol.

7- Les Phospholipides membranaires présentent tous une tête hydrophile et


une queue hydrophobe
7-(vraie). Les Phospholipides présentent tous une tête hydrophile ou lipophobe
(phosphate et groupement spécialisé) et une queue hydrophobe ou lipophile
(glycérol et acides gras). On distingue deux types de phospholipides : les
glycérophospholipides et les sphingophospholipides.
8-Le Cholestérol est présent dans les membranes des cellules animales, des
cellules végétales et des bactéries.
8-(faux).Le Cholestérol est uniquement présent dans les membranes des
cellules animales, en effet, il est absent des cellules végétales et des
bactéries
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

9-Quels sont les différents rôles des protéines membranaires au sein


de la double couche phospholipidique ?

9-Les protéines membranaires ont des rôles bien spécifiques au sein de


la double couche phospholipidique.
Elles jouent les rôles des récepteurs, transporteurs, adhérence
cellulaire, catalyse enzymatique, messagers intracellulaires, etc..

10-Les protéines extrinsèques sont localisées à l’intérieur de la bicouche


phospholipidique.

10-(faux).Les protéines extrinsèques sont localisées en dehors de la


bicouche phospholipidique et sont ainsi soit entièrement intracellulaire,
soit entièrement extracellulaire
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

11- Les protéines transmembranaires traversent les deux feuillets


de la membrane.

11-(vraie)
12-Les glycoprotéines membranaires contiennent des polysaccharides longs,
souvent ramifiés.
12- (faux).Les glycoprotéines membranaires contiennent des polysaccharides
courts, souvent ramifiés et n’excédant pas 50% du poids moléculaire de la
glycoprotéine

13-La membrane plasmique est une structure fluide formée d’une bicouche
lipidique dans laquelle baignent des protéines intrinsèques comme une
mosaïque.

13-(vraie)
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

14-Les protéines diminuent la fluidité membranaire


14-(vraie)

15-Les phospholipides, peuvent, s’assemblent en des couches mono-


moléculaires dont les têtes hydrophiles sont dirigées vers le milieu aqueux
et les queues hydrophobes vers le milieu lipidique
15-(vraie).

16-Les liposomes sont des vésicules sphériques formées par les bicouches
phospholipidiques.

16-(vraie). Les bicouches phospholipidiques permettent la formation de


vésicules sphériques appelées liposomes.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques
17-Les lipides membranaires peuvent se mouvoir au sein de la membrane
seulement par la rotation
17-(faux).Les lipides membranaires peuvent se mouvoir au sein de la
membrane par la rotation flexion, diffusion latéral et flip flop

18- Quelles sont les différentes fonctions de de la membrane plasmique ?


18-La compartimentation (séparation de l’extérieur et l’intérieur de la cellule) et
la protection de la vie cellulaire ;
- La régulation des échanges cellulaires (Filtre de très grande sélectivité:
contrôle la pénétration des nutriments et l’exportation des déchets) ;
- La signalisation : réception et transduction des signaux du milieu extérieur
(lumière, hormone) ;
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques
18-La communication intercellulaire, les phénomènes de reconnaissance des
cellules et l’adhésivité soit intercellulaire, soit à un substrat ou support ;
-Procure un site pour les réactions chimiques ne pouvant pas se produire dans un
environnement aqueux
-Les mouvements cellulaires (pseudopodes …).

19-Le cholestérol diminue la solidité et rigidité membranaire.


19-(faux)Le cholestérol renforce la solidité et rigidité membranaire et
correspond jusqu’à 50% des lipides totaux de la membrane

20-La liposoluble rend difficile le passage des substances dissoutes à


travers la membrane.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques
20-(faux).La liposoluble favorise le passage substances dissoutes à
travers la membrane à cause de la nature hydrophobe (lipophile) de la
bicouche lipidique membranaire
21-les petites molécules traversent plus vite que les grandes
macromolécule
21-(vraie)
22-Le transport facilité à travers la membrane plasmique nécessite des
transporteurs protéiques spécifiques et de l'énergie.

(faux). Le transport facilité à travers la membrane plasmique nécessite


des transporteurs protéiques spécifiques (permettent le passage de
molécules non liposolubles de grande taille telles que le glucose dans le
sens du gradient de concentration). Et car il ne nécessite pas d'énergie.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques

22-Système symport est le transport simultané de deux substances dans des


sens opposés (ex. glucose et Na+).

