Courbes de Niveau

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a – Principe de l’établissement des courbes de niveau (Fig.

1)
Considérons une série de plans horizontaux (H2, H2 et H3) parallèles, équidistants Qui coupent idéalement une
surface topographique (une butte par exemple). Les intersections de la colline avec ces plans sont reportés sur
le plan P.
Ces projections se nomment, courbes de niveau.
La topographie de la surface terrestre est restituée par l'intermédiaire de courbes de niveau. Une courbe de
niveau correspond à l'intersection de la surface topographique avec un plan horizontal d'altitude donné. Elle
joint donc un ensemble de points de même altitude.
La différence d'altitude entre les plans horizontaux est appelé équidistance des courbes de niveau.
b – Altitude des courbes de niveau
L’altitude des courbes est souvent indiquée le long de leur tracé. En principe le bas des chiffres indiquant cette altitude est dirigé vers le bas
de la pente.
c – Equidistance et écartement (Fig. 1)
C’est la distance qui sépare deux plans horizontaux successifs : sur la carte elle correspond à la différence

d’altitude entre deux courbes de niveau consécutives. Il ne faut pas confondre l’équidistance avec

l’écartement des courbes en projection sur la carte (d).

- l’équidistance est constante

- l’écartement est variable, il dépend du relief ;

L’équidistance est indiquée dans la légende, en bas de la carte. Dans les zones plates à faible relief elle est

de 5 à 10m ; pour les zones montagneuses, elle peut atteindre 20m, sinon une densité trop grande des

courbes de niveau rendrait la carte illisible.

Si l’équidistance n’est pas indiquée, elle peut se calculer en comptant sur une pente toujours montante ou

descendante, le nombre d’intervalles séparant deux courbes d’altitude connue est égal
2 – Propriétés des courbes de niveau
a – Différentes sortes de courbes de niveau (Fig. 2)
- Courbes maîtresses : Elles sont dessinées en traits plus accentués qui indiquent toutes les
courbes de rang 5 c'est-à-dire tous les 50 ou 100m, le plus souvent l’altitude est indiquée sur les
courbes maîtresses ; noter que entre deux courbes maitresses il y a toujours 4 courbes
normales.
- Courbes normales : Elles sont dessinées en traits fins, elles s’intercalent entre les courbes
maîtresses.
-Courbes intercalaires : Elles sont dessinées en général en tirette. Lorsque la surface
topographique est plate, les courbes de niveau sont espacées, pour amener plus de précision on
est conduit à ajouter une courbe dite intercalaire dont l’altitude diffère d’une demi-équidistance
de celle des deux courbes qui l’encadrent.
b – la densité des courbes de niveau
Rend compte du relief : les pentes fortes sont caractérisées par des courbes
nombreuses et serrées ; à des courbes espacées et peu nombreuses correspond une
région plate ou à faible pente (Fig.2).
c – Les points côtés
A côté des courbes de niveau, il existe un certain nombre de points remarquables où
l’altitude exacte est donnée, permettant de trouver facilement la valeur des courbes
de niveau proches.
Exemple : soit une carte où l’équidistance des courbes est de 10m, supposons qu’au
sommet d’une butte il y ait un point côté 374m, la 1èrecourbe entourant ce sommet
et donc de valeur inférieure sera la courbe 370 car elle sera un multiple de 10.
III – LES FORMES DU RELIEF EN COURBES DE NIVEAU
1 – Formes des versants
Un versant est la zone reliant une ligne de faite à une ligne de
thalweg, il peut être décomposé en un certain nombre d’éléments.
a – Pente constante(Fig. 4)
Lorsque les courbes de niveau sont régulièrement espacées
- plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont rapprochées -
plus la pente est faible, plus les courbes de niveau sont écartées.
Fig.4
b – Pente régulièrement variable(Fig. 5)
Une pente concave vers le haut est caractérisée par des courbes de
niveau de plus en plus écartées en allant vers le bas.
Une pente convexe vers le haut est caractérisée par des courbes de
niveau de plus en serrées en allant vers le bas
c – Pentes à variation brusques : Rupture de pente, abrupts et falaises
(Fig. 6 et 7)
L’écartement des courbes de niveau change brusquement.
Fig.6 : PO rupture de pente
Les falaises : Lorsque la pente topographique est très forte, la densité
des courbes est si grande qu’elles se touchent. Elles arrivent à se
confondre et deviennent illisibles. Pour remédier à cet inconvénient on
utilise un figuré spécial qui évoque une falaise rocheuse.
d – Sommet(Fig. 8)
Les courbes de niveau sont concentriques, le point central a une
altitude supérieure à celle des courbes qui l’entourent.
e – Cuvettes(Fig. 8)
Les courbes de niveau sont aussi concentriques, l’altitude du
point central est inférieure à celle des courbes de niveau qui
l’entourent, parfois une flèche indique le centre de la dépression
(occupée parfois par un lac).
3. Principe de l’interpolation
Comprendre l'interpolation permet de choisir judicieusement le nombre et la position des points à lever.

L’altitude au point M situé entre les courbes de niveau 530 et 540 est déterminée en considérant le
terrain en pente constante entre A et B .Les points A et B sont les points les plus proches de M sur les
courbes de niveau 530 et 540 ; ici ΔH= 10 m.
La pente au point M vaut : p= ΔH /ab.
La distance ab est la distance réelle, c’est-à-dire la distance mesurée sur le plan et divisée par l’échelle du
plan.
L’altitude de M est : HM = HA+ am . ΔH /ab.
On peut appliquer cette dernière formule avec les distances mesurées sur le plan ; le facteur d’échelle se
simplifie.
Report de courbes de niveau
Report manuel
Ce travail fastidieux est maintenant pris en charge par les logiciels de
topographie cependant il est formateur d’avoir effectué au moins un report
manuel pour assimiler la discrétisation du terrain.
Le tracé manuel consiste à réaliser l’interpolation inverse de celle qui
est détaillée au paragraphe 1.2. Par exemple, la figure 10.3-a.
représente la courbe d’altitude 129,50 m à partir d’un semis de points.
On repère les points qui encadrent cette courbe : 17 et 19
sont au-dessus, 18, 20 et 24 sont au-dessous.
Les points 31 et 23 sont trop éloignés : ils ne seront pas pris en compte.
Il reste à déterminer par interpolation des points de passage de la
courbe sur les quatre segments 17-18, 17-20,
19-20 et 19-24 ; ces segments sont choisis de manière à être les plus
courts et les plus perpendiculaires possibles à la future courbe de
niveau ; on écarte par exemple le segment 17-24.
Le calcul d’interpolation est réalisé en utilisant la formule suivante :
avec HM= 129,50 m. Ce qui donne pour notre schéma le tableau ci-
contre :
Report automatique
Les logiciels de topographie proposent un tracé automatique des courbes
de niveau à
partir d’un semis de points.
Ce tracé fonctionne plus ou moins sur le même principe que le tracé
manuel : création
d’un maillage du terrain, soit constitué de triangles s’appuyant sur les points
levés, soit
constitué de mailles régulières (fig. 10.5.) s’appuyant sur le contour de la
zone à mailler ;
dans ce cas, le programme détermine l’altitude des nœuds du maillage en
s’appuyant sur
le semis de points. Le logiciel détermine ensuite tous les points
d’intersection entre les
côtés du maillage et les plans horizontaux d’altitude entière pour tracer les
courbes de
niveau point par point.

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