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Version du 19 décembre 2023 à 14:07
Géraldine Muhlmann, née le à Strasbourg[1], est une philosophe, politologue, journaliste et animatrice de radio française.
Normalienne, agrégée de philosophie et de science politique, professeure des universités habilitée à diriger des recherches, elle est enseignante-chercheuse en science politique à l'université Paris-Panthéon-Assas.
Aussi diplômée en journalisme, elle travaille dans les médias : chroniqueuse pour des émissions de télévision, elle présente l'émission C politique sur France 5 en - ; à la radio, elle participe à des émissions traitant de l'actualité politique et, depuis la rentrée , elle anime une émission consacrée à la philosophie sur France Culture : Avec philosophie.
Dans ses recherches et ses travaux, outre des manuels consacrés à l'histoire des idées politiques, à la liberté d'expression et aux droits des journalistes, Géraldine Muhlmann s'intéresse à la place et au rôle du journalisme en démocratie, ainsi qu'à l'évolution de la philosophie politique au tournant du XXIe siècle. Du journalisme, elle souligne la singularité et l'importance en régime démocratique : agissant au cœur de l'espace public et s'adressant aux citoyens, le journaliste est celui qui, par l'écriture, rend compte des faits et met en forme le conflit des opinions en vue de favoriser le débat démocratique. Quant à la philosophie politique, elle critique les travaux de certains philosophes contemporains (comme Giorgio Agamben et Marcel Gauchet) qui considèrent que les concepts et les institutions politiques de la modernité occidentale ne sont que des versions sécularisées de concepts théologiques et d'institutions religieuses.
Biographie
Origines
Née le à Strasbourg en Alsace, Géraldine Muhlmann est la fille d'un marchand de tapis strasbourgeois[2] Jacques Muhlmann (né en [1]), et de la médecin anesthésiste Michèle Muhlmann-Weill (née en [1]), qui a dirigé le SAMU de Strasbourg de à et qui a été une actrice importante de la prévention routière en France[3],[4]. Elle a un frère cadet prénommé David[1].
En , ses parents décèdent le même jour à Strasbourg dans deux hôpitaux différents[5],[6].
Formations, titres et postes universitaires
Lauréate du concours général en philosophie en [7],[1], Géraldine Muhlmann quitte le lycée Jean-Sturm de Strasbourg pour la khâgne du Lycée Henri-IV à Paris avant d'entrer à l'École normale supérieure de Paris en [8],[2]. Agrégée de philosophie en , elle obtient en un diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris section « Service public »[9]. Puis, en , elle obtient un diplôme de journalisme à l'université de New York[8].
Docteure en science politique en avec une thèse sur la place du journalisme en démocratie[GM 1],[2] ; en elle devient agrégée de science politique et décroche un poste d'enseignante à l'université Paris XI[8],[10]. Enfin, elle est nommée professeure en science politique en à l'université Panthéon-Assas Paris 2[11], rattachée au Centre d'études et de recherches de science administrative[12], où elle exerce actuellement en [2],[Note 2].
Parcours intellectuel
En , avec des élèves de l'ENS, Géraldine Muhlmann signe une pétition dénonçant les crimes serbes durant la guerre de Bosnie-Herzégovine[13].
Engagée à gauche[14],[2], elle participe à la campagne électorale de Lionel Jospin à l'élection présidentielle de [15]. Puis, de à , elle est chargée de mission, correspondante société de l'information, au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité[15].
En , elle préside le jury des Assises internationales du journalisme, à Poitiers[16]. Et à l'hiver , elle est invitée aux Rencontres philosophiques de Monaco[17].
Membre des comités de rédaction des revues Tumultes[18] et Pouvoirs[19], en elle participe à la fondation de la revue Prismes en compagnie de Miguel Abensour, Michèle Cohen-Halimi, Anne Kupiec, Katia Genel et Gilles Moutot[20],[21].
En , elle fait partie des premières personnalités à répondre à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste »[22].
Carrière dans les médias
Géraldine Muhlmann débute sa carrière dans les médias en après avoir obtenu son diplôme de journalisme à New York : elle collabore avec le journaliste américain Charlie Rose sur la chaîne de télévision publique américaine PBS[10]. Par la suite, après avoir obtenu son premier poste d'enseignante en France, elle travaille pour différentes émissions de télévision et de radio comme chroniqueuse, présentatrice ou animatrice à partir des années [8].