22-(faux).Système symport est le transport simultané de deux substances


dans le même sens (ex. glucose et Na+)

23-Les pompes sont des transporteurs actifs assurant le passage contre


gradient et nécessitent la consommation d’ATP

23-(vraie).
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques

24 Les protéines membranaires :


a) Sont toujours transmembranaires
b) Peuvent-être plusieurs fois transmembranaires
c) Peuvent-être fixées à la membrane par un ancrage lipidique
(protéine membranaire intrinsèque)
d) Sont fortement glycosylées du côté intracellulaire
e) Assurent le transport sélectif à travers la membrane

24-b-c-e
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
 Propriétés des membranes plasmiques

25-Les canaux ioniques :


a) Sont non saturables
b) Sont sélectifs
c) Sont responsables de l'excitabilité électrique des cellules
nerveuses et musculaires
d) Sont couplés à une source d'énergie
e) Fonctionnent selon un mode de transport "passif"

25-b-c-d
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
Echanges par endocytose et exocytose
23-Aucours l’endocytose, la cellule transporte des liquides, des
macromolécules, des particules et parfois même d’autres cellules dans
une vésicule membranaire qui se détache de la membrane plasmique.
23-(vraie).

24-L’endocytose ne nécessite pas la fusion des bicouches lipidiques


membranaires après que les cellules soient étroitement juxtaposées

24-(faux).Le processus de l’endocytose présente des caractéristiques


communes :
1) ils impliquent des phénomènes de fusion des bicouches lipidiques
membranaires après que celles-ci se soient étroitement juxtaposées
2) les substances absorbées ou sécrétées sont toujours séquestrées par une
membrane et ne se mélangent jamais avec les constituants du hyaloplasme.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Echanges par endocytose et exocytose

25- les pinocytoses ne sont pas classée selon la taille des vésicules

25-(faux).On distingue deux types de pinocytose selon la taille des


vésicules:
-la micropinocytose , qui est le transport de vésicules d'environ 80 nm
de diamètre ;
-la macropinocytose , qui est le transport de gouttelettes d'environ 1 mm
de diamètre.
26-La phagocytose comporte deux phases.

26-( faux).La phagocytose comporte trois phases : adhésion, ingestion, et


digestion
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
Echanges par endocytose et exocytose
27-L'endocytose
a) L'endocytose est nécessaire pour réduire l'expansion de la membrane plasmique après
des périodes de sécrétion.
b) L'endocytose sélective (par récepteurs interposés) aboutit à la capture de molécules
extracellulaires spécifiques.
c) Les vésicules d'endocytose ne sont jamais recouvertes de clathrine.
d) Le matériel saisi par endocytose est généralement acheminé vers un réseau de
vésicules nommées endosomes précoces.
e) Les endosomes tardifs naissent de la fusion des endosomes précoces avec les
lysosomes primaires.

27-a-b-d-e.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Echanges par endocytose et exocytose


28-L'endocytose et l’exocytose
a) l'exocytose est réalisée par fusion membranaire, l'endocytose est initiée par
l’invagination de la membrane plasmique.
b) Le contenu de vésicules d’endocytose est toujours apporté par l'intermédiaire
de récepteurs.
c) les grosses particules comme des bactéries sont ingérées par phagocytose
d) les substances sécrétées en réponse à un signal extracellulaire sont stockées
dans des vésicules de sécrétion recouvertes d'actine.
e) les substances sécrétées par un mécanisme constitutif ne passent pas par des
vésicules.

28-a-c
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
Echanges par endocytose et exocytose
29-L’exocytose est le transport de molécules vers l'intérieur de la cellule
via des vésicules de sécrétion.

29-(faux). L’exocytose est le transport de molécules vers l'extérieur de la


cellule via des vésicules de sécrétion.

30-L’exocytose permet de Libérer des enzymes, des hormones, des


protéines et du glucose qui seront utilisés dans d’autres parties du corps.
30-(vraie).

