Art de l’Egypte Antique Ena

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Art de l’Egypte antique

Axes

• Introduction
• I- Egypte: éléments de géographie et d’Histoire
• II- Caractéristiques générales de l’art égyptien
• III- Le pharaon
• IV- Les pyramides d'Égypte
– IV-1-Des mastabas aux pyramides
– IV-2-Catégories des pyramides
– IV- 3- Les carrières d'où proviennent les pierres
V- Temples
VI- l'écriture
VII- Les Momies en Egypte Antique
VIII- Imhotep
Conclusion
Introduction
• L'Art de l'Égypte Antique s'étend sur trois
millénaires environ (3800 A.J.C à -1000 A.J.C).
Notre objectif est donc de faire une
présentation globale de ce qu'était l'art
égyptien, et non une présentation des
différentes périodes de l’art en Égypte
Antique. On aborde ses composantes et ses
spécificités, sans négliger bien évidemment
ses fonctions et ses significations.
• L’Egypte ancienne des pharaons a toujours fasciné les
scientifiques. Avec ses trois mille ans d’histoire, l’Egypte
antique a laissé plus de traces que n’importe quelle autre
civilisation du passé. L’unicité de sa culture et de son art, les
dimensions souvent majestueuses de son architecture, le culte
originale des morts et l’aspect original de l’écriture elle-même
ont depuis l’époque romaine fasciné les voyageurs, les
aventuriers et les archéologues qui ont dépouillé l’Egypte de
ses trésors et de sa production artistique à caractère artisanal
ou monumental. La diffusion de ce riche patrimoine dans les
musées du monde nous permet de découvrir, de connaître et
de définir plusieurs aspects de la vie en Egypte au temps des
Pharaons.
1- Egypte: éléments de géographie et
d’Histoire
• La civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de -
3150 avec l'unification politique de la Haute et de la
Basse-Égypte sous le règne du premier roi et se développe
sur plus de trois millénaires. la Haute-Égypte au Sud, et la
Basse-Égypte au Nord (le Nil coule du Sud vers le Nord,
d'où ces appellations). La tradition attribue au Royaume
du Sud mené par Narmer l'unification du pays et
l'établissement des premières Institutions Pharaoniques.
• L'Égypte antique atteint son apogée sous le Nouvel Empire
qui couvre une période allant d'environ 1500 à 1000 av. J.-
C. Puis elle entre dans une longue période de déclin.
• L'Égypte antique est
une ancienne
civilisation d'Afrique
du Nord-est,
concentrée le long du
cours inférieur du Nil,
dans ce qui constitue
aujourd'hui l'Égypte.

Carte de
l’Egypte antique
Le succès de la civilisation
égyptienne antique
s’explique en partie par sa
capacité à s'adapter aux
conditions de la vallée du
Nil. Le contrôle et la
maîtrise de l'irrigation de
la vallée du Nil permet de
produire des récoltes
excédentaires qui
alimentent le
développement social et
culturel du pays.
Un bas-relief mortuaire
représentant le labour des
champs, la récolte des cultures et
le battage du grain
Principaux sites de l'Égypte antique

Le développement rapide
d'un système d'écriture
indépendant, la
réalisation de
constructions collectives
et de projets agricoles,
l'organisation des
relations commerciales
avec les pays voisins et la
formation d’une armée
solide permettent à
l'Égypte d‘’élargir sa
domination sur la région.
II- Caractéristiques globales de l’art
égyptien
- L’art égyptien est extrêmement lisible. Il se caractérise par des formes
simples, des couleurs généralement appliquées en aplat, l’utilisation
d’un vocabulaire symbolique normé, des postures efficaces
(combinaisons face-profil) et des jeux d’échelles significatifs (hauteur des
personnages proportionnelle à leur importance) .

• L'art égyptien est étroitement lié à la religion dans une civilisation très
croyante: par conséquent, la plupart des œuvres d'art de cette époque
sont à l'image de divinités.

• Le caractère de grandeur: les constructions égyptiennes sont


gigantesques et colossales. Cela montre le souci des Egyptiens de
donner à leurs créations le caractère perpétuel et impérissable à l’instar
du pharaon.
• L'art égyptien était très réaliste; les artistes avaient
une bonne connaissance de l'anatomie et un sens
remarquable du détail, surtout pour le dessin
d'animaux.