À la télévision française, elle participe à l'émission Le Bateau livre (-) de Frédéric Ferney sur France 5 et, sur la même chaîne, elle présente Le Doc du Dimanche entre et [8],[10]. À partir d', elle est aux commandes de l'émission d'actualité Cactus sur Paris Première[8]. En , elle rejoint Guillaume Durand dans l'émission Face aux Français sur France 2[23] puis, la même année, elle remplace Nicolas Demorand (qui prend alors la direction du journal Libération) dans l'émission C politique sur France 5 à partir du dimanche (elle est remplacée par Caroline Roux en )[15]. En , elle rejoint l'émission de Franz-Olivier Giesbert Les Grandes Questions sur France 5, aux côtés de Mazarine Pingeot et Éliette Abécassis[24]. Enfin, elle apparaît brièvement dans l'émission On n'est pas couché en 2019, sur France 2[15].
À la radio française, elle participe aux émissions On refait le monde () sur RTL, Le Rendez-vous des Politiques (-) et Les Matins de France Culture (-) sur France Culture[8],[10]. À la rentrée , elle rejoint Olivier Duhamel pour présenter Médiapolis sur Europe 1[25],[Note 3].
Enfin, à la rentrée [29], elle est choisie par Sandrine Treiner[30] pour produire et animer l'émission de France Culture dédiée à la philosophie, Avec philosophie[31],[Note 4], qui remplace l'émission produite par Adèle van Reeth (Les Chemins de la philosophie)[32],[2]. Devenue directrice de France Inter, Adèle Van Reeth déclare qu'elle « souhaite le meilleur à cette nouvelle émission[30]. »
Vie privée
En , Géraldine Muhlmann a eu un enfant (un garçon) avec son compagnon, le journaliste Nicolas Poincaré[33],[2].
Recherches et travaux
Journalisme & Démocratie
Géraldine Muhlmann s'intéresse au journalisme dans une double perspective : au plan philosophique, elle élabore une conception du journalisme comme « rassemblement conflictuel de la communauté démocratique » ; au plan politique, elle propose des « figures » du journalisme qui mettent en pratique ce rassemblement conflictuel[34].
Pour Muhlmann la démocratie moderne et le journalisme sont consubstantiels : ils apparaissent lors des périodes révolutionnaires qui secouent le XVIIIe siècle (Révolution américaine et Révolution française)[35]. Cette consubstantialité gît dans la nature (ou l'essence) de la démocratie : la conflictualité et l'unité. En effet, la démocratie est ce régime politique qui, visant l'unité de la communauté, reconnaît et place au cœur de la vie politique le conflit des opinions[36]. Quant au journalisme il est cette activité qui, dans l'espace public démocratique, met en forme le conflit des opinions afin de questionner cette unité démocratique[37].
Par ses interventions (articles, chroniques, reportages, documentaires, entretiens, etc.), le journaliste sonde continuellement la vitalité de la démocratie : il soumet aux citoyens des faits et des évènements, des problèmes et des questions, qui interrogent l'unité de la communauté politique. Ainsi, par son travail incessant de publicisation des débats qui agitent la vie démocratique, le journaliste met en forme les différentes opinions politiques des diverses parties de l'opinion publique et, de la sorte, il procède au « rassemblement conflictuel de la communauté démocratique[GM 2] »[38],[39].
Pour autant, rassembler la communauté n'équivaut pas à unifier les opinions. Aussi est-ce pourquoi Muhlmann conçoit des « figures » du journalisme à même d'entretenir le conflit démocratique : des journalistes « rassembleurs » et des journalistes « décentreurs »[GM 3],[40],[41].