31-L’exocytose permet de transporter des hormones de glucagon et


d’insuline du pancréas au foie.
31-(vraie).
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE
Echanges par endocytose et exocytose
32-L’exocytose joue un rôle important dans la transmission synaptique de
l’information dans les neurones.
32- (vraie)
33-La communication cellulaire par signaux extracellulaires implique une
seule étapes.
33-(faux).-La communication cellulaire par signaux extracellulaires implique
plusieurs étapes :
-Synthèse,
-Relargage de la molécule « signal » par la cellule sécrétrice,
-transport de cette molécule vers la cellule cible,
-Modification(s) du métabolisme des cellules cibles (réponse cellulaire)
-Disparition de la molécule signal arrêtant le plus souvent la réponse
cellulaire
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Signalisation et transfert de l’information

34-Citez les différents types de spécialisations de la membrane.

34-On distingue trois types de spécialisations : apicale, latérale et basale

35-Les microvillosités sont des expansions non cytoplasmiques en doigt de


gant, de longueur variable (0,5 à 1µm) et de diamètre régulier (0,1µm).

35- ( faux).Les microvillosités sont des expansions cytoplasmiques en doigt


de gant, de longueur variable (0,5 à 1µm) et de diamètre régulier (0,1µm).

36-Les cils sont des expansions non cytoplasmiques mobiles possédant


un squelette de microtubules et de protéines associées.
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Signalisation et transfert de l’information


36.(faux).Les cils sont des expansions non cytoplasmiques mobiles possédant
un squelette de microtubules et de protéines associées
37-Classez les différents types de jonctions en fonction de leur forme
et la largeur de l’espace intercellulaire.
37-Selon leur forme, on a :
- Macula: c’est une jonction de forme circulaire ou ovalaire.
- Fascia : c’est une grande tâche à contour irrégulier.
- Zonula : c’est une jonction sous forme de ceinture qui entoure la partie
apicale de la cellule épithéliale (épithélium intestinal),
Selon leur espace, on a :
- Occludens: si elles obturent l’espace intercellulaires.
- Adherens: si elles interviennent surtout dans la cohésion.
- Communicans: si elles permettent des communications d’une cellule à l’autre
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Signalisation et transfert de l’information


38-Les jonctions cellulaires sont présentes chez les animaux, les végétaux
et les bactéries.

38-(faux).Les cellulaires jonctions sont présentes chez les animaux,


mais pas chez les végétaux et les bactéries qui sont uniquement liés
par leurs parois.

39-Les jonctions serrées créent des occlusions qui facilitent la


diffusion latérale des protéines.

39-(faux).Les jonctions serrées créent des occlusions qui interdissent


entièrement la diffusion latérale des protéines
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Signalisation et transfert de l’information

40-zonula-adherens occupent un espace intercellulaire plus important que


les jonctions serrées.

40-(faux).Les zonula-adherens laissent un espace intercellulaire plus


important que les jonctions serrées.

41-Les jonctions communicantes sont aussi appelées jonctions gap,


macula communicants ou nexus
41-(vraie)
42-Les jonctions gap se rencontre au niveau des faces latérales des cellules
épithéliales et des cellules non épithéliales.

412(vraie)
CHAPITRE II : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE MEMBRANE PLASMIQUE

Signalisation et transfert de l’information

43-La membrane plasmique présente au niveau du pôle basal trois types de


différenciations.

43-(faux). La membrane plasmique présente au niveau du pôle basal deux


types de différenciations:
les invaginations basales
les hémidesmosomes.
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

1. Définition du hyaloplasme

 C’est la substance fondamentale de la cellule dans laquelle baignent les


organites
 Il représente 50 à 60% du volume cellulaire
 L’hyaloplasme avec les organites (sans le noyau) constituent le cytoplasme.
 Il comprend deux parties:
• Une solution aqueuse complexe (cytosol).
• Un réseau de filaments protéiques (le cytosquelette)
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

2. Cytosol

 Le cytosol est la partie du cytoplasme où baignent les organites limités par


une Membrane.
 Il est constitué de: Eau: 70% ; Protéines: 15-20% ; ARNm et ARNt ;
Divers solutés (sucres solubles, acides aminés, nucléotides, composés
organiques, ions…) ; pH ≈ 7 (cellule animale) ; pH 5,5 à 6 (cellule végétale).
 Il peut être à l’état colloïdal fluide « sol » ou à l’état colloïdal rigide et
élastique (gel).
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

 C’est un réseau de Fibres intracellulaires qui constitue une charpente pour


la Cellule

 Trois réseaux sont identifiables au microscope électronique et en


immunofluorescence chez les cellules animales (Microfilaments d’actine,
Microtubules et Filaments intermédiaires).

