Situation Problème 27
Situation Problème 27
Situation Problème 27
Situation Problème
Encadré par: ELKHATTABI Khalid Réalisé par: ZNAKI Jihane
PLAN
01 INTRODUCTION
04 CONCLUSION
02 Qu’est-ce qu’une
situation problème ?
05 APPLICATION
03 Cas de l'enseignement de
la physique :
INTRODUCTION :
La situation concrète étant organisée, il s'agit alors de proposer aux apprenants une ou
plusieurs questions.
« Dans la plupart des cas, on demande aux apprenants guidés par leurs conceptions de prévoir
et d'argumenter un effet avant d'en distinguer la phase de problématisation et phase de
résolution puis effectuer le constat expérimental » (Robardet,2001).
Généralement, les prévisions ne résistent pas à l'épreuve des faits et l'apparition de ce
paradoxe permet de passer à la phase suivante du travail.
Problématisation
Robardet distingue pour penser le concept de problème deux niveaux qui s'écartent de la vision
habituellement rencontrée dans l'enseignement: la problématisation et la résolution.
• La phase de problématisation:
Amène les apprenants à participer à la construction du problème au cours des
interactions en classe.
• La phase de résolution :
Si la situation est bien menée, le problème imaginé par le professeur va devenir le
problème des apprenants. La mise en évidence du paradoxe entre les prévisions et les
observations effectuées va alors créer le besoin de résoudre le problème.
Rôles de l'enseignant
Bien entendu, les élèves n'avaient pas la loi et ne l'avaient jamais expérimentée
en classe. Il s'agissait en l'occurrence de repérer les représentations initiales des
élèves et de les amener à expliciter ces représentations en s'engageant
individuellement par rapport à la question posée.
Les réponses
individuelles ont été
ensuite communiquées à
la classe. Elles se
répartissaient de la façon
suivante :
Par les différents arguments avancés, un premier débat spontané entre les élèves s'est traduit
par le retrait des quatre dernières argumentations et des conjectures correspondantes. A l'issue
du débat, tout le monde s'accorde sur le dioxygène même si les arguments diffèrent
Travail collectif de vérification des hypothèses(travail en petits groupes de 4 à 5 élèves.
durée: 15 min.).
Les élèves constatent très vite que, même si les calculs portant sur les volumes
semblent conforter la conjecture retenue, les deux méthodes conduisent à des résultats
différents. Cela n'avait pas été prévu.
Il faut alors choisir et argumenter :
"- Le calcul par les masses est faux : on trouve toujours la même chose.
- Oui mais le nombre de molécules dépend du remplissage... on peut toujours en
mettre plus et le calcul effectué n'en tient pas compte.. ."
Dès lors que les élèves avaient bien saisi qu'il fallait analyser la situation au moyen
du modèle microscopique des gaz, ils devenaient capables de donner tout son sens à
la loi d'Avogadro. C'était le moment d'institutionaliser le savoir c'est-à-dire, pour
l'enseignant, d'écrire la loi et de demander aux élèves de calculer la valeur du volume
molaire moléculaire correspondant aux conditions de l'expérience, ce qui fut fait sans
difficulté.
Evaluation de l'apprentissage:
Quelques jours après, les élèves ont eu à résoudre un problème similaire au cours d'une
interrogation écrite.
Le problème a été parfaitement bien traité par la moitié des élèves. En majorité, les
autres élèves ont montré qu'ils avaient compris la loi d'Avogadro même s'ils ne sont pas
parvenus à la solution. Fait remarquable, aucun élève n'a utilisé les données superflues
non pertinentes. A l'issue de ce travail, aucune erreur sur l'emploi de cette loi ne fut plus
jamais constatée dans cette classe. En particulier la loi n'a jamais été employée pour
des liquides ou des solides, ce qui est une erreur couramment rencontrée.