• Les symboles sont omniprésents dans l'art égyptien.


Ainsi, les animaux sont des représentations
symboliques de divinités. La couleur, également, a un
sens très recherché: le bleu et le vert représentaient
le Nil et la vie, le jaune évoquait le Soleil, le rouge
inspirait la force, le pouvoir et la vitalité.
• L’une des grandes particularités de cet art est son aspect
éternel (résister au temps). En effet, les oeuvres d'art
semblent être faites pour l'éternité, se rapprochant ainsi du
paysage tout à fait caractéristique du pays.

• La taille des personnages dépendait de leur rôle dans la


société: les plus importants étaient les plus grands. Le pharaon
est ainsi toujours représenté comme le plus grand des
hommes; de même les dieux sont plus ou moins imposants
selon qu'ils sont considérés comme plus ou moins puissants.
Ainsi, plus un personnage était important, plus il était
représenté grand, dans un art où la perspective n'existe pas.
Usage fréquent de
l’iconographie et des textes:
ces deux éléments sont
omniprésents sur les tombes
et sur les murs des temples,
des cercueils, des stèles et
même des statues. Par
exemple, la palette de
Narmer est ornée par des
visages qui peuvent
également être lus comme
des hiéroglyphes. En effet,
l'iconographie reflète
l'importance sociale,
religieuse et politique des
personnages représentés.

La palette de Narmer représente


l‘Unification des deux Royaumes
d'Égypte
III- Le pharaon
• Le terme pharaon désigne les souverains d'Égypte durant
l'Antiquité égyptienne. Le pharaon était à la fois l'administrateur
principal, le chef des armées, le premier magistrat et le prêtre
suprême de l'Égypte antique. Il est le fils de Rê. Il remplit plusieurs
fonctions :
• Assurer l'harmonie entre la terre et le ciel,
• Etre garant de la morale de son peuple, contribuant ainsi à assurer
son éternité et la prospérité de l'Égypte,
• Maintenir l'ordre du monde (Maât) et combattre le Mal (Isfet) sous
toutes ses formes,
• De bâtir, de restaurer et d'agrandir les temples, d’assurer le bien-
être de ses sujets et de veiller à l’accomplissement correct des rites.
Le pharaon est souvent
représenté avec les symboles
du pouvoir royal
IV- Les pyramides d'Égypte
• Ce terme viendrait du grec pyramis et aurait désigné une sorte de gâteau
de blé rappelant la forme du monument.
• La pyramide était la tombe des rois et parfois des reines de l’Egypte
ancienne. Le caveau contenant le corps (construction souterraine servant
de cimetière) était creusé sous la superstructure pyramidale : la pyramide
faisait souvent partie d’un complexe monumentale.
• La pyramide avait une signification magico-religieuse. Le roi fils de Dieu-
après sa mort allait rejoindre le Dieu Soleil Rê et se fondre en lui. Cette
montée au ciel se faisait par des escaliers ou par les rayons du soleil. La
pyramide peut être interprétée comme le symbole de ces escaliers, ou
bien de ces rayons descendants sur terre à travers les nuages.
• La forme pyramidale est un symbole puissant. La pyramide est la
matérialisation dans la pierre des rayons du soleil. L’axe vertical de la
pyramide unit la terre au ciel et le Pharaon à son père divin Rê qu’il
rejoint pour l’éternité.
Complexe funéraire de
Djézeh
Cartes des
principales
pyramides
IV-1-Des mastabas aux pyramides

