TDcristallographie 1
TDcristallographie 1
TDcristallographie 1
http://cours-geosciences.univ-lille1.fr/cours/cours_mineralogie/apprendre/seance01.htm
Un minéral est un solide naturel,
macroscopiquement homogène, possédant une
structure atomique ordonnée et une composition
chimique définie.
Un cristal est souvent repéré par une forme
géométrique et la présence de surfaces planes
(faces) et d'angles qui se répètent. Cette
géométrie traduit ce qu'on appelle l'état
cristallin. Un cristal est un corps caractérisé par
l'arrangement ordonné de ses atomes
constitutifs. Toutefois, les cristaux ne présentent
pas toujours de formes géométriques,
simplement parce qu'il n'ont pas eu l'espace
suffisant pour les acquérir ; on parle de
cristaux xénomorphes, par opposition
à automorphes.
La cristallographie est la science qui étudie
les cristaux. Elle diffère de la minéralogie, en
ce sens que l'état cristallin est un état qui
caractérise, outre les minéraux, de nombreuses
molécules organiques.
A4 2A2 2A'2
carré
2M 2M' C
A2 A'2 A"2 M
rectangle
M' C
A4 2A2 2A'2 2M 2M' C
A6 3A2 3A'2 3M 3M' C
A6 3A2 3A'2
hexagone
3M 3M' C
losange A2 M M' C
parallèlépipède
C
quelconque
En 3D: La géométrie des mailles fait appel à
un primitif, qui est un repère composé de trois
axes x,y,z. L'angle entre ces axes n'est pas
forcément de 90° (ce n'est pas
systématiquement un repère orthonormé). Sur
ce repère, les longueurs a, b et c des dimensions
du parallélipède sont déterminés. Chaque maille
fait donc appel à 6 paramètres :
trois longueurs : a, b et c
trois angles : α, β, et γ
Longueurs des Eléments de
Système Angles
côtés symétrie*
Système 3A4 4A3 6A2
a=b=c α=β=γ=90°
cubique 3M 6M' C
Système A6 3A'2 3A"2
a=b≠c α=β=90° γ=60°
hexagonal M 3M' 6M" C
Système A4 2A'2 2A"2
a=b≠c α=β=γ=90°
quadratique 2M' 2M" M C
Système
a=b=c α=β=γ ≠90° A3 3A'2 3M' C
rhomboédrique
Système A2 A'2 A"2 M
a≠b≠c α=β=γ=90°
orthorhombique M' M" C
Système
a≠b≠c α=β=90° γ≠90° A2 M C
monoclinique
Système
a≠b≠c α≠β≠γ≠90° C
triclinique
On va distinguer trois groupes de
systèmes cristallins :
-le système cubique qui possède plus d'un
élément d'ordre supérieur
-les systèmes hexagonal, rhomboédrique et
quadratique, qui possèdent un seul élément
d'ordre supérieur
-les systèmes orthorhombique, monoclinique et
triclinique qui ne possèdent aucun élément
d'ordre supérieur.
Indexation de Miller
Il est peu commode de représenter les formes des
cristaux en trois dimensions. On va alors utiliser une
notation qui va décrire chacune de ces faces. Soit
une maille représentée dans un repère orthonormé
Ox,Oy,Oz. Soit a, b et c les longueurs respectives de
la maille le long de chacun des axes. Soit un plan
oblique coupant la maille respectivement aux points
A, B et C tels que OA=a/2, OB=b et OC=c. On va
appeler indices de Miller les indices h, k et l définis
respectivement par h = a/OA, k=b/OB et l=c/OC,
soit dans notre cas (211).
L'utilisation des indices de Miller fait appel à plusieurs
conventions :
-Si la valeur d'un indice est négative, on représente le signe
au-dessus du chiffre
-Deux plans (ou faces) parallèles ont des indices de Miller
multiples les uns des autres. Exemple : un plan (112) est
parallèle aux plans (224), (336) etc.
-Une famille de plans parallèles est représenté par une seule
série d'indices. Exemple : les plans (111), (222), (333)
appartiennent à la famille de plans (111)
-Les indices de Miller sont toujours des entiers; lorsque ce
n'est pas le cas, on multiplie chacune des valeurs jusqu'à ce
que les trois valeurs sont entières
Lorsqu'un plan est parallèle à l'un des axes, son indice par
rapport à cet axe est 0 (1/infini).
Exercices sur les notations de Miller
1. Dans un repère orthonormé (a=b=c), représenter
les plans dont les indices de Miller sont les suivants :