Pompage Essai
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CARACTERISTIQUES
HYDRODYNAMIQUES
DES AQUIFERES
pompages d'essai.
HYDROGEOLOGIE
POMPAGE ESSAI
Chapitre 1: démarches pratiques et mode d'exécution
des pompages d'essai.
• Etudes préalables
• Choix du s i t e d'essai
• Caractéristiques du p u i t s d'essai
• Longueur de la crépine
• Choix de l a pompe.
• Refoulement de l ' e a u pompée
• Les Piézomètres( Nombre; Distance et Profondeur)
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Etudes préalables
Avant d'exécuter des essais de nappe, i1 est nécessaire
de prendre connaissance des conditions géologiques et
hydrogéologiques. De cette façon, on peut esquisser la
géologie de l'aquifère, et déterminer par exemple sa
lithologie, son épaisseur et ses limites. Pour les limites,
i1 est important de connaître les caractéristiques et
l'épaisseur des couches formant le toit et le mur de la
nappe. La plupart des formules d'interprétation des
pompages d'essai partent de l'hypothèse
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Choix du s i t e d'essai
• La pompe et le bloc moteur doivent pouvoir travailler sans cesse, 24 heures sur 24, 1 débit constant et durant au
moins deux jours. Cette période est même trop courte quand i1 s'agit de tester une nappe libre OU semi-libre, OU
quand on désire prendre des mesures de rabattement sur des piézomètres lointain. I1 faut alors pomper sans arrêt
durant plusieurs jours pour obtenir des rabattements mesurables D de telles distances.
• Si l'on a d'abord pris le soin d'achever les piézomètres, le développement est un excellent moyen pour contrcler
leur réaction et leur bon fonctionnement.
•
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Refoulement de l ' e a u pompée
• Un point qui a une certaine importance est le refoulement
de l'eau pompée; i1 faut empêcher l'eau sortie du puits de
retourner dans la nappe. Pour cela, on peut la transporter
dans une conduite d'assez gros diamètre jusqu'ä une
distance suffisante, disons 100 ou 200 m, et la laisser
s'écouler dans un canal ou dans un chenal naturel qui n'a
pas de relation avec la nappe testée.
• Mieux vaut que l'eau pompée soit refoulée en dehors des
lignes de piézomètres.
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Les piézomètres
• Le principe d'un essai de nappe est de pomper dans un puits et de mesurer effets du pompage sur les
niveaux piézométriques du voisinage. Pour cela, 1 faut implanter des piézomètres à proximité du puits; en
que1 nombre et à quelle distance va t- on les placer? C'est une décision que l'on doit prendre si le puits
achevé.
Nombre de piézomètres
• La question du nombre de piézomètres ne dépend pas seulement de la quantité et de la qualité des
renseignements désirés, mais aussi des crédits disponibles pour l'essai. Dans le chapitre suivant, on verra
que les résultats obtenus l l'aide des mesures de rabattement dans un seul piézomètre permettent souvent de
calculer la valeur moyenne de la perméabilité, de la transmissivité et du coefficient d'emmagasinement de
l'aquifère.
• Par conséquent, quand les conditions le permettent, i1 est toujours intéressant de disposer de nombreux
piézomètres, et un nombre minimal de trois est 5 conseillers.
•
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• Distance des piézomètres
• D'une façon générale, les piézomètres ne doivent être plac6s ni trop près, ni trop loin du puits oÙ l'on pompe. Cet
axiome est vague, et merite quelques précisions.
• Donc, pour implanter des piézomètres, on doit songer aux points suivants:
•
• La catégorie de la nappe
• Dans les nappes captives, la baisse de niveau piézométrique due au pompage se propage rapidement, car la
libération de l'eau emmagasinée provient de la décompression de la roche et du fluide. On peut alors mesurer les
effets du pompage jusqu'à de grandes distances, par exemple B plusieurs centaines de mètres du puits d'essai.
• Par contre, dans les nappes libres, la propagation de l'onde de pompage est assez lente. En effet, la majeure partie
de l'eau provient du dénoyage de la tranche supérieure de la nappe lors de l'abaissement de la surface libre, tandis
cue la décompression de la roche et du fluide ne joue qu'un faible r81e.
• Par conséquent, à moins de pomper durant plusieurs jours, la baisse du niveau piézométrique n'est mesurable que
sur une distance assez courte, n'excédant généralement pas la centaine
• de mètres.
• Les nappes semi-captives ont un comportement intermédiaire, et selon que la résistance
• hydraulique verticale de la couche semi-perméable est plus OU moins grande, elles se rapprochent d'une nappe
captive OU d'une nappe libre.
•
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• La perméabilité
• Si la perméabilité de l'aquifère est élevge, le c6ne de rabattement Cré8 par le pompage sera
plat et étendu. Si au contraire la perméabilité est faible, le c8ne de rabattement sera de forte
pente et peu étendu. Dans le premier cas, i1 faut donc implanter les piézomètres à une distance
plus grande que dans le second.
• Le débit de pompage
• Si le débit de pompage est important, le c8ne de rabattement est plus étendu que s'il est faible.
I1 faut donc là encore implanter les piézomètres 1 une assez grande distance du puits si l'on
prévoit de forts débits.
• La longueur de la crépine
• Le choix de la distance 1 laquelle on va installer les piézomètres dépend beaucoup de la
longueur crépinée dans le puits de pompage. Si le puits est crépiné sur toute l'épaisseur de la
nappe, OU au moins à 80% de l'épaisseur, l'écoulement aux abords du puits sera horizontal.