 Les cellules végétales sont dépourvues de filaments intermédiaires.


CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

Rôles:
- Défense contre les agressions mécaniques de la cellule

- soutien la forme de la cellule;

- Permet les mouvements cellulaires et intracellulaires


CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.1 microtubules
 Ce sont des structures tubulaires linéaires de 25 nm de diamètre. Elles
apparaissent sous forme de « rails » en coupe longitudinale et sous forme
circulaire en coupe transversale.
 Les microtubules sont impliqués dans des fonctions majeures telles que la
mitose ou le transport intracellulaire.
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.1 microtubules
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.2 Microfilaments d’actines


 Ce sont des fibres fines contractiles de 7 à 8 nm d’épaisseur, constituées
d’une protéine globulaire appelée: actine. Elles sont souvent organisées en
faisceaux.
 Elles sont relativement instables (labiles): peuvent s’allonger ou se
raccourcir assez rapidement.

 Ces microfilaments existent dans toutes les cellules eucaryotes mais


particulièrement abondantes dans certaines cellules comme les cellules
musculaires (myofilaments) et les microvillosités de l’épithélium intestinal.
CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.2 Microfilaments d’actines


CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.3 Filaments intermédiaires ou tonofilaments


 Ce sont des fibres de 8 à 12 nm d’épaisseur, constituées de protéines
fibreuses sous forme de monomères qui diffèrent selon le type cellulaire

 Ils existent en particulier dans les cellules épidermiques et les cellules


nerveuses

 Ils jouent un rôle de jonction entre les cellules animales.


CHAPITRE III: STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU HYALOPLASME

3. Cytosquelette

3.3 Filaments intermédiaires ou tonofilaments


Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau

I - DEFINITION DU NOYAU

Le noyau est un organite qui caractérise les cellules eucaryotes, contenant le


matériel génétique (l’ADN)

II- UTRASTRUCTURE DU NOYAU

Le noyau est constitué:


- d’une enveloppe nucléaire,
- d’un nucléoplasme,
- d’une chromatine et
- d’un nucléole.
Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau

II- ULTRASTRUCTURE DU NOYAU

Ultrastructure d’un noyau interphasique


Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau
II 1- ENVELOPPE NUCLEAIRE
 C’est une double membrane en continuité avec le réticulum endoplasmique.
Elle est constituée de 2 membranes (6nm d'épaisseur),
• une membrane externe au contact du cytoplasme et
• une interne au contact du nucléoplasme, séparées par un espace
périnucléaire de 40nm.

 La membrane interne est tapisée par une structure filamenteuse de 10 à 20


nm d’épaisseur (la lamina).
 La lamina est interrompue par endroits par des passages appelés pores
nucléaires.

 Ces pores servent à réguler les échanges entre le cytoplasme et le noyau.


Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau

II 2-NUCLEOPLASME

 Le nucléoplasme est un liquide de consistance gélatineuse contenu


dans le noyau délimité par l'enveloppe nucléaire.

 Il contient de l'eau, des nucléotides, des enzymes, des protéines et des


facteurs de transcription.

 Il renferme la quasi totalité de l'information génétique


Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau

II 3- CHROMATINE
• La chromatine est la forme sous laquelle se présente l'ADN dans le noyau
pendant l'interphase qui permet l'expression des gènes

• C’est le support de l’information génétique, elle est constituée d’ADN (35%)


et de protéines (histones 35% et protéines non-histones 10 à 25%).