• un mastaba est une


construction rectangulaire
aux murs de briques crues
ou de pierres taillées,
d'abord droits, puis
progressivement
légèrement inclinés vers
l'intérieur comme la base
d'une pyramide. Il était la
sépulture des souverains
de l'Ancien Empire. Le mastaba Faraoun à
Saqqarah
• Les raisons du passage des mastabas aux
pyramides ne sont pas clairement établies, mais on
évoque généralement le souhait d'atteindre des
hauteurs de plus en plus considérables pour
manifester l'importance et la puissance du
pharaon défunt. Les premiers mastabas, à étage
unique, ont tout d'abord évolué vers des mastabas
à deux étages permettant d'accueillir de nouvelles
structures funéraires, le second étage étant moins
large et moins haut que le premier.
IV-2- Catégories de pyramides
• Il existe plusieurs formes de pyramides :
A- La pyramide à degrés : pyramide en forme
d'escalier, à l'origine une superposition de
mastabas de bases différentes. Par exemple, la
pyramide de Djéser comporte six gradins pour
une hauteur de 60 mètres et une base de 109
mètres.
les mastabas sont devenus des
pyramides dites à degrés,
constituées de plusieurs
étages successifs. La première
et la plus célèbre de ces
pyramides à degrés est la
pyramide de Djéser à
Saqqarah, dont l'architecte
était Imhotep. Cet éminent
architecte parvint à construire
une pyramide gigantesque à
degrés s'élevant vers le ciel
afin de symboliser l'ascension
du défunt du « monde
souterrain » vers les « Cieux ».
Pyramide à degrés de Djéser
B- La pyramide rhomboïdale:

C’est une
pyramide à deux plans
inclinés, l’un partant
du bas jusqu’au milieu
de l’édifice (58° de
pente), l’autre allant
vers la pointe. Cette
rupture de pente
serait due à une
erreur d’appréciation
des architectes. pyramide rhomboïdale
C- Pyramides à faces lisses
• C’est une pyramide à pente droite qui se compose de parois
droites, recouvertes de calcaire très fin leur donnant un
aspect lisse. Celles de Gizeh représentent la perfection en la
matière. La pyramide de Khéops atteignait 146 mètres de
hauteur pour une base de 230 mètres. Celle de Khéphren a
une pente de 53° pour une hauteur de 143,50 mètres et une
base de 215 mètres. Quant à celle de Mykérinos, elle
mesurait 66 mètres de hauteur pour une base de 105
mètres.
• Les pyramides à faces lisses sont considérées comme une
évolution technique marquante dans l’architecture de
l’Égypte ancienne.
Pyramides à faces lisses de Djiséh
V- Le temple
• Le temple est la demeure pour les dieux ou les rois auxquels ils étaient
dédiés.. Ils y habitent sous la forme d'une statue ou parfois d'un animal sacré.
Malgré la diversité des plans des temples Egyptiens, ils suivent un axe est-ouest
qui correspond à la course du Soleil dans le ciel. Il est souvent associé avec un
important complexe comprenant des habitations, des ateliers, et des entrepôts.
• Les temples, construits en pierre, étaient d'immenses bâtiments entourés par
un mur d'enceinte et accessibles par une allée bordée de sphinx qui
protégeaient les lieux. Ces statues au corps de lion sont surmontés d'une tête
de roi ou d'animal sacré. L’allé mène à la porte monumentale flanquée de deux
pylônes. Elle pénètre à la salle hypostyle (une grande salle ornée de colonnes),
qui conduit à la chapelle de la barque portative et à la salle des offrandes. Au
fond s’élève une salle obscure et basse qui renferme la statue divine.
• Personne n’est autorisée à pénétrer dans le temple à l’exception des prêtres et
le pharaon. Les prêtres s’occupaient de la statue du dieu. Elle était purifiée,
lavée et parfumée avec de l’encens — et des offrandes, destinées à nourrir le
dieu. Le peuple ne pouvait voir la statue qu’à l’occasion de certaines fêtes.
Tombeaux jumelles d’Abou Simbel
VI- l'écriture
• le système d'écriture était fondé sur l'utilisation de hiéroglyphes, qui
sont des pictogrammes sous formes de dessins qui servent d'alphabet.
Etymologiquement, ce mot dérive des mots hierós et glúphein, ce qui
signifient sacré pour le premier, et graver pour le second. Les
hiéroglyphes sont figuratifs, c'est-à-dire qu'ils représentent des êtres ou
des objets de l'univers pharaonique sous forme d'images. Les Egyptiens
s'inspirèrent donc de leur environnement proche pour leur système
d'écriture.