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• Profondeur des piêzomètres
• Dans les aquifères non uniformes où l'on trouve des couches argileuses, le diamètre
du forage doit être assez gros pour permettre de placer au moins deux piézomètres à
différents niveaux. Dans ce cas particulier, i1 faut colmater avec soin le trou en face
des couches argileuses afin d'éviter, le long du tubage, les communications entre les
nappes. I1 n'est pas vraiment indispensable de connaître le niveau de l'eau du puits par
rapport au niveau de la mer. Cependant, i1 est recommandé d'effectuer toutes les
mesures par rapport 1 un niveau de référence.
• Une fois les piézomètres achevés, i1 s'avère souvent utile de les nettoyer en pompant
jusqu'à l'eau claire, afin de les débarrasser des particules argileuses
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Chapitre 2: Mode d’exécution du Pompage d’Essai
Mesure des niveaux d'eau
Mesure du débit de pompage
Durée du pompage d'essai
Interpretation des données
Mise en forme des données
Appl i c a t i o n des méthodes d ' i n t e r p r e t a t i o n
Rédaction du rapport
Conservation des données
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POMPAGE ESSAI
Il y a deux sortes de mesures à prendre durant un
pompage d'essai:
ESSAI DE PUIT
• Pour l’exploitation des forages de captage, des essais de puits
sont également pratiqués afin d’apprécier les ressources en eau et
les effets du pompage. Il s’agit de pompages par paliers de débits
de courte durée avec mesure du niveau d’eau dans le puits destiné
à déterminer les caractéristiques du complexe
aquifère/ouvrage.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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Hypothèses sur les propriétés des nappes
sollicitées par pompage
Un aquifère (libre, semi-captif ou artésien) est
assimilé à un milieu homogène et isotrope. Pour
faciliter l’interprétation d’essais de pompage, il
est admis quelques simplifications et hypothèses
supplémentaires :
.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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l’aquifère est idéalement simple, c’est-à-dire :
• homogène et isotrope ;
• horizontal ;
• d’extension latérale infinie ;
• initialement au repos ;
• d’épaisseur constante ;
• captée sur toute sa hauteur ;
• l’eau est relâchée instantanément lors d’une baisse du niveau
piézométrique.
les conditions de pompage sont idéales, c’est-à-dire :
• écoulement laminaire ;
• pas de perturbation autour de la crépine.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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Essai de pompage en écoulement permanent
• L’écoulement permanent est un régime
d’équilibre obtenu après une longue période de
pompage lorsque la réalimentation de la nappe
équivaut au débit d’extraction de l’eau. A un
débit de pompage constant correspond une
stabilisation du rabattement et du cône de
dépression.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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Essais de pompage en Régime transitoire
• Les pompages d’essai en régime transitoire permettent de déterminer
les caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère, transmissivité,
coefficient d’emmagasinement et son débit d’exploitation optimal.
• Tant que le débit de réalimentation n’est pas égal au débit d’exhaure,
il n’y aura pas de stabilisation. Dans ce cas, l’on se trouvera en
régime transitoire
• L’interprétation des essais en régime transitoire se fait par
intégration du volume d’eau traversant une surface donnée en
fonction du temps ou sur l’analyse des données de rabattement des
piézomètres (descente et remontée) au moyen d’expressions
hydrodynamiques établies par C.V. THEIS (1935) et ses successeurs
dont C.E. JACOB (1950)
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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Essais de pompage en Régime transitoire
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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Le pompage « longue durée » à débit constant
Il permet de tester le comportement de la nappe et de mesurer
les caractéristiques de l’aquifère - identifier la présence de limites
(limite étanche, alimentation par une rivière…) avec détermination
de la distance de cette limite au forage d’essai.
• Q = débit de pompage
• k = perméabilité du terrain
• H0 : épaisseur de la partie saturée
• hP = hauteur d’eau dans le puits pendant le pompage
• rP = rayon du puits
• Ra = rayon d’action (ou d’influence du cône de
dépression)
• e = épaisseur de la couche aquifère
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Détermination de T et K à partir des formules de Theis et Cooper-Jacob
(ici, Cooper-Jacob)
Circulation d’eau au sein du réservoir,
POMPAGE ESSAI
ESSAI DE PUITS
• Il permet de :
- déterminer le débit à ne pas dépasser lors de
l’exploitation (débit critique) sous peine de détérioration
de l’ouvrage
Le rabattement mesuré dans l’ouvrage à un instant donné, est la somme de deux composantes
nommées pertes de charge caractéristiques du complexe aquifère- ouvrage.
- une perte de charge linéaire provoquée par l’écoulement laminaire dans l’aquifère au
voisinage de l’ouvrage, notée : B.Q
- une perte de charge quadratique provoquée par l’écoulement turbulent dans l’ouvrage, la
crépine et le tubage, notée : C.Q2
- une droite passant par l’origine (droite n°1 sur la figure) : B est nul ; traduisant un régime
turbulent et des pertes de charge turbulentes (quadratiques) résultant principalement de
l’écoulement dans l’ouvrage. Dans cas :
- une droite verticale: C est nul ; traduisant un régime laminaire, et des pertes de charge
laminaires résultant principalement de l’écoulement dans l’aquifère.
Dans ce cas : s/Q = B → s = B.Q
Et les pertes de charge turbulentes sont négligeables.
- une droite recoupant l’axe des coordonnées ; dans ce cas, la perte de charge résulte de
l’écoulement dans l’ouvrage et dans l’aquifère.
Circulation d’eau au sein du réservoir,
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• Une première évaluation des pertes de charge et de l’état de
l’ouvrage est donnée par Detay (1993):