• On la trouve sous deux formes (euchromatine et hétérochromatine)


Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau
II 4- NUCLEOLE

• Les nucléoles sont des éléments très denses et aisément visibles en


microscopie optique ou électronique
• Chaque cellule contient un ou deux, parfois plusieurs nucléoles

• Le nucléole disparaît lors de la mitose (division cellulaire) et se reforme à la


fin de la télophase A

• Le rôle du nucléole :
 La biogénèse des sous unités ribosomiques.
 La régulation du cycle cellulaire: le nucléole collabore avec des
protéines régulatrices au contrôle du cycle cellulaire
Chapitre IV : Structure et fonctionnement du noyau

II 5- Nucléoplasme

 C’est la substance fondamentale du noyau formée par une matrice


gélatineuse contenant des ions, des protéines, des enzymes et des
nucléotides

II 6- chromatine
 C’est la forme sous laquelle se présente le matériel génétique pendant
l’interphase. Elle comprend une forme très condensée inactive appelée
hétérochromatine et une forme lâche et diffuse appelée euchromatine
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie
V 1- Mitochondrie

• La mitochondrie (volume: 20% du cytoplasme) est un organite clos présent


dans toutes les cellules des organismes eucaryotes. Elle joue un rôle
primordial dans la vie et la mort cellulaire.

• Le chondriome est l’ensemble des mitochondries d’une même cellule.

• On trouve les mitochondries dans l’hépatocyte, dans l’ovule, dans la pièce


intermédiaire du spermatozoïde
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.1.1- Ultrastructure de la mitochondrie


• C’est un organite en forme de bâtonnet Il est entouré par une double
membrane :
-Une membrane externe(60 Å); composition: (60% proteine et 40%
Lipides)
- Une membrane interne(60 Å); composition: (80% proteine et 20%
Lipides); imperméable à la diffusion de H+ (protons).

• Un espace intermembranaire sépare les deux membranes (100 Å ).


• La membrane interne a une surface plus grande par rapport à l’externe.
Elle forme des replis vers l’intérieur appelés crêtes mitochondriales
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie
V.1.1- Structure de la mitochondrie
• L’intérieur de la mitochondrie est occupé par une substance fondamentale
appelée matrice où se produisent des réactions métaboliques.

• Elle comprend de l’eau, des sels minéraux, différentes molécules organiques


et des enzymes. La matrice comprend aussi une molécule d’ADN de forme
circulaire (ADNmt) et des mitoribosomes.

• La mitochondrie synthétise certaines de ses propres protéines (environ


20%). Mais reste dépendante de l’ADN nucléaire pour la synthèse de la
plupart de ces protéines : On dit que la mitochondrie est un organite semi-
autonome.
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.1.1- Structure de la mitochondrie

Ultrastructure d’une mitochondrie


Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.1.2- Principale activité métabolique : la respiration cellulaire

• Il s’agit d’un ensemble de réactions de dégradation de la matière permettant


à la cellule de produire de l’énergie (ATP) avec absorption d’O2 et
dégagement de CO2

• La respiration se divise en trois étapes qui fonctionnent simultanément.

Première étape: Oxydation des substrats ou cycle de Krebs


Deuxième étape: Chaîne respiratoire
Troisième étape: Phosphorylation oxydative (formation d’ATP)
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie
V.2.1. Structure et caractéristiques
• C’est un organite de forme lenticulaire de couleur verte à cause de sa
richesse en chlorophylle.
• Le chloroplaste est entouré de deux membranes sans pigments
• La membrane interne est invaginée vers l’intérieur pour former des
thylacoïdes, sacs membranaires aplatis et clos, riches en pigments.

• Il contient deux types de thylacoïdes :


 Thylacoïdes du stroma très allongés ;
 Thylacoïdes des granums, petits de forme discoïde, empilés entre les
thylacoïdes du stroma
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.2.1. Structure et caractéristiques

• La couleur verte de ces membranes est due à la présence de complexes de


pigments intégrés appelés photosystèmes. Les thylacoïdes baignent dans
une substance fondamentale appelée Stroma.

• Le chloroplaste comprend aussi un génome (ADNct) et des plastoribosomes


: c’est un organite semi-autonome
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.2.1. Structure et caractéristiques

Ultrastructure du chloroplaste
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie

V.1.2 ACTIVITE METABOLIQUE DU CHLOROPLASTE: PHOTOSYNTHESE

• La photosynthèse est la synthèse de molécules organiques à partir du CO2 en


utilisant la lumière comme source d’énergie et s’accompagne d’échanges
gazeux : CO2 est absorbé et O2 est dégagé.