Figures du journalisme | |||||
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Les « rassembleurs » |
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Séverine | Nellie Bly | Lincoln Steffens | Albert Londres | Edward R. Murrow | |
Les « décentreurs » |
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George Orwell | Norman Mailer | Tom Wolfe | Seymour Hersh | Marc Kravetz |
Pour Muhlmann, ces journalistes « rassembleurs » et ces journalistes « décentreurs » sont deux idéaux-types du journalisme qui se distinguent par le regard qu'ils constituent sur le sujet qu'ils traitent[42]. Concrètement : dans la mesure où pour favoriser les débats et entretenir le conflit démocratique tout journaliste doit mettre en forme les opinions par l'écriture (c'est-à-dire en récit[Note 5]), tout journaliste (par cette mise en récit) compose une trame argumentative qui, tissant les faits et les opinions, permet de susciter le débat démocratique en choisissant : soit de rassembler soit de décentrer le regard de la communauté politique sur le sujet abordé[42]. Rassembler, c'est susciter le conflit en s'appuyant sur les valeurs communes ; décentrer, c'est susciter le conflit en questionnant les valeurs communes[43],[44],[45].
Rassembler, c'est ce que fait Nellie Bly en lorsqu'elle rend compte des dix jours qu'elle a passés dans un asile de fous pour femmes, le Blackwell's Island Hospital à Roosevelt Island (New York, États-Unis)[Note 6]. Selon Muhlmann, Bly constitue les lecteurs comme un « nous » (une communauté de regards) placés devant le fait problématique qu'elle dénonce : l'internement des femmes dans un asile insalubre. De la sorte Nellie Bly, qui se donne pour tâche de « faire voir » les conditions de vie déplorables de ces femmes, met la communauté démocratique à l'épreuve du secret entretenu par le Blackwell's Island Hospital au sein même de la société[42],[39].
Décentrer le regard, c'est ce que fait Seymour Hersh en lorsqu'il rend compte de son enquête sur William Calley, un jeune chef de peloton de l'armée américaine, dévoilant ainsi l'existence du massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam[Note 7]. Selon Muhlmann, au lieu de constituer les lecteurs comme un « nous » placés devant des faits violents (un crime de guerre), Hersh choisit de placer les lecteurs à l'extérieur de ce « nous » (en position de soupçon face à la communauté de regards). De la sorte Seymour Hersh, qui se donne pour tâche de questionner les actions de l'armée américaine pendant la guerre du Viêt Nam, met la communauté démocratique à l'épreuve de ses engagements politiques et de ses principes éthiques[46],[47].
Pour finir, Géraldine Muhlmann attire l'attention sur une difficulté à laquelle le journalisme est confronté en ce début de XXIe siècle : la remise en cause des faits établis par la profession selon son code de déontologie. Plus précisément : avec l'apparition des fake news et des faits alternatifs (la postvérité), le travail de reconstitution des faits réalisé par les journalistes lorsqu'ils couvrent l'actualité ou lorsqu'ils réalisent un reportage est contesté ; par suite, cela menace le « rassemblement conflictuel de la communauté démocratique » puisque l'exactitude des faits, qui permet l'ancrage du débat autour d'une réalité commune, n'est plus assurée[48],[49].
Modernité politique et sécularisation
Quant à la philosophie politique, elle critique les travaux de certains philosophes contemporains (par exemple : Giorgio Agamben et Marcel Gauchet) qui considèrent que les concepts et les institutions politiques de la modernité occidentale ne sont que des reformulations et des décalques de concepts et d'institutions religieuses, autrement dit : des concepts théologiques sécularisés.
Réceptions et critiques
De par ses activités professionnelles, les critiques adressées à Géraldine Muhlmann touchent, d'un côté, ses postes de présentatrice ou d'animatrice et, de l'autre, ses travaux universitaires.