• Les Hiéroglyphes ont longtemps été considérés comme de simples


dessins. Ces symboles graphiques représentent en fait des éléments de
la faune, de la flore et de la vie quotidienne. Il a fallu beaucoup de
temps pour apprendre à déchiffrer ce langage. Ce n'est que dans les
années 1810 que Le Français Champollion parvint à déchiffrer cette
mystérieuse écriture. Il a découvert que les symboles représentaient
non seulement des mots, des idées mais aussi des sons.
• C’est une écriture composée d’environ
500 symboles. Les hiéroglyphes étaient une écriture
formelle, utilisée sur les monuments de pierre et
dans les tombes, qui pouvaient être aussi détaillés
que de simples œuvres d'art. Pour l’usage courant,
les scribes utilisaient une forme d'écriture cursive,
appelée hiératique, qui était plus rapide et plus
facile à écrire. Alors que les hiéroglyphes pouvaient
être écrits en lignes ou en colonnes dans les deux
sens (mais en général de droite à gauche), les
hiératiques sont toujours écrits de droite à gauche,
habituellement horizontalement.
Signes de Hiéroglyphes
VII-Les Momies en Egypte Antique
• Les égyptiens pensaient que pour qu'un âme "Ka" puisse atteindre
la vie éternelle dans l'au-delà, le corps devait être préservé de la
putréfaction. La conservation du corps est une condition essentielle
et indispensable pour la survie dans l'au-delà. C'est la raison pour
laquelle ils ont développé de véritables techniques et un véritable
savoir faire qui permet de momifier les corps des défunts.
• Les Egyptiens Antiques n'avaient pas peur de la mort: en effet ils
voyaient vers une nouvelle vie. Ils faisaient donc le maximum de
leur vivant pour rendre leur vie après la mort la plus agréable
possible.
• La religion égyptienne de l'époque est donc très importante en ce
qui concerne la mort. Les égyptiens ont fasciné le monde avec leurs
momies et la beauté de leurs tombeaux, de leurs sarcophages et
leur richesse.
• Il faut savoir que les
Egyptiens espéraient une vie
après la mort et garnissaient
leurs tombes d'objets utiles
et décoratifs, vaisselles,
outils, peignes, pots et
bijoux. En effet, la tradition
affirmait que l'on pourrait
bénéficier des biens que l'on
avait enterrés avec eux après
leur mort. Cette nouvelle vie
devait bénéficier du même
confort que la vie terrestre.
VIII- Imhotep
• Imhotep, dont le nom signifie «celui qui vient en
paix», est un personnage historique et emblématique
de l'Égypte antique, qui vécut entre -2800 et –2700
• Imhotep était un homme aux multiples facettes. Il
remplissait plusieurs fonctions: vizir et architecte du
roi Djéser; on dit également médecin et philosophe
• Son œuvre architecturale la plus connue est sans
conteste le complexe funéraire qu'il édifie à Saqqarah
(près du Caire) pour Djéser et plus particulièrement
la plus ancienne pyramide à degrés du monde.
• Imhotep apporte à
l'Égypte quelques
innovations, notamment
la généralisation de la
pierre pour la
construction des temples
et tombeaux funéraires
par opposition à l’ancien
usage de briques de
terre cuite. Il est aussi
l’inventeur de la
pyramide à degrés.
Conclusion
• L'Art égyptien, s’il ne comportait pas de perspective, un
concept représenté seulement à partir du XVème siècle
après JC avec des artistes de la Renaissance, était
toutefois d’un réalisme surprenant. En effet, les artistes
avaient une connaissance approfondie de l'anatomie et
un sens parfait du détail, surtout pour le dessin
d'animaux. Chanceux, nous pouvons de nos jours
encore profiter pleinement de l'art égyptien, qui a
surmonté avec brio à l'épreuve du temps, et
notamment les couleurs des œuvres d'art, qui ont
survécu grâce au climat très sec de l'Égypte.
Bibliographie
• M. A. BONHÊME, L'Art égyptien, coll. Que sais-je,
P.U.F., Paris, 1992
• S. DONADONI, L'Art égyptien, coll. Encyclopédies
d'aujourd'hui, Le Livre de Poche, Paris, 1993
• H. G. FISCHER, L'Écriture et l'art dans l'Égypte
ancienne. Quatre leçons sur la paléographie et
l'épigraphie pharaoniques, P.U.F., Paris, 1986
• A. FORGEAU, « L'Égypte pharaonique » in L'Art de
l'antiquité, « II, l'Égypte et le Proche-Orient »,
Réunion des musées nationaux-Gallimard, 1997

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