• La lumière est captée par les substances colorées appelées pigments


photosynthétiques. On a:
-pigments principaux, les Chlorophylles (a et b)
-pigments accessoires (caroténoïdes et phycobellines).
Chapitre V: Système de conservation de l’énergie
V.1.3. Principe de la photosynthèse
• La photosynthèse comprend deux phases distinctes et successives :
- la phase lumineuse,
- la phase obscure.
• La phase lumineuse déclenchée par la lumière, dépend étroitement de la
chlorophylle et dégage une énergie suffisante pour produire de l'ATP et du
NADPH (NADP), deux molécules importantes utilisées dans la phase
suivante.

• La phase obscure, les atomes de carbone du gaz carbonique (CO2) se lient


entre eux pour former du glucose (C6H12O6),un processus qui consomme de
l'ATP et du NADPH(Nicotinamide-Adénine-Dinucléotide-Phosphate
Hydrogéné ).
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
1- SYSTÈME ENDOMEMBRANAIRE
1.1. Définition du Système Endomembranaire (SEM)

• Le SEM ou encore appelé « système de flux membranaires », C’est un


système complexe fait de cavités communiquant entre elles par
l'intermédiaire de vésicules et de canalicules.

1. 2. Compartiments du SEM

• Les différents compartiments de ce système peuvent être caractérisés par


deux grands groupes qui sont :
- les organelles de bases
- les organelles spécifiques
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
1. 2. Compartiments du SEM
1.2.1 Les organelles de bases

 Réticulum endoplasmique (Lisse et Rugueux) ;


 Appareil de Golgi ;
 Phagosomes et endosomes ;
 Lysosomes ;
 Vésicules, canicules et vacuoles permettant la
communication des compartiments entre eux et avec la
membrane plasmique.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
1. 2. Compartiments du SEM

1.2.2 Les organelles spécifiques


Parmi ces organelles on distingue :
 Ceux qui sont semi – autonomes :
- Les mitochondries
- les chloroplastes (cellules végétales),
 Ceux qui ne font pas partie du système endomembranaire :
- les peroxysomes,
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
1. 2. Compartiments du SEM
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.2. Le réticulum endoplasmique

• C’est un ensemble complexe de membranes délimitant des cavités closes ou


citernes et comportant 2 faces : la face hyaloplasmique (tournée vers le
cytosol) et la face luminale (tournée vers la lumière des citernes).

• Le Réticulum endoplasmique existe sous 2 formes : le RE rugueux ou


granulaire (REG) qui porte des ribosomes sur sa face hyaloplasmique (face
externe) et le RE lisse ou agranulaire (REL) qui ne porte pas de ribosomes.
Les deux systèmes sont en continuité.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.2. Le réticulum endoplasmique

• Fonctions principales :
1) Biosynthèse des phospholipides membranaires ;
2) Synthèse des hormones stéroïdes ;
3) Stockage du calcium ;
4) Détoxification.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.2. Le réticulum endoplasmique

Représentation du Réticulum endoplasmique


Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.3. Appareil de Golgi

• L’appareil de Golgi est un organite situé au voisinage du noyau, proche du


matériel péricentrosomal qui est constitué par des empilements de saccules
aplatis, associés à de nombreuses vésicules.
• Fonctions de l’appareil de Golgi :
Glycosylations et synthèses des glycoprotéines ;
Synthèse des protéoglycanes ;
Sulfatation des produits de sécrétion ;
Clivage des précurseurs protéiques ;
Concentration des produits de sécrétion ;
Formation d’organites et de membranes
Stockage du calcium
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.3. Appareil de Golgi

Organisation d’un Appareil de Golgi


Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.4. Les systèmes endosomals et lysosomale
I.4.1. Le système endosomal
• Le système endosomal est un réseau complexe jouant un rôle important dans
le tri de molécules incorporées dans les cellules. Ce système démarre
immédiatement en dessous de la membrane plasmique et s’enfonce dans la
cellule.

• Il est divisé en deux types:


 Les endosomes précoces caractérisées par les endosomes de tri et
les endosomes de recyclage.
 Les endosomes tardifs est caractérisée par les corps multi-vésiculaire.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.4.1.1. Endosomes précoces

L’endosomes précoces est l’endocytose des vésicules nues découlant des puits
recouverts.

Endosomes de tri :
• ils possèdent un contenu acide, grâce aux H+ ATPases vésiculaires, qui est
nécessaire à la dissociation des complexes ligand-récepteur. Ce pH passe
donc de 7,4 (pH du milieu extracellulaire) à 6,5 (pH des endosomes tardifs).