Œuvres
Articles
- Géraldine Muhlmann, « Le comportement des agents de la “solution finale” : Hannah Arendt face à ses contradicteurs », Revue d'histoire de la Shoah, no 164, , p. 25-52 (lire en ligne)
- Géraldine Muhlmann, « Pensée et non-pensée selon H. Arendt et T. W. Adorno : Réflexions sur la question du mal », Tumultes, nos 17-18, 2001-2002, p. 279-319 (lire en ligne)
- Géraldine Muhlmann, « Le gros mot de contre-pouvoir », Pouvoirs, no 119, , p. 55-70 (lire en ligne)
- Géraldine Muhlmann, « Les nouveaux défis médiatiques », Pouvoirs, no 166, , p. 97-114 (lire en ligne)
- Géraldine Muhlmann, « Fake news — un inutile bidouillage juridique », Le Monde, no 22 885, , p. 23 (lire en ligne )
- Géraldine Muhlmann, « Le journalisme est désormais honni pour être au service des élites », Le Monde, no 23 019, , p. 24 (lire en ligne )
Thèse
- [Muhlmann 2001] Géraldine Muhlmann, Le regard du journaliste en démocratie : Conditions et enjeux de 1880 à nos jours (Thèse de doctorat en Lettres, sciences humaines et sociales soutenue en 2001 sous la direction de Miguel Abensour, à l'Université Paris-Diderot), (présentation en ligne)
Ouvrages
- [Muhlmann 2007] Géraldine Muhlmann (préf. Marc Kravetz), Une histoire politique du journalisme : XIXe-XXe siècle, Paris, Seuil, coll. « Points », (1re éd. 2004)
- [Muhlmann 2017] Géraldine Muhlmann, Du journalisme en démocratie : Essai (Préface inédite), Paris, Klincksieck, coll. « Critique de la politique », (1re éd. 2004)
- Géraldine Muhlmann, Histoire des idées politiques (Nouvelle édition refondue), Paris, PUF, coll. « Quadrige — Manuels », (1re éd. 1982)
- Géraldine Muhlmann (avec Emmanuel Decaux et Élisabeth Zoller), La liberté d'expression, Dalloz, coll. « À savoir »,
- [Muhlmann 2022] Géraldine Muhlmann, L'imposture du théologico-politique, Paris, Les Belles Lettres,
- Géraldine Muhlmann, Pour les faits, Paris, Les Belles Lettres,
Travail éditorial
- Miguel Abensour (dir.) et Géraldine Muhlmann (dir.), « L’École de Francfort : la Théorie Critique entre philosophie et sociologie », Tumultes, nos 17-18, 2001-2002 (lire en ligne)
- Anne Kupiec (dir.), Martine Leibovici (dir.), Géraldine Muhlmann (dir.) et Étienne Tassin (dir.), Hannah Arendt. Crises de l'État-nation : Pensées alternatives, Paris, Sens & Tonka,
- Robert E. Park, Le sociologue et le journaliste (Textes présentés par Géraldine Muhlmann, Edwy Plenel, Cécile Deniard), Paris, Seuil, coll. « Médiathèque »,
- Masao Maruyama (préf. Géraldine Muhlmann), Essais sur l'histoire de la pensée politique au Japon, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Japon »,
- Katia Genel (dir.), Anne Kupiec (dir.) et Géraldine Muhlmann (dir.), « Volume 2 », Prismes. Théorie critique,
Notes et références
Notes
- Critique de la pensée politique, Arendt est une philosophe dont Géraldine Muhlmann étudie les écrits[1].
- Géraldine Muhlmann est la septième femme à obtenir l'agrégation de science politique en France, et la deuxième femme à enseigner les sciences politiques à l'université Assas[2].
- Proche d'Évelyne Pisier dont elle fut l'élève[26], quand « l'affaire Duhamel » éclate en Géraldine Muhlmann déclare avoir rompu sa relation amicale avec Olivier Duhamel dès , lorsqu'elle apprend que ce dernier est accusé d'agressions sexuelles[27],[28].
- L'émission est diffusée en direct du lundi au vendredi de 10 h à 10 h 55. Frédéric Worms tient la chronique « Le Pourquoi du comment : philo » de 10 h 55 à 11 h.
- Ce récit peut prendre la forme d'un article, d'une chronique, d'un reportage, d'un documentaire, etc.
Ensuite, ce récit est médiatisé soit par l'imprimé, par la télévision, par la radio, par un site web, etc. - Pour les besoins de son enquête, Nellie Bly se fait passer pour malade et s'invente des problèmes psychiatriques afin d'y être internée. Lors de sa publication le reportage de Bly fait la une de toute la presse, et il fait scandale car il dévoile les conditions de vie épouvantables des patientes et les horreurs des méthodes utilisées par le personnel de l'asile (nourriture avariée, eau souillée, bâtiments infestés).