• Le tri est basé sur la structure tubulo-sphérique de l’endosome et sur le


flux massique. En effet, les grosses molécules restent dans la sphère et les
petites molécules migrent vers les tubules
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.4.1.1. Endosomes précoces

Endosomes de recyclage :
• Ils sont morphologiquement différents des endosomes de tri en étant sous
la forme de tubules interconnectés.

• Les récepteurs endocytés associés aux vésicules qui rentrent dans la voie
endosomale sont réexpédiés vers la membrane en quittant les endosomes de
tri. Les ligands quant à eux sont adressés à d’autres compartiments de la
cellule.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes

I.4.1.2. Endosomes tardifs

• Les endosomes tardifs (pH de 6,5) ne correspondent pas à une


transformation de l’endosome de tri, mais bel et bien à un nouveau
compartiment.

• En effet, ils se présentent sous la forme de grosses structures vésiculaires


contenant elles-mêmes de petites vésicules ; on appelle ces complexes
des corps multi-vésiculaire.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.4.1.2. Endosomes tardifs

• Endosome tardif à deux destinées différentes qui aboutissent au même


résultat :

 Soit il fusionne avec des vésicules d’hydrolyse, se trouvant être à nouveau


des vésicules de transport en provenance de l’appareil de Golgi, formant
un lysosome ;

 Soit il fusionne avec un lysosome préexistant.


Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
I.4.1. Système Lysosomale

Les lysosomes sont des compartiments sphériques de tailles très variables


(entre 0,1 et 2 microns) qui renferment des enzymes hydrolytiques (hydrolases
acides) capable de lyser par hydrolyse toutes les molécules que la cellule
contient ; permettant ainsi la digestion de particules ou molécules
extracellulaires ingérées ou intracellulaires de petites tailles solubles et
d'organites cellulaires vieillis ou inutiles.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes

I.4.1. Système Lysosomale

Grâce à leur équipement enzymatique, les lysosomes jouent un rôle


important dans la digestion cellulaire. On attribue au lysosome plusieurs rôles :
 La nutrition cellulaire : le matériel prélevé du milieu extracellulaire ou du
milieu intracellulaire, digéré par autophagie ou hétérophagie, est réutilisés
par la cellule pour sa nutrition.
 L’homéostasie cellulaire : état d’équilibre du fonctionnement cellulaire.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes

I.4.1. Système Lysosomale

 La crinophagie : qui consiste en l’élimination des grains de sécrétion en


excès.
 La destruction des organites sénescents : permettant le renouvellement
continu des organites.
 La défense de l’organisme et de la cellule : assurée par les macrophages et
les polynucléaires contre les agents pathogènes, ex : virus bactéries…
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes

I.4.1. Système Lysosomale

 La fécondation chez l’Homme : les enzymes lysosomales contenues dans


l’acrosome du spermatozoïde assurent la dissolution de la membrane ovulaire,
permettant la pénétration de ce dernier dans l’ovocyte.
 La différenciation embryonnaire et métamorphose : se produit par autolyse
de territoires cellulaires entiers.
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes
II. LES PEROXYSOMES

• Les peroxysomes sont des organites unimembranaire, à fonction oxydative


mais non génératrice d’énergie. Ils sont de forme sphérique (0,1 à 1µm), sans
matériel génétique propre.

• Les peroxysomes se forment à partir de la membrane du réticulum


endoplasmique.

• La membrane du réticulum fixe quelques protéines spécifiques, forme une


vésicule qui finit par se détacher du réticulum et devient un peroxysome
Chapitre VI: Système endomembranaire et fonctionnement des
peroxysomes

II. LES PEROXYSOMES

Ils interviennent dans:

- la respiration cellulaire, ils produisent le peroxyde d’hydrogènes en


consommant de l’oxygène, d’où le nom de peroxysomes.
- la dégradation du peroxyde d’hydrogène.
- l’homéostasie des lipides par β oxydation des lipides, des acides gras à
longue chaine et la conversion du cholestérol en sels biliaires (dans le Foie)
- la biogenèse de plasmalogènes, une famille de phospholipides du cœur et du
cerveau.

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