- Ce massacre, aujourd'hui qualifié de crime de guerre américain, a fait entre 347 et 504 morts civils dans la république du Viêt Nam (Viêt Nam du Sud) le : les victimes sont des hommes, des femmes, des enfants et des nourrissons (certaines femmes sont violées en groupe et leurs corps mutilés).
Ce massacre a été commis par des soldats de l'armée de terre américaine : vingt-six soldats américains sont accusés pénalement, mais seul le second lieutenant William Calley (chef de peloton dans la compagnie C) est reconnu coupable de la mort de 22 villageois.
Renvois aux écrits de Géraldine Muhlmann
- Muhlmann 2001.
- Muhlmann 2017, p. 235.
- Muhlmann 2007, p. 26.
Références
- Delorme 2015.
- Mary 2022.
- H. Julien, « Michèle Muhlmann-Weill, figure de la médecine et de la prévention routière est décédée. », in Sant'évasion, no 556, suppl., p. 4, ACMF, Paris, octobre 2020.
- Service de presse de l’Automobile Club Association, « Disparition de Michèle Muhlmann-Weill », sur automobile-club.org, (consulté le )
- Lucile Guillotin, « Strasbourg : mariés depuis 51 ans, ils meurent le même jour dans deux hôpitaux différents », France Bleu Alsace, Strasbourg, 25 août 2020.
- M. P., « Michèle Muhlmann-Weill et Jacques Muhlmann s’en sont allés à quelques heures d’intervalle », L'Alsace, (lire en ligne )
- « Les résultats du concours général Le lycée Louis-le-Grand retrouve sa suprématie », Le Monde, (lire en ligne).
- Cornu 2009.
- Sciences Po Alumni, « Annuaire / Recherche : Géraldine Muhlmann —Diplômé(e) de Sciences Po Paris – Service Public – 1995 », sur sciencespo-alumni.fr (consulté le )
- Anonyme, « Biographie : Géraldine Muhlmann », Première, (lire en ligne)
- « Mme Géraldine Muhlmann : Professeur en science politique », sur u-paris2.fr (consulté le )
- CERSA, « Liste des membres : Géraldine Muhlmann », sur cersa.fr (consulté le )
- « BOSNIE Une pétition à Normale Sup », Le Monde, (lire en ligne).
- Emmanuel Berretta, « Journaliste engagée », Le Point, no 2007, , p. 20 (lire en ligne)
- François Coulaud, « ONPC : qui est Géraldine Muhlmann, chroniqueuse d'un soir ? », Télé Star, (lire en ligne)
- Alexandra Matile, « Sixième Assises Internationales du Journalisme et de l'Information », sur reseaudesjournalistesducelsa.fr/, (consulté le )
- « Colloques 2018 // La maison de la philosophie », sur philomonaco.com, (consulté le )
- « À propos de la revue Tumultes », sur cairn.info, (consulté le )
- « La revue Pouvoirs », sur revue-pouvoirs.fr (consulté le )
- « La revue Prismes. Théorie critique », sur sens-tonka.net (consulté le )
- François Bordes, « Prismes. Théorie critique », La Revue des revues, no 60, , p. 117-119 (lire en ligne)
- Philippe Martinat, L’initiative politique de Laurent Joffrin accueillie fraîchement au PS, leparisien.fr, 20 juillet 2020
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Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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Recensions
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Articles
- Patrick Badillo, Luiz Busato, Sameh Chabbeh, Yves Chupin, Valérie Duvillard, Gerd Kopper, Yves Lavoinne, Dominique Marchetti, Bernard Miège, Stéphanie Modere, Arnaud Noblet, Isabelle Pailliart, Hélène Romeyer, Denis Ruellan et François Simon, « La recherche sur le journalisme : Apports et perspectives » (Discussion), Les Enjeux de l'information et de la communication, , p. 109-128 (lire en ligne)
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Ouvrages
- [Delorme 2015] Marie-Laure Delorme, De bons élèves : L'École normale supérieure vue de l'intérieur, Paris, Stock,
- [Esquenazi 2014] Jean-Pierre Esquenazi, L'écriture de l'actualité : Pour une sociologie du discours médiatique (2ème édition), Grenoble, PUG, coll. « Communication en + », (1re éd. 2002)
- [Rohde 2020] Éric Rohde, L'éthique du journalisme (Nouvelle édition refondue), Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 2010)